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Burkina/Lutte contre l’insécurité : Plus de 2000 VDP enrôlés dans la province du Bazèga

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Burkina/Lutte contre l’insécurité : Plus de 2000 VDP enrôlés dans la province du Bazèga

Kombissiri, 19 nov. 2022 (AIB)-Plus de 2000 VDP ont été enregistrés au niveau du Haut-commissariat et des 7 communes de la province du Bazèga, au lendemain de la date butoir pour l’enrôlement, a constaté l’AIB.

Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le terrorisme, plus de 2000 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été enregistrés au niveau du Haut-commissariat et des 7 communes de la province du Bazèga.

Les chiffres enregistrés font état de plus de 2000 VDP communaux dont une trentaine de femmes et une soixantaine de VDP nationaux.

Selon les informations recueillies dans les communes, il y avait de l’engouement à quelques heures de la clôture ce vendredi 18 novembre 2022.

Toute chose qui a été rendu possible grâce à la prorogation de la date butoir et à l’implication des leaders locaux dans les villages.

À titre d’exemple, la seule commune de Kombissiri a enregistré plus de 580 VDP dont 18 femmes.

Agence d’information du Burkina

TPT/wis

Photo d’archive pour illustration

Dano : Un blessé au cours du braquage de cars de transport à Oronkua

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Dano : Un blessé au cours du braquage de cars de transport à Oronkua

Dano, 19 nov. 2022 (AIB)-Les hommes armés ont braqué vendredi, les passagers de cars de transport, et blessé un homme de 24 ans sur la route nationale (RN) 12 a appris l’AIB.

C’est à la sortie de Oronkua en venant à Dano dans une succession de virages bien boisés que les ravisseurs ont arrêté les cars et plusieurs autres usagers de la RN 12.

Dans les altercations, ces bandits armés ont blessé par balles un homme de 24 ans, usager de la route.

Selon nos sources, le blessé est pris en charge et sa vie est hors de danger. Les braqueurs ont pu s’enfuir juste avant l’arrivée des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Grâce à l’intervention des FDS, la circulation a aussitôt repris et les populations ont continué à vaquer à leurs occupations.

Ces hommes armés ont réussi à dépouiller les passagers de leur téléphone et d’importantes sommes d’argent.

L’autorité administrative a invité les populations à la prudence tout en les exhortant à un comportement de résilience face aux événements de ce genre.

Agence d’information du Burkina

SZ/wis                                            

Nouna : Une journée des communautés organisée pour renforcer la cohésion sociale

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Nouna : Une journée des communautés organisée pour renforcer la cohésion sociale

Nouna, 18 nov. 2022 (AIB)-La mairie de Nouna a abrité vendredi, une série de manifestations marquant la journée des communautés vivant dans la province de Kossi afin de renforcer la cohésion sociale.

La journée des communautés qui regroupe les différentes communautés vivant dans la Kossi, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Résilience et de Cohésion Sociale (PROGRESS)  au Sahel.

La journée des communautés a été marquée par des danses traditionnelles du terroir des différentes communautés, une prestation théâtrale de la troupe Yéleen en lien avec les conflits communautaires, notamment les conflits entre les éleveurs et les producteurs.

Ousmane Sanogo maître dans l’art oratoire en chœur avec les griottes et les griots de la région, a loué les valeurs ancestrales de la cohésion sociale, du pardon et de la solidarité.

Le Haut-Commissaire de la province de Kossi Dô Jacques Abel Sanou (habit traditionnel) prend part au repas communautaire

Il a également mis en exergue le rôle de médiation des griots dans la société traditionnelle d’antan.

Daouda Sanou venu de Bobo-Dioulasso, a dans un langage d’humilité et de sincérité, fait ressortir les valeurs perdues de nos traditions. Il a invité des uns et des autres à s’écouter.

Six communautés à savoir les Bwaba, les Dafing, les Peulhs, les Samos, les Mossi et les Dogons ont tous présenté des mets locaux. Un repas communautaire a été servi aux participants venus nombreux pour participer à la cérémonie.

Daouda Sanou (au centre) venu de Bobo-Dioulasso, a dans un langage d’humilité et de sincérité, fait ressortir les valeurs perdues de nos traditions

Le Haut-Commissaire de la province de Kossi Dô Jacques Abel Sanou a salué PROGRESS pour l’accompagnement des communautés et souhaité que de prochaines éditions soient organisées.

Deux matchs de football ont clôturé les activités de la journée. Un match de gala entre les jeunes filles et un match entre population hôtes et les personnes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

AC/wis

Burkina : « Nous devrons urgemment stimuler l’innovation et la recherche » (Premier ministre)

Burkina-Politique-Primature-Parlement-Déclaration

Burkina : « Nous devrons urgemment stimuler l’innovation et la recherche » (Premier ministre)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela a évoqué samedi, au cours de sa Déclaration de politique générale, la nécessité de stimuler urgemment « l’innovation et la recherche » afin de créer les bases d’un développement industriel au Burkina Faso.

« Pour réduire cette extraversion économique, nous devrons urgemment stimuler l’innovation et la recherche afin de mettre les bases d’un développement industriel créateur de valeur ajoutée et d’emplois », a déclaré le Premier ministre, Me Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela.

M. Tambèla a paraphrasé l’ancien président Thomas Sankara (1983-1987) en ces termes « osons inventer l’avenir » dans le but de mener une transformation endogène pour le développement économique du pays.

« Ici au Burkina, nous importons des tricycles pour le petit transport, alors même que nous ne produisons ni ne raffinons du pétrole, sans parler des pièces de rechange qui sont toutes importées », a-t-il dit et de préciser que c’est autant d’argent transféré à l’étranger, qui vont contribuer à construire d’autres pays au détriment du nôtre.

A cet effet, il a notifié que l’abondance du lait suscite nécessairement la consommation locale et que cela doit pousser à la mise en place d’unités de conservation et de transformation.

« Si le yaourt et le fromage ne sont pas dans les habitudes alimentaires des Burkinabè, c’est parce qu’ils ne sont pas produits en quantité suffisante et à prix abordables », a-t-il fait remarquer.

Me Kyelem s’est posé la question à savoir « qui aurait su, en 1980, que le haricot vert et la pomme de terre feraient maintenant partie des habitudes alimentaires des Burkinabè, du moins des citadins ? ».

Pour lui, il a fallu la politique volontariste du Conseil national de la Révolution (CNR) sous le leadership du capitaine-président Thomas Sankara pour promouvoir ces récoltes.

« Les dés de notre avenir sont entre nos mains, à nous de savoir jouer. Dans la mesure des moyens de l’État, tout sera proposé, rien ne sera imposé. Il s’agira de favoriser l’éclosion des opportunités pour ceux qui veulent se battre », a-t-il indiqué.

Me Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela a rappelé que le conflit russo-ukrainien a mis en exergue la dépendance de l’Afrique dans l’approvisionnement en engrais et sur certains produits alimentaires de grande consommation tels que le blé.

Il a invité à explorer les potentialités locales pour sécuriser, dans la mesure du possible, les besoins en intrants agricoles mais aussi de remettre la question de l’autosuffisance alimentaire dans les objectifs de court terme à atteindre dans le cadre des politiques agricoles.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Burkina : Le gouvernement veillera à encourager l’éclosion et l’émancipation des cultures locales (Premier ministre)

Burkina-Politique-Primature-Parlement-Déclaration

Burkina : Le gouvernement veillera à encourager l’éclosion et l’émancipation des cultures locales (Premier ministre)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)- Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a annoncé ce samedi à Ouagadougou, lors de sa Déclaration de politique générale, que le gouvernement veillera à encourager l’éclosion et l’émancipation des cultures locales.

« Sans tomber dans le chauvinisme, le gouvernement veillera à encourager l’éclosion et l’émancipation des cultures locales et l’appropriation de leur propre culture par les citoyens », a déclaré le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Pour lui, cela devra nécessairement faire l’objet des combats futurs, car qui ne sait pas d’où il vient, ne saura aller nulle part.

Le chef du gouvernement présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa Déclaration de Politique générale.

« Chaque Burkinabè devra se sentir fier de sa culture et fier d’être Burkinabè », a-t-il indiqué.

Il a poursuivi que si aujourd’hui des jeunes sont prêts à braver tous les périls pour espérer une vie meilleure en Europe au risque de périr dans le désert ou dans la mer, ce n’est pas toujours pour des raisons politiques, sécuritaires ou même économiques.

Selon le chef du gouvernement, c’est parfois en partie parce qu’ils n’ont plus de repère, ils ne sont plus fiers de ce qu’ils sont, alors ils regardent ailleurs.

« Ils ont le mal de l’âme, résultat d’un défaut d’ancrage culturel et spirituel », a ajouté Me Kyelem.

Il a expliqué que la courte durée de la période de la Transition cumulée à la lutte contre le terrorisme ne permet pas d’engager de grands chantiers.

Des chantiers qui, a-t-il précisé, auraient consisté à retrouver la vraie signification des noms de famille et des noms des villes et des villages qui sont de vrais socles culturels qui nous rattachent à notre histoire.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Développement du Burkina : « Une importance particulière sera accordée aux voies de communication » (PM)

Burkina-Politique-Primature-Parlement-Déclaration

Développement du Burkina : « Une importance particulière sera accordée aux voies de communication » (PM)

Ouagadougou, 19 nov.2022 (AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a indiqué samedi à Ouagadougou, que son gouvernement accordera une importance particulière aux infrastructures routières et ferroviaires pour désenclaver le Burkina Faso.

« Une importance particulière sera accordée aux voies de communication. Il sera question de réanimer le projet de construction du chemin de fer Accra-Ouagadougou. Nous essayerons aussi d’entreprendre, en partenariat avec le Mali, des études de faisabilité d’une ligne de chemin de fer Bobo-Dioulasso-Sikasso-Bamako », a indiqué ce samedi, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, s’exprimait samedi à l’assemblée législative de Transition dans le cadre de sa Déclaration de politique générale.

« La route du développement passe par le développement de la route. Dans l’histoire de l’humanité, ce sont les voies de communication qui ont été à la base de l’essor des civilisations », a-t-il confié.

Selon M. Kyelem, la route permet d’aller chercher l’eau, la nourriture, l’instruction, la santé et la sagesse.

« Elle a aussi malheureusement permis les conquêtes et les dominations. C’est donc dire que plus que l’éducation et la santé, elle est fondamentale dans l’évolution des sociétés », a relevé le chef du gouvernement.

Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a indiqué que dans le domaine routier, son gouvernement accordera la priorité à la construction de routes logistiques importantes dans les zones sous pression terroriste notamment au Nord, dans la Boucle du Mouhoun et à l’Est du pays pour permettre aux Forces combattantes de traquer facilement l’ennemi tout en renforçant le désenclavement de ces zones.

« Si les ressources le permettent, une importance particulière sera donnée à l’entretien routier, au bitumage de routes interurbaines et à l’amélioration des routes urbaines, principalement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso », a conclu le premier responsable du gouvernement burkinabè.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Burkina : « Il nous faudra limiter la sortie du territoire du bétail sur pieds » (PM)

Burkina-Politique-Primature-Parlement-Déclaration-

Burkina : « Il nous faudra limiter la sortie du territoire du bétail sur pieds » (PM)

Ouagadougou, 19 nov. 2022(AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachim de Tambéla déclare ce samedi à Ouagadougou, qu’« il nous faudra penser à limiter la sortie du territoire du bétail sur pieds ».

Devant les députés burkinabè de Transition ce samedi à Ouagadougou, le Premier ministre Apollinaire Joachim de Tambéla a estimé qu’il n’était pas raisonnable que les pays côtiers achètent le bétail du Burkina Faso et arrivent à vendre la viande pratiquement au même prix qu’au Burkina, et de surcroît de meilleure qualité.

De son avis, « quelque chose doit être fait dans ce domaine ». « Il nous faudra penser à limiter la sortie du territoire du bétail sur pieds ».

Ce qui, a-t-il poursuivi, « mettra à la disposition de nos populations de la viande de meilleure qualité pour l’alimentation, tout en mettant à la disposition des artisans et des ateliers de tannage, de la peau de qualité en abondance pour l’artisanat et l’industrie du cuir ».

« La sortie massive du bétail sur pieds ne favorise pas une articulation heureuse entre l’agriculture et l’élevage. C’est cette articulation qui, en Mésopotamie, a été à l’origine de la civilisation actuelle, il y a près de dix mille ans », a-t-il rappelé.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, s’exprimait samedi à l’assemblée législative de transition du Burkina dans le cadre de sa Déclaration de politique générale.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

POM/wis

Burkina : « L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme », (Premier ministre)

Burkina-Discours-Politique-PM-Terrorisme

Burkina : « L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme », (Premier ministre)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla, a indiqué samedi à Ouagadougou, lors de sa Déclaration de politique générale que « l’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme ».

« L’insécurité n’est pas seulement causée par le terrorisme. Elle existe aussi dans nos cités, dans les rues, dans les familles », a déclaré samedi, le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela.

Selon lui, elle provient aussi d’un mauvais encadrement ou d’un manque d’encadrement des individus et de la société.

Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, s’exprimait samedi à l’assemblée législative de transition du Burkina dans le cadre de sa Déclaration de politique générale.

« Combien d’accidents de la route auraient pu être évités, des mutilations épargnées, et des vies sauvées si chacun respectait simplement le code de la route ? », s’est-il interrogé.

Il a indiqué que son gouvernement veillera à une meilleure appropriation du code de la route par les citoyens et à une application rigoureuse des différents textes encadrant la circulation routière.

Pour Me Kyelem de Tambèla, la délinquance juvénile dans les cités a pris de l’ampleur ces dernières années.

« Paraître irrespectueux, est devenu la norme dans certains milieux », a précisé le premier ministre.

Me Kyelem a renchéri que de tels comportements, s’ils ne sont pas jugulés, peuvent finir par nourrir le grand banditisme et le terrorisme, car ils favorisent les infractions aux normes sociales.

A l’en croire, l’Etat ne peut pas intervenir dans chaque famille, mais l’État peut veiller à éradiquer l’incivisme dans les cités et les espaces publics.

« Le gouvernement y veillera à travers une gouvernance axée sur l’exemplarité mais aussi sur les récompenses et sanctions », a soutenu le chef du gouvernement.

Il a demandé de réfléchir sur les textes afin qu’ils soient conformes aux aspirations de paix et de stabilité morale et spirituelle de notre peuple pour la restauration de la paix et de la cohésion sociale.

Il a conclu en demandant de ne pas tarir d’initiatives et d’imagination quant aux propositions pertinentes allant dans ce sens.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina : La rectification de la Transition fait de vous des députés de mission (PM)

Burkina-Discours-Politique-PM-Députés

Burkina : La rectification de la Transition fait de vous des députés de mission (PM)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-« Les circonstances qui ont conduit à la rectification de la Transition font de vous des députés de mission et non de gestion », a déclaré samedi à Ouagadougou, le Premier ministre Me Apollinaire  Kyelem de Tambèla, aux représentants du peuple burkinabè.

«Les circonstances qui ont conduit à la rectification de la Transition font de vous nécessairement des députés de mission et non de gestion. Nous avons une mission commune, rendre le Burkina Faso aux Burkinabè », a déclaré le Premier ministre Kyelem.

Le chef du gouvernement présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa Déclaration de Politique générale.

Pour lui, le chef de l’État et le Gouvernement s’attèlent à mettre la Transition sur les rails afin que sa destinée soit non seulement plus sécurisée, mais aussi plus radieuse.

« Je suis venu vous demander, tout au long de votre mandat, de donner au gouvernement les moyens d’action pour répondre aux aspirations du peuple burkinabè » a-t-il indiqué.

Selon lui, ces aspirations sont la restauration de l’intégrité territoriale du pays et la sécurisation des personnes et des biens, le bien-être des Burkinabè et la refondation de la société par une gouvernance vertueuse et visionnaire.

« Le gouvernement s’attèlera à la réalisation de ces objectifs pendant le temps de la Transition », a-t-il conclu.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

« Le terrorisme gangrène avec la complicité de certains de nos supposés partenaires » Premier ministre

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« Le terrorisme gangrène avec la complicité de certains de nos supposés partenaires » Premier ministre

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela a indiqué ce samedi matin à Ouagadougou, que l’expansion du terrorisme se fait avec la complicité de certains des partenaires du Burkina Faso.

« Comment comprendre que le terrorisme gangrène notre pays depuis 2015, dans l’indifférence, si ce n’est avec la complicité de certains de nos prétendus partenaires », s’est interrogé ce samedi, le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela devant le Parlement.

Le chef du gouvernement présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa Déclaration de Politique générale.

M. Kyelem de Tambela a noté que le Burkina Faso reste un pays ami pour tous les pays qui acceptent son amitié.

« Notre ambition est de renforcer les liens d’amitié avec tous les pays pour le bonheur des peuples qui ne cherchent qu’à mieux se connaître. Nous attendons cependant de chacun de nos partenaires, qu’il soit loyal avec nous », a-t-il manifesté.

Le Premier ministre a également souhaité qu’une coopération sincère et franche soit établie avec ces partenaires car, a-t-il estimé « peut-être à tort, que certains partenaires n’ont pas toujours été loyaux ».

Pour le Premier ministre, une introspection s’impose en essayant, autant que possible, de diversifier les relations de partenariat jusqu’à trouver la bonne formule pour les intérêts du Burkina Faso.

« Il ne sera pas question de nous laisser dominer par un partenaire, qui qu’il soit », s’est-il convaincu.

Dans la lutte contre le terrorisme, M. Kyelem de Tambela dit que son gouvernement a lancé un recrutement de cinquante mille Volontaires pour la défense de la patrie et d’ajouter qu’il revient aux Burkinabè, et à eux seuls, de défendre leur pays en danger.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Burkina : « La paix sans le développement est une paix fragile » dixit le Premier ministre

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Burkina : « La paix sans le développement est une paix fragile » dixit le Premier ministre

Ouagadougou, le 19 nov.2022(AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a indiqué, ce samedi à Ouagadougou, devant le Parlement de Transition, que « la paix sans le développement est une paix fragile » qui « pourrait être perturbée par n’importe quel évènement »

« La paix sans le développement est une paix fragile. Elle pourrait être perturbée par n’importe quel évènement, si insignifiant soit-il. La cohésion sociale sans le bien-être est également fragile », a indiqué ce samedi, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Le chef du gouvernement présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa Déclaration de Politique générale.

Il a indiqué qu’« une société ne peut être en harmonie que si chaque élément de la société s’y épanouit en fonction de ses aspirations. Le bien-être est donc au cœur de la vie sociale ».

Selon lui, son gouvernement veillera sur ce point par des mesures concrètes, incitatives et d’orientation.

« Nous ne pouvons pas assurer le bien-être de la majorité si nous fermons les yeux à nos réalités, tout en les gardant grand-ouverts sur celles des autres. C’est dans la prise en compte de nos potentialités que nous serons à même de construire une société harmonieuse avec la participation de tous », a confié M. Kyelem de Tambela.

Pour lui, son gouvernement encouragera en conséquence la production nationale et la consommation des produits locaux.

« Ce qui ouvrira des perspectives plus heureuses à nos producteurs, nos ingénieurs, nos artisans, nos restaurateurs, tout en stimulant leur ingéniosité et leur créativité », a conclu le chef du gouvernement.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Burkina : Un plan de 240 milliards de F CFA pour les personnes vulnérables (PM)

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Burkina : Un plan de 240 milliards de F CFA pour les personnes vulnérables (PM)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a annoncé ce samedi, lors de sa Déclaration de politique générale, la mise en place d’un plan de réponse et de soutien d’un coût de 240 milliards de F CFA, aux personnes vulnérables.

« Le Gouvernement veillera à la mise en place d’un plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, d’un coût d’environ 240 milliards de F CFA, au profit de plus de trois millions de personnes », a déclaré Me Kyelem.

Le chef du gouvernement présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa Déclaration de Politique générale.

Le président de l’Assemblée législative de Transition Dr Ousmane Bougouma

Selon lui, les personnes déplacées se trouvant dans des zones d’accès difficile seront ravitaillées par des opérations spéciales terrestres et aériennes, dans la collaboration entre civils et militaires.

Il a indiqué que les failles de notre société a permis l’extension du terrorisme qui a conduit nos frères et sœurs à abandonner leur terre, leur histoire, leur culture et leur famille.

« Dans le meilleur des cas, ils survivent dans une situation de précarité extrême, dans des centres d’accueil dépendant des œuvres de charité », a-t-il déploré.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina : « L’enseignement devra faire place à l’éducation », selon le Premier ministre Kyelem

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Burkina : « L’enseignement devra faire place à l’éducation », selon le Premier ministre Kyelem

Ouagadougou, 19 nov. 2022(AIB)-Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambéla a affirmé ce samedi à Ouagadougou, que l’enseignement devra faire place à l’éducation afin de rendre dynamique la formation.

« L’enseignement devra faire place à l’éducation. Le système actuel est un système désincarné, un système d’enseignement sans éducation. L’enseignant se contente de transmettre froidement des connaissances à l’élève sans se soucier ni du contenu de l’enseignement, ni de la personnalité de l’élève, ni de ce qu’il pourrait faire de l’enseignement reçu », a indiqué le Premier ministre Joachim Kyelem de Tambéla.

Le chef du gouvernement présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa Déclaration de Politique générale.

Selon lui, « nous devrons veiller à ce que les écoles de formation des enseignants innovent de manière à ce que ceux qui en sortent soient dotés des prérequis nécessaires, non seulement pour l’enseignement, mais surtout pour la formation du citoyen de demain, utile pour la société et pour la nation ».

Le chef du Gouvernement a indiqué que « pour adapter l’enseignement à la réalité de l’emploi, il convient d’introduire, à partir du cours moyen, une initiation à l’agriculture, à l’élevage, au tissage et à la cuisine. Et à partir de la classe de quatrième une initiation à la mécanique, à l’informatique, à la maçonnerie, à la menuiserie, à la couture, à la peinture, au théâtre, à la musique ».

Cela permettra, a-t-il souligné, à l’élève qui quitte les bancs au CM2 de facilement s’insérer et réussir dans le milieu rural et à celui qui quitte la classe de 3ème, qui ne veut pas ou ne peut pas continuer au second cycle de l’enseignement général, à s’orienter dans la formation technique ou professionnelle de son choix, ou s’insérer avec succès dans la vie active.

En rappel, le taux de chômage au niveau national est estimé à 2,5%. Mais il cache une disparité énorme entre le rural et l’urbain. En effet, il est de seulement 0,5% en milieu rural mais atteint 15% en milieu urbain.

Ce taux de chômage est en parti lié à l’inadéquation des formations professionnelles avec les besoins des entreprises.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

POM/wis

Burkina : Le président du Faso est entrain de réorganiser l’Armée pour la rendre plus efficace (PM)

Burkina-PM-Discours-Politique-Sécurité

Burkina : Le président du Faso est entrain de réorganiser l’Armée pour la rendre plus efficace (PM)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a indiqué samedi à Ouagadougou, devant les parlementaires, que le Chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré, est entrain de réorganiser l’Armée pour la rendre plus efficace.

Le Premier ministre burkinabè Me Kyelem de Tambèla a indiqué, samedi, lors de sa Déclaration de politique générale, que « le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est en train de procéder à une profonde réorganisation de l’Armée pour la rendre plus opérationnelle et plus efficace ».

Le chef du gouvernement Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, s’exprimait samedi, à l’assemblée législative de transition dans le cadre de sa Déclaration de politique générale.

Pour lui, le recouvrement de l’intégrité territoriale est, avec la sécurisation des populations, la priorité des priorités.

« L’essentiel des moyens matériels et financiers, aussi bien qu’humains, culturels et spirituels sera orienté vers la sécurisation du territoire et des populations », a-t-il dit.

Il a ajouté que si le vivre ensemble est aujourd’hui mis à mal, c’est aussi parce que, culturellement et spirituellement, la société a failli quelque part.

« Nous refusons parfois d’être nous-mêmes, pour nous réfugier confortablement dans la culture et la spiritualité des autres, conçues à des moments donnés de l’Histoire, pour des civilisations données, et qui sont parfois loin de nos réalités actuelles », a-t-il soutenu.

Il a expliqué qu’aucune morale, aucune spiritualité des ancêtres, ne disent de s’en prendre aveuglément à des populations innocentes, de brûler leurs récoltes, de piller leurs biens et leur bétail, ou encore de s’en prendre à celui qui n’a pas la même culture ou la même spiritualité que soi.

Me Kyelem a appelé à se ressaisir pour transmettre nos vraies valeurs à la société, à respecter nos valeurs et à accepter d’engager une transformation de nos mentalités.

Il a indiqué que grâce à cela, les éléments égarés seront facilement repérés, isolés, ciblés et traités comme il se doit.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina : Le gouvernement encouragera le port généralisé du Faso dan fani, (Premier ministre)

Burkina-Déclaration-Politique-Générale-PM-Agriculture

Burkina : Le gouvernement encouragera le port généralisé du Faso dan fani, (Premier ministre)

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, a annoncé samedi à Ouagadougou, que son gouvernement encouragera le port généralisé du Faso dan fani, dans le but de donner du travail et des perspectives aux producteurs et aux créateurs.

« Le Gouvernement encouragera le port généralisé du Faso dan fani et son adoption dans les uniformes scolaires, militaires et hôteliers, de même que dans les agences de tourisme et pour les guides touristiques. Nous pouvons ainsi donner du travail et des perspectives à nos producteurs et à nos créateurs », a déclaré ce samedi, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela.

Le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, s’exprimait samedi à l’assemblée législative de transition du Burkina dans le cadre de sa Déclaration de politique générale.

Selon Me Kyelem de Tambela, le coton que produit en abondance le Burkina Faso est pour l’essentiel destiné à l’exportation sans une réelle valeur ajoutée.

« Pendant ce temps, les vêtements que nous portons proviennent essentiellement de l’étranger, quand bien même, ils n’ont pas toujours autant de qualité que ceux que nous livrent nos couturiers avec la cotonnade locale », a-t-il indiqué.

Selon lui, le Burkina Faso produit également des fruits et des céréales qui, faute de moyens adéquats de conservation, périssent pendant la période des récoltes, ou sont bradés à des spéculateurs sans scrupule qui, pour les céréales, les revendent à prix d’or pendant la période de soudure.

« Il s’agira donc, dans un premier temps d’innover dans la recherche de moyens de conservation, et dans un deuxième temps, de mettre en place des ateliers ou des unités de transformation des produits agricoles et maraîchers. Des instructions ont déjà été données dans ce sens », a conclu le Premier ministre.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Burkina : le Premier ministre Kyelem favorable à un Etat fédéral de l’Afrique de l’Ouest

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Burkina : le Premier ministre Kyelem favorable à un Etat fédéral de l’Afrique de l’Ouest

Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a lancé samedi, l’idée de la création d’un Etat fédéral regroupant les pays ouest africains afin de faire face aux adversités qui minent le développement de ces pays pris isolement.

« Nous esquisserons donc à l’endroit de nos voisins immédiats, des rapprochements en vue de jeter les bases de l’avènement d’un État fédéral en Afrique de l’Ouest incluant le Burkina Faso. Nous ne sommes pas sûrs de réussir, nous aurons au moins essayé. Osons inventer l’avenir », a déclaré le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Le Premier ministre Tambela présentait ce samedi, devant l’Assemblée législative de Transition, sa déclaration de la Politique générale.

A ce propos, face aux attaques terroristes dans la sous-région qui révèle la fragilité des Etats de l’Afrique de l’Ouest pris individuellement, le Premier ministre a jeté les bases de l’avènement d’Etat fédéral.

Il a rappelé que certains dirigeants africains comme Kwamé Nkrumah (le premier président du Ghana), avaient souhaité la mise en place des États-Unis d’Afrique.

D’autres par contre, comme Léopold Sédar Senghor (premier président du Sénégal) qui estimaient que les mentalités n’étaient pas préparées pour un gouvernement fédéral, avaient plutôt œuvré à la naissance de l’éphémère Fédération du Mali, a-t-il poursuivi.

« Ces échecs ne doivent pas être pour nous un motif de découragement. Avant de bien marcher, l’enfant tombe plusieurs fois. Nous pensons que notre jeunesse est plus instruite et mieux formée pour comprendre les enjeux actuels », a-t-il conclu.

Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela a été nommé à la tête du gouvernement de Transition le 21 octobre 2022 par le capitaine-président Ibrahim Traoré qui a renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba le 30 septembre 2022.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Burkina : Le Premier ministre annonce la limitation des évacuations sanitaires au frais de l’Etat

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Burkina : Le Premier ministre annonce la limitation des évacuations sanitaires au frais de l’Etat

 Ouagadougou, 19 nov. 2022 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla, a indiqué samedi, lors de sa Déclaration de politique générale, que le gouvernement va limiter les évacuations sanitaires au frais de l’Etat.

« Il sera question, dans un premier temps de limiter autant que possible les évacuations sanitaires au frais de l’État, en espérant les supprimer dans un deuxième temps », a déclaré ce samedi, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla aux députés.

Pour lui, si le système de santé n’évolue pas significativement, c’est en partie parce que les dirigeants de ce pays n’en sont pas dépendants.

Selon Me Kyelem, cela crée un système de santé publique à double vitesse, l’un pour les pontifes de l’État, l’autre pour la plèbe.

« Au moindre mal, ils savent qu’ils peuvent bénéficier d’une évacuation sanitaire » a-t-il poursuivi.

Il a renchéri en disant que quand tout le monde sera soumis au même système de santé, des voies et moyens seront davantage explorés pour construire un système de santé performant pour tous.

Me Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela a été nommé le 21 octobre 2022, par le président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré.

Ce discours est un exercice républicain inscrit dans la Constitution burkinabè, en son article 63 qui dispose que : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale ».

Ce grand oral permet au Chef du Gouvernement, de disposer de la pleine légitimité pour exercer ses fonctions.

Il lui permet ainsi d’engager pleinement sa feuille de route, dans la mise en œuvre des chantiers prioritaires de la Transition.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Journée mondiale des toilettes : Le ministre Kaboré appelle aux bonnes pratiques d’assainissement

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Journée mondiale des toilettes : Le ministre Kaboré appelle aux bonnes pratiques d’assainissement

Ouagadougou, 18 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement Dr Augustin Kaboré, a appelé vendredi, lors de la Journée mondiale des toilettes, les populations à adopter de bonnes pratiques en matière d’assainissement.

« J’invite les populations à adopter de bonnes pratiques en matière d’assainissement et l’ensemble des sociétés privées à plus de responsabilités et de professionnalisme dans la conception et la réalisation des ouvrages d’assainissement », a déclaré vendredi, le ministre burkinabè en charge de l’Assainissement, Dr Augustin Kaboré, dans une déclaration dont l’AIB a reçu copie.

Il a appelé les acteurs décisionnels et opérationnels à accélérer les progrès en matière d’assainissement et à veiller à ce que le lien assainissement-eau soit pris en compte dans les interventions tant en milieu rural qu’urbain.

Le ministre s’exprimait vendredi, à l’occasion de la Journée mondiale des toilettes, édition 2022.

Pour le chef du département de l’Assainissement, la ressources en eau souterraine pour le Burkina Faso est estimée à 32,43 milliards de mètres cubes et constitue la principale source d’eau douce.

« Malheureusement la réserve d’eau est confrontée à des risques de pollution en raison du manque d’assainissement », a-t-il indiqué.

Kaboré a expliqué que la défécation à l’air libre, l’absence des réseaux d’égout, le non-respect du schéma d’aménagement urbain, entre autres, constituent le manque d’assainissement.

Et ces insuffisances, a dit le ministre, favorisent la contamination des nappes d’eau souterraines par infiltration d’eaux usées.

La commémoration de la Journée mondiale des toilettes se tient cette année sous le thème : « Eaux souterraines et assainissement ».

Selon le ministre, ce thème met en lumière, l’impact du manque d’assainissement sur les eaux souterraines.

M. Kaboré a poursuivi que les eaux usées étaient utilisées pour l’irrigation dans la production maraichère et aussi pour la consommation humaine.

« L’utilisation d’eaux usées non traitées pour l’irrigation dans certaines exploitations agricoles ou comme eau de boisson pose un risque sanitaire majeur pour une partie de la population », a expliqué Augustin Kaboré.

Dr Kaboré a félicité les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Burkina Faso dans la mise en œuvre des programmes et projets d’assainissement.

Organisée par les Nations Unies depuis 2001, la Journée mondiale des toilettes vise à faire prendre conscience de la crise mondiale de l’assainissement et de l’urgence sanitaire à travers le monde.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina/Journée mondiale de l’Alimentation : Plus de 237 milliards CFA pour soulager les personnes vulnérables

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Burkina/Journée mondiale de l’Alimentation : Plus de 237 milliards CFA pour soulager les personnes vulnérables

Ouagadougou 18 nov. 2022 (AIB)-Le ministre de l’Agriculture, Dénis Ouédraogo, a annoncé jeudi, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Alimentation, la mise en œuvre du Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables d’un coût de plus de 237 milliards de francs CFA.

A l’occasion de la commémoration de la 42è journée mondiale de l’Alimentation au Burkina Faso, célébré en différé jeudi, le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo, a indiqué dans un message que le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires, a entrepris de nombreuses actions.

Parmi ces actions, il a cité « la mise en œuvre du Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle d’un coût de plus de 237 milliards de francs CFA ».

En plus de ce plan, il est prévu la subvention des moyens de productions agropastorales, l’appui-conseil agropastoral, la fourniture d’équipements et d’infrastructures de gestion post-récolte, la mise en marché des produits agricoles, a-t-il poursuivi.

« La campagne agricole de saison sèche qui sera bientôt lancée constitue une opportunité de consolidation de nos performances agricoles au profit de la population et de l’économie nationale et le Plan opérationnel d’appui à la production de saison sèche permettra d’investir plus de 10 milliards de francs CFA dans l’agriculture irriguée en vue d’intensifier et de diversifier les productions agropastorales », a ajouté le ministre.

Le ministre a justifié ses mesures par le fait qu’« au Burkina Faso, selon l’analyse du cadre harmonisé de mars 2022, l’insécurité alimentaire a touché durant la période de soudure environ 3,5 millions de personnes, soit 16% de la population avec un indice de faim de 25,8% en 2021 et une prévalence de la sous-alimentation de 19,2% ».

Cet état de fait est dû principalement aux effets combinés de l’insécurité dans une grande partie du territoire, de la dégradation des ressources naturelles et du changement climatique, et aussi des conséquences de la pandémie de la Covid-19 et de la conjoncture internationale qui ont perturbé les circuits d’approvisionnements des produits et intrants agricoles, exacerbant la situation alimentaire des populations, selon le ministre.

La commémoration de la 42e journée mondiale de l’alimentation (JMA) au Burkina Faso, s’est déroulée sous le thème : « Ne laisser personne de côté. Améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie ».

« Ce thème se veut un appel à une solidarité mondiale et à des actions collectives pour garantir que personne ne soit laissée de côté, dans notre marche collective vers une transformation de nos systèmes alimentaires afin de les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus durables et plus résilients », a rappelé le ministre.

Pour lui, la JMA vise à renforcer la sensibilisation et l’action en faveur des personnes victimes de la faim dans le monde et à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’une alimentation saine pour tous.

Elle permet également d’améliorer la compréhension des problèmes relatifs à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’accroître la sensibilisation des décideurs politiques, des acteurs du secteur privé et des producteurs au renforcement et à la mise en œuvre des actions permettant d’atteindre la faim zéro d’ici à 2030.

« En célébrant cette 42e édition de la JMA, en différé ce 17 novembre 2022, le Gouvernement du Burkina Faso (…) entend montrer toute l’importance accordée à la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans sa vision d’un Burkina Faso paisible, libre et prospère », a dit le ministre.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) célèbre le 16 octobre de chaque année la Journée mondiale de l’alimentation (JMA), ce depuis 1980.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

 

Ministère de la Communication et Culture : Le nouveau secrétaire général assure son entière disponibilité

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Ministère de la Communication et Culture : Le nouveau secrétaire général assure son entière disponibilité

Ouagadougou 18 nov. 2022 (AIB)- Le nouveau Secrétaire général du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bétamou Fidèle Aymar Tamini, a assuré ce vendredi, lors de sa prise de service, son entière disponibilité à ses collaborateurs pour l’accomplissement de leur mission.

« Comme vous le constatez, les défis sont importants. Je suis convaincu qu’avec une dose d’effort, d’innovation, d’audace, nous pouvons les relever. Pour ce faire, je vous exhorte à faire preuve d’abnégation et de renoncement », a dit à  ses collaborateurs, le nouveau Secrétaire général (SG) du ministère en charge de la Communication, Bétamou Fidèle Aymar Tamini.

«En ce qui me concerne, je vous assure de mon entière disponibilité à vous apporter le soutien technique nécessaire dont notre département a besoin pour jouer pleinement son rôle dans la mise en oeuvre de la feuille de route de la Charte de Transition », a-t-il poursuivi.

Le nouveau SG  du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Bétamou Fidèle Aymar Tamini, s’exprimait vendredi à l’occasion de sa prise de service, présidée par le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Il a donné l’assurance qu’il veillera à ce que chaque structure, cadre et chaque agent ait le plaisir de participer à la noble mission qui leur est confiée.

le nouveau secrétaire général Bétamou Fidèle Aymar Tamini (à gauche) a été installé par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo (au centre) en remplacement de Victorien Aimar Sawadogo

M. Tamini a noté que selon le ministre qui tient au travail bien fait, nécessitant ainsi une bonne organisation et une application rigoureuse, il doit avec ses collaborateurs, privilégier l’intérêt collectif et général dans un dynamisme de groupe dans l’exécution de leurs tâches et activités.

Conformément aux instructions du ministre en charge de la Communication, ils doivent relever les défis du département que sont le renforcement des capacités opérationnelles, techniques et technologiques des structures du ministère.

Ils doivent aussi œuvrer à la diversification des productions dans les médias privés et publics, au renforcement de la communication gouvernementale et à la Sécurisation des infrastructures de communication, a-t-il insisté.

Agence d’information du Burkina

BS-bh/wis/ak

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