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Burkina : Il a eu plus de mouvement de population, plus de libre circulation, avant la création de la CEDEAO 

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Burkina : Il a eu plus de mouvement de population, plus de libre circulation, avant la création de la CEDEAO 

Ouagadougou, 12 fév. 2024 (AIB) – Le premier burkinabè, Appolinaire kyelem de Tambela, a indiqué lundi à Ouagadougou que la période pendant laquelle il a eu le plus de mouvement de population, plus de libre circulation, c’est celle avant la création de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

« La période pendant laquelle il a eu le plus de mouvement de population, plus de libre circulation c’est celle avant la création de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)», a indiqué le premier burkinabè, Appolinaire kyelem de Tambela.

Le premier ministre burkinabè, Appolinaire kyelem de Tambela, échangeait lundi avec les acteurs du secteur privé.

Selon lui, la plupart des burkinabè qui sont établis dans les pays de la CEDEAO notamment au Ghana en Côte d’ivoire et au Mali, l’ont été avant la création de l’institution sous régionale.

Le 28 janvier 2024 le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés « sans délai » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les trois Etats ont créé l’Alliance des Etats du Sahel(AES) en vue de mutualiser leurs forces pour faire face au terrorisme.

« Je rappelle que depuis le 9 mars 1960 avant la création de la CEDEAO, il existe entre le Burkina et la Côte d’Ivoire une convention relative aux conditions d’engagement et d’emploi de travailleurs burkinabè en Côte d’Ivoire », a-t-il rappelé.

Pour lui, il existe également des conventions bilatérales avec d’autres pays dans plusieurs domaines.

Agence d’information du Burkina

DNK/Ata

Le projet SafeVeg satisfait de la production de semences maraichères par des producteurs burkinabè

Le projet SafeVeg satisfait de la production de semences maraichères par des producteurs burkinabè

Ouagadougou, (AIB)-La Coordonnatrice National du projet SafeVeg, Natacha Gouba, a indiqué le jeudi 8 février 2024, lors d’une visite à la station expérimentale de Loumbila, qu’elle est satisfaite du travail abattu dans la production des semences maraichères made in Burkina Faso.

‘’Nous sommes satisfaits du travail abattu en cette phase expérimentale de la production des semences maraichères’’, a déclaré la coordonnatrice du projet SafeVeg, Natacha Gouba.

Selon elle, les techniciens de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) ont donné une appréciation positive du travail effectué  ajoutant que ceux-ci ont attesté que les consignes ont été respectées sur le terrain.

La coordonnatrice pays Natacha Gouba s’est dit satisfaite du travail abattu en cette phase expérimentale de la production des semences maraichères.

Mme Gouba s’exprimait le jeudi 8 février 2024 à Loumbila (province de l’Oubritenga) lors d’une visite d’évaluation des champs de production de semences maraichères dans le cadre du projet Safeveg.

En effet, le projet SafeVeg dans le but de produire 10 000 kits de semences locales, destinés à être distribués aux producteurs maraichers, a formé trois (03) compagnies semencières de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, en techniques de production et leurs a offert des nouvelles variétés dans le cadre d’introduction de nouvelles variétés de tomate, de gombo, d’amarante, d’aubergine africaine, de piment, d’oignon et de roselle.

Pour M. Oumar Cheick Traoré, chercheur à l’INERA dans la section sélection et amélioration variétale légumes et fruits, ‘’nous sommes là pour constater la mise en place des différentes techniques agronomiques qui ont été enseignées dans le cadre des formations en production de semences maraichères et pour vérifier l’applicabilité de ces techniques dans la production des semences de ces légumes reçues’’.

Le responsable de la compagnie semencière Boutapa expliquant le mécanisme appliqué dans la production

M. Traoré tout en félicitant la compagnie semencière Boutapa pour le travail effectué selon les techniques apprises, a signifié que ‘’les introductions sont des méthodes qui permettent d’accroître l’offre variétale en matière de légumes au Burkina Faso’’.

‘’Il est important que ces variétés soient évaluées et testées avant d’être mises à la disposition des producteurs’’, a-t-il soutenu.

Il a affirmé qu’il y’a bon espoir que certaines variétés puissent faire le bonheur des producteurs burkinabè de légumes.

D’après Patricia Damoué, responsable technique de Boutapa, ‘’les producteurs sont satisfaits et sont vraiment impatients de travailler avec les variétés qui sont déjà à notre disposition’’.

Ce faisant, elle a affirmé que ‘’la compagnie semencière Boutapa travaillera toujours en collaboration avec l’INERA et le Service national de semences afin de mettre à la disposition des producteurs un produit fini qui tient compte de leurs attentes’’.

De même, Monique Ilboudo, productrice et vendeuse de tomates a dit  avoir vu trois variétés de tomates dures  qui pourraient booster leurs activités et a souhaité que le promoteur mette l’accent sur celles-ci car cette qualité de tomate est exportable partout.

L’équipe des chercheurs de l’INERA en pleine séance d’évaluation.

 

‘’Si nous gagnons ces variétés qui produisent bien pour travailler, cela va nous arranger’’ a souhaité Marie Ouédraogo, transformatrice de tomates en purée.

Quant à Eléonor Belemlilga représentante du chargé du suivi du projet SafeVeg à l’ambassade du Royaume des Pays-Bas, elle a exprimé sa satisfaction par rapport au travail réalisé par la compagnie Boutapa pour l’intérêt des producteurs locaux et des consommateurs burkinabè.

Elle a par ailleurs promis de faire le rapport en tenant compte des différentes doléances évoquées par les producteurs et l’entreprise semencière.

Cependant, il faut souligner que le projet SafeVeg a mené le 06 février dernier, un suivi des champs de production de semences maraichères de deux (02) entreprises de Bobo Dioulasso notamment NAFASO à Kiri et de Saala monde rural (SMR) à Magafesso où également les spéculations telles que la tomate (FBT3, AVTO2121, AVTO2101), le piment (AVPP1343), le gombo (Keleya, Konni, Sassilon), l’aubergine africaine (L10), la roselle (L28, Molobala, Sokourani) et l’amarante (A2002, AMKR, AMGAR2) ont été bien appréciées par les producteurs locaux.

SAFEVEG West Africa est un projet co-financé par l’Union Européenne et les Pays-Bas. Il vise à réduire la sous-alimentation, à améliorer les revenus et la productivité des petits producteurs alimentaires en particulier les femmes et les jeunes, et à étendre l’utilisation durable des terres au Bénin, au Burkina Faso et au Mali. Le projet suppose que la promotion du rôle des légumes dans les systèmes alimentaires locaux nécessite des interventions simultanées à la fois du côté de l’offre et de la demande.

Agence d’information du Burkina

MS/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Charbon fin, prélèvement des salaires et finale de la CAN 2023, en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Charbon fin, prélèvement des salaires et finale de la CAN 2023, en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 12 fév. 2024 (AIB)- Les parutions de ce lundi, commentent la 34e édition de la Coupe dAfrique des nations (CAN) 2023 qui a opposé hier dimanche le Nigéria à la Côte dIvoire au stade olympique Alassane Ouattara DEbimpé avec le sacre du pays organisateur, laffaire charbon fin et le prélèvement des rémunérations des travailleurs pour alimenter le Fonds de soutien patriotique (FSP).

« Prélèvement sur les salaires : Les observateurs de lUAS », publie à sa Une, le doyen des quotidiens privés burkinabè, LObservateur Paalga.

Le journal privé informe que lUnité daction syndicale (UAS) sest prononcée le 19 janvier dernier, au cours dune Assemblée générale (AG) sur les retenues des travailleurs imposés par lEtat.

Pour le confrère, lUAS relève des contradictions dans le décret publié dans le journal officiel avec le compte rendu du Conseil des ministres du 5 janvier dernier.

Le quotidien privé Le Pays, de son côté, soutient que lUAS récrimine cette décision gouvernementale en promettant des actions dans les jours à venir.

Dans le même sens, le quotidien dEtat Sidwaya fait savoir que les ressortissants de Nedgo dans la commune (Plateau central), ont remis le vendredi 9 février à Ouagadougou, la somme de 3 millions FCA au profit du FSP.

Sous un autre volet, le même journal public titre à sa manchette « Charbon fin : La cargaison à Ouagadougou ».

Aux dires du quotidien dEtat, le ministre en charge des Mines, Yacouba Zabré Gouba a réceptionné le vendredi 9 février 2024, la cargaison de charbon fin, issue de la transaction entre lEtat burkinabè et la société minière IAM Gold Essakane SA.

Le journal privé Le Pays soutient que le gouvernement burkinabè entre en possession des cargaisons concernant le dossier charbon fin.

A propos, LObservateur Paalga relève que 447 tonnes seront traités avec le déchargement du charbon fin.

« Finale CAN 2023 : Le coup du marteau… Eléphantesque », laisse voir à sa première page, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, LObservateur Paalga.

Selon lui, « impossible, historique et magique », tous les qualificatifs sont bons pour nommer le sacre des Eléphants à la CAN 2023.

LObs. explique que Sébastien Haller, lauteur du but victorieux et ses coéquipiers ont battu hier dimanche en finale, au stade olympique Alassane Ouattara DEbimpé de Côte dIvoire, les Super Eagles du Nigéria par 2 buts à 1.

Le journal public Sidwaya souligne que la Côte dIvoire a décroché sa 3e CAN en dominant le Nigéria à cette fête du football africain tout en qualifiant de « miraculeux », ce 3e sacre des Eléphants.

Le quotidien privé Le Pays signale que le Onze national ivoirien parvient à prendre le dessus sur les Super Eagles, dans un stade en extase en concluant que « Les Eléphants jusquau bout de leffort ».

Agence dinformation du Burkina

NO/bh/ata

Le gouvernement israélien approuve un projet de loi interdisant les médias hostiles

SÉCURITÉ: ISRAËL-QATAR-MÉDIAS-LOI-GOUVERNEMENT

Le gouvernement israélien approuve un projet de loi interdisant les médias hostiles

TEL AVIV, 12 février. /TASS/. Le gouvernement israélien a approuvé, lors d’un sondage téléphonique, une version préliminaire du projet de loi qui interdit la diffusion des médias étrangers nuisant à la sécurité du pays, notamment la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera. C’est ce qu’a rapporté la station de radio publique Kan.

Selon cette dernière, le sondage téléphonique des ministres sur le projet de loi fait suite à un communiqué de l’Armée de défense d’Israël (Tsahal). Comme l’a rapporté l’armée le 11 février, les soldats ont découvert un ordinateur il y a plusieurs semaines lors d’une opération dans la bande de Gaza, dont les données prouvent le lien entre un journaliste d’Al Jazeera et le Hamas et son activité dans la branche combattante du mouvement palestinien.

Le 20 octobre 2023, le gouvernement israélien a approuvé de nouvelles règles permettant aux autorités de fermer rapidement les médias étrangers si leurs actions nuisent à la sécurité du pays. Le 13 novembre 2023, le cabinet de sécurité a approuvé des règles d’urgence permettant de mettre fin aux activités des chaînes d’information étrangères hostiles, a rapporté Kan.

Avec TASS

Houet/Lutte contre le Sida et les IST : Le secteur informel s’engage

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Houet/Lutte contre le Sida et les IST : Le secteur informel s’engage

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), a élaboré un plan d’actions 2023 de lutte contre le VIH/SIDA et les IST dans trois régions du pays. Ce programme qui a pour but d’atteindre zéro nouvelle contamination au sein des travailleurs de l’informel a été lancé le vendredi 9 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Dans l’optique d’empêcher de nouvelles contaminations dans les régions du Centre, des Hauts Bassins et du Centre-Est, le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) a fait de la lutte contre le VIH/SIDA, son cheval de bataille.

A cet effet, il a élaboré un plan d’actions. Dans la mise en œuvre de ce plan, 150 paires-éducateurs ont été formés.

Ils vont parcourir les marchés, les gares et les lieux publics pour sensibiliser les acteurs du secteur informel à travers des causeries éducatives, des dépistages ou la distribution des préservatifs.

Toutes ces activités de lutte contre le VIH/SIDA sont contenues dans un plan élaboré par le CNEI-BF avec le soutien du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST).

Le plan d’actions a été officiellement lancé le vendredi 9 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le président du CNEI-BF, Salif Nikièma, a laissé entendre que le secteur informel est source de création d’emplois et de richesses au Burkina Faso et occupe 93,9% de la population active.

Mais ce secteur, selon lui, est animé par des acteurs dont 88,90% ne sont pas instruits.

Cela, a-t-il relevé, a des conséquences sur la propagation d’idées préconçues et non favorables à la dynamique de lutte contre le VIH/SIDA et les IST dans ce milieu.

Salif Nikièma a alors invité les commerçants à être réceptifs au message des pairs-éducateurs car la survie des unités économiques informelles, à ses dires, passe inéluctablement par notre propre santé.

Les représentants des paires-éducateurs, Seydou Zongo, et celui du parrain Al Hassane Sienou, président de la Chambre de commerce de Bobo, ont salué cette initiative et remercié le SP/CNLS-IST qui soutient le plan d’actions.

Son secrétaire permanent, Seydou Ouattara, a souligné que la pertinence de l’initiative et la mobilisation des acteurs autour de ce projet ont conduit sa structure à signer une convention avec la CNEI-BF afin de lutter contre le VIH/SIDA dans ce secteur « important » pour l’économie du pays.

Il a appelé les acteurs à adhérer à cette initiative qui vise à améliorer l’efficacité de leurs unités économiques.

Agence d’information du Burkina

AD-EK/hb/bz

Institut français de Bobo-Dioulasso : Les activités reprennent progressivement

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Institut français de Bobo-Dioulasso : Les activités reprennent progressivement

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’institut français de Bobo-Dioulasso a animé une conférence de presse, le vendredi 9 février 2024 dans ses locaux, pour annoncer la reprise progressive des activités culturelles.

C’est dans une ambiance empreinte de joie que l’institut français de Bobo-Dioulasso a rouvert ses portes au public le vendredi 9 février 2024. Cette réouverture marque le début d’une nouvelle ère culturelle pour la ville de Sya et ses habitants.

La conférence de presse annonciatrice de cette reprise progressive des activités a réuni les journalistes, les représentations de la communauté artistique, des responsables locaux et des amateurs de la culture.

Elle a été animée par le premier responsable de la structure Victor Bernard, nouveau directeur délégué qui a pris ses fonctions depuis le début du mois de janvier.

Basé à Ouagadougou, il se rendra très régulièrement à Bobo-Dioulasso afin d’y relancer progressivement les activités de l’institut français.

L’équipe de l’institut, autour du directeur délégué, se compose de dix personnes, dont quatre personnes en charge de la médiathèque, trois agents techniques et trois membres de l’administration.

Selon le directeur délégué, les opérations de relance de l’institut de l’année 2024 se feront avec une réouverture progressive des espaces de l’institut.

Il s’agit entre autres du renforcement des activités de la médiathèque ouverte aux horaires habituels et qui va accueillir les lecteurs grâce à de nouveaux ateliers et de projections cinématographiques pour la jeunesse, la réouverture de la salle de cinéma avec programmation de deux films par semaine dès le 22 février prochain.

Victor Bernard a également annoncé la réouverture du partenariat avec le musée communal Sogossira Sanou dans le courant des mois de mars et avril à venir, et la réouverture ponctuelle de la grande scène grâce à des résidences d’artistes.

« Nous allons renforcer le dispositif de sécurité à l’entrée afin d’assurer une expérience des plus sereines au public », a indiqué le directeur de l’institut.

Pour rappel, en octobre 2022, suite à l’avènement du coup d’Etat du 30 septembre 2022, des manifestants ont vandalisé les locaux de l’institut français de Bobo-Dioulasso. Cette situation avait occasionné la fermeture du centre.

Agence d’information du Burkina

LZ/hb/bz

Sport: l’ambassade du Burkina au Sénégal encourage les athlètes

Sport: l’ambassade du Burkina au Sénégal encourage les athlètes

 

Ouagadougou, 12 févr. 2024(AIB)-Une délégation de l’Ambassade du Burkina Faso à Dakar a effectué dimanche, le déplacement à Dakar Arena afin d’encourager l’équipe nationale de Taekwondo, annonce le service de communication de la diplomatie.

L’équipe de Taekwondo est composée notamment de Faiçal Sawadogo et de Ibrahim Maïga qui prenaient part aux éliminatoires de la Zone Afrique des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Ces éliminatoires se sont tenus les 10 et 11 février 2024.

L’Ambassade a adressé ses vives et chaleureuses félicitations aux deux champions qui ont vaillamment arraché leur qualification pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris.

#AIB

Nahouri : Illassa Dianda prend les rênes de la délégation spéciale de Pô

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Nahouri : Illassa Dianda prend les rênes de la délégation spéciale de Pô

Pô, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a officiellement installé le vendredi 09 février 2024, Illassa Dianda dans ses fonctions de préfet du département de Pô, cumulativement président de la délégation spéciale de la Commune de Pô. L’installation s’est déroulée en présence des parents, amis, des directeurs et chefs de services provinciaux.

Nommé en conseil des ministres du 24 janvier 2024, Illassa Dianda a été officiellement installé ce vendredi 09 février 2024, dans ses fonctions de préfet du département de Pô cumulativement, président de la délégation spéciale (PDS) de ladite commune.

La cérémonie a été présidée par le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima en présence des autorités administratives, collaborateurs, amis et connaissances.

Le représentant du personnel de la mairie de Pô, Marc Salazar Gomgnimbou, a loué le leadership et le management du préfet sortant.

« Lui qui trouvait toujours les mots justes pour solutionner la majeure partie de leurs préoccupations. Il s’est engagé avec l’ensemble du personnel à donner le meilleur pour accompagner avec honnêteté le nouveau président de la délégation spéciale dans l’atteinte des objectifs », a-t-il dit.

Le préfet, président de la délégation spéciale sortant, Valérie Bama, s’est dit satisfait des résultats engrangés malgré le contexte sécuritaire difficile que vit le Burkina.

Il a par ailleurs remercié, sa hiérarchie, ses proches collaborateurs, les organisations de la société civile pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant le temps passé à la tête de la commune.

Aux autorités religieuses, M. Bama les a témoignés sa reconnaissance pour leur engagement et leur accessibilité.

Le PDS entrant, Illassa Dianda, a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa modeste personne.

Il s’est dit conscient de la hauteur de la tâche et a pris l’engagement à œuvrer pour mériter cette confiance.

M. Dianda, a également sollicité l’accompagnement du personnel de la mairie et l’ensemble des autorités communales et sa hiérarchie pour atteindre sa mission.

Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a rendu un hommage à M. Bama, pour tout le travail abattu à la tête de la préfecture et la délégation spéciale après un 01 an et 06 mois de service et lui souhaiter bonne suite de carrière.

M. Sirima, a enfin prodigué des conseils au nouveau préfet, président de la délégation spéciale de Pô.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

 

CAN 2023 : La Côte d’Ivoire sacrée championne d ‘Afrique 

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CAN 2023 : La Côte d’Ivoire sacrée championne d ‘Afrique 

Abidjan, 11 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté dimanche soir au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en battant les Super Eagles du Nigeria par le score de 2 buts à 1.

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CAN 2023 : La Côte d’Ivoire sacrée championne d’Afrique

Abidjan, 11 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire ont remporté dimanche soir au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en battant les Super Eagles du Nigeria par le score de 2 buts à 1.

C’est pourtant le Nigéria qui a ouvert le score à la 37e minute par son capitaine William Ekong contre le cours du jeu, les Ivoirien ayant fait une bonne entame de la rencontre. A la 33e mn Simon Adingra, bien lancé côté gauche par Sébastien Haller frappe sur le gardien nigérian.

Molle réplique de Zaidu Zanusi qui bute sur le défenseur central ivoirien Odilon Kossounou. Le corner qui a suivi l’action va être prolifique pour le Nigeria qui ouvre le score de la tête par le capitaine William Ekong (37e). Les Ivoiriens reviennent de la pause gonflés à bloc et pressent haut.

Simon Adingra déborde côté gauche et centre pour Max Alain Gradel qui frappe, contré par la défense nigériane (50e), puis une tête molle de Haller (52e). Le défenseur du Bayer Leverkusen Kossounou qui avait été suspendu pour les demi-finales est visiblement décidé à faire son match. A l’orée de la surface de réparation il déclenche une frappe tendue Kossounou 61e) repoussée par le gardien nigérian. Le corner qui a suivi est allé sur la tête de Franck Kessié qui égalise (62e).

Le remuant Simon Adingra qui donne des misères à la défense nigériane va par la suite déposer le latéral droit nigérian et délivrer une passe décisive au sociétaire de Dortmund Sébastien Haller pour le second but ivoirien (81e). La messe est dite. Les Super Eagles poussent mais n’y arrivent pas.

 

Agence d’information du Burkina

as/ata

La CEDEAO en appelle au maintien des élections Présidentielle au Sénégal

La CEDEAO en appelle au maintien des élections Présidentielle au Sénégal

Abidjan, 10 fév 2024 (AIP)- La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exhorté les autorités sénégalaises à maintenir l’élection présidentielle initialement prévue pour la fin du mois en cours, au lieu de la retarder de 10 mois conformément à une décision sans précédent dans l’une des démocraties les plus stables d’Afrique.

Cette recommandation prise, jeudi 08 février 2024, intervient alors que le bureau des droits de l’homme des Nations Unies exprime ses préoccupations relative à cette situation.

Le président Macky Sall a annoncé le report du scrutin du 25 février en raison d’un différend électoral entre le Parlement et le pouvoir judiciaire concernant certaines candidatures. Cette décision a été vivement critiquée par les dirigeants de l’opposition et les candidats qui l’ont qualifiée de « coup d’État » constitutionnel.

L’opposition a également condamné le fait que plusieurs députés aient été empêchés de voter lors de la révision de la date électorale pour décembre. Le mandat de Macky Sall devait initialement prendre fin le 2 avril.

La CEDEAO encourage la classe politique sénégalaise à « prendre des mesures urgentes pour rétablir le calendrier électoral conformément aux dispositions de la constitution sénégalaise ».

L’élection présidentielle au Sénégal n’a jamais été reportée auparavant. Toutefois, la constitution autorise le Conseil constitutionnel, la plus haute autorité électorale, à reporter le scrutin dans certaines circonstances exceptionnelles, signale-t-on

Avec la faapa

Sahel: Des experts montrent la voie à suivre dans la lutte contre le Néocolonialisme et pour une véritable souveraineté

Sahel: Des experts montrent la voie à suivre dans la lutte contre le Néocolonialisme et pour une véritable souveraineté

Ouagadougou, 10 fév. 2024 (AIB)- Des experts ont donné samedi, des idées sur les plans politiques, économiques, culturel et sanitaire devant permettre aux États du Sahel de lutter contre le Néocolonialisme et d’atteindre une véritable souveraineté, a constaté l’AIB.

Placée sous le thème : « la lutte pour la souveraineté de nos Etats face au néocolonialisme: état des lieux aujourd’hui au Burkina Faso », cette table ronde a été conduite par des experts accrédités dans plusieurs domaines.

Pour le premier intervenant, le chercheur en science politique, Pepin Ollo Hien, le néocolonialisme est la conséquence de la colonisation ou la continuation de la colonisation par d’autres moyens.

M. Hien ajoute que c’est le principe d’égalité qui régit les relations entre les Etats et que c’est cette égalité que certains Etats refusent d’accorder à d’autres.

« La France refuse de revoir les accords qu’elle a avec nous parce qu’elle ne veut pas traiter d’égale à égale avec nos Etats », poursuit-il.

Il ajoute que d’ailleurs l’indépendance a été octroyée dans l’amitié avec la France, laquelle amitié qui n’est rien d’autre que l’exploitation des ex-colonies.

Les défis à relever pour un développement endogène selon le chercheur en science politique, est donc la rupture historique, c’est à dire, qu’il faut « rompre avec tous les liens qui nous maintiennent dans une situation de domination comme les accords que nous avons signés avec le colon ».

Selon lui, cette rupture nous permettra d’avoir une autonomie de gestion politique et économique et ça permettra de mieux responsabiliser la population parce que désormais le peuple devra compter sur lui-même.

« Le développement endogène suppose aussi une mobilisation populaire à tous les niveaux et un leadership de qualité. Car sans un leadership de qualité, il est difficile que nous puissions gagner le combat pour la souveraineté vraie, contre l’impérialisme », a-il poursuivi.

Il a noté également qu’ils attendent de la Russie et en général des BRICS, d’entretenir un partenariat qui permette d’accéder d’une part à la technologie de pointe qui va permettre de pouvoir exploiter les ressources convenablement et d’autre part, d’acquérir les moyens logistiques de combat nécessaires pour pouvoir mettre fin au terrorisme.

Quant au chroniqueur médias et analyste politique, Hassane Bationo, il a souligné que « la souveraineté réside dans notre capacité de vendre à qui nous voulons, tout ce que nous avons, de faire ce que nous voulons pour vue que cela soit productif pour nos nations et pour nos peuples. « Pour M. Bationo, l’idéologie est un socle pour le développement.

« Tant que nous ne savons pas ce que nous voulons, d’où nous venons et où nous voulons aller, il est difficile de pouvoir se frayer un chemin », a-t-il indiqué.

L’ingénieur en Génie civil, Bertrand Yoda, a entretenu les participants sur la souveraineté en matière économique.

Pour lui, la banque mondiale, les programmes d’ajustement structurel ont détruit le tissu économique africain et ont rendu le Burkina Faso et les autres pays du Sahel pauvres et très endettés.

« Après avoir été pendant longtemps classés parmi les pays les plus pauvres, la FMI évoque une croissance économique élevée des pays du Sahel qui vont passer de 5% à 7 ou 8% après que nos présidents aient entrepris des actions pour un développement endogène », a-t-il indiqué.

Le consultant en développement local, Seni Camille Y, évoquant le volet culturel, a invité les Burkinabè à revenir à leurs bases , à leurs racines.

« La culture reste notre valeur profonde qui malheureusement a subi de plein fouet une dégradation, sinon un bafouement du colonisateur à travers des valeurs imposées dites dogmatiques telles que les religions», a-t-il poursuivi.

Ces dogmes, selon M. Seni, sont des stratégies pour perdre ces populations.

« Selon l’OMS, la santé est un état de bien être complet, de bien-être physique, mental et social », a indiqué l’auditeur comptable Soumaila Cissé pour introduire son intervention sur la souveraineté sanitaire.

Il a rappelé que le corana virus, à peine arrivé, un vaccin a été trouvé avant fin 2020 pendant que depuis des années, on n’avait toujours rien trouver contre le paludisme qui sévit dans nos pays.

Afin de ne plus laisser la gestion de notre Santé entre les mains d’autres personnes, M. Cissé exhorte à mettre l’accent sur une formation de la jeunesse en médecine.

« Selon les données de l’OCDE en matière de médecine, de chimie, de mathématique, et de de physique, la Russie tient la tête. Et la formation y coute moins cher, soit environ 8000 dollars », a-t-il souligné.

Il a également préconisé de promouvoir les échanges entre la médecine moderne et celle alternative pour une souveraineté sanitaire.

Ce panel a été organisé par l’IRCEF-Burkina/BRICS, l’association Bolo Yan et African Initiative.

Pour le président de l’association Bolo Yan, Barry M’baye, ce panel a pour but de sensibiliser la jeunesse à prendre le train de la liberté en marche.

« On a besoin que la jeunesse comprenne sur quoi le pays est engagé et en quoi nous devons assimiler cette souveraineté qui est très importante pour la dignité et le développement du pays ».

Des personnes de toutes les couches sociales ont été invitées à comprendre cette nouvelle initiative comme des étudiants, des commerçants et des professeurs.

Le 27 janvier 2024, l’association African initiative avait déjà organisé un premier panel sur la souveraineté nationale face au néocolonialisme.
Agence d’information du Burkina
AMZ/ata

FLAM : le rôle de l’écrivain dans la société africaine mis en avant à Marrakech

FLAM : le rôle de l’écrivain dans la société africaine mis en avant à Marrakech

10 Février 2024

Marrakech – Le rôle de l’écrivain dans la société africaine et l’impact de la littérature sur la prise de conscience, ont été au centre des débats, lors d’une conférence tenue, vendredi, dans le cadre de la deuxième édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM).

Au cours de cette rencontre, les intervenants ont échangé les visions au sujet de la négritude et de l’africanité, en se penchant sur ce que symbolise l’écriture, en tant que miroir des sociétés, reflétant la culture, les valeurs, les préoccupations et les défis.

Selon la romancière franco-marocaine, Yasmine Chami, l’écriture est un exercice très exigeant, subjectif au départ et profondément enraciné sur les plans culturel, géographique et social.

L’écriture permet d’apaiser les tensions, de rapprocher les communautés et de favoriser une meilleure compréhension, a-t-elle relevé, notant que la littérature des pays du Sud met en relief les clivages existants, ainsi que les effets du néolibéralisme et de l’héritage colonial.

De son côté, l’écrivaine, universitaire et peintre ivoirienne, Véronique Tadjo, a expliqué que la négritude, qui se veut un ensemble de caractères culturels propres aux peuples noirs, a permis de promouvoir le panafricanisme et de nourrir le sentiment d’appartenance.

Elle a également indiqué que ses ouvrages reflètent les défis communs auxquels sont confrontés certains pays africains et l’importance du partage de connaissances entre eux, malgré les divergences qui peuvent les opposer.

Pour sa part, le journaliste, écrivain et éditeur angolais de langue portugaise, José Eduardo Agualusa a dit qu’il s’est engagé dans l’écriture « par nécessité » dans le but de mieux comprendre son pays et le rôle qu’il doit y jouer.

Evoquant l’Histoire de son pays, l’écrivain a mis en avant la valeur de la littérature et de la langue dans le processus de lutte pour la libération et l’émancipation des peuples.

Porté par l’association « We Art africains », le Festival du livre africain vise à célébrer la littérature et la culture africaines, offrant l’occasion aux publics de tous âges, de prendre part à l’événement et d’accéder gratuitement à l’ensemble des sites d’accueil, en vue de rapprocher la culture et l’art au public.

Pour cette deuxième édition, la programmation propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent. Des œuvres musicales et des lectures poétiques figurent également au menu.

Le festival connaît la présence de plusieurs figures de la littérature africaine, tels que José-Eduardo Agualusa (Angola), Leïla Bahsaïn (Maroc), Souleymane Bachir Diagne (Sénégal), Ali Benmakhlouf (Maroc), Sophie Bessis (Tunisie), Siham Bouhlal (Maroc), Yasmine Chami (Maroc), Touhfat Mouhtare (Comores), Fanta Dramé ( Mauritanie) Wilfried N’Sondé (République du Congo), Saad Khiari (Algérie) et Mia Couto (Mozambique).

AIB avec la MAP

FLAM : la lecture, élément essentiel pour raffiner le talent des jeunes écrivains africains (écrivain congolais)

FLAM : la lecture, élément essentiel pour raffiner le talent des jeunes écrivains africains (écrivain congolais)

11 Février 2024 – par : Propos recueillis par : Abdelatif ABILKASSEM

Marrakech – La lecture constitue un élément essentiel et crucial qui permet de raffiner le talent des jeunes écrivains africains, a estimé, l’écrivain congolais Alain Mabanckou.

 

Dans une déclaration à la MAP, en marge de la deuxième édition du Festival du Livre Africain de Marrakech (FLAM), M. Mabanckou a livré plusieurs conseils aux jeunes désirant devenir écrivains ou romanciers, mettant en avant le rôle de la lecture en tant que première phase essentielle qui permet de s’ouvrir sur les autres livres avant de passer à la phase d’imitation puis à l’autonomie de création.

 

L’écrivain congolais a également indiqué qu’il est essentiel d’aller toujours rechercher dans l’enfance les moments qui ont été les plus palpitants, ajoutant que « l’enfance est une phase très importante dans le parcours de tout écrivain ».

 

« Lorsque vous écrivez un roman les personnages les plus importants ne sont pas les personnages principaux mais les personnages secondaires et ce qui est autour, puisque ce sont les personnages secondaires qui le portent, c’est pour cela qu’il est important de prendre le temps de choisir ces personnages », a-t-il fait observer.

 

Ce professeur à l’Université de Los Angeles a, en outre, recommandé aux jeunes écrivains africains de s’ouvrir sur plusieurs littératures et ne pas se limiter aux lectures africaines, notant que « la littérature n’est pas un enfermement mais une maison ouverte, il faut comprendre que le monde est vaste pour être non seulement un écrivain africain mais un écrivain mondial ».

 

L’ouvrage d’Alain Mabanckou intitulé « Lettres à un jeune romancier sénégalais », ambitionne de dresser un catalogue qui serait une sorte de feuille de route pour quiconque aspirerait à devenir écrivain et d’instaurer un dialogue fraternel avec de jeunes romanciers et romancières débutants.

 

Porté par l’association « We Art africains », le FLAM vise à célébrer la littérature et la culture africaines, offrant l’occasion aux publics de prendre part à l’événement et d’accéder gratuitement à l’ensemble des sites d’accueil, en vue de rapprocher la culture et l’art au public, et permet aux auteurs et au public de se rencontrer sous différentes formes et rencontres quotidiennes, en plus des concerts, des lectures et de la poésie.

 

Pour cette deuxième édition du festival, la programmation propose des thématiques reflétant l’actualité scientifique et éditoriale de l’Afrique et consacre une place particulière à la réactivation et à la consolidation des mémoires et des liens qui unissent tous les Africains partout où ils se trouvent.

AIB avec la MAP

Bam : Les femmes de la commune de Zimtanga encouragent leurs VDP avec un quart de million

Bam : Les femmes de la commune de Zimtanga encouragent leurs VDP avec un quart de million

Kongoussi,(AIB)- La Coordination communale des femmes de Zimtanga a remis 250 mille FCFA aux Volontaires pour la défense de la patrie ( VDP) de la commune de Zimtanga le 7 février 2024 en guise d’encouragement à leurs efforts pour la reconquête de la  patrie.

C’est un montant de 250 000 Fcfa que les femmes des différents villages de la commune de Zimtanga ont remis aux VDP de leur localité par l’entremise du Préfet, présidente de la délégation spéciale (PDS) de Zimtanga Fatou Zalvet, épouse Grimanio.

« Nous avons répondu favorable à l’appel du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré en apportant, notre modeste contribution à nos VDP qui sacrifient leurs vies pour le retour de la Paix dans notre pays. Tous les villages de la commune de Zimtanga ont contribué et nous avons pu réunir 250 000 FCFA pour les VDP » a expliqué la Coordonnatrice, Mme OUEDRAOGO Marie Fatimata.

Ainsi, l’enveloppe contenant l’argent a été remis au Préfet du department qui l’a transmis au représentant des VDP de Zimtanga.

La remise a eu lieu au quartier général des VDP en présence d’une délégation de la cellule de coordination des VDP.

Le Préfet, a remercié les femmes de la commune pour cette belle initiative. Elle a aussi encouragé les VDP pour le noble travail qu’ils accomplissent sur le terrain.

Quant au porte-parole des bénéficiaires, il a rassuré les donatrices et à la PDS de Zimtanga qu’ils combattront toujours les forces du mal jusqu’à leur dernier retranchement.

Rappelons qu’en mai 2023, cette même coordination avait mobilisé 500 000Fcfa pour le fonds de soutien patriotique.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Les décisions de la Cop 28 détaillées aux populations du Centre-sud pour faciliter leur mise en œuvre

Les participants ont été éclairés sur les grandes décisions issues de la Cop 28

Burkina/Environnement/Changementsclimatiqus

Les décisions de la Cop 28 détaillées aux populations du Centre-sud pour faciliter leur mise en œuvre

Manga, 9 fév. 24 (AIB) – Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a organisé, vendredi, à Manga (Centre-sud), un atelier régional de restitution des conclusions des travaux de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (Cop 28) pour faciliter leur appropriation et la mise en œuvre réussie des décisions prises, à l’échelle locale et nationale.

« Les acteurs du développement au niveau déconcentré sont impactés par les effets des changements climatiques et il était de bon ton qu’ils puissent venir écouter les grandes décisions de la Cop 28 et nous aider à les mettre en application », a indiqué, vendredi, l’inspecteur des Eaux et forêts du Secrétariat permanent du Conseil national pour le Développement durable (SP-CNDD), Drissa Koné.

Pour le Directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, la rencontre va permettre de motiver les acteurs locaux à s’engager dans la mise en œuvre de la politique environnementale nationale

M. Koné s’exprimait lors de l’ouverture de l’atelier de restitution des conclusions des travaux de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (Cop 28), à Manga, le chef-lieu de la région du Centre-sud.

La session a réuni une quatre vingtaine de participants provenant, entre autres, des services déconcentrés du monde rural et des autres départements ministériels, des collectivités territoriales, du secteur privé et de la société civile.

Aux dires de Drissa Koné, la Cop 28 qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC) s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.

Le conseiller technique de la gouverneure du Centre-sud El Hadj Hamado Ouédraogo s’est réjoui de l’organisation de l’atelier de restitution

La rencontre a débouché sur la prise de décisions dont « les plus importantes pour les pays en voie de développement notamment le Burkina Faso sont les financements des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques, l’abandon progressive des énergies fossiles, la transition vers l’énergie renouvelable et l’accroissement du financement climatique », a-t-il souligné.

En restituant ces conclusions à l’échelle régionale, le ministère en charge de l’Environnement entend ainsi mettre tous les acteurs au même niveau d’information et par ricochet, susciter un engagement de tous dans leur mise en œuvre, a dit Drissa Koné.

Outre le Centre-sud, cinq autres régions du Burkina Faso vont abriter des ateliers similaires, a-t-il ajouté, précisant qu’il s’agit notamment du Centre, des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-ouest et du Centre-ouest.

L’inspecteur des Eaux et forêts du SP-CNDD, Drissa Koné a indiqué que la rencontre vise à permettre une large diffusion des conclusions de la Cop 28

« Cette rencontre est la bienvenue parce qu’elle va nous permettre mieux de comprendre les conclusions des travaux de la Cop 28 et leur portée », a soutenu le conseiller technique de la gouverneure du Centre-sud El Hadj Hamado Ouédraogo qui a ouvert les travaux de l’atelier.

Pour le directeur régional de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo qui a, lui aussi, apprécié positivement l’initiative, la tenue de l’atelier est une aubaine pour susciter également chez les acteurs locaux « un engagement effectif pour l’accompagnement du gouvernement dans la mise en œuvre de la politique environnementale ».

Les Conférences des Parties (Cop) se tiennent chaque année dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques (CCNUCC). L’objectif de ces rencontres est de faire le suivi et l’évaluation des efforts consentis par les pays dans la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. Elles permettent également aux parties de convenir des moyens permettant de faire face à la crise climatique.

Après Dubaï en 2023, la ville de Bakou en Azerbaïdjan est désignée pour abriter la 29ème Cop, du 11 au 22 novembre 2024.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

 

Sénégal: des centaines de manifestants à Paris contre Macky Sall « le dictateur »

Sénégal: des centaines de manifestants à Paris contre Macky Sall « le dictateur »

Paris, France

Plusieurs centaines de protestataires, dont de nombreux Sénégalais, ont manifesté samedi à Paris contre le président Macky Sall, qualifié de « dictateur », dénonçant le report de l’élection présidentielle dans leur pays et la répression au Sénégal, qui a fait deux morts depuis vendredi.

« Les Sénégalais sont sortis en masse, malgré la pluie » parisienne, s’est félicité auprès de l’AFP le député des Sénégalais de la diaspora Alioune Sall (opposition), qui dénombre « entre 2.500 et 3.000 » participants.

La préfecture de police de Paris, contactée par l’AFP, n’avait pas encore communiqué à 20H30 (19H30 GMT) son estimation du nombre de manifestants, dont bon nombre portaient capes ou parapluies.

Dans le cortège, des protestataires brandissaient des affiches « Macky Sall est un danger pour la sécurité. Macky Sall dictateur », « Sénégal sous dictature », ou encore « Non à un projet monarchique au Sénégal ».

Des slogans « Macky démissionne, Macron complice » ont également été proférés par la foule, frustrée d’une réaction jugée timide de la France au report le 15 décembre de la présidentielle annoncé samedi dernier par le président sénégalais Macky Sall.

Dimanche, le ministère français des Affaires étrangères avait « appelé les autorités (sénégalaises) à lever les incertitudes autour du calendrier électoral pour que les élections puissent se tenir dans le meilleur délai possible », sans plus de précisions.

Mercredi, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné avait qualifié la situation au Sénégal de « très préoccupante », appelant Dakar à « préserver la longue et solide tradition démocratique (sénégalaise) et à garantir l’ensemble des libertés publiques ».

Le Sénégal s’enfonçait toutefois samedi dans la crise après la répression de manifestations au cours desquelles deux jeunes hommes ont été tués.

« Quand les gens sortent, on leur tire dessus, a dénoncé le député Alioune Sall. Non seulement, Macky Sall viole la Constitution, mais sa police réprime de manière sanglante les manifestants. »

Le report de la présidentielle est perçu par l’opposition sénégalaise comme une stratégie pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir le président Sall à la tête du pays encore plusieurs années, ce qu’il dément.

« Nous députés français de la Nupes (gauche) sommes solidaires des députés d’opposition au Sénégal, a lancé le parlementaire Aurélien Taché (écologiste), sous les acclamations de la foule. La démocratie, c’est un tout. Il faut lutter pour votre peuple, il faut lutter pour la démocratie, il faut lutter pour la liberté. »

Avec AFP

 CAN2023 : l’ancien capitaine des Eléphants Gadji Céli présente le trophée de la 34e CAN

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 CAN2023 : l’ancien capitaine des Eléphants Gadji Céli présente le trophée de la 34e CAN

 Abidjan, 10 fév. 2024 (AIB) –L’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire de 1992 Gadji Céli a présenté samedi au palais de la culture de Treichville (Abidjan), le trophée de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football aux côtés de plusieurs légendes et capitaines de leur sélection, a-t-on constaté sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Après avoir présenté et déposé le trophée de la 34e CAN devant les journalistes présents dans la salle de conférence du palais de la culture de Treichville d’Abidjan pour la conférence de presse avec les légendes du football africain, Gadji Céli a fait revivre quelques moments de souvenir de sa riche carrière jusqu’à l’obtention du premier trophée continental de la Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire a organisé sa première CAN en 1984 et c’était la première CAN que j’ai joué. On a été éliminé au premier tour parce que dans notre poule il y avait des équipes comme le Ghana et le Cameroun qui ne nous ont pas permis de franchir le premier tour », a-t-il dit.

Il a ajouté que « on a été hué et lapidé par notre public. Mais le président de la république Houphouët Boigny à l’époque, a prononcé un discours qui nous a sauvés. Il a dit qu’on était des Eléphanteaux et qu’on allait grandir pour remporter un jour le trophée. Effectivement en 1992 j’étais le capitaine et nous avons remporté le trophée, devant le Ghana »

L’artiste musicien et footballeur Céli qui était assis à côté de la star ghanéenne Abedi Pelé, a expliqué que « on a eu la chance que Abedi Pelé a pris deux cartons jaunes qui le suspendaient pour la finale (rire de Celi et Pelé : ndlr) ».

Mais il s’est ravisé au cours de son allocution pour dire que « si Abedi Pelé jouait on n’allait peut être pas arriver aux tirs au but. On allait gagner avant ça parce qu’on savait que tout le jeu du Ghana se reposait sur Abedi et qu’on avait les plans pour l’empêcher de joueur ».

Une dizaine de légendes du football africains étaient présentes lors de cette conférence de presse, au rang desquelles Hossam Hassan (actuel entraineur de l’Egypte), Neil Tovey (Afrique du sud), Riadh Bouaziz (Tunisie), Nwankwo Kanu, Lucas Radebe (Afrique du sud), Daniel Amoukachi, Benjamin Moukandjo (Cameroun), Joseph Yobo (Nigeria).

Roger Milla (Cameroun) présent à Abidjan pour cette 34e CAN a eu un contretemps selon Gadji Céli et n’a pas pu effectué le déplacement de la salle de conférence du palais de Treichville.

Ces sommités du football africain ont été invités par la Confédération africaine du football pour vivre la CAN. Ce n’est pas la première fois que l’instance suprême du football africain invite ses anciennes gloires du continent à ses activités. Elles étaient également présentes aux CAF Awards qui ont eu lieu à Marrakech au Maroc.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Burkina: Des terroristes tués vendredi dans le Yatenga

Burkina: Des terroristes tués vendredi dans le Yatenga

 

Ouagadougou, 10 févr. 2024(AIB)-L’armée burkinabè a mené hier vendredi, des frappes à Séné-Todiam (Ouahigouya, Yatenga), tuant plusieurs terroristes , a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Au Nord de Ouahigouya, plus précisément à Séné-Todiam, les Forces combattantes ont enregistré une nouvelle victoire le vendredi 9 février 2024.

En effet, dans cette localité abandonnée, des terroristes à motos, étaient arrivés par petits groupes et ont investi plusieurs bâtiments.

Les vecteurs aériens depuis leur poste d’observation les suivaient patiemment.

Les pilotes vont s’intéresser particulièrement à une maisonnette où le nombre de criminels réunis était plus important. Il s’agissait certainement d’une réunion.

Puis soudain, un missile se détacha d’un vecteur aérien et vient pulvériser la salle de conclave.

Paniqués, les assassins qui étaient dans les autres maisons, s’enfuient sans se préoccuper de leurs compères qui brûlaient.

Ils n’échapperont pas pour toujours car les opérations de reconquête territoriale se poursuivent.

Agence d’information du Burkina

Les électeurs américains ne croient plus en Biden, estime le Wall Street Journal

 

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-PRÉSIDENTIELLE-BIDEN

Les électeurs américains ne croient plus en Biden, estime le Wall Street Journal

NEW YORK, 10 février. /TASS/. Les électeurs américains ne pensent plus que le président Joe Biden dispose des qualités nécessaires pour un chef d’État, rapporte le quotidien Wall Street Journal.

Selon le journal, le problème ne réside pas que dans l’âge de Joe Biden, 81 ans. Beaucoup d’Américains estiment que ce dernier n’est pas en mesure de jouer le rôle « de responsable de niveau international, de maître de négociations avec le Congrès, ni de consolateur pendant une période difficile ».

Dans le même temps, l’ancien président Donald Trump a des liens plus étroits avec ses partisans, dont la majorité veut le voir à la Maison-Blanche et ne votera pas tout simplement contre le candidat de l’autre parti.

Avec TASS

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