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Sourou : Une journée des communautés pour promouvoir la paix

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Sourou : Une journée des communautés pour promouvoir la paix

Tougan, le 17 déc.2022(AIB)-La ville de Tougan chef-lieu de la province du Sourou dans la région de la Boucle du Mouhoun a abrité la célébration d’une journée des communautés de la commune de Tougan, sous la présidence du Haut-commissaire de la province, Salif Traoré. Elle a été initiée par l’Organisation Catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas Burkina) de Dédougou en partenariat avec la mairie de Tougan.

 

Cette journée des communautés s’inscrit dans la mise œuvre des activités du programme du projet de relèvement précoce des populations.

Selon le coordonnateur du projet, Sarambé Adama Gilbert, elle vise entre autres à valoriser la culture, à promouvoir le dialogue pour la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble. Aussi la population résiliente de Tougan s’est fortement mobilisée pour l’évènement.

En effet, la cours du Centre Lecture et Animation Culturelle (CLAC) qui abritait la manifestation a vibré au rythme de la musique et des danses traditionnelles des différentes communautés de la ville de Tougan. Elles ont aussi montré leur savoir-faire à travers des expositions de mets traditionnels de leur communauté.

Les leaders d’opinion (coutumiers, religieux et responsables d’organisation de la société civile) de Tougan ont mis à profit cette occasion pour sensibiliser le public à promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la commune en proie à l’insécurité.

Selon le Haut-commissaire de la province du Sourou, Salif Traoré, la situation sécuritaire a mis à rude épreuve le vivre ensemble dans la province. «Face à ce défi, la véritable arme pour parvenir à bout de cette insécurité n’est autre que la cohésion sociale. A ce titre, la préservation et la promotion du vivre ensemble demeurent un impératif », a-t-il indiqué.

M. Traoré a émis le souhait que l’organisation de cet évènement se pérennise.

Un match de gala entre les populations hôtes, les personnes déplacées internes et les humanitaires de la commune de Tougan, au stade Sangoulé Lamizana de Tougan, a mis fin à la célébration de cette journée.

Agence d’information du Burkina

PD/dnk

 

 

ZONDOMA : Des Clubs de Jeunes Leaders bénéficient d’une formation

Les jeunes leaders ont reçu les rudiments nécessaires pour la mise en œuvre de leurs activités.

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ZONDOMA : Des Clubs de Jeunes Leaders bénéficient d’une formation

Gourcy, le 17 dec.2022 (AIB)-L’Association Monde Rural (AMR) a organisé une formation de base à l’intention des membres des Clubs de Jeunes Leaders (CJeL) de quatre établissements du secondaire de la commune de Gourcy, le samedi 17 décembre 2022, au Lycée privé Saint Henri de Osso de Gourcy.

Après la mise en place des Clubs de Jeunes Leaders (CJeL) dans les établissements secondaires, l’Association monde rural (AMR) a initié à leur intention des sessions de formation.

Selon l’AMR l’objectif principal est de  »renforcer les connaissances de l’ensemble des membres des clubs sur des thématiques d’actualité et des notions à même d’impulser plus de leadership et d’engagement citoyen chez ces jeunes ».

C’est dans cette dynamique que les clubs du Lycée Municipal de Gourcy, du Lycée Mariama, du Lycée provincial du Zondoma et du Lycée privé Saint Henri de Osso ont été formés, le samedi 17 décembre 2022.

Ousséni Sawadogo du Lycée municipal de Gourcy entend servir de modèle aux autres élèves à travers les connaissances acquises.

La formation a porté sur la philosophie et le fonctionnement des clubs qu’ils seront chargés d’animer, le civisme en milieu scolaire, la cohésion sociale et le leadership transformationnel.

C’était aussi l’occasion pour eux de mieux connaître l’Association monde rural, initiatrice du projet à travers les communications présentées par les encadreurs, Hyacinthe Kombasséré et Inoussa Ouédraogo, respectivement du lycée privé Saint Henri de Osso et du lycée provincial du Zondoma.

Selon le chargé de programme à l’AMR, Wahabou Ouédraogo, les activités en lien avec les Clubs des Jeunes Leaders s’inscrivent dans le cadre du programme  »promotion de la gouvernance locale dans les Régions de l’Est, du Centre-Nord, de Centre-Ouest et du Nord » mis en œuvre avec l’appui des ONG Diakonia et Broderlijk Delen.

Pour M. Ouédraogo, c’est un total de 23 clubs qui sont concernés à travers les quatre régions que couvre le projet. Au terme de la session, chaque club composé de 15 membres sera doté d’un plan d’action à déroulement tout au long de l’année scolaire.

Agence d’information du Burkina

AK/dnk/ata

 

Yako: Des tirs de simulation sèment la panique

Yako: Des tirs de simulation sèment la panique

Yako, 19 décembre 2022( AIB)- Les coups de feu entendus dans la nuit du dimanche au  lundi à Yako aux environs de 3 heures du matin, n’étaient pas des tirs ennemis mais des tirs de simulations, a appris l’AIB.

Selon les informations parvenues à l’AIB, les populations sont invitées à rester sereines et à vaquer librement à leurs occupations.

Agence d’information du Burkina

NB: Photo d’archive et d’illustration

Ouagadougou: Des habitants de Tang-zougou en colère car menacés de déguerpissement « illégal »

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Ouagadougou: Des habitants de Tang-zougou en colère car menacés de déguerpissement « illégal »

Ouagadougou, 19 déc.2022 (AIB)- Des habitants de Tang-Zougou, dans l’arrondissement n°4 de Ouagadougou, accusés d’occuper irrégulièrement une parcelle de 12 397 m2, ont rejeté samedi, la décision de déguerpissement qu’ils jugent suspecte.

Des habitants de la zone d’habitation spontanée de Tang-Zougou, situé dans le secteur 19 (ex secteur 25) de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, ont dénoncé samedi, «une sommation de quitter» à eux adressée en septembre par un huissier de justice.

Dans sa note, Me Oumarou Sawadogo, estime que ces citoyens occupent illégalement une parcelle de 12 397 m2 attribuée à son client Robert Sawadogo, le 20 mai 2013.

Le porte-parole des habitants, Boureima Sawadogo a expliqué qu’avant l’épisode  du huissier,  l’ancien conseiller de l’arrondissement 4, Saïdou Compaoré était venu en mi-août, sur les lieux, muni d’un croquis et a fait savoir qu’il a été envoyé par l’ancien maire de la commune de Nongr-massom , Zakaria Sawadogo, pour  délimiter le terrain qui appartient désormais à un certain Robert Sawadogo.

Selon Boureima Sawadogo, cette explication a paru  «surprenante et paradoxale» dans la mesure où Zakaria Sawadogo qui était le maire au moment du recensement et du bornage, n’a  pu signaler l’existence de ce terrain.

Il dit avoir saisi les autorités communales de l’arrondissement 4 pour trancher l’affaire du terrain litigieux.

Dans sa réponse datée du 23 novembre 2022 dont l’AIB a reçu une copie, le président de la délégation spéciale de l’arrondissement 4, Bassy Abass Ouédraogo, a invité les plaignants à saisir les autorités judiciaires compétentes en vue d’une éventuelle annulation de l’attestation de Robert Sawadogo.

Pour l’autorité, il se pose des «suspicions sur l’authenticité de cette attestation», car le processus d’attribution des parcelles dans cette zone a été interrompu en 2012 et des documents mis sous scellés, alors que l’attestation de l’intéressé a été délivrée en 2013.

Boureima Sawadogo a rappelé que les habitants de cette zone détiennent des fiches de recensement de type Résident Réel (RXR), attribué en 2009 par la mairie de l’arrondissement 4 de Ouagadougou et que, jusqu’à présent, il n’y a pas encore eu d’attribution de parcelles.

A l’en croire, le nombre de parcelles disponibles était insuffisant ne permettant pas de procéder à l’attribution aux habitants recensés dans zone non-lotie de Tang-Zougou. L’opération a été  suspendue en attendant de trouver des solutions.

Agence d’information du Burkina

HO/ata/ak

 

BURKINA FASO : A LA DECOUVERTE DE NOTRE PASSÉ COMMUN

 

BURKINA FASO : A LA DECOUVERTE DE NOTRE PASSÉ COMMUN

Ouagadougou, 19 déc. 2022 (AIB)-Suivez sur la WEB TV AIB, l’analyse historique du journaliste-agencier et analyste de l’AIB, Wurotèda Ibrahima Sanou sur la création de la colonie de la Haute-Volta, sa suppression, son rétablissement, sa décolonisation et son indépendance.

Burkina : Nuit des Galian et mondial 2022 au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Nuit des Galian et mondial 2022 au menu des quotidiens

Ouagadougou, 19 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce lundi font cas de la coupe du monde 2022,  de la lutte contre le terrorisme, de la crise au sein du CDP et de la nuit des Galian.

25e nuit des Galian: «Liradan Philipe Ada d’Oméga TV remporte le super prix», titre le quotidien public Sidwaya.

Le quotidien rapporte que le ministère en charge de la Communication a organisé, le vendredi 16 décembre 2022 à Ouagadougou, la 25e nuit des Galian.

Et le Super Galian a été remporté par le journaliste Liradan Philipe Ada. Il est composé d’un trophée, d’une attestation et d’un chèque de 3 millions de F CFA.

Le journal précise que les œuvres du grand lauréat qui lui ont valu ce sacre sont «Titao : Dernier souffle d’une ville encerclée », et « Tougan : Le calvaire des suppliciés du terrorisme », avec une moyenne de 17, 6/20.

Le Pays rapporte les propos du ministre en charge de la communication, Jean-Emmanuel Ouédraogo : «Je rends un vibrant hommage aux professionnels des médias pour leur contribution au développement à travers l’information des populations, la formation des opinions et la promotion de la liberté d’opinion et d’expression (…) ».

L’Observateur Paalga ajoute qu’au total 25 trophées ont été décernées dont 13 prix spéciaux, d’une valeur de 1 million de FCFA chacun, et 12 prix officiels d’une valeur de 1 million de F CFA également.

Des trophées d’honneur ont été attribués à trois journalistes à la retraite que sont Joachim Zongo, Boukary Sanou, et Joséphine Yaméogo, souligne le journal.

Sous un autre registre l’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso titre : « Eddie Komboïgo a le récépissé et le CDP avec ».

Le quotidien informe que le ministère de l’administration territoriale, à travers sa direction en charge des libertés et de la vie politique a remis à Eddie Komboïgo le récépissé du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) issu du congrès contesté des 18 et 19 décembre 2021, ce qui met fin à la division au sein du parti.

Il rajoute qu’Eddie Komboïgo, invite tous ceux qui avaient quitté le parti à y revenir s’ils le souhaitent.

Lutte contre le terrorisme : «La loi instituant les VDP adoptée», annonce  Sidwaya dans sa manchette.

Le journal indique que le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Ousmane Bougouma, a présidé une plénière, le samedi 17 décembre 2022, à l’hémicycle qui a été consacrée à l’adoption de la loi instituant les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Le Pays précise que les 70 députés présents ont voté à l’unanimité après avoir soulevé des inquiétudes et fait des propositions pour une meilleure prise en compte des volontaires qui sont aux cotés des FDS dans la lutte contre le terrorisme.

Lutte contre le terrorisme : « Les parlements burkinabè et malien mutualisent leurs forces », mentionne Sidwaya.

Le confrère informe que le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr. Ousmane Bougouma accompagné d’une délégation a effectué du 14 au 16 décembre 2022, une visite d’amitié et de travail au Mali.

Il indique qu’Ousmane Bougouma et son homologue malien le colonel Malick Diaw ont échangé sur des questions d’intérêts communs à même de mutualiser les efforts des deux nations contre l’adversité pour le développement-socio-économique des deux peuples.

Coupe du monde: «Enfin Messi tient son premier trophée mondial», aborde l’Express du Faso.

La finale de la coupe du monde 2022 entre les Bleus de la France et l’Albicéleste de l’Argentine a tenu toutes ses promesses entre deux grandes nations du Football, commente le quotidien.

Le duel entre deux meilleurs joueurs du monde Kilian Mbappé et Lionel Messi a tourné à l’avantage de l’Argentin dont l’équipe s’est s’imposée à la séance de tirs au but, ce dimanche 18 décembre 2022 au Qatar.

Le Pays ajoute que l’accouchement fut pénible, et les Argentins doivent cette victoire à la Pyrrhus, à leur génial petit Lutin et capitaine de référence qui, Lionel Messi.

Le journal précise que ce dernier a donné, pendant cette coupe du monde, son tout et ses atouts à tous ses coéquipiers afin que leur pays brandisse pour la 3e fois, le trophée le plus convoité du monde.

Agence d’information du Burkina

POM- ZCS/kr/wis

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU LUNDI 19 DECEMBRE 2022

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 19 DECEMBRE 2022

 

DOHA – Une apothéose de légende pour un joueur de légende: l’Argentine de Lionel Messi a remporté dimanche la Coupe du monde en battant aux tirs au but la France (3-3, 4 tab à 2), au terme de l’un des plus grands matches de l’histoire du football.

 

MONTREAL (Canada) – Les pays du monde entier, réunis depuis 10 jours à Montréal pour la COP15, se rapprochaient dimanche d’un accord pour mieux protéger la biodiversité de la planète, après des avancées concernant les zones protégées et le déblocage de nouveaux moyens financiers.

 

DOHA – Les mesures du Parlement européen à l’encontre du Qatar, dont l’accès à l’assemblée pourrait être bloqué dans le cadre d’une affaire de corruption présumée, auront un « impact négatif » sur les relations avec le riche émirat gazier et l’approvisionnement mondial en énergie, a prévenu Doha dimanche.

 

KIEV – De nouvelles frappes russes ont fait cinq morts samedi en Ukraine, où les autorités s’efforçaient de rétablir au plus vite l’électricité après les tirs massifs de missiles de la veille qui ont provoqué des coupures de courant.

 

PISCACUCHO (Pérou) – La présidente Dina Boluarte reste à la tête du Pérou alors que les autorités ont assuré dimanche que les manifestations meurtrières depuis la destitution et l’arrestation de son prédécesseur le 7 décembre diminuaient, le pape François appelant à la fin de violences.

 

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – L’ANC, parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, votait dimanche pour désigner son prochain leader, l’actuel président Cyril Ramaphosa restant en bonne voie pour décrocher un deuxième mandat, talonné toutefois par son rival Zweli Mhkize.

 

SEOUL – La Corée du Nord a procédé dimanche au lancement de deux missiles balistiques de moyenne portée, quelques jours après l’annonce par Pyongyang d’un test réussi de moteur à combustible solide avec pour objectif le développement d’un nouveau système d’armement.

 

ALGER – La France a mis un terme dimanche à la crise diplomatique avec les pays du Maghreb, en annonçant à Alger un retour à la normale de l’octroi de visas aux ressortissants algériens, après ceux de Tunisie fin août et du Maroc, vendredi.

 

BRUXELLES – Fin des « droits à polluer » gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition… L’UE a trouvé dimanche un accord sur une vaste réforme de son marché carbone, pièce maîtresse du plan climat européen.

 

PARIS – Des célébrités et défenseurs des droits humains ont appelé l’Iran dimanche à libérer l’actrice et militante Taraneh Alidoosti, la personnalité la plus renommée arrêtée en lien avec le mouvement de contestation agitant le pays depuis trois mois.

 

BRUXELLES – La Belgique a appelé dimanche ses ressortissants « de passage en Iran » à quitter le pays « dans les plus brefs délais » à cause de « risques accrus de détention arbitraire » après la condamnation de l’humanitaire Olivier Vandecasteele.

 

KIRKOUK (Irak) – Au moins neuf membres de la police fédérale, dont un officier, selon des sources policières, ont été tués dimanche dans le nord de l’Irak dans une attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

 

TUNIS – Le fiasco des législatives en Tunisie, marquées par une abstention de plus de 90%, est un camouflet pour le président Kais Saied, dont l’opposition a réclamé dimanche le départ et qui se retrouve très affaibli dans ses négociations avec le FMI pour un prêt crucial.

 

CHARIKAR (Afghanistan) – Dix-neuf personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans l’accident d’un camion-citerne dans un tunnel à haute altitude de la passe de Salang, dans l’est de l’Afghanistan, ont annoncé dimanche des responsables talibans.

 

WASHINGTON – Twitter va désormais interdire à ses utilisateurs de publier des liens vers des réseaux sociaux concurrents, comme Facebook ou Instagram, au moment où la plateforme d’Elon Musk est sous le coup de critiques pour avoir suspendu plusieurs comptes de journalistes.

 

SYDNEY (Australie) – La ministre des Affaires étrangères australienne se rendra en Chine mardi, la première visite de ce type depuis quatre ans entre les deux pays et un signe de dégel des relations.

 

PARIS – L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé dimanche par Israël après plusieurs mois de détention, est arrivé en fin de matinée en France, où il a affirmé vouloir continuer « le combat ».

 

SUVA – Les îles Fidji sont dans une impasse: les résultats définitifs des élections législatives publiés dimanche ne permettent pas de départager le Premier ministre sortant Frank Bainimarama de son rival politique Sitiveni Rabuka, la majorité parlementaire reste en jeu.

 

LOS ANGELES – Le blockbuster de science-fiction « Avatar: La voie de l’eau », suite très attendue du film de 2009, a déferlé sur le box-office pour son premier weekend dans les salles obscures nord-américaines, selon les chiffres provisoires dimanche du cabinet spécialisé Exhibitor Relations.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Les habitants de Los Angeles et les amoureux des animaux pleuraient dimanche « Hollywood Cat », le célèbre puma qui rôdait sur les hauteurs de Hollywood.

Avec l’AFP

 

 

Coupe du monde 2022 : l’Argentine décroche sa 3e étoile

Argentina's forward #10 Lionel Messi (C) and teammates celebrate on the podium holding the World Cup Trophy at the end of the Qatar 2022 World Cup final football match between Argentina and France at Lusail Stadium in Lusail, north of Doha on December 18, 2022. (Photo by Jewel SAMAD / AFP)

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Coupe du monde 2022 : l’Argentine décroche sa 3e étoile

Ouagadougou, 18 déc. 2022 (AIB) – L’équipe d’Argentine, l’Albiceleste, a remporté dimanche soir au stade de Lusail (Qatar), la 22e édition de la coupe du monde de football en battant aux tirs au but (3-3 puis 4-2 t.a.b.) les Bleus de France, malgré un triplet de l’attaquant vedette des Tricolores Kilian Mbappé.  

C’est fait. Le légendaire attaquant de l’Albiceleste Lionel Messi a comblé le vide dans son coffret à trophées, celui de la coupe du monde qui le fuyait depuis plusieurs années. Et c’est lui qui montre la voie à suivre à ses camarades en ouvrant le score sur penalty à la 23e minute.

Les Français muets dans cette première période ont laissé le ballon aux Argentins qui en ont largement profité pour marquer deux buts, le 2e ayant été inscrit par Di Maria (36e).

La révolte française est intervenue à la seconde période lorsque l’entraineur Didier Deschamps a opéré des changements en faisant entrer Marcus Thuram et Randal Kolo Muani, deux attaquants de couloirs qui ont bien libéré des espaces pour Kilian Mbappé.

L’attaquant du Paris-Saint-Germain réduit d’abord la marque sur penalty (80e) avant d’égaliser une minute après, d’une belle reprise de volet (81e), pour arracher les prolongations. Dans cette prolongation, Messi inscrira son 7e but du tournoi pour donner l’avantage à son équipe.

Mbappé reviendra à la charge pour le but égalisateur, son triplet de la soirée et son 8e but de la compétition. Il égale le record de l’Anglais Geoff Hurst qui avait également réalisé un triplet lors de la finale de la coupe du monde de 1966 devant l’Allemagne de l’Ouest.

Les deux équipes qui étaient course pour une 3e étoile sur son maillot, se départageront aux séances fatidiques des tirs au but. L’Argentine réussira 4 tirs contre 2 à la France. Coman et Tcouaméni ont raté leur tir.

La France championne du monde en 2018, manque l’occasion de remporter le trophée en deux éditions de suite pour égaler le record de l’Italie (1934 et 1938) et du Brésil (1958 et 1962).

C’est la 3e fois en 4 rencontres de coupe du monde que l’Argentine bat la France: 1930 (1-0 pour l’Argentine), 1978 (2-1 pour l’Argentine), 2018 (4-3 pour la France) et 2022 (3-3 puis 4-2 t.a.b. pour l’Argentine)

Lionel Messi a été élu meilleur joueur de la compétition

Depuis 1986 au Mexique où l’Argentine de Diego Maradona avait remporté le 2e trophée de coupe du monde du pays, le septuple ballon d’or Lionel Messi avait du mal à décrocher cette coupe qui manque à sa riche carrière. L’Argentine tient sa 2e légende.

Kilian Mbappé, soulier d’or de la coupe du monde 2022

Léo Messi a été élu meilleur joueur de la coupe du monde 2022 et Kilian Mbappé est le meilleur buteur avec 8 réalisations, un record.
Agence d’information du Burkina
as/

 

Burkina : Des ‘’Lions’’ veulent mettre en place une banque alimentaire au profit des enfants démunis

Burkina : Des ‘’Lions’’ veulent mettre en place une banque alimentaire au profit des enfants démunis

Ouagadougou, 17 déc. 2022 (AIB)-Le District 403 A3 du Lions Club qui a offert samedi, environ 3 mille plats, à l’occasion de la troisième édition de sa soupe populaire, projette de mettre en place, d’ici à trois mois, une banque alimentaire, en vue de pérenniser sa solidarité à l’endroit des enfants en difficulté.

«Je prends l’engagement au nom du Lions club, de la réalisation à court terme, d’une banque alimentaire en soutien aux enfants en difficulté» a déclaré Arouna Nikiéma, conseiller du gouverneur du District 403 A3 du Lions Club international au Burkina Faso.

M. Nikiéma s’exprimait le samedi 17 décembre 2022, lors de la troisième édition de l’initiative ‘’Soupe populaire’’ organisée en collaboration avec l’association vie solidaire à Saaba, un quartier périphérique à l’Est de Ouagadougou.

Arouna Nikièma, par ailleurs parrain de la troisième édition, a expliqué que cette idée de création d’une banque alimentaire dans tout au plus trois mois, va permettre de collecter en quantité, des denrées alimentaires auprès des partenaires issus des grandes villes du Burkina Faso pour les offrir aux personnes en difficulté et aux enfants en particulier.

Il a ajouté que la banque alimentaire va permettre de perpétuer la soupe populaire toute l’année.

«Nous allons récolter les aliments avec les partenaires qui en ont et qui sont sur le champ d’expirer. Nous allons les récupérer avant échéance pour les distribuer (immédiatement) à ceux qui sont dans le besoin», a expliqué le Lion Nikiema.

D’après lui, le choix porté sur la commune rurale de Saaba, répond à la volonté de diversifier les localités et de toucher la majorité des quartiers où sont logés les enfants en difficulté.

Notons qu’au cours de cette activité, environ trois mille repas ont été partagés avec les enfants de la localité de Saaba.

La cheffe du projet soupe populaire, Alexandra Yaro, a exprimé un satisfecit total au regard de l’engouement observé et du pari tenu.

Madame Yaro a précisé que le partage des repas avec les enfants à l’orée de la fête de Noël, entre dans le cadre des engagements du Lions club dans sa lutte contre la malnutrition.

«Au-delà de la soupe populaire, nous avons pour habitude d’offrir des vivres. Nous avons estimé qu’avec cette fête de Noël, il était opportun d’offrir un repas qui rentre dans la lutte contre la faim, l’une des causes prioritaires du Lions club.

Environ 3 mille enfants défavorisés ont bénéficié d’un repas de Noël », a-t-elle confirmé.

Elle a par ailleurs indiqué que l’un des objectifs stratégiques du District 403 est de donner à tous et surtout aux enfants, un accès à une alimentation saine.

La cheffe du projet a pour ce fait, témoigné sa reconnaissance à l’endroit du Lions Club, de l’Association vie solidaire et de toutes les bonnes volontés impliquées dans la réalisation de ce projet.

Pour le Président de l’Association vie solidaire, Oumar Compaoré, c’est une joie pour sa structure d’avoir été coptée par le Lions club pour la réalisation de cette activité, précisément à Saaba.

«C’est une chance pour nous et pour les enfants de la localité au regard des autres zones qui enregistrent aussi des personnes en difficulté. J’ai été approché pour savoir si notre association pouvait mobiliser ces enfants. Je n’ai pas hésité à dire oui vu que l’action intervient dans notre champ de prédilection» a martelé M. Compaoré.

Oumar Compaoré a ainsi adressé ses remerciements au Lions club et à toutes les bonnes volontés qui ont bien voulu accompagner cette initiative.

Le représentant du gouverneur du District 403 A3, Hamadé Ouédraogo, par ailleurs Coordonnateur de l’Equipe Mondiale du Service(EMS), a affirmé que soutenir les enfants en ces moments difficiles, permettra d’améliorer leur existence et leur redonner le sourire.

Il a aussi indiqué que quatre autres villes du Burkina à savoir, Bobo Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya et Dédougou vont aussi bénéficier des activités de partage.

Les bénéficiaires du repas ont aussi manifesté leur joie de l’initiative qui vient résoudre un tant soit peu les difficultés auxquelles ils font face.

Agence d’information du Burkina

AD/ata

Burkina/Don : Un Centre offre du matériel aux PDI de Orodara

Burkina-Don-PDI-Centre

Burkina/Don : Un Centre offre du matériel aux PDI de Orodara

Orodara, 16 déc. 2022 (AIB)- Le Cercle d’études de recherche et de formation islamique (CERFI) / Kénédougou, dans la région des Hauts-Bassins, a remis le vendredi 16 décembre 2022 dans la matinée, du matériel aux personnes déplacées internes (PDI) de ladite province.

Le don de matériels du Cercle d’études, de recherche et de formation islamique (CERFI) offert aux personnes déplacées internes (PDI) de Orodara a eu lieu, en présence du représentant du haut-commissaire, de la secrétaire générale de la province du Kénédougou, Hermine Micheline Sawadogo.

Le geste du CERFI, composé, entre autres de vêtements, de vivres et une enveloppe de 200 000 F CFA s’est fait par l’entremise de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire.

Selon le secrétaire général du CERFI / Kénédougou, Karim Zongo, le Burkina Faso vit des moments les plus difficiles de son histoire à cause de l’insécurité.

M. Zongo a souligné que la crise sécuritaire a occasionné le déplacement des milliers de personnes, à travers les différentes régions du pays dont la province du Kénédougou.

Il a par ailleurs expliqué que le don de sa structure aux PDI fait suite à une collecte de fonds et de matériels auprès de ses membres et sympathisants.

Le répresentant du haut-commissaire de la province du Kénédougou, Hermine Micheline Sawadogo, a remercié le CERFi pour son soutien qui va soulager un tant soit peu les bénéficiaires.

Agence d’information du Burkina

Ak/no/dnk/ata

Burkina/Insécurité: Des acteurs sensibilisés sur la vente du carburant à Gourcy

Burkina- Insécurité-Sensibilisation

Burkina/Insécurité: Des acteurs sensibilisés sur la vente du carburant à Gourcy

Gourcy, (AIB) – La direction régionale en charge du commerce du Nord a initié le mercredi 14 décembre à Gourcy chef-lieu de la province du Zondoma dans la région du Nord, une séance de sensibilisation sur la vente du carburant, dans un contexte d’insécurité. La rencontre présidée, par le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, a regroupé les acteurs de la chaîne de distribution du carburant, les responsables administratifs et sécuritaires.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, des mesures restrictives sur la vente du carburant ont été prises par l’Etat, particulièrement dans les zones à fort défi sécuritaire dont fait partie la région du Nord.

Il s’agit, entre autres, de l’interdiction de la vente du carburant en bouteille, de l’interdiction de vente de plus de 5 litres d’essence aux motos de type “Aloba” et de la vente dans des récipients autres que les reservoirs des véhicules, sauf pour le gasoil soumis à la présentation d’une autorisation délivrée par une autorité administrative et approuvée par les forces de sécurité.

Au regard, des insuffisances constatées dans le respect de ces textes et leurs conséquences sur la stratégie de lutte contre le terrorisme, les responsables de la direction régionale en charge du commerce du Nord, en collaboration avec l’administration et les forces de sécurité, ont initié une séance de sensibilisation, au profit des acteurs de la chaîne de distribution du carburant.

Cette rencontre a permis de sensibiliser les gérants de stations et les pompistes sur le respect des textes en vigueur.

Au sortir des échanges, les participants ont pris l’engagement de jouer pleinement leur partition, dans la lutte contre le terrorisme au Burkina. Pour le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé, l’administration prendra les dispositions nécessaires pour le respect de ces mesures dans l’intérêt de la population.

 

M.Nabé a également rappelé que les tricycles et les motos de type  »Aloba » sont interdits de circulation dans plusieurs localités de la région du Nord.

Agence d’information du Burkina

AK/no/dnk/ata

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Burkina/Crimes liés aux trafics : Un projet sensibilise des acteurs à Orodara 

 

Burkina-Securité -Sensibilisation

Burkina/Crimes liés aux trafics : Un projet sensibilise des acteurs à Orodara 

Orodara, 16 Déc. 2022 (AIB) – La Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) a organisé du 13 au 15 décembre 2022 , un atelier sur la mise en oeuvre de la stratégie de communication, de sensibilisation et d’éducation du Projet réponse ouest africaine à la lutte contre le crime lié organisé aux trafics ou projet OCWAR -T au Burkina Faso.

La Commission nationale de contrôle des armes (CNCA), en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), a initié du 13 au 15 décembre 2022, à Orodara chef-lieu de la province du Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins, un atelier de sensibilisation sur la lutte contre les crimes liés aux trafics en Afrique de l’Ouest, au profit des participants venus d’horizon divers.

Il s’est agi de former des acteurs impliqués dans la lutte contre la circulation illégale des armes à feu sur la stratégie de communication, de sensibilisation et d’éducation du projet OCWAR- T dans la zone de Orodara .

Au cours de l’atelier, les participants ont eu droit à plusieurs communications sur notamment la gestion de la sécurité frontalière, la présentation sur le régime général des armes au Burkina Faso, la menace des engins explosifs et l’interprétation des conflits.

Selon le secrétaire permanent (SP) de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA), le colonel-major Anselme Sanou, la rencontre vise à conscientiser les acteurs sur les méfaits de la circulation illégale des armes, les impacts socio- économique et les moyens de réduction des trafics.

M. Sanou s’est par ailleurs réjoui de la forte mobilisation des acteurs autour de l’activité de sensibilisation du projet OCWAR-T dans la province du Kénédougou.

Pour le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, la session de formation constitue un cadre d’échanges sur les enjeux liés aux armes légères.

M. Sakira a soutenu que la rencontre constitue une mobilisation autour des actions de plaidoyer pour une paix durable dans les communautés.

Le premier responsable de la province a également traduit sa reconnaissance, à la CNCA et à ses partenaires pour le choix porté sur la ville de Orodara pour abriter l’atelier de formation.

Agence d’information du Burkina

Ak/no/dnk/ata

 

 

ANALYSE : BURKINA FASO, A LA DECOUVERTE DE NOTRE PASSÉ COMMUN

ANALYSE :
BURKINA FASO, A LA DECOUVERTE DE NOTRE PASSÉ COMMUN
WUROTÈDA IBRAHIMA SANOU, JOURNALISTE-AGENCIER ET ANALYSTE (AIB)

Ouagadougou, 17 déc. 2022 (AIB)-Suivez sur la WEB TV AIB, l’analyse historique du journaliste-agencier et analyste de l’AIB, Wurotèda Ibrahima Sanou sur la création de la colonie de la Haute-Volta, sa suppression, son rétablissement, sa décolonisation et son indépendance.

Face à l’impasse de notre présent commun et à l’incertitude de notre avenir commun, il y a nécessité pour nous de questionner notre passé commun.

Mesdames et messieurs, chers téléspectateurs de la WEB TV AIB, bienvenus à notre analyse hebdomadaire.

Le Burkina Faso a commémoré ce dimanche 11 décembre 2022, les 62 ans de son indépendance.

La célébration s’est déroulée dans la sobriété à la demande du président de la Transition, le capitaine Ibrahim TRAORÉ, au regard du contexte sécuritaire difficile du pays.

Un contexte sécuritaire qui nous interpelle tous en tant que Burkinabè et nous somme à intégrer dans nos esprits et dans notre vécu quotidien que le Burkina Faso est le fruit d’un consensus national de nos devanciers.

Le Burkina Faso, c’est la rencontre de plusieurs systèmes de gouvernance, certains centralisés avec un roi ou un émirat à la tête et d’autres, décentralisés au niveau village et famille.

Il s’agit d’un côté, les royaumes mossi et gourmantché ainsi que les émirats peuls et de l’autre côté, le pouvoir à la base des peuples du Grand Ouest : Bobo/Bwabas, Dagara/Lobi/Birifor/Gan, Sénoufos/Gouin/Toussian, Gourounsi/Lyélés et autres.

C’est donc cette mosaïque de peuples qui vivait librement et indépendamment, chacun sur son espace depuis de nombreuses décennies que le colonisateur français est venu conquérir à la fin du 19è siècle avec de gros moyens et beaucoup de difficultés.

Une fois la conquête terminée, le colonisateur va regrouper ces populations au gré de ses intérêts.

Les futurs voltaïques sont dans un premier temps, intégrés dans la « colonie du Haut-Sénégal et Niger » créée par le décret du 18 octobre 1904.

Les populations au pouvoir à la base refusent de se soumettre. Ils organisent une grande insurrection populaire entre 1915 et 1916 appelée guerre du Bani-Volta, contre le colon français, englué dans la première guerre mondiale.

Après la guerre mondiale, pour mieux contrôler ces peuples insoumis, le colon français crée par décret du 1er mars 1919, la colonie de la Haute-Volta avec pour chef-lieu Ouagadougou.

13 ans après sa création, la colonie de la Haute-Volta est supprimée par décret du 5 septembre 1932 pour des raisons économiques et financières.

Le territoire est répartit entre les colonies du Niger, du Soudan français et de la Côte-d’Ivoire.

La suppression de la colonie n’est pas du goût de la chefferie notamment du Mogho Naba Koom II car Ouagadougou perd son statut de chef-lieu de la colonie et le roi mossi perd son influence.

Aussi, en collaboration avec les autres rois et émirs, le Mogho Naba Koom II va se battre de toutes ses forces pour la reconstitution de la colonie de la Haute-Volta.

Le 25 janvier 1934, le train parti d’Abidjan arrive pour la première fois à Bobo-Dioulasso. Bobo-Dioulasso redevient un centre économique important et incontournable de l’Afrique de l’Ouest.

Par décret du 13 juillet 1937, Le colon français divise la colonie de la Côte d’Ivoire en deux régions administratives qui sont la Basse Côte d’Ivoire qui représentait l’actuel Côte d’Ivoire et la Haute Côte d’Ivoire qui représentait l’actuel Burkina Faso.

Au cours de la même année 1937, un jeune enseignant voltaïque de 28 ans, Daniel Ouézzin COULIBALY crée au Sénégal, le premier syndicat des enseignants de l’Afrique occidentale française avec son collègue enseignant originaire du Mali Modibo Kéita, futur premier président du Mali en 1960.

L’année suivante en 1938, Daniel Ouézzin COULIBALY instaure à Rufisque, au Sénégal, une rencontre hebdomadaire des intellectuels africains pour échanger sur l’égalité des droits de l’homme dans l’espace africain.

Au cours de l’année 1939, la deuxième guerre mondiale éclate en Europe et de nombreux jeunes africains sont enrôlés pour aller combattre pour la France et ses alliés.

Le 12 mars 1942, le Mogho Naba Koom II meurt à Ouagadougou. Son fils Mogho Naba Sagha II, devient nouveau roi de Ouagadougou et poursuit la lutte pour la reconstruction de la Haute-Volta.

En Février 1943, Daniel Ouézzin COULIBALY devient secrétaire général de l’Amicale des anciens élèves de l’école William-Ponty.

Dans son programme, il exige l’égalité entre Africains et Européens et exige aussi, l’ouverture aux Africains, des postes de cadres supérieurs et généraux de la fonction publique par voie de concours professionnels.

Nous arrivons à l’année 1945, c’est la fin de la seconde guerre mondiale et le début de la vie politique dans toute l’Afrique noire.

Pour récompenser les africains pour avoir participé à ses côtés à la seconde guerre mondiale, la France décide de les associer à la gestion de leur territoire. Un siège de député est donc offert à chaque colonie française.

La Haute Volta et la Côte d’Ivoire qui forment une même colonie sont invités à élire un seul député pour les représenter à la future Assemblée constituante française.

Cette élection met en scène deux acteurs politiques voltaïques, à la culture, à la formation et à la conception différente.

L’un est un monarque autrement absolu dans son royaume. Il rêve d’une Haute-Volta reconstitué et monarchique dont il serait le chef.

L’autre est un brillant intellectuel et syndicaliste hors pair. Il rêve d’une Haute-Volta reconstituée ou non mais républicaine et libérée avec toute l’Afrique noire, de la colonisation, de l’exploitation et de l’injustice.

L’un est le Mogho Naba Sagha II, roi de Ouagadougou et l’autre Daniel Ouézzin COULIBALY, fondateur du premier syndicat des enseignants de l’Afrique occidentale française.

Ces deux acteurs influents de la Haute-Volta soutiennent chacun un candidat.

Le Mogho Naba Sagha II soutient la candidature de son ministre Tenga OUEDRAOGO dit Baloum Naaba âge de 70 ans.

Daniel Ouézzin COULIBALY soutient la candidature d’un jeune médecin et planteur ivoirien Félix Houphouët-BOIGNY âge de 40 ans.

Le premier tour de l’élection se déroule le 21 octobre 1945. Sur 14 candidats en liste, Félix Houphouët-BOIGNY et le Baloum Naaba Tenga OUEDRAOGO arrivent en tête et s’affrontent pour un second tour.

Le second tour se déroule le 4 Novembre 1945. Le candidat du Mogho Naba Sagha II est battu.

Félix Houphouët-BOIGNY remporte le poste de député grâce à l’action déterminante de Daniel Ouézzin COULIBALY.

Félix Houphouët-BOIGNY devient ainsi le premier député de la Haute et de la Basse Côte d’Ivoire, à la première Assemblée constituante française pour un mandat de 7 mois.

Cette élection a été un tournant décisif dans l’histoire de la décolonisation de notre territoire jusqu’à son indépendance.

A l’Assemblée nationale française, à Paris, le député Félix Houphouët-BOIGNY comme convenu avec Daniel Ouézzin COULIBALY, propose le 5 avril 1946, la loi pour la suppression du travail forcé.

La loi Houphouët-BOIGNY pour la suppression du travail forcé est votée grâce au soutien des députés du Parti communiste Français (PCF). La loi est promulguée le 11 avril 1946.

Partout en Afrique noire et particulièrement en Haute-Volta, c’est le soulagement, l’explosion de joie des populations qui retrouvent une certaine liberté.

En novembre 1946, au cours d’une nouvelle élection législative, le colonisateur français octroie cette fois, trois sièges de députés à la colonie de la Haute et de la Basse Côte d’Ivoire.

Daniel Ouézzin COULIBALY, Félix Houphouët-BOIGNY et Mogho Naba Sagha II se concertent à Ouagadougou pour présenter une liste unique appelée «liste d’union sacrée».

La liste comprend trois candidats : Félix Houphouët-BOIGNY (représentant la Basse Côte d’Ivoire), Daniel Ouézzin COULIBALY (représentant l’Ouest de la Haute Côte d’Ivoire) et Philippe Zinda KABORE (représentant les régions mossés).

Le 10 Novembre 1946, la liste est brillamment élue, elle remporte les trois sièges.

Le 20 Février 1947, le député Philippe Zinda KABORE adresse des lettres au ministre de la France d’Outre-mer pour demander le rétablissement de la Haute-Volta.

Malheureusement, le jeune pharmacien député Philippe Zinda KABORE meurt le 25 Mai 1947 à Abidjan alors qu’il se préparait à prendre l’avion pour Paris, à l’âge de 27 ans.

Au parlement français Daniel Ouézzin COULIBALY est membre de deux groupes parlementaires. Le premier groupe est chargé d’étudier les questions relatives à l’enseignement et à la jeunesse.

Le second groupe est chargé d’étudier les questions relatives à la Défense nationale et au régime tirailleur.

A partir de l’année 1946, l’on assiste à la création de mouvements et partis politiques partout en Afrique noire.

En Haute-Volta, pendant 8 ans de 1946 à 1954, deux partis politiques vont s’affronter sans relâche jusqu’à la disparition de l’un.

Il s’agit du Rassemblement démocratique africain (RDA) et de l’Union Voltaïque (UV).

Derrière ces deux partis, on retrouve les deux hommes qui se sont déjà affrontés, l’enseignant et syndicaliste Daniel Ouézzin COULIBALY et le chef traditionnel Mogho Naba Sagha II.

Le Rassemblement démocratique africain (RDA) est créé à Bamako au Soudan français (actuel Mali), au cours d’un congrès tenu du 18 au 21 octobre 1946, en présence d’environs 800 délégués.

Félix Houphouët-BOIGNY est élu président du mouvement et Daniel Ouézzin COULIBALY est le secrétaire politique chargé d’assurer la coordination des activités du RDA.

Daniel Ouézzin COULIBALY sillonne toute l’Afrique occidentale Française (AOF) pour installer les sections du mouvement. Il est au Soudan (Mali), en Guinée, au Niger, au Dahomey (Bénin), au Cameroun, au Sénégal, au Congo, etc.

En Haute-Volta, il installe à partir de mai 1946, les sous sections du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) dont il est l’un des pères fondateur.

Le Mogho Naba Sagha II lui crée en juin 1946, l’Union Voltaïque (UV) sur les centres de son association Union de défense des intérêts de la Haute-Volta (UDIHV).

Dans ce parti monarchiste, adhère, un jeune enseignant Nazi BONI, fortement engagé pour la reconstitution de la Haute-Volta.

Plusieurs jeunes intellectuels monarchistes adhèrent à l’Union Voltaïque. On retrouve Joseph Issoufou CONOMBO, Christophe KALENZAGA, Henri GUISSOU, Bernard Tibo OUEDRAOGO et Français BOUDA.

Pendant 8 ans, l’Union Voltaïque (UV) sera soutenu par l’administration coloniale.

Pendant 8 ans, le Rassemblement démocratique africain (RDA) sera combattu par l’administration coloniale.

Pour affaiblir le RDA qui était fortement implanté dans le Grand Ouest de la Haute-Volta grâce à Daniel Ouézzin COULIBALY, le colon français décide du rétablissement de la colonie.

Le 4 Septembre 1947, un projet de loi déposé par le gouvernement français à l’Assemblée nationale rétablit le territoire de la Haute-Volta.

Avec le rétablissement de la colonie, le député Daniel Ouezzin COULIBALY transforme le 20 Décembre 1947, la sous-section du PDCI en Parti démocratique voltaïque (PDV), section du RDA au cours d’un Congrès du RDA à Bobo-Dioulasso.

Le rétablissement de la colonie permet la création d’un conseil général en Haute-Volta. Le conseil général est l’ancêtre de l’Assemblée nationale.

En 1952, à la demande du président du Conseil général de la Haute-Volta, Joseph OUEDRAOGO, le gouverneur de la colonie transfère les directions des services administratifs de Bobo-Dioulasso à Ouagadougou.

Cette décision va entrainer le départ de nombreux fonctionnaires de la ville et la chute de l’économie de Bobo-Dioulasso au profit de Ouagadougou.

Le député Nazi BONI proteste vigoureusement contre cette mesure qui vise, selon lui à tuer économiquement Bobo-Dioulasso mais personne ne l’écoute.

Le 8 juillet 1953, Nazi BONI se rend au ministère des Colonies à Paris en France pour proposer au gouvernement français, la création d’un 9è territoire colonial de l’AOF qui aura pour chef-lieu Bobo-Dioulasso. Après plusieurs tractations la requête n’aboutira pas.

Nazi BONI va donc démissionner du parti monarchiste l’Union Voltaïque, pour créer en 1954 avec Diongolo TRAORÉ, un nouveau parti politique appelé Mouvement populaire d’évolution africaine (MPEA) qui deviendra Mouvement populaire africain (MPA).

Avec le départ de Nazi BONI, l’Union Voltaïque va se désintégrer et disparaitre pour donner naissance la même année, au Parti Social d’Education des Masses Africaines (PSEMA) dirigé par Joseph CONOMBO.

En juillet 1956, un nouveau parti politique voit le jour dans le nord. Le Mouvement Démocratique Voltaïque (MDV), animé par des hommes comme Michel DORANGE et Gérard Kango OUEDRAOGO.

L’année 1956 est aussi un tournant dans les colonies françaises d’Afriques avec l’adoption de la loi-cadre Defferre du 23 juin 1956.

Cette loi autorise pour la première fois, la mise en place dans les colonies africaines, des Conseils de gouvernement élus au suffrage universel et dotés d’un pouvoir exécutif local autonome vis-à-vis de la métropole.

Au moment où ces élections sont annoncées, la Haute-Volta, n’a pas de parti politique d’envergure nationale.

Daniel Ouézzin COULIBALY et Joseph CONOMBO fusionnent leurs deux partis le 23 septembre 1956 pour former un parti national appelé le Parti démocratique unifié (PDU).

Le Parti démocratique unifié (PDU) remporte les élections du 31 mars 1957 en Haute-Volta avec 37 sièges sur 70. Le MDV obtient 26 sièges, le MPA obtient 5 sièges et 2 pour les indépendants.

Le PDU et le MDV se concertent et forment ensemble le 17 mai 1957 par consensus le premier gouvernement de l’histoire de la Haute-Volta présidé par Daniel Ouézzin COULIBALY, le plus important homme politique voltaïque de l’époque.

Dans son premier discours, le vice-président du Conseil de gouvernement de la Haute-Volta Daniel Ouézzin COULIBALY affirme :

« Notre réussite dépend de notre étroite collaboration et du constant souci de transmettre à ceux qui vont nous suivre non pas un bilan de faillite mais un collectif qui laissera apparaître que, si faillite il devait y avoir, elle adviendrait contre la volonté de tous ».

Dans ce premier gouvernement, Maurice YAMEOGO est ministre de l’Economie agricole pour le compte du Mouvement Démocratique Voltaïque (MDV).

Pour le compte du même parti, Yalgado OUEDRAOGO est élu président de l’Assemblée Territoriale le 15 mai 1957 mais trouvera la mort le 21 juillet 1957 au cours d’un accident de la route.

Pendant que le premier gouvernement voltaïque fait ses premiers pas, le Mogho Naba Sagha II qui avait rêvé de monarchie meurt le 12 novembre 1957. Son fils Mogho Naba Kougri lui succède le 28 novembre 1957.

En décembre de la même année, le consensus qui a prévalu lors de la formation du gouvernement va voler en éclat. Les querelles politiques reprennent.

Le Mouvement Démocratique Voltaïque (MDV) de Gérard Kango OUEDRAOGO et le Parti Social d’Education des Masses Africaines (PSEMA) dirigé par Joseph CONOMBO vont quitter la coalition avec le RDA de Daniel Ouézzin COULIBALY.

Ces derniers vont constituer à l’Assemblée territoriale, le groupe de la solidarité voltaïque avec le Mouvement populaire africain (MPA) de Nazi BONI.

Le groupe réussit à faire élire le 13 décembre 1957, son secrétaire général Nazi BONI comme président de l’Assemblée territoriale en remplacement de Yalgado OUEDRAOGO décédé.

Le groupe de la solidarité voltaïque exige le 16 décembre 1957, la démission du président Daniel Ouézzin COULIBALY et son gouvernement en s’appuyant sur la loi cadre Defferre.

Mis en minorité, le président Daniel Ouézzin COULIBALY s’appuie également sur la même loi et affirme qu’elle ne lui fait pas obligation de démissionner.

La Haute-Volta se retrouve donc en crise quelques mois seulement après la formation de son premier gouvernement.

La crise prend fin le 12 janvier 1958 avec le ralliement de Maurice YAMEOGO au président Daniel Ouézzin COULIBALY, avec son cousin Denis YAMEOGO et Nader ATTIE.

La nouvelle majorité obtenue par le RDA permet au président Daniel Ouézzin COULIBALY de former le 6 février 1958, un nouveau conseil de gouvernement entièrement composé de membres du RDA.

Dans ce nouveau gouvernement Maurice YAMEOGO, le ministre de l’Economie agricole devient, ministre de l’Intérieur et N° 2 du régime.

Le mardi 20 mai 1958, le président Daniel Ouézzin COULIBALY prononce à Ouagadougou, son discours programme devant les députés voltaïques.

« Dans un pays comme le nôtre situé à la limite de la zone sahélienne, le premier problème à résoudre est celui de l’eau. Si l’eau jaillit, la vie apparaît ».

Ce discours programme reste une boussole pour le Burkina Faso d’aujourd’hui. Les acteurs politiques et les jeunes doivent s’en inspirer.

Daniel Ouézzin COULIBALY était un travailleur infatigable dont le cabinet de travail, tout comme sa villa d’habitation, restaient ouverts de jour comme de nuit.

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY lance les travaux de construction de l’hôpital de Ouagadougou.

Il lance les travaux de l’édification de la Radiodiffusion de la Haute-Volta. Il lance les travaux du grand marché de Ouagadougou.

Il lance les démarches auprès du Bureau minier de la France d’Outre-Mer en vue des études sur le terrain voltaïque.

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY invite les députés à encourager dans leurs régions respectives la culture intensive du coton et du riz.

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY annonce le bitumage de la route de Mopti, Nouna et Bobo, appelée route du poisson et de la route avec le Ghana.

Le gouvernement du président Daniel Ouézzin COULIBALY adopte un plan échelonné aux termes duquel la proportion d’enfants scolarisés en Haute-Volta, passerait de 6,6% en 1957 à 10% à la rentrée d’octobre 1961.

Une usine de la brasserie est installée à Bobo-Dioulasso, une seconde est prévue à Ouagadougou.

Malheureusement, le président Daniel Ouézzin COULIBALY meurt le dimanche 7 septembre 1958 à 7 heures 30 minutes à l’hôpital saint Antoine de Paris, d’un mal non déterminé jusque ce jour.

Peu avant son décès, il remet un message au président de la section voltaïque du RDA Christophe KALENZAGA, dans lequel il affirme :

« En Haute-Volta, je me savais bien malade, mais il me fallait choisir entre l’installation du parti et ma santé. Je suis tombé d’épuisement ».

Le président Daniel Ouézzin COULIBALY reçoit des funérailles nationales à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso les 14 et 15 Septembre 1958.

Plusieurs personnalités africaines participent aux funérailles : les présidents Houphouët BOIGNY (Côte d’Ivoire), Modibo KEÏTA (Mali), Hamani DIORI (Niger), Léon M’BA (Gabon).

Le président Sékou TOURÉ (Guinée) est représenté. Il décrète une journée de deuil national en Guinée pour le président Daniel Ouézzin COULIBALY.

Deux semaines après ces funérailles, les Voltaïques approuvent le 28 septembre 1958 à une écrasante majorité, la constitution de la communauté franco-africaine.

Le 17 octobre 1958, l’Assemblée territoriale est convoquée pour désigner le successeur du président Daniel Ouézzin COULIBALY mais à la surprise de tous, un acteur inattendu entre en scène.

Ce jour-là, le souverain des mossi Moro Naba Kougri se présente devant le palais de l’Assemblée territoriale avec 3000 de ses partisans armés d’arcs, de flèches et de vieux fusils, pour faire pression sur les députés voltaïques pour l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.

Il bénéficierait du soutien du colonel CHEVREAU, commandant de l’armée française en Haute-Volta qui aurait donné l’ordre à son régiment de rester en caserne.

A la demande du président intérimaire Maurice YAMEOGO ; la Police coloniale et la Garde républicaine interviennent, tirent en l’air et dispersent la foule et les partisans du souverain mossi.

La tentative de coup d’état du souverain des mossis rapproche la classe politique (opposition et majorité) et le 20 octobre 1958, les parlementaires s’entendent pour confirmer Maurice YAMEOGO, à la tête du gouvernement.

Le président Maurice YAMEOGO forme le 10 décembre 1958, un gouvernement d’union et proclame la République le lendemain, 11 décembre 1958.

L’Assemblée territoriale devient Assemblée législative et constituante et opte pour la fédération du Mali mais dans le cadre de la communauté.

Le président Maurice YAMEOGO se dit favorable mais fini par des calculs politiques à abandonner cette voie pour le conseil de l’Entente prôné par le président Félix Houphouët-BOIGNY.

Sans une carrure importante et une légitimité populaire, Maurice YAMEOGO va utiliser l’appareil de l’Etat entre ses mains pour réprimer ses adversaires politiques.

Le 29 août 1959, Maurice YAMEOGO dissout le conseil municipal de Ouagadougou dirigé par Joseph Ouédraogo, opposé à sa politique. Il confie le conseil municipal à Joseph CONOMBO, ex-opposant qui s’est rallié à lui.

Le président Maurice YAMEOGO fait interner le 2 juillet 1960, à Gorom-Gorom, plusieurs opposants : Joseph OUEDRAOGO, Diongolo TRAORÉ, Edouard OUEDRAOGO, Gabriel OUEDRAOGO et Paul NIKIEMA.

Face à la répression du président Maurice YAMEOGO, le député Gérard Kango OUEDRAOGO se rallie également à lui, à partir de septembre 1959 signant la mort de son parti le Mouvement de regroupement voltaïque (MRV).

Grâce à ce ralliement, Gérard Kango OUEDRAOGO sera le premier ambassadeur de la Haute-Volta en Grande-Bretagne de l’indépendance en 1960 à la chute du président Maurice YAMEOGO en 1966.

Nazi BONI refuse de se rallier à Maurice YAMEOGO, il part en exil d’abord au Mali chez le président Modibo KEÏTA, ensuite au Sénégal chez le président Léopold Sédar SENGHOR.

A la veille de l’indépendance, à 20 heures 15 mn, Nazi BONI s’adresse à Bamako, à travers Radio Mali, au peuple voltaïque nouvellement indépendant.

« L’indépendance imposée au gouvernement par le peuple (et) par l’opposition et littéralement offerte par la France sera proclamée par ceux qui en sont les ennemis les plus acharnés qui, aujourd’hui comme demain, sont prêts à la saboter.

C’est le paradoxe de la vie. C’est la comédie humaine. Mais, quelle que soit la forme revêtue par notre accession à la souveraineté internationale, celle-ci constitue un fait positif dont nous devons nous réjouir… », affirme Nazi BONI.

Le 5 août 1960, le président Maurice YAMEOGO proclame l’indépendance dans un pays où toute forme d’opposition est muselée.

« Aujourd’hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, je proclame solennellement l’indépendance de la République de Haute-Volta ».

C’est dans un pays où toute forme d’opposition a été musélé que le président Maurice YAMEOGO proclame l’indépendance.

Ouagadougou, le samedi 17 décembre 2022

WUROTÈDA Ibrahima SANOU 

Journaliste-agencier-analyste 

www.sanou31@hotmail.fr 

71 01 80 28 (whatsapp) 

Agence d’information du Burkina (AIB)

Tuy: Les “enfants” de Boni apportent des matériels et consommables de bureau de plus de 1 million 500 mille FCFA à la mairie 

 

Tuy: Les “enfants” de Boni apportent des matériels et consommables de bureau de plus de 1 million 500 mille FCFA à la mairie 

Houndé, le 17déc. 2022, (AIB)- Les filles et fils de la commune de Boni ont offert, hier vendredi, un lot de matériels et des consommables de bureau d’une valeur de plus d’un million 500 mille FCFA à la délégation spéciale au profit de la mairie de Boni, délocalisée à Houndé.

La mairie de Boni a délocalisé ses services dans la ville de Houndé, après l’incendie le 26 septembre 2022 de ses par des Hommes armés.

Face aux problèmes de fonctionnement que rencontre l’administration communale, les filles et fils de la commune ne sont pas restés indifférents.

Ils ont offert un lot de matériels et des consommables de bureau à la délégation spéciale au profit de la mairie.

La remise officielle a eu lieu le vendredi 16 décembre 2022 à Houndé.

Estimé à plus de 1 million 500 mille FCFA, ce don est composé essentiellement d’une photocopieuse, d’une imprimante, des ordinateurs portables, des cartouches d’ ancre, des rames de papier, etc.

Selon le porte- parole des donateurs, Emmanuel Gnoumou, l’objectif de ce geste est de venir en aide à la mairie actuellement éprouvée.

« Beaucoup de nos frères et sœurs veulent établir des extraits de naissance et bien d’autres documents administratifs mais ils n’ arrivent toujours pas à le faire » a-t-il expliqué.

En offrant ces matériels nous voulons que la mairie puisse assurer continuellement le service afin de satisfaire les besoins des populations qui doivent désormais se rendre à Houndé, a-t-il ajouté.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Boni, Arouna Tarnagda s’est dit « très heureux » en recevant ce don.

Il a remercié l’ensemble des personnes qui ont rendu ce geste possible tout en les rassurant de la bonne utilisation des matériels.

Il a également laissé entendre que ce don répond aux besoins d’urgence de la mairie.

« Ce geste va sans doute nous permettre de rendre un service public de qualité au profit des populations de la commune » a-t-il affirmé.

Pour M. Tarnagda, ce geste représente le signe de l’attachement des filles et fils de Boni au développement de leur commune.

« Nous restons ouverts à toutes vos critiques constructives et aussi à vos apports susceptibles d’améliorer la bonne marche de la cité », a-t-il déclaré.

 

Arouna Tarnagda a, par ailleurs, remercié les autorités provinciales qui ont permis à la mairie de Boni d’avoir des locaux à Houndé pour y assurer la continuité du service.

 

Parlant des difficultés rencontrées, le PDS a fait savoir que la délocalisation de l’administration communale à Houndé à une quinzaine de kilomètres, rend difficile la délivrance des prestations de service, la réalisation de certaines actions de terrain ainsi que le suivi de certains projet

 

Il a, de ce fait, souhaité que la sécurité revienne à Boni pour que l’administration communale se rapproche davantage de la population.

Il faut signaler que les services de la mairie de Boni délocalisée sont actuellement répartis sur trois sites à savoir la mairie de Houndé, la préfecture de Houndé et la direction provinciale des infrastructures.

beb/ata

Burkina : Liradan Philipe Ada de Oméga TV, sacré lauréat du Super Galian 2022

 

Burkina : Liradan Philipe Ada de Oméga TV, sacré lauréat du Super Galian 2022

 

Ouagadougou, 16 déc. 2022 (AIB)- Liradan Philipe Ada de Oméga TV remporte ce vendredi, la 25e édition Super Galian.

Liradan Philipe Ada, Journaliste de Oméga TV a remporté le Super Galian avec une moyenne de 17,6/20 à travers ses œuvres « Titao, dernier souffle d’une ville encerclée » diffusé le 19 décembre 2021 et « Tougan, le calvaire des supplicier du terrorisme » diffusé le 26 décembre 2021. Le journaliste a postulé dans le genre Grand reportage en télévision.

Le prix est composé d’un trophée, d’une attestation, d’un chèque de 3 millions FCFA et d’un gadget. Le super Galian a également reçu un prix dans le genre Grand Reportage ».

En tout 25 trophées oadnt été décernés dont 11 dans la catégorie prix spécial, 13 en prix officiel.

 

Parmi ces 25 lauréats, 2 sont des Editions Sidwaya dont Mahamady Zango, sacré gagnant dans le genre « Enquête » en presse écrite avec pour ses œuvres « CSPS d’Idenia Tanga dans le Nahouri : Une infrastructure sous embargo » publié le mercredi 7 juillet 2021 ; et « Arnaque via le placement en ligne : Quand Timex trading réussit son coup à Manga » publié le jeudi 2 septembre 2021.

 

Issa Compaoré, section création en presse écrite : « photos de presse » est le vainqueur ax « Orpaillage dans la zone pastorale de la Nouaho : Une entrave à la pratique de l’élevage » publiée le 5 octobre 2021 et « Festival international de la lutte africaine du Sourou : Le Sénégal dompte l’orene de Tougan » publiée le 25 mai 2021.

 

Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme a salué le travail des hommes de médias face à la situation sécuritaire que connait le pays.

 

« Je rends un vibrant hommage aux professionnels des médias pour leur contribution au développement à travers l’information des populations, la formation des opinions et la promotion de la liberté d’opinion et d’expression » a déclaré le ministre en charge de la Communication.

 

Liradan Philippe Ada a dédié son prix à toute la population de Titao et aux VDP qui se battent jour et nuit pour que le Burkina pour que le Burkina recouvre sa santé d’entant.

 

« Je pense à ma rédaction, à la maison Oméga, à Ouézzin Louis Oulon qui nous a encadré pour que nous puissions faire ce travail. Je le dédie à tous mes confrères qui se battent jour et nuit pour que l’information, la vraie aille dans les maisons des téléspectateurs » a signifié le lauréat.

 

Mahamady Zango quant à lui n’a pas manqué de souligner les difficultés rencontrées lors de la recherche de l’information.

 

« Souvent, il y a la rétention au niveau des sources, aussi l’approche que j’ai dû utiliser pour pouvoir avoir des informations, également les conditions de travail dans les régions ne sont pas aussi faciles. Il faut se déplacer et souvent les rendez-vous ne sont pas respectés, il faut patienter » a affirmé M. Zango.

 

Notons que le Prix Galian récompense l’excellence dans la profession de journaliste et de technicien de la presse écrite, de la presse en ligne, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle, en langue française et en langues nationales au Burkina Faso.

 

En rappel, la précédente édition des Prix Galians a été marqué par l’absence du Super Prix Galian car selon le jury, aucune œuvre n’a atteint la note de 17/20 requise pour ce prix.

Agence d’information du Burkina

RK-ZST-POM/

Yatenga : Le ministère en charge des droits humains sensibilise les PDI et les populations hôtes sur la cohésion sociale

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Yatenga : Le ministère en charge des droits humains sensibilise les PDI et les populations hôtes sur la cohésion sociale

Ouahigouya, le 16 déc.2022 (AIB)-Le ministère en charge des droits humains a initié, le mercredi 14 décembre 2022 à Ouahigouya chef-lieu de la province du Yatenga dans la région du Nord, une séance de sensibilisation sur la culture de la paix, la prévention de la radicalisation et le renforcement de la résilience au profit des Personnes déplacées internes (PDI) et les populations hôtes.

 

« Ces rencontres d’échanges et de sensibilisations organisées par le ministère ont pour objet d’amener les participants a cultivé la paix qui est l’élément fondamental de tout développement. Ensuite, il était question de voir comment prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent qui mettent à nu la cohésion sociale et le vivre ensemble qui sont chers à notre Nation, en ses moments de son histoire », a indiqué le directeur de la promotion de la tolérance et de la paix au ministère en charge des droits humains, Benjamain Sow.

Pour M. Sow, le Burkina Faso est confronté ces dernières années à de nombreux défis sécuritaires et humanitaires dans plusieurs localités.

Ce contexte difficile est le résultat de la multiplication des actes d’intolérance et de violence caractérisés par des conflits communautaires et des attaques terroristes, a-t-il précisé.

Pour le représentant du gouverneur de la région du Nord, Yala Dahourou, l’initiative est salutaire. « Dans ces temps difficile de l’histoire de notre pays, la culture de la paix dans toute action, la promotion de la cohésion sociale et le vivre ensemble sont des éléments indispensables pour combattre nos ennemis », a-t-il souligné.

Selon un rapport sur l’état des lieux des conflits communautaires au Burkina Faso (2018-2020), toutes les régions du pays sont touchées par les conflits communautaires dont le nombre ne cesse de croitre.

Cette situation affecte négativement la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les personnes déplacés internes (PDI) et les populations hôtes, fait savoir le rapport.

Face à cette situation, le ministère en charge des droits humains a initié une série de rencontres d’échanges et de sensibilisations sur la culture de la paix, la promotion de la cohésion sociale et le vivre ensemble.

Elles couvrent six régions du Burkina notamment la région de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Centre-Ouest, des Hauts –Bassins, du Centre-Est et la région du Nord.

Agence d’information du Burkina

BB/dnk

 

 

 

 

 

 

 

 

Les burkinabè vivant au Mali dénoncent les tracasseries routières subies dans leur propre pays.

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Les burkinabè vivant au Mali dénoncent les tracasseries routières subies dans leur propre pays.

Ouagadougou, le 16 dec.2022(AIB)-La communauté burkinabè visant au Mali a dénoncé vendredi à Bamako pendant des échanges avec le Président de l’assemblée législative de Transition du Burkina, Dr Ousmane Bougouma, des tracasseries routières qu’ils subissent notamment dans leur propre pays à chaque voyage au Burkina Faso.

Dans son intervention, le président de la communauté burkinabè, Souleymane Sawadogo a salué la vision des autorités burkinabè, leur engagement pour le retour de la paix, avant de mettre le doigt sur les difficultés vécues par la diaspora notamment les difficultés pour investir au pays natal, la cohésion sociale et surtout les tracasseries routières subies dans leur propre pays à chaque voyage au Burkina Faso.

« Quand tu prends la route, tes problèmes commencent à l’entrée du territoire burkinabè. Nous sommes humiliés par les agents de contrôle », a-t-il indiqué dans un document parvenu vendredi à l’AIB.

Le président de la communauté burkinabè vivant au Mali, Souleymane Sawadogo, s’exprimait vendredi à Bamako capitale du Mali, pendant des échanges avec le président de l’assemblée législative de transition, au cours de sa visite dans ce pays.

Selon le même document, la diaspora Burkinabè au Mali a appelé à la nomination d’un nouvel ambassadeur « social », l’ancien étant allé à la retraites quelques semaines plutôt.

 

La note précise que M. Bougouma dit avoir bien noté les préoccupations pour en référer à qui de droit avec un suivi pour la résolution des problèmes évoqués.

Le chef du parlement burkinabè a aussi sollicité l’accompagnement de la diaspora pour un retour rapide de la paix et pour la cohésion sociale, conclu le document.

 

Le président de l’Assemblée législative de transition du Burkina, Dr Ousmane Bougouma, est arrivé le mercredi 14 décembre à Bamako, pour une visite de 72h.

Selon lui, cette première visite officielle doit permettre de renforcer les liens d’amitié entre ces deux peuples qui partagent une histoire et une géographie commune. Les deux pays, dirigés par des transitions, font également face à des attaques terroristes depuis des années.

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

 

Solenzo : L’armée annonce avoir neutralisé environ 40 terroristes Ouagadougou

 

Burkina-Sécurisation-Opération-FELEHO

Solenzo : L’armée annonce avoir neutralisé environ 40 terroristes

Ouagadougou, le 16 dec.2022(AIB)-L’armée burkinabè a annoncé vendredi, dans un document parvenu à l’AIB que la situation v 2022, une unité de l’armée a été accrochée par un groupe de terroriste dans les environs de Bolomakoté dans le département de Bondokuy. Au moins 15 terroristes ont été neutralisés. Le 07 décembre 2022, les unités ont tendu une embuscade à un groupe de terroristes en mouvement près de Ouarkoye ayant permis de neutraliser 24 terroristes et récupérer de l’armement», a indiqué le document.

 

La note précise que côté ami, un soldat a malheureusement perdu la vie dans l’opération. On enregistre également une douzaine de soldats blessés lors des incidents qui ont été tous pris en charge.

Selon l‘écrit, cette offensive lancée depuis le 1er décembre 2022 s’inscrit dans le cadre global d’une opération d’envergure baptisée «FELEHO» en langue Bwamou, « «reprendre son bien», «reconquérir ce qui nous appartient».

L’opération a mobilisé l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« Les actions offensives terrestres, combinées aux frappes de l’aviation et de l’artillerie ont permis de détruire des bases terroristes dans certaines localités telles Dio, Dissankuy, Montiokuy … », indique le document.

Le dossier de presse souligne aussi relève que l’un des objectifs de l’opération FELEHO est de renforcer les liens entre les forces de défense et les populations civiles. C’est dans ce sens, poursuit-il, les unités engagées au front entreprennent des actions de soutien à la résilience au profit des populations.

« Au cours de l’opération FELEHO, les personnels du service de santé des Armées ont suppléé les personnels de santé étatiques qui ont quitté la zone à cause de l’insécurité. Des consultations gratuites ont également été organisées pour soulager les populations», ajoute le document.

« La note précise que la situation sécuritaire s’est sensiblement améliorée dans la ville de Solenzo et ses environs, et plus généralement dans la province des Banwa depuis le début de l’opération FELEHO. Grâce aux actions des unités engagées, la quiétude revient progressivement au sein des populations même si la situation reste à être consolidée », conclut-il.

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

 

 

Fête de l’indépendance : 73 personnes décorées dans le Centre-Sud

Burkina-Indépendance-Décorations

Fête de l’indépendance : 73 personnes décorées dans le Centre-Sud

Manga, 11 déc. 2022 (AIB) – Soixante -treize (73) personnes ont été décorées, dimanche, à Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud, pour des services rendus à la Nation, dans le cadre du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

La cérémonie régionale commémorative du 11 décembre 2022 a été présidée par la gouverneure de la région du Centre-Sud, Yvette Nacoulma/Sanou en présence de nombreuses personnalités dont le secrétaire du gouvernement et du Conseil des ministres, Jacques Sosthène Dingara, fils de la région.

Pour l’occasion, le mérite de 73 personnes a été reconnu pour des services rendus à la Nation burkinabè.

Des soixante- treize récipiendaires, 9 sont dans l’ordre de l’Etalon, 17 dans l’ordre du mérite, 17 médailles des collectivités territoriales et 30 dans des ordres spécifiques.

La gouverneure de la région du Centre-Sud, Yvette Nacoulma/Sanou, a invité les populations, à une franche collaboration avec les Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) et les Forces de défense et de sécurité (FDS) déployés sur le terrain de la lutte contre le terrorisme.

« Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays », a soutenu Mme Nacoulma.

Elle a également appelé la population à une solidarité individuelle et collective au profit des Personnes déplacées internes (PDI) de sa zone.

Yvette Nacoulma/Sanou a aussi salué les travailleurs de sa région qui ont œuvré pour le progrès dans tous les domaines de la vie socioéconomique.

En rappel, la région du Centre-Sud enregistre 8 528 PDI du fait de l’insécurité qui sévit dans ladite région.

Agence d’information du Burkina

HKO/no/ts/ata

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