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Burkina : Le président Kaboré salue les 60 ans d’actions de la Croix-Rouge nationale

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Burkina : Le président Kaboré salue les 60 ans d’actions de la Croix-Rouge nationale

Ouagadougou, 31 juil. 2021 (AIB) –Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a félicité samedi « la Croix-Rouge burkinabè pour l’ensemble du travail qu’elle a fait depuis quasiment 60 ans ».

« J’ai considéré aujourd’hui qu’il est important que je vienne encourager, féliciter la Croix-Rouge burkinabè pour l’ensemble du travail qu’elle fait depuis quasiment 60 ans », a indiqué le président Kaboré.

Le chef de l’Etat s’exprimait samedi à Ouagadougou, lors de la cérémonie de clôture des activités commémoratives des 60 ans de la Croix-Rouge burkinabé dont il est le président d’honneur.

Selon le président Kaboré, la Croix-Rouge sensibilise contre les violences à l’école et sur  les premiers gestes à effectuer lorsqu’il y a un incident dans un milieu donné.

En outre, elle mène des activités d’échanges avec les universitaires sur l’intérêt et l’importance du volontariat dans l’action publique, a-t-il souligné.

En 60 ans d’existence, la Croix-Rouge burkinabè a effectué des bons qualitatifs, a indiqué sa vice-présidente Mme Adèle Congo/Kabré.

Auparavant gérée par des bénévoles, son travail s’est professionnalisé avec la séparation des pouvoirs entre la gouvernance et l’unité de gestion, a-t-elle poursuivie.

« Nous notons avec satisfaction qu’avec l’accroissement des crises humanitaires, ses multiples interventions se sont étendues sur l’ensemble du territoire » s’est réjouie Mme Adèle Congo/Kabré.

Les 60 ans de la Croix-Rouge burkinabè se sont déroulées sous le thème « 60 ans d’action humanitaire : renforcer les acquis et relever les nouveaux défis ».

Pour l’occasion, plusieurs activités ont été organisées notamment des remises de prix aux lauréats d’un concours de dessin organisé par la Croix-Rouge, une campagne de don de sang.

Un panel a également été organisé réunissant des universitaires, des humanitaires et des intervenants des secteurs publics et privés.

La Croix-Rouge burkinabé est une société nationale qui a été officiellement créée le 31 juillet 1961 comme une société autonome de secours d’urgence.

Elle a été reconnue par le gouvernement burkinabé en juillet 1962 comme société d’utilité publique.

Elle a obtenu sa reconnaissance auprès du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le 1er novembre 1962 comme 89e société membre à travers le monde et 12e en Afrique. Elle a intégré à la fédération internationale en 1963.

Agence d’information du Burkina

EY/Wis

Photo : présidence du Faso  

 

Burkina/Fada NGourma : Des populations manifestent parce que la région « broie du noir »

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Burkina/Fada NGourma : Des populations manifestent parce que la région « broie du noir »

Fada NGourma, 1er août 2021 (AIB)-Les population de l’Est ont manifesté ce samedi à Fada NGourma ainsi que dans les autres provinces parce que selon eux, leur région « broie du noir » due notamment au fait de l’insécurité et l’état défectueux des voies.

Les populations de la région de l’Est ont pris d’assaut les artères de la ville de Fada N’Gourma ce samedi, à l’appel du mouvement U Gulmu Fi pour décrier leurs conditions de vie.

Selon Emmanuel Ouoba  du mouvement U Gulmu Fi, la région de l’Est broie le noir depuis plusieurs années malgré les multiples interpellations faites aux dirigeants.

Parmi les maux qui bloquent le développement de la région Emmanuel Ouoba a souligné l’état défectueux de la route Gounghin-Fada jusqu’à la frontière du Niger, la recrudescence de l’insécurité engendrant de multiples déplacés internes et la vétusté de l’hôpital régional.

Il a rappelé que c’est suite aux interpellations de son mouvement, que le gouvernement a affecté le 24 avril dernier, 15 médecins dont 14 médecins spécialisés à l’hôpital régional de Fada NGourma.

Malgré cet apport, Emmanuel Ouobo relève qu’il reste encore beaucoup d’efforts à fournir car, il a-t-il poursuivi, l’hôpital régional de Fada N’Gourma manque d’équipements médicaux techniques adéquats.

« La route est dégradée au point où nos enfants qui sont à l’extérieur ne peuvent plus nous rendre visite. Les compagnies de transport menacent de fermer la ligne Ouaga-Fada en août. Dans  des telles situations que deviendront les pauvres ? » s’est interrogé de son côté le président des bouchers de Fada Salif Tandamba.

Il a affirmé que « les  fils du Gulmu ont le sentiment d’être délaissés par le gouvernement ».

Marcel Tankoano du mouvement national 21 (M21) à lui déclaré qu’aujourd’hui, il est quasiment impossible de rallier une province à une autre  dans la région de l’Est  à cause de l’insécurité.

« Par cette marche, nous voulons interpeller le gouvernement sur ses devoirs régaliens » a martelé Marcel Tankoano.

Des structures sœurs sont venues du Sahel, de Ouagadougou, de Koupéla  et de l’extérieur du pays pour exprimer leur solidarité au mouvement U Gulmu Fi lors de  cette manifestation.

A l’instar du chef-lieu de la région, Fada NGourma, les populations ont manifesté dans les quatre autres provinces de l’Est à savoir la Gnagna, la Komondjari, la Tapoa et la Kompienga.

 

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

AIB-Fada

Marche du mouvement « U Gulmu fi » : La foule n’a pas été reçue par le gouverneur, celui-ci s’explique

Marche du mouvement « U Gulmu fi » : La foule n’a pas été reçue par le gouverneur, celui-ci s’explique

Fada N’Gourma, 31 juil. 2021 (AIB) – A la faveur de la marche initiée par le mouvement «U Gulmu fi» qui signifie «Gulmu lève-toi» en langue gourmancema, les manifestants n’ont pas pu remettre leur message au gouverneur de l’Est, le Colonel T. P. Saïdou Sanou. Ceux-ci crient au scandale, l’autorité administrative s’explique.

C’est après avoir arpenté quelques artères de la ville de Fada N’Gourma que les marcheurs ont rallié le gouvernorat où les attendaient plusieurs autorités administratives. Ils ont été stoppés à l’entrée par un dispositif sécuritaire alors qu’ils désiraient tous y pénétrer pour remettre leur mémo.

Le gouverneur a laissé entendre qu’il était disposé à recevoir une délégation des manifestants, mais pas toute la foule. Malgré des pourparlers, une demi-heure durant, les deux parties n’ont trouvé aucun compromis. Une situation qui a suscité la colère des marcheurs, visiblement frustrés.

Le coordonnateur du mouvement « U Gulmu fi », Emmanuel Ouoba

Le coordonnateur du mouvement « U Gulmu fi », Emmanuel Ouoba, y voit du mépris vis-à-vis de la foule. Mais, s’est-il exclamé, les manifestants ont démontré qu’ils sont « suffisamment disciplinés et consciencieux » pour prêter le flanc à toute provocation et, ainsi, remettre en cause le caractère pacifique de la marche.

Pour Adolph Tankoano, membre du mouvement « U Gulmu fi », c’est un spectacle désolant et triste de la part de l’autorité. « Nous avons acheminé une demande de manifestation. Mais le gouverneur ne nous a pas répondu clairement en disant qu’il ne pouvait recevoir qu’une délégation. Si c’était le cas, nous aurions pu prendre des dispositions», fulmine-t-il.

Pour Moussa Thiombiano dit Django, venu marcher, cela ne coutait rien au colonel Sanou de recevoir les manifestants et de prendre leur message pour le transmettre à qui de droit. Comme lui, l’ancien député, Ernest Thiombiano, s’est dit consterné par l’attitude de l’autorité.

Face aux multiples interprétations de la situation, le colonel Sanou a réagi : « Le gouvernorat n’est pas une voie publique. En matière de manifestation, ce n’est pas tout le cortège qui vient remettre le message. Le principe voudrait que ce soit une délégation filtrée par la police qui le fasse.

Le gouverneur de l’Est, le Colonel T. P. Saïdou Sanou

Mais le mouvement n’a pas voulu se conformer à ce principe. Tous les marcheurs ne peuvent pas entrer au gouvernorat et en la matière nous sommes stricts. Si nous sommes là c’est parce que nous étions prêts à les recevoir. Pourquoi vouloir obligatoirement que tous les manifestants accèdent au gouvernorat.

Peuvent-ils nous assurer que tout ce monde est potable ? Rien ne prouve qu’il n’y a pas de marcheurs dans la foule qui portent des armes blanches. S’ils s’adonnent à des actes de vandalisme, qui sera responsable ? Le maintien de l’ordre incombe à l’autorité administrative et nous prenons nos responsabilités. Qu’ils sachent que les libertés publiques obéissent à des règles au Burkina Faso. De ce fait, il est important à tous de se les approprier».

Cette marche du mouvement « U Gulmu fi », deuxième du genre, pour exprimer  son ras-le-bol du mauvais état du réseau routier, de la situation « défectueuse » du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada, de l’insécurité généralisée dans la région et de la gestion du phosphate de Kotchari, a eu lieu dans les chefs-lieux des cinq provinces de la région de l’Est.

Agence d’information du Burkina

SJ/AC/ak

Burkina/Diapaga : Des manifestants exigent la sécurité et la prise en charge des déplacés internes

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Burkina/Diapaga : Des manifestants exigent la sécurité et la prise en charge des déplacés internes

Diapaga, 31 juil. 2021 (AIB)-Des manifestants ont marché ce samedi à Diapaga, province de la Tapoa, région de l’Est pour réclamer la sécurité de leurs biens et de leurs personnes ainsi que la prise en charge adéquate des déplacés internes.

Selon le coordonnateur de la marche Simon Compaoré, membre du mouvement U Gulmu Fi, leur marche n’est dirigée contre personne, mais vise tout simplement à exiger la sécurité  des biens et des personnes dans la Tapoa.

Elle vise également à la prise en charge adéquate des déplacés internes, la construction d’une usine de phosphate a Diapaga, le bitumage des routes Tansarga frontière du Benin et Fada-Kanchari.

Selon Simon Compaoré, le mouvement U Gulmu Fi va toujours aller en rangs serrés jusqu’à la satisfaction de sa plateforme revendicative.

Agence d’information du Burkina

Koaranga LIDO

AIB-Diapaga

Burkina/Pama : Les manifestants exigent la levée du couvre-feu et la prise en charge des déplacés

Burkina-Fada-Pama-Insécurité-Manifestation

Burkina/Pama : Les manifestants exigent la levée du couvre-feu et la prise en charge des déplacés

Pama, 31 juil. 2021 (AIB)- Des manifestants ont protesté ce samedi à Pama dans la province de la Kompienga, région de l’Est à l’appel du mouvement U Gulmu Fi pour exiger la levée du couvre-feu, la prise en charge totale des déplacés internes, la sécurisation de la commune de madjoari, a constaté l’AIB.

 

Dans une déclaration lue par le porte-parole du mouvement U Gulmu FI, Ahandidia Onadja, les manifestants réclament aussi, la réhabilitation de la route nationale 18 et la réouverture de toutes les écoles fermées.

Ahandidia Onadja a indiqué que la situation de Madjoari mérite « que l’on marque un arrêt, pour insister sur le drame humanitaire terrible qui se joue dans cette partie de (la) province ».

« Avec des écoles fermées depuis deux ans déjà, la commune de Madjoari s’est littéralement vidée de sa population au cours de ces dernières semaines, avec  plus de dix mille déplacés, principalement réfugiés à Nadiagou, Pama, Kompienga et au Benin voisin », a-t-il affirmé.

Il a déclaré que d’autres  restent encore coincés à Madjoari, pris au piège d’un blocus qui les prive des denrées de première nécessité, de médicaments et de soins. La déclaration a été remise au Haut-commissaire de la province.

A l’instar de la Kompienga, les populations ont manifesté dans les quatre autres provinces de la région  de l’Est à savoir la Gnagna, le Gourma, la Komondjari, et la Tapoa.

Agence d’information du Burkina

Ahadidia ONADJA

AIB-Pama

Burkina/Est : Les populations marchent dans les cinq provinces de la région contre l’insécurité (Constat)

Burkina-Insécurité-Protestation

Burkina/Est : Les populations marchent dans les cinq provinces de la région contre l’insécurité (Constat)

Fada-N’Gourma, 31 juil. 2021 (AIB)-Les populations des cinq provinces de la région de l’Est que sont la Gnagna, le Gourma, la Komondjari, la Kompienga et la Tapoa ont manifesté ce samedi, à l’appel du mouvement U Gulmu Fi, pour protester contre l’insécurité qui sévit dans leur localité, a constaté l’AIB sur place. 

Agence d’information du Burkina

L’ASECNA encourage le bachelier Adama Komi, passionné d’aéronautique

Le Délégué du Directeur Général Dr Thomas Hyacinthe Compaoré a encouragé le jeune Adama Komi.

L’ASECNA encourage le bachelier Adama Komi, passionné d’aéronautique

Titao, 31 juillet 2021(AIB)-Le Délégué du Directeur Général de l’ASECNA au Burkina Faso Dr Thomas Hyacinthe Compaoré a fait visiter l’aéroport de Ouagadougou et prodiguer des conseils à Adama Komi, un élève du Loroum qui a réussi brillamment au baccalauréat D (16,5/20) et qui rêve depuis belle lurette, d’embrasser le métier d’aéronautique.

C’est sans doute un grand déclic dans sa vie. L’élève Adama Komi, lauréat au baccalauréat dans le centre de Titao avec la mention très bien, a été reçu ce mercredi 29 juillet 2021 par le Délégué du Directeur Général de l’ASECNA au Burkina Faso.

On se rappelle, l’Agence d’Information du Burkina publiait le 17 Juillet 2021, une dépêche qui mettait en orbite un élève dont l’excellence du travail lui a valu une moyenne de 16,50 sur 20 au baccalauréat série D.

Adama Komi se familiarise à la cabine de pilotage.

L’impétrant qui rêve de devenir ingénieur aéronautique a touché le cœur d’un vétéran du domaine, Dr Thomas Hyacinthe Compaoré, Délégué du Directeur Général de l’ASECNA au Burkina.

C’est à Dakar que celui qui a la charge de la gestion des aéroports du Burkina Faso a passé le clair de son temps après des études en ingénierie aéronautique. C’est à la source de cette idole, pur produit de l’aéronautique, que le nouveau lauréat au bac est allé s’abreuver.

Après l’avoir félicité pour ses performances et ses ambitions, Dr Compaoré lui a prodigué des conseils et lui a suggéré quelques pistes d’orientations pour l’aboutissement de son rêve.

Adama Komi a aussi visité la tour de contrôle.

Et pour lui permettre de toucher du doigt l’univers des génies du ciel, le Délégué du Directeur Général lui a donné l’opportunité de visiter l’aéroport de Ouagadougou.

De la tour de contrôle, au cockpit et autres parties essentielles de l’avion en passant par la piste d’atterrissage, Adama Komi s’est fait une idée des enjeux du métier de son rêve.

Pour Adama Komi, sa vocation pour l’aéronautique est plus que jamais décidée. Et pour fixer davantage cette vocation, le Délégué du Directeur Général lui a gratifié d’un billet d’avion pour son baptême de l’air.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

 

Kourwéogo : L’ADIJK fait le bilan de la mise en œuvre des activités du projet ACRA

témoignage de reconnaissance aux partenaires.

PROMOTION DES DROITS HUMAINS

Kourwéogo : L’ADIJK fait le bilan de la mise en œuvre des activités du projet ACRA

Boussé, (AIB)-Le 22 juillet 2021, l’Association pour le développement intégré des jeunes du Kourwéogo a fait le bilan de ses activités. La rencontre qui s’est déroulée dans la salle de réunion de la mairie de Boussé a connu la présence d’autorités administratives, coutumières, religieuses et de partenaires techniques.

Après douze mois d’activités sur le terrain, l’association pour le développement intégré des jeunes du Kourwéogo (ADIJK) marque un arrêt.

Elle a réuni les leaders d’opinion de la province et ses partenaires techniques le 22 juillet 2021 à Boussé, pour rendre compte du travail accompli, dans le cadre du projet soutenu par l’ONG ACRA.

Portant sur la promotion de la santé sexuelle et reproductive (SSR) et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), l’activité a touché les communes de Boussé, de Niou, de Laye et de Sourgoubila.

Avant d’aborder le sujet de la rencontre, le président de l’association Jean Michel Ouédraogo a présenté sa structure. Il ressort de son intervention, que l’ADIJK est une structure associative de jeunesse, créée en août 2006.

Basée à Boussé, elle intervient dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la bonne gouvernance, de la santé, du sport et de la culture.

Elle a pour vision, selon son président, «de faire de la jeunesse et de la femme, les artisans  de leurs propres développements socio- économiques».

Revenant sur l’activité du jour, le président a indiqué que l’objectif visé par la mise en œuvre du projet est de réduire les cas de violences faites aux femmes et aux enfants, d’une part, et de promouvoir la santé sexuelle et reproductive dans la province d’autre part.

Jean Michel Ouédraogo, Président de l’ADIJK Aa traduit sa reconnaissance aux responsables coutumiers, religieux et aux partenaires pour leur accompagnement.

Pour plus d’efficacité a-t-il ajouté, l’ADIJK a travaillé de concert avec sept autres  structures basées dans les communes concernées.

Selon le président de l’association, la présente rencontre a pour but, de présenter le bilan des activités réalisées, d’évaluer les impacts du projet dans les différentes communes concernées et de formuler des recommandations et des suggestions.

Un niveau de réalisation des activités satisfaisant

Le chargé de suivi des projets de l’association, Désiré Singbéogo a fait le point des activités menées d’août 2020 à nos jours. Il ressort de cette présentation que l’ADIJK et ses points focaux ont pu réaliser l’ensemble des activités programmées.

Au nombre de celles-ci, on note des plaidoyers auprès des personnes ressources dans les quatre communes, 60 causeries éducatives, 08 théâtres fora, 06 émissions radiophoniques, la création d’une plateforme de communication,  l’animation de 08 clubs jeune, le soutien à la réparation de 09 cas de séquelle d’excision et la prise en charge de l’accouchement d’une déficiente mentale.

Sakina Dabo, responsable du club jeune du Lycée municipal, milite pour la reconduite du projet.

Au titre des acquis enregistrés à travers l’exécution de ce projet, le présentateur a mentionné, outre le renforcement du partenariat avec les structures sœurs, et avec les services techniques de la province, le soutien apporté à des chefs coutumiers pour la mise en place d’une cellule de prévention des violences faites aux femmes, dans la commune de Sourgoubila, la mise en place d’une plateforme d’échanges pour la visibilité des activités du projet dans la province, la contribution de la structure à la réalisation d’un film documentaire sur les VBG et SSR.

Parlant des points qui restent à améliorer, Désiré Singbéogo a noté, les techniques d’animations et la capacité des animateurs dans la mobilisation des communautés et le suivi des activités terrains en période hivernale.

Les échanges qui ont suivies cette communication, ont permis aux participants d’enrichir le bilan. Pour le chef de poste du CSPS urbain de Boussé, Amadou Ouédraogo, les séances d’animation menées dans les établissements secondaires ont eu pour effet d’encourager les jeunes à s’exprimer d’avantage.

Ce qui permet aux services compétents, de leur apporter conseils et soutiens. Aussi, Sakina Dabo, au nom des clubs jeune a recommandé le renouvellement du projet pour le renforcement de l’éveil de la conscience de la jeunesse.

Agence d’information du Burkina

Daouda BARRO

AIB-KOURWEOGO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bam : Des VDP de Bourzanga dénoncent leurs mauvaises conditions de travail

Bam : Des VDP de Bourzanga dénoncent leurs mauvaises conditions de travail

Kongoussi, 30 juillet 2021,( AIB)- Des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la commune de Bourzanga ont dénoncé jeudi, leurs conditions de vie et de travail dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.

Le représentant des VDP de la commune de Bourzanga a dénoncé  l’insuffisance d’armements et  le manque  de moyens  logistiques pour lutter contre le terrorisme  dans sa commune.

Il s’est exprimé publiquement lors d’une rencontre de cadre de concertation régional du Centre Nord, organisée par l’ONG française Promediation  et qui regroupait l’ensemble des forces  vives de la région et des représentants des forces de défense et de sécurité.

«Nous avons de nombreuses difficultés sur le terrain. C’est vrai que nous avons reçu une formation, mais nous n’avons pas d’armes. On crie nos noms chaque jour à la télévision mais nous n’avons rien sur le terrain. Il nous manque des armes, des moyens de locomotion, du carburant et des vivres.

Et je lance un crie de cœur au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à résoudre nos difficultés pour que nous puissions vaincre le terrorisme dans la zone.  Nous sommes plus de 2000 VDP dans le Bam mais la majorité utilise des armes de fabrication locale» a relaté le porte parole des VDP à l’AIB.

Le directeur général adjoint de Promediation Florent Geel a indiqué que sa structure est une organisation de médiation et facilitation dans les situations de des conflits  armés et des crises. Et pour lui, cette rencontre de Kongoussi  a été  initiée pour promouvoir le dialogue,  la cohésion sociale et l’ensemble du processus pour la paix.

En rappel, la rencontre a été présidée par le gouverneur de la région du Centre Nord Casimir Segda. Toutes les composantes de la région ont été représentées et les langues se sont déliées entre FDS, VDP et populations.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Côte d’Ivoire-AIP/ TAC 9: le personnel de l’AIP bénéficie de l’expérience de l’AIB en matière de Fact-checking

 

Côte d’Ivoire-AIP/ TAC 9: le personnel de l’AIP bénéficie de l’expérience de l’AIB en matière de Fact-checking

Abidjan, 29 juil 2021 (AIP)- Le personnel de l’agence ivoirienne de presse (AIP) a bénéficié de l’expérience de l’agence d’information du Burkina Faso (AIB) en matière de Fact-checking ou la vérification des faits à l’occasion d’une session de renforcement de capacité animée par le rédacteur en chef de l’AIB, Tilado Abga Apollinaire, jeudi 29 juillet 2021.

M. Abga a passé en revue les moteurs de recherche et applications permettant de détecter les fausses informations, images et vidéos. Il s’agit entre autres de Google, Twitter, Tineye, Youtube, Citizen Evidence et Invid.

« Le Fact-checking s’impose désormais à toutes les rédactions », a-t-il souligné, relevant qu’un Factchecker doit, entre autres, être “rigoureux, transparent et indépendant”.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la coopération entre l’AIP et l’AIB dont les termes ont été revisités à la faveur du 9ème Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Elle a enregistré la participation des directeurs de l’AIP, Barry Sana Oumou et de l’AIB, Kini Alban.

L’agence ivoirienne de presse, souligne-t-on, dispose d’un service dédié à la vérification des faits qui est logé au sein de la rédaction des réseaux sociaux.

(AIP)

sn/ask

Jeux olympiques : Marie-Josée Ta Lou réalise le meilleur record africain dans la série des 100m

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 Jeux olympiques : Marie-Josée Ta Lou réalise le meilleur record africain dans la série des 100m

Ouagadougou, 30 juil. 2021 (AIB)-L’ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a égalé ce vendredi, en 10 sec 78, le record d’Afrique du 100m de de sa compatriote Murielle Ahouré, lors de sa première course.

«  Sur la piste du stade olympique, et sous une chaleur humide, la porte-drapeau de la délégation ivoirienne a devancé deux des grandes favorites de la discipline, les jamaïcaines Elaine Thompson-Herah et Shelly-Ann Fraser-Pryce, superstar de l’athlétisme ». a-t-on appris.

Les deux sprinteuses jamaïcaines Thompson-Herah et Fraser-Pryce,  ont réalisé chacune respectivement 10′ sec 82  et 10 sec 84.

La vice-championne du monde 2017 de la distance sera en demi-finale, tout comme Murielle Ahouré d’ailleurs (11s 76, son meilleur temps de la saison). 

Agence d’information du Burkina

AO/Wis

Tokyo 2021 : 14 athlètes de quatre pays africains écartés des jeux olympiques

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Tokyo 2021 : 14 athlètes de quatre pays africains écartés des jeux olympiques

Ouagadougou, 30 juil.2021, (AIB)- l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (UIA) a déclaré jeudi que 14 athlètes africains soit un Ethiopien, deux Kenyans, un Marocain et 10 Nigérians ont été épinglés et écartés des jeux olympiques Tokyo 2021 pour violation des règles de contrôles antidopage.

« L’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et surtout le Nigeria (10 représentants inéligibles) n’ont pas totalement respecté les règles en matière de contrôles antidopage », a indiqué l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.

Elle a ajouté que les athlètes nigérians n’ont pas subi les trois contrôles antidopage inopinés effectués hors-compétition et au cours des dix derniers mois requis par world Athletics.

La Nigériane Chioma Onyekwere par ailleurs championne d’Afrique du lancer du disque s’est faite porte-parole de ses compatriotes auprès de World Athletics et l’AIU sur sa page Tweeter.

« Les athlètes ne sont pas fautifs dans cette affaire. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre aide pour savoir comment nous pouvons effacer ça afin que nous puissions tous les dix concourir », a-t-elle écrit.

Blessing Okagbare, athlète nigérian à son tour, s’en prend au système sportif de son pays qu’il juge « défectueux » et qui laisse les athlètes à la merci des dommages.

Tout en refusant de donner les noms des sanctionnés, le président de l’AIU, David Howman, a conclu que malgré les améliorations dans les programmes de contrôle, il reste beaucoup à faire dans certaines circonstances.

Agence d’information du Burkina

Kar-As-Wis

Source : RFI

Photo : Jours d’Afrique

Burkina : Le Conseil d’Etat français valide le décret d’extradition de François Compaoré.

Burkina-Justice Extradition

Burkina : Le Conseil d’Etat français valide le décret d’extradition de François Compaoré.

Ouagadougou, 30 juil. 2021 (AIB)-Le conseil d’État français a validé ce vendredi, le décret d’extradition de François Compaoré, poursuivi au Burkina Faso pour « incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo, du nom du célèbre journaliste d’investigation assassiné en 1998.

La décision est tombée cette mi-journée. Selon les avocats du petit frère du président déchu  Blaise Compaoré, il « prend acte, il est prêt à faire face, dans la dignité, l’honneur et avec responsabilité à la justice burkinabè ».

Cependant, les avocats de François Compaoré regrettent cette décision expliquant qu’il sera exposé à des « risques de tortures, de traitements inhumains et dégradants ».

Ses avocats annoncent par ailleurs, avoir saisi la Cour européenne des droits de l’homme, « afin qu’elle face échec à l’extradition envisagée ».

Agence d’information du Burkina

Bh/Wis/Az

Source: Jeune Afrique

Photo: Jeune Afrique 

Burkina : Politique et sécurité alimentaire dominent la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Politique et sécurité alimentaire dominent la Une des journaux

Ouagadougou, 30 juil. 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent à  leur Une, l’actualité sur les Assises nationales sur la fiscalité, le démantèlement d’un réseau de contrefacteurs sans oublier la prestation de serment des commissaires suivie de la nomination du Président de la CENI.

« Commission électorale nationale indépendante : Elysée Ouédraogo élu président », titre à sa Une  Sidwaya, le quotidien public.

Le journal rapporte que Elysée Ouédraogo a été élu président de la CENI, le jeudi 29 juillet 2021 à Ouagadougou, représentant la communauté catholique.

Il ajoute qu’Il est secondé par Yamba Malick Sawadogo de la majorité présidentielle et de Réliwendé Aboubacar Sawadogo de l’opposition politique.

En plus Sidwaya a fait cas  de la prestation de serment le 29 juillet des 15 commissaires de la CENI après un report le 19 juillet dernier.

Pour le même événement le quotidien privé Le Pays, confie que  le nouveau président dit pouvoir, lui et son équipe s’atteler à être à la hauteur de cette première échéance que sont les élections municipales prochaines.

En outre le journal a souligné l’engagement des commissaires à se départir de leurs convictions et intérêts politiques et personnels au service de l’intérêt général.

Pour sa part, le doyen des quotidiens privés l’Observateur Paalga parle dans Une lettre pour Laye, que les chefs coutumiers sacrifient la présidence de la CENI sur le bonnet du Sao Naaba.

Autre sujet dans les quotidiens, c’est la conférence de presse organisée par le Service régional de police judiciaire du Centre sur le démantèlement d’un réseau de contrefacteurs.

De cette conférence de presse, Sidwaya indique que c’est plus de 9 000 produits prohibés qui ont été saisis.

Pour la même information, Le Pays dans une production titré « sécurité alimentaire : un réseau de fabricants de produits contrefaits et impropres à la consommation, démantelé ».

Le journal a indiqué que les trafiquants exerçaient dans leurs domiciles situés à Saaba et à Warssin/Zone 1 de la ville de Ouagadougou.

Il ajouté que les trafiquants sont au nombre de cinq dont deux en cavale.

Un tout autre sujet abordé par les quotidiens, ce sont les Assises nationales sur la fiscalité qui se tiennent les 29 et 30 juillet 2021.

Selon le quotidien privé Le Pays, les participants auront  à identifier les goulots d’étranglement pour mieux les combattre.

A l’issue des travaux, des recommandations seront proposées pour permettre de mobiliser davantage de ressources au profit du budget de l’Etat.

L’Observateur Paalga embouche la même trompette dans un papier dénommé « Assises nationales de la fiscalité : 48 h pour réformer un système au service du développement ».

Selon lui, à la faveur de l’événement, le Premier ministre, a rappelé que les ressources fiscales constituent pour les pays comme le Burkina Faso la principale source de financement du développement.

Ainsi pour Christophe Dabiré, il faut entreprendre des réformes courageuses en vue de réussir le pari de l’autosuffisance du développement national.

S’agissant de ces assises nationales, L’express du Faso, de son côté confie que  selon le Premier ministre, la réforme du système fiscal va permettre de rationaliser les exonérations fiscales et de dégager les voies de la modernisation de l’administration fiscale et une amélioration de ses relations avec ses clients.

Agence d’information du Burkina

HB/EY/Wis

Burkina : La Cour pénale internationale acquitte Simone Gbagbo accusée de crimes contre l’humanité

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Burkina : La Cour pénale internationale acquitte Simone Gbagbo accusée de crimes contre l’humanité

Ouagadougou, 30 juil. 2021 (AIB)-La Cour pénale internationale (CPI) a levé jeudi, le mandat d’arrêt contre l’ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, précédemment poursuivie par la justice internationale pour crimes contre l’humanité lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qu’a connu la Côte d’Ivoire.

 

« La Chambre considère qu’il est approprié de décider que le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo cesse d’être effectif », a écrit la Cour pénale internationale (CPI), en réponse à  une demande du procureur.

Simone Gbagbo était réclamée depuis 2012 par la CPI pour quatre chefs de crimes contre l’humanité, à savoir meurtre, viol, autres actes inhumains et persécution commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011.

La crise qui avait fait plus de 3 000 morts est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara.

Pour l’avocat de Simone Gbagbo, Ange Rodrigue Dadjé, c’est une bonne nouvelle pour Simone Gbagbo qui pourra « désormais voyager librement à travers le monde entier ».

Simone Gbagbo n’avait jamais été livrée à la CPI, contrairement à son époux.

Abidjan a toujours estimé être en mesure de la poursuivre pour les mêmes crimes que ceux lui étant reprochés par la Cour.

La justice internationale avait estimé insuffisant que la Côte d’Ivoire juge Simone Gbagbo pour les mêmes crimes que ceux allégués par la CPI.

Selon elle, la Côte d’Ivoire « ne prenait pas de mesures tangibles ».

Simone Gbagbo avait été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison à Abidjan pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

Elle avait finalement été libérée le 8 août 2018, après sept ans de détention, à la suite d’une amnistie décrétée par le président Alassane Ouattara afin de favoriser la réconciliation nationale.

Agence d’information du Burkina

Bh/wis/az

 

Les agences de presse ivoirienne et burkinabè sollicitent « plus d’intérêt » et « la primeur des informations »

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Les agences de presse ivoirienne et burkinabè sollicitent « plus d’intérêt » et « la primeur des informations »

Abidjan, 30 juil. 2021 (AIB)-L’Agence ivoirienne de presse (AIP) et l’Agence d’information du Burkina (AIB) ont sollicité jeudi, auprès des « gouvernants de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso (…) plus d’intérêt (…) en leur réservant la primeur des informations ».

Dans le cadre de la 9ème Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, l’Agence ivoirienne de Presse (AIP) et l’Agence d’information du Burkina (AIB) ont eu une séance de travail à Abidjan.

La séance de travail a porté sur l’examen de l’accord de coopération existant depuis le 15 janvier 2009 entre elles et a été marquée par deux recommandations.

Dans leur recommandation, l’AIP et l’AIB « sollicitent que les gouvernants de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso accordent plus d’intérêt à leurs agences de presse en leur réservant la primeur des informations ».

Elles « sollicitent également un appui technique et financier de leurs Etats, à travers le TAC entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, pour se développer afin de mieux répondre aux attentes des populations ».

A l’issue de leurs travaux, les deux agences de presse ont pris trois engagements notamment celui de « mieux exploiter les informations de l’une et l’autre par tous les outils de communication diligents (mail, téléphone, WhatsApp…) ».

Elles se sont aussi engagées « à développer davantage la coopération sud-sud pour donner une image objective de leurs pays » et à « impliquer dans le cadre de la formation, en plus des journalistes, les autres ressources humaines (techniciens, administratifs, financiers…).

Agence d’information du Burkina

ATA/Wis

Le Maroc commémore ce 30 juillet, le 22ème  anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au trône de ses glorieux ancêtres

Tribune de presse :

Le Maroc commémore ce 30 juillet, le 22ème  anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au trône de ses glorieux ancêtres

La fête du trône constitue un moment privilégié pour renouveler la parfaite communion entre le peuple marocain et la monarchie ayant pour fondement la légitimité historique et populaire. Durant ces 22 dernières années, le Maroc a poursuivi avec sérénité et confiance son processus de développement, en faisant de l’intégration du Continent Africain l’un des fondamentaux de sa politique étrangère. Les relations bilatérales Maroc – Burkina Faso sont excellentes et s’inscrivent dans le cadre de cette vision holistique qui puise ses fondements dans la solidité des rapports entre les deux Chefs d’Etat Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Frère Son Excellence le Président Roch Marc Christian KABORE, et des liens privilégiés entre les deux peuples amis.

 

La Fête du trône marque cette année le 22ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Trône de ses glorieux ancêtres. Cette occasion constitue un moment privilégié pour renouveler la parfaite communion entre le peuple marocain et la Monarchie Alaouite ayant pour fondement la légitimé historique et populaire qui garantit l’unité du Royaume, sa stabilité, sa pérennité ainsi que sa souveraineté et son intégrité territoriale.

Durant ces 22 dernières années, le Maroc a poursuivi avec sérénité et confiance son processus de développement, en faisant de l’intégration du Continent Africain l’un des fondamentaux de sa politique étrangère. A cet égard, il œuvre constamment en faveur de l’établissement d’un partenariat de référence et d’une coopération Sud-Sud agissante et solidaire avec les pays africains frères, qui placent l’élément humain au centre de leurs préoccupations.

Cette année, et prenant en considération la poursuite des mesures préventives imposées par l’évolution de la situation sanitaire au Maroc liée à la Covid-19, il a été décidé le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à cette l’occasion.

 

Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Frère Son Excellence le Président Roch Marc Christian KABORE entretiennent des liens empreints d’amitié sincère, d’estime et de considération mutuelles

 

 

 

C’est ainsi que dans son plan de riposte et de lutte anti-Covid 19, le Maroc a fait de l’anticipation et de la protection de ses citoyens, le premier remède face à la menace du Covid-19. Parmi les mesures phares en la matière figure en bonne place la campagne de vaccination qui a démarré officiellement fin janvier dernier et qui passe actuellement à la vitesse supérieure dans ce chantier national d’envergure, en vue de progresser vers l’immunité collective.

A présent plus de 11 millions de personnes sont vaccinées, ce qui a permis au Royaume d’assouplir les différentes restrictions mises en place contre le Covid-19 et de réouvrir fin mai ses frontières aériennes avec plusieurs pays, rendant ainsi possible le retour des Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) pour les grandes vacances d’été.

Tout en réussissant à immuniser sa population, le Royaume a signé le 5 juillet dernier des Conventions relatives au projet de fabrication et de mise en seringue au Maroc du vaccin anti-Covid19 et autres vaccins lors d’une cérémonie présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Ce projet structurant de 500 millions de dollars US consiste à développer des vaccins «made in Morocco» en assurant l’autosuffisance du Royaume et renforcer sa sécurité sanitaire, en dotant le pays de capacités industrielles et biotechnologiques complètes et intégrées avec la mise en place à court terme d’une capacité de production mensuelle de 5 millions de doses de vaccin anti-Covid 19 avant de démultiplier progressivement cette capacité.

 

Le Maroc dans le cercle des producteurs du vaccin anti-Covid 19

 

Ce projet consolide le statut du Royaume en tant que pourvoyeur de sécurité sanitaire à l’échelle continentale et les Conventions signées dans le cadre de la coopération internationale contribuent à la mise en place d’un système de santé efficient, de promotion des ressources humaines et de création de conditions objectives pour favoriser le rayonnement du pays sur le plan international.

Avant-gardiste dans le combat contre le coronavirus, le Maroc conduit un autre projet structurant relatif à la généralisation de la protection sociale, un chantier de grande envergure. Ce vaste chantier royal, qui bénéficiera dans un premier temps aux agriculteurs, artisans et professionnels de l’artisanat, aux commerçants, professionnels et prestataires indépendants soumis au régime de contribution professionnelle unique (CPU), au régime de l’auto-entrepreneur ou au régime de la comptabilité.

Cette généralisation permettra donc de garantir la sécurité du revenu, d’accélérer le versement des prestations et d’élargir le champ d’application des prestations afin d’intégrer des mesures de prévention, de diagnostic et de traitement.

Ce projet de grande envergure, constitue un point de départ vers une généralisation effective de la protection sociale, considérée comme un moyen indispensable pour réduire la pauvreté, et garantissant à toutes les composantes économiques de la société, la préservation de leur dignité.

Il devra s’étendre, dans un second temps, à d’autres catégories dans la perspective de la généralisation effective de la protection sociale à tous les citoyens.

Durant ces 22 dernières années, le Maroc a poursuivi avec sérénité et confiance son processus de développement, en faisant de l’intégration du Continent Africain l’un des fondamentaux de sa politique étrangère

 

 

Les relations Maroc-Burkina Faso : une dynamique renouvelée et un contenu concret de coopération

Le Royaume du Maroc est résolument engagé en faveur de la défense des intérêts du Continent, ce qui se traduit de manière concrète à travers son action au sein de l’Union Africaine et sa contribution à la concrétisation de l’agenda de l’Institution Panafricaine pour le développement, la promotion de la paix et de la stabilité et la préservation de son unité.

Concernant les relations entre le Maroc et le Burkina Faso, elles sont excellentes et s’inscrivent dans le cadre de cette vision holistique qui puise ses fondements dans la solidité des rapports empreints d’amitié sincère, d’estime et de considération mutuelles liant nos deux Chefs d’Etat, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Frère Son Excellence le Président Roch Marc Christian KABORE.

Ces relations ont franchi un nouveau cap avec l’entrée en vigueur de l’Accord bilatéral portant suppression de visa pour les titulaires des passeports ordinaires, signé au Maroc le 23 octobre 2020. En vertu des dispositions de l’Accord, les citoyens burkinabè sont dispensés de la formalité de visa d’entrée au Royaume du Maroc, selon le principe de la réciprocité.

Avec la suppression de visa devenue effective, c’est également la réaffirmation mutuelle d’un engagement fort pour des relations de confiance qui capitalisent sur des acquis déjà engrangés sur le plan bilatéral, dont la libre circulation des citoyens constitue une avancée diplomatique notable pour le Maroc et le Burina Faso.  

 

La suppression de visa sur les passeports ordinaires constitue une avancée diplomatique notable pour les citoyens marocains et burkinabè

 

 

Au-delà des aspects techniques conjoncturelles de mise en œuvre, le plus important ce sont objectifs majeurs que l’Accord bilatéral s’est assigné à atteindre, notamment pour faciliter le voyage entre les deux pays et favoriser une dynamique vertueuse d’approfondissement de la connaissance réciproque et de la prospérité. La qualité de nos relations bilatérales est un motif de satisfaction. Elles se caractérisent par une solidarité mutuelle à toutes épreuves et des échanges humaines denses.

L’Ambassade se réjouit de ces développements heureux dans les relations bilatérales et nous incite à regarder l’avenir de nos relations avec confiance et optimisme. La coopération Maroc-Burkina Faso offre des atouts indéniables qui tiennent au fait qu’elle est forte et appréciée s’étendant aux différents domaines stratégiques, qui présentent un intérêt commun.

Les résultats obtenus au gré des évènements, la longue marche qui a ponctué l’avancée des deux pays vers des perspectives prometteuses de coopération, nous encouragent à davantage de dévouement pour la réalisation de plus d’action tangibles à même de conférer une dynamique renouvelée à notre partenariat multidimensionnel.

 Signé par : Monsieur Youssef SLAOUI

Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso

Burkina-Maroc : L’excellence des relations saluée à l’occasion des 22 ans de règne du Roi Mohammed VI  

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Burkina-Maroc : L’excellence des relations saluée à l’occasion des 22 ans de règne du Roi Mohammed VI

 

Ouagadougou, 30 juil. 2021 (AIB)-L’Ambassadeur du Maroc au Burkina Faso Youssef Slaoui salue dans une tribune officielle parvenue à l’AIB, l’excellence des relations entre son pays et le Burkina Faso, à l’occasion de la célébration ce vendredi, des 22 ans de règne du Roi Mohammed VI.

 

« Concernant les relations entre le Maroc et le Burkina Faso, elles sont excellentes et s’inscrivent dans le cadre de cette vision holistique qui puise ses fondements dans la solidité des rapports (…) liant nos deux Chefs d’Etat, Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Frère Son Excellence le Président Roch Marc Christian Kaboré » affirme l’ambassadeur Youssef Slaoui dans sa tribune.

 

Dans cette tribune parvenue jeudi soir à l’AIB, l’ambassadeur informe le peuple burkinabè de la célébration ce vendredi, de « la Fête du trône (qui) marque cette année le 22ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Trône de ses glorieux ancêtres ».

 

Il affirme que « durant ces 22 dernières années, le Maroc a poursuivi avec sérénité et confiance son processus de développement, en faisant de l’intégration du Continent Africain l’un des fondamentaux de sa politique étrangère ».

 

« A cet égard, il œuvre constamment en faveur de l’établissement d’un partenariat de référence et d’une coopération Sud-Sud agissante et solidaire avec les pays africains frères, qui placent l’élément humain au centre de leurs préoccupations », a-t-il déclaré.

 

Concernant les relations entre son pays et le Burkina Faso, l’ambassadeur Youssef Slaoui relève qu’elles « ont franchi un nouveau cap avec l’entrée en vigueur de l’Accord bilatéral portant suppression de visa pour les titulaires des passeports ordinaires, signé au Maroc le 23 octobre 2020 ».

 

« En vertu des dispositions de l’Accord, les citoyens burkinabè sont dispensés de la formalité de visa d’entrée au Royaume du Maroc, selon le principe de la réciprocité », a-t-il souligné.

 

Selon lui, « avec la suppression de visa devenue effective, c’est la réaffirmation mutuelle d’un engagement fort pour des relations de confiance qui capitalisent sur des acquis déjà engrangés sur le plan bilatéral ».  

De son avis, « la coopération Maroc-Burkina Faso offre des atouts indéniables qui tiennent au fait qu’elle est forte et appréciée s’étendant aux différents domaines stratégiques, qui présentent un intérêt commun ».

« Les résultats obtenus au gré des évènements, la longue marche qui a ponctué l’avancée des deux pays vers des perspectives prometteuses de coopération, nous encouragent à davantage de dévouement pour la réalisation de plus d’action tangibles », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Photo : Ambassade du Maroc au Burkina Faso

Lien de la tribune intégrale

Le Maroc commémore ce 30 juillet, le 22ème  anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au trône de ses glorieux ancêtres

Burkina/Présidence commission électorale : Retrait du chef de Sao, « notre problème partiellement résolu » (opposition)

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Burkina/Présidence commission électorale : Retrait du chef de Sao, « notre problème partiellement résolu » (opposition)

Ouagadougou 30 juil. 2021 (AIB)-Le chef de file de l’opposition politique Eddie Komboïgo a déclaré jeudi que leur problème est partiellement résolu suite au retrait de la candidature du chef de Sao, à la présidence de la commission électorale.

Le chef de file de l’opposition politique (CFOP) Eddie Komboïgo a indiqué jeudi au cours d’une conférence de presse avoir saisi le chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré afin d’œuvrer à la non candidature du chef de Sao Bonaventure Ouédraogo à la présidence de la commission électorale.

Dans une déclaration publique jeudi, le président Kaboré a déclaré avoir entrepris des démarches auprès du Mogho Naaba qui ont abouti à la décision que le chef de Sao Bonaventure Ouédraogo ne sera pas candidat.

Pour Eddie Komboïgo, cette décision ne résout leur problème que partiellement parce que selon lui, il existe d’autres problèmes qui sont « d’éthique et de moralité ».

Concernant ces problèmes, il dit faire confiance au chef de l’Etat qui s’est engagé à prendre les décisions qui s’imposent d’ici septembre prochain pour le bon fonctionnement de la CENI.

Le compromis trouvé a permis l’élection du nouveau bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la soirée du jeudi avec le magistrat Elysée Ouédraogo comme président.

Le CFOP Komboïgo a précisé que la récusation du chef de Sao ne visait pas à renier à la chefferie coutumière le droit de diriger la CENI mais plutôt à s’opposer à son représentant jugé « politiquement engagée et manifestement partisane ».

 

Agence d’information du Burkina

SJK/Wis

Photo: CFOP

Burkina/Fespaco 2021 : Les noms des présidents des jurys dévoilés

 

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Burkina/Fespaco 2021 : Les noms des présidents des jurys dévoilés

Ouagadougou, 30 juil. 2021 (AIB)-La délégation générale du FESPACO, a dévoilé ce jeudi, à Ouagadougou, les noms des présidents de jury des différentes sections de la 27e édition de la biennale du cinéma panafricain.

Le jury fiction long métrage est présidé par Abderrahmane Sissako, le jury documentaire long métrage par Jihan El Tahri, le jury courts métrages par Angèle Diabang.

Le jury film d’école est présidé par Salif Traoré, le jury séries télé/animation par Frédéric Lavigne, le jury Burkina par Moussa Absa Séné et le jury Perspectives par Alain Gomis.

Selon le délégué général du  Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Alex Moussa Sawadogo, la commission d’organisation est à plus de 60% de taux de préparation.

La présente édition a bénéficié d’une enveloppe financière d’environ 101 millions de Franc CFA de soutien extérieur, a-t-il indiqué.

Alex Moussa Sawadogo  a affirmé que son équipe et lui travaillent à ce que la programmation des films témoigne du sérieux de l’organisation artistique et qu’elle soit à la satisfaction des festivaliers et des partenaires techniques et financiers.

Créé en 1969, le FESPACO est devenu biennale en 1979. La 27ème édition initialement prévue en fin février avait été repoussé à une date ultérieure avant d’être finalement programmée du 16 au 23 octobre prochain dans la capitale burkinabè.

Agence d’information du Burkina

KAR/Wis

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