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Burkina : Des citoyens dénoncent l’insécurité et la vie chère (micro-trottoir)

Burkina : Des citoyens dénoncent l’insécurité et la vie chère (micro-trottoir)

Ouagadougou, 03 juillet 2021(AIB)-«Roch gouverne mal le pays» ;  «Nous voulons récupérer nos terres des mains des djihadistes» ; «Les populations sont tuées comme des poules» ; «Tout est cher dans les marchés»… lisez le micro-trottoir que l’AIB a réalisé samedi à Ouagadougou, en marge de la marche contre la recrudescence des attaques terroristes.

YANOGO  Moctar, un commerçant de Pabré

«Nous sommes sortis parce que  Roch gouverne mal le pays. Les gens meurent, nos forces armées meurent. Pendant ce temps, Roch,  les ministres et les députés dorment à l’Assemblée.  Nous sommes  donc fatigués, nous voulons qu’ils dégagent».

 

OUEDRAOGO Kadidjata, 30ans

«Il y a la vie chère, Roch doit régler le problème de l’insécurité. Nous ne voulons plus assister à la mort impuissante de nos enfants. En plus, nous voulons avoir à manger aussi. Tout est devenu cher dans les marchés. Si il n’y a pas à manger, nous allons tous mourir».

 

KABORE Abdoulaye 47 ans, commerçant à Sankariaré

«Le motif de notre sortie aujourd’hui, c’est le même problème qui trouble le sommeil de tous les Bukinabè. Le Burkina Faso a perdu plusieurs de ses territoires à savoir l’Est, le Nord et le Sahel. Nous sommes sortis pour dire aux gouvernants que nous voulons récupérer nos terres des mains des djihadistes. Nous voulons aussi interpeller le président du Faso à redoubler d’efforts et à trouver des solutions à l’insécurité qui endeuille nos familles. Les militaires sont nos frères et je suis sûr que beaucoup sont mes petits frères. Nous demandons au gouvernement de bien les équiper afin qu’ils puissent défendre le pays et ne pas les laisser dans la misère et surtout face à la mort. Nos parents sont sans abris et n’ont pas à manger. C’est la misère. A l’heure où je vous parle, nous constatons tous la vie chère, tout est cher dans les marchés. Nous sommes en ville, parce qu’il y a des gens dans les campagnes. Il n’y a pas de patron en ville, ce sont les cultivateurs et les éleveurs qui nous font vivre ».

 

OUEDRAOGO Iliasse, commerçant

«Nous sommes sortis contre le président du Faso Roch Kaboré. Roch a prêté serment lors de son investiture. Il a juré de protéger tous  les Burkinabè. Mais nous avons vu que durant son premier mandat, les populations sont tuées comme des poules.  Les femmes, les enfants et les militaires meurent chaque jour durant son deuxième mandat aussi. Nous ne sommes plus d’accord avec Roch, il ne peut pas gouverner le pays.

Au temps de l’ancien président Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré, même si on envoyait quelqu’un de venir toucher à un seul cheveu d’un Burkinabè, la personne n’oserait pas, et même s’il essaie, il n’y arriverait pas ».

 

CISSE Amadou

«Je suis sorti parce que le pays va mal. Les gens meurent chaque jour. Il y a l’insécurité partout. Je ne serai pas long, que le pays puisse retrouver la paix ».

CISSE Amadou

 

Jules

«Nous voulons que Roch essaie de faire une coopération avec la Russie qui peut quand même nous donner un support pour que nous puissions gérer notre pays.

Nous voulons aussi interpeller le président Roch que nous ne voulons pas être trahis. Nous  saluons le président pour son remaniement, mais il en reste à faire.Nous ne sommes pas contre le président Kaboré, nous voulons qu’il s’assume ».

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par Aminata OUEDRAOGO (Stagiaire)

 

 

 

 

Ouagadougou : Malgré son handicap moteur, Hamadou Cissé a participé à une marche à même le sol

Ouagadougou : Malgré son handicap moteur, Hamadou Cissé a participé à une marche à même le sol
Ouagadougou, (AIB)-Hamadou Cissé, malgré son handicap moteur, a participé samedi à même le sol, à la marche de Ouagadougou contre la multiplication des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso, a constaté l’AIB.
Hamadou Cissé justifie sa présence parmi les marcheurs parce que selon lui, la sécurité n’est pas assurée au Burkina Faso et beaucoup de personnes y meurent.
«Je suis sortie car je suis peiné par la situation de mon pays. Les souffrances sont telles que personne ne devrait rester à la maison aujourd’hui», a-t-il confié à une journaliste de l’AIB.
Agence d’information du Burkina

Manifestation à Kaya : «Les FDS et VDP ont trouvé un avocat à leur cause : peuple», les manifestants

Manifestation à Kaya

«Les FDS et VDP ont trouvé un avocat à leur cause : peuple», les manifestants

A l’image des manifestants des autres villes du Burkina Faso, ceux de la cité des cuirs et peaux ont battu le pavé pour interpeller le gouvernement sur la situation sécuritaire et le retour des personnes déplacées internes, le samedi 3 juillet 2021.

Malgré des intimidations des élus locaux (maire et député) de la province du Sanmatenga en vers les Personnes déplacées internes (PDI) de couper leurs provisions en vivres si toute fois elles participent  à la marche et des tentatives de corrompre des leaders des Organisations de la société civile (OSC), les populations de Kaya se sont mobilisées massivement pour exprimer leur ras-le-bol, le samedi 3 juillet 2021, pour fustiger la gestion de crise sécuritaire au Burkina Faso, en générale et dans la région du Centre-Nord, en particulier.

Un fait majeur est que les leaders provincial et communal et le Secrétaire général des OSC de Kaya, par ailleurs président de l’Appel de Kaya dit Katalan, qui avaient mobilisé les populations le samedi 25 juin dernier, étaient absents à ce 2e appel à manifestation. Nos tentatives de le joindre au téléphone(Katalan), sont restées vaines. Balais, spatules à to et à sauce, sifflets, fanfares, branches de Nimier, djembés et brassards rouges en mains, les manifestants, composés, entre autres, des membres de l’Association des jeunes démocrates pour la paix (AJDP),  des PDI et des femmes des Forces de défense et de sécurité (FDS), du rond-point de la femme, ont rallié le gouvernorat du Centre-Nord, en passant par le rond-point Naaba Oubri et la devanture de la gendarmerie nationale.

Parmi les marcheurs, figurent les candidats «malheureux» aux élections présidentielle et législative de 2020 du Mouvement AGIR ENSEMBLE, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) et Adama Ouédraogo (Sanmatenga). «Je suis venu à la marche pour apporter ma solidarité à toute les populations du Centre-Nord, en particulier et celles du Burkina, en générale pour dire nos douleurs et compassions à toutes les nombreuses victimes des attaques terroristes. Et, nous disons qu’il est temps que les Burkinabè se lèvent, après 5 ans de souffrance, afin de mettre fin à cette situation », a justifié KDO. Pour lui, le pays des hommes intègres doit être une contrée de paix et de sécurité et non un pays de déplacés internes, de misère, de corruption et de mauvaise gouvernance. C’est pourquoi, il a exhorté au gouvernement d’agir et vite pour sortir le Burkina Faso de cette situation. A entendre KDO, la solution à cette crise réside dans une gouvernance vertueuse et une unité nationale.

Plusieurs messages portent sur les 7 banderoles utilisées par les mécontents. On peut lire entre autres : «Hontes aux déserteurs, Solhan hier ! Demain à qui le tour», «Des officiers aux combats pas dans les salons. On a faim et on nous tue», «Le commandement en 1re ligne. Sanctions contre les sangsues» «Paix à nos martyrs et rompt rétablissement aux blessés» et «Tous ensemble pour un Burkina débout. Soutien et respect aux FDS et VDP !». La banderole des femmes des FDS est plus frappant : «Nous les femmes des FDS, nous avons marre de voir nos maris s’en aller sans espoir de revenir. Nous les femmes des FDS, nous avons le ras-le-bol de ces cercueils que vous nous ramenez à longueur de journée».

«Aujourd’hui, les FDS et VDP ont trouvé un avocat à leurs revendications pour de meilleures conditions d’engagements sur le théâtre des combats. Cet avocat, c’est le peuple burkinabè tout entier. Aujourd’hui, les cris et les pleures des veuves et orphelins du Burkina Faso vont résonner jusqu’aux portes de Kosyam»,  a déclaré le porte-parole des manifestants Zakaria Sana, alias Santé, devant les autorités locales.

Parmi les 9 revendications de l’Opposition politique lues par le porte-parole, figurent, notamment la dotation en urgente des FDS en matériels adéquats, la réponse rapide aux appels à l’aide des VDP et aux populations en cas d’urgence, la mise en place d’un fonds spécial pour une aide d’urgence aux PDI et l’opérationnalisation effective des mesures d’accompagnement en faveur des veuves et orphelins des FDS tombés au front.

A son tour, la représentante des femmes des FDS, Habiba Bambara/Thiombiano, avant de remette leur doléance aux autorités locales, a déclaré qu’elles sont fatiguées d’accompagner désespérément les cercueils de leurs maris à leurs dernières demeures. «Comment expliquez que des FDS qui ont reçu une formation sont tuées par des individus qui n’ont reçu aucune formation ? Que voulez-vous faire de vos armements lourds qui doivent être employé en temps de guerre ?», s’est-elle interrogée. De ce fait, elle a souhaité que le gouvernement prenne des mesures idoines pour remédier cette crise qui gangrène la vie des populations et particulièrement celle des FDS.

Après avoir reçu leur pétition, le haut-commissaire de la province du Sanmatenga, Auguste Kindo, a remercié les manifestants pour cette deuxième marche-meeting pacifique. Il a promis transmettre leurs deux messages (OSC et femmes FDS) à qui de droit. «Nous vous demandons de regagner vos domiciles en paix», a exhorté M. Kindo.

ARES/ata

Agence d’information du Burkina

Fada N’Gourma: les marcheurs dénoncent l’incapacité du gouvernement à tirer le pays du bourbier.

Fada N’Gourma: les marcheurs dénoncent l’incapacité du gouvernement à tirer le pays du bourbier.

 

Fada N’Gourma, 3 juillet 2021, sortis à l’appel du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), ce samedi, des manifestants ont décrié « les misères » que vivent les Burkinabé avec la recrudescence des attaques terroristes.

Après avoir parcouru, de façon « pacifique et silencieuse » quelques artères de la ville, ils ont convergé vers le haut-commissariat du Gourma où ils ont adressé leur message au patron des lieux, Jean-Yves Béré. Un message dont la quintessence porte sur l’insécurité et ses répercussions sociales.

« Nous avons marché  parce que nous sommes suffisamment endeuillés, mais aussi parce que nous vivons la misère. Si eux à Ouagadougou ils pensent que tout va bien, qu’ils sachent que le Burkina Faso c’est aussi les provinces dans lesquelles les populations souffrent. Nous voulons, à l’occasion, traduire notre compassion aux Forces de défense et de sécurité (FDS), mais aussi aux Personnes déplacées internes (PDI) » a déclaré Michel Thiombiano, le répondant du CFOP à Fada N’Gourma.

Pour lui, l’horizon s’obscurcit davantage.  » Beaucoup de paysans ne pourront pas cultiver cette année du fait de l’insécurité. Qu’allons-nous manger demain? » s’est-il interrogé avant d’ajouter que le CFOP est en droit d’attirer l’attention du gouvernement sur cette situation « d’incertitude ».

Au sujet de la mobilisation, M. Thiombiano a coupé court:  » Même si nous étions cinq à marcher, ils sauront qu’il y a des gens qui ont encore le sens de l’honneur. Les marcheurs ne sont pas issus que des partis politiques, la société civile était également de la partie ».

Agence d’information du Burkina

J S/ata

BAZEGA/Marche Pacifique du CFOP: Timide mobilisation de la population.

BAZEGA/Marche Pacifique du CFOP: Timide mobilisation de la population.

 

Kombissiri, 03 juillet 2021(AIB)-Rassemblées à partir de 8h à la place du 2 juin, c’est aux environs de 9 h que les délégations des partis de l’opposition venues des 7 communes de la province ont débuté leur marche.

Sur une distance d’environ 3 km, les populations du Bazèga faiblement mobilisées, une centaine environ, ont marché dans la paix et le silence, empruntant la route nationale No 5 pour rallier le Haut-commissariat où les attendaient les autorités provinciales et communales.

Sur place, après la lecture du discours  du président du Chef de file de l’opposition l’honorable Eddie Komboïgo par Modeste Ouédraogo membre du bureau politique national du CDP, le message a été remis à Madame Francine Irma Zoungrana, Haut-commissariat de la province pour transmission au Président du Faso, Roch Kaboré.

Adrien Nikiema, le SG du CDP , section du Bazèga se dit satisfait de la marche qui s’est bien déroulée et invite le Président Roch Kaboré à prêter une oreille attentive aux propositions qui lui sont faites afin d’atténuer la souffrance des Burkinabè. Il a également salué et remercié les autorités de la province pour leur disponibilité à les recevoir dans la courtoisie.

Agence d’Information du Burkina

  1. Pascal TIENDREBEOGO

Zondoma : Marche du CFOP

Zondoma

Marche du CFOP

Gourcy,(AIB)- A l’appel du Chef de fil de l’opposition, des manifestants ont battu le pavé à Gourcy ce samedi 3 juillet 2021 pour soutenir les FDS et réclamer plus de sécurité.

Partis de la place de la nation de Gourcy sous escorte policière et sans tintamarre, les militants des partis membres du CFOP se sont rendus au haut-commissariat où ils ont remis leur message au Haut-commissaire Ouo Abibata Bamouni/Traoré.

Agence d’Information du Burkina

arche-meeting de l’opposition contre l’insécurité : Faible mobilisation à Dori

Marche-meeting de l’opposition contre l’insécurité

 

Faible mobilisation à Dori

 

Dori, 3 juinL 2021(AIB)- Les partis politiques membres de l’opposition burkinabè ont organisé une marche de protestation contre l’insécurité dans la province du Séno le samedi 3 juillet 2021 à Dori.

 

Réunis à la place Arba Hama Diallo dès 8 heures, les marcheurs essentiellement des jeunes, des enfants et des femmes ont battu le pavé peu après 9 heures avec des pancartes en main. Sur ces pancartes, l’on pouvait lire « Soutien et respect aux FDS et VDP » ou « Tous ensemble pour un Burkina débout ». Ainsi, de la place Arba Hama Diallo, ils se sont rendus au Haut-commissariat du Séno pour y remettre au premier responsable des lieux leur message. Selon le secrétaire général provincial du Congrès pour la démocratie et progrès (CDP) du Séno Ibrahim Diallo par ailleurs représentant du Chef de file de l’opposition (CFOP), la plate-forme remise au haut-commissaire du Séno Maurice Konaté comporte plusieurs points.

Il a précisé que cette marche est d’une importance capitale pour l’ensemble des populations du Burkina Faso et particulièrement celles du Sahel. Autrement dit, il a estimé qu’elle vise à rendre hommage aux victimes des attaques terroristes, témoigner une solidarité aux Personnes déplacées internes (PDI), protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et exiger des mesures fortes et concrètes pour assurer la protection des burkinabè et de leurs biens.

De l’avis d’une participante à la marche Adjatou Moussa, elle a confié que la psychose gagne du terrain de jour en jour à telle enseigne que lorsque ses proches se déplacent elle a peur qu’ils ne soient la cible des groupes armés. C’est pourquoi, elle a exhorté le gouvernement à prendre toutes les dispositions en vue de sécuriser la région du Sahel et permettre ainsi aux populations de vaguer tranquillement à leurs occupations. « La situation est tellement complexe que personne n’a confiance à l’autre. En tant que femme et mère, je demande au gouvernement de songer travailler davantage à la sécurisation du Sahel de sorte que la région retrouve son lustre d’antan », a-t-elle souhaité.

A la réception de la plate-forme des marcheurs, M Konaté a promis de la remettre leurs doléances à qui de droit et ce dans les plus brefs délais.

Souaibou NOMBRE

Une centaine de personnes environ dans la rue « en soutien aux provinces sous le feu du terrorisme »

Marche contre l’insécurité à Manga

Une centaine de personnes environ dans la rue « en soutien aux provinces sous le feu du terrorisme »

Manga, 3 juil. 2021 (AIB)-Environ 120 personnes, selon des sources sécuritaires et plus de 400 selon les organisateurs, ont marché, samedi, à Manga, dans la province du Zoundwéogo, pour soutenir « les provinces déjà sous le feu du terrorisme » et demander « la prise de mesures pour préserver » leur localité.

« Nous n’occultons pas qu’un calme précaire règne dans la province du Zoundwéogo. Nous savons également que le terroriste est imprévisible et sans pitié. C’est pourquoi la population de votre province est sortie massivement en soutien aux autres provinces déjà sous le feu du terrorisme d’une part et demander la prise de mesures pour préserver notre province de ces hommes sans foi ni loi d’autre part », a déclaré, samedi, le coordonnateur provincial du Chef de fil de l’Opposition politique (CFOP) du Zoundwéogo, Eric Konditamdé.

M.Konditamdé s’adressait en particulier au Haut-commissaire du Zoundwéogo, Mama Zanfara, à qui il a transmis le message du groupe de marcheurs, forts de 120 personnes, selon des sources sécuritaires et plus de 400, selon le président du comité d’organisation, Thierry Nikiema.

C’est autour de 9 heures 45 minutes que Eric Konditamdé et ses camarades, brassards noirs noués aux mains, des balais brandis en l’air et munis de banderoles frappées d’écriteaux d’interpellation comme « Nous volons des officiers au front et non des officiers au salon », ont quitté la Place de la nation de Manga pour arpenter les rues de la ville avant de se rendre au Haut-commissariat du Zoundwéogo

Face au premier responsable provincial, ils ont manifesté « leur colère » vis-à-vis de l’attaque de Solhan qui a fait 132 morts dans la nuit du 4 juin 2021, selon les chiffres officiels, traduit « la peur inouïe » qui les anime depuis ladite attaque et dénoncé le « laxisme du gouvernement » face à la dégradation continue de la situation sécuritaire.

« La colère et l’émotion qui nous animent sont si intenses », a clamé le coordonnateur provincial du CFOP du Zoundwéogo, avant d’égrener des points qu’ils ont inscrits au nombre de leurs exigences pour inverser la tendance sécuritaire du pays et prévenir le mal dans le Zoundwéogo.

Il s’agit, a énuméré Eric Konditamdé, entre autres, de la « dotation conséquente des forces de défenses et de sécurité (FDS) en matériels adéquats », « l’opérationnalisation effective des mesures d’accompagnement en faveur des veuves et des orphelins des FDS tombés au front », « la mise en place d’un fonds spécial pour une aide d’urgence aux déplacés internes de la province du Zoundwéogo », « la mise en place d’un cadre de concertation provinciale », « la prise des mesures exceptionnelles pour faire appel à toutes personnes dûment qualifiée pour renforcer les effectifs des FDS, sans discrimination aucune, surtout l’appartenance politique » et « la fin aux traitements discriminatoires basés sur l’appartenance politique dans la province ».

Le Haut-commissaire du Zoundwéogo, Mama Zanfara, a assuré avoir pris note du contenu du message des marcheurs. « Je peux vous rassurer que votre message sera transmis à qui de droit », a-t-elle fait savoir en retour à son auditoire.

La marche à Manga entre dans le cadre de l’appel à manifestation du CFOP qui invitait les populations de l’ensemble du pays à battre le pavé pour, entre autres, « rendre hommage aux victimes des attaques terroristes » que subit le pays, « soutenir les forces de défense et de sécurité et les déplacés internes », « protester contre la dégradation sécuritaire » et « exiger des mesures urgentes fortes contre l’insécurité ».

Le président de Faso, Raoch Marc Christian Kaboré, dans une adresse à la Nation, avait appelé, dimanche, l’opposition et la société civile, à surseoir aux marches et meetings contre l’insécurité. Le CFOP, en réaction au sortir d’une rencontre sur le sujet, le lundi, a confié maintenir les manifestations sur toute l’étendue du territoire.

MZ/ata

Transmission du VIH Sida de la mère à l’enfant :les acteurs du projet eTME en réflexion à Kongoussi

Transmission du VIH Sida de la mère à l’enfant

Les acteurs du projet eTME en réflexion à Kongoussi

Kongoussi, 29 Juin 2021 (AIB)-L’ONG Plan International Burkina Faso a organisé ce 29 juin 2021 à Kongoussi, une rencontre bilan mensuelle sur l’élimination de la transmission mère enfant ( eTME) du mois de juin 2021.

L’ouverture de l’atelier a été présidée par le Dr Simon Zongo, représentant le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi et en présence du coordonnateur santé à l’ONG Plan International Burkina Faso, Théodore Kaba Bakanho.

La rencontre de Kongoussi a regroupé une trentaine de participants composés de responsables de maternités, des membres de l’équipe cadre du district sanitaire de Kongoussi, des membres de l’Association des jeunes pour la protection de l’environnement et l’élevage ( AJPEE ) et du Staff de Plan International Burkina Faso.

L’objectif de l’atelier selon le coordonnateur santé à Plan International Burkina Faso Théodore Kaba Bakanho, est d’échanger avec les acteurs terrain sur l’état de mise en œuvre des activités de janvier à juin 2021 de sorte à améliorer les indicateurs pour  l’élimination de la transmission mère enfant au VIH Sida. « Au sortir de cette rencontre, nous attendons de voir améliorer la gestion des intrants eTME que nous dotons aux différents CSPS. Aussi, attendons-nous à ce que les responsables maternité puissent bien planifier la gestion  pour éviter les tensions de stocks. Et enfin, nous souhaitons améliorer la qualité des données que nous recueillons chaque mois» a-t-il expliqué. Le coordonnateur a également indiqué que le volet mobilisation sociale exécutée par l’AJPEE sera passé au peigne fin afin de lever les obstacles qui pourront empêcher l’adhésion des populations au projet.

Pour le représentant du médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Dr Simon Zongo, le projet eTME est à sa troisième phase et  a permis de réduire considérablement la transmission mère-enfant dans le district sanitaire de Kongoussi. Il a invité l’ensemble des participants à faire un  diagnostic sans complaisance de toutes les insuffisances qui pourraient entraver la bonne marché du projet, et de capitaliser les acquis pour qu’à terme, aucun enfant du ressort du district sanitaire de Kongoussi ne soit contaminé au VIH Sida à la naissance.

En rappel, le projet eTME touche tous les CSPS du district sanitaire de Kongoussi. La première phase  a débuté en 2010 jusqu’en 2013 et la troisième phase qui est en cours d’exécution couvre la période 2019-2021.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Campagne agricole 2021-2022 définitivement installée dans la Gnagna.

REGION EST

GNAGNA

 

Campagne agricole 2021-2022 définitivement installée dans la Gnagna.

 

Bogandé, 30 juin 2021 (AIB)- La campagne agricole 2021-2022 s’est définitivement installée dans la province de la Gnagna. Les pluies ont précocement démarré et les quatre postes pluviométriques officiels sont excédentaires. Les producteurs sont au stade de l’épandage de la fumure organique, les labours et les semis.

 

Les premières pluies ont été enregistrées en fin mai 2021 dans presque toute l’étendue du territoire provincial de la Gnagna. Au cours du mois de juin, les pluies se sont de plus en plus  intensifiées. Comparativement à la saison précédente, la campagne agricole 2021-2022 s’est précocement installée dans la province de la Gnagna selon Sidiki Ouedraogo, Directeur Provincial de l’Agriculture, des Aménagements  Hydro-agricoles et de la Mécanisation de la Gnagna. A l’entendre, Les quatre postes pluviométriques officiels de la Gnagna, que sont Liptougou , Bilanga, Manni et Bogandé sont excédentaires aussi bien en nombre de pluies qu’en hauteur d’eau enregistrée à l’exception de Liptougou.

Dans les champs, les principales opérations culturales du moment sont l’épandage de la fumure organique, les labours et les semis. Au niveau des bas-fonds qui ont enregistré des pluies utiles dans la première décade du mois de juin, ont procédé les semis et ont déjà entamé le sarclage. C’est le cas du producteur agricole Koka Komondi, qui exploite un bas-fond à quelques encablures de Bogandé.   » Comparativement à la saison dernière, nous sommes en avance. Aussitôt j’ai semé, les semis ont poussé et nous sommes en train de sarcler » lance-t-il. Il est optimiste que la présente saison soit meilleure à la précédente ». La divagation des animaux est la principale difficulté pour la plupart des producteurs malgré la diffusion d’un communiqué administratif l’interdisant. Le fils du producteur Koka Komondi, est obligé de passer la nuit dans le champs du père pour chasser chèvres, moutons et bœufs.

 

Pour une bonne campagne agricole, le Directeur provincial de l’agriculture, Siriki Ouédraogo, conseille aux  producteurs agricoles,  l’utilisation des semences améliorées, à faire l’entretien courant des cultures qui sont déjà sur place, à travers les sarclages pour lutter contre les adventices et permettre  un bon  développement des plants.  Aussi il recommande un suivi régulier des informations Agro-météorologiques diffusées par l’Agence Nationale de la Météorologie ( ANAM) à travers les radios locales.  » Le personnel terrain de la direction provinciale de l’agriculture est entièrement à la disposition de tous les producteurs pour mieux les accompagner pour une campagne agricole réussie » rassure Siriki Ouédraogo.

 

Les producteurs adhèrent aux initiatives présidentielles dans la Gnagna.

 

Il s’agit principalement de deux initiatives présidentielles. L’une est  » Produire un million de  tonnes de riz » et l’autre   » Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins  un repas équilibré par jour « . Ces initiatives présidentielles connaissent une adhésion massive de la part des producteurs de la Gnagna. Selon le Directeur provincial Siriki Ouédraogo, en plus des producteurs des bas-fonds et des périmètres irrigués couramment exploités, des producteurs individuels se sont engagés à emblaver plus de 150 ha de riz en soutien à l’initiative présidentielle.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative  » Assurer  à chaque enfant en âge scolaire au moins  un repas équilibré par jour « , on note  également l’engouement des acteurs de l’éducation. Dans chaque école partenaire, il est produit sur une superficie d’un  hectare du niébé et du mung bean. La récolte est destinée à l’amélioration des repas  des écoliers pendant l’année scolaire. Avec 5 écoles la campagne dernière, au cours de cette saison, 15 écoles ont été engagées avec l’appui du Programme Mondial Alimentaire.

 

A l’instar des autres provinces du pays, celle de la Gnagna a pu bénéficier de la part de l’État burkinabè, 141 tonnes de semences améliorées, toutes les spéculations confondues pour cette campagne agricole 2021-2022. En plus, 1854 Charrues, 90 charrettes, 17 tracteurs,  2 égreneuses et 2 motoculteurs ont été distribués à prix subventionnés.

 

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO (AIB-BONGANDE)

VISTA Bank compte conquérir la zone UEMOA à partir  du Burkina (Resp)

Burkina-Economie

VISTA Bank compte conquérir la zone UEMOA à partir  du Burkina (Resp)

Ouagadougou, 2 juillet 2021 (AIB)-Le groupe VISTA Bank qui vient de racheter la Banque Internationale pour le Commerce et l’industrie du Burkina (BICIAB), compte conquérir la zone UEMOA, à partir du Burkina Faso, a indiqué vendredi son responsable Simon Tiemtoré.

«Le Burkina Faso étant primordial et symbolique pour nous, va servir de pays phare pour pouvoir faire notre expansion au niveau de la zone UEMOA », a déclaré le président du groupe VISTA Bank Simon Tiemtoré.

Selon lui, VISTA ambitionne de travailler avec le gouvernement, les citoyens et les entreprises burkinabè en leur apportant des structures innovantes de finance qui contribuera au développement de l’économie du Burkina Faso.

M.Tiemtoré s’exprimai vendredi, à l’issue d’une audience avec le Président du Faso Roch Kaboré.

En rappel VISTA Bank a racheté les filiales burkinabè et guinéeenne du groupe de banque français Parisbas.

Agence d’information du Burkina

mss/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Burkina accueille ses 35 premiers infirmiers spécialisés en hémodialyse

Burkina-Santé-Formation-Hémodialyse-Promotion-Sortie

Le Burkina accueille ses 35 premiers infirmiers spécialisés en hémodialyse

Ouagadougou, 02 juillet 2021 (AIB)-35 infirmiers spécialisés en hémodialyse ont reçu jeudi, leurs parchemins, une première au Burkina Faso où 30% des insuffisances rénales sont découvertes au stade terminal.

 L’Ecole nationale de santé publique (ENSP) a organisé hier jeudi la sortie de la première promotion des 35 attachés de santé en hémodialyse au Burkina Faso, rapporte vendredi le quotidien Sidwaya.

L’hémodialyse «est un domaine très difficile car le travail est assez souvent harassant, surtout quand les effectifs sont insuffisants», a déclaré la marraine de la promotion l’infirmière en hémodialyse à la retraite, Michelle Allain, invitant ses filleuls à «beaucoup de vigilance et à une bonne dose d’empathie».

La dialyse consiste grâce à un générateur, à épurer plusieurs fois dans le mois, le sang des patients dont les reins n’arrivent plus à évacuer les déchets de leurs organismes.

Pour le Conseiller technique du ministre de la Santé, Isaïe Médah, «30% des insuffisances rénales sont découvertes au stade terminal au Burkina Faso nécessitant au recours à l’hémodialyse chronique».

Il précise que dans les dix prochaines années, la prévalence de la maladie rénale chronique connaîtra une «augmentation de 17%».

« La dialyse coûte chère alors que la subvention de l’Etat qui est de trois milliards de F CFA par an n’est pas suffisant pas, vue le nombre de dialysés au Burkina Faso qui est entre 700 et 1 000 malades», s’est lamenté le président de l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR), Dramane Paré dans une interview publiée par le média en ligne Burkina24 le 13 janvier 2021.

Dans ledit entretien, il demandait la prise en charge gratuite des patients.

Agence d’information du Burkina

hb/ata/ak

Burkina : Le nouveau référentiel de développement compte mobiliser près de 19 mille milliards de FCFA

Burkina-Développement-Plan-Projet

Burkina : Le nouveau référentiel de développement compte mobiliser près de 19 mille milliards de FCFA

Ouagadougou, 02 juillet 2021(AIB)- Le nouveau référentiel de développement qui sera bientôt transmis au gouvernement, compte mobiliser près de 19 mille milliards de FCFA pour la mise en œuvre des différents chantiers, a affirmé vendredi le premier ministre Christophe Dabiré.

« Le projet de référentiel que nous allons présenter au président du Faso  (Roch Kaboré) est chiffré à environ 19 mille milliards de FCFA », a déclaré le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

Le chef du gouvernement venait de présider vendredi, une session du comité d’orientation et de supervision du dispositif d’élaboration du référentiel national de développement (RND, 2021-2025).

Le Premier ministre dit être confiant pour la levée de ces ressources car selon lui, 60 à 64% des fonds seront mobilisés à l’interne.

«L’axe principal de notre (référentiel de) développement économique et social, c’est la résilience, la sécurité, la paix et la cohésion sociale», a affirmé Christophe Dabiré.

Le Burkina Faso subit depuis avril 2015 dans plusieurs de ses localités, des attaques terroristes qui ont causé la mort de plusieurs centaines de personnes, de nombreux blessés, le déplacement de près de 1,3 millions de personnes et la fermeture de milliers d’écoles et de centres de santé.

«Si nous évacuons toutes ces préoccupations à la base nous allons maintenant voir comment nous allons construire des écoles, mettre en place des centres de santé, continuer à réaliser la gratuité des soins pour les femmes et les enfants », a estimé le Premier ministre.

M. Dabiré a indiqué que le document qui sera transmis au gouvernement pour examen, a passé par plusieurs étapes et a été entièrement rédigé par des experts nationaux.

Christophe Dabiré a rappelé que le Plan national de développement économique et social  (PNDES), exécuté entre 2016 et 2020, a coûté près de 15 mille milliards de FCFA.

«Notre pays a réussi de grandes choses malgré les difficultés que nous avons connues», s’est réjoui le chef du gouvernement burkinabè.

Agence d’information du Burkina

kar-oa/ata/ak

 

Burkina: Bientôt 244 boutiques témoins pour freiner la flambée  des prix des produits de première nécessité

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Burkina: Bientôt 244 boutiques témoins pour freiner la flambée  des prix des produits de première nécessité

Ouagadougou, 01 juillet 2021(AIB)- Le gouvernement Burkinabè envisage l’ouverture de 244 boutiques témoins dans toutes les communes du pays pour faciliter l’accès des produits de grande consommation aux populations et limiter la flambée des prix.

«Le gouvernement envisage poursuivre le renforcement des actions en cours notamment l’ouverture de 244 nouvelles boutiques témoins afin de couvrir toutes les communes du pays pour ravitailler la population en céréales à hauteur de 175 200 tonnes par an » a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge du commerce, Boubacar Traoré.

Selon M. Traoré, les actions que le gouvernement a entreprises contribuent à limiter la flambée des prix des produits de grande consommation, mais  aussi à faciliter leur accès aux populations.

Il s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse sur l’évolution des prix des produits de grande consommation au Burkina Faso.

Pour Boubacar Traoré, cette flambée des prix de céréales (riz, mais, mil, sorgho) s’explique notamment par la crise sanitaire qui touche le monde entier depuis 2019 et la crise sécuritaire nationale qui a occasionné le déplacement des populations de certaines zones agricoles vers des centres urbains.

« A cette double crise, il convient de relever que les hausses du cours mondial de certains produits importés et du cours du dollar américain expliquent une hausse des prix de revient de certains produits de grande consommation importés comme le riz » a ajouté le secrétaire général.

Comme solution, il assure que le gouvernement a entrepris des actions pour  contrer cette situation de flambée des prix visant à limiter ses effets  sur le pouvoir d’achat du consommateur.

«L’intensification des opérations de contrôle des prix des produits de grande consommation, de janvier à juin 2021  a permis de contrôler 13 559 commerçants parmi lesquels 444 ont enfreint la règlementation ».

M.Traoré affirme que «ces contrevenants ont été verbalisés ».

Pour le Secrétaire général, sa structure (ministère du Commerce) renforce le dialogue avec les acteurs pour maintenir les prix des transports  malgré l’augmentation du prix du carburant ainsi que celui du ciment.

Agence d’information du Burkina

ao-rak/ata/ak

 

 

Burkina : «Nous devons avoir une approche holistique de la sécurité» (ministre Koné)

Burkina : «Nous devons avoir une approche holistique de la Sécurité» (ministre Koné)

Ouagadougou, 1 juillet 2021 (AIB)-Le nouveau ministre de la Sécurité Maxime Koné s’est dit convaincu jeudi, que la lutte  contre le terrorisme au Burkina Faso doit passer par une approche holistique.

«J’ai la conviction que c’est une approche holistique de la sécurité que nous devons avoir car on ne peut pas combattre avec les armes ce qui est né dans l’esprit, après le feu, il faut articuler une solution pérenne», a suggéré le nouveau ministre de la Sécurité Maxime Koné.

Selon M. Koné, sa démarche sera inclusive avec tous les acteurs de la sécurité, de la police, de la gendarmerie, de l’administration et de la population dans la lutte contre l’insécurité.

Le nouveau chef de la sécurité s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de sa passation service avec le ministre sortant Ousséni Compaoré.

Maxime Koné dit appréhender la mission qui lui a été confiée sans fatalité, car selon lui, toute nation à un moment de son histoire est confrontée à des difficultés particulières.

«C’est au-delà des appartenances politiques, idéologiques, confessionnelles et ethniques que les filles et fils du pays peuvent créer les conditions d’action de nos forces de défense et de sécurité», a assuré celui qui occupait jusqu’à sa nomination, le portefeuille de l’Intégration africaine.

Le ministre sortant Ousséni Compaoré a exhorté ses collaborateurs d’apporter le même soutien à son successeur afin que la lutte contre le terrorisme soit une réussite.

«Je sais qu’avec Maxime Koné, le ministère de la sécurité contribuera de façon significative à la paix au Burkina Faso», a-t-il confié.

En rappel, Maxime Koné a été nommé hier mercredi au poste de ministre de la Sécurité quelques semaines après l’attaque terroriste du 4 juin  qui coûté la vie à plus de 130 personnes à Solhan (Nord) ainsi que de 11 policiers tués dans une embuscade dans le Centre-Nord, le 21 juin dernier.

Face à ces drames l’opposition et la population avaient demandé le départ du Premier ministre Christophe Dabiré et des  ministres en charge de la Défense Chérif Sy et de la Sécurité.

Messieurs Sy et Compaoré ont été remerciés mercredi lors d’un léger remaniement ministériel aucours duquel le Président du Faso Roch Kaboré a pris les rênes de la Défense, secondé par le colonel-major Aimé Barthelemy Simporé.

Rappelons que l’opposition a prévu les 3 et 4 juillet 2021, des marches pour dénoncer «l’inaction» du gouvernement face à la multiplication des attaques terroristes.

Agence d’information du Burkina

mss/no/ata

 

 

 

La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en Afrique  

La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en Afrique

 

1er juillet 2021, Brazzaville-La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en Afrique1er juillet 2021, Brazzaville – Le nombre de cas de COVID-19 en Afrique augmente à un rythme alarmant, battant tous les records établis par les pics précédents. Parallèlement, de nouveaux variants se répandent comme une traînée de poudre et alimentent la troisième vague de la pandémie sur le continent.

 Le nombre de cas en Afrique a connu une progression constante sur six semaines consécutives, avec notamment une hausse de 25 %, pour un total de 202 000 cas au cours de la semaine se terminant le 27 juin, soit neuf dixièmes du précédent record de 224 000 nouveaux cas notifiés sur le continent. Sur la même période, la mortalité liée à la COVID-19 s’est accru de  15 % dans 38 pays africains pour atteindre la barre de 3000 décès, selon des estimations.

Le nombre de cas en Afrique double toutes les trois semaines, pendant que le variant Delta continue de se propager dans un nombre croissant de pays. En tout, 16 pays ont indiqué être confrontés à ce variant, y compris neuf pays qui ont signalé une forte recrudescence des cas.

Il s’agit du variant le plus contagieux jamais détecté, qui présenterait un taux de transmissibilité de 30 % à 60 % supérieur à celui des autres variants. Le variant Delta a été détecté dans trois pays parmi les cinq ayant enregistré le plus grand nombre de cas lors de la semaine se terminant le 27 juin.

Ce variant est très répandu en Afrique du Sud, qui comptait plus de la moitié des cas détectés sur le continent au cours de la même période. Selon les derniers rapports nationaux, le variant Delta a été détecté dans 97 % des échantillons séquencés en Ouganda et dans 79 % des échantillons séquencés en République démocratique du Congo.

«La vitesse de contamination et l’ampleur de la troisième vague qui touche l’Afrique ne ressemblent en rien à ce que nous avons connu jusqu’à présent. La propagation galopante de variants plus contagieux modifie considérablement la nature de la menace qui pèse sur l’Afrique.

Une transmissibilité plus forte signifie une augmentation des formes graves de la maladie et davantage de décès. Il faut donc que nous agissions, dès à présent, pour renforcer les mesures de prévention et éviter qu’une situation d’urgence ne se transforme en tragédie », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

En Ouganda, 66 % des formes graves de COVID-19 chez les personnes âgées de moins de 45 ans sont dues au variant Delta. Avec l’augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations sur tout le continent, l’OMS estime que la demande en oxygène sur le continent africain est de 50 % plus élevée que lors du pic de la première vague, il y a un an.

Les variants Alpha et Beta ont été respectivement signalés dans 32 et 27 pays. Le variant Alpha a été essentiellement détecté dans les pays d’Afrique du Nord, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le variant Bêta est plus répandu en Afrique australe. Le niveau de transmissibilité de ces deux variants est supérieur à celui présenté par le virus originel.

Grâce à l’appui fourni par l’OMS, la surveillance génomique visant à suivre la propagation des variants en Afrique s’intensifie de façon à réaliser entre huit et dix fois plus d’échantillonnage à des fins de séquençage au cours des six prochains mois dans cinq laboratoires couvrant 14 pays d’Afrique australe.

Par ailleurs, une meilleure compréhension de l’évolution moléculaire des variants aidera aussi les pays à prendre des décisions rapides quant aux vaccins à utiliser.

Bien que l’efficacité et l’innocuité de huit vaccins ont été établies, et que ces vaccins figurent sur la liste des produits autorisés par l’OMS pour une utilisation en situation d’urgence, les expéditions vers l’Afrique ont été interrompues.

Seulement 15 millions de personnes, soit 1,2 % de la population africaine, sont entièrement vaccinées. L’OMS a mis en place le Réseau africain pour l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 afin de documenter l’efficacité des vaccins disponibles lorsqu’ils sont utilisés en Afrique. Ces études évaluent l’efficacité de chaque vaccin contre les variants qui circulent dans la Région.

«Pendant que les difficultés d’approvisionnement se poursuivent, le partage des doses peut aider à combler le fossé. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires internationaux pour les engagements qu’ils ont pris, mais nous avons besoin d’une action urgente en ce qui concerne les allocations. L’Afrique ne doit pas subir les affres de la pire vague de COVID-19 à laquelle elle est confrontée », a souligné Dre Moeti.

Les experts africains de la vaccination se sont réunis pour aborder une série de questions urgentes, à savoir les vaccins contre la COVID-19, l’état d’avancement du programme de mise en œuvre de la vaccination contre le paludisme, l’éradication de la poliomyélite et les progrès de la vaccination systématique, lors de la réunion biennale du groupe consultatif technique régional sur la vaccination, qui s’est tenue virtuellement du 30 juin au 1er juillet.

Par ailleurs, les participants ont abordé la mise en œuvre du cadre régional pour le programme de vaccination 2030, une feuille de route qui vise à faciliter l’atteinte des objectifs fondamentaux en matière de vaccination. Les membres du groupe consultatif technique régional sur la vaccination ont formulé et présenté aux gouvernements africains des recommandations devant leur permettre de surmonter les principaux défis et de renforcer les systèmes de vaccination.

Dre Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par le Professeur Jean-Jacques Muyembe, Directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de la République démocratique du Congo et Secrétaire technique du Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie de COVID-19 en RDC, ainsi que le Professeur Pontiano Kaleebu, Directeur du Conseil de recherche médicale/ Institut de recherche sur les virus (MRC/UVRI) et de l’Unité de recherche en Ouganda de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres.

Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Agence d’information du Burkina

NB : Communiqué de presse intégral de l’OMS

Photo Facebook: Un patient attend dans la zone réservée au cas possible de Covid-19, à l’hôpital de Pretoria, en Afrique du Sud, le 11 janvier 2021. – Phill Magakoe / AFP

Burkina : 725 milliards investis dans la lutte contre le terrorisme

Burkina : 725 milliards investis dans la lutte contre le terrorisme
Ouagadougou, 01 juillet 2021(AIB)-Près de 725 milliards de FCFA ont et vont être investis dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la formation et l’équipement des Forces armées, a déclaré jeudi à Bobo-Dioulasso(Ouest), le Président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, lors d’une séance de redevabilité.
M. Sakandé fait précisément cas de la loi de programmation militaire 2018-2022.
Pour Alassane Bala Sakandé, les affirmations selon lesquelles, rien n’est fait pour équiper l’armée, ne sont pas fondées.
Il a expliqué la lenteur d’acheminement du matériel par le fait qu’il faut beaucoup d’autorisations en particulier celles des pays fournisseurs, des organisations sous-régionales et des pays par lesquels, les armes doivent transiter ou survoler.
On rappelle que l’opposition politique a appelé à des marches les 3 et 4 juillet 2021, contre la recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina (AIB)

Bon début de l’AS Douanes (hommes et dames) au championnat de volleyball

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Bon début de l’AS Douanes (hommes et dames) au championnat de volleyball

Ouagadougou, 1er juil. 2021 (AIB) – L’Association sportive des Douanes en hommes et en dames a démarré mercredi de la plus belle des manières, les phases finales du championnat national de volleyball en battant respectivement les deux catégories de l’AS Police par 3 sets à 0.

Ce choc entre les frères d’arme a tourné à l’avantage des Douaniers qui n’ont laissé aucune chance aux Policiers. Pourtant chez les hommes c’est l’AS Police qui a attaqué la première et a obtenu le premier point de la rencontre. L’AS Douanes s’est réorganisé à la moitié du premier set pour contrôler le jeu. Ils remportent les trois sets, soit 25-14, 25-9 et 25-18. Son attaquant Gaoussou Sidibé a été élu homme du match par la commission technique.

En remportant son match par 3 sets à 0 l’AS Douanes affiche ses ambitions pour le titre

Bien avant le match des hommes, les dames se sont également mesurées en début d’après-midi. Dans cette catégorie, l’AS Douanes a encore frappé fort. Les bérets noirs ont encore pris le dessus sur les bérets kaki de l’AS Police par un score sec de 3 sets à 0, avant que l’USFA dames n’électrocute l’AS SONABEL par le score de 3 sets à 0.

En 2e match chez les hommes, c’est l’US forces armées (USFA) qui a dicté sa loi face à l’AS Poste, tenant du titre. Les militaires ont remporté les 2 premiers sets (25-21 et 25-21) avant que l’AS Poste ne réplique pour décrocher le 3e set (22-25). Comme la victoire s’acquiert sur 3 sets gagnant, les Bidasses sont allés chercher ce 3e set victorieux (25-15) dans la 4e manche.

Pour l’entraineur de l’AS Douanes hommes Abdramane Tioro « ce qui a fait la différence c’est l’assiduité des éléments. On les a empêchés d’attaquer. L’objectif de l’AS Douanes cette saison, c’est le titre ».

L’agent de Police Ouattara Sibiri, coach de l’AS Police justifie cette défaite par le fait que son pasteur (Mamadou Dingo) se soit blessé. Cette situation l’a obligé à réaménager son dispositif. Il compte malgré tout, à revenir dans cette compétition.

Le président de la Fédération burkinabè de volleyball Casimir Sawadogo qui a donné le coup d’envoi de la compétition, a encouragé les acteurs. « Le niveau est élevé. Les équipes sont engagées pour la succession de l’AS Poste. Nous plaçons ce championnat sur le signe de la relève et de la compétition internationale parce que cette année nous allons tout faire pour participer à la coupe d’Afrique des nations ».

Le président de la Fédération burkinabè de volleyball Casimir Sawadogo est passé encourager les volleyeurs

Ces phases finales hommes et dames qui ont démarré ce 30 juin prendra fin le samedi 3 juin avec les différentes finales.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Le remaniement ministériel monopolise la une des quotidiens burkinabè

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Le remaniement ministériel monopolise la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, le 1er juil. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement le remaniement ministériel survenu la veille.

Le journal Le Quotidien laisse lire, en première page : «Remaniement du gouvernement Dabiré : Le trio de la Défense et de la Sécurité».

«Nouveau gouvernement : Pour faire face à l’adversité», affiche, pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui informe, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, que le gouvernement remanié est connu depuis hier mercredi 30 juin 2021 en début de soirée.

Le journal renseigne que deux ministres quittent le gouvernement, Sy Chériff de la Défense nationale et des Anciens combattants et Ousséni Compaoré de la Sécurité.

«Un ministre change de portefeuille, en l’occurrence Maxime Koné anciennement ministre délégué aux Affaires étrangères », écrit Sidwaya, ajoutant qu’«une nouvelle entrée est enregistrée, celle de Clarisse Ouoba comme ministre déléguée aux affaires étrangères».

Le même quotidien national, toujours à propos du remaniement ministériel rapporte les propos de Laurent Kibora, expert en sécurité qui déclare qu’«il y aura une évolution positive sur le terrain».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés mentionne à sa une : «Réajustement ministériel : Roch reprend la Défense», avant de faire observer qu’«un militaire débarque au gouvernement».

Pendant ce temps, Le Pays publie les décrets présidentiels et présente les images des  trois ministres (Aimé Barthélémy Simporé, Maxime Koné et Clarisse Mérindol/Ouoba) à sa une.

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il met en exergue : «Remaniement ministériel : Voici les mesures fortes de Roch Kaboré».

Le journal pose la question de savoir : «Roch a-t-il satisfait aux exigences des Burkinabè». Et de répondre : «Sans doute , puisque c’est ce qu’ils ont demandé : le départ des monstres de la Défense et de la Sécurité».

Aujourd’hui au Faso, pour sa part, parle de «Pichenette gouvernementale au Burkina : L’inflexion de Roch», se demandant : «un militaire délégué à la défense, et maintenant, on fait quoi ?».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Portrait des nouveaux ministres Maxime Koné, Aimé Barthélemy Simporé et Clarisse Mérindol/Ouoba

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Burkina : Portrait des nouveaux ministres Maxime Koné, Aimé Barthélemy Simporé et Clarisse Mérindol/Ouoba

Ouagadougou, 30 juin 2021 (AIB) – Dans le nouveau gouvernement du Burkina Faso, rendu public, mercredi après-midi, le nouveau ministre de la Sécurité Maxime Koné laisse le ministère délégué de l’intégration africaine à Mme Clarisse Mérindol/Ouoba. Quant au Colonel-major Aimé Barthélémy Simporé, il occupe le poste de ministre délégué en charge de la Défense nationale. Portrait.

Colonel-major Aimé Barthélémy SIMPORE

Colonel-major Aimé Barthélemy Simporé

Le nouveau ministre délégué auprès du président du Faso chargé de la Défense nationale et des Anciens combattants, colonel-major Aimé Barthélemy Simporé, était jusqu’à ce soir, le directeur du Centre national des Etudes stratégiques (CNES) du Burkina Faso.

Bien avant, il a été Attaché défense, air et militaire à l’Ambassade du Burkina Faso aux Etats-Unis, de juin 2014 à février 2019.

A ce titre, il a supervisé la coopération bilatérale avec la Défense américaine, Forces aériennes et militaires.

De retour au pays en février 2019, il était membre du Comité d’élaboration de la politique de sécurité nationale. Il est marié et père de deux enfants.

Il a été auparavant chef de la Division opération de l’Etat-major général des armées.

Maxime KONE

Maxim Koné

Quant au nouveau ministre de la Sécurité, Maxime Koné, il était jusqu’à ce soir, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.

Il est né le 3 janvier 1974 à Bobo-Dioulasso et est titulaire d’une maitrise en Relations internationales, d’un DEA en droit de l’intégration, du Diplôme d’Etudes diplomatiques supérieurs et d’un Certificat de formateur des formateurs en prévention des conflits.

Il était précédemment député à l’Assemblée nationale depuis 2015, où il a été président de la Commission  des affaires générales institutionnelles et des Droits humains (CAGIDH), de 2017 à 2020.

Il a été enseignant à la section diplomatie de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) et directeur de la formation professionnelle au ministère en charge de la Fonction publique.

Il a aussi été président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun, administrateur de la composante gouvernance locale au Secrétariat permanent de la politique nationale de bonne gouvernance.

 

Clarisse  Mérindol/Ouoba

Clarisse  Mérindol/Ouoba

La nouvelle ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur est juriste de formation, enseignante chercheur en Sciences juridiques et politique de l’université Joseph KI-ZERBO. Elle a été conseillère juridique à la présidence du Faso.

Jusqu’à sa nomination ce soir comme ministre déléguée, elle était directrice de cabinet du ministre de l’Economie, des finances et du développement depuis le 14 avril 2016.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

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