Les Etats-Unis risquent le défaut de paiement dès début juin, estime le service du budget du Congrès
WASHINGTON, 12 mai 2023 – Les Etats-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement dès début juin, si aucun accord n’est trouvé entre démocrates et républicains pour relever le plafond de la dette, a indiqué vendredi le service du budget du Congrès (CBO).
Le CBO, agence indépendante politiquement, chargée de fournir au Congrès des analyses budgétaires et économiques, avait auparavant estimé que cela risquait de se produire entre juillet et septembre.
Le département au Trésor avait cependant déjà évoqué la date du 1er juin pour un éventuel défaut de paiement de la première économie du monde, une situation inédite.
« Si le plafond de la dette reste inchangé, il existe un risque important qu’à un moment donné au cours des deux premières semaines de juin, le gouvernement ne soit plus en mesure de payer toutes ses obligations », souligne le CBO dans ce rapport.
« La possibilité pour le Trésor de financer les opérations en cours du gouvernement restera incertaine tout au long du mois de mai, même si le Trésor finit par manquer de fonds début juin », est-il précisé.
Le CBO note que des « mesures extraordinaires supplémentaires » et des recettes fiscales de fin de trimestre pourraient permettre au gouvernement de « financer son fonctionnement jusqu’à au moins fin juillet ».
La dette de la première économie du monde a atteint le 19 janvier 31.000 milliards de dollars, soit le plafond au-delà duquel le pays ne peut plus émettre de nouveaux emprunts pour se financer.
Des mesures d’urgence temporaires ont été prises pour continuer à payer. Démocrates et républicains sont lancés dans un bras de fer sur ce dossier, l’opposition républicaine refusant, pour l’instant, de relever le plafond de la dette sans concessions. Une réunion est prévue en début de semaine prochaine à la Maison-Blanche.
Mais « si le plafond de la dette n’était pas relevé ou suspendu, le Trésor ne serait pas autorisé à émettre de la dette supplémentaire autrement que pour remplacer les titres arrivés à échéance ou remboursés », détaille le CBO.
Cela entraînerait « des retards de paiement pour certaines activités gouvernementales, un défaut de paiement des obligations de la dette du gouvernement, ou les deux », indique encore cette agence.
Cette situation inédite pourrait conduire à de graves conséquences, le CBO évoquant « des difficultés sur les marchés du crédit, des perturbations de l’activité économique et des augmentations rapides des taux d’emprunt pour le Trésor ».
Nord du Niger: le groupe français Orano évacue des expatriés par crainte d’enlèvements
Par Boureima HAMA
NIAMEY, 12 mai 2023 – Le groupe minier français Orano (ex-Areva) a annoncé vendredi avoir évacué du nord du Niger « des expatriés » vers la capitale Niamey, craignant des enlèvements à la suite d’une alerte « sécuritaire ».
Une source au sein du groupe a précisé qu’au total, ce sont 16 personnes qui ont été évacuées, 12 Occidentaux et quatre ressortissants d’Afrique de l’Ouest.
Jeudi soir, « la direction d’Orano au Niger a été alertée d’un événement sécuritaire dans un village situé à mi-chemin entre la frontière malienne et la ville d’Arlit », indique le groupe dans un communiqué.
« Immédiatement, des mesures ont été mises en place pour la protection des sites et du personnel » et « la sécurité des installations industrielles a été renforcée », ajoute-t-il.
« Conformément aux procédures du plan de protection et par mesure de précaution, les expatriés » d’Orano et d’autres étrangers en mission, « cibles potentielles identifiées, présents sur la base vie d’Akokan, ont été évacués sous protection vers Niamey par avion ».
Les expatriés d’Orano ou en visite dans la région d’Arlit où le groupe exploite une mine d’uranium, vivent dans un complexe sécurisé appelé « base vie », situé à Akokan à proximité de la ville d’Arlit.
« Le retour des personnels évacués devrait avoir lieu dans les tout prochains jours dès confirmation que tout risque est écarté », ajoute Orano, ex-Areva.
Selon Aïr-info, un media de la région d’Agadez réputé bien informé, « des individus armés » circulant « sur des dizaines de motos » ont été aperçus jeudi près du village d’Inanbagaret et ont « posé des questions à plusieurs éleveurs rencontrés », souhaitant surtout savoir s’il y avait « des citoyens occidentaux dans la ville d’Arlit ».
– Des enlèvements en 2010 –
Cette ville se trouve à proximité des frontières avec l’Algérie et le Mali.
C’est à Arlit que dans la nuit du 15 au 16 septembre 2010, cinq Français – dont une femme, Françoise Larribe -, un Malgache et un Togolais, tous collaborateurs d’Areva, avaient été enlevés à Arlit par des hommes armés.
Après cinq mois de captivité, le 25 février 2011, Françoise Larribe, malade, avait été libérée avec les salariés malgache et togolais.
Les quatre derniers otages avaient été libérés le 29 octobre 2013, après 1.139 jours de détention dans le désert sahélien.
Orano exploitait depuis 50 ans deux mines d’uranium dans le nord du Niger, la Somaïr (Société des mines de l’Aïr) et la Compagnie des mines d’Akokan (Cominak): cette dernière a fermé en 2021.
En vertu d’un accord entre le groupe et le gouvernement nigérien la semaine dernière, la Somaïr va poursuivre ses activités jusqu’en 2040.
Orano mène en outre des études en vue d’exploiter le site d’Imouraren, l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, également dans le nord du Niger, dont les réserves ont été estimées à environ 200.000 tonnes.
Le Niger doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique au Sahel dans l’ouest et, dans le sud-est, à celles de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).
Dans sa lutte contre les jihadistes, ce pays bénéficie du soutien de plusieurs pays occidentaux dont la France et les Etats-Unis qui y ont des bases militaires.
Le président nigérien Mohamed Bazoum reste l’un des derniers partenaires de la France dans le Sahel. Paris déploie au Niger quelque 2.000 hommes, alors que le Mali et le Burkina Faso voisins, dirigés par des militaires , les en ont chassés.
Houet : Soungalo Appolinaire Ouattara « convoque » son parcours dans deux livres
Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’ancien Président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire Ouattara, a dédicacé le mardi 9 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, ses premières œuvres littéraires intitulées « Moments critiques » et « Plaidoyer pour l’Etat ».
Soungalo Appolinaire Ouattara fait partie désormais des écrivains burkinabè. Il a publié deux ouvrages, dont le premier, « Moments critiques », en décembre 2022, et le second, « Plaidoyer pour l’Etat », en avril 2023.
Les deux œuvres ont été présentées au public, le mardi 9 mai 2023 à Bobo-Dioulasso.
Selon l’auteur, ces deux ouvrages sont un regard sur la vie de la société burkinabè et de l’Etat.
Pour lui, ces deux ouvrages sont un appel à la paix, à la concorde, au travail et à l’engagement citoyen pour que le pays puisse aller de l’avant.
« Moments critiques » a été présenté par l’enseignant-chercheur en lettres à l’Université Nazi Boni (UNB), Dr Mahamadou Hassan Cissé.
Il a indiqué que l’œuvre est une autobiographie qui va de son enfance à sa vie politique en passant par l’administration.
Pour Mahamadou Hassan Cissé, sur la forme, c’est une œuvre écrite avec un style novateur qui tranche avec l’autobiographie classique, à l’image d’un scénario filmique, avec un homme qui parle de lui et voit d’autres personnes parler de lui.
« L’œuvre nous enseigne comment un homme peut se construire, être utile à sa communauté, à sa nation », a-t-il soutenu.
Le second ouvrage « Plaidoyer pour l’Etat », a été présenté par l’historien Dr Missa Millogo.
Selon lui, c’est un essai politique qui résulte de l’expérience de l’homme d’Etat qu’a été l’auteur lui-même.
« Il a été dans les arcanes de l’administration du poste de préfet à celui de Secrétaire général de la Présidence de la république. Il a aussi été homme politique, de simple député à Président de l’Assemblée nationale », a rapporté M. Millogo.
Le présentateur a indiqué que le constat qui en découle, après un diagnostic sans complaisance est que l’Etat, tel qu’il est issu du processus colonial est un Etat faillit.
« L’auteur analyse le rôle des partis politiques, des gouvernants, de la société civile dans la première partie de l’œuvre », a-t-il précisé.
M. Millogo a ajouté que dans la deuxième partie, l’auteur dénonce les freins au développement de l’Etat, voire du pays.
A titre d’exemple, il a pris entre autres, la commande publique « qui est en quelque sorte une caverne d’Ali baba » et le parc mobilier de l’Etat « qui n’est pas connu par l’Etat lui-même ».
Dans la troisième partie, il prévoit des réformes nécessaires qu’on a manqué de faire, qu’il a appelées « reformes refoulées », tout simplement parce qu’elles menaceront des intérêts particuliers.
Houet : Un projet offre 11 000 CNIB et 4 310 actes de naissances à des personnes vulnérables
Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le projet Gouvernance inclusive pour la résilience (IGR), en partenariat avec la commune de Bobo-Dioulasso, a gracieusement établi, le mercredi 10 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, plus de 11 000 Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et 4 310 extraits d’actes de naissance au profit de personnes vulnérables de la commune.
Plus de 11 000 cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et 4 310 extraits d’actes de naissances (Ndlr : soit 2 actes de naissance par personnes pour 2 155 personnes) ont été établis au profit des personnes vulnérables de la commune de Bobo-Dioulasso.
Ce geste est l’œuvre du projet Gouvernance inclusive pour la résilience (IGR), en partenariat avec la commune de Bobo-Dioulasso et l’Office national d’identification (ONI), sur financement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
La remise officielle des documents aux bénéficiaires a eu lieu le mercredi 10 mai 2023, à la mairie centrale de Bobo-Dioulasso.
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga, a rappelé l’importance de l’acte de naissance et de la CNIB dans la vie d’un citoyen.
« Ces documents permettent à l’individu de s’identifier par rapport à sa société, d’acquérir la personnalité juridique et d’avoir accès à bon nombre de services », a-t-il affirmé.
Adama Bidiga a témoigné la reconnaissance de la commune au projet IGR et à l’USAID pour le geste qui est l’aboutissement d’un processus qui a débuté le 3 avril dernier.
Pour lui, les objectifs de cette opération cadrent avec les besoins actuels du Burkina Faso, en général et de la commune de Bobo-Dioulasso en particulier.
« Bon nombre de nos citoyens sont démunis de ces documents, soit par manque de moyens financiers ou parce qu’ils ont fui leurs localités laissant tout derrière eux du fait de la situation sécuritaire », a souligné le PDS.
Le représentant de la représentante-Pays de l’USAID au Burkina Faso Ousmane Maman Ibrahim, a souligné que les déplacements internes des populations ces dernières années du fait de la crise sécuritaire, sont tels qu’elles perdent souvent tout, y compris leurs documents d’identité.
Il a ajouté que ces personnes vulnérables résident dans les centres urbains ou en milieu rural et ne disposent aucun document d’Etat civil ou d’identité.
A l’entendre, plusieurs causes justifient cet état de fait, dont le manque de moyens financiers, la non-déclaration de naissance ou tout simplement la peur d’approcher le service public.
A en croire Ousmane Maman Ibrahim, c’est pour remédier à ce phénomène que l’USAID a décidé d’accompagner la délivrance gratuite et massive d’actes de naissance et de CNIB à travers le projet IGR.
« Bobo-Dioulasso est la première étape d’une campagne du genre dans 8 régions du Burkina Faso », a-t-il signifié.
Selon lui, cette campagne à terme, devrait permettre à 70 000 burkinabè, d’obtenir leurs CNIB et à 21 000 autres de disposer pour la première fois d’un extrait d’acte de naissance.
Il a remercié les autorités communales et les services de l’ONI pour leur collaboration et a reconnu que cette opération d’enrôlement qui s’est déroulée du 3 au 11 avril dernier, a connu un grand succès.
Houet/Camp jeunesse culture : Le vivre ensemble enseigné aux jeunes
Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association « Déni dêmê », avec le concours de l’UNICEF, a organisé un camp jeunesse culture du 29 avril au 6 mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Une cinquantaine de jeunes de toutes les régions du Burkina Faso y ont pris part à ce camp.
Durant une semaine (du 29 avril au 6 mai 2023), des jeunes venus de toutes les régions du Burkina Faso, se sont familiarisés les uns avec les autres, à Bobo-Dioulasso, en menant des activités culturelles en lien avec la cohésion sociale dans un contexte de crises sécuritaire, humanitaire et communautaire que vit le pays des Hommes intègres.
Ce camp vacance est l’initiative de l’association « Déni dêmê », en collaboration avec l’UNICEF, en marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).
« J’ai été très satisfait de ce camp parce qu’il nous a permis d’apprendre beaucoup de choses sur le vivre-ensemble mis en mal aujourd’hui dans notre pays. J’ai appris à vivre en communauté avec des camarades d’autres régions que je ne connaissais pas en plus d’être initié à des activités entrepreneuriales », s’est exclamé Sansan Hien de la région du Sud-Ouest (Gaoua).
A la clôture de ce camp, le samedi 6 mai 2023, les jeunes ont présenté un sketch d’une dizaine de minutes sur le mariage interreligieux, un facteur de cohésion sociale, devant la représentante de l’UNICEF, Sandra Latouff et de l’artiste musicien Smarty, par ailleurs ambassadeur de l’UNICEF.
C’est l’histoire d’un amoureux d’une fille d’un imam du quartier, un jeune chrétien, décide de mettre fin à cette vie en cachette avec sa dulcinée en envoyant une délégation demander sa main.
Comme il fallait s’y attendre, le géniteur de la fille s’est catégoriquement opposé à cette union qui, pour lui, n’est pas en phase avec ses croyances.
Mais après maintes explications et des tractations, l’imam finit par comprendre que le mariage interreligieux est un ferment du vivre ensemble.
Selon Sandra Latouf, ce sketch montre que les différences peuvent être surpassées si l’on s’écoute.
« Ce que j’ai retenu de ce sketch, c’est la grande prise de conscience des jeunes, surtout en ces moments sensibles que traverse le pays » a indiqué l’ambassadeur de l’UNICEF, Smarty.
Il a souhaité qu’à partir d’ici, ils puissent influencer le grand nombre de jeunes de leur génération afin qu’ils puissent comprendre qu’aujourd’hui, il est plus important qu’on soit main dans la main pour sortir de cette situation.
La représentante de la coordination du système de Nations Unies, Bintou Diallo, a laissé entendre qu’à partir de ce camp, le comportement au quotidien de ces jeunes doit changer.
Pour elle, c’est le comportement qui détermine la paix « tant chantée et recherchée ».
Protection des données personnelles : Des autorités africaines échangent avec le capitaine Ibrahim Traoré
Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB)- Des autorités africaines en charge de la régulation des données à caractère personnel ont échangé mercredi avec le chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré, afin de trouver des solutions pour éviter les écueils des nouvelles technologies, en marge de la conférence internationale qu’elles tiennent à Ouagadougou.
« Au cours des 48 heures de conférence, nous allons discuter, échanger sur des thématiques liées à la protection des données personnelles, des conférences vont être données par des experts venus de différents horizons et les échanges seront très enrichissants », a indiqué la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané.
Selon elle, à la suite de cette conférence, « nous aurons l’Assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données qui nous permettra, entre autre, d’harmoniser nos points de vue afin de proposer des solutions pour éviter les écueils des nouvelles technologies».
Mme Ouédraogo s’exprimait ce mercredi à la fin d’une audience avec le président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré sur la protection des données à caractère personnel.
« Au cours de cette audience, il a été également question de présenter le réseau de la République du Ghana au chef de l’Etat », a fait savoir la présidente du Réseau, par ailleurs, présidente de l’Autorité de protection des données personnelles de la République du Ghana, Patricia Adusei-Poku.
Au nom du Réseau, elle a traduit les remerciements au président de la Transition de leur avoir donné l’opportunité de présenter leur structure et pour le soutien qu’il apporte à la protection des données en Afrique.
Le Réseau africain des Autorités de protection des données personnelles, créé en 2016 à Ouagadougou, composé de 24 pays africains, tient simultanément à Ouagadougou sa 6e Assemblée générale et la conférence internationale sur la protection des données personnelles.
La CIL invite les citoyens à éviter d’exposer leurs vies privées sur les plateformes numériques
Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)-La présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo, a interpellé jeudi, les populations à la retenue dans la divulgation de leurs données personnelles et de leurs vies privées sur les plateformes numériques.
«Nous interpellons nos populations a un peu de retenu sur ces plateformes numériques», a indiqué la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo à propos de leurs données personnelles.
Selon Mme Ouédraogo, les populations ont beaucoup tendance aujourd’hui dès qu’elles vont au restaurant, rendent une visite quelque part ou mènent une activité quelconque à ce que le monde entier sache ce qu’elles font.
D’après elle, c’est n’est pas toujours nécessaire de divulguer ces informations, car «on s’expose plutôt».
Marguerite Ouédraogo s’exprimait lors de la 6e Assemblée générale (AG) du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (RAPDP).
A propos, elle a conseillé aux citoyens de ne pas divulguer leurs informations intimes et leur vie privée sur les réseaux sociaux.
«Je dirai que dans ce domaine, la première et la meilleure protection est celle du citoyen lui-même. Nous devons protéger nous-même nos données personnelles avant que les Autorités de protection qui nous accompagnent, puissent nous aider », a-t-elle précisé.
Le secrétaire permanent du Réseau, le président de l’autorité marocaine de protection des données personnelles, Omar Seghrouchni, a affirmé que «on ne peut pas envisager de digitalisation qui est par ailleurs nécessaire, sans envisager la confiance numérique qui doit accompagner ».
De son avis, cette digitalisation, la protection de données à caractère personnel prend une place majeure à ce niveau pour construire la confiance numérique.
Notons que le Réseau africain des Autorités de protection des données personnelles, créé en 2016 à Ouagadougou, composé de 24 pays africains, tient son 6e Assemblée générale en marge de la conférence internationale sur la protection des données personnelles du 9 au 12 mai 2023.
Kénédougou/Cohésion sociale : Le chef de village de Moussodougou en visite à Orodara
Orodara, le 11 mai 2023 (AIB)-Le chef du village de Moussodougou, Dougoubié Sourabié a séjourné le mardi 9 Mai 2023 dans la cité du verger pour une visite de courtoisie au chef de village de Orodara.
Dans la cité du verger, le chef de village de Moussodougou, Dougoubié Sourabié était accompagné d’une forte délégation. L’événement était grandiose.
Les différents intervenants qui se sont succédé à la tribune ont prôné la paix et la cohésion sociale.
Dans sa déclaration, le chef de village de Moussodougou a laissé entendre qu’il est venu dans la capitale fruitière du Burkina pour exprimer sa gratitude et sa reconnaissance à son frère ainé Massa Traoré, chef de village de Orodara qui lui avait également rendu visite en décembre 2022.
Selon lui, il était de bon ton qu’il effectue le déplacement d’Orodara pour le remercier de vive voix pour son approche.
Une démarche fortement louée par le chef de village de Orodara Massa Traoré qui estime pour sa part que si Orodara et Moussodougou parlent le même langage et évoluent dans la même direction, cela y va de l’intérêt supérieur des populations des deux localités.
A son tour, il a remercié le chef de Moussodougou pour sa marque de considération à son égard.
A la rencontre de Orodara, les deux chefs ont invité leurs populations respectives à cultiver la tolérance, la solidarité, le pardon et la cohésion sociale qui sont les valeurs cardinales de notre société pour une paix durable.
En outre, ils se sont prononcés sur l’état dégradant de la route qui rallie Orodara à Moussodougou.
Ainsi, ils ont sollicité l’accompagnement des filles et fils de Orodara et de Moussodougou pour la réhabilitation de cette voie.
Gourma: Une vingtaine de terroristes neutralisés dans leur repaire à Yamba
Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)-Les vecteurs aériens ont neutralisé une vingtaine de terroristes dans leur repaire de Yamba dans la province du Gourma, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.
Une bande de terroristes qui avaient l’habitude de se reposer sous des arbres à Yamba après leurs attaques et vols, ont été repérés par les moyens de surveillance.
Ainsi ces derniers heures, les vecteurs aériens sont entrés en action et ont fait feu sur une vingtaine de bandits, qui prenaient leurs aises dans leur logis.
Ils ont tous été foudroyés et leurs motos détruits.
Coupe de l’unité : Le secteur 5 de Orodara s’adjuge le trophée
Orodara, 10 Mai 2023 (AIB)-Le secteur 5 de Orodara a remporté le samedi 06 mai 2023, la finale de la 3e édition de la coupe de l’Unité, en battant le secteur 2 par le score de 1 but à zéro.
La 3e édition de la coupe de l’Unité a refermé ses portes le samedi 06 mai 2023 au stade de Orodara, devant une foule des grands jours.
Parmi les 14 équipes, ce sont celles des secteurs 5 et 2 qui sont arrivées au bout du tournoi.
Ces deux équipes ont livré une belle finale, remportée par le secteur 5 par la plus petite des marques.
L’équipe championne s’en sort ainsi avec le trophée, une enveloppe de 200 000FCFA, un ballon et un jeu de maillots.
La finaliste, le secteur 02 est repartie avec une enveloppe de 150 000 FCfa , un ballon et un jeu de maillots.
Samogohiri , la troisième équipe, a eu 100 000FCFA et un ballon.
Selon le doyen des promoteurs, Victor Traoré, cette coupe comme son nom l’indique est placée sous le signe de l’unité.
A l’entendre, cette troisième édition s’est bien déroulée nonobstant quelques difficultés enregistrées. Pour lui, c’est un défi relevé et une grande satisfaction.
Victor Traoré a aussi saisi l’occasion pour adresser ses sincères remerciements à l’endroit de tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réussite de cette manifestation sportive.
Les parrains le Pr Kalifa Traoré et Hervé Konaté, ancien député à l’Assemblée nationale, se sont réjouis de cette initiative qui participe à solidifier le vivre-ensemble et la cohésion sociale.
Ainsi, ils ont salué le mérite des organisateurs et inviter les filles et fils de la cité du verger à soutenir cette manifestation sportive.
Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou par ailleurs patron de cette cérémonie, a par la voix du secrétaire général de la province Bassama Ko, a loué l’initiative.
Ko a laissé entendre que dans un contexte particulièrement difficile marqué par l’insécurité au Burkina Faso, le vivre ensemble est mis à rude épreuve.
Pour lui, l’organisation de la coupe de l’unité dont l’un des objectifs majeurs est de rassembler les filles et fils de la province du Kénédougou, à travers le sport particulièrement le football, est un acte salutaire.
Enfin, Bassama Ko a invité la jeunesse du Kénédougou à cultiver la tolérance, la solidarité, le pardon et la cohésion sociale qui sont les valeurs cardinales de notre société que prône la coupe de l’unité.
Pour rappel, la coupe de l’unité a été portée sur les fonts baptismaux par quatre jeunes natifs de Orodara. Il s’agit de Djakalia Barro, de Victor Traoré, de Abdramane Tioro et de Yacouba Coulibaly. Agence d’information du Burkina.
Ouagadougou, 11 mai 2023(AIB)-Le Conseil supérieur de la communication a demandé aux médias, de ne plus diffuser à compter de ce jeudi, la chanson ‘’Safi’’ de l’artiste ‘’Blem’’, que les conseillers jugent grossière, obscène et discriminatoire.
Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) invite tous les responsables des médias, à prendre des dispositions idoines afin de s’abstenir de diffuser la chanson ‘’Safi’’ à compter de ce jour 11 mai 2023, renseigne l’institution dans un communiqué parvenu à l’AIB.
Pour le CSC, les plaintes d’attaques aux valeurs morales et éducatives, à la pudeur, aux bonnes humeurs et à la dignité de la personne humaine (en particulier la femme), reprochées à la chanson, sont fondées.
En rappel, l’artiste-musicien Blem dont la chanson est nominée deux fois à la grande messe annuelle de la musique burkinabè (Les Kundé), est dans le collimateur des féministes pour les paroles de son titre, chanté en langue nationale Mooré.
Dans ‘’Safi’’, l’artiste rend grâce à Dieu du fait que la fille qui l’a rejeté pour des personnes mieux nanties, soit devenue folle et à la merci de tous les hommes.
Sur sa page Facebook, Blem a expliqué il y a trois jours, que les paroles ne sont pas à prendre au premier degré et sont choisies pour leur musicalité, afin de sensibiliser les fils et les filles à être des fils et des filles dignes.
Malgré ces explications, l’organe de régulation estime que les propos sont grossiers, obscènes et contiennent d’autres manquements relatifs à la discrimination raciale ou basée sur le handicap.
En rappel, le CSC s’est prononcé après avoir été saisi par trois organismes de défense des droits humains dont la Coordination du collectif des féministes du Burkina Faso et l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme.
Le 23 mars, le Conseil supérieur de la Communication avait demandé aux médias audiovisuels, de ne pas diffuser le titre «SOTRACO» du rappeur Toksa, jugé dénigrant pour l’image de la société de transport en commun de Ouagadougou.
Le Royaume-Uni salue le leadership de SM le Roi en matière de stabilité, de paix et de développement
Rabat, 09/05/2023 (AIB)- Le gouvernement britannique a salué le leadership de SM le Roi Mohammed VI, qui a fait du Maroc un relai déterminant pour la stabilité, la paix et le développement dans la région au niveau de la Méditerranée, de l’espace sahélo-saharien et de l’Afrique de l’Ouest.
Cette reconnaissance est intervenue à l’issue de la 4ème session du dialogue stratégique entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni, qui a été sanctionnée par une Déclaration conjointe, dans laquelle les deux parties ont souligné leur engagement commun en faveur du renforcement des liens bilatéraux, notamment dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la coopération culturelle.
La Déclaration conjointe a également salué les efforts du Maroc pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, ainsi que son rôle de leader dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
Les deux gouvernements ont aussi réaffirmé leur engagement à œuvrer ensemble pour faire face aux défis communs et pour promouvoir la sécurité et la prospérité dans la région.
En outre, le gouvernement britannique a exprimé sa gratitude au Maroc pour son soutien continu dans la lutte contre la migration clandestine et pour son engagement à promouvoir les droits de l’Homme et la bonne gouvernance. Les deux parties ont convenu de continuer à collaborer étroitement sur ces questions cruciales.
Le gouvernement britannique a également salué l’excellente coopération entre les deux pays et a réaffirmé son engagement à renforcer davantage les liens bilatéraux avec le Maroc dans les années à venir. Agence d’information du Burkina Avec la MAP
Burkina/Extraction de sable dans le Ganzourgou : une tueuse silencieuse de l’environnement
Ouagadougou, 9 mai 2023 (AIB)- Des tonnes de sable extraites des villages du Ganzourgou prennent la direction de Ouagadougou pour tenter de combler la forte demande d’une capitale en plein boom immobilier. Si ce business apporte quelques devises aux populations locales en majorité pauvre, le désastre environnemental s’épaissit d’année en année et commande urgemment des actions. Constat.
Ce camion charge du sable déposé aux abords de la route
Fosses béantes, galeries et troncs d’arbres dénudés, tel est le visage hideux que présentent les sites d’extraction de sable dans la commune de Zorgho, située dans la région du Plateau central, à 110 km à l’Est de Ouagadougou.
L’extraction manuelle du sable se fait aussi bien sur les berges sablonneuses que dans le lit des cours d’eau.
Dans la matinée du jeudi 22 décembre 2022, à 10 heures, sur le site de Kolgkomin du village de Bangbili, situé à 6 km de la ville de Zorgho, une dizaine de femmes, d’enfants et de jeunes, munis de balais, de pelles ou de dabas s’activent pour extraire le sable.
Une denrée qui se raréfie de jour en jour et pousse la population à creuser des galeries sur les flancs des cours d’eau.
La soixantaine bien sonnée, Christine Kaboré fait du ramassage de sable son activité principale depuis plus d’un an.
Elle lui permet d’améliorer son quotidien et de s’occuper de ses petits-enfants.
« Il faut ramasser le sable pendant plusieurs jours pour avoir la quantité d’une benne ou d’un tricycle et après attendre quatre mois avant d’avoir un acheteur», a-t-elle laissé entendre.
Non loin d’elle, une jeune femme de 35 ans, Zénabo Tapsoba, un seau sur la tête, verse du sable sur un tas qu’elle a pu constituer la veille.
« Je peux faire un mois sans vendre le moindre chargement de tricycle. Des fois, c’est un seul chargement de tricycle que je parviens à vendre. Depuis que j’ai commencé, il y a de cela quatre mois, c’est seulement quatre chargements de tricycle que j’ai pu écouler », raconte-t-elle.
L’argent de son dur labeur lui permet de subvenir aux besoins de la famille et payer la scolarité de ses enfants.
Nuit et jour, les cours d’eau sont scrutés et raclés par les habitants pour satisfaire la demande des acheteurs, en saison sèche comme en saison pluvieuse, malgré la fermeture de certains sites.
Pour le Directeur provincial (DP) en charge de l’Environnement du Ganzourgou, le capitaine des Eaux et Forêts, Pascal Balima, des gens descendent dans les bas-fonds pour ramasser le sable avec des plats et des pelles sans oublier ceux qui extraient avec des machines.
Pour le directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou, capitaine Pascal Balima, les mairies peuvent utiliser le Fonds minier de développement pour mener des activités de reboisement.
« Des propriétaires de tricycles en achètent et stockent aux abords des voies en attendant la saison des pluies pour spéculer », confie-t-il.
Dans certains villages de la commune de Zorgho, des chefs coutumiers ont interdit le ramassage de sable en saison des pluies afin de préserver les routes et les activités de maraîchage pratiquées aux alentours des berges.
Le chef du village de Wayalgui V2, dans la commune de Boudry, à 35 km de Zorgho, affirme que cela fait cinq ans que les bennes et les tricycles ont commencé à ramasser le sable dans son village.
« Il y a des privés qui viennent avec des machines pour extraire le sable et revendre aux grossistes », explique le chef du village.
Impacts négatifs sur l’environnement et l’homme
Le ramassage de sable accélère l’ensablement des cours d’eau, détruit des espèces végétales et provoque l’érosion mécanique des sols. Il perturbe les fonctions écologiques des écosystèmes naturels, entraîne la destruction du couvert végétal et l’intensification de l’érosion.
Les excavations ainsi créées accentuent le processus de l’érosion, de la dégradation des terres et provoquent des éboulements les glissements de terrain assez fréquents sur les sites d’exploitation.
Les galeries mettent à nue les racines des arbres qui finissent par tomber au gré des vents et de la pluie», assure le DP de l’environnement du Ganzourgou.
Le creusage de galeries aux abords des ravins détruit les arbres.
Il précise que l’ensablement des cours d’eau diminue la quantité de l’or bleu nécessaire au maraichage et aux animaux qui s’y abreuvent.
« Quand les ramasseurs de sable creusent des galeries sur les bords des basfonds, ils détruisent en même temps les arbres qui finissent par tomber et la végétation est impactée », souligne-t-il.
Selon le technicien supérieur de l’environnement, Kiswendsida David Kiendrébéogo, avec l’effet de ruissellement, la terre se dégrade et comme Zorgho est une zone sablonneuse, les bords des ravins deviennent larges et entraîne la chute des arbres aux alentours.
Le technicien supérieur de l’environnement et planificateur, Kiswendsida David Kiendrebeogo : « nous menons des sensibilisations et des reboisements pour protéger les berges ».
« Il y a des ravins qui en deux ans de ramassage, s’élargissent de 50 mètres. C’est trop ! Depuis 2017 que je suis là, chaque année, il y a des ravins qui s’élargissent d’environ 10 m et dégradent les voies d’accès au site», explique M. Kiendrébéogo.
Ses propos se confirment avec le constat amer qui se dégage au niveau du canal de Nakombgo, au secteur 2 de Zorgho qui abrite des crocodiles sacrés.
A cause du ramassage de sable, les refuges de ces animaux sont menacés, les obligeant à creuser sous les troncs d’arbres pour s’abriter et quand ils se déplacent dans la journée pour chercher de l’ombre, mettent la vie des riverains en danger.
Ce cours d’eau était entouré de plus d’une centaine de goyaviers plantés par un ex agent des Eaux et Forêts et qui ont disparu à cause des galeries.
Le chargé de l’aménagement territorial de la mairie de Zorgho, Badnogo Naaba, Clément Kaboré, évoque que pendant la saison des pluies, les galeries se remplissent d’eau et provoquent des noyades.
Selon le chargé de l’aménagement territorial de la mairie de Zorgho, Clément Kaboré, le ramassage de sable dégrade les voies d’accès à certains villages.
Il se souvient d’un cas malheureux en 2021 où des élèves de retour de l’école, ont perdu la vie en voulant traverser un cours d’eau pour rejoindre leur concession et le décès de deux femmes englouties sous le sable dans l’éboulement d’une galerie qu’elles ont creusée.
Pour M. Kaboré, le ramassage de sable de manière anarchique dégrade les routes et les voies d’accès rendant ainsi des villages inaccessibles en saison pluvieuse.
L’érosion et la dégradation des cours d’eau dues à l’extraction de sable coupent les voies d’accès à certains villages
Pour réduire les effets néfastes de cette activité sur l’environnement, des actions de sensibilisation et d’information sont menées à Zorgho au profit de la population.
La direction provinciale en charge de l’Environnement du Ganzourgou multiplie des émissions radios de sensibilisation pour la préservation des sols.
Kiswendsida David Kiendrébéogo demande à la mairie d’adopter des textes pour encadrer le ramassage de sable dans le Ganzourgou et d’appliquer des peines d’emprisonnement.
Les taxes agrégats prélevées
Deux agents de collecte de la taxe sur les agrégats pour le compte de la commune de Zorgho appuient ceux de l’environnement.
L’adjudant des Eaux et Forêts, Saïdou Kaboré, précise que les taxes sont perçues sur les chargements de sable selon les gabarits des bennes.
« Les semi-remorques payent 10 000 F CFA par voyage et les autres 5 000 F CFA dans les villes et les communes de Zorgho », indique-t-il.
Le chargé de l’aménagement territorial de la délégation spéciale communale de Zorgho, travaille avec le commissariat de police et la gendarmerie qui l’appuient lors de ses tournées de sensibilisation.
« Nous avons pris une délibération qui n’est pas encore effective où la taxe sera majorée à 15 000 F CFA si le sable est prélevée dans les zones interdites. A cela s’ajoute 10 000 F si les papiers du véhicule ne sont pas à jour », explique-t-il.
A l’en croire, les villages de Bogoré, Sapaga interdisent le ramassage en début de saison pluvieuse jusqu’au mois de décembre.
Dans le village de Wayalgui V2, le chef confie que les taxes sont payées à la commune de Boudry.
Selon lui, les véhicules de grande quantité payent 10 000 F CFA, les petites 5000 F CFA mais les tricycles des autochtones ne payent pas les taxes.
Alternative de récupération des sols
Le président de la délégation spéciale de Zorgho, Valentin Badolo note que le ramassage de sable dans le Ganzourgou n’est pas organisé.
Il souhaite la création de carrières de sable et la mise en place d’initiatives de récupération des sols.
M.Kiendrébéogo lui préconise le remplacement de certaines espèces détruites au niveau des berges.
« Nous n’avons pas de budget alloué au reboisement, mais chaque année, les mines d’or Hors Zone, basée dans la commune de Mogtédo et la Société minière de Sanbrado (SOMISA-SA) à Boudry, nous accompagnent avec des plants », ajoute-t-il.
Pour lui, une évaluation environnementale pour mesurer les effets de cette activité sur l’environnement dans chaque commune est souhaitée et la prise en compte de certaines actions dans leur Plan communal de développement (PCD).
Pistes de solutions
L’extraction de sable si elle est mal gérée, peut avoir des effets négatifs sur l’environnement dans les zones où les écosystèmes sont fragiles.
Des solutions novatrices doivent être trouvées pour remplacer le sable dans la construction de routes et de bâtiments pour lutter contre cette catastrophe environnementale.
Interdire à court terme le ramassage de sable, accompagner la mairie avec des plantations d’arbres, trouver des activités pour les autochtones afin qu’ils arrêtent l’extraction du sable, sont des propositions de M. Kiendrébéogo.
Quant au directeur provincial de l’environnement, les mairies doivent utiliser le Fonds minier de développement pour mener des activités de reboisement.
Lutte contre le terrorisme au Burkina: 2 256 appels et messages reçus par le CNA en un mois
Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)- En l’espace d’un mois de fonctionnement, le Centre national d’appels (CNA) a reçu 2 256 appels et messages dont 832 alertes exploitables sur le terrorisme, a annoncé le responsable de la Communication de la présidence du Faso, Djourmité Nestor Noufé.
« En un mois de fonctionnement, le Centre national d’appels (CNA) a reçu et traité au total 2 256 appels et messages, soit une moyenne journalière de 81 appels et messages », a annoncé jeudi, le Directeur de la communication et des relations publiques de la présidence du Faso, Djourmité Nestor Noufé.
Il a indiqué que le Centre a dénombré 1 420 appels et messages polluants et 832 alertes exploitables.
« 88,94% des alertes exploitables ont porté sur le terrorisme et la criminalité organisée et 11,06% ont été consacrés à la dénonciation des faits de mal gouvernance et de détournements de ressources publiques », a-t-il précisé.
M. Noufé s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur le point des alertes du Centre national d’appels (CNA) après un mois de fonctionnement.
En matière de terrorisme, le chargé de Communication a affirmé que les évènements recensés étaient relatifs, entre autres, aux attaques terroristes, aux cas d’enlèvements, de check-points des Groupes armés terroristes (GAT) et de dénonciation de bases terroristes.
« Des combattants des GAT ont joint le CNA pour se renseigner sur les mécanismes de leur absolution et de leur réinsertion sociale. Certains d’entre eux sont même déjà pris en charge en attendant la mise en œuvre de la procédure en la matière », a ajouté M. Noufé.
Djourmité Nestor Noufé a expliqué que cinq terroristes de la région du Centre et du Centre-nord ont demandé à déposer les armes.
Selon lui, des appels visant à se renseigner sur les mécanismes de contribution et de participation citoyenne à la lutte contre le terrorisme ont été enregistrés.
En matière de mal gouvernance « des dysfonctionnements de l’administration publique et des détournements de ressources publiques ont été dénoncés dans six (6) régions du pays par les citoyens ».
Il a noté que plus de 60% des appels et messages reçus étant inexploitables sont considérés comme polluants et constituent une charge supplémentaire inutile de travail et une entrave à la prise en charge diligente des alertes sérieuses.
Nestor Noufé a demandé aux populations de continuer à exploiter cet outil inédit en se limitant strictement à son objet cité plus haut et à se départir des fausses alertes et des appels et messages dont la finalité est de se divertir ou distraire le personnel qui anime le Centre.
« Plus votre appel et message est complet et sérieux, plus vite il est traité et la réponse de l’Etat est non seulement certaines mais aussi rapide et efficace », a-t-il soutenu.
Le Centre national d’appels a été lancé le 6 avril dernier et son objectif est de gérer les alertes relatives au terrorisme, à la criminalité organisée et à la gouvernance.
Il s’agit d’un dispositif d’appels mis en place par le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, pour permettre aux Burkinabè de contribuer efficacement à la lutte contre le terrorisme et à la bonne gouvernance.
Le Centre national d’appels est joignable par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.
Burkina : Des inspecteurs et contrôleurs du travail cherchent des solutions face aux défis sécuritaire et sanitaire
Ouagadougou 11 mai 2021 (AIB)-Délocalisations et fermetures d’entreprises, licenciements, chômage technique, baisse des salaires et télé travail à cause de la situation sécuritaire et sanitaire… les inspecteurs et contrôleurs du travail du Burkina, se penchent ce jeudi sur ces défis, à l’occasion de leur 5e conférence nationale.
Les inspecteurs et contrôleurs du travail se sont réunis ce jeudi, à l’occasion de la 5e édition de leur conférence nationale dans le but de trouver des solutions face aux défis sécuritaire et sanitaire et proposer des recommandations sur la législation du travail.
«Ces réflexions devront in fine dégager des stratégies et des solutions innovantes qui nous permettront d’être en phase avec les réalités du monde du travail dans ce contexte de crise sécuritaire et sanitaire et de mieux servir les acteurs du monde du travail », a déclaré le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié.
Selon M. Bazié, la crise sécuritaire et celle sanitaire liée au COVID 19 ont des conséquences sur le monde du travail en général et sur l’exercice des missions dévolues à l’inspection du travail en particulier.
«Elles entrainent des fermetures et des délocalisations d’entreprises ainsi que la baisse des activités dans différents secteurs d’activités avec leurs corolaires de licenciements et de précarisation des conditions de travail », a-t-il ajouté.
Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié s’exprimait ce jeudi à Ouagadougou, lors de l’ouverture de la 5e éditions de la conférence nationale des inspecteurs et contrôleurs du travail du Burkina Faso, placée sous le thème : « l’inspection du travail face aux défis sécuritaire et sanitaire ».
Bassolma Bazié a renseigné qu’au cours des deux jours de travaux de la Conférence, les réflexions seront axées sur trois thématiques majeures.
Premièrement : les abus, les insuffisances et les violations constatés dans le contexte sécuritaire et sanitaire actuel, qui ne sont pas spécifiquement couverts par les dispositions légales existantes et devant être portés à la connaissance de l’autorité compétente.
Deuxièmement, les participants aborderont la contribution des services d’inspection du travail dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la propagation des épidémies et pandémies telle que le COVID-19, en rapport avec leurs missions.
Troisièmement, le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’exécution des missions de l’inspection du travail dans le contexte de crises sécuritaire et sanitaire en matière de conciliation et de contrôle.
« Nous allons réfléchir pour voir comment l’inspection du travail peut intervenir dans les zones à fort défis sécuritaires et apporter des réponses par rapport à la législation nationale que nous devons porter à l’autorité notamment faire des propositions pour une amélioration des conditions de travail en temps de crise », a indiqué le directeur général du Travail, Roland Sawadogo.
M. Sawadogo a noté qu’un secrétariat technique est chargé de la mise en œuvre des recommandations à l’issu de la conférence et « nous osons croire qu’à la sortie des échanges, les inspections du travail seront aptes et outillées pour faire face aux défis sécuritaire et sanitaire dans le monde du travail ».
Notons que le rapport général annuel sur les services d’inspection du travail de 2021 indique que le nombre de contrôles des établissements est passé de 1590 en 2020 à 1853 en 2021, soit une hausse de 16,54%, ce qui a permis de toucher 39 778 travailleurs en 2021 contre 37 625 en 2020, soit une augmentation de 5,72%.
En matière de règlement des conflits de travail, l’ensemble des 13 inspections du travail ont traité 5104 conflits individuels en 2021 contre 4178 en 2020, soit une augmentation de 22,16%.
Burkina : Coopération, musique et protection de données personnelles, au menu des quotidiens
Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité musicale marquée par l’initiative dénommée ‘’Kundé music export 2023’’, la protection des données personnelles, sans oublier la coopération entre le Burkina Faso et le Ghana.
Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, titre en manchette : « Coopération : Le président Ghanéen à Ouaga », informant que le président ghanéen Nana Akufo-Addo a été accueilli, hier à Ouagadougou, par le président de la transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.
Il rapporte que les deux chefs d’Etat ont évoqué des questions majeures de la sous-région, confrontée au défi sécuritaire.
De son côté, le journal privé Le Pays ajoute que les deux chefs d’Etat ont également échangé sur des sujets communs aux deux peuples, liés par l’histoire et la géographie.
Quant à Sidwaya, le quotidien national, il publie un communiqué de presse de la Direction de communication de la présidence du Faso, présentant en première page, l’image des présidents Traoré et Akufo-Addo.
Parlant de coopération, le journal privé Le Quotidien renseigne que « la Chine offre du matériel d’un montant de 102 millions de F CFA au Burkina », avant de souligner aussi que « le Premier ministre Kyelem de Tambila est arrivé à Carcas au Vénézuela ».
Sous un autre angle, Sidwaya titre à sa Une « Protection des données personnelles : Le chef de l’Etat échange avec les acteurs africains ».
Le journal informe que le président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu en audience ce mercredi 10 mai 2023 à Ouagadougou, une délégation du Réseau africain des Autorités de protection des données personnelles.
Selon le journal Le Pays, il a été question, au cours de cette audience, de présenté le réseau au chef de l’Etat.
Le quotidien, Le Pays note que le Réseau africain des autorités de protections de données personnelles a été créé en 2016 à Ouagadougou, en marge du Forum africain sur la protection des données personnelles.
Le journal L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, poursuit que cette rencontre avec le chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de la conférence internationale sur la protection des données à caractère personnelle.
Dans le même élan, le journal précise que cette rencontre s’est tenue simultanément à Ouagadougou avec la 6e assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, met en exergue : « Protection des données personnelles : Le chef de l’Etat échange avec les acteurs africains ».
Dans un autre chapitre, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, laisse lire à sa Une : « Kundé music export 2023 : Cadre de promotion des œuvres burkinabè ».
L’Observateur Paalga écrit que le commissariat général des kundé a procédé au lancement de la première édition des « Kundé music export », le mercredi 10 mai à Ouagadougou.
Le même journal fait savoir que l’objectif de cette innovation est de faire découvrir les talents burkinabè dans la musique, leur donner une vitrine auprès des professionnels et favoriser les partenariats ainsi que l’exportation de leurs musiques à l’international .
Le journal, Le Pays précise qu’à en croire le commissaire général des kundé, Salfo Soré dit Jah Press, cette innovation permet de créer un cadre d’échanges entre les artistes ou acteurs de musique du Burkina et ceux de l’étranger.
Lutte contre le terrorisme au Burkina: 2256 appels et messages reçus en un mois par le CNA
Ouagadougou, 11 mai 2023(AIB)-En un mois de fonctionnement, le Centre national d’appels a reçu 2 256 appels et messages dont 832 alertes exploitables sur le terrorisme, a annoncé le responsable de la Communication de la présidence du Faso, Nestor Noufé.
Le Centre national d’appels est joignable par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.
Le président zambien pour une « diplomatie économique » et des partenariats diversifiés
Par Lucie PEYTERMANN
PARIS, 11 mai 2023 – Ni « marionnette », ni rangé derrière Pékin ou Washington: le président zambien, courtisé par les Occidentaux et débiteur de Pékin, réfute l’idée d’une polarisation du monde en deux blocs et veut des partenariats diversifiés pour que la Zambie prenne « sa place dans le monde global ».
« Ce n’est pas une question de polarisation : +vous êtes avec ou contre la Chine+, +vous êtes avec ou contre les Etats-Unis+; ce genre d’arguments appartiennent au passé », a déclaré mercredi dans un entretien à l’AFP à Paris le président Hakainde Hichilema.
Les tensions sino-américaines poussent de nombreux analystes et observateurs à anticiper une forme de partition du monde où les pays s’aligneraient derrière l’un ou l’autre.
« Le monde sera plus progressiste et plus sûr si nous travaillons ensemble », estime le président zambien qui juge « important de faire partie des organisations régionales, d’organisations africaines plus larges, du Commonwealth, et du système des Nations unies ».
Etats-Unis, Grande-Bretagne, France : M. Hichilema est courtisé par plusieurs pays occidentaux qui louent sa bonne gouvernance et voient en la Zambie un partenaire prometteur sur un continent africain où Chine, Russie ou Turquie sont très actifs.
La Zambie a amélioré ses relations avec les bailleurs internationaux depuis son élection en 2021 après six ans d’explosion de la dette sous Edgar Lungu aux emprunts massifs pour financer des infrastructures, notamment auprès de la Chine.
« Les partenariats, c’est la voie à suivre ! », martèle le président. « Nous devons optimiser nos relations bilatérales; la diplomatie économique, c’est notre moteur (…) pour créer des opportunités d’investissement qui bénéficient aux citoyens, aux pays et à l’Afrique ».
« Je ne suis la marionnette de personne », rétorque-t-il aux critiques l’accusant d’être utilisé par les Occidentaux, revendiquant une approche pragmatique des relations internationales : « Nous avons des questions d’intérêt mutuel avec la France. Quand je suis en Grande-Bretagne, c’est la même chose. Quand je suis à Pékin, c’est la même chose ».
– Dette –
A Paris, il s’est entretenu mercredi avec le président français Emmanuel Macron « dans le cadre du renforcement de la relation bilatérale entre la France et la Zambie ». La secrétaire d’Etat française au développement Chrysoula Zacharopoulou a récemment cité l’exemple de ce « pays démocratique qui peut nourrir l’Afrique australe » et qui est « devenu un partenaire important ».
M.Hichilema et Macron ont notamment parlé de l’épineuse question de la restructuration de la dette de la Zambie, un des principaux producteurs de cuivre au monde. Elle s’est retrouvé en défaut de paiement sur sa dette extérieure au début de la pandémie de Covid-19 et la Chine, important créancier de nombreux pays africains et promoteur d’un nouvel ordre mondial, a été suspectée par certains Occidentaux de retarder une restructuration rapide.
« C’est notre mission en tant que nouveau gouvernement de restructurer notre économie; et cette dette, c’est un python enroulé autour de nos cous, nos côtes et nos jambes… », lance M. Hichilema alors que le Fonds monétaire international a approuvé en 2022 un prêt de 1,3 milliard de dollars – non encore débloqué – pour aider la Zambie à restaurer sa stabilité budgétaire.
Ex-homme d’affaires élu après des décennies dans l’opposition, le président souligne l’importance d’avoir abordé ce sujet avec son homologue français. Paris est « le lieu adéquat pour s’assurer que nous mettions enfin un terme à cette restructuration de la dette qui n’a que trop tardé » et que « nous puissions consacrer des ressources, du temps et de l’attention à notre mission de développement ».
M.Hichilema a aussi dit à Emmanuel Macron que « la Zambie était prête pour les affaires », vantant les « opportunités » de son pays dans l’énergie, les minerais, l’agriculture.
Avant la Grande-Bretagne et la France, il avait reçu en Zambie la vice-présidente américaine Kamala Harris, et quelques mois plus tôt, la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen.
« La Zambie est un pays qui doit prendre sa place dans le monde global », estime M. Hichilema, relevant « l’importance d’accélérer (son) développement économique » et de « créer des opportunités et des emplois » pour la jeunesse car « 60% de la population a moins de 30 ans ».
Mais « nous savons que nous ne pouvons pas atteindre (ces objectifs) si nous connaissons de l’instabilité dans nos pays, nos régions, en Afrique en général », note-t-il.
Burkina: Les Forces combattantes tuent de nombreux terroristes au Sahel et au Centre-nord
Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB)- Les Forces combattantes ont neutralisé une quinzaine de terroristes dans le Centre-nord et une soixantaine d’autres au Sahel, a appris l’AIB mercredi auprès de sources sécuritaires.
Ce mercredi, au Centre-nord, dans la zone de Mané, une quinzaine de terroristes sont venus harceler les positions des Forces amies.
Pris en chasse, au moins une dizaine d’agresseurs et leurs motos seront réduits en cendres grâce à une intervention aérienne.
Le même jour à Intalayene dans le Sahel, les moyens de surveillance ont localisé une soixantaine de terroristes.
Plusieurs de ces bandits ont été neutralisés dans des frappes.
Les fuyards qui ont essayé de gagner la frontière, ont subi le même sort grâce à la réactivité des vecteurs aériens.
Nos sources nous signalent que plusieurs autres opérations sont en cours dans de nombreuses localités.
Les égarés qui désirent sauver leurs vies, sont invités à déposer les armes et à joindre le Centre national d’appels par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.
CAN U17: « nous sommes prêts pour aller chercher la victoire devant le Nigéria » coach des Etalons cadets
Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB)– L’entraineur des Etalons cadets Brahima Traoré a déclaré mercredi à Alger (Algérie) que son équipe est prête pour la victoire demain contre les cadets nigérians qu’elle affronte en quart de finale de la CAN U17 au stade Nelson Mandela d’Alger, a annoncé la Fédération burkinabè de football.
« Nous sommes fin prêts pour aller chercher la victoire devant le Nigeria », a déclaré l’entraineur des Etalons cadets Brahima Traoré, confiant face aux jeunes Super Eagles du Nigeria.
Ça sera le remake de la finale de l’UFOA-B en juin dernier entre les deux équipes et pour le technicien burkinabè, « nous allons aborder ce match avec sérénité. Nous mettons dans l’esprit des enfants que c’est un match à gagner. Le premier objectif que nous nous sommes fixés est devant nous, c’est-à-dire franchir l’étape des 1/4 de finale, synonymie de qualification pour la Coupe du monde. Pour franchir cette étape, il faut battre le Nigeria », a déclaré l’entraineur des Etalons cadets Brahima Traoré.
Il poursuit que « les enfants en sont conscients et ils en ont fait la promesse au peuple burkinabè. Seules la combativité et l’abnégation pourront nous aider à obtenir le résultat escompté ».
Le message du technicien burkinabè est donc clair envers ses joueurs : « se mettre au sérieux durant tout le match, éviter les erreurs commises devant le Mali et le Cameroun. Nous sommes conscients qu’il y a trop de pertes de ballons, nous pêchons au niveau de la finition ».
Le maître à penser de l’équipe burkinabè mentionne que « même si nous avons marqué 2 buts face au Cameroun, il y a à retenir également que nous avons raté beaucoup d’occasions de but. Le meilleur plan sera de marquer le premier but pour éviter de courir derrière le score tout le temps ».
Il promet des réglages et un discours franc devant les enfants avant la rencontre. Après cette étape toutes équipes qualifiées pour les demi-finales obtiendront leur ticket pour la coupe du monde. Le match Burkina Faso contre Nigéria est prévu pour se jouer demain 11 mai à 19h GMT. Agence d’information du Burkina
AS/ak