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Burkina/Académie de Police : La 9e promotion des élèves Commissaires et Officiers de Police prête à servir

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Burkina/Académie de Police : La 9e promotion des élèves Commissaires et Officiers de Police prête à servir

Ouagadougou, 25 juil. 2025 (AIB) – La cérémonie officielle de sortie de la 9e promotion des commissaires et officiers de police de l’Académie de Police s’est tenue ce vendredi, à Pabré sous le thème : « Place des écoles de police dans un contexte de reconfiguration géopolitique et de lutte anti-terroriste ».

Placée sous le haut patronage du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, représenté par le Premier Ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo, la 9e promotion de l’académie de police s’est tenue sous le signe de la solidarité africaine et l’excellence dans la formation, valeurs cardinales de l’académie de police.

Selon le Premier Ministre Jean Emmanuel OUEDRAOGO, l’Académie des Polices est une académie qui a vocation à former les cadres de la Police, un personnel appelé à venir renforcer le commandement, que ce soit le commandement opérationnel ou au niveau de la conception.

« Il ne nous reste plus que de les engager, au nom du chef de l’État, le camarade Président Capitaine Ibrahim Traoré, à incarner les valeurs qui sont les valeurs de rigueur, qui sont des valeurs d’esprit de sacrifice, du sens du devoir, de loyauté et ce sont ces valeurs qui leur permettront d’être en phase avec leur nom de promotion qui signifie vision », a-t-il déclaré.

Pour le Ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, la promotion honorée ce jour est issue de deux nations sœurs, le Burkina Faso et la République du Tchad. « Elle incarne à la fois la solidarité africaine et l’excellence dans la formation, valeurs cardinales de l’Académie de Police », a-t-il précisé.

Il a par ailleurs adressé ses vives félicitations à l’Académie de Police, pôle régional de référence, pour le travail qu’elle abat, dans le silence et loin des projecteurs.

Selon le Délégué général de la 9e promotion, l’élève commissaire de police Sakado Edmond Ouédraogo, ce fut deux années de formation ponctuées d’épreuves physiques et psychologiques intenses, des cours théoriques et pratiques, et de stages.

« Aujourd’hui, c’est un jour de gloire pour nous, a-t-on envie de dire parce que nous avons surmonté ces obstacles. Nous avons compris la quintessence de tous les pans de notre formation, nous avons compris ce que c’est qu’être érudits pour la nation, l’excellence et le droit », a-t-il confié.

La 9e promotion de l’académie de police compte 181 élèves inscrits en début du cycle composés comme suit : 84 élèves Commissaires de police dont 30 burkinabé et 54 tchadiens et 97 élèves officiers de police dont 70 burkinabés et 27 tchadiens.

Le Major de la promotion est le Commissaire de Police, Olivier NANA, avec une moyenne de 16 ,05 sur 20.

De Juillet 2015 à juillet 2025, l’académie de Police, marque une décennie d’engagement, de dévotion dédiée à l’édification d’une véritable culture de l’excellence professionnelle.

Agence de l’Information du Burkina
BO/LN/ BBP/Dnk

Sourou: Le nouveau trésorier provincial rassure les populations que le trésor public a repris service

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Sourou: Le nouveau trésorier provincial rassure les populations que le trésor public a repris service

Tougan, 25 juil. 2025 (AIB)-Le nouveau trésorier provincial du Sourou, Boris Sylvain Nitiéma a rassuré, le vendredi, lors de son installation que le trésor public a désormais repris service à tougan au bonheur des populations de la province.

L’inspecteur du trésor, Boris Sylvain Nitiéma a été installé le vendredi 25 août 2025 dans ses fonctions de trésorier provincial du Sourou par le Haut-commissaire de la province, Désiré Badolo.

M. Nitiéma a rassuré que le trésor public est désormais fonctionnel à Tougan au bonheur des populations du Sourou.

« Ce que je peux dire aux populations, c’est d’être rassurées. Le trésor public est là. Dans un futur proche, l’offre des services du trésor public sera sur place » a dit M. Nitiéma.

Pour le Directeur régional du trésor de la Boucle du Mouhoun, Sokièré Hien, le trésor public a été contraint de se replier ailleurs.

« Comme vous le savez, à la force des choses, le trésor public était obligé de se replier ailleurs. Celà a fait que dépuis deux ou trois ans le poste fonctionnait à minima, indépendamment de notre volonté. Je présente toutes mes excuses aux populations du Sourou pour ces désagréments » a laissé entendre M. Hien.

Le Haut-commissaire du Sourou, Désiré Badolo a félicité Abdou Rasague Maïga, trésorier provincial sorti pour le travail abattu malgré les contraintes et indiqué qu’il reste disponible à accompagner le nouveau trésorier provincial, M. Nitiéma pour la réussite de sa mission.

En rappel M. Boris Nitiéma a été nommé le mercredi 12 juillet 2025 en conseil des ministres comme nouveau trésorier provincial du Sourou.

Agence d’Information du Burkina

 SS/NO/ATA

Nahouri : Une rencontre de sensibilisation pour prévenir les risques de catastrophes

Burkina-Nahouri- Gestion-Catastrophes

Nahouri : Une rencontre de sensibilisation pour prévenir les risques de catastrophes

Pô, 25 juil. 2024 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a présidé ce vendredi 25 juillet 2025 à Pô, une rencontre de sensibilisation, de prévention et de réduction des risques de catastrophes.

Préfets, présidents des délégations spéciales, leaders d’opinion, directeurs et chefs de service provinciaux, ont pris part le vendredi 25 juillet 2025, a la rencontre de sensibilisation sur les risques de catastrophes.

Selon le Haut- commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a indiqué que cette activité s’inscrit dans une démarche responsable et proactive.

«Celle de renforcer la capacité collective à anticiper, prévenir et mieux gérer les situations de crise qui, trop souvent, mettent en péril la vie des populations, la sécurité des infrastructures et la stabilité de l’environnement», a soutenu l’autorité provinciale.

Deux communications ont été développées par le service provincial de l’action humanitaire du Nahouri.

La première a porté sur la prévention des risques de catastrophes, en mettant l’accent sur les mécanismes d’alerte, la préparation communautaire et les bonnes pratiques à adopter pour réduire la vulnérabilité.

La seconde, sur les mesures préventives face aux inondations, phénomène récurrent dans notre pays et dont les conséquences dramatiques rappellent chaque année la nécessité d’agir avec rigueur et anticipation.

Après plus de deux heures d’échanges fructueux et partages d’expériences, les participants ont été outillés en mécanisme de prévention et de réduction des risques de catastrophes.

Ils se sont également engagés à sensibiliser les populations sur ces mécanismes pour que chaque Burkinabè soit un acteur de la prévention.

Le Haut-commissaire du Nahouri, a invité les participants à une synergie d’action et à être des relais auprès des populations afin de bâtir une société résiliente capable de faire face aux aléas naturels et aux crises.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Gourma/Santé : La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë lancée à Fada

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Gourma/Santé : La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë lancée à Fada

Fada N’Gourma, 25 juil. 2025 (AIB)- Le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du secteur 9 de Fada N’Gourma, a lancé, ce jeudi 25 juillet 2025, la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition aiguë, au profit des enfants de 3 à 59 mois pour le paludisme et ceux de 6 à 59 mois pour la malnutrition.

Le CSPS du secteur 9 de Fada N’Gourma a lancé ce 24 juillet 2025 une campagne conjointe de chimio-prévention du paludisme saisonnier et de dépistage de la malnutrition aiguë chez les enfants.

Cette double opération vise à prévenir efficacement le paludisme, principal motif de consultation en saison des pluies, tout en détectant précocement les cas de malnutrition chez les tout-petits et ce poursuit jusqu’au 27 juillet prochain.

Selon le major du CSPS, l’infirmier diplômé d’Etat, André Yonli, la stratégie adoptée est celle du porte-à-porte.

«Les distributeurs communautaires passeront dans chaque concession pour administrer les médicaments aux enfants et dépister les cas de malnutrition. Cela permet de toucher efficacement toutes les cibles », a-t-il indiqué.

Il a par ailleurs invité les parents à collaborer pleinement avec les équipes de terrain, en facilitant l’accès aux enfants et en respectant les consignes données.

M. Yonli, a également rappelé l’importance des mesures préventives complémentaires telles que l’assainissement de l’environnement et l’utilisation systématique des moustiquaires imprégnées.

« La lutte contre le paludisme passe aussi par un cadre de vie propre. Nous exhortons les familles à éliminer les eaux stagnantes et à faire dormir les enfants sous moustiquaires chaque nuit », a insisté André Yonli.

Cette campagne de quatre jours intervient dans un contexte où la région de l’Est, comme de nombreuses zones du pays, connaît une recrudescence des cas de paludisme pendant la saison pluvieuse, souvent aggravée par des problèmes nutritionnels chez les enfants.

Les autorités sanitaires appellent ainsi à une mobilisation communautaire pour la réussite de cette campagne qui contribuera à la réduction de la morbidité et de la mortalité infantiles.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Léraba/Don de sang par Wahgnion gold opérations  : Plus de 500 poches envisagées 

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Léraba/Don de sang par Wahgnion gold opérations  : Plus de 500 poches envisagées

Sindou, 24 juil. 2025 (AIB)-La société minière Wahgnion gold opérations (WGO) a lancé le mardi 22 juillet 2025, sa 4e édition de don de sang en son sein à Niankorodougou, une commune rurale de la province de la Léraba. La cérémonie a été présidée par le directeur régional de la santé de Tannounyan, Dr Abdoul Aziz Ouédraogo.

Dans le souci de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’offre de soins de santé des populations dans la région de Tannounyan, la société minière Wahgnion gold opérations (WGO) en collaboration avec les acteurs du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) de Banfora, a lancé sa 4e édition de don de sang prévu pour 4 jours à partir de ce mardi 22 juillet 2025 au sein de la société.

Placée sous le thème : « Donnez votre sang, donnez de l’espoir : ensemble nous sauvons des vies », cette cérémonie a été présidée par le directeur régional de la santé (DRS) de la région de Tannounyan, Dr Abdoul Aziz Ouédraogo.

Rappelons que l’an dernier, la société WGO a été reconnue meilleure entreprise donatrice de sang dans cette région.

«L’édition de cette année vise à collecter plus de 500 poches que celle de 2024», selon le directeur général de la société WGO, Dr Éric Sangnonma Da.

« En donnant son sang, l’on donne ce qu’il a de plus précieux, la vie », a indiqué Dr Da.

Le DRS, Ouédraogo a également donné son sang ainsi que le personnel de WGO.

Tout en saluant leur mobilisation remarquable sur place, Dr Abdoul Aziz Ouédraogo, a remercié tous les responsables mobilisés derrière cette cause louable.

Pour lui cet état de fait est «un acte de solidarité que nous devons promouvoir».

Le DRS a invité toutes les personnes encore réticentes à donner leur sang pour qu’ensemble, on puisse contribuer à réduire les cas de décès par manque de ce liquide précieux.

Il est bien de savoir que bien avant cette période de la campagne de don, une vaste sensibilisation a été effectuée auprès des employés de cette société minière.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

Kourittenga : Une vingtaine de personnes outillées en technique d’agriculture hors-sol

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Kourittenga : Une vingtaine de personnes outillées en technique d’agriculture hors-sol

Koupéla, 24 juil. 2025 (AIB)- L’Association pour la promotion des mets locaux, à l’occasion de sa 3e édition de camp vacances cuisine, a outillé, le jeudi 24 juillet 2025, plus d’une vingtaine de personnes, en technique d’agriculture hors-sol et en fabrication des pesticides bio.

Ils sont plus d’une vingtaine de personnes dont des veuves, des orphelins et des enseignants à bénéficier d’une formation, le jeudi 24 juillet 2025, en technique d’agriculture hors-sol et en fabrication des pesticides bio.

La formation a été organisée par l’Association pour la promotion des mets locaux.

Selon une participante, Kanila Koné, c’est une opportunité qui était attendu.

«Nous allons désormais pouvoir exploiter nos petits espaces afin des fins utiles. Cela nous aidera à produire bio et à consommer des aliments bios et améliorer notre bien-être», a-t-elle fait savoir.

Le responsable à l’animation du projet FEEDGOOD à l’ONG ARFA, Gouwendsango Roland Tenkodogo, par ailleurs formateur, a indiqué que l’initiative vise à initier les participants à la pratique de l’agroécologie.

« La tenue de cette activité était d’initier les participants aux techniques de l’agriculture hors-sol et de les éclairer sur l’agroécologie qui consiste à cultiver sans faire recours aux produits chimiques et leur démontrer les avantages de cette pratique agricole», a-t-il dit.

M. Tenkodogo, leur a exhortés d’adopter l’agriculture hors-sol et de là promouvoir l’agroécologie dans leur différent milieu respectif.

Pour la présidente de l’Association pour la promotion des mets locaux, Sylvie Kaboré/Kéré, l’objectif de cette formation était aussi de promouvoir le consommons local et bio.

« Pour être sûre de promouvoir le consommons local et bio de nos produits, il faudrait inciter les populations en la pratique de l’agroécologie. Il nous fallait aussi apprendre les gens, la technique de l’agriculture hors-sol qui contribue à produire en quantité et en qualité des aliments nutritifs dans des petits espaces», a-t-elle ajouté.

Mme Kéré a également poursuivi que les actions combinées vont sans doute opérer un changement surtout positif en matière de production et de consommation des produits nutritifs au niveau de la population.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Kourittenga/Solidarité : 14 familles d’accueil dotées de vivre et de non vivre à hauteur de 1 380 000 FCFA 

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Kourittenga/Solidarité : 14 familles d’accueil dotées de vivre et de non vivre à hauteur de 1 380 000 FCFA

Koupéla, 23 juil. 2025 (AIB)- L’Office de développement des églises évangéliques (ODE) à Koupéla, a doté, ce mercredi 23 juillet 2025, 14 familles d’accueil des enfants à mobilité précaire avec des vivres et des non vivres, d’un coût de 1 380 000 FCFA.

L’ODE dans le but de renforcer la résilience des familles d’accueil dans la province du Kourittenga, a manifesté sa solidarité à travers des remises de don, ce mercredi 23 juillet 2025, 14 familles d’accueil des enfants à mobilité précaire.

Ce don est composé d’un sac de riz de 50kg, d’un bidon d’huile de 5 litres, d’une natte, d’une bouilloire, d’une couverture et d’une somme de 15 000 FCFA pour chacune des familles.

Les vivres et non vivres au profit des familles d’accueil, est estimé à 1 380 000 FCFA.

« Ce geste de l’ODE nous rassure que nous ne sommes pas laissées à nous-même dans la prise en charge de ces enfants que nous hébergeons et cela nous galvanise», a fait savoir une bénéficiaire, Emma Silga, venue de Pouytenga.

Elle est réjouie de l’initiative et a promis de faire de ce qu’elle peut pour le bien-être des enfants».

Le chargé du Projet prévention et lutte contre les pires formes de travail des enfants (PPITE), Prosper K. Soma, a indiqué que cet appui aux familles d’accueil en vivres et en non vivres, s’inscrit dans le cadre des activités du Projet.

« Ces familles œuvrent beaucoup dans la prise en charge des enfants en difficulté, les hébergent et les nourrissent et nous avons voulu les accompagner afin qu’elles puissent subvenir aux besoins élémentaires de ces enfants», a-t-il précisé.

La directrice provinciale de l’action humanitaire du Kourittenga, Sylvie Oboulbiga, a félicité l’ODE pour son initiative et encouragé ces familles d’accueil pour leur sens élevé vis-à-vis de la situation et qui ont bien voulu aider ces enfants à s’épanouir comme tout autre enfant.

«Nous invitons les populations à toujours exprimer leur solidarité à l’endroit de ces enfants en situation de mobilité précaire car cela y va de leur avenir», a-t-il laissé entendre.

Agence d’information du Burkina

 

AWS/hb/yo

Léraba/Journée des coutumes et traditions : Des coutumiers donnent leurs avis sur son instauration

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Léraba/Journée des coutumes et traditions : Des coutumiers donnent leurs avis sur son instauration

Sindou, 21 juil. 2025 (AIB)-Les garants des coutumes et des traditions de Sindou ont exprimé leurs appréciations le lundi 21 juillet 2025, sur l’instauration de la journée nationale dédiée aux coutumes et traditions au Burkina Faso par les premières autorités. Cette initiative semble être un souffle nouveau plus que jamais accepté par les communautés concernées à Sindou.

Le 15 mai, journée par excellence des coutumes et des traditions désormais instaurées officiellement au Burkina Faso par les premières autorités en 2024 pour faire honneur aux us et coutumes, fondamentaux à la civilisation africaine.

Elle est à sa deuxième édition et appréciée par les garants de la tradition, des us et coutumes à Sindou.

Souileymane Koné, principal héritier des us et coutumes, un des chefs de terre à Sindou, s’est dit agréablement surpris de cette décision d’instauration officielle d’une journée dédiée au même titre de considération que les autres fêtes d’envergure dans notre pays.

Pour lui, cette initiative est déjà l’idée d’un grand décollage pour le bien-être et le développement du Burkina Faso.

«Il est temps de se rendre compte que nos majeurs malheurs aujourd’hui sont dits au fait que nous avons délibérément abandonné le grand chemin emprunté par nos aïeuls. Par conséquent, nous nous orientons mal», selon Souileymane Koné.

Pour lui, nos enfants commenceront à savoir réellement leur véritable source d’énergie afin de mieux se situer de là où ils sont et là où ils vont avec assurance.

Tout en saluant le président Ibrahim Traoré et son gouvernement pour cette initiative, Mr Koné, a promis un avenir meilleur pour le chef de l’Etat burkinabè et pour le pays entier.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Sindou, Sina Ouattara, un autre garant des coutumes des Ouattara de Sindou, a trouvé que la journée des coutumes et des traditions est une bonne initiative venant de la part du gouvernement.

Il a indiqué que leur adhésion à cela est la preuve de sa bienvenue pour les citoyens.

Ce garant des coutumes a confié que l’émotion qui a prévalue la célébration de cet évènement cette année 2025 avec la participation unie des fils et filles, garants des us et coutumes dans la cité des pics accompagnés de la population dans son ensemble sur certains sites des rites.

« Tout le monde a son coutume. Nos coutumes et traditions sont notre essence. Tout burkinabè doit éviter de se cacher derrière d’autres choses pour l’adorer, montrer », a souligné Mr Ouattara.

Il a ajouté que leur satisfaction pour cette commémoration émane de la valeur que notre président a accordée à nos coutumes et traditions.

«Cette célébration nous permet de nous sentir bien avec nous-même et avec nos ancêtres, c’est une source qui a pour objectif la paix, la cohésion sociale et le bonheur pour le village, la province et même pour tout le pays», a-t-il dit.

Il a interpelé la jeunesse, ainsi que Mr Ouattara, à ne jamais abandonner le chemin déjà emprunté par leurs grands-parents d’où les us et coutumes propres à nous.

Quant au directeur provincial en charge de la Culture de la Léraba, Michel Kaboré, du point de vu de l’engouement de la part des autorités provinciales d’une part et au niveau des populations d’autres parts, cette initiative de la journée nationale des coutumes et des traditions dans notre pays est bien accueillie dans la province de la Léraba.

Afin de donner encore plus d’engouement à cet événement dans l’accompagnement des coutumiers, Mr Kaboré a souhaité auprès des autorités ou des bonnes volontés, un peu d’accompagnement dans les provinces.

Il a invité les fils et les filles de la Léraba à se donner les mains dans les mains pour organiser des activités entrant dans le cadre cette célébration.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

La FBF valide 30 nouveaux entraîneurs diplômés de la licence C CAF

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La FBF valide 30 nouveaux entraîneurs diplômés de la licence C CAF

Ouagadougou, 25 juil. 2025 (AIB)-La Fédération burkinabè de football (FBF) a validé mercredi dernier à Ouagadougou, les diplômes de 30 nouveaux coaches de la licence C CAF, a-t-on appris vendredi de la faîtière du football burkinabè.

« Issus de diverses régions du Burkina Faso, ces techniciens, déjà titulaires de la Licence D, ont validé les deux modules obligatoires de cette formation », a indiqué la FBF.

L’instance dirigeante du football burkinabè a rassuré que « désormais habilités par la CAF, ils sont pleinement qualifiés pour encadrer et diriger les équipes de jeunes (Minimes, Cadettes, Juniors) au Burkina Faso ».

Au cours de la cérémonie de clôture de la formation ce mercredi 23 juillet, le président de la FBF, Oumarou Sawadogo s’est réjoui de la certification de ces entraîneurs qui vont renforcer le vivier de techniciens dont le Burkina Faso dispose.

Le directeur technique national Pascal Yougbaré a qualifié cette promotion de « très spéciale » au regard de son engagement au cours de la formation.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Namentenga : La COPROSUR tient sa 1re session ordinaire de l’année.

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Namentenga : La COPROSUR tient sa 1re session ordinaire de l’année.

Boulsa, 25 juil. 2025 (AIB)- Le président du Conseil provincial de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (COPROSUR) du Namentenga, Adama Conseiga, a dirigé les travaux de la 1ère session ordinaire du COPROSUR, ce 24 juillet 2025 sur le point des interventions des partenaires humanitaires dans la province.

La 1re session du COPROSUR a permis de présenter aux membres le Projet d’appui des Déplacées internes et le Renforcement de la Résilience des Communes d’accueil (PDICA) afin de connaitre davantage sa composition et son fonctionnement et de formuler des recommandations pour améliorer la réponse humanitaire aux personnes déplacées internes.

« Le COPROSUR fonctionne bien dans le Namentenga et les sessions sont régulièrement tenues » s’en félicite le président, Adama Conseiga.

Le COPROSUR, structure à vocation sociale et humanitaire a pour mission de travailler à la prévention des catastrophes et de gérer les secours d’urgence et de réhabilitation. Les communications suivies d’échanges respectivement présentés par le directeur provincial en charge de l’action humanitaire Norègma Ouédraogo, le haut-commissaire Adama Conseiga et le conseiller technique du PDICA Joel Sakandé. Ce qui a permis aux participants de comprendre les statuts et règlements du projet PDICA.

Les préfets, présidents des délégations spéciales des communes de la province, chacun en ce qui le concerne, a présenté l’état des lieux de la situation humanitaire de son entité respective.

Sur l’ensemble des communications, les participants ont été unanimes que c’est la commune de Zéguédéguin qui a besoin de beaucoup plus d’accompagnement en vivres et mérite par conséquent une attention particulière.

Saisissant l’opportunité, les participants ont également échangé, entre autres préoccupations, sur la voie à suivre pour obtenir des données statistiques du CONASUR, la conduite à tenir en cas de pluie, etc.

Ils ont par ailleurs invité l’entreprise en charge de la construction et du bitumage de la route Boulsa Kalwartenga à diligenter la procédure pour finir les travaux à bonne date. Les partenaires au développement ont été aussi sollicités à faciliter les tenues des conseils départementaux de secours d’urgence et de réhabilitation (CODESUR) et souhaité l’accompagnement les jeunes artisans pour leur relèvement économique et les commerçants à ravitailler les communes réinstallées en produits céréaliers.

Les forces vives de la province ont également partagé les informations liées à la distribution gratuite les moustiquaires, à la bonne conduite en cas de pluie, au démarrage du projet Rayimba dans dix établissements secondaires de la commune de Boulsa et des préparatifs de la 26e édition de la Semaine Nationale de Culture, Bobo 2026.

Agence d’information du Burkina

USSU-BF : Ouahigouya accueille les phases finales nationales

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USSU-BF : Ouahigouya accueille les phases finales nationales

Ouahigouya, 25 juil. 2025 (AIB)- Le Ministère des Sports de la Jeunesse et de l’emploi a procédé vendredi à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Yaadga, au lancement des finales nationales de l’Union des Sports scolaire et Universitaire du Burkina Faso (USSU-BF) et des grandes écoles de la saison 2024-2025 a constaté l’AIB sur place.

Les compétitions ont débuté dans la matinée par le Volley-ball en présence de la directrice générale des sports et loisirs. Les jeunes universitaires hommes et dames s’affronteront dans plusieurs disciplines en sport collectif à savoir le volley-ball, le football, le hand-ball, le basket-ball et dans des sports individuels comme l’athlétisme, la lutte, le judo.

Les phases finales ont été placées sous le thème « Jeunesse, sport scolaire et universitaire pour bâtir une Nation forte et solidaire ! » et connaitra son apothéose ce samedi 26 juillet 2025 dans la cité de Naaba Kango sous le patronage du ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi (MSJE) Roland Somda.
Agence d’Information du Burkina
Pn/as/ata

Le CHR de Koudougou rapproche les soins spécialisés des femmes de Koukouldi

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Le CHR de Koudougou rapproche les soins spécialisés des femmes de Koukouldi

Koukouldi, 24 juil. 2025 (AIB) – La direction générale de l’hôpital de l’amitié de Koudougou a déployé, mercredi, une clinique mobile au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Koukouldi, dans le district sanitaire de Tenado, a constaté l’AIB.

L’objectif de cette initiative est de rendre les soins spécialisés de qualité plus accessibles aux femmes résidant loin des infrastructures médicales traditionnelles.

Dès l’ouverture, l’équipe de la clinique mobile s’est mobilisée avec détermination. Au total, 46 mammographies ont été réalisées, permettant le dépistage précoce de potentielles lésions mammaires. En parallèle, de nombreuses femmes ont bénéficié de consultations gynécologiques personnalisées, dispensées avec professionnalisme dans un cadre à la fois rassurant et confidentiel.

L’impact de cette mission va bien au-delà des seuls actes médicaux. Une campagne de sensibilisation d’envergure a permis de former plus de 450 femmes à l’autopalpation mammaire. Les agents de santé ont transmis, avec une pédagogie claire, les étapes de ce geste simple mais essentiel pour un diagnostic précoce du cancer du sein, accessible à toutes.

Il est important de souligner que toutes ces prestations ont été offertes gratuitement, garantissant un accès sans barrière financière à ces services vitaux.

Par cette initiative, la directrice générale et son équipe réaffirment leur ferme engagement à bâtir une offre de soins équitable, inclusive et orientée vers les populations les plus vulnérables, en parfaite adéquation avec les directives de la politique sanitaire nationale. C’est un pas significatif vers l’amélioration de la santé des femmes dans la région.
Agence d’information du Burkina
FGB/AS/ATA

Djibo se reconnecte 

Djibo se reconnecte

Djibo, 23 juillet 2025 (AIB). La ville de Djibo, dans la région du Sahel, retrouve progressivement le lien avec l’extérieur. Après le retour très attendu du réseau de téléphonie mobile Moov Africa, coupé depuis près de quatre ans, c’est désormais la RTB radio qui émet à nouveau. Un double soulagement pour les populations du Djelgoji, qui saluent également l’arrivée des unités des BIRS 28 et 05, renforçant le sentiment de sécurité dans la cité.

Ce retour du signal téléphonique, enregistré récemment, a été accueilli avec enthousiasme et soulagement par les habitants qui peuvent désormais communiquer avec leurs proches, accéder aux services numériques et reprendre certaines activités économiques.

La reprise des émissions de la radio nationale vient renforcer cette dynamique. Après plusieurs années de silence, la voix de la RTB radio se fait à nouveau entendre à Djibo, permettant aux populations d’avoir accès à l’information nationale et régionale, mais aussi aux programmes éducatifs, culturels et civiques.

Ces avancées significatives s’inscrivent dans un contexte de sécurisation progressive du territoire, marqué notamment par le déploiement récent des Bataillons d’Intervention Rapide et de Sécurisation (BIRS) 28 et 05, dont la présence rassure les habitants et facilite l’opérationnalisation des structures essentielles.

« Nous avons vécu des moments très difficiles. Aujourd’hui, entendre la RTB et pouvoir appeler nos parents, c’est comme renaître », témoigne un habitant de Djibo, visiblement ému.

Ces rétablissements marquent un tournant important dans le processus de résilience des populations du Sahel. Ils constituent des signaux positifs traduisant la volonté des autorités et des forces engagées de restaurer pleinement cette localité.

Agence d’Information du Burkina

AG/ata

Ziro (Nando) : Les acteurs locaux outillés pour porter le Schéma directeur d’aménagement de Dalo

Ziro (Nando) : Les acteurs locaux outillés pour porter le Schéma directeur d’aménagement de Dalo

Sapouy, 23 juillet 2025 (AIB) – Les membres des commissions provinciales et communales d’aménagement et de développement durable du territoire du Ziro ont vu leurs capacités renforcées à Sapouy, dans le cadre du projet PGPC/REDD+, pour élaborer un schéma directeur digne des aspirations des populations.

Réunis dans la salle de réunion du Haut-Commissariat de Sapouy, directeurs provinciaux, PDS des six communes du Ziro, leaders communautaires, représentants des CVD, des confessions religieuses, de la jeunesse et des forces de sécurité, ont bénéficié d’un atelier hautement stratégique.

Dans son discours d’ouverture, le Haut-Commissaire du Ziro, Saïba Zoromé a exprimé sa reconnaissance au Programme de gestion durable des paysages communaux (PGPC/REDD+) pour le choix porté sur la commune de Dalo :« Le schéma communal d’aménagement et de développement durable du territoire ambitionne d’être le référentiel des planifications et d’harmonisation des politiques de développement sur toute l’étendue du territoire communal », a-t-il souligné, appelant à une implication forte des acteurs pour garantir une planification inclusive et participative.

Les participants ont suivi avec attention deux communications majeures. Les communicateurs ont d’abord revisité l’histoire et les enjeux de l’aménagement du territoire au Burkina Faso, avant de dérouler la méthodologie d’élaboration du schéma communal.

« Le processus part des concertations jusqu’au rapport final, qui doit être validé et approuvé par arrêté du Haut-Commissaire. Mais avant cela, il est impératif que les acteurs provinciaux s’approprient le processus, fournissent les données, et examinent le schéma sans complaisance », a insisté M. Sawadogo Ben Aziz de la Direction Générale du Développement Territorial.

A l’issue de ces communications, les participants ont posé des questions questions pour mieux comprendre le processus.

Pour Ouedraogo Rayangninwendé, préfet et PDS de Dalo, cette démarche est une opportunité historique pour sa commune :

« Dalo n’était pas prévu pour 2025. C’était pour 2026. Mais on a eu la chance de passer devant. Ce schéma, c’est une chance pour nous de mieux gérer le foncier, d’éviter les problèmes que d’autres communes vivent déjà. »

Même si la commune n’a pas encore pu budgétiser directement l’activité, le PDS envisage un réajustement pour accompagner le processus. Il appelle à la mobilisation des leaders d’opinion et des populations.

« On va sensibiliser les chefs de terre, les CVD, tous ceux dont les contributions sont essentielles. Il faut que chacun s’implique pour que ce schéma soit un succès et profite vraiment à Dalo, » a-t-il ajouté

L’atelier de Sapouy marque ainsi un tournant décisif dans la dynamique de territorialisation du développement, avec des acteurs locaux désormais mieux outillés pour planifier l’avenir de leurs communes.

Agence d’information du Burkina AIB 

AK

Dori : Le CRGE du Sahel évalue la situation épidémiologique à mi-parcours de 2025

Burkina – Sahel – Santé – Épidémies – Résilience – Surveillance

Dori : Le CRGE du Sahel évalue la situation épidémiologique à mi-parcours de 2025

Dori, 24 juillet 2025 (AIB) – Le Comité régional de gestion des épidémies (CRGE) du Sahel a tenu, ce jeudi 24 juillet à Dori, sa première session de l’année 2025. Une rencontre qui a permis de faire le point sur la situation épidémiologique régionale à la 26ᵉ semaine de l’année et de renforcer la coordination des efforts pour contrer la menace persistante des maladies à potentiel épidémique.

Présidée par le secrétaire général de la région, M. Auguste Kinda, la session a présenté aux participants un tableau complet de l’évolution des principales pathologies enregistrées. Il en ressort que le paludisme reste la maladie la plus meurtrière dans la région, avec 7 257 cas graves enregistrés dont 75 décès. La dengue n’est pas en reste avec 1 323 cas suspects signalés et deux décès.

La région a également été confrontée à d’autres affections telles que le syndrome grippal (544 cas), la rougeole (66 cas), la méningite (49 cas avec 5 décès) et l’ictère fébrile (54 cas avec 12 décès). En matière de santé maternelle, 81 décès ont été enregistrés, majoritairement dans le district sanitaire de Dori (61 cas), suivi de Gorom-Gorom (13), Djibo (5) et Sebba (2).

Au regard de la situation sanitaire jugée préoccupante, plusieurs mesures ont été recommandées. Il s’agit notamment du renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux, de l’investigation systématique des foyers de maladies et événements inhabituels, de la formation des agents du secteur privé, et du renforcement des capacités de prise en charge des cas.

La gratuité des tests de diagnostic rapide (TDR) de la dengue figure également parmi les propositions fortes. Un plaidoyer a été lancé à l’endroit des partenaires et bailleurs pour mobiliser les ressources nécessaires à la riposte efficace face aux épidémies.
Le secrétaire général de la région, M. Auguste Kinda, a expliqué que la recrudescence de certaines pathologies est largement favorisée par les conditions précaires d’assainissement, aggravées par les déplacements massifs des populations fuyant l’insécurité. Il a donc appelé à une mobilisation générale de tous les acteurs : services techniques, OSC, ONG, partenaires techniques et financiers.

Il a également exprimé sa reconnaissance à l’UNICEF, dont l’appui a permis la tenue de cette session stratégique. De son côté, le directeur régional de la santé, M. Djibrilla Alou Maiga, a exhorté les populations à intensifier les efforts d’assainissement de leur cadre de vie, à éliminer les gîtes larvaires et à dormir systématiquement sous moustiquaires imprégnées.

La session du CRGE s’est tenue au moment où débute la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS), lancée également ce 24 juillet 2025. M. Maiga a invité les communautés à s’impliquer activement dans cette campagne cruciale en période hivernale, propice à la multiplication des cas de paludisme et de dengue.

Cette session du CRGE a permis de tirer la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire et de renouveler l’engagement des autorités et partenaires pour préserver la santé des populations de la région du Sahel.

Ali Mamoudou Maiga
Aib Séno

Burkina : Lancement du projet « Africa-Europe Partnerships for Culture », un pont culturel entre l’Afrique et l’Europe

Burkina Faso-Culture-Coopération-Afrique-Europe-internationale

Burkina : Lancement du projet « Africa-Europe Partnerships for Culture », un pont culturel entre l’Afrique et l’Europe

Ouagadougou, 25 juil. 2025 (AIB)- Le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a lancé, ce jeudi 24 juillet 2025, la composante ouest-africaine du projet « Africa-Europe Partnerships for Culture », en présence de représentants diplomatiques, d’artistes, d’administrateurs culturels, et des partenaires techniques et financiers, dont l’Union européenne et le Goethe-Institut.

Dans son intervention, le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a souligné la pertinence du projet, qui vient renforcer les capacités des professionnels de la culture, favoriser l’internationalisation des festivals et créer des opportunités d’emploi pour les jeunes artistes africains. Il a appelé l’ensemble des acteurs à s’approprier cette initiative, conçue pour impacter durablement le paysage culturel ouest-africain.

« Le projet, doté d’un budget de 10 millions d’euros (environ 6,5 milliards de francs CFA), ambitionne de toucher 250 professionnels du festival, 450 artistes et 48 festivals répartis dans 15 pays d’Afrique de l’Ouest, à travers des actions structurantes : formations de courte et longue durée, mise en réseau régionale et internationale, et financement de festivals de grande et moyenne envergure » a-t-il ajouté.

Dans son allocution, M. Robert Adam, chargé d’affaires A.I de la délégation de l’union européenne au Burkina Faso, a salué cette initiative qui fait de la culture un véritable levier de coopération, de dialogue interculturel et de cohésion sociale. Il a rappelé que le projet comporte trois volets ouest-africain, sud-africains et continentaux et qu’il s’inscrit dans la volonté de consolider les liens entre les peuples africains et européens à travers la culture.

« La culture est le domaine qui permet de tisser des liens durables, de créer des ponts et d’installer un dialogue fécond entre civilisations », a-t-il affirmé.

M. Adam a également mis en lumière l’impact d’un précédent programme culturel récemment clôturé au Burkina Faso, qui a permis de soutenir 186 projets, de créer plus de 5 000 emplois et de favoriser l’émergence de plus de 100 entreprises culturelles.

Il a souligné que l’union européenne a investi 30 millions d’euros dans des projets de soutien à la culture africaine, notamment dans le secteur du cinéma burkinabè, pour renforcer les capacités humaines, matérielles et créatives des artistes africains.

Le manager du projet, M. Nakanabo Mamoudou, a précisé que ce programme de trois ans (mars 2025 à février 2028) vise à décloisonner les espaces culturels en Afrique de l’Ouest, en favorisant les échanges entre les régions francophones, anglophones et lusophones, ainsi qu’avec les festivals européens.

Le projet « Africa-Europe Partnerships for Culture », mis en œuvre par le Goethe-Institut, est ainsi appelé à devenir un moteur de professionnalisation et d’internationalisation de la culture ouest-africaine, au service d’un développement plus inclusif, solidaire et durable.

Agence d’information du Burkina
OS/BBP

CHAN 2024 : les atouts et les limites des Mourabitounes A’

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CHAN 2024 : les atouts et les limites des Mourabitounes A’

Ouagadougou, 24 juil. 2024 (AIB)-La sélection locale de la Mauritanie, les Mourabitounes A’, s’apprête à disputer le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 avec de réelles ambitions dans un groupe B composé du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Madagascar et de la Tanzanie, pays co-organisateur. Forces et faiblesses de l’équipe mauritanienne.

Forces

Forte de trois participations déjà (2014, 2018 et 2022), cette équipe des Mourabitounes affiche une certaine maturité tactique. Encadrée par un staff technique expérimenté et soutenue par une fédération qui investit de plus en plus dans le football local, la Mauritanie peut compter sur un collectif bien organisé, discipliné et solidaire.

Son jeu repose sur une solide assise défensive, avec une ligne arrière rigoureuse et un milieu de terrain travailleur, capable de casser le rythme de l’adversaire. Plusieurs joueurs clés, issus du championnat national notamment du FC Nouadhibou, triple champion en titre apporteront leur expérience des compétitions continentales.

Faiblesses

Les Mourabitounes A’ doivent cependant faire face à plusieurs défis importants. La première faiblesse se situe dans leur capacité offensive, souvent jugée stérile face aux défenses bien en place. Le manque d’un véritable leader technique ou d’un buteur régulier peut handicaper l’équipe dans les moments décisifs.

De plus, si la défense tient souvent le choc, elle peut rapidement vaciller face à des équipes très rapides et créatives comme le Burkina Faso, le Madagascar ou la Tanzanie. On note également une certaine irrégularité mentale : la Mauritanie a parfois du mal à gérer la pression dans les matchs à enjeu, comme l’ont montré certaines éliminations précoces dans les éditions précédentes.

Un autre point d’interrogation concerne la profondeur de banc. En cas de blessure ou de suspension, les remplaçants n’affichent pas toujours le même niveau de performance. Le championnat local, bien qu’en progression, n’est pas encore assez compétitif pour offrir à l’ensemble des joueurs le rythme nécessaire au très haut niveau. Cela pourrait poser problème face à des adversaires plus aguerris ou habitués à un pressing intensif.

En somme, la Mauritanie dispose d’un effectif cohérent, d’un bloc solide et d’une vraie organisation tactique, ce qui en fait un outsider dangereux dans ce groupe B. Toutefois, son manque d’efficacité offensive, son irrégularité mentale et la relative faiblesse de sa profondeur d’effectif pourraient être des freins si elle souhaite atteindre les phases finales. Un bon début de tournoi sera capital pour lancer une dynamique positive.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Développement local : la délégation spéciale adopte plusieurs projets structurants aux termes de sa session extraordinaire

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Développement local : la délégation spéciale adopte plusieurs projets structurants aux termes de sa session extraordinaire

Réo, 24 juil. 2025 (AIB)–La délégation de spéciale de la commune de Réo a tenu les 23 et 24 juillet 2025, sa deuxième session extraordinaire de l’année à la mairie, en se penchant sur des projets structurants, a constaté l’AIB.

Présidée par le premier responsable de la commune, Sindi Issaka Zagré, cette session a permis d’examiner et d’adopter plusieurs projets en lien avec la gestion locale. La première journée a été consacrée à une série de communications techniques, servant de base à l’analyse des délibérations.

Ainsi donc, les échanges ont porté notamment sur la relecture du contrat entre la commune de Réo et Vergnet Burkina SARL, chargé de la gestion de l’Adduction d’eau potable simplifiée (AEPS) de Bonyolo. L’objectif de ce contrat était de l’aligner au modèle type actualisé, avec l’appui de la direction provinciale de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement.

Une communication a également été présentée par SAGRACY Consulting, représentant le projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole (PAPEA). Elle a porté sur un projet de construction de marché de porcs dans la commune. A cet effet, une convention de cofinancement devait être signée, après autorisation de la délégation spéciale.

Autre point à l’ordre du jour : la rétrocession d’un site pilote de traitement de minerais sans mercure, implanté à Guido, à la coopérative des artisans miniers du village. L’opération nécessitait une validation préalable par la collectivité.

Au second jour, les membres ont procédé à l’examen et à l’adoption des différentes délibérations issues des communications. Une cérémonie de remise d’attestations a ensuite été organisée à l’intention des acteurs ayant contribué à l’élaboration du schéma simplifié de gestion des déchets solides dans la commune.

À l’issue des travaux, M. Zagré a salué la participation active des membres de la délégation spéciale et réaffirmé l’engagement de son équipe à poursuivre les efforts pour le développement local de Réo.
Agence d’information du Burkina
FGB/AS/ATA

Burkina/Faso Mêbo : Les commerçants du grand marché de Ouagadougou contribuent à près de 5 millions FCFA

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Burkina/Faso Mêbo : Les commerçants du grand marché de Ouagadougou contribuent à près de 5 millions FCFA

Ouagadougou, 24 juil. 2025 (AIB)- Les commerçants de Rood Wooko, le grand marché de la capitale burkinabè ont soutenu jeudi, l’Initiative présidentielle (IP) Faso Mêbo avec du sable, du ciment et d’agrégats à près de 5 millions CFA pour le développement du pays.

Les commerçants de Rood Wooko de Ouagadougou ont apporté ce jeudi 24 novembre 2025 à l’Initiative présidentielle (IP) Faso Meebo, un soutien de près de 5 millions au vaste programme du gouvernement consistant à assainir les différentes villes et développer le Burkina.
Le geste des commerçants se compose de 40 tonnes de granit, 40 tonnes de sable et de 35 tonnes de ciment et s’élève à 4 millions 407 mille 500 FCFA.

« Nous sommes venus ce matin à Faso Meebo pour répondre à l’appel du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, relatif à l’Initiative Présidentielle qui concerne tous les Burkinabé », a affirmé le porte-parole des commerçants, Sayouba Sawadogo.
M. Sawadogo a également invité les autres commerçants des marchés et Yaars à accompagner Faso Mêbo dans l’atteinte des objectifs escomptés en matière d’assainissement et d’urbanisation des villes.

Selon lui, les commerçants restent disponibles à soutenir l’ l’Initiative Présidentielle pour la construction du Burkina Faso.

Le dapoya Naaba Tanga de Nomgana, a pour sa part, salué la création de cette initiative par les autorités pour développer le Faso.

Il a par ailleurs précisé que les commerçants reviendront un jour pour appuyer Faso Mêbo dans ses travaux.
La représentante des femmes de Rood Wooko, Zalissa Nikièma, a aussi exhorté les commerçants de la capitale à suivre leur exemple pour faire de l’ l’Initiative Présidentielle, une réussite.

« Nous souhaitons que Dieu donne les moyens aux Burkinabè afin qu’ils contribuent à Faso Mêbo », a-t-elle confié.
Saisissant l’occasion,l’Amicale des retraités des Eaux et forêts a remis une tonne de ciment, 20 plants d’arbres et 20 grilles estimés à environ 150 000 FCFA.

Lancée en octobre 2024 par le Chef de l’Etat, Faso Mêbo vise à moderniser les infrastructures nationales et favoriser le désenclavement rural et urbain.

Agence d’information du Burkina
NO/BBP/ATA

Travaux de haute intensité de main d’œuvre à Koudougou : la police municipale prête mainforte aux brigadiers

BURKINA-BOULKIEMDÉ-KOUDOUGOU-ASSAINISSEMENT

Travaux de haute intensité de main d’œuvre à Koudougou : la police municipale prête mainforte aux brigadiers

Koudougou, 24 juil. 2025 (AIB) -Dans le cadre des travaux à haute intensité de main-d’œuvre (THIMO), engagés depuis quelques semaines à Koudougou, la police municipale de la ville est allée, jeudi, prêter main-forte à l’opération, a constaté l’AIB.

La ville de Koudougou a lancé une vaste opération de curage et de désencombrement des caniveaux afin d’assainir les voies d’évacuation des eaux pluviales et d’améliorer le cadre de vie des habitants. Les brigadiers recrutés dans le cadre de ce programme sont à pied d’œuvre sur plusieurs sites de la commune.

Une vision du gouvernement saluée par tous, et comme le rappelait le président de la délégation spéciale communale de Koudougou, Amédée Paré « la salubrité publique est l’œuvre de tous et il faut un engagement de tous ».

Ce jeudi matin, la police municipale de Koudougou, conduite par son directeur, Patrice Bonkoungou, a rejoint les brigadiers sur le terrain. Munis de pioches, pelles et râteaux, les agents n’ont pas hésité à descendre dans les caniveaux pour épauler les brigadiers pendant plus de deux heures.

Selon le directeur, cette action est doublement symbolique. «Ce geste se veut à la fois un appel à l’engagement citoyen de tous, mais également une mise en garde ferme à l’endroit des riverains indélicats. Nous voyons tous combien il est difficile de désencombrer ces caniveaux. Il est hors de question de tolérer que certains, par négligence ou irresponsabilité, y déversent à nouveau des déchets».

Touchés par cette implication exemplaire, les responsables de l’opération THIMO ont salué l’initiative et exprimé leur souhait que d’autres structures suivent cette dynamique collective, pour faire de Koudougou une ville propre où il fait bon vivre.
Agence d’information du Burkina
PB/AS/ATA

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