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Boulgou : Les commerçants remportent la deuxième édition de la coupe Maracana inter-service

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Boulgou : Les commerçants remportent la deuxième édition de la coupe Maracana inter-service

Bittou, le 20 juillet 2025 (AIB) – Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté, a donné le coup d’envoi de la deuxième édition de la finale de coupe de Maracana inter service, le samedi, 19 juillet2025 sur le terrain de la salle polyvalente de Bittou.

La coupe Maracana inter-service est l’initiative du président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bittou, en collaboration avec la jeunesse de ladite commune.

L’objectif est de promouvoir la cohésion sociale, la solidarité, le vivre ensemble entre les fonctionnaires et le secteur privé. La finale a opposé l’équipe des commerçants à celle des orpailleurs. La première s’est imposée sur le score de 3 buts à 2.

L’équipe championne remporte un trophée, la somme de 75000 FCFA et un ballon. L’équipe des orpailleurs se console avec la somme de 50 000 FCFA, un ballon et des médailles.

Le troisième repart avec 25000 FCFA, un ballon, des médailles et le quatrième prix est de 10000 FCFA et un ballon.

Le parrain de la coupe inter-service, le PDS de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté a exprimé sa satisfaction à l’endroit de la jeunesse de Bittou.

Il a salué également l’ensemble de la population, les corps constitués, les directeurs de services, les forces de défense et de sécurités pour leur constante mobilisation.

Le capitaine de l’équipe des orpailleurs, Soumaila Kaboré, a apprécié le match, malgré leur deuxième place. Il a invité la jeunesse au vivre ensemble.

Agence d’information du Burkina

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Ziniaré : Des journées d’orientation pour aider les nouveaux bacheliers à faire des choix éclairés

Ziniaré : Des journées d’orientation pour aider les nouveaux bacheliers à faire des choix éclairés

Ziniaré, 22 juillet 2025 (AIB)-La salle polyvalente de 1000 places de Ziniaré a refusé du monde les 21 et 22 juillet 2025 à l’occasion des premières journées d’orientation organisées dans la province du Bassitenga. Une initiative de la direction provinciale de l’enseignement secondaire, professionnelle et technique de Bassitenga, qui a permis aux nouveaux bacheliers, aux élèves et aux parents de s’informer sur les filières de formation et leurs débouchés.

« Ces journées représentent beaucoup pour moi parce que je doutais sur mes choix de filières. Maintenant je pense que je saurai bien choisir ma filière quoi », s’est réjoui Wendgoudi Fabrice Tondé, nouveau bachelier de la série D. « Il y a MPCI, marketing et gestion, finances et comptabilité, aménagement du territoire… trop d’opportunités », a-t-il énuméré avec enthousiasme.

Même son de cloche chez Carole Nongbzanga Ouédraogo, également nouvelle bachelière. « Cette journée nous permet à chacun de pouvoir choisir la filière qui nous convient à l’université. Ainsi, nous ne ferons pas d’erreurs », a-t-elle confié.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le haut-commissaire de Bassitenga, Sahabani Zeba. « C’est un évènement capital pour notre province. Comme vous le savez, les journées d’orientation, avant nous les suivions à la télé. Cette année, grâce à l’inspiration géniale de la directrice provinciale, nous abritons ces journées qui vont permettre à nos élèves de faire le bon choix. Ce qui conduit à la réussite des études, c’est le choix. Si vous faites un mauvais choix, après vous regrettez », a-t-il souligné.

Naaba Sanem, chef de Ziniaré, est le parrain de ces journées d’orientation. Il salue l’initiative : « En tant que parents, nous avons vu beaucoup de choses. J’invite les parents eux-mêmes à passer voir. Là, ils comprendront mieux. Aujourd’hui, on ne peut pas compter sur les universités publiques seulement. Certaines filières ne s’y trouvent pas. Que cette initiative se perpétue les années à venir. »

Pour la directrice provinciale , l’inspectrice Léocadie Traoré, l’objectif est clair : « comme le thème le dit : ‘S’orienter aujourd’hui pour réussir demain, nous avons le souci que nos jeunes puissent réussir leur vie, et cela commence par un meilleur choix. Après l’obtention du bac, ce qui hante les bacheliers et les parents, c’est la filière d’études. C’est pour cela que nous avons organisé ces journées pour leur donner plus d’informations. »

Au programme, des panels sur les filières universitaires, les procédures d’inscription, l’utilisation de la plateforme CampusFaso, l’accès aux œuvres sociales (bourses, FONER), ainsi que la communication des universités publiques et privées invitées.

Des techniciens du Service de l’orientation, des bourses et du CROU ont animé des sessions d’information sur les prestations en matière de santé et d’alimentation.

Par ailleurs, les participants ont pu suivre des témoignages de professionnels sur la formation professionnelle. Mme Régina Kadio, promotrice du centre de formation Séduction Coiffure, a insisté sur l’importance de cette voie : « On n’est pas obligé d’aller jusqu’au doctorat. On peut choisir un métier, réussir et s’épanouir. »

En plus des échanges en sous-groupes avec les lauréats du BEPC et du BAC, les élèves et parents ont visité les stands des instituts et écoles invités pour mieux s’imprégner de l’offre de formation disponible au Burkina Faso.

Notons que l’objectif du Burkina est d’aller vers un taux d’orientation de 60% vers l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Agence d’information du Burkina 

LO/ata

Dori : Le Conseil régional pour la nutrition du Sahel en quête d’une meilleure gouvernance nutritionnelle

Burkina-Sahel – Nutrition – Gouvernance – Santé

Dori : Le Conseil régional pour la nutrition du Sahel en quête d’une meilleure gouvernance nutritionnelle

Dori, 22 juillet 2025 (AIB) – Le Conseil régional pour la nutrition (CRN) du Sahel a tenu, ce mardi à Dori, sa première session de l’année. Une rencontre multisectorielle présidée par le gouverneur Abdoul Karim Zongo, visant à faire le point sur la situation nutritionnelle dans la région et à définir des pistes pour renforcer la lutte contre la malnutrition.

C’est en présence des responsables des services techniques, des projets, ONG et associations que la première session 2025 du CRN s’est ouverte dans la capitale régionale du Sahel. L’objectif principal était d’évaluer les performances du plan stratégique nutritionnel mis en œuvre dans la région. À l’ordre du jour figuraient également l’analyse des plans de résolution des problèmes identifiés par le comité technique et l’élaboration de recommandations pour une meilleure gouvernance de la nutrition.

Dans son intervention, le directeur régional de la santé, M. Djibrila Alou Maïga, a rappelé que la malnutrition est une problématique complexe aux causes multiples, nécessitant une approche intégrée. Il a insisté sur la dimension multisectorielle de la lutte contre la malnutrition, qui doit mobiliser l’ensemble des acteurs : santé, éducation, agriculture, protection sociale, eau, hygiène et assainissement.

Prenant la parole, le gouverneur de la région du Sahel, M. Abdoul Karim Zongo, a salué la forte implication des partenaires techniques et financiers qui accompagnent les efforts du gouvernement dans ce domaine. Il a encouragé la poursuite des actions coordonnées et soutenues afin d’améliorer durablement les indicateurs nutritionnels dans la région.

Le Conseil régional pour la nutrition (CRN), instance de concertation et de pilotage décentralisée, a été institué pour améliorer la gouvernance locale des questions nutritionnelles. À l’issue des travaux, les participants ont formulé plusieurs recommandations visant à renforcer les synergies intersectorielles, améliorer la coordination des interventions et renforcer le suivi-évaluation des activités sur le terrain.

La tenue de cette première session du CRN 2025 témoigne de la volonté des autorités régionales et de leurs partenaires de faire de la nutrition une priorité stratégique. La mobilisation collective reste indispensable pour répondre efficacement aux défis nutritionnels du Sahel et garantir un avenir sain aux populations vulnérables.

Ali Mamoudou Maiga 

Aib/ Séno

CHAN 2024 : la novice Centrafrique, 2e adversaire du Burkina Faso, entre ambition et apprentissage

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CHAN 2024 : la novice Centrafrique, 2e adversaire du Burkina Faso, entre ambition et apprentissage

Ouagadougou, 22 juil. 2025 (AIB)-Les Fauves du Bas-Oubangui A’ de la République Centrafricaine qui participent pour la première fois au CHAN, affrontent les Etalons A’ du Burkina Faso le 6 Août à Dar-es-Salaam. Découvrez les forces et les faiblesses de cette formation. 

La République centrafricaine s’apprête à écrire une page historique de son football avec sa première participation au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2024). Qualifiée de manière surprenante en éliminant le Cameroun lors des barrages, la sélection A’ centrafricaine a déjà montré une grande force mentale et une organisation défensive solide.

Encadrée par un encadrement technique déterminé à bâtir un groupe discipliné, l’équipe mise avant tout, sur la cohésion de ses joueurs locaux. Cette unité, combinée à une motivation exceptionnelle pour représenter dignement le pays, constitue l’une des plus grandes forces des Fauves.

La Centrafrique peut également compter sur des individualités prometteuses comme Bertillon Arnold Yangana (Red Star de Bangui), auteur d’un but décisif en qualifications, ou encore sur des jeunes talents en pleine progression. Ces éléments offrent des solutions offensives intéressantes, notamment sur contre-attaque, un secteur où l’équipe a déjà prouvé son efficacité. L’enthousiasme collectif, l’envie de prouver leur valeur et l’aspect de « petit outsider » pourraient jouer en faveur des Centrafricains dans un groupe B relevé.

Les faiblesses que les Etalons pourraient exploiter

Les Fauves n’ont pas que des qualités. Plusieurs faiblesses pourraient freiner leur élan. Le manque d’expérience à ce niveau de compétition se fait cruellement sentir. La Centrafrique n’a jamais disputé de tournoi continental majeur, et son championnat reste en développement, avec un niveau d’intensité et de rigueur tactique loin de celui des adversaires comme le Burkina Faso (qui sera à sa 4e participation) ou la Tanzanie. De plus, l’équipe pourrait souffrir physiquement dans des matchs de haut niveau, en particulier sur la durée.

Face à des formations plus aguerries, les Fauves devront donc miser sur leur discipline, leur combativité et leur capacité à exploiter les moindres occasions. Si la Centrafrique ne part pas favorite, elle peut surprendre, à condition de rester fidèle à ses principes de solidarité et d’abnégation. Cette première aventure au CHAN constitue surtout une opportunité d’apprentissage, mais aussi une chance réelle de marquer les esprits en Afrique.

Agence d’information du Burkina

as/ata

Yatenga : les détenus s’engagent à apporter leur pierre à l’initiative présidentielle pour la construction de la nation.

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Yatenga : les détenus s’engagent à apporter leur pierre à l’initiative présidentielle pour la construction de la nation.

Ouahigouya, 21 juillet 2025 (AIB)- Les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction (MAC) en collaboration avec le Tribunal de grande Instance (TGI) de Ouahigouya ont commémoré les 16, 17 et 18 juillet 2025 la première édition de la journée internationale Nelson Mandela ou « Mandela Day » à Ouahigouya.

La première édition de la journée internationale Nelson Mandela ou « Mandela Day » a été célébrée dans la cité de Naaba Kango. L’initiative est de la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya en collaboration le Tribunal de grande Instance TGI de la même ville. Une journée pour rendre hommage à Nelson Mandela qui après 27 années passées derrière les barreaux a consacré toute sa vie pour la justice sociale.

Elle s’est tenue sous le thème « Initiative présidentielle et travail d’intérêt général pour une insertion sociale réussie de la personne détenue et le développement socioéconomique de la nation »

Durant 72 heures, les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya, FDS, civils et forces vives de la ville de Ouahigouya ont mutualisé leurs forces en menant plusieurs activités.

Pour le président du comité d’organisation, le magistrat Arnaud Maré, « C’est un bilan très satisfaisant pour une première édition. Durant ces 72h, de nombreuses activités ont été réalisées. Elles ont drainé du monde et enfanté une communion sincère et intense entre les détenus et les nombreuses personnes venues y prendre part. Elles ont permis de créer des instants de proximité soutenue, de fraternité, de convivialité avec les détenus. Elles ont surtout permis de mettre en lumière, pour rappeler avec fracas ou pour révéler avec force, combien les détenus, en vérité, sont avant tout, des humains. Des humains qui sont juste privés de liberté, largement pour un temps déterminé, mais conservent la plénitude de leur humanité vivant ».

Prenant la parole au nom des détenus, Nouhoun Ouédraogo, détenu à la MAC de Ouahigouya a dans un premier temps salué la maison d’arrêt et de correction ainsi que le Tribunal de grande instance pour l’initiative.

« Nous les détenus de la maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya attendons la mise en œuvre des dispositions sur le travail d’intérêt général et l’engagement de tous les acteurs de l’appareil judiciaire et le comité d’application des termes afin que nous puissions apporter notre pierre à l’édifice de la nation » a-t-il soutenu.

La cérémonie était placée sous la présidence du gouverneur de la région de Yaadga. Le secrétaire général, Kouilga Albert Zongo, prenant la parole au nom du gouverneur a salué le comité d’organisation et l’ensemble des acteurs pour les sacrifices consentis pour la tenue de l’activité.

En marge de cette cérémonie, l’amicale des femmes FDS de la région de Yaadga a offert des kits sanitaires composés de savons, d’insecticides et autres produits aux pensionnaires de la MAC de Ouahigouya.

Pour rappel, la journée internationale Nelson Mandela ou « Mandela Day », a été instituée par les Nations Unies en 2009 et se tient le 18 juillet de chaque année. Elle vise à célébrer et à perpétuer la mémoire et surtout l’héritage de Nelson Mandela qui, après 27 ans de prison, est devenu une icône universelle de paix, de justice sociale, de dignité humaine et de la liberté.

Agence d’information du Burkina
BB/BBP

Lancement de la 14e édition du FIED sous le signe du leadership féminin et de l’action entrepreneuriale

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Lancement de la 14e édition du FIED sous le signe du leadership féminin et de l’action entrepreneuriale

Ouagadougou, 21 juillet 2025 (AIB) – La 14e édition du Forum International des Femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED) a été officiellement lancée ce lundi à Ouagadougou. Placé sous le très haut patronage du Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, l’événement se tiendra du 25 au 30 Novembre 2025 au Burkina Faso.

Placée sous le thème « le rôle et l’impact de la femme dans l’industrialisation et la valorisation des produits locaux », cette édition du Forum International des Femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED) ambitionne de renforcer les capacités entrepreneuriales des femmes africaines et de créer un réseau de solidarité économique.

« Nous sommes un réseau de femmes fortes, battantes, des championnes nationales qui ont compris très tôt la nécessité de se mettre ensemble, sans jalousie, sans concurrence pour prendre notre place de choix dans l’économie de nos différents pays », a déclaré la présidente du FIED, Madame Djélika Yéo.

Le forum, prévu se tenir du 25 au 30 Novembre, réunira des entrepreneures venues de plusieurs pays du continent. Il prévoit des panels, des formations pratiques, une foire d’exposition et des sessions de réseautage.

Le FIED 2025 vise à promouvoir l’autonomisation économique de 10 000 femmes africaines à travers la valorisation des produits locaux, des formations pratiques en entrepreneuriat et la création de partenariats porteurs dans un contexte de crise.

« Nous offrons des formations en entrepreneuriat féminin axées sur la création d’entreprise, avec un accompagnement complet incluant l’élaboration de plans d’action et financiers, du coaching et du mentoring pour renforcer la confiance en soi et soutenir le développement personnel et professionnel des femmes. » a déclaré Madame Faouhzia Tarek vice-présidente et porte-parole du FIED.

Le gouvernement burkinabé, notamment les ministères en charge de la Femme, de l’Industrie et du Commerce, ainsi que le cabinet présidentiel, soutiennent activement l’organisation et la réussite de cette 14e édition qui ambitionne de booster l’inclusion économique des femmes burkinabés et africaines.

« Cet événement sera porté par le ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale, et le ministère de l’Industrie et du Commerce. Tout cela est coordonné et supervisé par le cabinet du Président du Faso, représenté ici par moi-même et le chef du cabinet » a laissé entendre le conseiller du Président du Faso, Monsieur Gaétan Ouédraogo

Agence d’Information du Burkina (AIB)

MZ

Burkina: La surcharge à la peau dure sur l’axe Tenkodogo-Cinkansé

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Burkina: La surcharge à la peau dure sur l’axe Tenkodogo-Cinkansé

Ouagadougou, 20 juil. 2025 (AIB) – Le non-respect des normes de gabarit par les transporteurs routiers dans plusieurs localités du Burkina Faso demeure une réalité. Une équipe de l’AIB s’est rendue à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, et a constaté la dégradation de la Route nationale n°16 (RN16), due à l’intense trafic routier et aux comportements inciviques de certains chauffeurs sur l’axe Tenkodogo-Cinkansé.

« La voie du développement passe nécessairement par le développement des voies », dit-on. Le Burkina Faso est résolument engagé sur plusieurs chantiers de développement, notamment ceux liés aux infrastructures routières. Mais le comportement incivique de certains usagers tend à compromettre cet élan. Les camions hors gabarit, dus aux surcharges ou aux modifications des véhicules, contribuent à la dégradation des routes.

Le ministère de la Sécurité a publié un communiqué en date du 27 juin 2025 rappelant à « tous les usagers, en particulier les transporteurs, l’impérieuse nécessité de respecter les normes de gabarit et les prescriptions en matière de circulation ». Des sanctions seront appliquées à partir du 1er août prochain contre les contrevenants.

Sur la RN16, la situation est des plus préoccupantes. L’équipe de reportage de l’AIB a passé du temps avec une équipe de contrôle des Douanes sur cet axe stratégique, précisément dans le village de Koknongo, à une dizaine de kilomètres au sud de Tenkodogo.

Plus d’une centaine de véhicules ont été vus en circulation. Quelques usagers de l’axe, visiblement en surcharge, ont accepté de s’exprimer. La plupart des conducteurs de ces camions hors normes ont toutefois préféré garder le silence, craignant des représailles de leurs employeurs.

Pour le conducteur togolais Morou Abdou Salam « le surpoids endommage nos goudrons et provoque de nombreux accidents ».

Selon Morou Abdou Salam, conducteur togolais d’un camion en surcharge : « Le communiqué du gouvernement burkinabè sur le respect de la charge à l’essieu est une bonne chose, car la sécurité de tous en dépend. Le surpoids endommage nos goudrons et provoque de nombreux accidents. »

Pour le Nigérien Moubarack Moctar, conducteur de gros porteur : « Nous avons appris que le gouvernement burkinabè va sanctionner, d’ici au 1er août, ceux qui ne respecteront pas la charge à l’essieu. C’est une bonne chose pour nous, chauffeurs salariés. Un véhicule moins chargé roule mieux et plus sûrement. Actuellement, je transporte 47 tonnes alors que je ne devrais en porter que 40. Ce n’est pas bien. Ça met tout le monde en danger. Nous allons sensibiliser nos patrons au respect de la charge. »

Pour le conducteur nigérien Moubaraka Moctar « nous allons sensibiliser nos patrons au respect de la charge ».

Bouboukary Diao, riverain de Koknongo et grilleur de viande au bord de la voie, a également exprimé son ras-le-bol face à cet incivisme. Il s’est réjoui que le gouvernement prenne enfin ce problème à bras-le-corps.

« Les gens surchargent leurs camions et abîment nos routes. Je suis là jusqu’à tard la nuit, et je vois tout. Il y a beaucoup d’accidents. Cyclistes, motocyclistes, automobilistes… tout le monde en fait. Et c’est souvent aux endroits où la route est endommagée. Nous, les riverains, sommes les premiers à porter secours. On laisse notre viande pour amener les blessés à l’infirmerie, à nos frais. Et parfois, certains ne survivent pas. »

Rester ferme à partir du 1er août

La décision de sanctionner les comportements inciviques ne date pas d’hier. Mais plusieurs tentatives sont restées lettre morte, aggravant le non-respect des normes.

Le directeur régional adjoint des Douanes du Centre-Est, Oumarou Gouem, rappelle que les mesures de contrôle à l’essieu, instaurées depuis 2005, peinent à être appliquées. Il souhaite que cette énième tentative soit la bonne. Pour cela, l’inspecteur divisionnaire recommande un retour sur l’historique des mesures, une évaluation des échecs passés et l’adoption de stratégies adaptées.

Le directeur régional adjoint des Douanes du Centre-Est, Oumarou Gouem demande au Gouvernement d’être surtout ferme dans sa décision

M. Gouem préconise également l’implication de tous les acteurs sous le leadership du ministère de la Sécurité : « Il faut que les différents acteurs soutiennent le ministre dans l’application de cette mesure. »

Il suggère d’informer les pays voisins de l’entrée en vigueur de la mesure burkinabè, de recenser les véhicules modifiés et d’accompagner les transporteurs dans leur mise aux normes. Une démarche qui, selon lui, réduira les modifications anarchiques.

Le président de la faîtière unique des transporteurs de Koupéla, Gilbert Thiombiano, exhorte les propriétaires de camions à se conformer aux exigences :

« Respectons le communiqué du ministère de la Sécurité. Que chacun se mette en règle avant le 1er août, pour le bon fonctionnement du pays. »

La directrice régionale de la mobilité urbaine du Centre-Est, Lucie Dial/Zongo, propose l’implication de toutes les forces de contrôle : CCVA, CBC, Gendarmerie, Police, Eaux et forêts, Douanes, ONASER.

La directrice régionale de la mobilité urbaine du Centre-Est, Lucie Dial/Zongo, propose l’implication de toutes les forces de contrôle pour la réussite de la décision gouvernementale

« Il faut une synergie d’actions entre toutes ces structures pour réussir cette mission », souligne-t-elle.

Elle insiste également sur une application simultanée à l’échelle sous-régionale :

« Il faut aussi des appareils capables de mesurer précisément les charges pour éviter les écarts de 2 à 3 tonnes entre deux pesées. Ce n’est pas acceptable. »

Tout le monde est désormais prévenu. La marche vers le développement du Burkina Faso est en cours. Le ministère de la Sécurité appelle à la responsabilité et au civisme de chacun pour préserver le patrimoine commun et garantir la sécurité de tous.

Agence d’information du Burkina (AIB)

AS/ZO/ATA

Maladie de la goutte : Mwangaza Action outille les agents de santé pour une meilleure prise en charge des patients

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Maladie de la goutte : Mwangaza Action outille les agents de santé pour une meilleure prise en charge des patients

Ouagadougou, 21 juil. 2025 (AIB)- Mwangaza Action, dans le cadre du projet « Initiative pilote de lutte contre la maladie de la goutte au Burkina Faso », a ouvert, lundi, un atelier au profit des agents de santé du district sanitaire de Boulmiougou. Durant trois jours, 60 médecins généralistes et infirmiers pourront renforcer leurs compétences en matière de diagnostic, de prise en charge thérapeutique et d’éducation des patients atteints de la goutte.

Les agents de santé du district sanitaire de Boulmiougou sont désormais mieux outillés pour la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie.

Mwangaza Action a initié cet atelier au bénéfice de 60 professionnels de santé, dans le cadre du projet « Initiative pilote de lutte contre la goutte au Burkina Faso ».

Les objectifs spécifiques de la formation sont de renforcer les connaissances sur la goutte, de former au diagnostic et à la prise en charge, et de promouvoir la prévention.

Cela inclut une meilleure compréhension de la physiopathologie, des facteurs de risque et des manifestations cliniques de la maladie. Les participants seront également formés à l’utilisation des outils diagnostiques (cliniques et biologiques), aux protocoles de traitement (médicamenteux et non médicamenteux), ainsi qu’à l’intégration de l’éducation thérapeutique du patient (ETP) dans la prise en charge. Enfin, l’accent sera mis sur la prévention primaire et secondaire de la goutte.

« La goutte est une maladie que beaucoup de gens ne connaissent pas très bien, et il y a peu d’initiatives pour sa prévention et sa prise en charge. Nous avons souhaité mettre cette pathologie en lumière afin de pouvoir informer et prendre les mesures nécessaires », a affirmé Roger Thiombiano, coordonnateur de Mwangaza Action.

Il est également prévu, à l’issue de chaque session de formation, la production d’un rapport final, ainsi que le suivi et la supervision des acteurs.

Au-delà de cet atelier, Mwangaza Action prévoit de former les agents de santé à base communautaire, qui serviront de relais auprès des populations pour la diffusion des informations relatives à la maladie.

Mwangaza Action bénéficie, dans cette initiative, du soutien d’UpHop International, une ONG de Burkinabè résidant aux États-Unis, et de l’appui financier de MAP International.

Dr Rouamba/Toé Esther, médecin rhumatologue, a salué l’initiative de la structure.

« Nous avons accueilli cette initiative avec beaucoup de joie, car elle était opportune. C’est un cadre idéal pour parler de cette maladie encore trop peu connue », a-t-elle relevé.

« Cet atelier nous permettra de montrer aux participants comment poser le diagnostic de la goutte, harmoniser nos pratiques et mieux prendre en charge les patients », a expliqué la formatrice.

Mwangaza Action est une organisation burkinabè à but non lucratif, créée en novembre 1995. Elle est spécialisée dans la mobilisation sociale ainsi que dans la participation et l’engagement communautaire.

Agence d’Information du Burkina

Balé/Journée de redevabilité de la commune de Fara : L’éducation et l’environnement occupent une part importante des investissements et réalisations

Burkina/Balé- Journée – Redevabilité

Balé/Journée de redevabilité de la commune de Fara : L’éducation et l’environnement occupent une part importante des investissements et réalisations

Boromo, le 21 juillet 2025 (AIB) – La délégation spéciale de la commune de Fara a tenu, le jeudi 10 juin 2025, sa journée de redevabilité sur le thème : « Développement optimal de la commune, rôle et attribution des acteurs ». Le cadre d’information et d’interpellation citoyenne a permis de faire le bilan des trois dernières années d’investissements, de réalisations d’infrastructures et de gestion de la commune et d’échanger pour un développement harmonieux.

Cette première journée de redevabilité de la délégation spéciale se tient environ trois ans après l’installation des membres. L’espace était dédié au bilan des investissements et réalisation menés par la commune et ses partenaire techniques et financiers sur la période de 2022 à 2024.

Selon le président de la délégation spéciale (PDS), Aloys Ouango, de nombreuses réalisations ont été faites dans le domaine de l’éducation, l’environnement, la santé, l’eau, l’économie locale et l’eau et l’assainissement mais également au profit des associations de femmes en vue de booster le développement socioéconomique de la commune. Le secteur de l’éducation et de l’environnement ont bénéficié de plus d’investissement.

Ainsi plus de 166 millions de francs CFA ont été investis dans la réhabilitation et la construction d’infrastructures scolaires afin d’augmenter la capacité d’accueil et améliorer les conditions de travail et d’apprentissage des acteurs du monde éducatif, de l’enseignement et la formation professionnelle.

Le secteur de l’environnement a absorbé une enveloppe d’investissement intimée à plus de 32 millions de francs CFA pour l’acquisition de matériel de surveillance dont quatre motos et une vingtaine de vélos pour la sécurisation des forêts villageoises, du matériel de production du miel et des foyers améliorés pour la population, la construction et équipement deux unités de transformation de produits forestiers non-ligneux et l’élaboration de quatre chartes foncières locales pour les forets villageois et quatre cahiers de chartes spécifiques pour les jardins maraichers.

Selon les autorités, plusieurs projets sont en cours d’exécution conformément au plan annuel d’investissement pour 2025.Ces derniers souhaitent également poursuivre le projet de lotissement de la ville de Fara.

Selon le PDS, Aloys Ouango, La sources de financement des réalisations proviennent des ressources transférées de l’état, le fonds minier de développement local et les recettes communales. Toutefois la commune est accompagnée dans ses efforts de développement par 12 principaux partenaires.

Ces partenaires ont mis en œuvre plusieurs projets structurants dans le domaine l’agriculture, l’environnement et la réalisation infrastructures socioéconomiques.

De l’avis de l’autorité communal les différentes réalisations ont impacté positivement la vie des communautés. Le développement amorcé doit continuer mais avec l’apport de tous les filles et fils de la commune, a-t-il dit.

Dans ce sens M. Ouango a lancé un appel à tous les citoyens, les OSC et les ressortissants à accompagner les efforts de développement, à payer leurs impôts et taxes et à promouvoir au quotidien la cohésion sociale.

Il a également traduit sa satisfaction pour la mobilisation et la participation effective des populations à cette journées d’information et de participation citoyenne favorable au développement de la commune.

Les travaux de la journée de redevabilité se sont déroulés en présence de madame le secrétaire général de la province des Balé Assèta Kouanda. Elle a félicité les acteurs pour la tenue de la journée.

Agence d’Information du Burkina

OM/dnkata

 Préparatifs CHAN 2024 : La répétition des gammes se poursuit pour les Etalons A’, du côté du Royaume Chérifien

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 Préparatifs CHAN 2024 : La répétition des gammes se poursuit pour les Etalons A’, du côté du Royaume Chérifien

 Ouagadougou, 22 juil. 2025 (AIB)-Les Etalons A’ du Burkina Faso ont intensifié leur préparation du côté du Complexe Mohamed VI de Rabat dans la capitale marocaine, pour être fin prêt pour le 8e Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024) dont ils jouent le match d’ouverture le 2 août prochain contre la Tanzanie.

Au programme de la séance d’entrainement des Etalons A’ d’hier lundi 21 juillet : intensité, coordination et harmonie collective dans le jeu, sous la houlette de l’entraineur Issa Balboné.

L’équipe A’ du Burkina Faso multiplie les efforts pour créer les automatismes et monter en puissance avant le début de la compétition.

Les poulains de Balboné livreront leur 2e match test ce jeudi 25 juillet (au lieu du 24 juillet comme précédemment annoncé) contre leurs homologues, les Lions de l’Atlas A’ du Maroc qui les avaient battu 2 buts à 1 dimanche dernier.

Le Burkina Faso logé dans la poule B en compagnie de la Centrafrique, du Madagascar, de la Mauritanie et de la Tanzanie, entrera en lice à l’ouverture du CHAN, le 2 août face au dernier pays cité au stade Benjamin Mkapa de Dar-es-Salam.

Le CHAN 2024 décalé pour se jouer du 2 au 30 août 2025 est co-organisé entre le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Zondoma/Éducation : Les autorités saluent le mérite du lycée privé El Hadj Tahibou Ouédraogo

Burkina- Gourcy- Éducation- Célébration- L’excellence-

Zondoma/Éducation : Les autorités saluent le mérite du lycée privé El Hadj Tahibou Ouédraogo

Gourcy, 19 juillet 2025 (AIB)- Le lycée privé El Hadj Tahibou Ouédraogo de Gourcy a clos ses activités pédagogiques ce samedi 19 juillet 2025. Récompenses des meilleurs élèves, conseils pratiques et plantation d’arbres ont constitué les temps forts de la cérémonie présidée par le Secrétaire général de la province du Zondoma Anatole Pengdwendé Kaboré.

L’organisation de cette cérémonie de clôture, selon fondateur du lycée, El Adj Ousmana Ouédraogo, a pour objectif principal de traduire sa reconnaissance à l’ensemble des acteurs (parents d’élèves, élèves, enseignants, personnel administratif etc) dont les efforts et les sacrifices ont permis à l’établissement de réaliser des résultats honorables au fil des années. « Les résultats auxquels vous êtes parvenus sont satisfaisants, je vous invite donc à persévérer », a indiqué le fondateur qui a pris l’engagement de réunir davantage les conditions nécessaires pour l’amélioration des résultats scolaires.

S’adressant aux lauréats, il les a invités à redoubler d’efforts car dira-t-il, c’est le plus dur qui va commencer avec la suite de leur cursus.

Pour le Secrétaire général de la province du Zondoma, Anatole Pengdwendé Kaboré, président de la cérémonie, le lycée privé El Hadj Tahibou Ouédraogo mérite d’être félicité non seulement pour ses performances aux examens scolaires réalisées dans des conditions difficiles, mais aussi pour sa contribution au développent de l’éducation dans la province.

Un avis partagé par le représentant du directeur provincial en charge de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle du Zondoma, Boukaré Koumbèm pour qui, l’établissement est compté parmi les meilleurs dans la province.

A en croire le proviseur du lycée Zakaria Sawadogo, son établissement a réalisé un taux de succès de 25,71% au BEPC contre 64,10% au Baccalauréat en cette année 2025. Des résultats qui, selon lui ont été réalisés en dépit de certaines réalités peu favorables aux établissements privées.

Avant la remise des récompenses, les futurs étudiants ont reçu des conseils avisés afin de pouvoir opérer des choix pour leur orientation qui, de l’avis de tous seront déterminants pour l’issue de leur cursus universitaire.

Amir Kinda, Romaric Ouédraogo, et Lassané Romba respectivement premiers du lycée au BEPC, au BAC A et D ont été primés. Les meilleures filles dans les mêmes catégories ont également reçu des prix de la part des responsables de l’établissement.

Ouvert en 2018 avec trois classes, le lycée privée Tahibou Ouédraogo compte aujourd’hui 263 élèves repartis dans 6 classes soit 2 du post primaire et 4 du secondaire. Avant de se séparer, les participants ont mis en terre une trentaine d’arbres pour reverdir la cour de l’établissement.

Agence d’Information du Burkina
AK/BBP

Boulgou : Tenkodogo donne le ton pour la transformation urbaine avec l’initiative présidentielle « Faso Mêbo »

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Boulgou : Tenkodogo donne le ton pour la transformation urbaine avec l’initiative présidentielle « Faso Mêbo »

Tenkodogo, 21 juillet 2025 (AIB)- La ville de Tenkodogo a abrité, lundi, la cérémonie de lancement officiel du volet pavage et embellissement de l’initiative présidentielle « Faso Mêbo », en présence des autorités administratives, coutumières, militaires, des responsables de la société civile et de nombreuses populations venues réaffirmer leur engagement citoyen.

Placée sous le leadership du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, l’initiative « Faso Mêbo », ambitionne de redessiner durablement le visage des villes du pays à travers des travaux d’assainissement, d’aménagement d’espaces publics et de pavage participatif.

Après Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, c’est la ville de Tenkodogo, chef-lieu de la région du Nakambé, qui bénéficie de ce vaste programme structurant. L’approche adoptée repose sur une mobilisation citoyenne volontaire, sollicitant des dons en nature (ciment, sable, granite), des appuis logistiques ou encore des heures de travail.

Selon les initiateurs, le projet intègre également des actions d’intérêt communautaire comme le traitement des dépotoirs sauvages, l’aménagement d’espaces verts et la réorganisation de sites à forte fréquentation.

Pour sa part, le gouverneur de la région du Nakambé, le Colonel Aboudou Karim Lamizana, a salué cette initiative présidentielle, soulignant ses effets déjà perceptibles sur le terrain. Il a invité les filles et fils de la région, y compris la diaspora, à emboîter le pas des premiers donateurs. « Nous pouvons créer ici même les espaces que nous admirons ailleurs à l’étranger », a-t-il affirmé.

Le Président de la délégation spéciale de Tenkodogo, Sami Bérenger Poda, a indiqué que les zones ciblées pour les premiers travaux ont été choisies selon des critères stratégiques, notamment la proximité des grandes voies, les zones à forte activité économique et les lieux publics.

Il a annoncé que plus de 150 tonnes de matériaux ont déjà été mobilisées, illustrant l’adhésion massive de la population. Il a par ailleurs précisé que les travaux intégreront des opérations de salubrité, en plus du pavage.

Le commandant de la brigade « Faso Mêbo » de Tenkodogo, Le Lieutenant Abdoul Fataf Sawadogo, , a qualifié l’initiative de « révolution citoyenne », soulignant qu’elle constitue un levier de transformation durable, tant sur le plan social qu’économique.

Séance tenante, plusieurs dons majeurs ont été remis pour appuyer le démarrage effectif des travaux.

Le fondateur du lycée Saint Emmanuel de Cella, Emmanuel Kéré, a offert 20 tonnes de ciment.

Un opérateur économique, Louis Sorgho, a mis à disposition un véhicule de 10 tonnes pour assurer le transport des agrégats et l’association des animateurs en langue nationale a fait également don de 5 sacs de ciment.

L’ensemble des intervenants ont salué la vision du Chef de l’État, dont l’ambition est de bâtir un Burkina nouveau, résilient, propre et fier, à travers la contribution directe de chaque citoyen.

Les travaux ont débuté ce jour, avec une priorité accordée aux zones stratégiques déjà identifiées.

« Faso Mêbo » s’impose ainsi comme un modèle d’engagement communautaire, un symbole d’espoir et une référence nationale en matière de transformation urbaine portée par le peuple lui-même.

Agence d’Information du Burkina
SM/BBP

Sissili : Les jeunes de Goyarro (Bissiou) s’unissent pour réparer une voie impraticable traversant un bas fond

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Sissili : Les jeunes de Goyarro (Bissiou) s’unissent pour réparer une voie impraticable traversant un bas fond

Biéha, 19 juillet 2025 (AIB)– La jeunesse de Goyarro (Bissiou), localité située dans la commune de Biéha, province de la Sissili, dans la région du Nando, s’est mobilisée dans la matinée du samedi 19 juillet 2025 pour un travail d’intérêt commun visant à rendre praticable la voie traversant le bas fond reliant leur village à celui de Latian.

Chaque hivernage, ce tronçon devient un véritable calvaire pour les usagers, mettant à rude épreuve les déplacements entre les deux localités. Face à cette situation, les jeunes de Goyarro (Bissiou) ont décidé de prendre les devants.

Armés de pelles, de pioches, de sable et de cailloux, ils se sont donné rendez-vous pour colmater les parties les plus critiques de ce bas fond, dans l’espoir d’améliorer la circulation et de désenclaver partiellement leur zone.

« Je suis très satisfait de ce que fait la jeunesse aujourd’hui. Le développement de notre village doit d’abord venir de nous-mêmes, avant de faire appel à des partenaires », a confié un habitant de Goyarro (Bissiou), Elisée Batiga Nacro, , visiblement satisfait par la mobilisation.

L’opération a également reçu le soutien de certaines bonnes volontés. Des passants à moto, en tricycle ou en voiture ont spontanément contribué, chacun à sa manière, pour encourager cette action communautaire.

Cette initiative citoyenne s’inscrit dans la vision portée par le concept « Faso Mêbo », qui promeut l’engagement endogène au service du développement local.

Par ce geste symbolique mais fort, la jeunesse de Goyarro (Bissiou) démontre qu’avec un peu de volonté, il est possible d’apporter des réponses concrètes aux problèmes quotidiens des populations.

Agence d’information du Burkina AIB
AK/BBP

Dissin : Parents d’élèves et enseignants se mobilisent pour remplacer une salle sous paillote

Dissin : Parents d’élèves et enseignants se mobilisent pour remplacer une salle sous paillote

Ouagadougou, 21 juil. 2025 (AIB) – Les parents d’élèves et les enseignants de l’école primaire de Mou-Donéteon, dans la commune de Dissin (Sud-Ouest), ont lancé un appel à la solidarité communautaire pour construire une salle de classe en matériaux durables, en remplacement d’une salle sous paillote devenue inutilisable.

Dans une correspondance datée du 18 juin 2025, avec ampliation au président de la délégation spéciale de Dissin, au chef de la Circonscription d’Éducation de Base (CEB) de Dissin, ainsi qu’à l’association Gnowtaar de Mou, les signataires sollicitent l’appui des ressortissants du village pour la réalisation d’une salle de classe en parpaings et d’une latrine, pour un coût global estimé à 3,5 millions FCFA.

« La troisième salle de classe de notre école, jadis en paillote, est devenue inutilisable. Cette situation impacte négativement les conditions d’apprentissage et limite l’accès de certains élèves à l’éducation », expliquent les parents d’élèves et les enseignants, soutenus par le chef du village et le Comité villageois de développement (CVD).

Le recrutement des élèves du CP1 n’a pas eu lieu durant l’année scolaire écoulée, et la situation pourrait se reproduire pour l’année 2025-2026, rappelle un parent d’élève.

Ouverte en 2010, l’école de Mou-Donéteon, située dans une zone enclavée, espère que cet élan de mobilisation permettra d’offrir un meilleur cadre d’études aux enfants de la localité.

Agence d’Information du Burkina

CHAN2024 : la Tanzanie : attention au soutien populaire des Taifa Stars A’ (1/4)

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CHAN2024 : la Tanzanie : attention au soutien populaire des Taifa Stars A’ (1/4)

Ouagadougou, 21 juil. 2025 (AIB) – Les Taifa Stars A’ de la Tanzanie dont c’est la première participation, joueront le match d’ouverture de ce 8e Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024) de football face aux Etalons A’ du Burkina Faso. L’équipe burkinabè devra garder son calme face au public tanzanien qui considère le football comme une « religion ».

Le match d’ouverture du CHAN 2024 entre le Burkina Faso et la Tanzanie, co-pays hôte de la compétition, s’annonce particulièrement disputé. Surnommée les Taifa Satars A’, l’équipe locale de la Tanzanie bénéficiera d’un avantage important : le soutien de son public.

Habitués à évoluer dans des conditions climatiques et environnementales locales, les joueurs tanzaniens se montreront très engagés sur le plan physique et mental. Leur jeu repose souvent sur une solide organisation défensive, un milieu de terrain travailleur et une attaque capable de faire la différence en contre-attaque.

Des joueurs issus des clubs comme Young Africans (Yanga SC) ou Simba SC apportent une expérience précieuse des grandes compétitions africaines interclubs, ce qui représente un vrai atout collectif. Le Burkina Faso qui a pris part en janvier dernier au tournoi de Zanzibar a une connaissance du public et des joueurs tanzaniens.

Les faiblesses des Taifa Stars A’

Cependant, malgré cette structure solide, la Tanzanie affiche certaines faiblesses que le Burkina Faso pourrait exploiter. Tout d’abord, la finition devant le but reste souvent approximative, avec un manque de lucidité dans les derniers gestes.

Ensuite, la pression liée au rôle de pays hôte pourrait générer un stress supplémentaire chez les joueurs locaux, surtout en cas de retard au score. Enfin, la Tanzanie montre parfois des difficultés à s’imposer face à des blocs défensifs bien organisés et agressifs dans la récupération.

En ce sens, les Etalons A’ pourraient chercher à casser le rythme du jeu, forcer les erreurs techniques en milieu de terrain et exploiter les couloirs, où la Tanzanie peut se montrer vulnérable sur les replis défensifs.

Pour espérer prendre un bon départ dans la compétition le 2 Août prochain, le Burkina Faso devra donc faire preuve d’intelligence tactique, en résistant à la pression initiale puis en montant en puissance progressivement.

Une discipline défensive rigoureuse, des transitions rapides et un bon usage des coups de pied arrêtés pourraient faire basculer le match en leur faveur. En somme, s’il reste concentré et efficace dans les zones décisives, le Burkina Faso a toutes les chances de surprendre la Tanzanie sur ses propres terres.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Gourcy : La police d’hygiène ordonne la fermeture de chambres de passe

Gourcy : La police d’hygiène ordonne la fermeture de chambres de passe

Gourcy, 19 juillet 2025 (AIB)-La Brigade de police d’hygiène publique de Gourcy a procédé à la fermeture de huit chambres de passe pour non respect de la réglementation en vigueur.

La brigade avait entamé ses activités en janvier dernier par des sorties de sensibilisation dans les restaurants, kiosques et autres maquis de Gourcy.

Après cette phase préventive, elle est passée à la vitesse supérieure en ordonnant la fermeture de plusieurs chambres de passe situées à proximité de débits de boissons ou de maquis.

Selon la réglementation en vigueur, le statut de ces établissements ne leur permet pas d’abriter une telle activité.

Au total, huit débits de boissons disposant tous de chambres de passe, ont été concernés par cette mesure dans la ville de Gourcy.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE

Kénédougou/Sécurité communautaire : Un natif de Kourinion offre des talkies walkies aux VDP de la commune 

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Kénédougou/Sécurité communautaire : Un natif de Kourinion offre des talkies walkies aux VDP de la commune

Orodara, 21 juil. 2025 (AIB)- Un natif de la commune de Kourinion, l’ingénieur en télécommunications, San Christophe Traoré, a officiellement remis, ce lundi 21 juillet 2025, trente (30) postes émetteurs-récepteurs (talkies walkies), aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la commune, pour renforcer leur système de communication dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. La cérémonie s’est tenue sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira.

30 postes émetteurs-récepteurs (talkies walkies), ont été remis aux VDP de la commune de Kourinion, ce lundi 21 juillet 2025, pour renforcer leurs communications dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Ce geste répond à une doléance formulée par la Coordination communale de la Veille citoyenne.

Le président de la Coordination communale de la Veille citoyenne de Kourinion, Pié Diakalia Traoré, a exprimé sa profonde gratitude au donateur pour ce geste qui vient appuyer les efforts des VDP sur le terrain.

Pour sa part, San Christophe Traoré, a expliqué que cette initiative vise à doter les VDP d’outils de communication adaptés à leur mission, dans un contexte sécuritaire particulièrement fragile.

« En tant que fils de la commune, j’ai jugé utile d’agir à mon niveau pour répondre à l’appel du président du Faso », a-t-il déclaré.

Le chef de canton de Kourinion, Sa Majesté Ernest Traoré, a formulé des bénédictions à l’endroit du donateur, saluant un acte de solidarité et de patriotisme.

Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, tout en saluant la pertinence du geste, a invité les autres filles et fils de Kourinion à s’inscrire dans cette dynamique de soutien aux FDS et aux VDP.

« Ce geste est salutaire et participe à la consolidation des efforts de sécurité communautaire dans notre province », a-t-il souligné.

La cérémonie a pris fin par la remise d’attestations de reconnaissance au donateur ainsi qu’à un citoyen de la commune qui offre régulièrement du pain aux VDP, suivie d’une visite du pont situé sur l’axe Kourinion-Toussiana, gravement menacé d’effondrement à cause des fortes pluies.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Bobo-Dioulasso : Les enfants des foyers coraniques honorés lors de la finale du tournoi de razball

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Bobo-Dioulasso : Les enfants des foyers coraniques honorés lors de la finale du tournoi de razball

Bobo-Dioulasso, 20 juil. 2025 (AIB)- Le secteur 10 de la ville de Bobo-Dioulasso a accueilli ce dimanche, la grande finale du tournoi de razball dédiée exclusivement aux enfants des foyers coraniques. Organisée par l’Association pour l’Implantation du Razball (APIRAZ), la compétition a réuni 10 équipes, démarrée le 28 juin dernier.

En finale, l’équipe Al Abtal, en rouge et venue du secteur 25, s’est imposée face à Bilal du secteur 32, habillée en bleu. Le score final est sans appel : +38 pour Al Abtal contre +4 pour Bilal. Dans le razball, chaque but inscrit, appelé « Razi », équivaut à 3 points.

Placée sous le thème « Le razball, un facteur d’intégration de toutes les couches sociales », cette édition a été marquée par une forte mobilisation des populations et la présence d’autorités locales.

Selon Zakaria BANDAOGO, promoteur du razball et initiateur du tournoi, l’objectif est de créer un espace d’épanouissement, de fraternité et de cohésion sociale pour les enfants souvent marginalisés. « Nous remercions les autorités et les participants pour leur soutien et leur présence », a-t-il souligné avec satisfaction.

Né de l’initiative de M. BANDAOGO, magistrat de profession, le razball est un sport burkinabè dont les premières règles ont été testées le 18 mars 2021, avant un lancement officiel à Bobo le 31 juillet de la même année. Ce sport continue de se développer à travers diverses compétitions et suscite un intérêt croissant au sein de la jeunesse.

Le razball est un nouveau sport inspiré du football et du tennis. Il se joue sur un petit terrain, avec un ballon classique. Un filet placé à une hauteur de quatre vingt (80) centimètres du sol sépare les deux équipes. Le but est de faire passer le ballon sous ce filet sans le toucher. C’est un sport sans contact physique, qui mise sur la rapidité, la précision et le jeu d’équipe. Originalité : il encourage aussi l’usage des langues locales pendant le jeu. Son terrain s’appelle le zangayaré qui veut dire la clairière en langue bissa.

Agence d’information du Burkina
AB/BBP

CHAN 2024 : les forces et les faiblesses des adversaires du Burkina Faso

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CHAN 2024 : les forces et les faiblesses des adversaires du Burkina Faso

Ouagadougou, 21 juil. 2025 (AIB)-Le groupe B du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024) de football regroupe le Burkina Faso, la Centrafrique, le Madagascar, la Mauritanie et la Tanzanie. Il offre un mélange unique de profils : des équipes expérimentées aux nations débutantes, chacune portant des ambitions différentes. Cette configuration laisse présager une compétition très disputée où l’expérience, la dynamique collective et la préparation physique joueront un rôle crucial. L’AIB se propose de donner des analyses pointues des forces et des faiblesses des 4 adversaires des Etalons A’ avant le démarrage de la compétition le 2 Août prochain.

Ces différentes analyses vont concerner les Taifa Stars A’ de la Tanzanie qui ouvriront le bal avec les Etalons A’ (le 2 Août prochain), les Mourabitounes A’ de la Mauritanie, les Fauves du Bas-Oubangui de la Centrafrique et les Barea A’ de Madagascar.

Le CHAN 2024 décalé à 2025 est co-organisé par trois pays à savoir le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. La compétition se joue du 2 au 30 Août 2025.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Le Conseil constitutionnel célèbre ses 25 ans sous le signe des réformes et de la proximité citoyenne

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Burkina : Le Conseil constitutionnel célèbre ses 25 ans sous le signe des réformes et de la proximité citoyenne

Ouagadougou, 21 juil. 2025 (AIB)- A l’occasion du 25e anniversaire de sa création, le Conseil constitutionnel a tenu lundi, à Ouagadougou, une conférence de presse marquant le lancement d’une série d’activités commémoratives visant à valoriser son rôle dans l’édification de l’Etat de droit et à renforcer sa proximité avec les citoyens.  

« Nous célébrons aujourd’hui un quart de siècle d’existence d’une institution au cœur de notre démocratie », a déclaré le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré.

Cette commémoration des 25 ans d’existence du Conseil constitutionnel sera marquée par plusieurs activités telles que l’organisation d’un colloque international prévu du 29 au 31 juillet à Ouagadougou sur l’évolution de l’institution sous le thème : « Deux décennies de fonctionnement du Conseil constitutionnel : contribution à la construction de l’État de droit et perspectives », des tournées régionales de sensibilisation, un renforcement de capacités, ainsi que la publication d’un recueil de jurisprudence annoté.

Selon le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélémy Kéré, ces activités s’inscrivent dans une dynamique de réforme, avec pour ambition de rendre l’institution plus accessible, plus efficace, et plus enraciné dans les aspirations démocratiques du peuple burkinabè.

Il a invité les médias, partenaires et citoyens à s’approprier cette célébration comme un moment de réflexion collective. « Vingt-cinq ans, c’est un tournant. Ensemble, faisons-en un tremplin vers l’avenir », a-t-il indiqué.

A cette occasion l’institution a aussi dressé un bilan de son parcours, annoncé des réformes clés et réaffirmé son rôle central dans l’État de droit.

Créé en décembre 2002 à la suite des réformes issues du Forum national sur la Justice, le Conseil constitutionnel incarne la volonté d’un contrôle juridictionnel spécialisé et indépendant. Les missions essentielles de l’organe sont notamment le contrôle de constitutionnalité des lois et la proclamation des résultats des élections nationales.

Agence d’information du Burkina

BAK/BBP/ATA

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