Accueil Blog Page 768

Sanguié: La vie reprend son droit dans la commune de Dassa

Sanguié: La vie reprend son droit dans la commune de Dassa

Dassa, 25 avril 2023(AIB)-Timidement mais sûrement, la vie a repris son cours normal à Dassa, depuis le mois de mars 2023. Et cela grâce aux FDS et aux VDP qui veillent au grain sur la sécurité des âmes qui y vivent. Constat.

 

Actuellement à Dassa, l’heure n’est plus à la désolation ni au sauve-qui-peut.

 

En effet, depuis le mois de mars, les habitants de cette bourgade située à 34 kms de Réo, qui avaient déserté les lieux pour cause d’assauts répétés des groupes armés terroristes (GAT), ont majoritairement regagné leur terroir.

Chaque jour qui se lève, les habitants retrouvent leurs habituelles occupations.

Le marché qui est situé au beau milieu du village est quelque peu animé grâce à des vendeuses de beignets, de galettes et de gâteaux.

Un peu devant, d’autres personnes ( vendeurs et acheteurs) s’agitent autour de gros tas de mangues.

Les boutiques et autres débits de boissons ne sont pas en reste.

Plus loin, un mécanicien sous son hangar se rend utile. C’est vrai que la fréquentation est encore timide mais l’on s’aperçoit que le secteur économique tente de se relancer comme il peut.

Après le marché, un peu plus à l’Ouest, se trouvent les services publics.

À la mairie située à moins d’un kilomètre du marché, le président de la délégation spéciale et ses collaborateurs sont sur place. Les bureaux sont ouverts et attendent d’éventuels usagers.

De la mairie, nous mettons le cap sur l’inspection primaire.

Le chef de la circonscription d’éducation de base, K. Pascal Ouédraogo, nous rassure que le travail a repris depuis le 17 avril aussi bien à l’inspection que dans les écoles à l’intérieur de Dassa.

À l’en croire, les autres écoles qui sont toujours fermées, vont reprendre du service.

Tout est mis en œuvre de concert avec les responsables des bureaux des parents d’élèves pour que les parents qui ont déjà regagné leurs domiciles puissent permettre à leurs enfants de reprendre le chemin de l’école.

La tâche n’est pas facile car les gens ont toujours la peur au ventre à cause de ce qu’ils ont subi lors des quatre attaques des GAT entre mi-décembre 2022 et fin février 2023.

Tout compte fait, tout n’est pas encore rose mais grâce à la présence des FDS et des VDP qui veillent au grain, la confiance et la résilience gagnent du terrain, a conclu M. Ouédraogo.

La boucle a été bouclée avec le centre de santé et de promotion sociale (CSPS). Là également, ça fonctionne. Quelques patients assis sur un banc, rentrent à tour de rôle pour la consultation.

Sur la route du retour, nous sommes tombés sur l’association Pointoua de Réo venue rendre une visite de courtoisie aux PDI de Dassa qui avaient aménagé entre temps à Réo.

Et Joseph Badolo, responsable de ladite association de se réjouir du fait que les PDI aient pu regagner leurs terres.

La plupart des PDI qui sont revenues à Dassa, relève-t-il, à qui nous avons rendu visite sont sereines et vaquent à leurs occupations.

Agence d’information du Burkina

PB/ata

Burkina : Signature de contrat et le projet FASOVEIL au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Signature de contrat et le projet FASOVEIL au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce mercredi traitent de la signature de contrat de cession à Afro Turk et le lancement du projet FASOVEIL.

« Redevabilité et veille citoyenne : La phase opérationnelle du projet FASOVEIL lancée », titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal informe que le Premier ministre, Joachimson Appolinaire Kyélem de Tembela, a officiellement lancé, le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, la phase opérationnelle du projet « Faciliter la redevabilité et la veille citoyenne avec la société civile », FASOVEIL.

Selon le quotidien public Sidwaya, l’objectif principal de ce projet est de renforcer la culture démocratique à travers l’exercice de la redevabilité citoyenne par les femmes et les jeunes.

Le journal poursuit que le projet est axé sur 7 thématiques prioritaires que sont la lutte contre la corruption, les reformes politiques nationales, la décentralisation et gouvernance locale, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la gouvernance du secteur de la sécurité et la réconciliation nationale.

Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays affiche à sa manchette « Promotion de la bonne gouvernance au Burkina : FASOVEIL pour renforcer la veille citoyenne avec la société civile ».

Le journal indique que le projet est structuré en deux composantes dont la première est relative au renforcement des capacités des OSC et la coordination générale du programme pour l’amélioration des politiques est assurée par le Laboratoire Citoyennetés.

La seconde composante assurée par la Fondation Hirondelle, porte sur la production et la diffusion de contenus médias de qualité pour la visibilité et le soutien à l’influence des actions de redevabilité sur les politiques publiques.

Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya affiche à sa Une « Actifs miniers de Tambao et d’Inata : L’Etat signe le contrat de cession à Afro Turk ».

Le journal renseigne que l’Etat burkinabè a cédé les actifs miniers de Tambao et d’Inata à la société minière Afro Turk. L’acte de cession a été matérialisé par la signature d’un contrat, le mardi 25 avril 2023, à Ouagadougou, entre le ministre en charge des mines, Simon Pierre Boussim et celui de l’économie, Dr Aboubacar Nacanabo d’un côté et le représentant de la société Afro Turk, Savas Balcik.

Le quotidien ajoute que par cet acte, le Burkina Faso a cédé à la société Afro Turk deux actifs miniers pour l’exploitation industrielle du manganèse de Tambao, pour un montant de 28 milliards FCFA et de la grande mine d’or d’Inata, pour un montant de 2 milliards de FCFA, soit 30 milliards FCFA en tout pour les deux actifs miniers selon le ministre en charge des mines, Simon Pierre Boussim.

Sous un autre volet, « Journée mondiale de lutte contre le paludisme : Plus d’un million d’enfants seront vaccinés en 2024 », titre à sa manchette le doyen des quotidien L’Observateur Paalga.

L’Observateur Paalga informe que le paludisme continue de tuer et les acteurs de la lutte sont plus que déterminés à trouver de nouvelles stratégies pour le vaincre.

Le journal illustre qu’a l’instar des autres pays, le Burkina Faso l’a célébré le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, dans le district sanitaire de Boulmiougou.

C’est le ministre de la santé, le Dr Robert Kargougou, qui a annoncé pour 2024 la vaccination d’un million d’enfants avec des doses RTS, S le vaccin de tous les espoirs.

Agence d’information du Burkina

MAO/wis

Burkina : 1 335 interventions de déguerpissement du domaine public effectuées en 2022 (ministre)

Burkina-Occupation-Anarchie-Règlementation

Burkina : 1 335 interventions de déguerpissement du domaine public effectuées en 2022 (ministre)

Ouagadougou 26 avril 2020 (AIB)-Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana a déclaré mardi, devant l’Assemblée législative de transition (ALT) que 1 335 interventions de déguerpissement et de désencombrement du domaine public ont été effectuées en 2022.

« En 2022, la police municipale a effectué 1 335 interventions de déguerpissement et de désencombrement de rue », a indiqué le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, le colonel Boukaré Zoungrana.

Selon lui, pour assurer le respect de la réglementation de la circulation du stationnement des véhicules poids lourd en ville afin d’éviter les encombrements des rues et ruelles, la commune mène des actions tant sur le plan opérationnel que sur le plan infrastructurel.

Le colonel Boukaré Zoungrana a renseigné que sur le plan opérationnel, des actions sont menées en amont pour sensibiliser la population Ouagavillois en général et les conducteurs des véhicules poids lourd en particulier.

M. Zoungrana a ajouté que sur le plan infrastructurel, la commune de Ouagadougou a élargi quelques axes routiers de fréquentation importante, aménagée et construit des gares routières.

« La commune de Ouagadougou compte construire des parkings en hauteur à la maison du peuple et un autre parking moderne au niveau du camps fonctionnaire », a-t-il ajouté.

Le colonel Boukaré Zoungrana a fait savoir que concernant l’insécurité dans les marchés et yaars, des dispositions sont prises par la commune en collaboration avec les forces de l’ordre pour éviter ce qui peut porter atteinte à la sécurité des installations, des biens et des personnes.

« Il s’agit du contrôle des branchements électriques, des encombrements des voies d’accès et l’application de l’interdiction des produits inflammables ou explosif, a-t-il-conclu.

Agence d’information di Burkina

FT/wis                  

Burkina : Les associations de consommateurs invitent les opérateurs des téléphonies à réduire les tarifs de services

Burkina-Télécommunication-Administration-Consomateurs-Revendication

Burkina : Les associations de consommateurs invitent les opérateurs des téléphonies à réduire les tarifs de services

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Les associations de consommateurs ont appelé dans un communiqué parvenu à l’AIB mardi, les opérateurs de téléphonie mobile à réduire les tarifs de leurs services « suite aux mécontentements des consommateurs exprimés notamment sur la toile ».

Dans un communiqué parvenu mardi à l’AIB, les associations de consommateurs exigent entre autres, la réduction des tarifs des services des opérateurs de téléphonie mobile et l’amélioration de la qualité des mêmes services.

Ils exigent aussi la revalorisation des investissements avec une gestion solidaire des pylônes et ils veulent que soit assurer une meilleure gestion des bonus avec la possibilité de les ouvrir aux autres réseaux et garantir un traitement diligent des désabonnements des services à valeur ajoutée.

Le communiqué parvenu à l’AIB est signé du porte-parole des associations de consommateurs Benoît Kagambega. Le communiqué est le compte rendu d’une rencontre initiée par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) avec les associations de consommateurs.

Dans le communiqué Benoit Kagambega invite l’ARCEP à prêter une oreille attentive aux préoccupations des consommateurs à savoir, s’inscrire davantage dans l’anticipation, entreprendre la relecture du cadre juridique en vigueur pour une meilleure protection du consommateur.

« La coalition appelle les consommateurs à rester mobilisés et déterminés, en attendant les mots d’ordre à venir, Elle les invite surtout à se joindre à la dynamique citoyenne, encore à ses débuts, pour lui assurer un écho retentissant et déterminant », a-t-il conclu.

Notons que les consommateurs avaient observé, le mardi 18 Avril 2023, de 11 à 12 heures, le mot d’ordre de boycottage pour exprimer leur ras-le-bol.

Agence d’information du Burkina

HO-KSG/wis 

Photo d’archive pour illustration

« Nous devons veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso » (REN-LAC)

Burkina-Gouvernance-OSC-Lancement

« Nous devons veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso » (REN-LAC)

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagadogo Nacanabo a affirmé mardi que les Organisations de la société civile doivent veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso.

« Nous devons veiller à renforcer la culture démocratique au Burkina Faso à travers l’exercice de la recevabilité citoyenne », a déclaré le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagadogo Nacanabo.

Selon lui, « veiller est la chose la plus difficile mais aussi la plus importante à faire », surtout dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire que le Burkina Faso traverse, a-t-il noté.

Le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagadogo Nacanabo

Sagadogo Nacanabo s’exprimait le mardi 25 avril 2023 à Ouagadougou, au cours du lancement du projet Faciliter la Redevabilité et la Veille citoyenne avec la Société civile (FASOVEIL) par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem De Tambela.

Dans ce projet FASOVEIL, le REN-LAC, intervient particulièrement avec l’action « TELENIYA» qui veut dire la droiture en langue nationale dioula, a précisé son secrétaire exécutif.

Pour lui, il s’agit de contribuer, à l’instar des autres actions que sa structure mène déjà, à lutter contre les pratiques de corruption dans les administrations publiques du Burkina Faso.

Le lancement du projet Faciliter la Redevabilité et la Veille citoyenne avec la Société civile (FASOVEIL) a été effectué par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem De Tambela (extrême droite)

Pour lui, chacun est, d’une manière ou d’une autre, engagé sur le front sécuritaire. De ce fait, il contribue, par quelque action que ce soit, au bon déroulement de la lutte contre l’insécurité qui est aussi et surtout une lutte pour une gouvernance vertueuse du pays.

« A travers ce Projet, nous sommes engagés sur des chantiers différents: lutte contre la corruption, réforme politique nationale, gouvernance locale, gouvernance des ressources minières, sécurité alimentaire, gouvernance du secteur de la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation nationale », a-t-il fait savoir.

Le premier responsable du REN-LAC, représentant des OSC, a relaté que la mise en œuvre de ces différentes actions du projet FASOVEIL va permettre d’améliorer la gouvernance du pays.

Notons que le projet FASOVEIL est financé par l’Union européenne et la Coopération suisse à hauteur de plus de 5,5 milliards de FCFA pour une durée de 4 ans.

Le projet Faciliter la Redevabilité et la Veille citoyenne avec la Société civile (FASOVEIL) est un projet multi-acteurs dont l’objectif est de renforcer la culture démocratique à travers l’exercice de la redevabilité citoyenne, notamment par les femmes et les jeunes.

FASOVEIL vise à favoriser la construction d’un dialogue ouvert, critique et efficace entre l’Etat et la société civile en soutenant, d’une part, des dynamiques de veille citoyenne et de plaidoyer et, d’autre part, les processus de reddition des comptes en lien avec les politiques de développement.

Agence d’information du Burkina

HO-KSG/wis

Lutte contre le terrorisme : Ouagadougou réagit à la déclaration d’un officier de l’armée nigérienne, jugée malheureuse

Lutte contre le terrorisme : Ouagadougou réagit à la déclaration d’un officier de l’armée nigérienne, jugée malheureuse

Ouagadougou, 26 avril 2023(AIB)-Ouagadougou a jugé que le général nigérien, Mahamadou Tarka dit Abou, qui a dénigré la stratégie burkinabè de lutte contre le terrorisme, a « un besoin avéré de mise à niveau sur l’évolution du contexte sécuritaire actuel au Burkina Faso et dans le Sahel et sur l’histoire des deux pays », a appris l’AIB mercredi de sources diplomatiques.

Nos interlocuteurs sont également convaincus que les propos de cet officier supérieur « ne sauraient avoir la caution des frères nigériens qui à n’en pas douter, ne se reconnaitront ni à travers sa teneur, ni à travers le style utilisé ».

En rappel, le général Mahamadou Tarka dit Abou, se félicitant de l’excellence de la coopération entre son pays et des chancelleries, a prédit le 24 avril 2023, un « réveil douloureux » au Burkina Faso et au Mali qui se sont détournés de certains partenaires dans la lutte contre le terrorisme.

Mais pour Ouagadougou, il s’agit du choix d’une gestion endogène de la sécurité du pays, à travers ses braves filles et fils, face à l’hydre terroriste.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La présidence du Faso suspend toutes activités immobilières, foncières et d’excavation sur son domaine (communiqué)

Burkina-Présidence-Suspension-Activités-Immobilières

Burkina : La présidence du Faso suspend toutes activités immobilières, foncières et d’excavation sur son domaine (communiqué)

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-Le secrétaire général de la présidence du Faso, Mathias Traoré, a suspendu, par communiqué en date du jeudi 20 avril dernier, toutes activités immobilières, foncières et d’excavation sur le domaine présidentiel à Kosyam.

Le communiqué du secrétaire général de la présidence du Faso précise que le domaine de la présidence du Faso à Kosyam fait l’objet d’activités immobilières, foncières et d’excavation par des personnes physiques et morale dont certaines semblent se prévaloir des documents officiels fondant leurs agissements.

Aussi, « en attendant d’élucider la situation réelle des personnes concernées », Mathias Traoré annonce la suspension de « toute activité immobilière, foncière et d’excavation sur le domaine réservé à la Présidence du Faso, notamment à ses sections 289B et 290B », lit-on dans le communiqué parvenu à l’AIB.

« La direction des infrastructures et de l’équipement de la présidence du Faso se tient à disposition des concernées pour les informations complémentaires », conclu le document.

Agence d’information du Burkina

DNK/FD/wis

Photo d’archive pour illustration 

Xi assure à Zelenzky être « du côté de la paix », appelle à « la négociation »

POLITIQUE-CHINE-UKRAINE-RUSSIE-DIPLOMATIE-CONFLIT,LEAD

Xi assure à Zelenzky être « du côté de la paix », appelle à « la négociation »

 

PÉKIN, 26 avr 2023  – Le président chinois Xi Jinping a assuré à son homologue ukrainien que « la Chine a toujours été du côté de la paix » et appelé à « la négociation », lors de leur premier entretien téléphonique depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, a indiqué mercredi la télévision d’Etat CCTV.

 

« Sur le sujet de la crise ukrainienne, la Chine a toujours été du côté de la paix et sa position fondamentale est de promouvoir un dialogue de paix », selon la chaîne.

 

« Le dialogue et la négociation » sont la « seule issue » au conflit avec la Russie, a encore assuré le dirigeant, selon CCTV.

 

De son côté, le président ukrainien a déclaré avoir eu un « long et significatif » entretien avec son homologue chinois, dans un tweet confirmé par la présidence ukrainienne à l’AFP. Il a aussi dit espérer « une poussée puissante du développement des relations bilatérales » entre Kiev et Pékin.

 

Il s’agit du premier échange connu entre les deux hommes depuis le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022. Leur dernier appel remontait à juillet 2021.

 

Volodymyr Zelensky avait jugé « nécessaire » en février dernier de « travailler » avec la Chine pour oeuvrer à une résolution du conflit avec la Russie.

 

Il avait réitéré en mars son souhait de dialoguer avec son homologue chinois sur ce sujet et « attendre une réponse » de sa part.

 

La Chine a publié en février un document en 12 points présentant sa position sur le conflit en Ukraine. L’initiative, parfois perçue comme un plan de paix, exhorte notamment Moscou et Kiev à tenir des pourparlers.

 

Le texte s’oppose également à tout recours à l’arme nucléaire et appelle à respecter l’intégrité territoriale de tous les pays –sous-entendu également celle de l’Ukraine dont une partie du territoire est sous contrôle russe.

 

Pékin n’a pas reconnu en septembre l’intégration de quatre territoires du Donbass ukrainien à la Fédération de Russie et ne l’avait pas fait non plus en 2014 lors de l’annexion de la Crimée.

 

La Chine, qui n’a pas condamné publiquement la guerre en Ukraine, a fortement accru ces derniers mois sa coopération politique et économique avec son voisin russe.

 

Tumultueuses durant la Guerre froide, les relations Pékin-Moscou se sont nettement renforcées ces dernières décennies pour faire front commun face à l’influence des Etats-Unis.

Avec l’AFP

Moscou annonce l’expulsion de 10 diplomates norvégiens en réponse à celle de 15 Russes

DIPLOMATIE-RUSSIE-NORVÈGE-UKRAINE-CONFLIT,LEAD

Moscou annonce l’expulsion de 10 diplomates norvégiens en réponse à celle de 15 Russes

MOSCOU, 26 avr 2023 – La Russie a annoncé mercredi l’expulsion de 10 diplomates norvégiens en réponse à celle mi-avril de 15 employés de son ambassade à Oslo soupçonnés d’espionnage, en pleine détérioration des relations depuis le début de l’offensive en Ukraine.

 

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a dit avoir convoqué mercredi l’ambassadeur norvégien, Robert Kvile, et l’avoir informé de ces expulsions « dans le cadre de mesures de rétorsion ».

 

Le ministère a également exprimé « une vigoureuse protestation » contre l’expulsion de diplomates russes par Oslo, regrettant que cet « acte hostile » ait aggravé encore l’état de relations qui « se trouvaient déjà sans cela à un niveau bas critique ».

 

« D’autres mesures suivront après les actes inamicaux d’Oslo, notamment l’introduction de restrictions au recrutement par les missions diplomatiques norvégiennes d’employés ayant la nationalité russe », a ajouté le ministère.

 

La diplomatie norvégienne, via l’une de ses porte-paroles, Ragnhild Simenstad, a immédiatement réagi.

 

« Nous considérons la décision russe comme une action de représailles. Tous nos diplomates en Russie exercent un travail diplomatique normal. Les autorités russes le savent bien », a-t-elle indiqué.

 

Membre de l’Otan dont il garde les frontières face à la Russie dans le Grand Nord, ce pays scandinave avait annoncé mi-avril l’expulsion de « 15 agents de renseignement » accusés, sous couverture diplomatique, de mener des activités menaçant les intérêts d’Olso.

 

La Russie et la Norvège, qui ont longtemps entretenu des relations étroites, notamment dans le Grand Nord, ont vu leurs rapports se dégrader considérablement du fait du conflit en Ukraine.

 

Bien qu’elle ne soit pas membre de l’Union européenne, la Norvège a adopté la quasi-totalité des sanctions prises par Bruxelles à l’égard de Moscou.

Avec l’AFP

 

Au Kenya, l’essor incontrôlé des « églises » et « pasteurs » autoproclamés

Digged holes are seen after exhuming bodies at the mass-grave site in Shakahola, outside the coastal town of Malindi, on April 25, 2023. - Kenyan investigators unearthed another 16 bodies on Tuesday in a forest where a cult was believed to be practising mass starvation, bringing the number of victims so far to 89 including children. There are fears more corpses could be found in Shakahola forest where cult leader Paul Mackenzie Nthenge had allegedly been telling his followers that starvation was the only path to God. (Photo by Yasuyoshi CHIBA / AFP)

KENYA-POLITIQUE-CRIME-CULTES,PREV

 

Au Kenya, l’essor incontrôlé des « églises » et « pasteurs » autoproclamés

Par Hillary ORINDE

NAIROBI, 26 avr 2023 – La mort d’au moins 90 personnes, adeptes d’un culte préconisant un jeûne extrême pour rencontrer Dieu, a révélé les dangers des « églises » et « pasteurs » autoproclamés au Kenya, que les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est peinent à encadrer.

Devant l’ampleur des découvertes macabres, les pouvoirs publics ont rapidement monté le ton. « Ce qui s’est passé à Shakahola est un tournant dans la manière dont le Kenya gère les menaces à la sécurité posées par les extrémistes religieux », a déclaré mardi le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki.

« L’utilisation prétendue de la Bible pour tuer des gens, pour commettre des massacres de masse de civils innocents ne peut être tolérée », a-t-il affirmé.

Les propos du ministre faisaient suite à ceux du président William Ruto qui a promis de réprimer les mouvements religieux « inacceptables », comparant leurs dirigeants à des « terroristes ».

Les autorités religieuses aussi ont commencé à donner de la voix.

« Ce sont des gens qui ont interprété de façon abusive les écritures au lieu de les utiliser à bon escient », a dit Calisto Odede, évêque de l’église Christ Is The Answer Ministries, d’influence pentecôtiste.

« Nous devons être capables d’évaluer les messages de certains prédicateurs », a-t-il ajouté.

– Garde-fous –

Les efforts pour mettre en place des garde-fous pourraient toutefois se heurter à une forte résistance.

Mgr Odede a précisé lundi que les églises indépendantes ont rejeté précédemment des propositions de surveillance de la part du Conseil national des églises du Kenya.

En 2019, le « pasteur » autoproclamé Paul Mackenzie Nthenge, accusé d’être au coeur du « massacre de la forêt de Shakahola », a décidé de fermer son Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) près de la ville cotière de Malindi en assurant: « Jésus m’a dit que le travail qu’il m’a confié est terminé ».

Mais le chef charismatique aurait ensuite emmené ses fidèles dans une forêt voisine et les aurait convaincus de jeûner pour rencontrer Dieu.

Le Kenya a découvert avec stupéfaction la semaine dernière les premières fosses communes de fidèles, dont beaucoup abritant les restes d’enfants morts de faim.

Mais selon Stephen Akaranga, professeur de religion à l’Université de Nairobi, il est peu probable que ce « massacre » entraîne une attitude plus ferme des autorités vis-à-vis des sectes.

Les tentatives de contrôle des questions religieuses ont souvent rencontré de l’opposition dans ce pays à majorité chrétienne, en particulier au nom de la liberté de culte.

Il existe plus de 4.000 églises au Kenya, un pays d’environ 50 millions d’habitants, selon des chiffres officiels.

Certains incitent les fidèles à s’acquitter de dons financiers. D’autres exercent un contrôle bien plus dramatique sur la vie des croyants, n’hésitant pas à détourner certains passages de la Bible.

« La plupart de ces pasteurs autoproclamés n’a jamais mis un pied dans une université de théologie », assure à l’AFP M. Akaranga.

Mais leurs lacunes en théologie ne sont pas perçues par leurs ouailles, dit-il, ajoutant que la plupart de ces églises indépendantes ont essaimé dans les zones rurales du Kenya « où les gens ont peu d’informations sur l’éducation ».

– Sermons en ligne –

La pauvreté, le manque d’éducation et un accès facile aux sermons en ligne ont contribué à l’essor de ce type de cultes.

En 2018, une famille a perdu sept enfants en quatre ans car l’organisation Kanitha wa Ngai (Eglise de Dieu) préconisait de ne pas avoir recours aux hôpitaux et à la médecine moderne.

La même année, le Directoire des enquêtes criminelles (DCI) a lancé un avertissement au sujet d’une secte nommée Young Blud Saints, visant les étudiants d’université.

« Les membres sont incités à sacrifier ce qu’ils aiment le plus pour prouver leur loyauté à l’organisation », prévenait la DCI dans un communiqué appelant les parents à surveiller leurs enfants.

Mais les sectes du Kenya ont souvent réussi à échapper à la loi.

Paul Mackenzie Nthenge lui-même avait été arrêté en 2017, accusé de « radicalisation ».

Il avait à nouveau été arrêté en mars après que deux enfants étaient morts de faim sous la garde de leurs parents. Il avait rejeté les accusations et avait été libéré contre une caution de 100.000 shillings kényans (environ 670 euros).

Il est aujourd’hui détenu, avec 14 autres personnes, dans l’affaire des morts de la forêt de Shakahola.

Avec l’AFP

Maroc : Ouverture de la première édition du Festival du Théâtre Africain à Rabat

Maroc-Culture-Théâtre-Festival-Ouverture

Maroc : Ouverture de la première édition du Festival du Théâtre Africain à Rabat

Ouagadougou, 26 avril 2023 (AIB)-La première édition du Festival du Théâtre Africain s’est ouvert lundi à Rabat sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Selon le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication Mohamed Mehdi Bensaid, « au-delà de la simple manifestation artistique, ce Festival est l’occasion pour les États et les Collectivités Territoriales de promouvoir leurs politiques culturelles et leur coopération en faveur du développement des industries créatives et culturelles de nos pays ».

« Nous ferons ainsi honneur à la créativité des femmes et des hommes qui aujourd’hui comme hier ont fait du théâtre en Afrique un endroit d’expression et de création au croisement des richesses culturelles et des engagements de tout un continent », a-t-il affirmé.

La capitale marocaine Rabat accueille du lundi 24 au dimanche 30 avril 2023, 10 compagnies venues de tous les coins du continent, ainsi que des personnalités du monde du théâtre et de la culture pour des échanges et des débats passionnants.

« Nous espérons que ce Festival du Théâtre Africain sera un moment fort pour la promotion de la culture africaine et un tremplin pour le développement des industries créatives et culturelles de nos pays », a souhaité le ministre Mohamed Mehdi Bensaid.

La première édition du Festival du Théâtre Africain est portée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et le Collectif Éclats de Lune.

Selon le directeur Artistique des Capitales Africaines de la Culture Khalid Tamer, « à travers cet événement, le Maroc accueille sa première rencontre panafricaine dédiée au théâtre et affirme ainsi sa volonté de contribuer au développement et à la structuration du marché continental du spectacle vivant ».

« Théâtre du réel, des résistances, des résiliences, des utopies, théâtre des villes et des quartiers, théâtre des hommes et des femmes, de leurs combats et de leurs rêves : la programmation de cette première édition traverse 10 pays africains et offre une vision inédite du théâtre contemporain africain, portée par des auteurs et metteurs en scène émergents et de renommées internationales », a-t-il souligné.

De l’avis de Khalid Tamer, « ce festival est un espace d’échange et de partage entre différents acteurs africains du secteur des arts vivants ». Il est « une occasion d’inviter différentes compagnies et des intervenants pour présenter leur création, leur vision sur le théâtre et ses processus de création et ainsi amorcer un état des lieux du théâtre en Afrique », a-t-il suggéré.

La première édition du Festival du Théâtre Africain sera marquée par la présentation des pièces de théâtre en compétition et des rencontres professionnelles.

Le Burkina Faso est représenté au Festival avec la pièce de théâtre « Les larmes du ciel d’août » écrit et mise en scène par Aristide Tarnagda qui est en compétition. Est présent également sur place le directeur de l’Espace Gambidi, Kira Claude Guingané.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Gourma : Un bébé retiré vivant du fond d’une latrine

Gourma : Un bébé retiré vivant du fond d’une latrine

Fada N’Gourma 26 avril 203 (AIB)-Un bébé de sexe féminin a été retiré vivant, lundi dernier, d’une latrine au secteur 1 de Fada N’Gourma, a appris l’AIB.

 

Le lundi 24 avril 2023 aux environ 8 heures, un élève d’une école primaire du secteur N°1 de Fada N’Gourma, s’est rendu dans une latrine de son établissement pour se soulager.

 

Il fut surpris par des pleurs qui venaient de la fosse.

Informés les enseignants arrivés sur les lieux, constatèrent effectivement la présence d’un bébé qui pleurait.

Les Forces de l’Ordre et de Sécurité (FDS) appelées à l’aide, ont réussi à extirper le nourrisson vivant du trou.

Selon les témoignages reçus par l’AIB, le bébé de sexe féminin est âgé d’à peine une semaine.

On ne sait pas encore quand ni pour quelles raisons, le bébé a été abandonné.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

KAK/ata

Région de l’Est: La distribution du cash peut reprendre à partir du 2 mai

Région de l’Est: La distribution du cash peut reprendre à partir du 2 mai

 

Fada N’Gourma, 26 avril 2023(AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo a annoncé le 25 avril, que la mesure portant suspension de la distribution du cash (pour les populations vulnérables), est levée à compter du 2 mai 2023.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué en intégralité

« Le Gouverneur de la région de l’Est porte à la connaissance de l’ensemble de la population et plus particulièrement les agences du système des Nations-Unies, des Organisations Non Gouvernementales, de Projets et Programmes intervenant dans la région de l’Est, de la levée de la mesure de suspension de toutes les modalités de distribution du cash pour compter du 02 mai 2023, sur toute l’étendue du territoire régional.

Le Gouverneur sait compter sur l’esprit de civisme et de responsabilité de tous.

#AIB

Yatenga : Les ressortissants de Karma donnent leur version sur la tuerie du 20 avril

Yatenga : Les ressortissants de Karma donnent leur version sur la tuerie du 20 avril

Ouagadougou, 26 avril 2023(AIB)- Les ressortissants de Karma ont, dans un communiqué de presse, donné leur version des faits sur la tuerie du 20 avril 2023 et qui impliquerait des personnes habillés en tenues militaires burkinabè. Lisez l’intégralité du communiqué en cliquant sur le lien.

Communiqué de presse

Le jeudi 20 avril 2023, notre village, Karma situé dans la commune de Barga et à une quinzaine de kilomètres de la ville de Ouahigouya a été la cible d’une tuerie lâche et barbare.

Depuis lors, de fausses informations sont distillées notamment sur les réseaux sociaux par des personnes dont nous ignorons les réelles intentions.

Au regard de la gravité de la situation, nous venons à travers ce communiqué de presse apporter des éclaircissements à l’opinion nationale et internationale sur ce qu’il convient d’appeler le << drame de Karma >>.

En effet, dans la matinée du jeudi 20 Avril 2023, précisément autour de 7h30mns, notre village a été encerclé par des hommes armés venus en grand nombre et habillés en tenues militaires burkinabè.

Ils étaient sur des motos, dans des véhicules (pick up et blindés) et on pouvait également apercevoir un char de combat.

Certains villageois, heureux de voir «< nos soldats », sont sortis de leurs concessions pour les accueillir. Malheureusement, cette joie sera écourtée lorsque les premiers coups de feu retentirent, occasionnant également les premières victimes.

La débandade et le sauve-qui-peut ont immédiatement remplacé la joie de voir «<ces soldats >>.

Plusieurs personnes sont abattues sur place sans autre forme de procès. Quant à celles qui avaient eu la chance de rejoindre leurs concessions et de s’enfermer dans le silence et la peur totale, elles seront sommées de sortir et de se réunir en plusieurs groupes, des portes sont défoncées, des hangars brulés et des CNIB récupérées.

Selon les témoignages des rares rescapés, voici ce que ces << soldats » affirmaient lors de leur sale besogne:

«Depuis quel jour, êtes-vous là ? comment se fait-il que les villages voisins aient déguerpis pendant que vous, vous y êtes toujours installés ? pourquoi n’avez-vous pas rejoint Ouahigouya? y a-t-il des hommes armés au sein du village? votre village est un passoir pour les groupes armés, vous êtes tous des complices et vous serez traités comme tels »

Plusieurs groupes de villageois ont été exécutés sur place, des blessés qui ont tenté de s’enfuir ont été poursuivis et achevés.

Selon toujours certains rescapés, leurs sous-groupes qui avaient assisté aux exécutions des autres groupes attendaient dans la plus grosse frayeur leur tour.

Cependant, ils auront la vie sauve grâce à un groupe de « soldats » qui, visiblement n’approuvait pas l’attitude de certains de leurs compagnons.

Un de ces derniers, autour de 12h, leur aurait même apporté de l’eau dans un bidon de 20 litres mais tout en leur réitérant l’ordre de ne pas tenter de fuir.

Pendant ce temps, les exécutions se poursuivaient dans les autres quartiers du village comme celui de Moiga Yiri dont l’horreur a atteint son summum.

En effet, des femmes, des enfants, des personnes âgées n’ont pas été épargnés de la folie meurtrière de «< ces soldats ».

Certaines femmes ont été exécutées pendant qu’elles portaient au dos leurs bébés dont les chances de survie au moment où écrivons ces lignes sont quasi- inexistantes.

C’est autour de 14h, que la colonne de « soldats» a quitté le village tout en se dirigeant vers celui de Dinguiri situé au nord de Karma.

C’est donc après ce départ que les rescapés ont pu quitter le village. Les blessés ont été conduits au CHUR de Ouahigouya.

A ce jour, nous ne sommes pas à mesure de dresser un bilan exact, mais selon les survivants on dénombre plus d’une centaine de morts et plusieurs blessés par balles dont des femmes et des enfants.

Au regard de l’urgence de la situation, nous sommes rentrés en contact avec les autorités administratives et judiciaires dans l’espoir d’avoir un accompagnement.

Cependant à part le communiqué du Procureur du Faso près le TGI de Ouahigouya annonçant l’ouverture d’une enquête sur ces évènements, aucune autre réaction de la part de l’autorité notamment en terme d’accompagnement n’a été enregistrée.

En outre, dans la matinée du 24 avril 2023, nous avons tenté, bravant tous les risques, d’aller enterrer nos parents mais l’armée avait bloqué la route au niveau de l’axe Ouahigouya-Youba, interdisant les usagers de rejoindre le village de Karma.

Il faut souligner que les portables étaient retirés et certaines photos supprimées avant d’être restitués.

De ce qui précède, nous ressortissants du village de Karma:

– Tenons à éclairer l’opinion nationale et internationale sur les horreurs subit par notre village;

Déplorons ce qui s’est passé dans notre village;

Condamnons les propos diffamatoires et erronés qui circulent sur les réseaux sociaux;

Invitons les auteurs de ces propos à avoir la crainte de Dieu et à compatir à notre douleur;

Appelons l’autorité à réunir les conditions pour que nos puissions procéder à l’enterrement de nos parents dont les corps gisent toujours dans la nature;

 

Restons disponibles pour toutes sollicitations pouvant contribuer à la manifestation de la vérité ;

 

Appelons les autorités à nous accompagner dans la prise en charge des blessés et des rescapés;

 

Exigeons toute la lumière autour de cette affaire.

Pour plus de détails, nous convions toute la presse à une conférence de presse qui se tiendra le samadi 29 avril 2023 au siège du MBDHP Yatenga à partir de 10 h00.

Fait à Ouahigouya le 25 avril 2023 Pour les ressortissants du village.

Pour les ressortissants de Karma à Ouahigouya BELEM Daouda TEL:76517551.

Pour les rescapés des évènements BELEM Salif TEL: 72547102.

Burkina : Baisse du coût du hadj de 355 mille 550FCFA par pèlerin

Burkina : Baisse du coût du hadj de 355 mille 550FCFA par pèlerin

Ouagadougou, 25 avril 2023(AIB)-Grâce à une négociation aboutie, le coût du Hadj est passé à 3 237 450 FCFA soit une réduction de (355 550 FCFA, annonce le ministère en charge de l’Administration.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué en intégralité

COMMUNIQUE RECTIFICATIF

L’augmentation des coûts des services des prestataires saoudiens a engendre la hausse du coût du hadj.

La partie burkinabé, dans le souci de parvenir à un coût relativement acceptable pour ses pèlerins, a poursuivi les échanges avec la partie saoudienne.

Ces pourparlers ont abouti à la baisse du coût desdites prestations.

Par conséquent, le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité a l’honneur de porter à la connaissance de la population en général et de la communauté islamique du Burkina Faso en particulier, que le coût du hadj 2023 est desormais fixé à trois millions deux cent trente-sept mille quatre cent cinquante (3 237 450) FCFA soit une réduction de trois cent cinquante-cinq mille cinq cent cinquante (355 550) FCFA.

Ce coût se décompose comme suit: 1 143 688,5 FCFA pour les prestations saoudiennes (Mina, Arafat, Muzdalifa, transport interne, visas et assurance); 1 118 750 FCFA pour le billet d’avion aller-retour; 975 000 FCFA pour les prestations des agences de voyages et de tourisme (logements à Médine et à La Mecque, prise en charge des délégués et des encadreurs au Burkina Faso et en Arabie saoudite).

Ce coût de trois millions deux cent trente-sept mille quatre cent cinquante (3 237 450) F CFA n’inclut pas le prix du mouton qui reste entièrement à la charge du pèlerin.

Le Ministre invite les responsables des agences de voyages et de tourisme à rembourser la différence de trois cent cinquante-cinq mille cinq cent cinquante (355 550) F CFA à tous les pèlerins qui auraient déjà versé le montant initial.

Le Ministre saisit cette opportunité pour exprimer sa gratitude aux autorités saoudiennes, féliciter et encourager toutes les parties prenantes qui ont œuvré avec constance et abnégation pour cet aboutissement heureux.

Puisse cet esprit guider la suite du processus pour un hadj édition 2023 couronné de succès.

Burkina : Neutralisation de terroristes qui voulaient attaquer Tanwalbougou 

Burkina : Neutralisation de terroristes qui voulaient attaquer Tanwalbougou 

 

Ouagadougou, 25 avril 2023(AIB)-L’armée burkinabè a neutralisé plusieurs terroristes qui s’apprêtaient à attaquer la commune de Tanwalbougou, dans le Gourma, a appris l’AIB mardi auprès de sources sécuritaires.

Les vecteurs de l’armée burkinabè ont repéré un groupe terroriste sur une dizaine de motos, mardi midi, à Tanwalbougou, à une cinquantaine de km de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.

Les frappes précises ont permis de les anéantir au moment où ils s’apprêtaient à lancer une attaque contre la localité.

Toujours au même moment sous un soleil de plomb, un autre groupe terroriste a été décimé pendant qu’il cherchait de l’ombre dans la zone de Guinbila, région du Centre-nord.

Les opérations se poursuivent et les récalcitrants devront déposer définitivement les armes, s’ils souhaitent rester en vie.

Pour ce faire, ils peuvent contacter le Centre national des appels (CNA) par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

Attention : photo d’archive et d’illustration

Burkina : Le renseignement est la première arme contre le terrorisme (diplomate russe)

Burkina : Le renseignement est la première arme contre le terrorisme (diplomate russe)

Ouagadougou, 25 avril 2023(AIB)-La Russie est prête à coopérer avec le Burkina Faso sur plusieurs volets, y compris le renseignement, car selon elle, c’est la première des choses à faire pour détecter les mouvements des terroristes et leurs sources de financements.

«La première chose qui doit être faite est le renseignement pour détecter les groupes terroristes, leurs déplacements, leurs financements etc. Je vois donc ici un canal de coopération entre la Russie et le Burkina Faso», a estimé Alexey Saltykov.

L’ambassadeur de la Fédération de la Russie au Burkina Faso, s’exprime dans une interview publiée mardi par le quotidien public Sidwaya.

Alors que le Burkina Faso fait face depuis huit ans à des attaques terroristes dans plusieurs de ses localités, Alexey Saltykov assure que son pays a tout ce qui peut lui être utile pour contrer le phénomène.

«La Russie peut répondre à des besoins que le Burkina va lui demander. Nous avons du matériel, des armes, des munitions, le renseignement, etc. Tout cela peut être utile pour votre pays», a-t-il ajouté.

Pour le diplomate, la Russie est très attentive aux demandes du Burkina Faso et «cela va donner des résultats satisfaisants».

Selon Alexey Saltykov, le terrorisme est «une gangrène qui occupe le terrain avec une vitesse de plus en plus grande».

Il a rappelé que son président Vladimir Poutine a lancé en 2015, une idée de création d’une large coalition d’Etats pour lutter contre le mal.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Patric Paré, nouveau directeur provincial en charge de la solidarité du Ganzourgou installé

Burkina–Province-Ganzourgou-Directeur-Installation

Patric Paré, nouveau directeur provincial en charge de la solidarité du Ganzourgou installé

Zorgho, 25 avril 2023 (AIB)- Le secrétaire général de la province du Ganzourgou, Harouna Karambiri a officiellement installé Patric Paré dans ses nouvelles fonctions de directeur provincial en charge de la solidarité du Ganzourgou le lundi 24 avril 2023 dans la salle de réunions du haut-commissariat de Zorgho.

Le conseil des ministres en sa session ordinaire du 24 mars 2023 a nommé l’administrateur des affaires sociales Patric Paré dans les fonctions de directeur provincial de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Ganzourgou.

Patric Paré succède ainsi à Jacques Hermane Datebsom Soubeiga qui a passé 6 mois 18 jours à la tête de cette structure.

Son installation officielle est intervenue ce lundi 24 avril devant les directeurs et chefs de services provinciaux, des travailleurs sociaux, des amis et connaissances de l’entrant et du sortant.

Le nouveau directeur Patric Paré (gauche) et son prédécesseur ont échangé les certificats de cessation et de prise de service

Outre le cérémonial d’installation conduit par le secrétaire général de la province Harouna Karambiri, quelques allocutions ont marqué la cérémonie.

Le représentant du personnel de la direction provinciale en charge de la solidarité du Ganzourgou, Biessan Naba a remercié le directeur sortant pour la qualité de la collaboration durant le peu de temps passé ensemble. Il a félicité le nouveau directeur et a dit l’engagement de tout le personnel à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs de sa mission.

Le directeur sortant, Jacques Hermann Soubeiga a témoigné sa reconnaissance et sa gratitude à Dieu pour la protection dont il a bénéficié durant son séjour au Ganzourgou.

Faisant état des résultats engrangés au cours de son passage à la tête de la direction provinciale, il a cité la réorganisation du service secrétariat en tenant compte des besoins spécifiques, l’établissement d’un tableau de bord en matière de planning des rencontres, de collecte de données et de transmission des rapports.

Il a aussi cité l’organisation d’une assemblée générale entrant dans le cadre de la tenue régulière des cadres de concertation, les félicitations écrites aux agents pour leur ardeur au travail.

Il a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance à tous ceux avec qui il a travaillé et particulièrement à Madame le Haut-commissaire pour sa franche collaboration.

Il a salué l’ardeur au travail des agents du service et a remercié les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses de la province, les ONG et associations partenaires pour leur accompagnement.

Il a félicité le nouveau directeur pour sa nomination et a demandé aux autorités de la province de l’accompagner pour qu’il réussisse sa mission.

Le nouveau directeur, Patric Paré a rendu grâce à Dieu pour les bienfaits qu’il opère pour lui et sa famille. Il a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa personne et a salué la présence des uns et des autres à la cérémonie.

Dans un contexte marqué par la recrudescence des actes terroristes avec son lot de personnes déplacées internes, il a dit mesurer l’ampleur et l’immensité du défi à relever.

Il a alors sollicité l’accompagnement des autorités, des collaborateurs de service, des ONG et associations partenaires pour l’atteinte des objectifs des missions qui lui sont assignées.

Il a remercié son prédécesseur pour le travail abattu dans la province. Il a pris l’engagement de consolider ses acquis et a invité ses collaborateurs à l’union, au dialogue franc et à l’engagement actif dans le travail, pour qu’ensemble dans la complicité, ils arrivent à relever les défis.

Agence d’information du Burkina

MS/wis

Burkina: Coopération, terrorisme et dématérialisation des actes administratifs, au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Coopération, terrorisme et dématérialisation des actes administratifs, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 25 avril 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce mardi traitent de la  dématérialisation des actes administratifs, de l’ouverture d’une enquête sur le massacre de Karma et de la coopération entre la Russie et le Burkina Faso.

« Alexey Saltykov, ambassadeur de la fédération de Russie au Burkina Faso invité de la rédaction : La Russie peut répondre aux besoins que le Burkina lui exprimera », titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Selon ce quotidien, l’ambassadeur de la fédération de Russie au Burkina  Faso, Alexey Saltykov, a été reçu en invité de la rédaction le mercredi 12 avril 2023.

Selon lui, le diplomate Russe a parlé des grands axes de la coopération russo-burkinabè, de la lutte contre le terrorisme, de la commission mixte Russie-Burkina.

Le quotidien public renseigne que les domaines de coopération entre les deux pays les plus importants sont l’éducation, la formation des cadres et le renforcement des compétences.

Ce journal ajoute qu’il y a également d’autres secteurs comme le domaine de la santé, le domaine militaire et technique qui sont touchés par cette coopération bilatérale.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Massacre de civils au Yatenga : Le procureur du Faso ouvre une enquête ».

Ce quotidien publie un communiqué du Procureur du Faso, Lamine Kaboré, relatif à la situation du village du Karma où une soixantaine de civils ont été tués par des soit disant Forces de défense et de sécurité (FDS).

A ce sujet, le quotidien privé, Le Pays, titre à sa Une : « Massacre de Karma dans le Yatenga : une enquête ouverte ».

Le journal informe que les auteurs de ces faits auraient emporté divers biens, que les blessées ont été  évacué et pris en charge dans les structures sanitaires de la localité et que des instructions ont été donné afin d’élucider et d’interpeller toutes les personnes qui y sont impliquées.

Quant à L’Observateur Paalga, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, il estime qu’« il y a urgence à laver l’honneur de nos soldats », se demandant « que s’est-il donc réellement passé le 20 avril 2023 à Karma, dans la province du Yatenga ? ».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, pose la question suivante : « Terrorisme, qui porte atteinte à la liberté et aux droits ?».

A en croire le confrère, les FDS burkinabè « se battent pour recouvrer les droits et la liberté des Burkinabè que les groupes armés terroristes veulent confisquer ».

Pendant ce temps, le journal le Quotidien arbore en première page : « Régions du Centre-est, du Nord et du Sahel /Burkina : Plusieurs terroristes neutralisés », et présente des images de matériels récupérés.

Sous un autre volet, Sidwaya, titre à sa Une : « Dématérialisation des actes administratifs : Le bulletin de paie desormais consultable en ligne ».

Le quotidien informe que le ministre en charge de l’Economie, Aboubacar Nacanabo, a lancé officiellement la plateforme e-bulletin, le lundi 24 avril 2023, à Ouagadougou.

Selon ce journal, il s’agit d’une application qui permet à l’agent public d’accéder à l’espace numérique et de consulter et /ou télécharger son bulletin de paie.

A ce sujet l’Observateur Paalga titre à sa Une : « Salaire fonction publique : Le bulletin de paie en un clic ».

 

Agence d’information du Burkina  

FD/ak/wis

Dernières publications