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Burkina : l’ex parti au pouvoir installe son Haut conseil, chargé de reconstruire la base

Burkina Faso-Politique

Burkina : l’ex parti au pouvoir installe son Haut conseil, chargé de reconstruire la base

 Ouagadougou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) a installé samedi, son Haut conseil, avec pour «urgente mission de reconstruire la base».

Le  président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo  a installé officiellement les membres du Haut conseil de son parti, ce samedi 5 janvier 2019, ont constaté des journalistes de l’AIB.

Composé de trois membres, il comprend comme coordonnateur, Mélégué Maurice Traoré (ex président du parlement) avec pour adjoint Jean De Dieu Somda (ex  ministre) et   Sali Somé comme rapporteur.

«Le sentier le plus urgent est de reconstruire  le parti à la base», a dit le coordonnateur Mélégué Traoré.

Selon lui, l’organisation du CDP réside dans son dynamisme social et politique.

Pour le président du CDP, le Haut conseil est un organe consultatif qui permet de conseiller le bureau exécutif national.

M.Komboigo a affirmé que le Haut conseil peut s’auto saisir sur des questions d’ordre national ou concernant le parti.

D’après lui, le Haut conseil peut faire un rapport  au président du collectif national qui en discute avec le Bureau exécutif national pour une prise de décisions idoines.

En rapport avec la montée du terrorisme, Mélégué Traoré a  souligné  que l’erreur du Burkina Faso est de sous-estimer le phénomène.

«Le Burkina ne peut pas éradiquer le terrorisme, mais le pays peut y faire face» a-t-il laissé entendre.

Le CDP a perdu le pouvoir en octobre 2014, au cours des journées insurrectionnelles qui ont mis fin aux 27 ans de gestion du président Blaise Compaoré.

Le parti a plusieurs fois clamé son assurance de remporter la présidentielle de 2020.

Agence d’information du Burkina

KZ/IS/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Message intégral du président Kaboré, après  la visite de Yirgou

Burkina : Message intégral du président Kaboré, après  la visite de Yirgou

Yirgou, 05 janv. 2019 (AIB)-Après s’être entretenu samedi avec les populations de Yirgou (centre-nord), où une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh, ont coûté en début d’année, la vie à 47 personnes, le président Roch Kaboré a livré un message dont l’AIB vous propose l’intégralité.

 « Nous sommes venus ce matin à Yirgou, de visu, constater l’ampleur des dégâts aussi bien humain que matériels qui ont été commis dans ce village et aux alentours, appartenant à la commune de Barsalogho et celle d’Arbinda.

La rencontre que nous avons eue avec la population visait à dire que rien, absolument rien, ne peut justifier cette violence meurtrière.

Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames. Nous devons éviter la stigmatisation.

C’est pour cela que nous avons demandé à l’ensemble des populations de mettre avant tout la sagesse, de manière à faire en sorte que l’ensemble des fils qui constituent les deux communes, se retrouvent, se reparlent et vivent ensemble dans une certaine coexistence que nous avons toujours connue depuis nos ancêtres.

Ce que nos aïeux nous ont légué, nous devons le préserver et le perpétuer.

Nous ne devons pas semer la division, à cause des ennemis, entre les différentes populations qui constituent notre pays.

Ce combat communautaire qui s’est mené ici a été un combat dévastateur. Vous avez 47 morts, des populations qui errent dans l’ensemble des villages.

Nous avons pris l’engagement, ce qui est déjà fait, qu’il faut faire en sorte de pouvoir regrouper toutes ces personnes à Barsalogho afin de faciliter leur réinsertion dans leur milieu.

L’occasion nous a été donnée de visiter quelques maisons  qui ont été brûlées, de rencontrer des populations qui sont revenues sur le site que nous avons encouragées à rester. Ce message a été compris.

Je voudrais inviter tous les Burkinabè sur l’ensemble du territoire à faire en sorte que de tels actes ne soient pas réitérés.

Nous devons faire en sorte que force reste à la loi.

Il est évident que la couverture générale de notre pays par les Forces de défense et de sécurité peut poser problème. Mais d’ores et déjà, des dispositions ont été prises dans cette localité pour que la sécurité puisse être renforcée en faveur des populations, pour leur donner l’assurance qu’ils peuvent se réinstaller, qu’ils peuvent recommencer à vivre ensemble et que nous devons nous dépasser pour pouvoir combattre l’ennemi commun qu’est le terrorisme.

Nous ne devons pas laisser le terrorisme créer entre nous des conflits communautaires. Ce n’est pas juste. Nous devons veiller à ce que nous restons unis. Ce n’est que dans l’unité malgré les difficultés que nous rencontrons, que nous aurons la victoire ».

Agence d’Information du Burkina

Propos recueillis à Yirgou par Armel Oscar Bayili, Envoyé spécial.

NB : photo d’illustration AFP.

 

Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

Burkina-Insécurité-Visite

Burkina : visite surprise du président Kaboré à Yirgou, théâtre d’attaques meurtrières

Yirgou, 5 janv. 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré s’est rendu samedi à Yirgou, village situé à 200 km de Ouagadougou, dans la région du Centre-nord du Burkina Faso, où une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peuhle, ont fait 46 morts, selon un dernier bilan officiel.

Le président Kaboré, vêtu d’un boubou marron aux rayures blanches, est arrivé à Yirgou aux environs de 12h, à bord d’un hélicoptère de l’armée de l’air.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo et son homologue en charge de la Solidarité nationale Laurence Marshall, ont accompagné le chef de l’Etat au cours de cette visite surprise.

«C’était obligé que je vienne témoigner la compassion et la solidarité de l’ensemble des Burkinabè, après le drame», a déclaré le président Roch Kaboré, après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire des victimes.

«Nos ennemis communs ce sont les terroristes. Nous devons faire la part des choses. Nous sommes les fils d’un même pays. Si nous oublions cela, nous ne pourrons pas empêcher que de tels incidents se produisent. Nous ne pouvons développer le pays que si tout le monde vit en paix», a lancé  Roch Kaboré.

Le président du Faso a tenu cette exhortation au milieu du village de Yirgou, où plus d’un millier de personnes assis à même le sol ou débout, sont venus écouter  son message.

Déplorant le bilan effroyable (officiellement 46 morts) consécutif à l’attaque terroriste et aux représailles contre la communauté peuhle, Roch Marc Christian Kaboré a insisté que le but des terroristes est l’effritement de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

Armel Oscar Bayili, Envoyé spécial

NB : photo d’illustration

 

 

 

Affrontement intercommunautaire et rencontres gouvernement/syndicats, au menu des médias en ligne burkinabè

Revue de presse du samedi 5 janvier 2019

Affrontement intercommunautaire et rencontres gouvernement/syndicats, au menu des médias en ligne burkinabè

Ouagadougou, 5 jan. 2019 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB, ce samedi, traitent de l’actualité liée aux rencontres que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a eues, la veille, avec des responsables syndicaux, sans oublier de revenir sur le bilan de l’attaque terroriste suivie de représailles à Yirgou (Centre-nord).

Burkina24.com informe que le gouvernement a actualisé le bilan des décès lors des affrontements survenus, dès les premiers jours de l’année, entre communautés dans la région du Centre-Nord.

«Selon Remis Dandjinou, porte-parole du gouvernement, 46 personnes ont perdu la vie, précisant que ce bilan est toujours provisoire », relate le site d’information.

«Kirgou : le bilan passe de 13 à 46 morts, selon le gouvernement», résume, pour sa part, Zoodomail.com qui publie le communiqué gouvernemental y relatif.

De son côté, Fasozine.com fait observer que hier vendredi,  le ministre Remis Fulgance Dandjinou a assuré qu’«une action judiciaire est en cours pour situer les responsabilités et rendre justice aux victimes».

Sous une autre chapitre et une note plutôt gaie, LeFaso.net informe que dans le domaine de la coopération, le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, en visite de travail et d’amitié au Burkina Faso, a été accueilli, hier vendredi 4 janvier 2019, à l’aéroport international de Ouagadougou, par son homologue burkinabè, Alpha Barry.

Le même journal en ligne évoque les concertations que le chef du gouvernement a eues, hier vendredi, avec des responsables de structures syndicales.

Selon Lefaso.net, le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) menace de prendre ses responsabilités suite au non respect des engagements pris par le gouvernement.

Pendant ce temps, Zoodomail.com parle de «bras de fer entre la CNSE (Coalition nationale des syndicats de l’éducation, Ndlr) et le Gouvernement», soulignant que le dialogue reprend la semaine prochaine.

Agence d’information du Burkina

La Chine promet 26 milliards de FCFA au G5 Sahel et 169 millions de FCFA à la diplomatie burkinabè

Burkina-Chine-Coopération

La Chine promet 26 milliards de FCFA au G5 Sahel et 169 millions de FCFA à la diplomatie burkinabè

Ouagadougou, 4 Janvier 2019 (AIB)-La Chine a promis vendredi, un appui de 26 milliards de FCFA et 169 millions de FCFA au ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a promis «l’appui de la Chine au G5 Sahel à hauteur de 300 millions de yuan chinois (environ 25 milliards de FCFA) et un appui de 1 million et demi de dollars (environ 871 millions de FCFA) au Secrétariat permanent du G5 Sahel», a indiqué vendredi Alpha Barry qui animait une conférence de presse avec lui.

En rappel, le G5 Sahel a été créé en février 2014 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad pour lutter contre le terrorisme et promouvoir des actions de développement au profit des populations.

Le ministre chinois a aussi promis  2 millions de yuan (environ 169 millions FCFA) au ministère des Affaires étrangères,  a précisé le chef de la diplomatie burkinabè.

Arrivée dans la mi-journée à Ouagadougou pour une visite de 48h, Wang Yi a remis un peu plutôt, 10 véhicules de protocole au ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Selon Alpha Barry, une commission mixte aura lieu en mars prochain entre les deux pays.

«Le président du Faso (Roch Kaboré) a réaffirmé les priorités pour le Burkina Faso à savoir les questions de défense et de sécurité, les infrastructures sociales, scolaires et de santé» a-t-il déclaré.

Le ministre burkinabè a affirmé que «les autres aspects de la coopération vont être définis lors de la commission conjointe ».

«Nous allons définir des chantiers qui vont démarrer d’ici la fin de l’année notamment avec la construction de l’hôpital de Bobo-Dioulasso» a-t-il affirmé.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

Rupture avec Taïwan : La Chine félicite le Burkina Faso pour «être revenu à la bonne position»

Burkina-Chine-Coopération

Rupture avec Taïwan : La Chine félicite le Burkina Faso pour «être revenu à la bonne position»

Ouagadougou, 4 Janvier 2019 (AIB)-«Le Burkina Faso est revenu à la bonne position en s’attachant au principe (inébranlable) d’une seule Chine», affirmé vendredi le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, quelques sept mois après la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, au détriment de Taïwan.

«Le Burkina Faso est revenu à la bonne position en s’attachant aux principes d’une seule Chine», a indiqué Wang Yi, en compagnie du chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry, à la presse vendredi.

«Les relations bilatérales ont ouvert une nouvelle page historique. C’est un choix sage qui correspond au consensus international et qui répond à la tendance de notre époque», a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso a rétabli ses relations diplomatiques avec la Chine, le 26 mai 2018, mettant ainsi fin à 24 ans de coopération avec Taïwan, considérée par Pékin comme l’une de ses provinces.

«Nous sommes unanimes à estimer que le principe d’une seule Chine constitue la base politique de nos relations bilatérales et qu’il faut respecter inébranlablement ce principe», a soutenu Wang Yi.

Rappelons que le président chinois Xi Jinping a déclaré dans son message de nouvel an, que Taïwan (autonome depuis 1949) sera réunifiée à la Chine, au besoin par la force.

Selon Wang Yi, le rétablissement des relations bilatérales «permettra de promouvoir le développement à long terme du Burkina Faso et d’améliorer les conditions de vie de la population burkinabè».

Le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, en visite de 48h au Burkina Faso, s’exprimait  au sortir d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«J’ai eu des échanges très approfondis avec le président du Faso et nous sommes satisfaits des progrès enregistrés depuis le rétablissement de nos relations diplomatiques et nous sommes confiants des perspectives de notre coopération dans le futur» a-t-il affirmé aux journalistes.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Education : les syndicats maintiennent la suspension des évaluations, mais poursuivent le dialogue

Burkina- Education-Syndicats-Négociations

Education : les syndicats maintiennent la suspension des évaluations, mais poursuivent le dialogue

Ouagadougou, 04 Jan. 2019 (AIB)-La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a maintenu vendredi, la suspension des évaluations, en attendant la reprise des négociations la semaine prochaine avec le gouvernement.

«Nous nous sommes convenus avec le Premier ministre (Paul Kaba Thiéba) de reprendre les négociations dès la semaine prochaine. Quant aux évaluations, elles sont toujours suspendues», a indiqué vendredi Bonaventure Belem.

Le coordinateur de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) s’adressait à des journalistes après une rencontre avec M. Thiéba.

M.Belem a ajouté que la qualité des débats qu’ils vont s’ouvrir la semaine prochaine avec le gouvernement, pourra déterminer les nouvelles directives à prendre par sa structure.

D’après lui, la rencontre visait à échanger afin de relancer le dialogue rompu depuis un certain temps avec le gouvernement et non de lever le mot d’ordre de grève.

En rappel, la CNSE a signé un protocole d’accord avec le gouvernement en janvier 2018, mettant fin à quatre mois de perturbations.

En début décembre 2018, elle a suspendu les évaluations dans les classes pour protester contre la lenteur observée dans la mise en œuvre des accords.

«L’objectif de cette rencontre est de rechercher des solutions idoines aux préoccupations des syndicats pour la bonne marche de l’année scolaire», a dit le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation Stanislas Ouaro.

Il a indiqué que sur les 56 points du protocole d’accord de janvier 2018, 21 ont été mis en œuvre.

M. Ouaro a par ailleurs assuré que le gouvernement se planchera sur l’amélioration du statut revendiqué par le syndicat.

Agence d’Information du Burkina

ls/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

Attaques de Yirgou : «un bilan provisoire» de 46 personnes tuées, la justice saisie

Burkina-Société-Insécurité

Attaques de Yirgou : «un bilan provisoire» de 46 personnes tuées, la justice saisie

Ouagadougou, 04 janv. 2018 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a fait état vendredi, d’ «un bilan provisoire» de 46 personnes tuées, suites à l’attaque terroriste de Yirgou-Foulbé et aux représailles contre la communauté peulh. Il a aussi assuré que justice sera rendue aux victimes.

«Le bilan provisoire de ces dramatiques évènements est de 46 personnes décédées et les constations se poursuivent», a indiqué Remis Fulgance Dandjinou.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè faisait le bilan en mi-journée sur la télévision nationale du Burkina,  de l’attaque terroriste le jour de l’an, à Yirgou (Centre-nord, 7 tués), suivie de représailles contre la minorité peulh, suspectée d’être de connivence avec les assaillants.

Dandjinou a fermement condamné ces actes de violences et assuré qu’ «une action judiciaire est en cours pour situer les responsabilités et rendre justice aux victimes».

«L’objectif recherché par les terroristes est de diviser nos populations qui vivent en parfaite intelligence. Le gouvernement exhorte donc les populations à ne pas céder à ces provocations et à garder le sens du vivre ensemble et de la fraternité qui ont toujours fait la force du Burkina Faso», a affirmé le ministre.

Rappelons que  le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des attaques terroristes qui ont particulièrement été sanglantes et nombreuses en 2018, conduisant à l’instauration le 31 décembre, de l’Etat d’urgence dans six des treize régions du pays.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Coopération japonaise : les associations s’informent sur les conditions d’intervention

Coopération japonaise

Les associations s’informent sur les conditions d’intervention

L’Association Faso-Japon solidarité (AFAJAPS) a, en collaboration avec l’ambassade du Japon, organisé, le 21 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, une session d’information sur le Programme de coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon,  intitulé « dons aux micros projets contribuant à la sécurité humaine ». La rencontre a visé à expliquer aux participants, les conditions à remplir pour bénéficier de cette aide japonaise.

 

La coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon, « dons aux micros projets contribuant à la sécurité humaine » est un volet de la coopération japonaise introduite au Burkina Faso en 1989. Cette aide financière est octroyée dans le but de contribuer à la réalisation des projets élaborés par des structures communautaires en faveur des populations défavorisées ou vulnérables.

Son objectif principal est d’améliorer  la sécurité humaine des populations cibles. Les domaines d’intervention de ce Programme d’aide sont l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement. Les structures éligibles sont les associations à but non lucratif, les ONG et les collectivités locales. Le montant maximum pour le financement d’un projet est de 50 millions de F CFA et couvre seulement les frais liés à l’exécution du projet soumis.

Ce sont, entre autres, ces informations que le président de l’Association Faso-Japon solidarité, Siaka Gobé a donné, le 21 décembre 2018 à Bobo-Dioulasso, aux participants à la session d’information sur le Programme de coopération financière non remboursable du gouvernement du Japon. Pendant la session, les bénéficiaires du Programme ont partagé avec les participants, leurs expériences afin de les aider à formuler leurs projets à soumettre à l’ambassade de France.

Ces échanges d’information, a dit M. Gobé « vont permettre aux participants de formuler des projets pertinents pour solliciter l’accompagnement de l’ambassade du Japon dans le cadre de leurs actions visant l’amélioration des conditions de vie des populations défavorisées dans leurs zones d’intervention ». A l’ouverture de la session d’informations, le directeur de cabinet du maire de Bobo-Dioulasso, Bamory Diané a loué cette initiative qui va permettre aux associations de mieux monter leurs dossiers. La représentante de l’ambassade du Japon au Burkina Faso, Rié Doucouré, a souligné que la formation a permis de connaitre  davantage les domaines d’intervention de la coopération japonaise. Elle a ajouté que Bobo-Dioulasso a été choisie pour la formation car les activités de la coopération japonaise seront beaucoup concentrées dans la commune et dans le Sud-Ouest.

                                                                                        Adaman DRABO

Nouvel an dans les Hauts-Bassins : les autorités expriment leurs vœux pour 2019

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Nouvel an dans les Hauts-Bassins

Les autorités expriment leurs vœux pour 2019

 

Chaque nouvelle année offre l’occasion de formulation de vœux de nouvel an. Pour cette année nouvelle 2019, nous avons recueilli les vœux de quelques autorités administratives, religieuses et politiques de la région des Hauts-Bassins. 

 

Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou : « 2019 sera également une année d’espoir ». (P20)

 

« Populations des provinces du Houet, du Kénédougou, et du Tuy, nous voilà au terme de l’année 2018. 2019 s’annonce à nous et je voudrais souhaiter à toutes et à tous une heureuse année nouvelle, une heureuse année 2019. 2018 aura été une année de défis, une année de consolidation des acquis. Nous savons que 2019 sera également une année d’espoir. Dans la mesure où cette année nous avons bénéficié d’une bonne pluviométrie, qui nous a permis une production agricole satisfaisante. Au plan économique, nous avons également l’ouverture de certaines unités industrielles à Bobo-Dioulasso et les efforts consentis par le gouvernement et la délégation de la Chambre consulaire ont permis l’instauration et le maintien d’un bon climat d’affaires au niveau de notre région. Toutefois, beaucoup de défis restent à relever au plan économique, social et sécuritaire. Pour cela, j’invite les populations à plus d’ardeur au travail, à plus de vigilance, à plus de cohésion sociale et de paix. C’est à ce prix que nous pouvons construire notre région et le Burkina Faso. Je souhaite à toutes et à tous une heureuse année 2019. Je souhaite à chacun de nous beaucoup de santé, de paix, de prospérité et de cohésion sociale dans la région des Hauts-Bassins. Bonne année 2019 ! »

 

*Monseigneur Paul Ouédraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso : « Je souhaite pour notre pays tant éprouvé…la paix et la sérénité ».  (PC18)

 

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En cette année 2019 qui s’ouvre, je voudrais d’abord rendre grâce à Dieu pour l’année 2018 qui nous a donné de traverser. C’est vrai que 2018 n’a pas été simple. Il y a eu beaucoup de problèmes, beaucoup de difficultés mais Dieu nous a donné la santé et nous a fait la grâce de la traverser.  Je voudrais avec vous lui dire merci. Merci pour cette santé, merci pour la vie. Au moment où s’ouvre une année nouvelle, je voudrais aussi la confier à la bénédiction de notre Dieu. Que Dieu bénisse notre année 2019 et que à tous égards qu’elle soit meilleure à l’année 2018. Je souhaite particulièrement pour notre pays tant éprouvé par toutes ces attaques terrorismes, la paix et la sérénité pour les gouvernants, les citoyens. C’est vrai que la paix vient de Dieu mais les hommes doivent faire un effort pour convertir leurs cœurs pour l’accueillir. Je demande à ce Dieu de donner à tous les Burkinabè et aux amis du Burkina Faso un cœur qui aime ce pays et qui veut réellement son développement, le bonheur pour l’ensemble des habitants de ce pays. Il faut certainement que nous nous oublions un peu  pour penser à l’intérêt commun. Cela doit se voir dans nos familles. Toute vraie politique comme dit le pape François est établi d’abord pour le service du bien commun. Avec plus de patriotisme et  de sens de l’écoute des uns des autres, nous pourrons réellement nous mobiliser, nous donner la main dans une cohésion sociale pour lutter ensemble contre le terrorisme qui a suffisamment endeuillé notre pays.  Bonne et heureuse année 2019 à tous et à toutes et que ce Dieu qui nous aime donne toutes les grâces dont nous avons besoins pour traverser l’année.

 

Youhana Drabo, Pasteur principal de l’Eglise centrale de l’Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso : « Nous ne devons pas travailler pour avoir la division entre les fils et filles du pays ».  (P19)

 

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Au nom de toute l’Eglise de l’Alliance chrétienne de Bobo-Dioulasso,  je souhaite les meilleurs vœux de paix, prospérité de succès pour notre chère patrie. Le Burkina Faso est famille, une famille où nous sommes appelés à vivre en communion, en paix, dans l’unité. Nous ne devons pas travailler pour avoir la division entre les fils et filles du pays. Je souhaite qu’en 2019, nous soyons ensemble main dans la main et que nous puissions parler le même langage, avoir une même vision. C’est en cela que le Burkina Faso va prospérer et connaitre l’émergence dont nous souhaitons tant. A tous ceux qui traversent des moments difficiles, nous les exhortons à ne pas baisser les bras. En Afrique, on dit si nous nous mettons ensemble, nous allons pouvoir faire beaucoup de choses. C’est ensemble que nous pourrons combattre nos ennemis, les forces du mal qui viennent détruire notre pays et les ramènent sur la bonne voie.

 

Salia Gnissien, Secrétaire à l’organisation et administration/MPP : « Nous souhaitons qu’en 2019, les FDS arrivent à vaincre le terrorisme… » (DSCO 26)

 

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« Nous souhaitons pour cette année 2019 la santé, la paix et surtout beaucoup de patriotisme au regard de la situation que nous vivons actuellement. Nous souhaitons qu’il ait la paix sur toute l’étendue du territoire national .Nous souhaitons qu’en 2019, les forces de défense et de sécurité arrivent à vaincre le terrorisme qui nous frappe actuellement. Nous demandons à nos militants et à toute la population de collaborer avec les FDS afin de les aider à vaincre ces forces du mal. Nous espérons qu’en 2019, il n’y aura plus de victimes sur le sol burkinabè en ce qui concerne le terrorisme. Nous souhaitons la paix car sans la paix il n’y a pas de développement ».

 

Moussa Zerbo, député UPC : « … que la paix, la sécurité et la sérénité puissent être le quotidien des burkinabè en 2019 »  (DSCO 25)

 

« Nous rendons grâce à Dieu qui nous a permis de voir la fin de l’année 2018 et d’entamer 2019. Nous souhaitons que la nouvelle année apporte des solutions aux difficultés et aux préoccupations que nous avons connues en 2018 surtout la question de l’insécurité. Notre pays connait une insécurité jamais égalée. C’est prier le Tout puissant pour que la paix, la sécurité et la sérénité puissent être le quotidien des burkinabè durant l’année 2019. Nous souhaitons que le tout puissant nous accompagne à faire face aux défis économiques afin que tous les Burkinabè puissent connaitre la prospérité, le succès dans toutes leurs entreprises ».

La Rédaction de Bobo

Transports, commémoration du 3 janvier et affrontement intercommunautaire, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Transports, commémoration du 3 janvier et affrontement intercommunautaire, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 4 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè dans leurs différentes livraisons de ce vendredi, évoquent la commémoration du 53e anniversaire du premier soulèvement populaire, le conflit intercommunautaire survenu au Centre-nord, sans oublier la rencontre entre le Premier ministre Paul Kaba Thiéba et les syndicats des transporteurs, la veille, à Ouagadougou.

Le quotidien à capitaux publics Sidwaya rapporte que le Premier ministre (PM) Paul Kaba Thiéba a rencontré les représentants de la Fédération nationale des acteurs du transport du Burkina Faso (FNAT-BF), hier jeudi à Ouagadougou.

«Après deux heures d’échanges, les questions relatives à l’augmentation du prix des transports et la grève annoncée, les transporteurs ont décidé de reconsidérer leur mot d’ordre lancé le 31 décembre», écrit Sidwaya.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Réajustement des tarifs de voyage : les transporteurs reconsidèrent leur décision», tandis que Le Pays parle de «la volte-face des transporteurs routiers».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il croit savoir que «l’augmentation des tarifs et le projet de grève de 72 h (sont) levés».

Le même journal évoque la commémoration du 53e anniversaire du premier soulèvement au Burkina Faso, rappelant que «comme chaque année, ce 3 janvier 2019, les syndicats ont marqué une pause, le temps d’une conférence publique pour commémorer le soulèvement populaire de 1966».

Le confrère cite à sa une, le secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare : «les nouvelles taxes ne seront pas appliquées».

Dans la même logique, Sidwaya titre : «Commémoration du 30 janvier 1966 : des syndicats ne veulent pas des nouvelles taxes».

Les journaux ont également abordé les affrontements intercommunautaires survenus le 1er janvier dernier ayant fait une quinzaine de morts dans le village de Yirgou, province du Sanmatenga région du Centre-nord.

Ainsi, Aujourd’hui au Faso mentionne : «Yirgou : 13 morts dans des affrontements intercommunautaires», là où L’Observateur Paalga fait observer que «le jour de l’an (a été) sanglant à Yirgou».

Selon le journal cité en second lieu, tout serait parti de l’assassinat du chef coutumier de Yirgou, Kouka Sawadogo et cinq autres personnes, dans la matinée du 1er janvier 2019 par des groupes armés.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 4 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 4 JANVIER

 

WASHINGTON – La démocrate Nancy Pelosi a défié Donald Trump dès son retour historique, jeudi, à la tête de la Chambre des représentants, en faisant approuver par sa nouvelle majorité des mesures visant à mettre fin au « shutdown » qui paralyse une partie des administrations américaines.

 

RYAD – Le procureur général saoudien a formellement requis la peine de mort contre cinq suspects, à l’ouverture jeudi du procès des meurtriers présumés du journaliste Jamal Khashoggi, alors que des zones d’ombre demeurent dans cette affaire qui a terni l’image du royaume.

 

PARIS – Le médiatique et controversé « gilet jaune » Éric Drouet a dénoncé une interpellation « politique », en sortant jeudi d’une garde à vue qui a provoqué l’indignation, à deux jours d’un huitième samedi de manifestations en France.

 

ROME – Un texte « inhumain » et « criminogène »: plusieurs maires de grandes villes italiennes refusent d’appliquer le décret-loi anti-immigration du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, à commencer par le maire de Palerme qui a pris la tête de cette fronde contre le puissant patron de l’extrême droite.

 

BERLIN – L’extrême droite allemande a annoncé avoir organisé des patrouilles d’auto-défense à la suite d’agressions de passants par des migrants dans une ville bavaroise, suscitant l’indignation des élus locaux.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a appelé jeudi les pays de l’UE à « plus de solidarité » pour se répartir l’accueil d’une cinquantaine de migrants secourus en mer par deux ONG et autorisés à s' »abriter » provisoirement dans les eaux maltaises.

 

BRASILIA – Le nouveau gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro a annoncé jeudi, à l’issue de son premier conseil des ministres, une épuration des contractuels dans l’administration publique pour « nettoyer » le Brésil « des idéologies socialiste et communiste ».

 

SEOUL – Le plus haut diplomate nord-coréen en poste en Italie a demandé l’asile et se cache désormais, ont déclaré jeudi aux journalistes des députés sud-coréens après une réunion à huis-clos avec des responsables des services de renseignement sud-coréens.

 

MEXICO – Le Mexique a annoncé jeudi avoir demandé aux Etats-Unis une enquête sur l’usage de la force contre des migrants centroaméricains qui tentaient de franchir la frontière.

 

MOSCOU – La justice russe a inculpé d' »espionnage » l’Américain Paul Whelan, arrêté à Moscou la semaine dernière, a annoncé jeudi son avocat dans un contexte déjà lourd d’affaires de ce type entre la Russie et les Occidentaux.

 

KINSHASA – L’Eglise catholique a repris jeudi son rôle de contre-pouvoir en République démocratique du Congo en affirmant connaître le nom du vainqueur de l’élection présidentielle, pour mieux demander à la commission électorale (Céni) de proclamer les résultats « dans le respect de la vérité et la justice ».

 

VICTORIA FALLS (Zimbabwe) – Sept ressortissants chinois arrêtés deux jours avant Noël au Zimbabwe avec des morceaux de cornes de rhinocéros d’une valeur d’un million de dollars ont comparu en justice jeudi dans la ville touristique de Victoria Falls.

 

THIRUVANANTHAPURAM (Inde) – Des affrontements ont opposé jeudi pour la seconde journée d’affilée des hindous traditionalistes à la police indienne, au lendemain de l’entrée de deux femmes dans un des sanctuaires les plus sacrés de l’hindouisme.

 

KHAO LAK (Thaïlande) – Des dizaines de milliers de touristes ont fui certaines des îles les plus populaires de Thaïlande à l’approche de la tempête tropicale Pabuk qui devrait provoquer vendredi dans le sud du royaume de fortes pluies, des vents violents et des vagues de plusieurs mètres.

 

PEKIN – Il était surnommé « Jack l’éventreur chinois ». L’auteur des meurtres atroces de 11 femmes et fillettes en Chine, tuées en l’espace de 14 ans, a été exécuté jeudi matin, a annoncé la justice chinoise.

 

MOSCOU – Les services de secours russes ont mis un terme jeudi aux opérations de recherches dans les décombres d’un immeuble d’habitation dans l’Oural, effondré lundi après une explosion due au gaz, une tragédie qui a fait 39 morts.

 

PARIS – Des arrivées en baisse, mais plus de 2.260 morts: la Méditerranée est restée l’an dernier la voie maritime la plus meurtrière pour les migrants, selon le HCR qui a appelé les pays européens à « sortir de l’impasse ».

 

PEKIN – C’est une première mondiale. La Chine a réussi jeudi l’alunissage inédit d’un engin sur la face cachée de la Lune, un événement historique qui renforce les ambitions spatiales de Pékin.

 

WASHINGTON – Signal d’alarme d’Apple, secteur manufacturier qui marque le pas, affolement du marché boursier: l’embellie de l’économie américaine aurait-elle atteint un pic signalant un net ralentissement?

 

PARIS – Le Louvre, musée le plus visité au monde, a dépassé la barre des dix millions de visiteurs en 2018, un chiffre inégalé pour un musée international de beaux-arts et d’antiquités, a affirmé jeudi sa direction à l’AFP.

 

ROME – L’organisation de la Super Coupe d’Italie de football en Arabie saoudite, où les femmes non accompagnées seront interdites de stade, a provoqué jeudi un véritable tollé, y compris de la part du gouvernement.

 

HONG KONG – Des dizaines de voyageurs pourront siroter du champagne dans les confortables fauteuils de première classe sur des vols Cathay Pacific sans casser leur tirelire, après que la compagnie aérienne a vendu par erreur des billets haut de gamme à prix bradés.

 

(afp)

Attaques meurtrières de Yirgou : le gouvernement invite les populations à ne pas tomber dans le piège des terroristes

Burkina-Société-Insécurité

Attaques meurtrières de Yirgou : le gouvernement invite les populations à ne pas tomber dans le piège des terroristes

Ouagadougou, 03 janv.2019 (AIB)-L’attaque terroriste le jour de l’an, suivie de représailles contre la communauté peulh, qui ont ôté la vie à 14 personnes, à Yirgou (Centre-nord), visent à diviser les populations, estime le gouvernement burkinabè qui les invite à ne pas rentrer dans le jeu des terroristes.

«Nous devrions faire très attention ! C’est l’objectif recherché par les terroristes : diviser les populations qui vivent paisiblement (ensemble), créer un climat de méfiance entre les populations alors qu’elles  ont toujours vécu en symbiose», a indiqué mercredi soir le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo.

  1. Sawadogo s’exprimait sur les attaques meurtrières de Yiourgou (Barssalogho, Sanmentenga, Centre-nord) au 20h de la télévision nationale du Burkina, selon un extrait diffusé par le site lefaso.net.

Selon le ministre, des terroristes ont tué le jour de l’an le célèbre chef de Yirgou et six de ses proches, entrainant des représailles contre la communauté peulh, faisant également sept tués.

«Le gouvernement est en train de travailler pour que les Forces de défense et de sécurité continuent les investigations nécessaires pour que nous puissions avoir le bilan définitif, pour que nous sachions ce qui s’est passé et que des mesures idoines soient prises auprès des communautés pour d’abord les rapprocher et intensifier leur vivre ensemble et leur dire qu’il faut éviter de rentrer dans le jeu des terroristes qui veulent diviser les populations entre elles», a affirmé Siméon Sawadogo.

  1. Sawadogo a précisé que l’exécutif a instruit les gouverneurs des régions du Centre-nord et du Nord et les chefs militaires pour ramener la paix.

Le ministre a dit également que les autorités coutumières et religieuses ont été également sollicitées pour sensibiliser les populations.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des attaques terroristes qui ont particulièrement été sanglantes et nombreuses en 2018, conduisant à l’instauration le 31 décembre, de l’Etat d’urgence dans six des treize régions du pays.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 Photo d’archive : lefaso.net

 

Burkina : Les syndicats des transporteurs sursoient à une augmentation du prix du ticket

Burkina-Transports-Rencontre

Burkina : Les syndicats des transporteurs sursoient à une augmentation du prix du ticket

Ouagadougou, 3 janv. 2019 (AIB) – Les syndicats des transporteurs, après une rencontre jeudi avec le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, ont sursis à une augmentation du prix du ticket de voyage, comme annoncé par certains d’entre eux, à cause de la hausse du prix du carburant en début novembre.

«Nous pouvons dire que (…), sous réserve d’aller rendre compte à notre base, nous allons reconsidérer les mots d’ordre d’augmentation des tarifs et surtout d’arrêt d’exploitation», a annoncé jeudi Bonaventure Kéré.

Le secrétaire général de la Fédération nationale des acteurs du transport routier (FENAT) s’exprimait à la suite d’une réunion de concertation avec le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

«Les échanges ont été fructueux et sincères. Nous avons passé aux peignes fins toutes les préoccupations inscrites à l’ordre du jour, et on note un satisfecit à l’issue des échanges», a-t-il ajouté.

En rappel, le litre du carburant (essence et gasoil) a connu une hausse de 75 FCFA depuis le 9 novembre 2018.

Pour éviter des répercussions sur les prix des produits de première nécessité, le gouvernement a conclu un accord (resté secret) avec les syndicats des transporteurs.

Toutefois, des compagnies de transport avaient prévu d’augmenter le prix du ticket de voyage à partir du 5 janvier prochain et d’arrêter de desservir certaines localités durant 72 heures, à compter du 7 janvier.

Le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou a précisé que le gouvernement a passé en revue les engagements qu’il a pris il y a plus de deux mois avec les transporteurs.

«Sur certains points, il y a eu beaucoup d’avancées. Mais eux (les transporteurs, ndlr), ils doivent fournir des efforts également», a dit M. Dabilgou.

Agence d’information du Burkina

MS/ata/ak

Agriculture: Pourquoi  les résultats des recherches se perdent souvent entre les laboratoires et les champs ?, s’interroge Dr Fayama

Agriculture: Pourquoi  les résultats des recherches se perdent souvent entre les laboratoires et les champs ?, s’interroge Dr Fayama

Ouagadougou, 03 janv. 2019(AIB)- Le transfert des technologies depuis la station de recherche agronomique  au milieu paysan connait souvent des dysfonctionnements. Dans l’article qui suit le Dr Tionyélé FAYAMA élude la question avant de proposer des pistes de solutions.

 

Analyser le dysfonctionnement de la liaison recherche-vulgarisation-utilisateurs dans le processus d’adoption des innovations agricoles

 

                                                     Résumé :

Sur un plan paradigmatique, certaines recherches agronomiques restent basées sur des approches agro­-techniques fondamentalement orientées vers des modèles d’agriculture plus intensifs. Avec des objectifs de recherche orientés résolument vers réponses techniques, les agronomes à travers leurs technologies améliorent la productivité agricole. Ces recherches sont d’abord expérimentées en station de recherche avant leur transfert en milieu paysan.

Cet article tente de comprendre la rupture des interactions fécondes favorisant le transfert des technologies de la station de recherche au milieu paysan. Cette étude se veut une contribution autour des questions essentielles sur les contraintes d’adoption des innovations agricoles basées sur les approches par l’entremise des trois maillons de la chaine de transfert des technologies pour une adoption réussie vers les utilisateurs.

Mots clés : approches paysannes, top dowm/ Botton up, transfert de technologies,

Introduction

Les approches telles qu’observées dans le cadre de transfert des technologies répondent un peu à un modèle dépassé qui consiste à transférer la technologie de façon isolée sans aucun cordon avec le milieu d’origine. Ce type d’approche présuppose une vision linéaire de la recherche aux paysans, via les appareils d’encadrement pour l’adoption. C’est ainsi que naissent des interactions entre les acteurs pour la valorisation des résultats. Mais, force est de constater que malgré les efforts consentis, cette valorisation des technologies générées par la recherche demeure toujours une préoccupation dans la mesure où jusque-là, l’on ne sent pas un impact significatif de l’utilisation de ces résultats et cela tributaire à quelques part au dysfonctionnement de la liaison recherche-vulgarisation-utilisateurs. Alors, quelles peuvent être les raisons d’un tel dysfonctionnement ?

Résultats et discussion

Dysfonctionnement de la relation recherche-vulgarisation

La vulgarisation représente pour la recherche, d’une part, un maillon essentiel de transfert des compétences pour valoriser les résultats de leurs innovations, et d’autre part, une source de feed-back des informations qui permettent aux chercheurs d’adapter les technologies aux différents aléas terrains afin de répondre efficacement aux attentes des utilisateurs (producteurs).[(Zerbo, 2017 ; Sankara ; 2018 ; Fayama, 2018).

Des enquêtes-terrain menées dans la région des Hauts Bassins sur les relations entre chercheurs et agents de la vulgarisation montrent que 62% des agents de vulgarisation sur le terrain ne sont pas satisfaits de la relation de collaboration entre la recherche et la vulgarisation. Selon Zerbo(2017), les agents sont pris pour de simples exécutants de protocoles à l’élaboration desquels ils ne sont pas associés. En revanche, les chercheurs affichent leur satisfaction pour la même enquête.

Cette étude illustre donc une situation d’insuffisance et / ou de manque de collaboration entre ces acteurs interministériels. Les explications à une telle situation pourrait être données par :

  • l’extrême cloisonnement entre les deux structures (recherche et vulgarisation) du fait de leur situation de tutelle dépendante (ministères différents) ;
  • l’insuffisance et /ou absence de cadres de concertation entre vulgarisateurs et chercheurs : bien vrai que des cadres ont été créés, mais peinent pour son fonctionnement faute de moyens financiers. Par exemple, les ateliers régionaux de développement de l’expertise agricole (ARDEA) institués par le Système National de Vulgarisation et d’appui Conseil Agricoles (SNVACA) tardent à voir le jour et Ateliers Mensuels de Revues des technologies oubliés ;
  • la dépendance chronique vis-à-vis des financements extérieurs ;
  • une absence de suivi-évaluation systématique et rigoureux des technologies proposée ;
  • le manque d’une réelle coordination des activités de vulgarisation entre les institutions de recherches et les services de la vulgarisation :;
  • le manque de professionnalisme des acteurs dû à l’insuffisance de formation et d’encadrement spécialisé de proximité ;
  • l’égoïsme dans le partage des connaissances chez certains chercheurs ;
  • les interventions directes des chercheurs sur le terrain sans l’implication des agents vulgarisateurs ;
  • le complexe chez certains chercheurs 

 

Dysfonctionnement de la relation recherche-utilisateurs via vulgarisation

Plusieurs raisons peuvent expliquer le dysfonctionnement dans la relation recherche-utilisateurs. En effet :

  • Les orientations de la recherche ne tiennent pas suffisamment compte des besoins des utilisateurs. Par exemple, les savoir-faire et technologies produits par la recherche même quand ils sont pertinents ne sont guère appliqués par les agriculteurs, ce qui suggère que la transmission se fait mal. Les chercheurs ne vont pas forcément vers les utilisateurs pour connaître leurs de besoins afin de mettre au point les innovations ou technologies qui répondent à leurs aspirations. Le plus souvent, les innovations sont mise au point et les utilisateurs sont mis devant le fait accompli. Cette façon de procéder devient comme si l’on imposait aux utilisateurs leurs choix. Aujourd’hui, beaucoup de semences améliorées créées par les chercheurs ne répondent pas aux aspirations de beaucoup de producteurs malgré leur potentiel de rendement. Par exemple dans une localité du nord (grand Samba) les producteurs ont refusé l’adoption d’une variété de sorgho, le sariaso 14 tout simplement cette variété ne répondait à leur habitude alimentaire à cause de ses caractéristiques organoleptiques. Les conclusions des travaux de ZERBO (2017) montrent que 35% des producteurs interrogés disent ne pas entretenir de bonnes relations avec les chercheurs. La raison principale est que leurs besoins prioritaires ne sont pas pris en compte par les chercheurs et de plus ils sont délégués au rang de consommateurs d’innovation au lieu qu’ils soient impliqués à toutes les étapes du processus d’élaboration des projets de recherche. Cette façon de faire peut avoir un impact négatif sur l’intérêt qu’accordent les producteurs aux produits de la recherche et par conséquent refroidir la bonne relation entre recherche et producteurs qui sont des utilisateurs ;
  • plusieurs jugements de valeur de la part de certains chercheurs sont portés négativement sur les utilisateurs ;
  • L’ensemble de ces facteurs peuvent concourir à ce que la relation recherche-utilisateurs se fragilise ;
  • les producteurs sont le plus souvent utilisés comme des cobayes. On utilise les producteurs pour mettre en place des tests dont les résultats ne sont pas souvent concluant. Pourtant un producteur dans de telles circonstances s’attend à des résultats pour répondre à des objectifs qu’il a fixés d’atteindre. –La non satisfaction de ces objectifs est considérée pour lui comme une sorte de trahison de la part du chercheur qui veut l’utiliser à son profit. Cette trahison à un prix car le résultat c’est contribuer à détériorer la relation qui existent entre la recherche et les utilisateurs ;
  • il n’y a pas de collaboration systématique entre chercheurs vulgarisateurs et agriculteurs. La mauvaise collaboration entre la recherche et les agents de vulgarisation peuvent également expliquer le dysfonctionnement de la relation recherche-utilisateurs. Les agents de vulgarisation sont les premiers collaborateurs des utilisateurs des innovations et technologies puis que ce sont eux qui sont chargés de leur diffusion. Cette mauvaise collaboration entre les deux premiers acteurs va empiéter sur la seconde qui est celle de la recherche-utilisateurs ;
  • le non accès des utilisateurs aux structures de recherche peut constituer un blocage au fonctionnement de la relation recherche-utilisateurs ;
  • la méconnaissance des structures de recherche par les utilisateurs peut aussi être un frein à la relation recherche-utilisateurs.

 

Dysfonctionnement de relation vulgarisation-utilisateurs

Le dysfonctionnement de la relation vulgarisation-utilisateurs pourrait être la résultante ou l’apanage de bon nombre de constats :

  • les orientations de la vulgarisation ne tiennent pas suffisamment compte des besoins des paysans. Le plus souvent les innovations et technologies proposées par la vulgarisation ne répondent pas aux besoins des utilisateurs. La vulgarisation décide à la place des utilisateurs des innovations et ou des technologies qu’ils doivent utilisées sans demander leurs avis. Cela ressemble à une imposition, une chose qui ne facilite pas la relation entre vulgarisateurs et utilisateurs. ;
  • l’absence ou l’insuffisance des services d’appui-conseil pourraient expliquer le dysfonctionnement de la relation vulgarisation-utilisateurs. Le personnel et les ressources financières étant  faibles pour permettre une couverture optimale de l’ensemble des pays, le ratio d’encadrement de 1 agent pour 1480 ménages agricoles (Hauts Bassins) selon l’enquête de ZERBO en 2017, illustre bien cette insuffisance. De  nombreux producteurs sont ainsi laissés de côté sans possibilité d’accéder aux services de vulgarisation ;
  • les méthodes d’approches de certains agents sur le terrain ;
  • Dans beaucoup de cas, le capital humain des services de vulgarisation n’est pas performant;
  • la diversité des approches d’intervention des différentes structures de vulgarisation (Etat, ONG, OPA, SOFITEX, projet, etc) est aussi une des raisons du dysfonctionnement : par manque de stratégie nationale de vulgarisation, les multiples intervenants développent chacun l’approche qui lui paraît la plus adaptée dans le même milieu de producteurs s ;
  • la contractualisation des services agricoles préconisés par la SNVACA creuse d’avantage le fossé relationnel entre les deux acteurs puisqu’il semble contraignant d’engagements à l’atteinte des résultats ;
  • l’intensité des rapports entre vulgarisateurs et utilisateurs peut expliquer le dysfonctionnement de leur relation : en effet, la vulgarisation n’entretient en général des rapports suivis qu’avec un nombre relativement de grosses exploitations progressistes (paysans modèles). En revanche, elle a peu de contact avec la masse de petits exploitants en situation difficile et qui constituent la masse la plus importante. Selon les statistiques générées par Sankara(2018), il  ressort que 55% des producteurs montre que les actions des agents à leur endroit ne sont pas perceptibles, à part la distribution des intrants subventionnés par l’Etat ;
  • la qualité des rapports entre vulgarisateurs et utilisateurs peut également impacter négativement leur relation: par exemple, la masse des petits exploitants gardent en général une image peu attrayante de la vulgarisation. Ceci est souvent lié au sentiment que l’activité de vulgarisation et de développement n’est accessible qu’aux grands producteurs ;
  • l’insuffisance de cadre de concertation entre les agents de vulgarisation et les producteurs pourrait également expliquer le dysfonctionnement de la relation vulgarisation-utilisateurs. Certes que la journée nationale du paysan instituée permet de regrouper les différents acteurs, la mission dévolue à cet cadre ne répond pas aux attentes des acteurs puis qu’il est beaucoup plus politique que technique.

Conclusions et proposition d’axes de synergie d’action entre recherche-vulgarisation-utilisateurs

La promotion des innovations techniques de la recherche doit nécessiter une mise en place d’un partenariat bien formalisé à travers l’établissement  de protocoles  qui définiront  les rôles,  les responsabilités et la contribution de chaque partenaire.  Ainsi, à titre indicatif, les rôles et les responsabilités de chaque acteur seront les suivants :

  • les Organisations Paysannes (OP) sont porteuses de la valorisation de technologies et de recherche-accompagnement. A ce titre, elles seront les premiers responsables de leur mise en œuvre, en assurant l’identification des groupes cibles, en fournissant tout le cadre requis pour le transfert ou le test de technologies et en participant aux diagnostics et aux évaluations ;
  • les Ministères techniques à travers leurs services chargés de la vulgarisation auront un rôle d’appui et de facilitation. Ils interviendront également dans le renforcement des capacités;
  • la recherche apportera son appui aux OP dans la valorisation des technologies et la recherche-accompagnement à travers le renforcement des capacités, la réalisation des différents diagnostics, les tests et les études d’impact ;
  • les autres structures de vulgarisation non étatique (ONG et projets de développement) sont des structures facilitatrices. Ils créeront pour les producteurs les conditions requises pour le transfert des technologies et les tests d’adaptation. Ils joueront également un rôle dans le renforcement des capacités stratégiques et organisationnelles des OP.

Par ailleurs, il serait intéressant de dynamiser les cadres de concertation déjà existant ou même créer des nouveaux cadres par région et au niveau national, regroupant tous les partenaires impliqués  avec pour objectifs de:

  • faciliter la circulation de l’information ;
  • assurer la planification concertée ;
  • assurer une évaluation participative des innovations introduites.

Pour la cohérence et l’efficacité des interventions dans la diffusion des innovations en milieu paysan, les actions suivantes sont indispensables :

  • la production/l’actualisation et la diffusion de documents techniques sur les innovations accessibles aux utilisateurs (documents traduits dans les langues nationales pour une large utilisation) ;
  • la mise en place d’un comité interministériel de suivi/évaluation de la mise en œuvre des protocoles de partenariat ;
  • une meilleure implication des producteurs au processus de recherche à travers un processus dynamique et participatif de diffusion des innovations ;
  • le renforcement des liens Recherche-Vulgarisation ;
  • le travail à la diminution du ratio de couverture territoriale agent/population ;
  • le financement des activités de recherche et de vulgarisation ;
  • le développement d’une approche dynamique interactive et complémentaire du système recherche-vulgarisation où toutes les trois composantes prennent la même importance.

 

Dr Tionyélé FAYAMA

Sociologue, Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles(INERA), Programme Gestion des Ressources Naturelles et Sytème de production (GRN/SP)

Laboratoire de recherche Genre et Developpement, Université Ouaga 1, Pr Joseph Ki-Zerbo,

tionyeleyahoo.fr  

 

Références bibliographiques

FAYAMA T. 2018. Innovations agricoles, entre politiques publiques et logiques d’adoption face aux innovations agricoles céréalières dans la commune de Banfora, Thèse de doctorat Unique de sociologie, ED/LESHCO, Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, 347 P

FAYAMA T. et SANKARA E. 2016, rapport de formation des 13 points focaux PNVACA et de trois SRAPA du Burkina, document de travail, 27 p

SANAKA D. 2017. Analyse du système de vulgarisation à l’Ouest du Burkina Faso, Rapport de stage, INERA, 61 p

ZERBO D. 2017. Analyse du PNVACA dans le dispositif d’appui conseil dans les Hauts Bassins, mémoire de fin cycle des conseillers d’agriculture, CAP/Matourkou, 73 ^p

FAYAMA T. support de cours de genre et vulgarisation agricole, cycle des conseillers d’agriculture, CAP/MATOURKOU, 2017-2018

FAYAMA T. support de cours de vulgarisation et valorisation des résultats de recherche, cycle des ingénieurs en vulgarisation, CAP/MATOURKOU, 2017-2018

 

 

 

Burkina : 87 milliards d’exonérations fiscales en 2017, en baisse de 5 milliards de FCFA

Burkina-Économie- Évaluation

Burkina : 87 milliards d’exonérations fiscales en 2017, en baisse de 5 milliards de FCFA

Ouagadougou, 28 déc. 2018-(AIB)-Le Trésor public burkinabè a accordé en 2017, des exonérations fiscales de près de 87 milliards de FCFA, principalement aux entreprises minières (41 milliards) et aux cimenteries (5 milliards), soit une baisse d’environ 5 milliards de FCFA par rapport en 2016.

Le ministère de l’Economie et des Finances a organisé le vendredi 28 décembre 2018 à Ouagadougou, un atelier d’information sur les dépenses fiscales.

Selon le secrétaire général dudit ministère  Séglaro Abel Somé, les dépenses fiscales se sont chiffrées en 2017 à 87 milliards 213 millions 182 mille 796 francs CFA contre 92 milliards 543 millions 419 mille 70 francs CFA en 2016, soit une baisse de 5,76%.

Selon le Directeur général des impôts, Adama Badolo, les dépenses fiscales, encore appelées  exonérations fiscales, sont les impôts et taxes qui auraient dû être payés mais qui ne sont plus payées du faite des mesures dérogatoires.

«Les exonérations sont comme une subvention que l’Etat fait dans les secteurs d’activités pour les développer», a-t-il signifié.

M. Badolo a renchérit en disant que seules les entreprises qui créent de la valeur et des emplois peuvent bénéficier de ces subventions.

La note d’information remise à l’AIB, révèle qu’en 2017,  les dépenses fiscales les plus importantes ont concerné les droits de douanes (34,41%), la taxe sur la valeur ajoutée (TVA ; 30,73%), l’impôt sur les sociétés (19,77%) et les droits d’enregistrement et de timbre (6,21%).

Par bénéficiaires, les dépenses fiscales ont profité aux entreprises (67,19%), aux ménages (14,36%), aux administrations publiques (12,77%), aux ONG et associations de développement ainsi qu’aux projets et programmes (5,59%), selon la même note.

En 2017, les mines ont bénéficié d’une exonération fiscale de 41,81 milliards de FCFA (en hausse de 79% par rapport en 2015) et les cimenteries de 5, 4 milliards de FCFA contre 2,6 milliards en 2015.

D’après le secrétaire permanant par intérim du comité de politique fiscale, Issa Kobyagda, le ministère a analysé l’impact socioéconomique des dépenses fiscales, notamment dans le domaine de la cimenterie et des mines, concluant que ces mesures ont permis à ces deux secteurs de se développer».

Il a ajouté que les  industries extractives et celles  de la cimenterie ont connu des hausses en terme d’emplois crées et du montant des impôts payés.

La note d’information précise que la contribution des quatre cimenteries aux recettes de l’Etat,  était de 17,1 milliards de francs CFA en 2017.

Durant la même période, les sociétés minières ont versé 222,5 milliards d’impôts et créé 21 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects.

Les rétrocessions au profit des communes et régions abritant les mines ont augmenté sur la période 2012-2017, passant de 835,6 millions de francs CFA en 2012 à 2 milliards 26,3 millions de francs CFA en 2017

Les transferts au profit des différents fonds ont enregistré une hausse continue sur la période 2012-2016, passant de 8,5 millions de francs CFA en 2012 à 15 milliards 963,3 millions de francs CFA en 2017, selon toujours la note d’information.

Seglaro Abel Somé a indiqué que l’évaluation des manques à gagner est une nécessité et que tout projet de loi de finances doit les comporter en annexe, compte tenu de leur impact sur les finances publiques.

«L’évaluation des dépenses fiscales constitue donc un outil d’aide à la prise de décision car permettant de comparer les objectifs et les résultats atteints de la politique fiscale», a-t-il déclaré.

Agence d’Information du Burkina

cak/ata

 

 

Ouaga : ‘’I hope’’ redonne l’espoir à une quarantaine d’enfants

Burkina-Société

Ouaga : ‘’I hope’’ redonne l’espoir à une quarantaine d’enfants

Ouagadougou, (AIB)-L’association ‘’I hope’’ a offert  le dimanche 30 décembre 2018, un repas communautaire et des vêtements chauds à une quarantaine d’enfants, a-t-on constaté.

L’Eglise Saint André de Saaba (périphérie Est de Ouagadougou)  a servi de cadre le dimanche 30 décembre 2018, à une cérémonie de solidarité et de partage à l’endroit d’une quarantaine d’enfants et de quelques adultes (toutes religions confondues).

L’initiative est de l’association ‘’I hope’’ qui a pensé à offrir aux enfants, en cette période de froid, des vêtements chauds et des gadgets.

Mais bien avant la remise, les bienfaiteurs du jour ont servi à leurs invités, un repas et de la boisson.

Les artistes Cheezy et Yiembouani ont aussi égayé les bambins avec quelques morceaux de leurs répertoires.

‘’I hope’’ est née en 2018 de la rencontre sur les réseaux sociaux, d’un groupe de femmes dont Anicha Ouoba, Chantal Naré, Bénédicte Soubeiga, Laëticia Ouoba et Diane Ziekah-Somda.

L’association est ouverte à toute bonne volonté, sensible à la cause des tout-petits.

En octobre, la jeune association avait offert des fournitures à l’occasion de la rentrée des classes.

Selon Anicha Ouoba, chaque membre de l’association se doit de mobiliser ses connaissances pour apporter dès que le moment s’y prête, un réconfort aux enfants démunis.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Centre-nord : une dizaine de personne tuée dans des affrontements

Centre-nord : une dizaine de personne tuée dans des affrontements

Kaya, 2 janv. 2019 (AIB)-Au moins cinq personnes  ont été tuées le jour de l’an, à Yiourgou (commune de Barsalogho, province du Sanmentenga, Centre-nord), en représailles à l’assassinat  par des assaillants non identifiés, d’un chef de village, de ses trois fils et d’une autre personne, a appris l’AIB mercredi matin auprès d’une source locale.

Grogne des transporteurs et nouvel an au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Grogne des transporteurs et nouvel an au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 2 janv. 2019 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB ce mercredi matin, commentent l’actualité nationale relative au nouvel an, sans oublier d’évoquer la grogne au sein des transporteurs routiers, consécutive à la hausse du prix des hydrocarbures.

«Augmentation du prix du carburant: Les transporteurs finissent par craquer !», titre Lefaso.net informant que la Fédération nationale des acteurs du transport routier du Burkina (FENAT-BF) a organisé lundi dernier, une conférence de presse, à son siège sis à Ouagadougou.

Selon ce journal en ligne, «après avoir décrit la situation au sein des compagnies de transport, ces acteurs ont annoncé l’arrêt de la desserte sur toute l’étendue du territoire à compter du lundi 7 janvier 2019 et ce, pour 72 heures».

Le confrère fait remarquer qu’après avoir tenu quelques semaines à l’augmentation du prix du carburant, intervenue le 8 novembre 2018, et après avoir annoncé qu’il n’y aura pas d’augmentation du prix des tickets, les transporteurs ont fini par laisser entendre un autre son de cloche.

Pour sa part, Fasozine.com affiche : «Hausse du prix du carburant: les transporteurs routiers annoncent un réajustement des tarifs à compter du 5 janvier».

A son tour, Wakatsera.com, un autre site d’information, croit savoir qu’il y a «hausse des tarifs du transport et manifestations en vue», avant d’expliquer que des transporteurs, après avoir constaté le non-respect des accords trouvés entre eux et le gouvernement, à la suite de l’augmentation du prix du carburant, ont informé ce lundi que «chaque compagnie en raison des charges auxquelles elle fait face, va réajuster ses tarifs à partir du 5 janvier 2019».

Et d’ajouter que ce réajustement des tarifs se fera dans la même proportion que la hausse du coût du carburant, a indiqué la Fédération nationale des acteurs du transport routier du Burkina, dont l’un des premiers responsables est Bonaventure Kéré.

Wakatsera.com poursuit pour dire que «toujours pour protester contre la non-tenue des engagements pris par le gouvernement, la FENAT a décidé de suspendre la desserte sur tous les axes routiers du Burkina et ce pour 72 heures, à compter du 7 janvier 2019».

Les journaux en ligne ont évoqué également la fin de l’année 2018. Ainsi, Lefaso.net renseigne que  la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception de Ouagadougou a célébré la fête du nouvel an, la nuit du 31 décembre 2018, pour rendre grâce à Dieu pour l’année écoulée et demander son aide et sa protection pour 2019.

De son côté, Burkina24.com publie différents messages à l’occasion de la nouvelle année dont ceux du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et du Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré.

A ce sujet Fasozine.com, met en exergue les propos du président Kaboré mentionnant que «unis et déterminés, nous traverserons les moments difficiles», là où M. Diabré souligne que «seul un peuple réconcilié avec lui-même peut affronter victorieusement les défis de la vie».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Inauguration et lancement d’infrastructures routières d’envergure en 2018

Burkina Faso-Infrastructures-Rétrospective

Burkina : Inauguration et lancement d’infrastructures routières d’envergure en 2018

Ouagadougou, 31 déc. 2018 (AIB) – L’année 2018 (notamment le deuxième semestre) a été marquée au Burkina Faso, par le lancement des travaux et l’inauguration d’infrastructures routières d’envergure.

Le 15 novembre 2018, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a inauguré à Ouagadougou, l’échangeur du Nord, la plus grande infrastructure du genre, dans la sous-région francophone.

Il s’agit d’un bel ouvrage composé, entre autres, de 22 km de voiries, de 14 ponts et 5 passerelles. L’échangeur du Nord permet d’assurer la fluidité de la circulation dans la capitale burkinabè.

Lancée en décembre 2015, la construction de l’ouvrage a duré environ trois ans et a coûté la bagatelle de 70 milliards de francs CFA, financés sous la forme de Partenariat public-privé (PPP).

Un peu moins de deux mois plus tôt, soit le 28 septembre 2018, le chef de l’Etat inaugurait, dans la province des Balé, le pont mixte de Boromo, à environ 170 kilomètres de Ouagadougou.

Les travaux de ce pont construit sur le fleuve Mouhoun ont été lancés en juillet 2017. La construction du pont a coûté 10 millions d’euro soit 6,5 milliards de francs CFA aux partenaires techniques et financiers.

Inauguration pont mixte de Boromo

D’un poids total de 1100 tonnes, ce pont mixte a une longueur de 106,2 mètres, une largeur de 12 mètres et une hauteur de 1,70 mètre.

Trois jours plus tôt, c’est le Premier ministre Paul Kaba Thiéba qui a inauguré, le 25 septembre 2018, le pont sur le fleuve Sirba, dans la province de la Gnagna, région de l’Est.

Démarrés le 30 octobre 2017, les travaux du Pont du fleuve Sirba ont pris fin le 19 juillet 2018, mettant ainsi fin au calvaire vécu par les usagers de la Route nationale (RN) n⁰18, Fada N’Gourma-Pièla-Bogandé, dans la province de la Gnagna (région de l’Est).

D’une longueur de 309 mètres et 10 mètres de largeur, avec des voies d’accès, les travaux de cet ouvrage ont coûté plus de deux milliards de F CFA (toutes taxes comprises) et exécutés en neuf mois.

2018 a également vu le lancement des travaux de construction de la nouvelle voie de contournement de Ouagadougou.  Les travaux de l’ouvrage ont été lancés le 30 octobre, par le président Roch Marc Christian Kaboré, en présence de son homologue libérien Georges Weah.

Pont sur le fleuve de la Sirba

Cette infrastructure routière d’une longueur  de 125 km, va coûter 181 milliards de F CFA, financés en mode PPP.

Selon le ministre en charge des Infrastructures, Eric Bougouma, l’objectif principal du projet est d’«améliorer la mobilité et la sécurité routière».

En plus de ces infrastructures d’envergure, plusieurs autres ouvrages routiers de moyenne ou petite envergure, ont été lancées ou inaugurées dans divers zones du pays.

D’où le sobriquet de ‘’Eric Bulldozer’’ attribué par certaines opinions au premier responsable en charge des infrastructures au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

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