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Préparation du forum national des femmes :Les Femmes du Ganzourgou se concertent 

Plateau central Ganzourgou

Préparation du forum national des femmes :Les Femmes du Ganzourgou se concertent 

Zorgho, (AIB)- Les femmes de la province du Ganzourgou se sont retrouvées ce 2 février 2024 dans la maison des jeunes de Zorgho pour une concertation en vue de préparer la 167ème journée internationale de la femme, qui sera célébrée le 8 mars 2024, ainsi que le 7ème forum national des femmes. Ce fut sous la présidence du haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba.

Cette année, le gouvernement du Burkina, à travers le ministère de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille organise conjointement la 167ème journée internationale des droits de la femme et le 7ème forum national des femmes sous le thème : « Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : quelle contribution des femmes ? ». C’est dans la dynamique de préparation de cet événement, que cette rencontre de concertation provinciale a été tenue.

Il s’est agi d’échanger sur le bilan des recommandations du précédent forum tenu en 2020, de collecter les contributions des femmes pour promouvoir l’entrepreneuriat communautaire, d’examiner les obstacles à l’autonomisation socioéconomique des femmes, et de collecter les doléances qui seront présentées au chef de l’Etat lors du forum.

Le président de la délégation spéciale communale de Zorgho, Valentin Badolo, a accueilli chaleureusement les participants, exprimant ses vœux de fructueux échanges. Mme Aminata Sorgho/Gouba a exprimé sa gratitude envers les présents et a souligné le rôle vital des femmes dans le développement et les conséquences économiques de la crise actuelle au Burkina Faso.

Le bilan du forum de 2020 a mis en évidence des réalisations significatives, telles que la construction d’une maison de la femme à Zorgho, l’équipement de 12 régions en unités économiques, la formation de 7 mille 440 femmes et l’octroi de crédits FAARF à 188 mille 678 femmes du pays pour leurs activités.

Les femmes du Ganzourgou ont alors identifié leur contribution pour la mise en œuvre de l’initiative du président sur l’entrepreneuriat communautaire. Ces contributions sont axées sur le renforcement des champs et jardins de la paix, la transformation des produits agricoles et maraichers, la sensibilisation des populations à la consommation des produits locaux.

En ce qui concerne leurs doléances, elles ont plaidé pour la construction d’une unité de transformation des produits maraîchers, la dotation en intrants agricoles et le renforcement des capacités sur l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC).

À la clôture de la rencontre, Odette Kaboré, coordinatrice provinciale des femmes, a exprimé sa gratitude envers toutes les participantes et les partenaires. Le directeur provincial en charge de la famille, Patrick Paré a encouragé les femmes à se rapprocher de ses services pour tout besoin.

La haut-commissaire, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a salué la contribution significative des femmes au développement du pays. Elle a appelé à une véritable implication des femmes pour que les résultats des engagements se manifestent dans les prochaines années. Elle a exprimé sa satisfaction pour les échanges fructueux et salué la présence des hommes et des représentants des partenaires aux côtés des femmes dans les actions de développement.

Moïse SAMANDOULGOU

Houet/Unité de production animale dans les garnisons : 12 personnels de l’armée et de GSP outillés

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Houet/Unité de production animale dans les garnisons : 12 personnels de l’armée et de GSP outillés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La garnison de Bobo-Dioulasso a remis, le mercredi 31 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso, des attestations de fin de formation au profit de 12 personnels de l’armée et de Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP). Parrainé par l’Ecole nationale de l’élevage et de la Santé animale (ENESA), la formation en unité de production animale a duré 10 jours.

Dans le cadre du projet Initiative présidentielle, le camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso et la Maison d’arrêt et de correction de Bobo (MCB) ont bénéficié d’une ferme composée d’un poulailler et d’une bergerie.

Ainsi, pour animer cette ferme, 12 personnels de l’armée et de la Garde de sécurités pénitentiaires (GSP) ont été formés à cet effet. Après 10 jours d’apprentissage, ils ont reçu leurs attestations de fin de formation le mercredi 31 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso.

Ce sont six gardes de sécurités pénitentiaires, quatre personnels de l’armée de terre dont une fille, et deux gendarmes dont une fille également, qui ont été bénéficiaires.

Lesdits bénéficiaires sont composés essentiellement de blessés de guerre.

Portée par l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA), avec l’appui financier de la direction générale des grands projets du Burkina, la formation s’est axée sur les techniques d’agriculture, l’embouche bovine, la gestion d’entreprise agricole et les techniques d’élevage de petits ruminants.

Selon le chef du bureau d’Aide à la reconversion civile de Bobo, l’Adjudant-chef Major Ousmane Diallo, la formation s’est bien déroulée car les stagiaires ont suivi avec beaucoup d’engouement les communications.

« Cette formation va permettre aux animateurs des fermes de se doter du savoir-faire nécessaire pour réussir leur mission », a-t-il souligné.

Pour le directeur de l’ENESA, Dr Nouhoun Zampaligré, l’objectif est de doter les casernes bénéficiaires des unités de production, de volailles et de petits ruminants pour servir de lieu d’application et d’apprentissage au bénéfice des différents participants de la formation du bureau d’aide de la reconversion à la vie civile.

« Cette initiative pilote contribuera également à pouvoir promouvoir la production agro-pastorale au sein des casernes », a indiqué Zampaligré.

A l’en croire, cette initiative s’intègre non seulement dans l’initiative présidentielle mais, aussi dans le programme alimentaire militaire et aussi l’offensive agro-pastorale, volet ressources animales.

La volonté pour lui, c’est de produire suffisamment pour les populations afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle.

« Au niveau de l’ENESA, nous avons jugé que l’armée dans toute sa composante peut jouer un rôle crucial si toutes les forces sont mobilisées pour participer à la production », a laissé entendre Dr Nouhoun Zampaligré.

Quant au représentant du commandant de la deuxième région militaire, le chef de bataillon Lokpala Kambou, il a invité les bénéficiaires de la formation à s’investir dans le travail afin de réussir leur mission.

« C’est un projet pilote. Vous êtes les premiers qui devez le mettre en application, si vous réussissez vous aurez une lettre de félicitation de la chaîne de commandement mais si vous échouez, vous connaissez aussi », s’est-il adressé au bénéficiaires.

Le contrôleur de sécurité pénitentiaire, Lomboki Bonko, bénéficiaire de la formation, a, pour sa part, exprimé sa satisfaction au regard de la formation reçue.

« Cette formation sciée avec nos attentes car elle va relancer les activités agro-pastorales au niveau des forces armées.

En ce qui concerne les maisons d’arrêt et de correction, elle va apporter un appui aux activités des services de formation professionnelle », s’est-il convaincu.

Agence d’information du Burkina

NN-SP/hb/bz

Houet/Protection des données à caractère personnel : La CIL sensibilise à Bobo-Dioulasso

BURKINA-HOUET-INFORMATIQUE-DONNEES-PROTECTION

Houet/Protection des données à caractère personnel : La CIL sensibilise à Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Commission de l’informatique et des libertés (CIL), a formé, les mardi 30 Janvier 2024 et jeudi 1er février 2024 à Bobo-Dioulasso, les autorités administratives et les élèves sur la protection des données à caractère personnel. Cette campagne de sensibilisation entre dans le cadre de la célébration de la 18e édition de la Journée internationale de protection des données à caractère personnel célébrée chaque 28 janvier.

 

La 18e édition de la Journée internationale de protection des données à caractère personnel célébrée chaque 28 janvier a été commémorée dans la ville de Bobo-Dioulasso par la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), placée sous le thème : « Protection des données à caractère personnel dans un contexte de crise sécuritaire : enjeux et perspectives ».

Cette commémoration a été marquée par une série de formations, les mardi 30 Janvier 2024 et jeudi 1er février 2024, une série sur l’utilisation des réseaux sociaux comme moyens de promotion du vivre-ensemble, sur les bonnes pratiques et les pièges à éviter sur l’internet.

Le public cible a été les autorités administratives déconcentrées des régions des Hauts-Bassins, du Sud-Ouest, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun et des élèves de Bobo-Dioulasso et les élèves du complexe scolaire « le Savoir ».

 

Les communications à l’endroit de ces différents publics, ont porté sur la législation en lien avec la protection des données et sur l’usage responsable des plateformes numériques.

La présidente de la Commission de l’informatique et des libertés, Halguièta Nassa, a souligné que le domaine de la Technologie de l’information et de la (TIC) a connu un progrès « fulgurant », en particulier l’internet et la téléphonie mobile, d’où l’intérêt de cette formation.

Pour elle, l’objectif est d’amener les autorités administratives à prendre le relais en termes de sensibilisation des populations de leur ressort territorial.

Halguièta Nassa a indiqué que la CIL entend par cette session démontrer l’impérieuse nécessité de trouver un équilibre entre la protection de la vie privée des individus et la nécessité de garantir la sécurité publique, en particulier dans le contexte actuel de la lutte contre le terrorisme et la cyber-délinquance.

« En effet, face à l’évolution des TIC, et principalement à l’utilisation accrue de l’Internet (Ndlr, particulièrement avec les réseaux sociaux), nous devons faire preuve de vigilance pour ne pas porter préjudice à autrui, par la divulgation d’informations personnelles pouvant mettre en péril la vie privée », a affirmé M. Nassa.

 

Elle a souligné que la célébration de la 18e Journée internationale de protection des données à caractère personnel au Burkina Faso est de susciter une prise de conscience généralisée quant à l’importance de la législation sur la protection des données personnelles et au respect de la vie privée des individus.

La gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a salué l’initiative car pour elle, le séminaire permettra de comprendre et d’être outillé sur l’utilisation du numérique afin de l’utiliser de façon responsable.

En plus des autorités administratives, la CIL s’est déportée au Complexe scolaire « Le savoir » où Halguieta Nassa et ses collaborateurs ont porté les mêmes messages aux élèves et au personnel de l’établissement.

Le fondateur, Aboubacar Koita et les élèves, ont loué cette initiative de la CIL en ce sens qu’elle leur a permis de comprendre l’utilisation des réseaux sociaux.

L’élève Ali Diallo soutient avoir beaucoup appris pendant les échanges et a alors promis d’être « très prudent » quant à l’utilisation des plateformes numériques.

Agence d’information du Burkina

AD-FFY/hb/bz

Mali : Quatre mois de suspension de la télévision France 2 pour apologie du terrorisme

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Mali : Quatre mois de suspension de la télévision France 2 pour apologie du terrorisme

Ouagadougou, 2 fév. 2024 (AIB)-Par décision en date du 30 janvier 2024, la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali a suspendu la télévision France 2 pour quatre mois pour « apologie du terrorisme».

Dans la décision parvenue à l’AIB, le Collège des membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC) rappelle que dans son JT du 20 janvier 2024, TV France 2 a diffusé un reportage sur la situation sécuritaire au Mali après le départ de la force Barkhane.

« Dans ce reportage sont délibérément sortis de leur contexte et à dessein certaines évènements pour justifier l’utilité nécessité de la présence de la force Barkhane sur le sol malien », lit-on dans la décision.

Le Collège des membres souligne que « le reportage s’est largement servi des images d’attaques des objectifs civils, notamment le bateau TOMBOUCTOU constituant un acte terroriste par essence et sans la moindre compassion pour les victimes essentiellement civiles, comme une résultante du départ de la force barkhane ».

« Tout le long de l’élément incriminé, on constate une apologie du terrorisme en faisant mention de la puissance de feu des groupes armées terroristes par rapport aux Forces armées maliennes (FAMAs) » relève la décision.

La Haute Autorité de la Communication (HAC) note également que « dans l’élément incriminé, il n’est fait mention ni d’une version officielle des FAMAs, ni d’un avis d’une autorité publique quelconque mais de réactions de citoyens maliens piqués sur divers réseaux sociaux sans aucune authentification ».

A la suite de cette décision, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a invité le mercredi dernier, tous les distributeurs de services audiovisuels du Mali à retirer TV France 2 de leurs bouquets pour « manquements graves à l’éthique et à la déontologie ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Le Maroc préside pour la 3e fois, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA

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Le Maroc préside pour la 3e fois, le Conseil de paix et de sécurité de l’UA

Ouagadougou, 1er fév. 2024 (AIB) – Le Royaume chérifien préside pour la 3e fois, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) à partir de 1er février, a indiqué un communiqué émanant du Département marocain des Affaires étrangères.

Le Maroc déjà membre du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de trois ans (2022-2025), accède à partir du 1er février 2024, à la présidence de cet important organe décisionnel chargé de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.

La présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour ce mois de février, est la troisième depuis son retour à l’Union africaine en janvier 2017, indique un communiqué du Département marocain des Affaires étrangères.

En effet, après septembre 2019, durant son premier mandat à la tête de cet organe (2018-2020) et octobre 2022, au titre de son mandat triennal (2022-2025), cette troisième présidence s’inscrit dans la continuité des efforts constants du Royaume du Maroc en faveur de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique.

La contribution du Royaume à l’action africaine commune est guidée par la vision clairvoyante du Roi Mohammed VI, qui place les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et de développement, au centre de l’agenda panafricain, souligne le communiqué, ajoutant que l’accès du Maroc à la présidence du CPS constitue un prolongement de son engagement visant à répondre aux divers défis sécuritaires guettant le continent africain, dans le cadre d’une nouvelle approche globale et multidimensionnelle, basée sur le Nexus paix, sécurité et développement, telle que consacrée par la 1ère Conférence politique de l’UA sur le Nexus paix, sécurité et développement, tenue à Tanger en octobre 2022.

La présidence marocaine, qui coïncide en ce mois de février avec la tenue à Addis-Abeba du 37ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, prévoit dans son programme mensuel une réunion ministérielle du CPS autour du thème: «Connectivité: voie vers le renforcement de la paix, de la sécurité et de l’intégration en Afrique», ainsi qu’une série de réunions des représentants permanents, pour délibérer sur des thématiques prioritaires pour l’Afrique dans le sillage de l’expertise avérée du Royaume chérifien dans ces domaines.

Il s’agit des questions liées à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la sécurité sanitaire et sa relation avec la paix et la sécurité, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix post-conflit, la prévention et la lutte contre l’utilisation des enfants soldats, ainsi que le suivi de la Conférence de Tanger sur le Nexus paix, sécurité et développement.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

 

Burkina : Un adjudant-chef radié pour avoir soustrait plus de 7 millions de FCFA destinés à la paye des VDP

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Burkina : Un adjudant-chef radié pour avoir soustrait plus de 7 millions de FCFA destinés à la paye des VDP

 

Ouagadougou, 1 fév. 2024 (AIB)-L’adjudant-chef Dalibou Savadogo a été radié des effectifs des Forces armées nationales pour avoir soustrait 7 millions 260 mille FCFA destinés au paiement de la prime d’opération des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Samorogouan (Orodara, Kénédougou).

 

Lors des échanges, le 8 janvier 2024 avec le personnel de la présidence, le chef de l’Etat Ibrahim Traoré avait promis une tolérance zéro pour les graves manquements qui plomberaient la reconquête de l’intégrité territoriale.

 

Ainsi après le commandant du détachement de Sollé, le capitaine Alira Elisée Martial Nayiré radié le 5 janvier 2024 pour n’avoir pas pu organiser sa troupe face à des terroristes, en dépit de plusieurs alertes, c’est au tour de l’adjudant-chef Dalibou Savadogo de payer les frais de son écart de comportement.

 

«L’Adjudant-Chef, Savadogo Dalibou, numéro d’incorporation 3557 des Forces armées nationales est radié des cadres des Forces armées nationales pour faute jugée particulièrement grave ayant consisté en la soustraction frauduleuse de la somme 7 millions 260 mille francs CFA destinés au paiement de la prime d’opération des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP)» de Samorogouan , lit-on dans un arrêté en date du 31 janvier 2024, signé par le ministre en charge de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly.

 

Selon l’autorité, ce vol a provoqué une démobilisation des VDP de cette commune située dans la province du Kénédougou, à une quarantaine de kilomètres de Orodara.

 

En rappel, pour faire face aux attaques terroristes qui secouent le Burkina Faso depuis neuf ans, les autorités ont fait appelle, à des civils patriotes (VDP) pour accompagner les FDS dans la libération du territoire.

 

En début d’année, le capitaine Ibrahim Traoré qui leur voue un respect considérable, a fait passer leur prime mensuelle de 60 mille à 80 mille FCFA.

 

Leur prime d’invalidité est également passé de 1 million 800 mille à 3 millions de FCFA, leur capital décès de 1 million à 3 millions de FCFA et leurs frais d’inhumation de 100 mille à 250 mille FCFA, sous toujours les instructions du président Traoré.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le nouveau président du CSC compte réguler en dehors des « longues polémiques »

Burkina : Le nouveau président du CSC compte réguler en dehors des « longues polémiques »

Ouagadougou, 1 fév. 2024 (AIB)-Le nouveau président du Conseil supérieur de la communication, Idrissa Ouédraogo, compte réguler de manière à sortir le Burkina Faso, de longues polémiques.

« Notre domaine, faut-il le rappeler, n’est pas celui de la théorie de la communication mais celui de la communication appliquée. Ce qui nous donne la chance de sortir des longues polémiques », a indiqué le nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Idrissa Ouédraogo.

Le nouveau président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Idrissa Ouédraogo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou lors son installation.

Selon M. Ouedraogo, l’enjeu majeur de son mandat serait de déterminer les territoires professionnels de la communication, les co construire, les protéger et les performer.

Selon lui, il ne s’agit pas de réinventer les professions mais « ensemble, nous allons les recentrer sur ce qu’elles sont et allons juger au fur et à mesure des mesures idoines ».

Dans ce sens, il a invité tous les acteurs du champ de la communication à un véritable travail consensuel.

Car selon lui, s’il n’aura pas de sentiers improvisés, « si le terrain commande la manœuvre, ce sont les évènements du terrain qui vont imposer la conduite à tenir ».

Pour lui, ce qui est indispensable, c’est d’être le plus honnête possible avec les évènements, et le plus efficaces possible pour contribuer à l’édification d’une nation forte.

Idrissa Ouédraogo a été nommé à la tête CSC par dans un décret en date du 25 janvier. Il remplace Abdoulazize Bamogo qui occupait ce poste depuis 2022.

Agence d’information du Burkina

AMZ/dnk/ata

 

Les responsables du ministère en charge de l’Economie passibles de poursuites, s’ils couvrent des absences injustifiées

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Les responsables du ministère en charge de l’Economie passibles de poursuites, s’ils couvrent des absences injustifiées

Ouagadougou, 1 fév. 2024 (AIB) – Le Secrétaire général par intérim du ministère en charge de l’Economie, Alfred Thiombiano, a indiqué dans une note, que tout responsable dudit ministère qui viendrait à couvrir une absence injustifiée, est passible de poursuites disciplinaires.

 « Par la présente, je vous instruis de veiller à la présence effective de vos collaborateurs dans les services conformément aux dispositions règlementaires. Toutefois, tout responsable contrevenant qui viendrait à couvrir une absence injustifiée est passible de poursuites disciplinaires », a indiqué le Secrétaire général (SG) par intérim du ministère en charge de l’économie, Alfred Thiombiano, dans une note parvenue ce jeudi à l’AIB.

Selon M. Thiombiano, le bon fonctionnement de l’administration requiert que chaque agent occupe convenablement son poste de travail.

L’engagement et la ponctualité sont essentiels pour maintenir un environnement de travail productif et harmonieux, ajoute-t-il.

« Cependant, il m’a été donné de constater que certains agents accusent des absences fréquentes et irrégulières à leur poste de travail », regrette-t-il.

Pour le SG, cela est contraire à la vision du gouvernement de construire une administration performante basée sur le respect des normes d’éthiques et de déontologie.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 Sissili : La délégation spéciale de Léo échange sur l’apurement du passif foncier urbain

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 Sissili : La délégation spéciale de Léo échange sur l’apurement du passif foncier urbain

Léo, (AIB)- La délégation spéciale de la commune de Léo a initié le mercredi 31 janvier 2024, une rencontre d’information sur l’apurement du passif foncier urbain avec les personnes ressources des zones loties concernées. Présidée par le 1er vice-président de  la délégation spéciale de la commune, Saydou Yago, cette rencontre a également connu la présence des représentants des services partenaires de la mairie ainsi que des directeurs et chefs de l’administration communale.

Pour le secrétaire général de la mairie de Léo, Saïdou Ouédraogo, la présente rencontre vise à informer les forces vives de la commune, de recueillir leurs avis et demander leur accompagnement pour une mise en œuvre réussie des activités de la commission ad- hoc d’apurement du passif foncier urbain.

« L’idée d’aller en apurement du passif foncier n’est pas fortuite à la délégation spéciale », a indiqué M. Ouédraogo.

Il a par ailleurs expliqué que c’est suite à un certain nombre de problèmes constatés sur le terrain notamment dans les zones loties de la ville de Léo que la délégation spéciale a décidé de se pencher sur la question.

Au cours de la rencontre, les participants ont eu droit à des explications relatives à l’arrêté portant création, attribution composition et fonctionnement d’une commission ad-hoc d’apurement du passif sur le foncier urbain de la commune de Léo de la part de M. Ouédraogo.

Selon lui, cette commission ad- hoc aura la lourde tâche de recenser les problèmes rencontrés dans la zone urbaine lotie depuis le premier lotissement de 1961, les catégoriser et de proposer des solutions.

«  L’Etat des lieux des cinq phases de lotissement de 1961 à nos jours fait ressortir 8010 parcelles à usage d’habitation a- t- il poursuivi.

Des échanges, les participants ont  remercié la délégation spéciale pour cette belle initiative qui permettra de trouver une issue heureuse à tous ces problèmes fonciers urbains de la commune de Léo, en souffrance depuis plusieurs années.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale de Léo, Saydou Yago s’est dit satisfait de la pleine participation de l’ensemble des participants aux échanges, preuve de l’intérêt qu’ils attachent à cette question.

Il a également invité les uns et les autres à ne pas confondre apurement du passif foncier et lotissement.

Pour M. Yago, c’est dans le souci de régulariser un certain nombre de situations liées à l’attribution de la jouissance et d’autres problèmes notamment dans les zones loties mais pas un lotissement comme certains le pensent.

Il a enfin sollicité la contribution de tous de sorte à faciliter le travail de la commission ad- hoc d’apurement du passif foncier de la commune de Léo.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Des religieuses ouvrent un centre médical à Pouytenga

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Burkina : Des religieuses ouvrent un centre médical à Pouytenga

Ouagadougou, 1fev. 2024 (AIB) – Des Soeurs religieuses de Notre Dame de l’immaculée conception de Castre ont ouvert un centre médical avec antenne chirurgicale à Pouytenga (Centre-est), province du Kouritenga, a appris l’AIB ce jeudi auprès du ministère de la Santé.

D’une valeur de 800 millions FCFA dont 400 millions FCFA pour l’équipement, le centre a été inauguré le 30 janvier 2024 par le ministre en charge de la Santé, Dr Robert Kargougou et  l’Archevêque de Koupela, Mgr Gabriel Sayaogo.

Appelé CMA Émilie de Villeneuve, ce centre a une capacité de 45 lits et dispose d’un service de consultation générale, d’une maternité, d’un laboratoire et d’un dépôt pharmaceutique.

Selon la directrice du Centre, la sœur Agnès Rita N’Diaye, toutes les vies ont la même valeur et le centre va contribuer à répondre aux besoins des populations sans aucune distinction.

Pour l’évêque, la construction de ce centre permettra à l’Etat d’économiser ses fonds et construire des centres dans les zones qui en ont vraiment besoin.

Agence d’information du Burkina

WJ/ck

Burkina : « L’AES est plus que viable », Président Traoré

Burkina : « L’AES est plus que viable », Président Traoré

Ouagadougou, le 31 Jan. 2024 (AIB) -L’Alliance des Etats du Sahel (AES) est « plus que viable » a assuré mardi le chef de l’Etat burkinabè Ibrahim Traoré, commentant le retrait de son pays, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

« Vous savez très bien que l’AES est plus que viable » a soutenu mardi le Capitaine Ibrahim Traoré face au journaliste Alain Foka.

Ibrahim Traoré a fustigé certains postulats selon lesquels nos Etats ne sont capables de se développer sans l’assistance des autres.

« Vous savez pendant longtemps, on a maintenu nos peuples dans une certaine philosophie tendant toujours à nous faire croire que nous ne pouvons rien sans les autres » a-t-il soutenu.

« Quand vous prenez l’AES en termes de population, en termes de superficie, on est très bien. En termes de production normalement, les états de l’AES ne devaient rien importer en ce qui concerne les produits agricoles. » a clamé le Capitaine Traoré.

Parlant des ressources naturelles, Ibrahim Traoré dit ne rien envier aux autres.

« On crie partout que les Africains meurent de faim, de soif et des projets sont inventés par-ci et par-là pour nous donner par exemple de l’eau potable. L’AES c’est une grosse réserve d’eau souterraine et même de surface. En termes de ressources minérales on n’a rien à envier à quelqu’un. Dans la nature, nous avons des produits comme le karité, c’est une richesse naturelle. Nous ne l’avons pas planté. C’est Dieu qui nous l’a donné » a rassuré Ibrahim Traoré.

Selon le Président de la Transition, il faut travailler à éveiller les consciences.

« Notre mission c’est d’éveiller les consciences. Il faut que les jeunes se rendent compte de ce qui se trouve chez eux. Une organisation pareille il faut d’abord se rendre compte de ses forces, peser ses faiblesses et à l’issue de cette analyse vous pouvez décider. L’AES est très bien viable » a-t-il insisté.

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont dans un communiqué conjoint, décidé ce dimanche 28 janvier 2024 de quitter la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), rappelle-t-on.

Ils sont unis depuis le 16 septembre 2023 dans l’Alliance des Etats du Sahel.

Agence d’information du Burkina

ASO/ ata

Photo: malijet

 

Niger : une quinzaine de terroristes tués et plusieurs autres appréhendés par l’armée dans l’ouest du pays

Niger : une quinzaine de terroristes tués et plusieurs autres appréhendés par l’armée dans l’ouest du pays

  Niamey, 01/02/2024 (MAP/AIB) -L’armée nigérienne a annoncé mercredi avoir éliminé une quinzaine de terroristes, appréhendé plusieurs autres ainsi que leurs complices, et détruit une quantité importante de leur matériel logistique, lors d’une opération menée depuis le 26 janvier 2024 dans le département de Téra, région de Tillabéry (ouest), ont rapporté des médias locaux.

Selon la télévision publique, cette opération, lancée dans le cadre de l’assainissement de la rive droite du fleuve Niger, où sont implantés plusieurs foyers de groupes terroristes, très actifs, a également permis à ce jour de « démanteler cinq sites d’orpaillage clandestins, neutraliser plusieurs autres terroristes, découvrir et désamorcer plusieurs engins explosifs improvisés (EEI) ainsi que deux ateliers de fabrication d’EEI, saisir de la logistique, du carburant, des motocyclettes, des vivres et des véhicules ».

La même source ajoute que deux incidents malheureux liés à des engins explosifs improvisés sont intervenus au cours du démantèlement des sites aurifères clandestins, entraînant le décès d’un membre des Forces de défense et de sécurité et en blessant deux autres, évacués avec le concours des partenaires burkinabè.

L’opération dénommée « Passa », lancée par les plus hautes autorités du pays, se poursuit activement dans la zone, a annoncé l’armée.

MAP-AIB/FAAPA

ATTENTION: Photo d’arcgive et d’illustration

Nahouri : La délégation  spéciale et le personnel administratif renforcent leurs capacités sur la santé sexuelle 

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Nahouri : La délégation  spéciale et le personnel administratif renforcent leurs capacités sur la santé sexuelle 

 

Pô, (AIB)- Les membres de la délégation spéciale de Pô et le personnel administratif ont été outillés du vendredi 16 au samedi 17 janvier 2024, au cours d’une session d’orientation sur la planification familiale et santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes (PF/SSRAJ). Les travaux de ladite session ont été présidés par le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Williams Francis Yaguibou.

 

La santé sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes (SSRAJ) constitue l’une des préoccupations majeures du département en charge de la santé.

Des actions sont entreprises pour améliorer l’accessibilité des adolescents et des jeunes aux services de santé notamment la santé sexuelle et reproductive et améliorer la prise en charge.

 

Aussi, le manque de connaissances sur le concept de SSRAJ par les acteurs de l’administration locale rend difficile, l’atteinte des objectifs en matière de SSR.

La rencontre tenue du vendredi 16 au samedi 17 janvier avait pour objectif de contribuer à la résolution des problèmes de SSRAJ de Pô, à travers l’implication effective des autorités communales et le personnel administratif.

Pendant deux jours, les participants ont échangé sur le concept planification familiale/ santé sexuelle et reproductive des adolescents est des jeunes (PF/SSRAJ), les bonnes pratiques, en matière de (PF/SSRAJ).

Pour le représentant du médecin chef du district sanitaire de Pô, Dr Boukaré Wanré, les objectifs ont été largement atteints au regard de la qualité  des échanges, la contribution des participants et l’intérêt porté aux différentes communications.

A cet effet, le 1er  vice-président de la délégation spéciale de  la commune de Pô, Williams Francis Yaguibou et  l’ensemble des participants se sont dits satisfaits de la session de formation.

 

A en croire, M. Yaguibou, ils repartent chez eux bien outillés  sur le concept de PF/SSRAJ.

 

Les participants se sont engagés, à être des relais auprès des populations pour les sensibiliser et à accompagner les services de santé dans leurs  activités notamment la PF/SSRAJ.

Cette activité a été rendu possible grâce au soutien de l’ONG INTRAHEALH (INSPIRE).

Agence d’information du Burkina

HKO/no/ata

 

 

 

 

Gnagna : Un opérateur économique offre des vivres et du savon  aux PDI de Bilanga

Burkina-Gnagna-Transition-Soutien

Gnagna : Un opérateur économique offre des vivres et du savon  aux PDI de Bilanga

Bogandé, 1e fév. 2024 (AIB)- L’opérateur économique, Dahandi Lankoandé par ailleurs Président directeur général (PDG) de l’Entreprise Tienu Yaaba (ETY) a remis jeudi à Bilanga, 20 tonnes de vivres et des cartons de savon, d’une valeur totale de 5 millions FCFA aux Personnes déplacées internes (PDI) de la commune rurale de Bilanga, dans la province de la Gnagna (Est).

Le don de l’opérateur économique, Dahandi Lankoandé et Président directeur général (PDG) de l’Entreprise Tienu Yaaba (ETY) est composé de 400 sacs de maïs de 50 kg et de 30 cartons de savon, d’une valeur totale de 5 millions FCFA.

La cérémonie de remise des vivres a été présidée par le président de la délégation spéciale communale, Amadou Sanogo, en présence des autorités administratives, militaires, coutumières ainsi que des bénéficiaires.

Pour le donateur, Dahandi Lankoandé, qui n’est pas à son premier geste, chaque citoyen doit être sensible aux conditions de vie des déplacés.

« Au-delà de soutenir les PDI, je veux, à travers ce don, encourager les autres opérateurs économiques, à faire oeuvre utile en accompagnant les autorités locales dans l’assistance multiforme des déplacés internes », a-t-il soutenu.

 

Le Président de la délégation spéciale communale de Bilanga, Amadou Sanogo, a  traduit la reconnaissance de sa communauté au donateur pour son humanisme envers les PDI de Bilanga. Profitant de l’occasion, M. Sanogo a invité d’autres bonnes volontés à  emboîter les pas du PDG de l’ETY.

Le geste du donateur a été également salué par le porte-parole des PDI de Bilanga, Dimanchi Lankoandé. M. Lankoandé  a aussi souhaité que tous les PDI soient réinstallés dans leurs localités respectives.

Agence d’information du Burkina

YAT/no/ata

 

Burkina : Pas d’élection sans un minimum de sécurité, Président Traoré

Burkina : Pas d’élection sans un minimum de sécurité, Président Traoré

Ouagadougou, 31 jan. 2024 (AIB)-Mardi, le Président Ibrahim Traoré a réaffirmé la nécessité de garantir un minimum de sécurité au Burkina Faso, avant d’envisager l’organisation d’élections.

« On va organiser les élections comment à l’instant ? », s’est interrogé le Président Traoré lors de son entretien mardi avec le journaliste Alain Foka de Infomédia.

Pour le Capitaine Ibrahim Traoré, le contrôle du territoire national est une condition sine qua non pour l’organisation des élections.

« Il faut qu’il y ait un minimum de sécurité pour que s’il y a une campagne que les gens puissent aller partout au Burkina expliquer leurs idées au peuple burkinabé et le peuple va choisir parce qu’il n’est plus question d’aller distribuer des billets » a affirmé le président Traoré.

Ibrahim Traoré a abordé également la question des fraudes électorales et envisage des réformes du code électoral avant toute élection.

« Si vous pensez pouvoir gouverner le pays, vous expliquez votre programme politique, vous dites ce que vous allez faire. Peut-être qu’au bout d’un temps, le peuple va vous évaluer et dire si vous devez continuer votre mandat ou pas » a affirmé le Président Traoré.

Le Capitaine Traoré a réaffirmé la nécessité de faire des reformes du code électoral pour mettre fin à ces pratiques de la classe politique. Et pour réussir la mission, Ibrahim Traoré compte travailler à l’éveil des consciences. « Notre mission c’est d’éveiller les consciences et que les gens n’acceptent plus jamais» la corruption électorale, a souligné le Président Traoré.

Pour le Président de la Transition, tout sera mis en œuvre pour qu’il n’y ait plus d’achat des consciences. « Si on vous prend dans (les achats de consciences) vous serez disqualifiez des élections » a réaffirmé le Président Ibrahim Traoré.

Agence d’Information du Burkina

ASO/ata

 

 

Gnagna/ Effort de paix: Du maïs et du savon remis aux PDI de Bilanga par le patron de Tienu Yaaba

Gnagna/ Effort de paix: Du maïs et du savon remis aux PDI de Bilanga par le patron de Tienu Yaaba

 

Bogandé, 1er fév. 2024 (AIB) – Dahandi Lankoandé patron de l’Entreprise Tienu Yaaba ( ETY), a remis jeudi 1e février 2024 à Bilanga, 20 tonnes de vivres et des cartons de savon aux personnes déplacées internes de la commune rurale de Bilanga, dans la province de la Gnagna.

Le don, composé de 400 sacs de maïs de 50 kg et de 30 cartons de savon, est évalué 5 millions FCFA et ont été reçu par le président de la délégation spéciale de Bilanga, Amadou Sanogo, en présence des autorités administratives, militaires, coutumières ainsi que des bénéficiaires.

« Au delà de soutenir les PDI, je veux à travers ce don encourager les autres opérateurs économiques à faire oeuvre utile en accompagnant les autorités locales dans l’assistance multiforme aux déplacés internes « , a déclaré le donateur Dahandi Lankoandé

Le geste du PDG a été également salué par Dimanchi Lankoandé, représentant des PDI de Bilanga. Celui-ci a formulé le vœu que tous les PDI soient réinstallé dans leurs localités respectifs.

Agence d’Information du Burkina

Daouda Bitié présente ses lettre de créances au président chinois Xi Jinping

Burkina – Chine-Diplomatie

Daouda Bitié présente ses lettre de créances au président chinois Xi Jinping

Ouagadougou, 1er fév. 2024 (AIB) – L’ambassadeur du Burkina Faso en Chine, Daouda Bitié, a présenté ses lettres de créances au président chinois Xi Jinping au Grand palais du peuple de Pékin, a appris l’AIB ce jeudi, de source officielle.

Le président Xi Jinping a reçu le diplomate burkinabè Daouda Bitié au cours d’une cérémonie de présentation des Lettres de créance des ambassadeurs accrédités auprès de la Chine, le 30 janvier 2024.

A cette occasion solennelle, M. Bitié a remis ses lettres de créance en même temps que quarante autres ambassadeurs venus sacrifier à la tradition. Il a transmis les salutations fraternelles du Capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition, Chef de l’Etat, à son homologue chinois et a souhaité un renforcement significatif de la coopération entre le Burkina Faso et la Chine.

Après les mots de félicitation, M. Xi a demandé à ses hôtes de transmettre ses salutations cordiales et ses meilleurs voeux aux dirigeants de leurs pays et à leurs peuples.

Eloignés au sujet de Taiwan, le Burkina Faso et la république populaire de Chine ont rétabli leurs relations diplomatiques en mai 2018.

Conseiller des affaires étrangères, Daouda Bitié a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina à Pékin le 22 novembre 2023.

Agence d’Information du Burkina

Avec DCRP/MAECR

Le directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mamadou Dembélé

Le directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mamadou Dembélé

La grogne des paysans européens contre leurs gouvernants s’accentue

Europe-Agriculture-Paysans-Grogne

La grogne des paysans européens contre leurs gouvernants s’accentue

Ouagadougou, 1er fév. 2024 (AIB/AFP) – Des centaines d’agriculteurs portugais ont rejoint le mouvement de colère de leurs collègues européens afin de réclamer une « valorisation » de leur activité, en bloquant jeudi matin plusieurs axes routiers dont deux passages à la frontière avec l’Espagne.

« On a beaucoup de mal à survivre », a témoigné pour l’AFP Rui Sousa, 58 ans, qui participait à un rassemblement de dizaines d’agriculteurs à Golega, dans le centre du pays.

« Les agriculteurs ont beaucoup de mal à vivre. Ils vendent leurs produits pour des centimes et les magasins se font des fortunes », a commenté Ramiro Carvalho Alves, un maçon de 48 ans qui s’est retrouvé bloqué derrière des tracteurs.

Vers 09H00 (locales et GMT), deux autoroutes étaient toujours bloquées dans les deux sens près de la frontière espagnole à hauteur de Vilar Formoso (Nord) et Elvas (Sud), a indiqué la gendarmerie, en évoquant également des blocages près de Chamusca et Golega, dans la région de Santarém (centre).

Cette journée de mobilisation a été lancée mercredi à l’appel du « mouvement civil des agriculteurs du Portugal », qui se présente comme une initiative spontanée et non partisane.

« La colère monte depuis l’annonce des coupes dans les aides » destinées à compenser la baisse de production des agriculteurs, a expliqué à l’AFP Nuno Mayer, l’un des porte-parole de ce mouvement.

L’initiative n’était pas soutenue par la principale organisation du secteur, la Confédération des agriculteurs portugais (CAP), dans la mesure où celle-ci estime que le gouvernement s’est engagé à revenir sur les coupes prévues.

 

Pour répondre aux attentes des agriculteurs, le gouvernement a annoncé mercredi des mesures de soutien d’un montant global de 500 millions d’euros environ, afin de les aider notamment à faire face aux conséquences de la sécheresse qui touche particulièrement le Sud du pays.

 

Ces mesures comprennent aussi une baisse de la taxation du gazole non routier.

 

« Nous attendons de voir si ces mesures se concrétisent », a indiqué Nuno Mayer qui, pour l’heure, ne prévoit pas un prolongement du mouvement des agriculteurs. « On ne va pas faire comme en France … Nous allons mener des actions pacifiques », a-t-il assuré.

 

Malgré les concessions de Bruxelles, où se réunissent jeudi les dirigeants européens, la colère des agriculteurs dans l’Union européenne ne retombe pas, notamment en France où les blocages d’axes stratégiques doivent se poursuivre pour la quatrième journée consécutive.

 

Politique européenne trop complexe, revenus trop bas, inflation, concurrence étrangère notamment des produits ukrainiens, flambée des prix du carburant: les revendications en France se retrouvent dans la plupart des pays européens confrontés au mécontentement agricole.

Agence d’Information du Burkina

Avec l’Agence France-Presse

2e dévaluation de la monnaie du Nigeria en huit mois 

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2e dévaluation de la monnaie du Nigeria en huit mois 

Ouagadougou, 1er fév. 2024 (AIB/TASS) – Les autorités nigérianes ont dévalué pour la deuxième fois en huit mois leur monnaie nationale, le naira, afin d’attirer des investisseurs étrangers. C’est ce qu’a fait savoir le quotidien britannique Financial Times.

 

Selon la Banque centrale nigériane, le 29 janvier, le cours du naira était de 889,9 face au dollar, alors que le 1 février, un dollar s’échangeait déjà contre 1.356,8 nairas.

 

Le Financial Times indique que cette dévaluation rapproche le cours officiel du naira du cours pratiqué sur le marché noir. Cette démarche s’inscrit dans les réformes économiques libérales menées sur l’initiative du président nigérian Bola Tinubu. Ce dernier avait renoncé au cours artificiellement élevé qui créait des problèmes aux entreprises multinationales souhaitant investir dans l’économie nigériane.

Agence d’Information du Burkina

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