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Premier tour du bac dans le Nahouri : 602 admis sur 1650 candidats
Loroum: Adama Komi, le nouveau bachelier qui rêve de révolutionner l’aéronautique en Afrique
Burkina: l’opposition politique dénonce l’insécurité au Bam
Koulpelogo : un boutiquier tué lors d’un braquage
Koulpelogo : un boutiquier tué lors d’un braquage
Ouargaye, 16 juillet 2021(AIB)-Un boutiquier d’une trentaine d’années a été tué à Koukaye, à une quinzaine de km de Ouargaye, par des bandits qui lui ont pris de l’argent.
Quatre individus armés de fusils de chasse et de machettes ont fait irruption dans la nuit du 15 au 16 juillet 2021, au marché de Koukaye, à une quinzaine de km de Ouargaye dans la province du Koulpelogo (Centre-est).
Ils ont détroussé deux femmes dont une restauratrice avant de se diriger vers un boutiquier qui est un jeune de Ouargaye.
Après des coups de feu, des témoins dont l’AIB ont découvert un corps sans vie, tailladé grandement au niveau du mollet.
Avant de fuir, les bandits ont pris le sac d’argent que la victime portait au cou.
Agence d’information du Burkina
Boureima PAFADNAM
Droit des enfants dans le Namentenga : Une association fait son cheval de bataille

Droit des enfants dans le Namentenga : Une association fait son cheval de bataille
Boulsa, (AIB) – Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Choisir avec qui et quand se marier » (CHAM), l’Association d’appui et d’éveil Pogsada (ADEP) a effectué une caravane de sensibilisation sur le mariage d’enfants et les Violences basées sur le genre (VBG), le mardi 6 juillet 2021, pour le plein épanouissement de la jeune fille.
Le mariage d’enfants est un phénomène récurrent dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord. « Mon service reçoit en moyenne 2 cas de mariage d’enfant par mois », a déclaré le directeur provincial de la Femme, de la Famille de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire du Namentenga, Zakaria Ouédraogo, lors du passage des caravaniers dans sa direction.
Pour inverser la tendance, l’association d’appui et d’éveil pogsada (ADEP), à travers son projet «Choisir avec qui et quand se marier» (CHAM), mène des actions de sensibilisation, à travers des causeries éducatives au niveau de ses Espaces sûrs communautaires (ESC). C’est dans ce cadre que la caravane de sensibilisation entend toucher les 3 provinces (Bam, Sanmatenga et Namentenga) de la région. A l’issue des visites des autorités locales, les caravaniers ont tenu une animation grand public sur les thématiques du mariage d’enfants et des VBG.
Dans son intervention, le superviseur du projet CHAM, Daniel Ouédraogo a indiqué que «du chemin reste à faire au regard de l’importance des pesanteurs socioculturels». Cependant, dit être convaincu que l’espoir est permis pour éradiquer ces fléaux dans la province, voire dans le Centre-Nord, au vue de l’effort des uns et des autres. Sur place, les animateurs des espaces sûrs communautaires ont animé un jeu concours sur ces thématiques à l’issue duquel, trois personnes Yacouba Bandé , Salimata Bilabèga et Diallo Aminata se sont brillamment distingués par la pertinence de leurs réponses respectivement sur les causes, les conséquences néfastes du mariage d’enfant et les solutions à prendre pour l’épanouissement de la jeune fille. En effet, Yacouba Bandé relativement aux causes liées au mariage d’enfant , a fait savoir que c’est notamment l’ignorance et la pauvreté des parents des jeunes filles et également les us et coutumes de nos sociétés.

Salimata Bilabèga, membre de l’espace sûr communautaire (ESC), dans sa réponse a déclaré que les conséquences liées au mariage d’enfants sont l’abandon scolaire, les grossesses non désirées, etc.
Pour y remédier au problème, Diallo Aminata, institutrice de son état a suggéré des actions de sensibilisation des parents, la construction des centres de formation pour les filles déscolarisées et des internats pour les élèves en leur accordant des bourses. Elle suggèrera la mise en place d’un dialogue franc entre parents et enfants. «Le pourcentage des filles qui ne terminent pas leur cursus scolaire est très élevé dans nos classes », a-t-elle déploré.
Pour clore l’activité, Daniel Ouédraogo a remercié les autorités provinciales et communales, la population de Boulsa pour leur disponibilité et leur collaboration.
Cette caravane a été réalisée en collaboration avec le Réseau des journalistes et communicateurs pour la protection de l’enfance (RJCPE) du Centre-Nord, l’ADEP avec le soutien financier de l’ONG Plan International. Après le Namentenga, la caravane se poursuivra à Kaya et Kongoussi.
Agence d’information du Burkina
Jean-Baptiste DAMIBA
(AIB-Namentenga)
Bam/Mariage d’enfants : Des journalistes et communicateurs se mêlent au combat
Bam/Mariage d’enfants : Des journalistes et communicateurs se mêlent au combat
Kongoussi, (AIB) – Le Réseau des journalistes et communicateurs pour la protection de l’enfance du Centre-Nord (RJCPE-CN) a organisé, une caravane pour sensibiliser les communautés et plaider auprès des leaders d’opinion le jeudi 8 juillet 2021. L’initiative vise à lutter contre le mariage d’enfants et les violences basées sur le genre dans les communes de Kongoussi et de Sabcé.
Les professionnels de médias de la région du Centre-nord ont entamé leurs actions de plaidoyer auprès des autorités locales, afin qu’elles puissent s’impliquer davantage dans la lutte contre le phénomène de Mariage d’enfants (ME) et les Violences basées sur le genre (VBG). A ce sujet, le Réseau des journalistes et communicateurs pour la protection de l’enfance du Centre-Nord (RJCPE-CN) a organisé, une caravane de presse, le jeudi 8 juillet 2021. Le but est de sensibiliser les communautés et plaider auprès des leaders d’opinion.
Ainsi, les caravaniers ont, respectivement, échangé avec le maire de la commune de Kongoussi, Daouda Zoromé, la Directrice provinciale de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Bam (DPFSNFAH-B) par intérim, Martine Topan, et le haut-commissaire de la province du Bam, Ali Ouédraogo.
A l’issue de ces entretiens, où ces leaders d’opinion ont félicité l’initiative et marqué leur accord pour plus d’engagement, les caravaniers ont mis le cap sur la commune de Sabcé, située à 15 km de Kongoussi pour une animation grand public, où les communautés ont été sensibilisé sur le thème : « Tous engagés pour l’épanouissement de la jeune fille».
Selon le président du RJCPE-CN, Emil SEGDA, cette caravane s’inscrit dans la mise en œuvre du projet Choisir avec qui et quand se marier ( CHAM), piloté par l’Association d’appui et d’éveil pugsada (ADEP), sous le bras financier de l’ONG Plan International Burkina Faso.

Pour lui, l’objectif de l’engagement des journalistes et communicateurs dans cette lutte est de contribuer à promouvoir les droits des enfants, en général, et de la jeune fille, en particulier, dans la région du Centre-Nord.
A entendre le superviseur du projet CHAM à ADEP, Daniel Ouédraogo, le RJCPE-CN s’est fixé pour objectif de mener le même combat que son association, d’où l’accompagnement de ADEP dans les différentes tournées.
Selon lui, les journalistes et communicateurs ont plaidé auprès des autorités et des leaders communautaires du Bam pour que des décisions fortes soient prises dans le but d’amoindrir le ME et les VBG.
«Nous saluons cette approche qui entre en droite ligne de nos missions. Nous sommes également très satisfaits de cette caravane de sensibilisation, d’autant plus que le taux de prévalence du ME est très élevé dans la région du Centre-Nord, à l’image du Centre-Est et du Sud-Ouest>>, a déclaré le superviseur Ouédraogo.
C’est pourquoi, il a remercié l’ensemble des partis prenants pour la tenue de cette caravane, notamment l’ONG Plan International Burkina Faso.
En rappel, la caravane de sensibilisation a débuté le 6 juillet dernier à Boulsa, dans le Namentenga, elle s’est poursuivie, le 7 juillet, à Kaya (Sanmatenga), avant de prendre fin à Kongoussi et Sabcé (Bam), le 8 juillet 2021.
Agence d’information du Burkina
Asmado RABO
(AIB-Bam)
Burkina : Plus de 30 tonnes de cyanure saisies par la police à Ouagadougou
Burkina-Commerce-Cyanure-Saisie
Burkina : Plus de 30 tonnes de cyanure saisies par la police à Ouagadougou
Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a présenté mercredi, lors d’une conférence de presse, 32,7 tonnes de cyanure saisies dans une concession à Borgo, quartier situé à la périphérie Est de Ouagadougou, rapporte le quotidien d’Etat Sidwaya.
« On ne peut pas manipuler et détenir des produits d’une telle toxicité au milieu de la population », a déclaré le coordinateur national de lutte contre la fraude, Songuida Valentin Marius Rayaissé, dans les colonnes du quotidien national.
Selon lui, les 32,7 tonnes de cyanure étaient entreposées dans une maison chambre salon à Borgo dans la commune de Saaba.
M. Rayaissé a ajouté que c’est contradictoire à la règle car pour importer du cyanure, il faut un agrément et disposer d’un entrepôt spécial.
Le coordinateur national a ensuite lancé un appel aux populations pour qu’elles dénoncent auprès des autorités, tout cas de mouvement douteux de marchandises.
« Ces genres de produits sont stockés dans des sites de classe 1 pour dire que sa dangerosité est tellement élevée qu’on autorise pas qu’ils soient dans les zones d’habitations », a ajouté, pour sa part, le directeur de la prévention des pollutions et des risques environnementaux, Roger Baro.
Pour M. Baro, cette détention illégale du cyanure et surtout sa mauvaise gestion est une infraction au code de l’environnement, par conséquent les fautifs seront traduits devant la justice.
Nowato Burkina, une entreprise spécialisée dans la gestion des déchets issus de l’utilisation des produits chimiques s’est dit être prête pour un appui à l’enlèvement, le transport, le stockage et la gestion en toute sécurité de ces produits saisis.
«Nous restons à la disposition de l’administration pour faire des propositions dans la gestion des produits chimiques en général et en particulier, le cyanure au regard de sa toxicité et de la difficulté de la gérer de façon optimale», a renchéri sa responsable logistique, Michelle Toé/Nana.
Agence d’information du Burkina
AO/ak
Photo d’archives
Burkina : La Confédération paysanne du Faso plaide pour la création du fonds national de sécurisation foncière
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Burkina : La Confédération paysanne du Faso plaide pour la création du fonds national de sécurisation foncière
Ouagadougou, 16 Juil. 2021 (AIB) – La Confédération paysanne du Faso (CPF) a plaidé vendredi, au cours d’une conférence de presse, pour la création du fonds national pour la sécurisation foncière
« Depuis quelques années, l’on assiste à une course effrénée vers la terre marquée par des acquisitions foncières à grande échelle favorisées pour des fins de promotion immobilière, d’agrobusiness ou d’exploitation minière », déclaré Marc Gansoré, secrétaire général de la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPA/B), membre de la CPF.
Au regard du constat, la Confédération paysanne du Faso (CPF) interpelle le gouvernement afin d’accorder plus d’attention à la sécurisation foncière des exploitations familiales.
«Ce fonds devrait servir à la promotion et à la subvention des opérations foncières ainsi qu’au financement d’opérations de gestion foncière en milieu rural» a précisé M. Gansoré.
Selon le porte-parole de la confédération, aucun processus n’est engagé pour la création du fonds national pour la sécurisation foncière prévu par l’article 90 de la loi 034-2009 après plus de dix ans.
« Le projet « Grand Ouaga » change les conditions de sécurisation. Sur ces terres, les exploitants familiaux ne pourront plus se faire délivrer des attestations provisoires du foncier rural pour sécuriser leurs droits fonciers conformément à la loi 034-2009 portant régime foncier rural », a dénoncé Marc Gansoré.
« Si on n’y prend garde, l’accaparement des terres rurales pourrait saper tous nos efforts de développement en matière d’atteinte de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso », a-t-il conclu.
La loi 034-2009/AN portant régime foncier rural a été adoptée le 16 juin 2009.
Elle est née de la politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural adoptée en 2007, elle-même produit des aspirations des organisations paysannes lors de la Journée nationale du paysan de 2006 à Manga.
Agence d’information du Burkina
KAR/ak
Burkina : 3 milliards de FCFA pour renforcer la productivité agricole dans six communes
Burkina-Agriculture-Programme-Lancement
Burkina : 3 milliards de FCFA pour renforcer la productivité agricole dans six communes
Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de l’agriculture, Salifou Ouédraogo a lancé vendredi à Ouagadougou, le « Programme SD3C-G5 Sahel + 1 », d’un montant de 3 milliards de FCFA dont l’objectif est de renforcer la productivité des petits producteurs dans six communes frontalières du Burkina Faso.
« C’est un programme agro-sylvo-pastoral et halieutique qui va permettre de travailler dans six communes frontalières et qui vise à consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particuliers les femmes, les jeunes et des personnes en situation de handicap, vivant en zones transfrontalières », a indiqué le ministre en charge de l’agriculture, Salifou Ouédraogo.
Les communes d’intervention du programme sont Dori et Seytenga dans la région du Sahel, Toéni et Djibasso dans la région de la Boucle du Mouhoun et Titao et Oula dans la région du Nord.
M. Ouédraogo s’exprimait vendredi, lors de la cérémonie de lancement du programme conjoint Sahel en réponse aux défis COVID 19, Conflits et changements climatiques (SD3-G5 Sahel + 1).
Selon lui, 20 000 ménages ruraux dont 50% de femmes et 4% d’hommes, bénéficieront de ce programme.
«Les petits producteurs accéderont à des opportunités économiques nouvelles avec des capacités plus adaptées aux défis du changement climatique», a ajouté le ministre.
Il a indiqué que ces opportunités se concrétiseront grâce aux appuis sur l’augmentation de la productivité et de la production.
Le représentant des bénéficiaires, par ailleurs, président de la Chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné a expliqué que le programme est venu à point nommé et va permettre de renforcer les capacités de production, la paix et la cohésion sociale et aussi accroître la résilience des communes concernées.
Le programme est prévu pour une période de six ans, divisée en deux phases de trois ans, soit de 2021 à 2023 pour la première phase et de 2024 à 2026 pour la deuxième phase, a affirmé Salifou Ouédraogo.
Il a également précisé le financement est entièrement supporté par le Fonds international de développement agricole (FIDA), en attendant les contributions du Fonds vert climat et les autres agences des Nations Unies.
Agence d’information du Burkina
HB/ak
Burkina/Presse: Des réformes annoncées pour améliorer la qualité des productions journalistiques
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Burkina/Presse: Des réformes annoncées pour améliorer la qualité des productions journalistiques
Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de la communication, Ousséni Tamboura a annoncé jeudi, lors de la 24e édition de la nuit des prix Galian, des reformes en en vue de donner une nouvelle dynamique à l’évènement et améliorer la qualité des œuvres journalistiques.
«Pour inciter davantage à une bonne qualité des productions journalistiques et améliorer le cap de la performance dans nos médias publics et privés, mon département s’est engagé dans une dynamique de réformes du concours «Galian», a indiqué M. Tamboura.
Selon lui, après 25 ans et au regard des multiples mutations le secteur de la communication a besoin de se rajeunir pour continuer à servir la professionnalisation.
Ousséni Tamboura a signifié que la 24e édition des Galian sera l’édition de la transition car elle constitue un tournant décisif au regard de la nouvelle vision que son ministère entend donner à ce concours.
Pour la mise en œuvre de ces réformes, le porte- parole du gouvernement a assuré qu’un atelier regroupant les professionnels des médias a été organisé les 10 et 11 juin derniers à Kaya pour jeter les bases d’un nouveau format aussi bien sur la forme que sur le fond.
Parmi les réformes prévues, il y a la mise en place d’un système d’observation et de suivi continu des œuvres journalistiques, plutôt que les candidatures spontanées tels que pratiqués jusqu’à cette présente édition.
A cela s’ajoute, la réduction des genres rédactionnels en compétition pour diminuer les risques de confusion de genres constatés au cours de ces dernières éditions.
«La réduction des genres permettra de plus, la revalorisation des prix décernés, la réduction du nombre des membres du jury», a expliqué le ministre Tamboura.
Les prix Galian, créés depuis 1997 et initiés par Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre en charge de la communication, sont les plus grandes récompenses pour les journalistes burkinabè qui sont distingués pour leurs productions de l’année précédente.
Ousséni Tamboura a salué le professionnalisme des médias pour leur contribution à l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso.
«Je rends un vibrant hommage aux professionnels des médias pour leur contribution au développement à travers l’information des populations, la formation des opinions et la promotion de la liberté d’opinion et d’expression», a-t-il déclaré.
Le ministre en charge de la communication a aussi salué les partenaires publics et privés pour leur constant accompagnement.
Au cours de la 24e édition des nuits des Galian, 10 prix spéciaux et 20 prix officiels ont été décernés dans les catégories langue nationale, presse écrite, presse en ligne et presse audiovisuelle et sonore.
Il n’y a pas eu de super Galian cette année parce qu’aucun lauréat n’a obtenu au moins 17/20. La villa de 20 millions consacrée à ce prix est remise en jeu pour les la prochaine édition des Galian.
Cependant, les 3 millions de FCFA accordés par le président du Faso, Roch Kaboré, seront répartis entre les quatre meilleurs lauréats.
Agence d’information du Burkina
AO/ak
Photo
Burkina : Pas de super Galian cette année
Loroum/Baccalauréat 2021: 105 admis au premier tour sur 307 candidats
La politique domine la Une des quotidiens burkinabè
Burkina-Presse-Revue
La politique domine la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce vendredi abordent divers sujets, avec une dominance de ceux liés à la politique.
L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, revient sur la crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), née de la désignation de représentants de la société civile, affichant : «L’Opposition non-affiliée rejette tout en bloc».
Selon le journal, l’Opposition non-affiliée (ONA) était face à la presse, hier jeudi à Ouagadougou pour «faire le point sur les positions existentielles de la coalition tout en se prononçant sur l’actualité politique».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne qu’à propos de l’élection du bureau de la CENI, «l’opposition met sa menace en exécution».
Le même journal, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye’’, fait observer que le Chef de file de l’opposition politique, «Eddie Komboïgo ne désarme pas».
De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, donne la parole à Simon Compaoré, président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) qui déclare que «face à la capacité de nuisance de l’Opposition, nous allons développer une capacité plus importante».
Le journal rappelle que la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI fait polémique depuis quelques jours car, poursuit-il, «le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) récuse le représentant des chefs coutumiers qu’il accuse d’être un militant du MPP».
Quant à Sidwaya, le quotidien national, il se contente de titrer : «CENI : Nouveau report des élections», avant de mentionner que la nouvelle date des élections est prévue pour le lundi 19 juillet prochain.
Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso se demande : «CENI : L’impossible élection du président ?».
Le même quotidien privé, en actualité internationale, consacre sa Une au président du Niger, Mohamed Bazoum, à l’occasion de ces premiers 100 jours au pouvoir.
Celui-ci, évoquant la situation sécuritaire dans son pays, affirme que «le Niger se défend bien face au défi du terrorisme».
Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso aborde la 22e Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), tenue les 14 et 15 juillet à Ouagadougou, titrant : «Une hausse de 15,61% des recettes».
Evoquant cette rencontre, Sidwaya laisse lire en première page : «22e assemblée générale des EPE : Poursuivre la rationalisation des dépenses».
Agence d’information du Burkina
Burkina : L’Opposition non-affiliée réaffirme son existence
Burkina-Politique-Opposition
Burkina : L’Opposition non-affiliée réaffirme son existence
Ouagadougou, 15 juil. 2021 (AIB) – Le président du parti politique Soleil d’avenir (S A), Abdoulaye Soma a réaffirmé jeudi, l’existence de l’Opposition non-affiliée (ONA), lors d’une conférence de presse.
«L’Opposition non-affiliée (ONA) réaffirme son existence, sans discontinuer. L’existence de l’ONA est fondée sur la constitution et les lois de la république, notamment la loi sur le statut de l’opposition politique».
C’est ainsi que le président de la Conférence des présidents de l’ONA, Pr Abdoulaye Soma s’est exprimé lors d’un point de presse, ce jeudi à Ouagadougou.
Selon M. Soma, «l’opposition politique comporte le groupe de partis politiques regroupés dans le cadre de concertation du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le groupe de partis regroupés au sein de l’ONA».
Il ajoute qu’«avec l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), le cadre de concertation du CFOP, l’ONA est le 3e bloc incontestable de la classe politique burkinabé».
A en croire le président du parti Soleil d’avenir «l’ONA dans ses déclarations et analyses précédentes a bien montré que la loi sur le statut de l’opposition politique au Burkina Faso comporte beaucoup de lacunes et d’imprécisions».
Pour ce faire, de l’avis de Abdoulaye Soma, «l’ONA a appelé à modifier cette loi pour assainir et rendre objective la gestion de la classe politique et de l’opposition politique au Burkina Faso».
«En tout état de cause, dans sa version actuelle cette loi autorise, l’existence de l’ONA. L’ONA continuera à reclamé, désormais par tous les moyens, la légalité et la légitimé et sa prise en compte», a confié le professeur Soma.
En outre, le président du Soleil d’avenir a déclaré que «l’ONA crittiquera et appréciera la politique des gouvernants sur des sujets divers et variés comme : la paix, la stabilité, la sécurité nationale et autres» .
Agence d’information du Burkina
EY/ata/ak
Photo: Lefaso.net
Burkina : L’Etat veut définir des systèmes alimentaires durables pour les populations
Burkina-Alimentation-Concertations
Burkina : L’Etat veut définir des systèmes alimentaires durables pour les populations
Ouagadougou, 15 juil. 2021 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a initié jeudi, une deuxième rencontre sur les systèmes alimentaires, afin de définir sa stratégie nationale au profit des populations, en prélude au sommet mondial des Nations unies, prévu en septembre prochain à New York.
«C’est un plaisir pour moi de procéder ce matin à la cérémonie d’ouverture de la seconde concertation nationale dans le cadre des travaux préparatoires du sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires », a déclaré le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydrauliques et de la Mécanisation agricole, Salifou Ouédraogo.
Selon lui, la première concertation déroulée le 28 juin dernier, a permis de dégager des orientations politiques pour une production durable et une consommation d’aliments « diversifiés », «sains » et «nutritifs » à toutes les couches de la population du Burkina.
M. Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à la cérémonie d’ouverture de la seconde concertation nationale, dans le cadre des travaux préparatoires du sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires, prévu en septembre à New York.
A l’en croire, les Etats membres ont été invités à engager des concertations nationales, afin de dégager des voies nationales pour des systèmes alimentaires durables conformément aux agendas 2030 et 2060 des Nations unies.
De l’avis de Salifou Ouédraogo, diverses propositions sont issues de la première rencontre sur les systèmes alimentaires qui sont entre autres, la prise en compte de certains textes règlementaires et stratégiques, l’implication permanente de tous les acteurs concernés dans le foncier, de la loi 038 sur le financement de la recherche.
Il a signalé également que les premiers échanges ont porté sur la promotion de l’agro écologie, le développement des transports, des infrastructures de stockage, la gestion et l’utilisation sécurisée des pesticides ainsi que le renforcement de la consommation des produits locaux.
Le ministre en charge de l’Agriculture s’est dit satisfait du travail des acteurs de la première assise qui a permis d’obtenir des résultats «probants » et les a exhortés à maintenir le cap pour l’atteinte des objectifs fixés.
«A vous chers membres des parties prenantes, je vous exhorte à des débats constructifs et inclusifs afin que les résultats attendus soient le reflet de la diversité des acteurs de nos systèmes alimentaires », a-t-il soutenu.
Le coordonnateur national sur le sommet mondial des systèmes alimentaires, Alassane Guiré a noté que la deuxième rencontre constitue une étape «importante » dans le processus de participation du Burkina Faso au pré-sommet prévu du 26 au 28 juillet prochain à Rome en Italie.
Pour M. Guiré, il s’agira de trouver des mécanismes à développer pour garantir la disponibilité des aliments en qualité nutritionnelle et sanitaire au profit des populations.
«Nous avons su faire preuve d’engagement soutenu au cours de la première concertation et je voudrais vous inviter à œuvrer à nouveau dans cette dynamique pour permettre une meilleure participation du Burkina au sommet mondial », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
NO-KAR/ata/ak
Le président Kaboré à Abidjan pour une rencontre sur la reconstitution des ressources
Burkina-Présidence-
Le président Kaboré à Abidjan pour une rencontre sur la reconstitution des ressources
Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB)-Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est arrivé en début de soirée mercredi, dans la capitale économique ivoiriennes, a-t-on appris auprès de la présidence du Faso.
Ce jeudi, il prend part à une rencontre de haut niveau sur la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement aux côtés d’une vingtaine de chefs d’Etat du continent.
A son arrivée, le président Kaboré a reçu en début de soirée, le vice-président Afrique de l’Ouest et centrale de la Banque mondiale, Ousmane Diagana.
Celi-ci a remercié le président du Faso pour le déplacement d’Abidjan afin de prendre part à cette « conférence extrêmement importante ».
La conférence est « organisée par la Banque mondiale et les chefs d’Etat africains en vue d’aider la banque à reconstruire, à reconstituer des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) », a-t-il affirmé.
L’IDA est l’un des guichets de la Banque mondiale, qui apporte des financements aux pays en développement, surtout les pays à revenus faibles, sous forme de dons et de prêts concessionnels, a expliqué le vice-président de la banque.
« Le Burkina Faso est l’un des grands bénéficiaires de ces ressources, qu’il utilise d’ailleurs de manière très efficace, de manière très efficiente et par conséquent, la voix des autorités burkinabè dans le cadre de cette reconstruction est une voix qui porte et qui compte », a estimé Ousmane Diagana.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata/ak
Source et photo : Direction de la communication de la présidence du Faso
La situation délétère à la Commission électorale se déporte à la Une des quotidiens burkinabè
Burkina-Presse-Revue
La situation délétère à la Commission électorale se déporte à la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 15 juil. 2021 (AIB) – La situation de crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), suite à la désignation d’un représentant de la société civile, continue d’être commentée largement par les journaux lus par l’AIB ce jeudi matin.
Le journal privé Le Pays présente à sa Une, la photo du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo et celle du Sao Naaba, chef coutumier contesté à la commission électorale indépendante (CENI).
L’article intitulé : « Renouvellement des instances de la CENI : +Les commissaires de l’Opposition ne siègeront pas si…+, selon le CFOP », rapporte que « la crise à la CENI semble avoir atteint son paroxysme le 14 juillet dernier, soit la veille de la date prévue pour le renouvellement de ses instances ».
En effet, selon Le Pays, après la sortie, mardi dernier au cours d’une conférence de presse du ministre en charge de l’administration territoriale, ce fut le tour du CFOP de monter au créneau, le lendemain (hier mercredi).
A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina, arbore : Sao Naaba à la CENI : l’Opposition brandit la carte du boycott ».
L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, abonde dans le même sens lorsqu’il affiche : « Candidature du Sao Naaba : Vers un blocage de la Commission électorale nationale indépendante ».
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya informe que « les 15 commissaires (de la CENI) prêteront serment lundi prochain ».
Le même journal, dans son ‘’L’Autre regard’’, parle de « la nécessité d’une administration électorale », faisant observer que le processus en cours pour l’élection du président de la CENI, a remis au goût du jour « le passionné et très politisé débat qui revient sous nos cieux chaque cinq ans, quand vient le moment de la désignation des commissaires et du président de la commission ».
De l’avis du confrère, « en soi, ces tractations sont le signe de la vitalité de notre démocratie, mais en principe, n’avaient pas leur raison d’être ».
Sous un autre chapitre, Sidwaya évoque la crise humanitaire, renseignant que le Burkina Faso a enregistré « plus de 237 000 nouveaux déplacés internes au premier semestre 2021 ».
De son côté, L’Observateur Paalga va plus loin en donnant le chiffre total livré, hier mercredi par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.
Ainsi, il ressort que « 1 312 071 déplacés internes (ont été) enregistrés à la date du 30 juin ».
Agence d’information du Burkina
Burkina : Eddie Komboïgo demande aux coutumiers de changer de représentant à la commission électorale
Burkina-Election-CENI
Burkina : Eddie Komboïgo demande aux coutumiers de changer de représentant à la commission électorale
Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo a invité mercredi, la chefferie coutumière du Burkina Faso à trouver un représentant « apolitique » pour la représenter à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Nous avons humblement et respectueusement demandé à la chefferie coutumière de trouver un chef apolitique pour venir se présenter et si la composante société civile veut, les commissaires de l’opposition le voteront », a déclaré mercredi Eddie Komboïgo.
Cette invite du chef de file de l’opposition politique ce mercredi à Ouagadougou intervient au lendemain d’une déclaration du ministre en charge de l’administration territoriale, Clément Sawadogo.
Celui-ci s’est déclaré incompétent mardi, pour récuser le représentant de la chefferie coutumière à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) comme le réclame l’opposition.
L’opposition reproche au représentant de la chefferie coutumière Bonaventure Ouédraogo, Chef de Sao, d’être « politiquement engagée et manifestement partisane ».
Cependant, ce mercredi, le CFOP Komboïgo a précisé que « pour rien au monde, (il) ne saisira les tribunaux contre la chefferie » ni « manquer de respect aux chefs coutumiers ».
Pour Eddie Komboïgo, la récusation de Bonaventure Ouédraogo, Chef de Sao est « une question politique qui doit être réglée politiquement ».
Initialement prévu le lundi, l’élection des membres du bureau de la CENI a été reporté pour demain jeudi par le ministre Clément Sawadogo.
L’opposition politique « met en garde le gouvernement contre une mise en place au forceps d’une administration électorale qui n’obéit pas aux principes d’indépendance et d’impartialité (…) susceptible de créer une crise institutionnelle, source de menaces de la stabilité et de la paix nationale ».
Agence d’information du Burkina
WIS/ak
Photo : CFOP
Burkina: Une semaine pour informer et mieux orienter les nouveaux bacheliers (officiel)
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Burkina: Une semaine pour informer et mieux orienter les nouveaux bacheliers (officiel)
Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Le ministère en charge de l’enseignement supérieur annonce dans un communiqué parvenu à l’AIB, une semaine de l’information et de l’orientation prévue du 26 au 31 juillet prochain au profit des nouveaux bacheliers de la session 2021.
Selon le communiqué du ministère, cette 6e édition de la semaine nationale de l’information et de l’orientation (SIO) est une tribune d’informations, de sensibilisation et de conseil d’aides à l’orientation au niveau de l’enseignement supérieur.
Elle vise à accompagner les nouveaux bacheliers, les étudiants et leurs parents pour des choix éclairés.
C’est aussi un espace de connaissance et de partage d’expériences avec les Instituts d’enseignement supérieurs qu’ils soient publics ou privés.
Au cours de cette semaine, plusieurs structures d’appui et d’aides comme le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) seront présentes pour des expositions.
La semaine se tient sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga.
Le communiqué rappelle qu’à ce jour, le Burkina Faso dispose de 8 universités publiques et 6 centres universitaires avec des filières d’études de plus en plus professionnelles et répondant aux réalités socio-économiques du pays.
Depuis 2018, les orientations dans les universités publiques se font exclusivement en ligne grâce à la plateforme Campus Faso, lit-on également dans le communiqué.
Agence d’information du Burkina
SJK/wis/ak
Photo archive : Faso Amazone