Le projet SafeVeg satisfait de la production de semences maraichères par des producteurs burkinabè

Ouagadougou, (AIB)-La Coordonnatrice National du projet SafeVeg, Natacha Gouba, a indiqué le jeudi 8 février 2024, lors d’une visite à la station expérimentale de Loumbila, qu’elle est satisfaite du travail abattu dans la production des semences maraichères made in Burkina Faso.

‘’Nous sommes satisfaits du travail abattu en cette phase expérimentale de la production des semences maraichères’’, a déclaré la coordonnatrice du projet SafeVeg, Natacha Gouba.

Selon elle, les techniciens de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) ont donné une appréciation positive du travail effectué  ajoutant que ceux-ci ont attesté que les consignes ont été respectées sur le terrain.

La coordonnatrice pays Natacha Gouba s’est dit satisfaite du travail abattu en cette phase expérimentale de la production des semences maraichères.

Mme Gouba s’exprimait le jeudi 8 février 2024 à Loumbila (province de l’Oubritenga) lors d’une visite d’évaluation des champs de production de semences maraichères dans le cadre du projet Safeveg.

En effet, le projet SafeVeg dans le but de produire 10 000 kits de semences locales, destinés à être distribués aux producteurs maraichers, a formé trois (03) compagnies semencières de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, en techniques de production et leurs a offert des nouvelles variétés dans le cadre d’introduction de nouvelles variétés de tomate, de gombo, d’amarante, d’aubergine africaine, de piment, d’oignon et de roselle.

Pour M. Oumar Cheick Traoré, chercheur à l’INERA dans la section sélection et amélioration variétale légumes et fruits, ‘’nous sommes là pour constater la mise en place des différentes techniques agronomiques qui ont été enseignées dans le cadre des formations en production de semences maraichères et pour vérifier l’applicabilité de ces techniques dans la production des semences de ces légumes reçues’’.

Le responsable de la compagnie semencière Boutapa expliquant le mécanisme appliqué dans la production

M. Traoré tout en félicitant la compagnie semencière Boutapa pour le travail effectué selon les techniques apprises, a signifié que ‘’les introductions sont des méthodes qui permettent d’accroître l’offre variétale en matière de légumes au Burkina Faso’’.

‘’Il est important que ces variétés soient évaluées et testées avant d’être mises à la disposition des producteurs’’, a-t-il soutenu.

Il a affirmé qu’il y’a bon espoir que certaines variétés puissent faire le bonheur des producteurs burkinabè de légumes.

D’après Patricia Damoué, responsable technique de Boutapa, ‘’les producteurs sont satisfaits et sont vraiment impatients de travailler avec les variétés qui sont déjà à notre disposition’’.

Ce faisant, elle a affirmé que ‘’la compagnie semencière Boutapa travaillera toujours en collaboration avec l’INERA et le Service national de semences afin de mettre à la disposition des producteurs un produit fini qui tient compte de leurs attentes’’.

De même, Monique Ilboudo, productrice et vendeuse de tomates a dit  avoir vu trois variétés de tomates dures  qui pourraient booster leurs activités et a souhaité que le promoteur mette l’accent sur celles-ci car cette qualité de tomate est exportable partout.

L’équipe des chercheurs de l’INERA en pleine séance d’évaluation.

 

‘’Si nous gagnons ces variétés qui produisent bien pour travailler, cela va nous arranger’’ a souhaité Marie Ouédraogo, transformatrice de tomates en purée.

Quant à Eléonor Belemlilga représentante du chargé du suivi du projet SafeVeg à l’ambassade du Royaume des Pays-Bas, elle a exprimé sa satisfaction par rapport au travail réalisé par la compagnie Boutapa pour l’intérêt des producteurs locaux et des consommateurs burkinabè.

Elle a par ailleurs promis de faire le rapport en tenant compte des différentes doléances évoquées par les producteurs et l’entreprise semencière.

Cependant, il faut souligner que le projet SafeVeg a mené le 06 février dernier, un suivi des champs de production de semences maraichères de deux (02) entreprises de Bobo Dioulasso notamment NAFASO à Kiri et de Saala monde rural (SMR) à Magafesso où également les spéculations telles que la tomate (FBT3, AVTO2121, AVTO2101), le piment (AVPP1343), le gombo (Keleya, Konni, Sassilon), l’aubergine africaine (L10), la roselle (L28, Molobala, Sokourani) et l’amarante (A2002, AMKR, AMGAR2) ont été bien appréciées par les producteurs locaux.

SAFEVEG West Africa est un projet co-financé par l’Union Européenne et les Pays-Bas. Il vise à réduire la sous-alimentation, à améliorer les revenus et la productivité des petits producteurs alimentaires en particulier les femmes et les jeunes, et à étendre l’utilisation durable des terres au Bénin, au Burkina Faso et au Mali. Le projet suppose que la promotion du rôle des légumes dans les systèmes alimentaires locaux nécessite des interventions simultanées à la fois du côté de l’offre et de la demande.

Agence d’information du Burkina

MS/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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