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Gestion de l’environnement : Le Burkina abrite un atelier de mise en cohérence de ses instruments juridiques avec ceux de l’international

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Gestion de l’environnement : Le Burkina abrite un atelier de mise en cohérence de ses instruments juridiques avec ceux de l’international

Ouagadougou, 11 août 2023 (AIB)-Le Burkina Faso a abrité le mercredi 9 août 2023 à Ouagadougou, l’atelier national de mise en cohérence de ses instruments nationaux avec les instruments continentaux et internationaux pour la conservation de la biodiversité aquatique et la gestion de l’environnement.

A l’ouverture de l’atelier, le représentant du ministre délégué en charge des ressources animales, Désiré Nessan Coulibaly, a affirmé que le Burkina Faso dispose de deux écosystèmes qui sont entre autre, les écosystèmes lotiques (ruisseaux, rivière, marigots) et ceux lentiques (lacs de barrage, mares naturelles).

Le représentant du ministre délégué en charge des ressources animales, Désiré Nessan Coulibaly

Selon M. Coulibaly, ces deux types d’écosystèmes aquatiques servent d’habitat pour les ressources animales bio-aquatiques, dont les poissons, les grenouilles, les crevettes, et certaines espèces végétales d’intérêt socio-économique comme les nénuphars, et une micro-algue.

Cependant, il a regretté que ces potentialités biologiques et physiques soient malheureusement exposées à des contraintes  qui ont besoin d’être mis en cohérence avec les instruments élaborés par les organismes régionaux, sous régionaux, continentaux et internationaux auxquels notre pays a souscrit et ratifié.

« C’est là l’intérêt et les enjeux du présent atelier auquel vous êtes conviés et, je vous invite à une réflexion, à des échanges fructueux qui permettront un meilleur alignement de nos instruments de conservation de la diversité biologique sur les instruments continentaux et internationaux » a indiqué M. Coulibaly.

A l’en croire, le Burkina s’est doté de divers instruments juridiques pour une meilleure protection et conservation de la diversité animale aquatique.

Il cité entre autre, la loi d’orientation relative à la gestion de l’eau (2001) ; la politique nationale en matière d’environnement (2007) ; le Code Forestier (2011) ; le Code de l’environnement (2013) et la Stratégie nationale de développement durable de la pêche et de l’aquaculture à l’horizon 2025 (2014).

Le représentant du directeur du Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA), Dr Hiver Boussini

Le représentant du ministre délégué a encouragé les acteurs de l’atelier à mener « des discussions fructueuses desquelles sortiront des conclusions pertinentes et des recommandations (…) pour une conservation durable de nos potentialités aquatiques dans un contexte de changement climatique ».

Il a salué l’initiative du Bureau Interafricain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) qui a initié et soutenu le présent atelier. M. Coulibaly a également traduit sa reconnaissant aux partenaires financiers, notamment l’agence suédoise de développement international (SIDA) qui soutient cette initiative.

Selon le représentant du directeur d’UA-BIRA, Dr Hiver Boussini, « cet atelier est une démonstration de l’engagement et de l’intérêt qu’accorde le Gouvernement du Burkina Faso au secteur des Pêches et de l’Aquaculture donc aux questions de sécurité alimentaire ».

« Le projet vise à améliorer l’environnement politique, les cadres réglementaires et les capacités institutionnelles des États membres de l’UA en vue de l’utilisation durable et de la conservation de la biodiversité aquatique et des écosystèmes contribuant ainsi au développement socio-économique » a informé M. Boussini.

Selon lui, « les avantages de la ratification, de la domestication et de la mise en œuvre de ces instruments sont énormes pour les États membres de l’UA ».

Le représentant d’UA-BIRA chargé de la santé animale Hiver Boussini a souligné que ces avantages « vont du transfert de technologie à la capacité technique humaine, en passant par la capacité institutionnelle, le renforcement des capacités et le partage d’informations, entre autres ».

Agence d’information du Burkina

AO/LM/wis

Média, situation au Niger, économie au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Média, situation au Niger, économie au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 août 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce vendredi font echo des taxes sur le prélèvement des agrégats, de la situation au Niger sans oublier la suspension des programmes de la Radio Oméga.

Le quotidien public Sidwaya titre « Médias : Radio Oméga suspendue jusqu’à nouvel ordre ».

Le journal informe que le gouvernement a suspendu, jeudi 10 août 2023, la diffusion des programmes de la Radio Oméga, « au nom de l’intérêt supérieur de la Nation et ce jusqu’à nouvel ordre ».

Il est reproché au média d’avoir diffusé un entretien émaillé de propos injurieux à l’encontre des nouvelles autorités nigériennes d’après le même journal.

Sur le même sujet, le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga ajoute que Ousmane Abdoul Moumouni, le porte-parole du mouvement «  restaurer la démocratie au Niger », invité de la Radio a révélé la nature profonde de leur organisation qui milite clairement pour la violence et la guerre contre le peuple souverain du Niger qui a pris son destin en main.

A propos Le Pays renseigne que le discours sur l’utilisation de « tous les moyens » à l’encontre du Niger tient à la stratégie du chaos que ces hommes entendent déployer contre l’Etat, la République et le Peuple nigérien.

Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya écrit « Niger : la CEDEAO opte pour la force pour restaurer le président Bazoum ».

La négociation avec le régime militaire au Niger doit être le « socle de notre approche », a déclaré jeudi à Abuja le président du Nigéria, Bola Tinubu, à l’ouverture d’un nouveau sommet de la CEDEAO consacré au Niger renseigne le journal.

Sur le même sujet, le quotidien privé L’Express du Faso édité à Bobo Dioulasso arbore à sa manchette « Coup d’Etat au Niger : La CEDEAO n’exclut pas d’user de la force contre les putschistes ».

D’après le journal, face au quatrième coup d’Etat entre 2020 et 2023 en Afrique de l’Ouest, la CEDEAO n’entend pas laisser s’installer ce qui est en train de devenir une habitude dans les rangs des militaires.

Sous un autre volet, le quotidien Sidwaya affiche à sa Une « Taxes sur le prélèvement des agrégats : La commune de Bobo-Dioulasso vérifie l’effectivité des paiements ».

Le journal relate que la commune de Bobo-Dioulasso a effectué une sortie, jeudi 10 août 2023 sur le site de la carrière de sable de Borodougou, à la sortie Est de la ville pour vérifier l’effectivité du paiement des taxes sur l’enlèvement des agrégats.

Le journal privé L’Express du Faso ajoute que selon le PDS Adama Bidiga « les montants ont été fixés en fonction du type de camion benne ».

« Les taxes devraient être par voyage et ensemble avec eux, nous avons décidé de faire par jour avec des hommes précis», a-t-il poursuivi.

Agence d’information du Burkina

SO/JEN/wis 

Afrique du Sud: Zuma a passé deux heures en prison, l’opposition écoeurée

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Afrique du Sud: Zuma a passé deux heures en prison, l’opposition écoeurée

 PRETORIA, 11 août 2023  – L’ex-président sud-africain Jacob Zuma, 81 ans, s’est présenté brièvement vendredi en prison avant d’être relâché aussitôt dans le cadre de remises de peine annoncées le jour même par le gouvernement, une manoeuvre qualifiée de « honte absolue » par l’opposition.

 

« Une décision a été prise » pour que M. Zuma, qui avait passé deux mois en 2021 derrière les barreaux pour outrage avant d’être libéré pour raison médicale, « se rende au centre correctionnel d’Estcourt », en pays zoulou (est), a déclaré le responsable des services pénitentiaires, Makgothi Samuel Thobakgale.

« Il est arrivé à six heures ce matin et a été admis dans le système » avant d’être « soumis à une procédure de remise de peine » et libéré moins de deux heures plus tard, a-t-il ajouté devant la presse à Pretoria.

Ces remises de peine de « condamnés non-violents » ont été approuvées par le président Cyril Ramaphosa pour soulager la surpopulation carcérale dans le pays, a précisé le ministre de la Justice Ronald Lamola. Elle doivent permettre de libérer plus de 9.000 détenus.

Le mois dernier, la plus haute cour sud-africaine avait réitéré que M. Zuma devrait retourner en prison pour finir de purger une peine de quinze mois pour outrage, rejetant un appel qui demandait qu’il en soit épargné.

  1. Thobakgale a précisé que c’était précisément pour se conformer à cette décision que Jacob Zuma avait reçu l’ordre de retourner en prison vendredi. Avant de bénéficier immédiatement de ces remises de peine accordées aux délinquants « non-violents ».

Interrogé par une presse stupéfaite sur la « coïncidence » de ces deux événements, le responsable des services pénitentiaires, M. Thobakgale, s’est montré évasif, répondant seulement que les remises de peine étaient un processus distinct de l’incarcération de l’ancien président.

– Coïncidence troublante –

L’opposition s’est indignée, qualifiant les annonces matinales concernant M. Zuma et les remises de peine d' »insulte monumentale à l’égard de chaque Sud-Africain ».

« Ce plan élaboré, conçu uniquement pour permettre à un seul homme d’échapper à la prison, signifie que plus de 9.400 criminels condamnés sortiront de prison », s’est étranglé dans un communiqué le premier parti d’opposition à l’ANC au pouvoir, l’Alliance démocratique (DA).

Cette décision « n’a rien à voir avec la surpopulation carcérale, et tout à voir avec le fait d’empêcher Zuma de répondre de ses actes », c’est une « honte absolue », ajoute le DA.

Elle établit « clairement » que « si vous êtes un membre éminent de l’ANC », au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, « vous ne serez jamais tenu de rendre compte de vos crimes », ajoute le DA.

Aux prochaines élections en Afrique du Sud, dans moins d’un an, l’ANC pourrait perdre pour la première fois de son histoire sa majorité parlementaire et donc la présidence du pays, avancent experts et sondages.

Mzwanele Manyi, porte-parole de la fondation Zuma, a déclaré dans la matinée que l’ancien président, controversé mais charismatique, était « chez lui » et consultait son équipe juridique.

  1. Zuma avait été condamné en juin 2021 pour avoir obstinément refusé de répondre à une commission enquêtant sur la corruption d’une ampleur inédite sous sa présidence (2009-2018).

Son incarcération quelques jours plus tard avait déclenché plusieurs jours d’émeutes, faisant plus de 350 morts.

Destitué de la présidence du pays en 2018 pour corruption et encore poursuivi dans plusieurs affaires, M. Zuma a été autrefois le redouté chef des renseignements au temps de l’ANC en exil et de « la lutte » contre l’apartheid.

Celui dont le deuxième prénom Gedleyihlekisa signifie en zoulou qu’il « rit en broyant ses ennemis » a passé dix ans au pénitencier de Robben Island aux côtés de Nelson Mandela.

Avec l’AFP

 

Commune de Gourcy : 1600 plants distribués à la population

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Commune de Gourcy : 1600 plants distribués à la population

Gourcy, 11 août 2023 (AIB)-La délégation Spéciale communale de Gourcy a procédé le jeudi 10 août 2023, à la remise de 1600 plants à la population en vue d’un reboisement individuel.

1600 plants composés de manguiers, de baobabs, de goyaviers et de moringa ont été distribués le jeudi 10 août 2023 à la populations de Gourcy. Cette opération de distribution présidée par le président de la délégation Spéciale de la commune de Gourcy Bosso Toé Kaba Téré, s’inscrit selon lui, dans la mise en œuvre du Projet Communautaire de Relance et de Stabilisation du Sahel (PCRSS).

La remise symbolique des plants par le président de la délégation Spéciale communale de Gourcy Bosso Toé Kaba Téré (chemise noire) 

A l’en croire, les bénéficiaires de ces plants, au nombre de 40 ont été identifiés dans les villages de Koundouba, Kolkom, Pouima et Danaoua. A cette occasion, quelques plants ont été mis en terre dans la cour de la mairie de Gourcy qui a abrité la cérémonie de remise officielle.

En plus des plants, des semences ont également été remises pour la récupération des terres dégradées dans ces villages.

Agence d’information du Burkina

AAK/wis

Le Mali prévient Air France que son créneau pourrait être accordé à une autre compagnie

Le Mali prévient Air France que son créneau pourrait être accordé à une autre compagnie

Ouagadougou, 10 août 2023(AIB)-L’Agence nationale de l’aviation civile de la République du Mali (ANAC-Mali) a annulé jeudi, l’autorisation d’exploitation de vols Eté 2023 de Air France, pour « manquement notoire ».

L’ANAC-Mali reproche à Air France d’avoir décidé d’arrêter la desserte de Bamako du 7 au 11 août 2023, sans au moins un préavis de 72h.

« Votre créneau pourrait être accordé à une autre compagnie qui le solliciterait. A cet effet, je vous invite à me soumettre votre programme, à nouveau, avant la reprise de votre activité pour la desserte de Bamako », écrit le DG de L’ANAC-Mali au Délégué de Air France Mali.

Notons que ce jeudi, le Burkina Faso a pris la même décision concernant Air France pour les mêmes griefs.

Agence d’information du Burkina

Le gouvernement burkinabè suspend les programmes de diffusion de la radio Omega au nom de l’intérêt supérieur de la Nation

Le gouvernement burkinabè suspend les programmes de diffusion de la radio Omega au nom de l’intérêt supérieur de la Nation

 

Le gouvernement reproche à la radio privée d’avoir donné la parole ce jeudi au mouvement créé récemment au Niger par un ancien rebelle et qui vise à restaurer le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

Agence d’information du Burkina

Niger: la négociation avec le régime militaire doit être le « socle de notre approche », selon le président de la Cedeao

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Niger: la négociation avec le régime militaire doit être le « socle de notre approche », selon le président de la Cedeao

 

ABUJA, 10 août 2023  – La négociation avec le régime militaire au Niger doit être le « socle de notre approche », a déclaré jeudi à Abuja le président du Nigeria Bola Tinubu à l’ouverture d’un nouveau sommet de la Cedeao sur le Niger.

 

« Il est crucial que nous donnions la priorité aux négociations diplomatiques et au dialogue comme socle de notre approche », a déclaré le président du Nigeria, qui assure la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Avec l’AFP

Niger: Les nouvelles autorités forment un gouvernement de 20 membres

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Niger: Les nouvelles autorités forment un gouvernement de 20 membres

 ABUJA, 10 août 2023  – Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine  a formé un gouvernement juste avant un sommet crucial jeudi à Abuja où les dirigeants ouest-africains, qui n’excluent pas l’usage de la force armée pour rétablir le président renversé Mohamed Bazoum, ont commencé à se réunir.

Le gouvernement formé à Niamey est dirigé par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine et comprend 20 ministres.

Ceux de la Défense et de l’Intérieur sont des généraux du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir, respectivement le général Salifou Mody et le général Mohamed Toumba.

L’annonce de sa formation marque l’assise du régime militaire depuis qu’il a renversé Mohamed Bazoum le 26 juillet, et apparaît comme un signe de défiance à l’égard des dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui ont commencé à se réunir jeudi à la mi-journée.

Tous les présidents du bloc ouest-africain ont fait le déplacement dans la capitale du Nigeria, qui assure la présidence tournante de l’organisation, hormis ceux de la Gambie, du Liberia et du Cap-vert, qui ont envoyé des représentants.

Les présidents du Burundi et de la Mauritanie, non-membres de la Cedeao mais invités par celle-ci, sont également présents.

« D’importantes décisions » sont attendues lors de ce sommet, a indiqué mardi la Cedeao, qui a réaffirmé privilégier la voie diplomatique pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, tout en maintenant sa menace d’un recours à la force.

Une menace brandie la première fois le 30 juillet lors d’un précédent sommet de la Cedeao : un ultimatum de sept jours avait été lancé aux militaires de Niamey pour rétablir le président Bazoum, sous peine d’intervention armée. Mais rien ne s’est passé à son expiration dimanche.

Depuis, les nouveaux maîtres du Niger ont semblé fermés aux tentatives de négociations de la Cedeao. Ce qui fait craindre que le sommet de jeudi matérialise la menace d’une intervention militaire, aussi redoutée que critiquée dans la région.

– Ex-émir nigerian à Niamey –

Mardi encore, une délégation conjointe de la Cedeao, de l’Union africaine (UA) et des Nations unies avait tenté de se rendre à Niamey. En vain, les putschistes leur barrant la route en invoquant des raisons de « sécurité ».

Seule éclaircie à la veille du sommet, une rencontre mercredi soir à Niamey entre le nouvel homme fort du Niger, le général Abdourahamane Tiani, et l’ex-émir de l’Etat nigérian de Kano Sanusi Lamido Sanusi, un proche du président du Nigeria Bola Tinubu.

« Nous sommes venus en espérant que notre arrivée va ouvrir la voie à de vraies discussions entre les dirigeants du Niger et ceux du Nigeria », a déclaré l’ex-émir, précisant cependant ne pas être un « émissaire du gouvernement » nigérian.

En marge de ces tentatives diplomatiques, les chefs d’état-major de la Cedeao se sont réunis vendredi à Abuja, où ils ont défini les contours d’une possible intervention militaire.

S’envolant pour la capitale nigériane mercredi soir, le président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo a affirmé que les coups d’Etat devaient « être bannis ». Selon lui, la Cedeao joue son existence après les putschs dans trois autres Etats membres de l’organisation (Mali, Guinée, Burkina Faso, suspendus de ses instances dirigeantes) depuis 2020.

De leur côté, le Mali et le Burkina Faso ont affiché leur solidarité avec les militaires du Niger. Ils ont affirmé que si le pays était attaqué par la Cedeao, ce serait « une déclaration de guerre » pour eux.

Mardi, ils ont adressé des lettres conjointes à l’ONU et à l’UA en appelant à leur « responsabilité » pour empêcher « toute intervention militaire contre le Niger dont l’ampleur des conséquences sécuritaires et humanitaires serait imprévisible ».

– Soutiens occidentaux –

Dans ses efforts pour rétablir le président Bazoum, la Cedeao peut quant à elle compter sur le soutien des puissances occidentales, en premier lieu les Etats-Unis et la France qui avaient fait du Niger un pivot de leur dispositif dans la lutte contre les jihadistes armés qui sèment la mort dans un Sahel déstabilisé.

Les Etats-Unis ont exprimé mercredi leur inquiétude à propos des conditions de détention de M. Bazoum, détenu depuis le coup d’Etat dans sa résidence présidentielle.

La numéro deux de la diplomatie américaine s’était rendue lundi à Niamey pour rencontrer les auteurs du coup d’Etat, réunion à laquelle n’avait pas participé le général Tiani. Elle n’avait pas non plus rencontré M. Bazoum.

Les discussions « ont été extrêmement franches et par moment assez difficiles », avait-elle reconnu.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui aussi dit sa préoccupation, exigeant la libération de Mohamed Bazoum et dénonçant « les déplorables conditions dans lesquelles vivraient le président Bazoum et sa famille ».

Les nouveaux maîtres de Niamey considèrent la Cedeao comme une organisation « à la solde » de la France, ancienne puissance coloniale et allié indéfectible du président Bazoum. Il en ont fait leur cible principale depuis qu’ils ont pris le pouvoir.

Mercredi encore, ils l’ont accusée d’avoir violé dans la matinée l’espace aérien nigérien, fermé depuis dimanche, avec un avion de l’armée française venu du Tchad, et d’avoir « libéré des terroristes ». Des accusations aussitôt démenties par la France.

Avec l’AFP

 

Air France ne pourra reprendre ses vols au Burkina sans l’approbation de l’ANAC-BF

Air France ne pourra reprendre ses vols au Burkina sans l’approbation de l’ANAC-BF

 

Ouagadougou, 10 août 2023(AIB)-Alors que la compagnie Air France comptait reprendre ses vols samedi, après une « suspension soudaine et sans préavis » de cinq jours, l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso lui a notifiée qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols.

Le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso (ANAC-BF), Dr Hyacinthe Thomas Compaoré, a dans un courrier, rappellé à Air France, « l’importance d’une communication transparente et proactive en cas de perturbations majeures. »
M. Compaoré fait allusion à la suspension des vols de Air France au Burkina Faso du 7 au 11 août 2023, en raison de la situation au Niger et dans la sous région.
Selon Thomas Compaoré, cette « suspension soudaine et sans préavis constitue un manquement grave », conformément à l’accord bilatéral signé le 29 mai 1962 à Paris entre le Burkina Faso et la République française.
« Par conséquent, la reprise de vos activités nécessitera l’approbation préalable d’un nouveau programme de vols pour la suite de la saison Eté 2023 », a prévenu l’autorité burkinabè à Air France.
« Je vous exhorte vivement à réexaminer vos procédures internes en matière de gestion des situations de perturbation et à mettre en place des protocoles de communication clairs en cas de suspensions de vols. », a conclu Hyacinthe Thomas Compaoré.

 

Agence d’information du Burkina

Libération d’un otage roumain détenu depuis 2015 au Sahel : la Roumanie remercie le Maroc pour « son soutien important »*

*Libération d’un otage roumain détenu depuis 2015 au Sahel : la Roumanie remercie le Maroc pour « son soutien important »*

 

Bucarest, 09/08/2023 (MAP) – La Roumanie a remercié, mercredi, le Royaume du Maroc pour son « soutien important » pour la libération de l’otage roumain, Iulian Ghergut, détenu au Sahel depuis 2015.

 

Dans un communiqué, le ministère roumain des affaires étrangères a annoncé la libération de cet officier de sécurité d’une mine de manganèse dans le nord du Burkina Faso, près des frontières du Mali et du Niger, qui avait été enlevé le 4 avril 2015 par le groupe Al Mourabitoune, rallié à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), tout en remerciant le Maroc pour son « soutien important » pour sa libération.

 

Selon le ministère, Iulian Ghergut est actuellement en sécurité sur le territoire de la Roumanie où il est rentré mercredi.

 

De son côté, le président Klaus Iohannis a remercié, via le réseau social X (ex-Twitter), les « partenaires extérieurs qui ont soutenu » la Roumanie « dans cette entreprise difficile ».

Burkina : affaire guérisseuse de Komsilga et situation au Niger commentées par les journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : affaire guérisseuse de Komsilga et situation au Niger commentées par les journaux

Ouagadougou, 10 août 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce jeudi, continuent de commenter la situation au Niger marquée par un putsch, ainsi que l’affaire dite de la guérisseuse de Komsilga.

« Affaire +guérisseuse+ de Komsilga : Le jugement renvoyé au 23 août prochain », titre le quotidien national Sidwaya qui informe aussi que lors de sa comparution ce mercredi devant le Tribunal de grande instance Ouaga II, les avocats de la guérisseuse traditionnelle de Komsilga, Larissa Nikiema dit Adja Amsétou ont demandé sa libération provisoire mais cette demande a été rejetée par les juges.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso abonde dans le même sens et publie également la « mise au point » du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), signé du président Mazobé Jean Kondé.

Selon le journal, l’affaire dite de la guérisseuse de Komsilga n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie aussi la déclaration des magistrats, en mettant en exergue à sa Une: « Allégations d’existence de magistrats +pourris et vendus+ : Le CSM dit attendre une plainte du chef de l’Etat ».

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore en première page : « Thèse +d’une grosse conspiration+ contre l’Etat : Les magistrats encouragent IB (Ibrahim Traoré, Ndlr) à saisir la justice ».

A en croire le journal bobolais, « dans un communiqué en date du 9 août 2023, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) rappelle au président de la Transition, qu’en sa qualité de garant constitutionnel de l’indépendance du pouvoir judiciaire, il existe un cadre statutaire d’échanges entre lui et le CSM pour aborder sereinement  et de façon approfondie des questions liées au bon fonctionnement de la justice ».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer  que « le CSM prend acte et formule des interrogations ».

Le même journal consacre sa manchette à la situation au Niger en titrant : « Accusation d’attaque de villages par les forces françaises : Démenti de la France et explications ».

Dans son éditorial intitulé «Abuja ce 10 août 2023 : La CEDEAO au milieu d’un guet fangeux, des putschistes nigériens transis et calculateurs », Aujourd’hui au Faso se demande « que se passera-t-il aujourd’hui 10 août 2023 à ce 2e  sommet extraordinaire de la CEDEAO consacré à la situation au Niger ?

L’éditorialiste note qu’« après les tentatives du chef d’Etat tchadien, Deby fils, du général Abdulsalami Abubakar et du sultan de Sokoto, les tombeurs de Bazoum ont refermé le Niger comme une huitre face aux médiateurs de l’UA, ONU et CEDEAO qui frappaient à la porte ».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga parle de la « Naissance d’un mouvement rebelle au Niger », faisant observer que « ça se complique ».

A en croire le confrère, cette rébellion baptisée Conseil de la résistance pour la république (CRR) promet de soutenir les efforts internationaux à restaurer l’ordre constitutionnel au Niger et à réinstaller le président Mohamed Bazoum.

« Son géniteur n’est autre que l’ancien ministre d’Etat Rhissa Ag Boula. Originaire d’Arlit, la zone où se trouve les mines d’uranium, son nom résonne comme un retour  des vieux démons  dans la tête des Nigériens quand on sait qu’il fut un chef historique de ka rébellion touarègue au Niger dans les années 90 », rcommente L’Observateur Paalga.

Agence d’information du Burkina

Passoré : Des acteurs des médias outillés sur la bonne gestion de l’information en temps de crise

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Passoré : Des acteurs des médias outillés sur la bonne gestion de l’information en temps de crise

Yako, 9 août 2023 (AIB)-La Direction régionale de la communication et des médias du nord organise du lundi 7 au jeudi 10 août 2023 à Yako, un atelier de formation sur la gestion de l’information et de la communication en temps de crise au profit de ses agents ainsi que des journalistes et animateurs de la province du Passoré.

Agents de la direction régionale de la communication et des médias du Nord, journalistes et animateurs de la province du Passoré sont réunis du lundi 7 au jeudi 10 août 2023 à Yako à l’occasion d’une session de formation organisée par la Direction régionale en charge de la communication et des médias du Nord.

Au cours de l’atelier, ces acteurs de la communication et des médias ont été édifiés sur quatre communications placées sous le thème : « Participation des médias pour la reconquête et la restauration de l’intégrité du territoire ».

Lesdites communications ont été livrées par le consultant en science et technique de l’information et de la communication, Yacouba Goro.

Le directeur régional en charge de la communication, Soumaila Ouédraogo

Selon le directeur régional de la communication et des médias du Nord, Soumaila Ouédraogo, la formation se veut une contribution des hommes de médias dans la promotion et la garantie de la paix et de la cohésion sociale dans la région, surtout la gestion de l’information en période de crise sécuritaire.

La première communication a porté sur « journalisme et conflit ». Dans ce module, les participants ont appris comment mieux comprendre un conflit pour mieux le prévenir et comment résoudre un conflit sans violence.

Sur le sujet, le communicateur Yacouba Goro a invité les participants à contrôler l’information et à utiliser des mots plus réconciliant dans le traitement de l’information en temps de crise.

La deuxième communication a concerné « le Journalisme sensible au conflit : le rôle du rédacteur en chef ». Dans cette présentation, il est ressorti entre autres que le journaliste doit être sensible au conflit ou à la crise.

Les missions du rédacteur en chef et le respect de la déontologie dans le métier du journalisme doivent être respectés en vue de mieux protéger les sources de l’information, a affirmé le communicateur.

Quant au troisième module, il a porté sur le contrôle de l’information et les principes de la guerre de l’information. En livrant ledit module, M. Goro a indiqué qu’en temps de crise, les autorités peuvent maîtriser le contenu des médias.

Et d’ajouter que dans le principe de la guerre de l’information, le journaliste peut jouer positivement sur la psychologie des consommateurs de l’information.

Le dernier module était consacré aux fakes news et le fact-checking. Du résumé de ce module, il ressort entre autres que les fakes news sont des informations fausses et inexactes qui ont pour but de manipuler les populations.

C’est pourquoi, le journaliste doit, selon le communicateur, œuvrer à se départir des fausses informations tout en utilisant entre autres la technologie comme moyen de vérification de l’authenticité de l’information.

Au regard des déplacements massifs des populations vers les chefs-lieux des provinces de la région, M. Goro a invité les populations à accepter d’accueillir les personnes déplacées internes dans leurs localités.

Le directeur régional en charge de la communication, Soumaila Ouédraogo et le directeur provincial des arts et de la culture du Passoré, Gombila Koala, ont pour leur part demandé aux acteurs des médias du Nord de faire attention au choix des informations afin d’éviter de créer la psychose aux populations.

« Il faut tisser des liens avec les autorités pour mieux gérer l’information. Il faut surtout encourager et magnifier les prouesses des forces combattantes » a fortement recommandé Soumaila Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

MO/ZES/wis

Diapaga : L’ONG la Brique lance une compétition sportive pour renforcer la cohésion sociale

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Diapaga : L’ONG la Brique lance une compétition sportive pour renforcer la cohésion sociale

Diapaga, 9 août 2023 (AIB)-L’ONG la Brique a lancé le samedi 5 août 2023 à Diapaga, une compétition sportive qui va durer trois mois et qui vise à renforcer la cohésion sociale.

Le lancement de la compétition sportive a été marqué par une course cycliste féminine et un match gala qui a opposé les Forces de défense et de sécurité (FDS) aux confessions religieuses.

Le coordonnateur national de l’ONG la Brique, Paul Miampo était représenté à la cérémonie de lancement par Joseph Dembélé, le responsable local de la Brique.

Ce dernier a remercié les FDS qui en dépit des difficultés du moment, ont fait le déplacement. Il a aussi remercié les autorités religieuses et coutumières qui ont rehaussé de leur présence la cérémonie.

Joseph Dembélé a appelé à une union sacrée autour du comité d’organisation pour faire de cette compétition un franc succès.

Il a souligné que l’objectif attendu avec la compétition, c’est la révélation de talents afin de former un club dénommé Tin Taani au profit de la province de la Tapoa qui va participer au plan national aux différentes compétitions.

Les trois mois seront marqués aussi par des séances des sensibilisations des jeunes sur le bon vivre ensemble, a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

LKB/wis

Ouahigouya : 120 femmes déplacées internes de Ouindigui outillées à des métiers

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Ouahigouya : 120 femmes déplacées internes de Ouindigui outillées à des métiers

Ouahigouya, 09 août 2023 (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Ouindigui tient du lundi 07 au vendredi 11 août 2023 à Ouahigouya, des sessions de formation en saponification, coupe-couture, tissage et coiffures au profit de 130 femmes déplacées internes de la commune de Ouindigui.

La situation sécuritaire difficile que traverse la province du Loroum a fortement contribué à la dégradation des conditions de vie des populations. Des milliers de personnes dont une majorité de femmes ont trouvé refuge dans les grandes agglomérations du Yatenga sans moyens de subsistance.

C’est pour contribuer au renforcement de la résilience de ces populations que la commune de Ouindigui en partenariat avec le Projet communautaire de relèvement et de stabilisation au Sahel (PCRSS), a initié des sessions de formation aux métiers à l’intention de 120 femmes.

Procédant à l’ouverture de ces sessions, le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé a salué cette initiative et invité les bénéficiaires à tirer le meilleur profit des compétences qui seront acquises.

Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Ouindigui, Souleymane Gandema, la formation et l’autonomisation des jeunes et des femmes s’inscrivent dans les priorités de sa commune.

Il a affirmé qu’ »au regard de la spécificité de la commune due à la situation sécuritaire, elle a bénéficié de l’appui du PCRSS à travers sa « composante 2 : appui transitoire à la stabilisation et au développement territorial des communautés ».

« A travers cette composante, un accent particulier est mis sur le renforcement des capacités aux métiers des jeunes et des femmes. Après la formation, les femmes seront équipées dans quatre cohortes de métiers à savoir trente femmes en saponification, trente en coupe-couture, trente en tissage et 30 en coiffure » a souligné M. Gandema.

La formation est assurée par la direction provinciale de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi du Loroum.

En décembre 2021, l’ensemble des villages de la commune de Ouindigui ont été vidés de leurs populations suite à la multiplication des attaques des groupes armés. A Ouahigouya et à Séguénéga, des initiatives sont développées pour renforcer la résilience de ces populations déplacées, rappelle-t-on.

Agence d’information du Burkina

ASO/wis

Le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani débute à la prochaine rentrée 

Le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani débute à la prochaine rentrée 

 

Ouagadougou, 9 août 2023(AIB)-Le port de la tenue scolaire en Faso Dan Fani, sera progressif, flexible et non contraignant sur une période de quatre ans, chaque lundi, pour les élèves du post-primaire et du secondaire à Bobo-Dioulasso, à Koudougou, à Ouagadougou et à Sabou, a annoncé le ministre Joseph André Ouédraogo.

 

« Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, le Conseil a adopté un décret portant institution de la tenue scolaire en Faso Dan Fani.

 

La mise en œuvre de cette mesure, selon le ministre Joseph André OUEDRAOGO se fera de manière progressive, flexible et non contraignante sur une période de quatre années scolaires.

 

La phase pilote débutera à la rentrée scolaire 2023-2024 avec les élèves du post-primaire et du secondaire tant du public que du privé de Bobo-Dioulasso, de Koudougou, de Ouagadougou et de Sabou.

 

« Aucun apprenant ne sera exclu de l’école du fait du non-respect de la mesure du port du Faso Dan Fani », a rassuré M. OUEDRAOGO.

 

A cette étape le port du Faso Dan Fani est institué tous les lundis, jour de montée des couleurs et le choix des motifs et des couleurs laissé au chefs d’établissements.

Agence d’information du Burkina

Source: présidence du Faso

Aéroport de Donsin: Le Burkina résilie la convention de concession avec le groupe AERIO pour manquements

Aéroport de Donsin: Le Burkina résilie la convention de concession avec le groupe français Meridian pour manquements

 

Au titre du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, le Conseil a approuvé la demande de résiliation de la Convention de concession de l’aéroport de Donsin.

 

Cette résiliation fait suite à plusieurs manquements constatés dans la convention.

 

«Le partenaire privé devrait exploiter l’infrastructure pendant trente ans avant de la remettre à l’Etat alors son apport au projet est dérisoire.

 

Ce qui est inacceptable. Aussi, le régime fiscal appliqué relève des insuffisances. Beaucoup de clauses de cette convention sont contraires aux dispositions réglementaires de l’aviation civile aux plans national et international.

 

Le modèle financier ne garantit pas non plus la pérennité des structures régaliennes de l’aviation civile », a expliqué le ministre Roland SOMDA.

 

Il rassure l’opinion nationale que le gouvernement dispose actuellement d’alternatives crédibles avec d’autres partenaires pour trouver un modèle de financement qui préserve les intérêts de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

Source : présidence du Faso

Burkina/Effort de paix : Les étudiants des deux universités publiques de Ouagadougou contribuent à hauteur de 587 700 FCFA

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Burkina/Effort de paix : Les étudiants des deux universités publiques de Ouagadougou contribuent à hauteur de 587 700 FCFA

Ouagadougou, 9 août 2023 (AIB)-Les étudiants de l’université Joseph Ki-Zerbo (UZKZ) et de l’université Thomas Sankara (UTS), ont remis ce mercredi à Ouagadougou, un chèque de 587 700 FCFA au Trésor publique pour contribuer à l’effort de paix.

« Nous pensons qu’avant tout, nous sommes des Burkinabè et nous avons tous entendu l’appel du président de la Transition à contribuer à l’effort de paix pour soutenir les forces combattantes qui sont sur le front », a indiqué le porte-parole des étudiants des deux universités publiques de la capitale, Ghislain Dabiré.

Le porte-parole des étudiants des deux universités publiques de la capitale, Ghislain Dabiré

M. Dabiré s’exprimait mercredi à l’occasion de la remise d’un chèque de 587 700 FCFA au Trésor publique de la part de l’université Joseph Ki-Zerbo (UZKZ) et de l’université Thomas Sankara (UTS), pour contribuer à l’effort de paix.

Il a indiqué que la lutte contre le terrorisme nécessite l’engagement de tous. « C’est dans ce sens que nous avons décidé d’accompagner cet élan patriotique malgré le fait que nous n’avons pas de revenu », a-t-il affirmé.

Le représentant des présidents des deux universités, Hamidou Lompo

Ghislain Dabiré fonde l’espoir que la reconquête du territoire va permettre aux étudiants qui sont dans les zones rouges d’y retourner rapidement. Selon lui, la contribution a été volontaire à travers des collectes dans les amphithéâtres et des dépôts via Orange Money et Moov Money.

« C’est un geste très fort, très patriotique et de citoyenneté que nous félicitons. Nous continuons à encourager ces étudiants dans cet élan » a souligné le représentant des présidents des deux universités, Hamidou Lompo.

Agence d’information du Burkina

BA/OO/dk/wis

Viol de l’espace aérien nigérien: La France parle d’un « mouvement aérien » autorisé   

Viol de l’espace aérien nigérien: La France parle d’un « mouvement aérien » autorisé 

 

Ouagadougou, 9 août 2023(AIB)-La France a assuré avoir préalablement reçu une autorisation écrite, avant de réaliser ce mercredi, « un mouvement aérien au Niger », au contraire des nouvelles autorités qui l’accuse d’avoir violer l’espace aérien et d’avoir libérer des terroristes.

 

« Le mouvement aérien réalisé ce jour au Niger a fait l’objet d’un accord préalable et d’une coordination technique avec les forces nigériennes, autorisation confirmée par écrit. », indique un communiqué conjoint du ministère des Affaires étrangères et des Armées de la France.

 

La même source précise qu’aucune attaque contre un camp nigérien n’a eu lieu et aucun terroriste n’a été libéré par les Forces françaises.

 

Plus tôt les nouvelles autorités du Niger ont affirmé dans un communiqué, qu’un avion militaire français parti du Tchad, a volontairement coupé tout contact avec le contrôle aérien, à l’entrée de leur espace aérien.

 

Elles ont ajouté que Paris a unilatéralement libéré des prisonniers terroristes devant participer à des futures attaques dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali et Niger).

Paris dit rejeter fermement ces accusations « infondées » et parle de diversion de la part des nouvelles autorités.

Agence d’information du Burkina

Sécurité routière, diplomatie, patrimoine burkinabè au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Sécurité routière, diplomatie, patrimoine burkinabè au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 9 août 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce mercredi traitent de la semaine de la sécurité routière, de la dénonciation de la convention fiscale qui lie le Burkina Faso à la France, et de l’adoption de la loi portant protection, sauvegarde, et valorisation du patrimoine culturel.

Le quotidien public Sidwaya titre à sa Une « sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel : Les députés votent à l’unanimité la loi ».

Sur ce sujet, le journal indique que les députés ont adopté le projet de loi n°2023-022/ALT portant protection, sauvegarde et valorisation du patrimoine culturel au Burkina Faso.

« Cette loi sur la protection, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel vient renforcer de façon significative et efficace la gouvernance du secteur du patrimoine culturel de façon générale » a confié le ministre en charge de la culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo d’après le même journal.

Selon le quotidien, le ministre a ajouté que ces innovations offrent des outils nécessaires pour pouvoir mettre en sécurité notre âme, notre identité, nos valeurs essentielles à savoir les éléments de notre patrimoine culturel.

Sur le même sujet le quotidien privé Le Pays rapporte que la loi consacre la création d’un nouveau métier tel que celui de « négociant » qui est toute personne physique ou morale ayant pour profession d’acquérir, de stocker et de vendre des biens culturels non interdits.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga affiche : « France-Burkina : Ouaga dénonce la convention fiscale de non double imposition ».

Le journal relate que le gouvernement du Burkina Faso dénonce, par la présente, la Convention fiscale de non double imposition signé le 11 août 1965 entre le Burkina Faso et la République française et entrée en vigueur le 15 février 1967, y compris son avenant signé le 3 juin 1971 et entré en vigueur le 1er octobre 1974.

Dans la même lancée, le journal privé Le Pays renchéri en disant que cette dénonciation est la conséquence du refus de la partie française d’accéder à la demande de la partie burkinabè, exprimé depuis janvier 2020, de renégocier ladite convention.

Le journal indique que le ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur du Burkina informe également la partie française que la présente dénonciation prend effet dans un délai de (03) mois suivant réception de la présente note, étant donné que les circonstances de la dénonciation ne permettent plus d’appliquer les dispositions de l’article 44 de la convention.

Sous un autre volet, le quotidien privé l’observateur Paalga titre : « Code de la route : l’auto-école démarre au primaire ».

A l’occasion de la semaine de la sécurité routière, le journal rapporte l’annonce par le Premier ministre de l’introduction de l’enseignement du Code de la route au primaire.

A propos du même sujet le quotidien public Sidwaya renseigne que le ministre a justifié que cette caravane vise à sensibiliser les citoyens au port du casque qui peut éviter des traumatismes crâniens en cas d’accident de la circulation.

Agence d’information du Burkina

SO/JEN/wis

Niger: les nouvelles autorités accusent la France d’avoir violé son espace aérien, libéré « des terroristes »

NIGER-CONFLIT-COUP-ARMÉE-TRANSPORT-AVIATION-JIHADISTES,LEAD

Niger: les nouvelles autorités accusent la France d’avoir violé son espace aérien, libéré « des terroristes »

 NIAMEY (Niger), 9 août 2023- Le nouveau pouvoir du Niger a accusé mercredi la France d’avoir violé  l’espace aérien nigérien et « libéré des terroristes », ce qui constitue selon lui « un véritable plan de déstabilisation de notre pays ».

 

Les « forces françaises ont fait décoller » mercredi de N’Djamena, au Tchad, « un avion militaire » à « 6H01 locales », indique un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir au Niger, ajoutant: « Cet aéronef a volontairement coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de notre espace de 6H39 à 11H15 locales ».

Dans le même communiqué, le CNSP accuse Paris d’avoir « d’une facon unilatérale libéré des terroristes prisonniers », le mot « terroriste » désignant des jihadistes armés.

Après leur libération, ces jihadistes ont participé à « une réunion de planification » d’une attaque « de positions militaires dans la zone des trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali, dans l’ouest nigérien, ajoute le CNSP.

Sans faire de lien direct avec cette « libération » de jihadistes prisonniers, il annonce dans le même communiqué que, mercredi matin, « la position de la garde nationale de Boukou », dans la zone des trois frontières, « a fait l’objet d’une attaque dont « le bilan n’est pas encore établi ».

« Nous assistons à un véritable plan de déstabilisation de notre pays », affirme le CNSP, dont le but est de le « discréditer » et de « créer une rupture avec le peuple qui le soutient, de créer un sentiment d’insécurité généralisée ».

En conséquence, il est demandé aux Forces de défense et de sécurité (FDS) de « relever leur niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire » et « au peuple de rester mobilisé et vigilant ».

Ces accusations contre l’ancienne puissance coloniale dans la région, particulièrement prise pour cible depuis le coup d’Etat du 26 juillet, surviennent à la veille d’un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) au Nigeria.

Cette organisation, jugée « à la solde » de la France par les militaires ayant pris le pouvoir à Niamey, les a menacés d’une intervention armée en cas d’échec de la diplomatie afin de rétablir dans ses fonctions le président nigérien renversé, Mohamed Bazoum.

Avec l’AFP

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