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SNC 2023 : La troupe Kiensé de Koumbia se montre optimiste dans

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SNC 2023 : La troupe Kiensé de Koumbia se montre optimiste dans

Houndé, (AIB)-A quelques jours du début de la 20e Semaine nationale de la culture (SNC), la troupe Kiensé de Koumbia, représentante la province de Tuy dans la région de la Boucle de Mouhoun se montre optimiste dans la catégorie danse traditionnelle.

Composée de 12 membres dont 8 danseurs et 4 instrumentistes, cette troupe, née de l’association Sirilo a été lauréate du 1er prix à la 19e édition en 2018, pour une première participation.

Elle compte reconduire cette performance a cette 20e édition de la Semaine nationale de la culture. Selon, le secrétaire général de Sirilo, Dofinta Justin Tani, par ailleurs, membre fondateur de la troupe, les répétitions ont actuellement eu lieu deux fois par semaine, avec un accent sur les pas de danse, le son de la musique et la chorégraphie.

« Le premier joueur de balafon est décédé, certains danseurs admis au recrutement militaire et le batteur de tambour-major à des problèmes de santé », a-t-il déploré.

A l’en croire, malgré ces difficultés, la troupe fonde l’espoir sur l’engagement des jeunes pour rééditer l’exploit.

Pour sa part, sa 5e participation à la SNC en art culinaire, Yoyon Fatimata Zonou est une autre représentante du Tuy à la SNC Bobo 2023 en art culinaire, plat lourd.

Respectivement 4e et 5e prix en 2014 et 2018 avec le “couscous de mung bean” ou le couscous royal”, Mme Zonou ambitionne cette fois-ci de remporter le premier prix de cette catégorie.

Agé de 23 ans, Moïse Sawadogo, chef cuisinier et formateur en pâtisserie, défendra quant à lui le Tuy dans la catégorie art culinaire en boisson avec son cocktail de pain de singe au lait de vache auquel il associe des fruits tels que la mangue, la pomme, l’ananas, la banane et la papaye.

A l’instar des autres provinces, le Kénédougou (Orodara) prendra part à la 20e SNC dans les registres de la musique traditionnelle instrumentale, du chœur populaire, de l’art culinaire, de la création chorégraphique, de la vedette de la chanson traditionnelle et du ballet pool jeune.

La troupe Kantigui créée en 2013, ressortissant de la province de Kenedougou, va rivaliser pour sa 3e participation dans la catégorie musique traditionnelle instrumentale.

Bibata Sanogo est la seule femme qui va représenter le Kénédougou en art culinaire avec sa bouillie de Tapioka. A quelques jours de l’évènement, elle se dit confiante.

Tout en encourageant les ambassadeurs culturels de la cité du Verger à cette SNC Bobo 2023, le directeur provincial de la culture du Kénédougou, Georges Bado, nourrit l’espoir qu’ils obtiennent de bons résultats.

Agence d’information du Burkina

AK/ho

SNC 2023 : Les candidats du Centre-nord sont au four et au moulin

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SNC 2023 : Les candidats du Centre-nord sont au four et au moulin

Kaya, (AIB)-En prélude à la XXe édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tiendra du 29 avril au 6 mai prochain à Bobo-Dioulasso, les candidats de la région du Centre-nord sont au four et au moulin pour les derniers réglages afin de défendre vaillamment les couleurs de leur région.

 La région du Centre-Nord participe à la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) dans trois catégories, à savoir la musique instrumentale traditionnelle (Bam et Sanmatenga), l’art culinaire et le slam (Namentenga), a indiqué le directeur provincial de Sanmatenga en charge de la culture, des arts et du tourisme, Ouésséni de Adama Ouédraogo.

Pour la province du Sanmatenga, c’est la troupe en instrumental traditionnel Rélwendé Naaba-Koom de Korsimoro qui participera pour sa première fois dans le pool adulte instrumental. Pour assurer les derniers cadrages, la troupe s’entraine deux fois par semaine nuit et jour.

A entendre le directeur Ouédraogo, les consignes sur lesquelles se font les entrainements sont entre autres l’occupation scénique, la synchronisation, la collaboration entre les tapeurs de calebasse, le tambourinaire et le guitariste central.

Ce dimanche 23 avril 2023 à Korsimoro, selon son responsable, Ousmane Sawadogo, la troupe de neuf membres était à son 4e entrainement et montre confiant de remporter le trophée dans sa catégorie.

Pour le guitariste central, Issaka Ouédraogo, les thématiques abordées par les instrumentalistes sont la cohésion sociale, la défense de la patrie et la contribution de la culture à la résolution des différends sociaux.

Pour compte de la province du Bam, deux troupes en instrumental traditionnel étaient en lice pour la SNC 2023, à savoir la troupe Warba de Bango et celle Rayimi Kudemdé de Loaga.

« La majeure partie des membres de la troupe Rayimi Kudemdé se sont enrôlés dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le responsable de la troupe Warba est décédé récemment. Ces évènements, en plus du report de la SNC, ont désorganisé ces troupes de Kongoussi qui ont remporté, trois éditions d’affilées de la SNC au niveau du pool adulte instrumental », a déploré le directeur provincial en cgarge de la culture.

Dans le Namentenga (Boulsa), deux candidats seront en compétition dans les catégories slam et art culinaire.

Bénédicite Davy Diéssongo est candidate dans la préparation des plats lourd et léger, de boissons et desserts. Le slameur, Lallogo Daouda a rassuré que tout est fin prêt pour sa participation à cette biennale culturelle avec deux compositions : « Leçon de grammaire » et « L’histoire, c’est héro ».

Pour Lallogo, en termes de difficultés, il déplore notamment le manque de communication sur les préparatifs de la SNC et la non-participation de son encadreur qui est un fonctionnaire d’une autre région à la SNC.

Agence d’information du Burkina

EARS/ho

SNC 2023 : « Il n’y a pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’hébergement », président de commission l’hébergement

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SNC 2023 : « Il n’y a pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’hébergement », président de commission l’hébergement

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le président de la commission hébergement, Rock Moussa Fofana a rassuré que sa commission est à pied d’œuvre pour offrir un agréable séjour aux artistes et aux festivaliers de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). 

Comme à chaque édition, l’épineuse question de l’hébergement des artistes taraude les esprits.

« Il n’y a pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’hébergement. Nous travaillons afin que les artistes, une fois hébergés sur les sites, soient confrontés à moins de difficultés », a rassuré le président de la commission l’hébergement, Rock Moussa Fofana.

Il a indiqué que sa commission est à pied d’œuvre pour offrir un séjour agréable à près de 12 000 artistes, à 600 sociétés de masques et plus de 6 000 festivaliers.

Des sites aménagés, « avec un minimum de confort », ont été identifiés pour loger les ambassadeurs de la culture, a fait savoir monsieur Fofana.

« Contrairement aux éditions précédentes où ils étaient hébergés dans les salles de classe des écoles, lycées et collèges de la ville, les artistes pour la 20ème édition seront accueillis au stade Sangoulé Lamizana, à Bobo 2010, à l’Ex-ENEP et au centre Mariama », a-t-il relevé.

Il a poursuivi que seules  600 sociétés de masques seront logées dans une école. « Etant donné que les sociétés de masques sont là pour 48 heures, et vue leur nombre, nous avons convenu de les maintenir au niveau de l’école Diaradougou », a confié Rock Moussa Fofana.

Les différentes commissions s’attèlent pour la réussite de la grand-messe de la culture burkinabè. Dans quelques jours, la ville de Sya sera sous les feux des projecteurs de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

Agence d’Information du Burkina

BJ-MT/ho

SNC 2023 : La sécurité veille au grain pour le bon déroulement

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SNC 2023 : La sécurité veille au grain pour le bon déroulement

Bobo-Dioulasso, (AIB)- « Les festivaliers qui viendront pour la 20ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) n’ont pas à s’inquiéter pour leur sécurité » a affirmé  le président de la commission sécurité de la SNC Bobo 2023, le lieutenant-colonel Issa Yaguibou.

« Nous avons pris toutes les mesures qui conviennent pour prendre en compte les éventuelles menaces qui pourraient peser sur le bon déroulement de cette 20e édition » a-t-il ajouté.

Il tient à rassurer à la population que tout sera mis en œuvre pour assurer leur sécurité et que les différentes composantes des Forces de défense et de sécurité (FDS) veillent au grain.

Selon lui, les différentes composantes des FDS de la région des Hauts-Bassins et d’autres régions du pays participent à cette mission de sécurisation de la manifestation.

Il  invite la population à aider les FDS à assurer leur sécurité en respectant les différentes mesures qui sont prises dans ce sens.

«Nous invitons l’ensemble de la population à respecter scrupuleusement ses mesures sécuritaires », a conclu le président de la commission sécurité de la SNC.

Agence d’Information du Burkina

AD-ho/zb

SNC 2023 : « Tout est fin prêt », président du Comité national d’organisation de la SNC

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SNC 2023 : « Tout est fin prêt », président du Comité national d’organisation de la SNC

Bobo-Dioulasso, (AIB)- Le président du Comité national d’organisation de la 20e édition de Semaine nationale de la culture(SNC), Fidèle Aymar Tamini a affirmé  que tout  est fin prêt lors d’une  conférence de presse sur le point des préparatifs de la SNC à Bobo-Dioulasso.

« A ce jour, on peut affirmer sans risque de se tromper que tout est fin prêt » a déclaré Le président du Comité national d’organisation de la 20e édition de SNC, Fidèle Aymar Tamini.

A 48 heures du coup d’envoi de cette fête culturelle, à l’en croire, le niveau d’avancement des préparatifs est  assez satisfaisant, sinon très rassurant.

« L’œuvre humaine est certes perfectible, mais au regard de ce qui est fait, il y a de réels motifs de satisfaction », a rassuré Fidèle Aymar Tamini.

Il a ajouté qu’il reste à mettre à profit ces derniers jours pour procéder à de « petites retouches ».

Le comité d’organisation est toujours à pied d’œuvre pour minimiser les difficultés afin d’offrir aux festivaliers une belle fête de la culture burkinabè.

Comme les éditions antérieures, la SNC 2023 drainera du monde au total, 1 147 artistes, 600 sociétés de masques pour la parade et plus 6 000 festivaliers sont attendues. Les premiers artistes sont attendus ce jeudi 27 avril 2023.

A entendre le président du comité national d’organisation, la grande messe de la culture burkinabè connait pour cette édition quelques innovations.

Le retour de la diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire en compétition dans la catégorie  arts de la scène.

L’amélioration des conditions d’hébergement des artistes, la participation des Trésors humains vivants (THV) pour l’animation des panels et des ateliers pour enfants.

La mise en tourisme de la SNC, l’intégration du digital dans la communication de l’évènement.

« Ces innovations, constitueront une plus-value pour cette édition » à déclarer M. Tamini.

Il a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour que le séjour des artistes soit agréable.

« Aucun artiste ne sera hébergé dans une école contrairement aux précédentes éditions », a-t-il souligné.

La République de Guinée est le pays invité d’honneur de la 20ème édition de la SNC  et l’orchestre Bembeya Jazz national prendra part à la cérémonie d’ouverture.

Agence d’Information du Burkina

BJ-MT-YS/ho

 

SNC 2023 : « Tout est fin prêt » (Comité d’organisation)

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SNC Bobo 2023 : « Tout est fin prêt » (Comité d’organisation)

Le Comité National d’Organisation de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) a organisé une conférence de presse, le mercredi 26 avril 2023, à Bobo-Dioulasso pour faire le point du démarrage des activités de la biennale.

Face aux journalistes, le président du Comité National d’Organisation, Fidèle Aymar Tamini s’est voulu rassurant mercredi, à 72 h heures de l’ouverture officielle de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023. « On peut affirmer sans risque de se tromper que tout est fin prêt », a-t-il a confirmé.

Toutefois, pour Fidèle Aymar Tamini, quelques difficultés demeurent mais promet les minimiser pour permettre un bon déroulement de la SNC Bobo 2023.

Quant aux hommes de médias, ils ont soulevé quelques préoccupations liées à l’hébergement des artistes, à l’accréditation et ont également exprimé leur inquiétude par rapport au bon déroulement des activités de l’événement.

Tout en rassurant les journalistes, le président du Comité National a indiqué qu’aucun artiste ne sera hébergé dans une école et que tout est mis en œuvre pour assurer leurs quiétudes.

Cette 20e édition de la SNC, connait quelques innovations parmi lesquelles on peut citer le retour de la diaspora burkinabè de Côte-d’Ivoire en compétition dans les arts de la scène, l’amélioration des conditions d’hébergement des artistes, la participation du Trésor Humains Vivant (THV) pour animer des panels et des ateliers pour enfants et bien d’autres.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : SNC

Secte au Kenya: un influent pasteur soupçonné d’être lié au « massacre de Shakahola »

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Secte au Kenya: un influent pasteur soupçonné d’être lié au « massacre de Shakahola »

Par Hillary ORINDE

NAIROBI, 28 avr 2023 (AFP) – Ezekiel Odero, un des plus influents pasteurs du Kenya, a comparu vendredi devant un tribunal, soupçonné d’être lié à la découverte de plus d’une centaine de morts d’une secte dans une forêt du sud-est du pays connu sous le nom de « massacre de Shakahola ».

 

Les autorités kényanes avaient annoncé jeudi l’arrestation d’Ezekiel Odero, chef du Centre de prière et Eglise de la Nouvelle Vie (New Life Prayer Centre and Church), dans le cadre d’une enquête sur « le meurtre de masse de ses fidèles ».

 

Le parquet a demandé son maintien en détention pour 30 jours supplémentaires.

 

Selon des documents judiciaires consultés vendredi par l’AFP, ce célèbre télévangéliste fait l’objet d’enquêtes notamment dans le cadre d’accusations de « meurtre », « aide au suicide », « enlèvement », « radicalisation, « crimes contre l’humanité », « cruauté envers des enfants », « fraude et blanchiment d’argent ».

 

« Il existe des informations crédibles reliant les corps exhumés du terrain (…) situé à Shakahola » avec « plusieurs adeptes innocents et vulnérables (de l’église d’Odero, ndlr) qui auraient trouvé la mort », affirme le parquet dans ce document.

 

Par ailleurs, « la police a établi que plusieurs assassinats ont bien eu lieu dans l’enceinte du Ministère de la Vie Nouvelle » dans la localité de Mavueni, non loin de la ville côtière de Malindi, ajoute-t-il.

 

Des renseignements policiers font également état qu' »après la mort des fidèles innocents et vulnérables (d’Odero), leurs corps ont été conservés dans une morgue privée (…) avant d’être transportés et enterrés dans la forêt de Shakahola », est-il précisé.

 

– Recherches en cours –

Des opérations policières menées dans cette forêt à environ 80 kilomètres de Malindi ont permis de révéler la mort d’au moins 109 membres – dont une majorité d’enfants – d’une secte appelée Eglise Internationale de Bonne nouvelle dirigée par un autre pasteur autoproclamé, Paul Mackenzie Nthenge.

 

Au moins 22 personnes ont été arrêtées dans l’enquête sur ce « massacre », qui a suscité l’horreur dans le pays.

 

En prison après s’être rendu à la police le 14 avril, Paul Mackenzie Nthenge doit comparaître devant un tribunal le 2 mai.

 

Après une première visite mardi, le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki était à nouveau sur place vendredi, après que le gouvernement « a intensifié les efforts de recherche et de sauvetage de personnes toujours prisonniers ».

 

Les autopsies des corps déjà déterrés, prévues pour commencer vendredi, n’ont pas débuté, a indiqué à l’AFP Hassan Musa, directeur régional de la Croix-Rouge kényane, qui aide à l’identification des corps.

 

– « Elu de Dieu » –

  1. Odero et Mackenzie sont également liés dans le cadre d' »investissements financiers » comme le rachat par le premier de la chaîne de télévision du deuxième.

 

Ancien pêcheur originaire du lac Victoria devenu « pasteur » il y a une quinzaine d’année, Ezekiel Odero est connu à travers le pays.

 

Ce télévangéliste aisé aime à se présenter comme « l’élu de Dieu ».

 

Il compte un demi-million d’abonnés sur sa chaîne YouTube et attire les foules dans son église de Mavueni, qui peut accueillir jusqu’à 40.000 personnes.

 

Lors des « croisades » (rassemblements) qu’il organise, il vend des fioles d' »eau bénite » et des morceaux de tissu pour 100 shillings (60 centimes d’euros) qui, selon lui, guérissent toutes sortes de maladies, y compris le VIH.

 

L’épouse du vice-président Rigathi Gachagua était apparue à ses côtés lors d’une de ces « croisades » en décembre au stade Kasarani de la capitale Nairobi, le plus grand du pays (60.000 places).

 

– « Idéologies inacceptables » –

Après la révélation du « massacre de Shakahola », le président kényan William Ruto a promis des mesures contre ceux « qui veulent utiliser la religion pour promouvoir des idéologies louches et inacceptables ».

 

Mais les précédentes tentatives de réglementation des cultes au Kenya, pays majoritairement chrétien qui compte plus de 4.000 « églises » différentes, selon des chiffres officiels, ont souvent suscité une vive opposition, au nom notamment de la liberté de culte.

 

Ce « massacre » a également suscité des critiques envers les autorités policières et judiciaires.

 

Le « pasteur » Mackenzie avait en effet été arrêté en 2017, accusé de « radicalisation » parce qu’il prônait de ne pas scolariser les enfants.

 

Il avait de nouveau été arrêté en mars, après la mort de deux enfants affamés par leurs parents liés à la secte. Il avait rejeté les accusations et été libéré sous caution.

Avec l’AFP

 

Le président de la BBC démissionne après une affaire de conflit d’intérêts    

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Le président de la BBC démissionne après une affaire de conflit d’intérêts

LONDRES, 28 avr 2023  – Le président de la BBC, Richard Sharp, a annoncé vendredi sa démission, emporté par une affaire de conflit d’intérêts liée à un coup de pouce dans les affaires privées de l’ex-Premier ministre Boris Johnson peu avant sa nomination à la tête du groupe public audiovisuel britannique.

 

Un rapport publié vendredi a conclu à une violation des règles sur les nominations publiques.

 

Ancien banquier, autrefois patron de l’actuel Premier ministre Rishi Sunak quand il était chez Goldman Sachs, Richard Sharp, 67 ans, avait été nommé en 2021. Et ce peu de temps après avoir joué les entremetteurs pour aider Boris Johnson, alors Premier ministre, à obtenir un prêt de 800.000 livres sterling (906.000 euros).

 

Comme c’est l’usage, c’est sur recommandation du chef du gouvernement britannique que le président de la BBC avait été nommé.

 

Le rapport publié vendredi a conclu qu’en omettant de déclarer le rôle qui avait été le sien dans l’obtention par Boris Johnson d’une garantie pour le prêt, Richard Sharp avait risqué de donner l’impression qu’il n’était pas indépendant vis-à-vis de celui qui était alors Premier ministre.

 

Il estime aussi qu’il risquait de donner l’impression d’influencer Boris Johnson pour obtenir son soutien, en l’avertissant de sa candidature à la présidence de la BBC avant de la soumettre formellement.

 

Le rapport « conclut que j’ai enfreint le code de gouvernance pour les nominations publiques », mais que cette violation « n’invalide pas nécessairement la nomination », explique Richard Sharp dans un communiqué annonçant sa démission.

 

Invoquant une violation « par inadvertance », Richard Sharp fait valoir qu’il veut faire passer en premier « les intérêts de la BBC », estimant que cette affaire pourrait représenter une « distraction » par rapport au « bon travail » du géant de l’audiovisuel britannique.

 

Sa démission sera effective à la fin du mois de juin.

 

Dans une lettre à Richard Sharp, la ministre de la Culture Lucy Frazer a dit « comprendre et respecter » sa décision, le remerciant pour son travail à la présidence de la BBC.

 

Au coeur d’une vive polémique après avoir été suspendu pour avoir comparé la rhétorique du gouvernement à celle de l’Allemagne nazie des années 1930, le présentateur Gary Lineker a estimé que le président de la BBC ne devrait jamais être choisi par le gouvernement. « Ni maintenant, ni jamais », a-t-il tweeté.

 

Cette institution incontournable du paysage audiovisuel britannique a fêté à l’automne son centenaire en plein doute, tourmentée par la concurrence des plateformes payantes et les menaces qui planent sur son financement public.

 

La BBC s’est aussi retrouvée ces dernières années sous le feu des critiques des conservateurs au pouvoir, l’accusant de couverture biaisée, notamment sur le Brexit, et d’être centrée sur les préoccupations des élites urbaines plutôt que des classes populaires.

 

Le gouvernement –alors dirigé par Boris Johnson– a gelé début 2022 pour deux ans la redevance (159 livres, soit 180 euros par an), alors que l’inflation met les finances des ménages à rude épreuve. Il avait aussi évoqué sa suppression à terme, une menace controversée jusque dans les rangs conservateurs.

 

Sous pression budgétaire, le groupe a annoncé en mai un plan visant à faire 500 millions de livres (586 millions d’euros) d’économies par an. Un millier d’emplois (sur un total d’environ 22.000 employés) sont supprimés, des chaines sont fusionnées et d’autres passent exclusivement en ligne.

Avec l’AFP

CAN U17: Etalons cadets : aucun joueur recalé au test IRM

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CAN U17: Etalons cadets : aucun joueur recalé au test IRM

Ouagadougou, 28 avr. 2023 (AIB) – Les Etalons cadets du Burkina Faso ont tous passé le test de l’Imagerie par résonance magnétique (IRM) sans aucun problème en cette veille du début de la Coupe d’Afrique des nations « Algérie 2023 » de leur catégorie à laquelle ils prennent part, a annoncé la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Les jeunes Etalons ont tous leurs passeport pour la CAN U17, Algérie 2023. Aucun n’a été épinglé par le test IRM, d’où la satisfaction générale de tous à l’annonce des résultats », a annoncé sur sa Page Facebook, la FBF.

L’instance dirigeante du football burkinabè précise que c’est une « joie légitime » compte tenu du fait que cela « ouvre la porte à l’engagement de tous pour une belle et fructueuse participation au rendez-vous du sommet des U17 ».

Les Etalons cadets qui entrent en compétition le 1er mai face aux Aiglons du Mali, sont logés dans la poule C avec également le Cameroun et le Soudan du sud. La CAN U17 Algérie 2023 se tient du 29 avril au 19 mai.
Agence d’information du Burkina
as/ata/ak

RDC : près de 800 millions de dollars échappent au trésor public par an

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RDC : près de 800 millions de dollars échappent au trésor public par an

 

 KINSHASA, 28 avr 2023 – L’Inspection générale des finances (IGF) de la République démocratique du Congo a révélé une fraude massive au sein du service de la paie publique, où des dizaines d’employés fictifs coûtent près de 800 millions de dollars par an à l’Etat.

 

Selon les conclusions d’un audit du fichier de la paie des agents de l’État, l’IGF note de nombreuses irrégularités, avec des dizaines de milliers d’employés fictifs.

Chaque mois, « le manque à gagner mensuel subi par le Trésor public est de 148.999.749.440,95 francs congolais (soit 66,2 millions de dollars) », affirme l’IGF dans un communiqué daté de jeudi, concernant l’audit effectué par ses services.

Le gendarme des finances publiques congolais indique par exemple que plus de 145.000 agents payés disposent des « numéros matricules incorrects, fantaisistes et fabriqués pour le besoin de la paie ».

Aussi, plus de 40.000 agents sont payés sans que leurs noms ne figurent sur les listes déclaratives provenant des services qui les emploient, tandis que plus de 90.000 agents « partagent le même numéro matricule avec d’autres agents également payés ».

L’IGF a promis de transmettre aux instances judiciaires la liste de 961 agents de l’État impliqués dans ce « réseau mafieux ».

Déjà, « certains cas d’irrégularités manifestes font l’objet d’une désactivation » sur les listes de paye des services étatiques, a ajouté la même source.

Pour 2023, le budget de la RDC est estimé à 16 milliards de dollars.

Malgré les grandes ressources naturelles dont regorgent ce pays, la pauvreté y est criante. Près des deux tiers des quelque 100 millions d’habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour, niveau fixé comme seuil international de pauvreté, selon la Banque mondiale.

Le pays occupe la 169e place sur 180 pays dans le classement 2021 de Transparency international.

Avec l’AFP

Le lancement de la construction de la cité des artistes sera fait en marge de cette SNC (ministre de la culture)

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Le lancement de la construction de la cité des artistes sera fait en marge de cette SNC (ministre de la culture)

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-Le lancement de la cité des artistes longtemps attendu, sera fait au cours de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023, rassure le ministre en charge de la culture dans le quotidien Sidwaya de ce vendredi.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo souligne ce vendredi dans le quotidien public Sidwaya que « la cité des Artistes est le grand projet auquel tient son ministère (…) depuis de longues années ».

Sur le projet, il a affirmé qu’« un gros travail a été abattu en termes de recherche du terrain et des plans architecturaux » mais regretté que « jusqu’à présent, cette cité reste toujours au stade de projet ».

Le ministre Ouédraogo a néanmoins rassuré que cette année, des actions ont été menées pour faire avancer le projet notamment la décision de mobiliser des « ressources pour cette cité des Artistes ».

« Le lancement de sa construction sera fait en marge de cette SNC et nous allons nous donner les moyens de donner corps à ce projet. Nous avons également des partenaires, notamment le parrain culturel, qui nous ont fait la promesse pour la réalisation de cette cité », a-t-il promis.

Jean Emmanuel Ouédraogo compte « mettre le maximum d’énergie et d’effort pour faire aboutir ce projet auquel tient le ministère de la Culture et la communauté de la culture de façon générale ».

Il a relevé « que cette cité viendra résoudre beaucoup d’équations comme l’hébergement et sera fonctionnelle pour offrir d’autres services, indépendamment et permanemment afin de générer des revenus au profit de la SNC ». Pour la construction de la cité des Artistes, un terrain d’environ 4 hectares est acquis.

En attendant la construction de la cité, pour cette année, la commission hébergement a prévu loger les artistes sur des sites aménagés à cet effet contrairement aux années précédentes où ils étaient hébergés dans les écoles.

La 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 connait des innovations notamment la participation des Trésors humains vivants (THV).

Selon le ministre Ouédraogo, les Trésors humains vivants (THV) « sont détentrices de savoirs et de savoir-faire authentiques de notre culture, (…) et ils sont invités à avoir des échanges directs avec les plus jeunes, les élèves afin de partager des valeurs à cette nouvelle génération ».

En plus de cette forte participation des THV, il y a la mise en tourisme qui est aussi l’une des innovations de la 20e SNC, a noté le ministre. « Nous avons estimé que les plus de 600 000 festivaliers attendus peuvent de façon utile, visiter toutes les attractions de la ville de Bobo-Dioulasso », a-t-il fait savoir.

Sur le plan technologique, le ministre Ouédraogo a aussi relevé « la possibilité d’acheter les tickets par Mobile Money à travers les réseaux téléphoniques pour désengorger et éviter les longues files d’attente devant les guichets de vente ».

La 20è édition de la SNC se tient du samedi 29 avril au samedi 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Examens scolaires et SNC en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse- Revue

Examens scolaires et SNC en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 28 avr. 2023 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi évoquent le budget de l’organisation des examens scolaires 2023 et la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tient à Bobo-Dioulasso du 29 avril au 6 mai prochain.

«On n’a pas de grands motifs d’inquiétude quant à la réussite de l’évènement », titre à sa Une, le quotidien d’Etat, Sidwaya suite à l’entretien qu’il a accordé au  ministre en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le journal informe que la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) se tient à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».

Sidwaya renseigne que selon le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouedraogo, le thème choisi, traduit bien le signe sous lequel est placé la SNC, qui est d’autant plus importante que le pays traverse un contexte national difficile marqué par l’insécurité avec son corollaire d’attaques barbares des groupes armés terroristes.

« C’est une édition que les premières autorités ont autorisée pour montrer notre capacité de résilience », a indiqué Jean Emmanuel Ouédraogo dans l’interview paru au quotidien Sidwaya.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga, titre à sa Une « Examens scolaires 2023 : Plus de 23 milliards dans l’organisation ».

Le journal indique que, le taux d’inscription des examens 2023 est en baisse compte tenu de la situation sécuritaire nationale difficile et que les premières épreuves physiques et sportives  démarreront le mardi 2 mai comptant pour les examens du BEPC, BEP, CAP et les candidats au baccalauréat à partir du 22 mai.

Dans le même sujet, le quotidien privé Le Pays renseigne que, des baisses et des hausses ont été enregistrées par rapport aux examens de 2022 dont 376 275 candidats inscrits avec une baisse de 14,75% pour le CEP ; 216 284 candidats avec une baisse de l’ordre de 16,83% pour le BEPC ; 136 110 candidats ont été enregistrés avec une baisse de 4,65%.
Agence d’information du Burkina
CI/as

 

 

 

 

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo invite les festivaliers, les artistes et la population bobolaise à s’approprier la SNC 2023

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Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo invite les festivaliers, les artistes et la population bobolaise à s’approprier la SNC 2023

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-Le ministre en charge de la Culture Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo invite dans les colonnes du quotidien Sidwaya de ce vendredi, tous les festivaliers, tous les artistes et toute la population des Hauts-Bassins à s’approprier la Semaine nationale de la culture Bobo 2023 pour sa réussite.

«Le message à tous les festivaliers, à tous les artistes, mais aussi à toute la population des Hauts-Bassins et de Bobo-Dioulasso, c’est de s’approprier cette SNC », affirme le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo dans le quotidien Sidwaya de ce vendredi.

Selon lui, « Cette SNC ne sera une réussite que si les populations, les festivaliers et les artistes s’approprient l’édition parce que c’est la leur ».

Le ministre Ouédraogo a souligné que « le gouvernement n’a fait que décider de l’organiser (la SNC), mettre les moyens à la disposition du comité d’organisation, mais ceux qui vont faire la SNC, ce sont les artistes, ce sont les festivaliers, ce sont les populations ».

« Nous allons demander que Bobo-Dioulasso fasse une fois de plus étalage de son hospitalité afin de réserver un accueil chaleureux à tous ceux qui viennent dans cette belle ville de Sya », a-t-il souhaité.

La 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 se tient dans un contexte sécuritaire difficile. Pour cela, la commission chargée des questions de la sécurité a édicté des consignes.

Le ministre de la Culture demande donc « la compréhension de tous ceux qui seront là pour la SNC au respect strict de ces consignes ». Il les invite « aussi à la collaboration parce que la sécurité n’est pas seulement l’affaire des seules Forces de défense et de sécurité ».

«J’appelle enfin tous les festivaliers, les artistes et les populations au respect des consignes sécuritaire et sanitaire (…). Que tout citoyen, tout festivalier qui va remarquer quelque chose de suspect, puisse donner l’information, approcher les services de sécurité qui sauront comment la prendre en charge », a-t-il conseillé.

La 28è édition de la SNC 2023 prévue du samedi 29 avril au samedi 6 mai 2023 dans la capitale culturelle du Burkina Faso qu’est Bobo-Dioulasso, va se dérouler sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo d’archive pour illustration 

Suivi des opérations de sécurisation du territoire : le Président de la Transition échange avec les unités engagées 

Suivi des opérations de sécurisation du territoire : le Président de la Transition échange avec les unités engagées 

 

(Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangé, ce jeudi matin au Camp Ouezzin-Coulibaly de Bobo-Dioulasso, avec le commandement du centre des opérations Kapidgou et le Groupement de forces pour la sécurisation de l’ouest.

Le Président de la Transition est allé au centre des opérations pour encourager les Hommes engagés dans la reconquête du territoire et s’imprégner de la coordination opérationnelle des différentes forces sur le terrain.

« C’est très important, lorsqu’on a plusieurs unités engagées, de surtout bien coordonner et bien établir des liaisons en mesure de pouvoir les soutenir et les appuyer », a précisé le Capitaine Ibrahim TRAORE.

L’objet de cette visite est de « continuer de suivre partout où nous sommes, ce qui se passe sur le terrain pour l’évolution positive de la situation ».

La visite du Chef de l’Etat au centre des opérations s’inscrit dans le cadre des opérations en cours pour la sécurisation du territoire national, en proie à des attaques terroristes.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

La SNC 2023 est une édition autorisée par les premières autorités pour montrer notre capacité de résilience (ministre)

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La SNC 2023 est une édition autorisée par les premières autorités pour montrer notre capacité de résilience (ministre)

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-La 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) prévue du 29 avril au 6 mai 2023 malgré le contexte sécuritaire difficile du pays est une édition autorisée par les premières autorités pour montrer notre capacité de résilience », affirme le ministre en charge de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo dans Sidwaya de ce vendredi. 

« C’est une édition que les premières autorités ont autorisée pour montrer notre capacité de résilience. C’est surtout pour l’importance que nous accordons à la culture parce que la guerre contre le terrorisme, la guerre pour la paix est aussi un combat de notre culture », a affirmé le ministre en charge de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo dans Sidwaya du  jour.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme s’exprime dans la parution de ce vendredi du quotidien public Sidwaya à la veille de l’ouverture de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 qui se tient sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».

Il a précisé que « les autorités de la Transition ont voulu aussi par-là, montrer la place prépondérante de nos cultures et de nos valeurs mais aussi, la capacité pour nous de nous en sortir en nous appuyant sur notre essor culturel ».

C’est pour cela, a-t-il poursuivi « que malgré ce contexte difficile sur le plan sécuritaire et même économique, les autorités de la Transition ont tenu à ce que cette année soit la bonne pour cette 20e édition de la SNC reportée à plusieurs reprises ».

Le ministre Ouédraogo a rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement de l’évènement culturel car depuis de longues semaines, « toutes les commissions ont travaillé d’arrachepied » pour cela.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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SNC 2023 : « L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents.», promoteurice

Bobo-Dioulasso, (AIB)-  L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents, a apprécié la promotrice du Festival de musique et danses africaines, le promoteur du Festival de musique et danses africaines, Flavienne Sawadogo.

« L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents. Et en tant que promoteur culturel, nous allons palper le terrain aussi pour détecter les talents pour nos activités futures », a laissé entendre la promoteurice du Festival de musique et danses africaines, Flavienne Sawadogo.

La promotrice Flavienne Sawadogo, a ajouté qu’« On peut dire que c’est un ouf de soulagement. En effet, après 2 reports, il était temps qu’on puisse enfin avoir notre SNC ».

Mme Sawadogo a souhaité que cette 20e édition soit pour les artistes une opportunité de se positionner sur l’échiquier national et international de leurs disciplines respectives. Elle a affirmé que cette biennale constitue la marque déposée de Bobo-Dioulasso.
Des promoteurs culturels privés ont essayé d’organiser certaines manifestations comme Fitiny show, le Festival de musique et danses africaines, Festival allons à Bobo ou le Festival rap en live et musique urbaine de Dioulassoba pour combler le vide que la SNC occupait.
« La reprise de la SNC, grande activité culturelle, était très attendue dans la ville de Sya », a manifesté le directeur du Festival rap en live et musique urbaine de Dioulassoba, Kaba Alexandre Diakité.
« La SNC reste une tribune pour la promotion de la culture burkinabè et une aubaine pour faire connaitre à la jeunesse burkinabè les différentes facettes de la culture burkinabè », a souligné M. Diakité
Il a souhaité que cette reprise permette de relancer la manifestation pour toujours.
Agence d’Information du Burkina
AD/ho

Burkina : Trois présumés braqueurs mis aux arrêts par la Police nationale

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Burkina : Trois présumés braqueurs mis aux arrêts par la Police nationale

Ouagadougou, 28 avr. 2023 (AIB)-Le commissaire central de police de la ville de Boussé a mis aux arrêts trois (03) présumés braqueurs, a indiqué un communiqué parvenu vendredi à l’AIB.

« Dans sa mission de protection des personnes et de leurs biens, la Police nationale à travers le Commissariat Central de Police de la ville de Boussé vient de mettre fin aux activités malveillantes d’un groupe de présumés braqueurs », a indiqué le commissaire principal de Police, Elie Sama, dans un communiqué parvenu à l’AIB.

Selon lui, « suite à une alerte pour un cas de braquage à main armée perpétrée en plein jour du vendredi 31 mars 2023, le bouclage suivi d’un ratissage dans la zone concernée ont permis aux unités de la Police de procéder à l’arrestation de deux présumés malfaiteurs ».

« Fort de trois (03) membres, ce groupe s’était spécialisé dans les braquages à main armée et des cambriolages des domiciles dans les villes de Ouagadougou, Tema Bokin, Rambo, Koubri et les villages et sites d’orpaillage de la commune de Boussé », a précisé le communiqué.

Pour parvenir à sa fin, le commissaire Sama a expliqué que les deux membres du groupe sillonnaient les localités ci-dessus citées et opéraient des cambriolages et des agressions; tandis que le troisième, basé dans la ville de Ouagadougou s’occupait de l’écoulement des engins et d’autres biens provenant de leurs différentes opérations.

Il a noté que, usant de plusieurs modes opératoires, le groupe a à son actif une vingtaine d’agressions à main armée.

Le premier modus operandi consistait à identifier une victime de préférence les conducteurs de tricycle et simulé un contrat de ramassage de matériels pour un prix alléchant. Une fois isolé, à l’aide d’une machette et d’un pistolet automatique, il tenait la victime en respect et le dépossédait de son engin avant de prendre la poudre d’escampette.

Le deuxième mode opératoire consistait à tendre une embuscade sur une piste moins fréquentée et d’attendre une éventuelle victime. Ainsi, une corde de gros diamètre était utilisée par le groupe qu’il attachait à un arbre et tenait l’autre bout de l’autre côté de la piste. Dès qu’un individu est aperçu, il leur suffisait de tirer sur la corde pour faire chuter ce dernier. Ensuite, il le rouait de coups et le dépossédait de tous ses biens. Également il leur arrivait de faire un guet au bord de la voie et de pourchasser la victime souvent même jusqu’à domicile.

Pour le troisième mode opératoire, le groupe va repérer une victime possédant la marque d’un vélomoteur qu’il désire et identifier son domicile pour ensuite procéder par un cambriolage.

  1. Sama a fait savoir que, lors des interpellations, un tricycle, un vélomoteur, des armes blanches, des cordes, une boite à munitions de PA 7,62 mm ont été saisis.

« Grace à la collaboration de la population, les investigations ont permis de mettre fin aux agissements de ce réseau », a-t-il ajouté.

La Police Nationale remercie encore une fois de plus les citoyens grâce à qui ce résultat a été. Elle les invite par ailleurs à demeurer vigilants et à continuer toujours dans la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17 ; 16 et 1010.
Agence d’information du Burkina
HO/as

Festival de Musique Allons à Bobo : Une nuit d’hommage dédiée aux forces combattantes

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Festival de Musique Allons à Bobo : Une nuit d’hommage dédiée aux forces combattantes

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-Le Festival de musique Allons à Bobo (FEMABO) a organisé jeudi, une nuit d’hommage aux Forces de défenses et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Des artistes musiciens FDS ont animé le plateau musical.

Le Festival de Musique Allons à Bobo (FEMABO) bat son plein depuis le mercredi 26 avril 2023 dans la ville de Sya, à l’espace Gana So du quartier Belle ville.

La deuxième nuit du festival a été dédiée aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Pour marquer d’une pierre blanche cette soirée d’hommage, des artistes ont tenu le public en haleine en chantant pour le retour de la paix au Burkina Faso et la lutte contre l’hydre terroriste qui endeuille le pays depuis 2015.

Ils ont aussi rendu un vibrant hommage à leurs collègues qui sont au front et à ceux qui sont tombés sur le champ de bataille.

Plus de deux heures d’horloge, les artistes se sont succédés pour rappeler au public comment nos forces combattantes donnent leur vie sur le terrain pour la Patrie.

Parmi eux, le gendarme Maréchal des Logis (MDL), Siogo Mardocher Privat Yad alias Privat. Il a repris sa chanson ‘’Sodaga’’ où il exprime sa fierté d’être militaire, malgré les difficultés.

A travers la chanson, Privat donne le moral à ses camarades sur les théâtres des opérations. En tant que gendarme, il a indiqué participer à cette lutte comme tous les autres.

Le gendarme Maréchal des Logis (MDL), Siogo Mardocher Privat Yad alias Privat

Cette deuxième édition du Festival de Musique Allons à Bobo (FEMABO) a débuté le mercredi 26 avril dernier. Elle est placée sous le parrainage de Maître Yacouba Dembélé, Notaire et Directeur exécutif du Centre pour la vulgarisation du droit et de l’accès à la justice.

Le co-parrain est Moussa Dembélé, président de l’association Déni Dèmè et de la Fédération des entreprises culturelles et d’évènements de Sya (FECESY).

Chaque soir jusqu’au dimanche prochain, des artistes musiciens rivaliseront de talents sur le plateau pour le grand bonheur des mélomanes bobolais.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

 

SNC 2023 : La commune-hôte est engagée pour la réussite de la biennale

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SNC 2023 : La commune-hôte est engagée pour la réussite de la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La commune-hôte est engagée pour la réussite de la biennale et est soucieuse de la réussite de cette 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) qui se tiendra du 29 avril au 6 mai 2023 dans sa municipalité.

Cet engagement s’explique par le fait que la commune est un acteur de la promotion de la culture locale et nationale.

Pour concrétiser sa participation, le président de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso, Adama Bidiga a informé que la municipalité a remis un chèque de 10 millions F CFA au comité national d’organisation comme contribution financière à l’organisation.

La  commune a également prévu accompagner l’organisation avec deux bus de 28 places chacune, des engins et des camions-bennes.

« Au-delà de cela, nous avons prévu l’enlèvement quotidien des déchets et des ordures sur les différents sites de la SNC à travers notre direction en charge de l’assainissement », a laissé entendre Adama Bidiga.

A l’en croire, la ville a également pris des initiatives pour la mobilisation de la population locale pendant  la SNC, notamment à travers la mise en place d’un plateau artistique à la place de l’hôtel de ville.

« Nous avons créé une petite commission à l’interne qui travaillent en étroite collaboration avec le secrétariat technique de la SNC afin de coordonner nos actions pour assurer la réussite de cet évènement culturel majeur », a expliqué Adama Bidiga.

Agence d’Information du Burkina

NN/ho/zb

Coopération sud-Sud: Le diplomate marocain se félicite de la suppression du visa avec le Burkina

Burkina-Maroc-Coopération

Coopération sud-Sud: Le diplomate marocain se félicite de la suppression du visa avec le Burkina

Ouagadougou, 27 avril 2023 (AIB)- L’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso, Youssef Slaoui s’est réjoui jeudi, de la suppression du visa entre les deux pays qui va favoriser l’intégration et la libre circulation des personnes et des biens.

« Nous avons aussi félicité les décisions bilatérales de la suppression du visa des deux pays frères et amis », a laissé entendre le diplomate du Royaume du Maroc au Burkina Faso, Youssef Slaoui, à sa sortie d’audience jeudi, avec le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma.

L’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso, Youssef Slaoui (à droite) accueilli par le président de l’Assemblée législative de Transition Ousmane Bougouma

Pour l’ambassadeur marocain, l’initiative posée par son pays constitue une action de coopération « très symbolique en matière d’intégration sous régionale ».

M. Slaoui a relevé que l’intégration sous régionale commence d’abord par la liberté de circulation entre deux peuples et, ensuite, les aspects économiques et les services.

Entretien entre le diplomate marocain Youssef Slaoui (à gauche) et le président du Parlement Ousmane Bougouma

Notons que depuis le 22 décembre 2022, les Burkinabè n’’ont plus besoin d’entreprendre des démarche de visas pour se rendre au Maroc.

D’après le diplomate chérifien, la rencontre avec le président de l’ALT, Ousmane Bougouma, a permis de faire un tour d’horizon sur l’état d’avancement de la coopération bilatérale et de dégager des perspectives.

Photo de famille au terme de l’entretien

Selon lui, les échanges ont porté, entre autres, sur les futurs chantiers de la diplomatie et  l’augmentation du quota de bourses d’études au profit des étudiants burkinabè.

« Nos relations sont excellentes et bénéficient d’une dynamique vertueuse qui a des ambitions d’aller de l’avant pour prospecter d’autres horizons », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

NO/ ho/as/ak  

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