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Biden affirme que seuls les États-Unis peuvent être le leader mondial

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-ÉLECTION-BIDEN-TRUMP

Biden affirme que seuls les États-Unis peuvent être le leader mondial

CHICAGO, 20 août. /TASS/. Le président américain Joe Biden affirme que seuls les États-Unis peuvent être un leader mondial.

« Qui peut diriger le monde à part les États-Unis? », a-t-il déclaré lundi. « Les États-Unis gagnent, et c’est bon pour le monde », a noté Joe Biden, lors du congrès national du Parti démocrate à Chicago.

Le chef d’État américain a rappelé que le candidat républicain à la présidence, Donald Trump, « qualifie les États-Unis de pays qui subit un échec ». « Réfléchissez au message qu’il envoie au monde lorsqu’il parle des États-Unis comme d’un pays qui subit un échec », a souligné le président du pays. « Il [Donald Trump] dit que nous sommes perdants. Il est lui-même perdant! Et il a complètement tort », a déclaré Joe Biden.

Selon lui, « les États-Unis sont plus sûrs et plus prospères aujourd’hui que sous Donald Trump », qui a déjà occupé le poste de président de 2017 à 2021. « Donald Trump continue de mentir sur la criminalité aux États-Unis, comme il le fait sur tout le reste », estime Joe Biden. D’après lui, les efforts de son administration ont permis de voir les crimes violents aux États-Unis « tomber à leur plus bas niveau depuis plus d’un demi-siècle ». « Et la criminalité continuera de baisser lorsque nous mettrons une ancienne procureure, et non un criminel condamné, dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche », a-t-il souligné. Le chef d’État américain a fait référence au fait que la candidate démocrate Kamala Harris était une ancienne procureure et que Donald Trump avait été reconnu coupable par un jury au printemps, devenant ainsi le premier ancien président américain à être condamné pour avoir manipulé les documents comptables de son empire commercial.

Avec TASS

Kourweogo/Sécurisation des actes d’état civil : La commune de Boussé à l’heure de la digitalisation

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Kourweogo/Sécurisation des actes d’état civil : La commune de Boussé à l’heure de la digitalisation

Boussé, (AIB)-Une équipe technique de la direction générale de la modernisation de l’état civil du ministère en charge de l’Administration territoriale, a séjourné à Boussé du 9 au 17 août 2024. La sortie a eu pour but d’apporter son appui à la conservation et la sauvegarde des documents d’état civil de la commune.

Une équipe technique de la direction générale de la modernisation de l’état civil du ministère en charge de l’Administration territoriale, a effectué une opération du 9 au 17 août 2024, pour appuyer les agents de la commune de Boussé, à conserver et sauvegarder leurs documents d’état civil.

Selon le secrétaire général de la mairie, Guy Roland Nébié, l’opération financée par le budget communal à hauteur de 4 millions de F CFA, a permis de reconstituer et de scanner au total 1 906 registres de pièces d’état civil, donnant ainsi un plus à la modernisation au service de l’état civil de la commune.

Il a indiqué que la sécurisation des documents d’état civil constitue une préoccupation majeure pour la commune.

Le secrétaire général de la mairie a expliqué que les conditions d’archivage, les intempéries et la manipulation quotidienne des registres sont autant de facteurs qui entrainent la dégradation et quelques fois la perte de données dont la reconstitution exige de nombreuses démarches judiciaires au requérant.

Pour Guy Roland Nébié, l’archivage dématérialisé va offrir de meilleures possibilités de protection et d’utilisation de sources des actes d’état civil.
En effet, a-t-il dit, la digitalisation des archives d’état civil va permettre à terme de sécuriser les informations personnelles relatives aux faits d’état civil tels que les naissances, décès et mariages en les conservant sur un support numérique.

« Elle aura de ce fait l’avantage de faciliter les recherches et de réduire les délais de traitement des demandes de documents d’actes d’état civil », a soutenu M. Nébié.

Le chef de mission et responsable du service en charge de la sécurisation des documents d’état civil, Rodrigue Dembélé, a affirmé que le processus d’exécution de l’activité s’est déroulé en deux phases, selon

«Après l’étape d’évaluation de l’environnement, de la quantité d’archives à numériser, mais aussi des infrastructures et du matériel informatique dont dispose la mairie », a ajouté M. Dembélé.

La deuxième étape a-t-il poursuivi, a consisté à ordonner ou à restaurer le contenu des différents registres avant de passer à la phase de scannages.

Le chef de mission a dit également qu’à la fin des travaux, un disque dur externe contenant les données numérisées a été mis à la disposition des autorités communales, une autre copie sera reversée dans un fichier au niveau national pour servir de source pour d’éventuels besoins,

Pour la suite, a-t-il mentionné, l’administration communale devrait se doter d’appareils informatiques adaptés afin de continuer le processus et de permettre une meilleure exploitation de la copie mis à sa disposition.

Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz

 

 

 

Promotion du tourisme interne a la Une des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Promotion du tourisme interne a la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 20 août 2024 (AIB)-Les parutions du jour font échos de la promotion du tourisme au Burkina Faso par une excursion de certains membres du gouvernement, le samedi dans « la ville aux milles couleurs », à Pô.

« Promotion du tourisme interne : Quand la cour royale de Tiébélé ouvre ses portes à des membres du gouvernement », affiche à sa Une le quotidien Le Pays.

Selon le ministre en charge du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, l’objectif visé de cette excursion est de « Promouvoir le tourisme interne en valorisant notre identité culturelle », nous rapportes Le Pays.

Pour le même journal, la visite de ce patrimoine mondial de l’UNESCO est l’occasion pour le gouvernement de « montrer la responsabilité qui incombe à tous, de préserver et valoriser ce label pour la population de Tiébélé ».

Le doyen des quotidiens, L’Observateur Palgaa, informe que, la particularité de ce site vieux de 500 ans est et demeure sans doute la beauté rare de l’architecture et l’embellissement des locaux.

Selon le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, « L’enregistrement de ce cite au patrimoine mondiale de l’UNESCO le 26 Juillet 2024 est une victoire collective dont le mérite revient aux populations et à la cour royale de Tiébélé qui ont su le préserver jusqu’à ce jours », nous rapporte ledit journal.
Agence d’information du Burkina
AB /HB/ata

Gaoua : Un colloque pour connaître et comprendre les patronymes lobi et birifor

Gaoua : Un colloque pour connaître et comprendre les patronymes lobi et birifor

Gaoua, 20 août 2024(AIB)-La tribune de développement du Poni a organisé les 16 et 17 août 2024 à Gaoua un colloque national d’identification des patronymes lobi et birifor sous le thème « Connaître et comprendre les patronymes lobi et birifor, un impératif pour valoriser les cultures en pays lobi ».

Dans l’optique d’élaborer un répertoire des patronymes lobi et birifor pour le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, la tribune de développement du Poni a organisé un colloque qui a réuni des participants venus des localités où vivent des Lobi et Birifor, ainsi que des frères et sœurs Lobi ivoiriens, venus apporter leur contribution.

Durant ces deux jours, six communications ont porté sur la connaissance de l’origine, l’originalité et du sens des patronymes lobi et birifor du Burkina Faso.

Les participants ont échangé sur le sens de certains patronymes lobi et birifor, en tenant compte de leur complexité et de leur contexte d’attribution.

Ils ont également mené des réflexions sur ces patronymes dans le but de les identifier et de se les approprier.

Selon le président du comité d’organisation, Daniel Da Hien, ce colloque vise à mettre en lumière les patronymes dans le pays lobi, longtemps restés dans l’ombre, ainsi qu’à promouvoir leur appropriation, car ils sont fondamentaux pour la préservation et la conservation de la culture et de l’identité de ce peuple.

« Réunir les communautés lobi et birifor est très important parce que c’est la même histoire, c’est la même origine », a-t-il déclaré.

À l’issue de ce colloque, un document consensuel sera validé, qui, espère-t-il, servira de référence pour les élèves et les enfants, leur permettant de connaître les origines de leurs patronymes avec précision.

Les résultats des travaux seront soumis, sous réserve de certains compléments et formalités, au gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo, pour amendement.

El Hadj Ibrahim Da, inspecteur des impôts à Gaoua et participant au colloque, s’est déclaré satisfait à la fin des travaux.

« Les initiateurs ont fait œuvre utile. Beaucoup ont été surpris par la richesse de ce répertoire qui inclut aussi bien des matronymes que des patronymes. Ces travaux ont été enrichissants, les débats ont été animés et je garde bon espoir pour ce projet », a-t-il confié.

Bien que certains aspects restent à enrichir davantage dans les jours à venir, le président du comité d’organisation s’est réjoui du succès de ce colloque, tant en termes de mobilisation que d’engouement.

« Je suis satisfait. Lorsque nous avons lancé ce colloque, certains doutaient que nous puissions rassembler autant de monde à Gaoua. Mais regardez l’ambiance, même à la fin, les débats se poursuivaient. Je suis comblé », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
Boudayinga J-M THIENON

L’association AMMIE veut éradiquer le paludisme dans le Yatenga

L’association AMMIE veut éradiquer le paludisme dans le Yatenga

Ouahigouya, 20 août 2024 (AIB)- L’association Appui Moral, Matériel et Intellectuel à l’Enfant (AMMIE) a réaffirmé le 13 août 2024, sa volonté d’éradiquer le paludisme dans la province du Yatenga où la maladie est responsable de 30% des décès.

Le paludisme demeure un danger majeur pour la santé humaine, en particulier dans la zone de l’Afrique subsaharienne. En 2022, dans la province du Yatenga, le paludisme était la cause de 43 % des motifs de consultation, 60 % des hospitalisations et 30 % des décès.

En 2023, le district sanitaire de Ouahigouya a enregistré 235 246 cas de paludisme, dont 17 410 cas graves, malheureusement avec 8 décès.

Face à cette situation, l’association AMMIE, avec l’accompagnement de ses partenaires techniques et financiers tels que Speak Up Africa et le Secrétariat Permanent de la Lutte contre le Paludisme, a réaffirmé son engagement total à mettre fin au paludisme dans la province du Yatenga.

Pour la coordonnatrice nationale de l’association AMMIE, Cécile Beloum, « le présent atelier a pour objectif d’informer, de sensibiliser et de faire des plaidoyers auprès de l’ensemble des entreprises du secteur public et privé du Burkina, dans le but de mobiliser des ressources techniques et financières pour éradiquer le paludisme dans la province du Yatenga et, de façon générale, dans la région du Nord. Nous sollicitons l’accompagnement de tous les fils et filles de la région du Nord et les appelons à unir leurs forces dans cette lutte pour mettre fin à ce fléau qui endeuille souvent nos populations ».

Pour l’occasion, trois communications ont été présentées aux participants au cours de l’atelier : une communication sur la situation générale du paludisme au Burkina et en particulier dans la région du Nord, les plans d’action de plaidoyer de l’association AMMIE en faveur de la lutte contre le paludisme, et enfin les motivations de l’association à s’investir dans cette lutte.

Selon Madame Lallé/Diallo Aissétou, du département de la communication du Secrétariat Permanent de la Lutte contre le Paludisme, : « l’association AMMIE s’est engagée dans la lutte contre le paludisme depuis plus de 20 ans. Aujourd’hui encore, elle réaffirme sa volonté d’éradiquer cette maladie. Nous saluons leur combat et leur assurons de notre engagement à leurs côtés pour la victoire ».

« L’association AMMIE s’est érigée en première ligne pour l’élimination du paludisme dans la province. Nous saluons l’initiative et leur assurons le soutien total des autorités de la province du Yatenga. Nous invitons l’ensemble des participants à se donner corps et âme pour atteindre l’objectif d’éradication du paludisme », a déclaré Pierre Claver Bancé, secrétaire général de la province du Yatenga.

Agence d’Information du Burkina
BB/ATA

Bogandé : Les populations améliorent la visibilité des usagers de la RN18 sur l’axe Nagaré-Kongaye

Bogandé : Les populations améliorent la visibilité des usagers de la RN18 sur l’axe Nagaré-Kongaye

Bogandé, 20 août 2024 (AIB) — Les populations de Bogandé ont enlevé et élagué, samedi 17 août 2024, certains arbustes et arbres touffus situés aux abords de la route nationale 18 sur l’axe Nagaré-Kongaye, susceptibles de servir de cachettes pour les terroristes.

Détruire toutes les cachettes potentielles des terroristes sur l’axe Nagaré-Kongaye afin d’améliorer la visibilité des usagers pour plus de sécurité, c’est la tâche que les habitants de la ville de Bogandé se sont assignés dans la matinée du samedi 17 août 2024.

Armés de machettes et de haches, hommes, femmes et jeunes ont pris d’assaut les abords de la route nationale 18 pour éliminer tous les endroits susceptibles de servir de cachettes pour les terroristes aux environs du village de Dagadou, localité située à une dizaine de kilomètres de Bogandé.

Selon des sources bien informées, les terroristes utilisent cette zone pour passer et effectuent parfois des contrôles irréguliers des usagers. Les forces combattantes du BIR 19, avec les VDP de la localité, ont assuré la sécurité des lieux pendant les travaux.

Agence d’Information du Burkina

Sahel : Le processus d’élaboration du plan régional de développement (PRD) 2025-2029 lancé à Dori

Sahel : Le processus d’élaboration du plan régional de développement (PRD) 2025-2029 lancé à Dori

Dori, 20 août 2024(AIB)-La délégation spéciale régionale du Sahel a organisé à Dori, le lundi 19 août 2024, un atelier régional pour lancer le processus d’élaboration du plan régional de développement (PRD) 2025-2029. Cet atelier visait à informer les différentes parties prenantes et à présenter le rôle de chaque acteur impliqué.

Selon le gouverneur, également président de la délégation spéciale régionale du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, le plan régional de développement est un outil de planification et un guide d’action, fruit d’une réflexion concertée entre les différents acteurs.

D’après le premier responsable de la région du Sahel, le PRD constitue un référentiel d’aide à la décision pour la délégation spéciale régionale et ses partenaires.

Selon le lieutenant-colonel Sorgho, c’est en raison de l’importance capitale du PRD que la délégation spéciale régionale, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a pris l’initiative de l’élaborer afin de coordonner les actions de développement.

Le gouverneur a exhorté les différents acteurs à s’investir pleinement dans le processus d’élaboration du PRD, afin qu’il en résulte une planification capable d’impulser le développement de la région du Sahel.

Cet atelier de lancement officiel du processus sera suivi, selon le directeur régional de l’économie et du développement du Sahel, Harouna Kaboré, de plusieurs activités.

Monsieur Kaboré a indiqué que cet acte sera suivi de la formation d’une commission ad hoc, du déploiement du comité de rédaction pour la collecte des données nécessaires à l’élaboration du rapport diagnostic, de l’organisation d’ateliers provinciaux et de l’élaboration d’un document provisoire, qui sera ensuite peaufiné et adopté comme plan régional de développement (PRD) de la région du Sahel.

Ali Mamoudou Maiga
AIB/Séno

Kadiogo: L’académie football club de Saaba devient officiellement école de football African Initiative 

Burkina-Russie-Coopération-Football

Kadiogo: L’académie football club de Saaba devient officiellement école de football African Initiative 

Ouagadougou, 19 août 2024(AIB)- L’académie football club de Saaba est devenue officiellement l’école de football de l’association russo-burkinabé African Initiative, au bout d’un « Camp vacances foot réveil » de trois semaines.

Le 27 juillet 2024 African Initiative lançait le « camp vacances foot réveil » au profit de 130 enfants dans les catégories minime et benjamin de l’académie football club de Saaba.

Après trois semaines d’intenses travaux, les résultats sont au rendez-vous.

L’académie a fini sa transition et est désormais une école de football de l’association russo-burkinabè African Initiative.

Le samedi 18 août 2024, jour de clôture du camp, Un match de gala a opposé les élèves de l’académie et le Racine club de Goudrin afin de tester le niveau des académiciens.

Leurs performances ont été jugées satisfaisantes par les encadreurs.

En rappel African Initiative a créé ce centre de formation dans l’espoir que des talents naîtront et feront rayonner le football burkinabè aux plans national et international.

Agence d’information du Burkina 

AS/ata

Le président nigérian se rend en France après la saisie d’avions présidentiels par la justice française

Le président nigérian se rend en France après la saisie d’avions présidentiels par la justice française

Abuja, Nigeria

Le président nigérian a quitté son pays pour la France, lundi après-midi, à bord d’un avion saisi puis rendu par la justice française dans le cadre d’un litige opposant l’Etat nigérian à une société chinoise depuis plusieurs années.

Une source aéroportuaire a indiqué à l’AFP que le chef de l’Etat nigérian, Bola Ahmed Tinubu, était à bord de l’Airbus A330 présidentiel qui avait été saisi par la justice française puis rendu il y a quelques jours.

Cet Airbus A330 fait partie des trois avions présidentiels dont la saisie a été ordonnée par la justice française pour le compte de la société chinoise Zhongshan Fucheng Industrial Investment avec qui l’Etat nigérian est en litige depuis des années.

Vendredi, Zhongshan a déclaré avoir donné son feu vert pour la libération de cet avion.

Le site internet de suivi des vols Flight Radar 24 a montré qu’un Airbus A330 de l’armée de l’air nigériane avait quitté la capitale Abuja peu après 16 heures (15 heures GMT) à destination de la ville de Nice, dans le sud de la France.

Le président Tinubu effectuera un « bref séjour de travail en France », a déclaré dimanche son porte-parole.

Le président français Emmanuel Macron est également dans le sud de la France cette semaine mais le palais de l’Élysée a indiqué à l’AFP qu’aucune rencontre n’était prévue entre les deux dirigeants.

La querelle entre les autorités nigérianes et l’entreprise chinoise concerne un contrat de 2007 permettant à Zhongshan de développer une zone de libre-échange dans l’Etat nigérian d’Ogun (sud-ouest).

Les autorités nigérianes ont affirmé que Zhongshan n’avait pas respecté ce contrat et l’ont résilié.

« Lorsque le contrat avec l’État d’Ogun a été révoqué en 2015, la société n’avait érigé qu’une clôture sur le terrain destiné à la zone de libre-échange », a déclaré le conseiller présidentiel Bayo Onanuga dans un communiqué la semaine dernière.

Il a également accusé l’entreprise d’user « de moyens peu orthodoxes pour nous dépouiller de nos actifs à l’étranger ».

Zhongshan a obtenu deux ordonnances d’un tribunal français en début d’année pour saisir des actifs nigérians, alors qu’un tribunal d’arbitrage londonien avait condamné l’Etat nigérian à verser plus de 60 millions de dollars à la société chinoise en 2021.

Dans une déclaration reprise par les journaux nigérians, Zhongshan a affirmé que la zone de libre-échange d’Ogun était « loin d’être une simple clôture » et était « un investissement international important ».

La société a expliqué qu’elle espérait parvenir rapidement à un « compromis raisonnable », selon les médias nigérians.

M. Tinubu se rend souvent en France et a effectué une visite privée en début d’année.

La présidence nigériane n’a pas répondu à la demande de commentaire de l’AFP.

Avec AFP

Burkina : Des nouveaux responsables du ministère de la Sécurité exhortés à mobiliser l’intelligence collective pour relever les défis sécuritaires

Burkina : Des nouveaux responsables du ministère de la Sécurité exhortés à mobiliser l’intelligence collective pour relever les défis sécuritaires

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB) – Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a exhorté lundi à Ouagadougou son nouveau directeur de cabinet (Dircab), Wendinmanegde Emmanuel Zongo et son nouveau secrétaire général (SG), le commandant Ahmed Ouédraogo, à s’engager pleinement dans leurs nouvelles fonctions et à mobiliser l’intelligence collective de leurs équipes pour relever les défis sécuritaires du Burkina Faso.

M. Sana s’exprimait lundi à Ouagadougou à l’occasion de l’installation du nouveau directeur de cabinet et du secrétaire général de son département, nommés en Conseil des ministres le 14 août 2024 dernier, témoignant ainsi de la volonté du gouvernement d’intensifier la lutte contre les défis sécuritaires actuels au Burkina.

Dans son allocution, le Dircab, Emmanuel Zongo, a salué la confiance placée en lui et souligné l’importance du travail collectif pour faire face à la complexité des défis sécuritaires et humanitaires qui pèsent sur le Burkina Faso.

Il a réitéré son engagement à consolider les acquis de ses prédécesseurs et à insuffler une nouvelle dynamique au ministère.

« La construction d’une équipe solide autour du ministre de la Sécurité est une nécessité évidente », a-t-il déclaré, en invitant l’ensemble des collaborateurs à mutualiser leurs efforts pour atteindre les objectifs fixés.

Quant au Commandant Ahmed Ouédraogo, nouvellement nommé SG, il a exprimé sa gratitude aux autorités pour la confiance placée en lui, tout en rendant hommage aux Forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés sur le terrain.

« Le courage du soldat dépend de la prudence du général », a-t-il rappelé, mettant en avant l’importance de la cohésion et de l’esprit d’équipe pour réussir les missions assignées.

Le Commandant Ouédraogo a insisté sur la nécessité pour les collaborateurs du ministère de travailler sans relâche afin de soutenir les forces de sécurité sur le terrain.

Il a également exprimé son souhait de voir les bureaux du ministère devenir des centres stratégiques de soutien infaillible aux efforts déployés sur le front.

« Travaillons à minimiser, voire éradiquer, les échecs, en étant tous impliqués, unis et avec un esprit de cohésion », a-t-il affirmé.

Ces nouvelles nominations marquent une étape cruciale pour le ministère de la Sécurité dans sa quête de stabilité et de paix pour le Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
OSA/dnk/ata

Des expositions photos pour revaloriser les coutumes burkinabè

Des expositions photos pour revaloriser les coutumes burkinabè

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-Après leur randonnée photographique sur quatre sites touristiques du Burkina, des photographes professionnels et amateurs ont exposé, lundi à Ouagadougou, des photos mettant en valeur le patrimoine culturel et touristique du Burkina.

En marge de la commémoration de la Journée internationale de la photographie, ces photographes ont présenté leurs prises de vue effectuées sur des sites touristiques du pays, dans le but de revaloriser les coutumes burkinabè.

Selon le promoteur de la randonnée, Tiempabou Dieudonné Ouoba, les photos exposées ont été prises sur quatre sites touristiques, à savoir le Musée national, le Musée de l’eau, le Musée de la femme, et le site de sculpture sur granit de Laongo.

Souhaitant une bonne célébration de la Journée internationale de la photographie, M. Ouoba a invité chaque photographe à s’investir davantage dans la création photographique en vue de la revalorisation du patrimoine touristique du Burkina.

À en croire Tiempabou Dieudonné Ouoba, sans ce genre d’exposition, les sites touristiques du pays susciteront moins d’intérêt chez les Burkinabè.

En attendant de créer une banque d’images des sites visités, le promoteur de la randonnée a exprimé sa conviction que les 30 photos sélectionnées pour l’exposition vont susciter la curiosité des Burkinabè à découvrir les sites touristiques concernés.

En perspective, M. Ouoba envisage d’organiser une soirée de reconnaissance à l’intention de tous les photographes qui ont œuvré à la promotion du patrimoine culturel du Burkina.

Au total, 62 photos ont participé à cette randonnée photographique débutée le 17 août 2024.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina: Des femmes engagées dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire

Burkina: Des femmes engagées dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB) – L’Alliance des Femmes Engagées pour la Patrie (AFEP) a exhorté, samedi à Ouagadougou, les femmes à accompagner l’offensive agro-pastorale et halieutique lancée par le président du Faso, en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

« Nous sensibilisons les femmes à ne pas voir un agriculteur comme une personne pauvre. Le riche, c’est celui qui a ses propres vivres », a indiqué la coordonnatrice de l’Alliance des Femmes Engagées pour la Patrie (AFEP), Aïssata Ilboudo.

Pour Mme Ilboudo, il n’y a rien de tel que d’avoir une autosuffisance alimentaire, qui constitue la première richesse d’un pays.

L’Alliance des Femmes Engagées pour la Patrie (AFEP) a initié, samedi, une conférence de presse à Ouagadougou sous le thème : « Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 de la Transition : Enjeux et participation des femmes ».

Pour elle, cette conférence vise à inviter les femmes à accompagner la dynamique de l’autosuffisance alimentaire enclenchée par les autorités.

« Nous invitons les femmes burkinabè à se lancer dans l’agriculture et l’élevage. C’est un secteur qui rapporte beaucoup. Parce que quand le ventre est vide, c’est compliqué. Un pays développé, c’est un pays qui arrive à se nourrir lui-même », a-t-elle ajouté.

Selon elle, le mouvement AFEP joue déjà sa partition dans l’initiative présidentielle en exploitant 10 hectares de maïs au profit des personnes déplacées internes. Chaque femme de l’alliance possède son propre champ et pratique également l’élevage.

Pour la coordonnatrice de l’AFEP, le secteur agro-pastoral et halieutique constitue une opportunité de création de richesse pour les femmes.

« L’offensive agro-pastorale et halieutique est à la fois une vision et un engagement du gouvernement pour réduire notre dépendance vis-à-vis de nos importations et également créer des emplois décents dans le secteur agro-pastoral », a indiqué le conférencier, technicien du ministère en charge de l’agriculture, Amadou Kabré.

Pour M. Kabré, le thème de la conférence cadre avec les priorités de son département.

Selon lui, cette conférence va permettre de montrer aux femmes les opportunités qu’offre cette offensive agro-pastorale et halieutique.

Elle permettra également de montrer comment les femmes peuvent contribuer à l’atteinte de la vision des plus hautes autorités, déclinée dans le plan opérationnel pour la sécurité alimentaire.
Agence d’information du Burkina

Burkina : L’armée anéantit une grande base terroriste à Nassougou (Est)

Burkina : L’armée anéantit une grande base terroriste à Nassougou (Est)

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-L’armée burkinabè a anéanti, le 13 août 2024, une grande base à Nassougou (Est), où des terroristes s’étaient massivement installés sous des tentes avec des installations solaires. Toujours dans la zone de l’Est, une vingtaine de terroristes ont été neutralisés le 16 août 2024 et un important lot de matériel saisi.

Les renseignements et les observations ont permis à l’armée burkinabè de repérer, dans la matinée du 13 août 2024, de nombreux terroristes dans la partie sud de Nassougou, dans le parc W.

Ces criminels, qui venaient de se réveiller, ont quitté leurs abris cachés sous les arbres pour un regroupement matinal.

Les opérateurs aériens ont pris la mesure de la situation et, au moment opportun, ont lancé un puissant missile qui s’est écrasé efficacement sur la position ennemie.

« Les VDP des airs » ne s’arrêtent pas là. Ils ont poursuivi les observations sur la zone pendant plusieurs jours jusqu’au week-end écoulé.

Il s’agissait en réalité d’une grande base terroriste camouflée sous les arbres de cette forêt, avec des tentes, des huttes et des installations solaires.

Les opérateurs aériens ont cartographié complètement la zone et préparé une attaque massive contre les forces du mal.

Les vecteurs aériens ont d’abord frappé une maisonnette dissimulée sous les bois, où se trouvaient quelques assassins.

Leurs comparses, qui étaient à proximité sous les arbres, se sont rués vers des abris censés être plus sûrs.

Les pilotes ont attendu qu’un bon nombre de terroristes s’assemble sous de grands arbres avant de leur envoyer un puissant missile. Ces meurtriers ont disparu dans une épaisse fumée, emportant plusieurs arbres avec eux.

Plus loin, les opérateurs aériens ont ciblé un autre groupe de terroristes qui avaient survécu aux frappes et tentaient de se cacher en bordure de la forêt, dans un hameau abandonné. Un gros missile a définitivement scellé le sort de ces assassins.

L’armée de l’air est décidée à en finir avec ces assoiffés de sang. Elle a foudroyé un petit groupe de terroristes retranchés dans une hutte au milieu de la forêt avant de détruire plusieurs autres cachettes.

Les opérations sont loin d’être terminées. Tôt le lundi 19 août 2024, les vecteurs aériens ont frappé à nouveau d’importantes cibles. Ils ont visé une première position ennemie avec un gros missile.

Un deuxième groupe de malfaiteurs, campé près d’un marigot, n’a pas été épargné.

« Il en sera ainsi désormais pour tous les criminels récalcitrants qui persistent dans leur funeste aventure sans issue », nous souffle une source sécuritaire haut placée.

Les sources de l’AIB informent également que des opérations terrestres ont eu lieu ces derniers jours dans tous les groupements.

Ainsi, dans la région de l’Est, le Bataillon de Marche Mixte a tendu une embuscade le 16 août 2024 à un groupe de criminels qui troublaient la quiétude dans sa zone de couverture.

Une vingtaine de criminels ont été neutralisés, et du matériel de guerre ainsi qu’une importante logistique ont été saisis.

Agence d’information du Burkina

10 ans de vie de plus pour quiconque atteint le sommet du pic Nahouri, selon la croyance locale

Burkina-Société-Mystère

10 ans de vie de plus pour quiconque atteint le sommet du pic Nahouri, selon la croyance locale

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB) – Atteindre le sommet du pic Nahouri, à 447 mètres d’altitude, offre une vue fantastique des alentours et le sentiment d’un défi sportif relevé mais surtout, il améliore la longévité de 10 ans de plus, selon les croyances locales.

Le pic du Nahouri ou Pic Nahouri, situé à un kilomètre au nord-est du village du même nom et à 7 kilomètres de Pô, la capitale provinciale, recouvre des mystères.
Si la formation géologique de ce massif granitique dressé n’est pas encore bien connue, ses bienfaits ne font aucun doute pour les habitants du village.

Selon la tradition orale, l’ancêtre fondateur du village Nahouri, du nom de Assa, est descendu du ciel avec deux frères aînés. Ayant fracturé sa jambe, ses frères l’auraient abandonné et le pic l’aurait protégé, le guérissant de ses blessures. C’est ainsi qu’il décida de rester ici-bas auprès du pic et de lui offrir des sacrifices en guise de reconnaissance.

La tradition orale explique en outre que ceux qui parviennent à se hisser au sommet du pic bénéficient de 10 ans de plus dans leur vie.
Elle explique également qu’à mi-chemin de l’escalade se «une chaise taillée dans le granite» par des mains invisibles pour le chef du village et réservée aux différents sacrifices offerts à la colline.

Le pic du Nahouri demeure un site attractif qui accueil des athlètes internationaux et des commandos en formation. Pour les 10 ans de vie supplémentaire ou pour le plaisir de gravir ce mont mythique, il y a de bonnes raisons d’escalader un jour le Pic Nahouri qui, de sa base jusqu’au sommet abrite des dizaines de baobabs, arbres connus pour leur grande longévité.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Burkina : Des universitaires veulent modéliser les phénomènes du vivant par des équations mathématiques

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Burkina : Des universitaires veulent modéliser les phénomènes du vivant par des équations mathématiques

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-Des universitaires d’Afrique de l’Ouest réfléchissent depuis ce matin à l’université Thomas Sankara, sur la modélisation et le contrôle des phénomènes issus du monde du vivant.

Venus du Togo, du Benin, du Sénégal et du Burkina Faso, dans le cadre de l’Ecole mathématique africaine (EMA), lancée au profit des étudiants de niveau master, les universitaires échangent du 19 au 31 août 2024 sur le thème de «la modélisation et le contrôle du monde du vivant».

Le président du Comité d’organisation, le Pr Oumar Traoré, a indiqué que les travaux vont porter, entre autres, sur la modélisation, le contrôle et la stabilisation du vivant, les processus stochastiques, les équations aux dérivées partielles stochastiques, les problèmes inverses et la détermination ou l’identification de paramètres.

Selon le Pr Traoré, cette école vise à donner des rudiments mathématiques aux apprenants de niveau master et plus en les outillant sur la modélisation mathématique du vivant et de son contrôle.

Pour lui, il s’agit d’encadrer les étudiants pour leur permettre de proposer des solutions aux problèmes que peuvent poser les phénomènes issus de la société ou de l’environnement en les décrivant par des équations mathématiques.

« Tout ce qu’on observe, tous les phénomènes que nous vivons, peuvent être modélisés. C’est-à-dire que ces phénomènes peuvent être décrits par des d’équations différentielles ou des équations aux dérivées partielles », a déclaré le Pr Oumar Traoré.

A ses dires, que ce soit le terrorisme, les bactéries, les animaux sauvages, les hommes, tous les phénomènes issus de ces milieux peuvent être décrits par des équations pour mieux les résoudre.
Première du genre à l’université Thomas Sankara, l’école mathématique africaine a été organisée en collaboration avec l’Union mathématique africaine (UMA) le CIMPA.
La cérémonie d’ouverture a connu la participation d’éminents mathématiciens dont le Pr en mathématiques Stanislas Ouaro, enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo, par ailleurs ancien ministre de l’Education nationale et ancien président de l’université Thomas Sankara.

Agence d’information du Burkina
ZO/hb/ata

Burkina/Thèse : Jean-Baptiste Ky explore un modèle optimal de production d’électricité

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Burkina/Thèse : Jean-Baptiste Ky explore un modèle optimal de production d’électricité

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-Le Président de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), Jean-Baptiste Ky, a défendu, le vendredi 09 août 2024 à l’Université Norbert Zongo, sa thèse de doctorat en physique appliquée, option énergétique, en explorant un modèle hybride de production d’électricité optimisé au gaz naturel liquéfié applicable dans le système électrique national.

C’est à travers le thème : «Etude d’un modèle hybride de production d’électricité optimisé au Gaz naturel liquéfié (GNL) intégré dans le système électrique du Burkina Faso : efficience et impact sur le mix énergétique», que l’impétrant Jean-Baptiste Ky, a défendu le vendredi 09 août 2024, sa thèse à l’école doctorale de l’Université Norbert Zongo.

Selon Jean-Baptiste Ky, l’objectif recherché était de proposer un modèle hybride optimal de production d’électricité combinant la production thermique au GNL et la production photovoltaïque afin d’apporter une réponse adéquate pour l’approvisionnement de notre pays avec une couverture suffisante, stable, moins polluante et moins coûteuse à terme.

La thèse a été conduite sous la direction du Pr Frédéric Ouattara, Pr titulaire de physique, responsable du Laboratoire de chimie appliquée, de physique spéciale et énergétique à l’Université Norbert Zongo.
Le jury de la soutenance, présidé par le Pr Zakaria Koalaga, Pr titulaire de physique à l’Université Joseph Ki-Zerbo, a jugé son travail de recherche digne du grade de Docteur en physique appliquée, option énergétique.

Le nouveau Dr de physique appliquée qui a défendu avec brio sa thèse, a obtenu la mention très honorable avec les félicitations d’un jury de scientifiques en énergie.

Agence d’information du Burkina
HB/bz

Kossi : La section du mouvement Ançar dine de Nouna solidaire des déplacées internes

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Kossi : La section du mouvement Ançar dine de Nouna solidaire des déplacées internes

Nouna, 19 août 2024 (AIB)- La section du mouvement Ançar dine de Nouna, a offert, ce lundi 19 août 2024, des vivres à 185 ménages de Personnes déplacées internes (PDI). Le don est composé de riz, de maïs, d’huile et des effets d’habillements d’une valeur de 6 938 000 F CFA.

Grâce à la solidarité des membres du mouvement Ançar dine d’ici et d’ailleurs, la section dudit mouvement de Nouna, a offert des vivres à 185 ménages de Personnes déplacées internes (PDI), le lundi 19 août 2024 à Nouna.

Avec le concours du service de l’Action humanitaire, les PDI des villages de Cissé, Varé et Mourdié, ont bénéficié chacun d’un kit composé d’un sac de 50 kg de riz, 50 kg de maïs et 5 litres d’huile.

En plus des vivres, 11 colis d’habillement composés de tapis de prière, de draps, de tee-shirts, de chemises, de pantalons, de chaussures et autres accessoires, pour soulager les populations.

La section du mouvement Ançar dine de la Kossi existe depuis 1987. Il prône la paix, la cohabitation pacifique, le vivre ensemble et prône un islam tolérant.
Les différents intervenants ont salué l’initiative et reconnu la place du mouvement dans la cité.

Le prêcheur du mouvement ançar dine, Seydou Barro, a procédé à des bénédictions afin que la paix revienne au Burkina Faso.

Il a sollicité auprès d’Allah la protection des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour leur noble mission.

Le représentant des PDI, Amadou Sidibé, a remercié le mouvement et a invité les jeunes des localités en proie aux exactions terroristes, à rester mobilisés afin de participer à la reconquête du territoire national.

La représentante du directeur du ministère en charge de l’Action humanitaire, Marietou Valérie Yaro, a invité la population a plus de solidarité avec les personnes déplacées dans les quartiers et surtout de leur voisinage.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Le Niger reprend ses livraisons de pétrole avec le Bénin, signe d’un début de normalisation des relations entre voisins

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Le Niger reprend ses livraisons de pétrole avec le Bénin, signe d’un début de normalisation des relations entre voisins

Ouagadougou, 19 août (AIB) – Les autorités nigériennes ont décidé de relancer les livraisons de pétrole vers le Bénin voisin après une interruption de deux mois provoquée par les tensions entre les deux pays, rapporte Tass.

Selon le portail d’informations AES Info consulté par Tass, le pétrole nigérien est exporté via le port de Cotonou, la capitale économique du Bénin, où le premier navire est déjà arrivé avec une cargaison de brut.
À la mi-juin, les autorités nigériennes ont fermé le pipeline vers le Bénin après des meurtres d’employés de la société de sécurité et une série de sabotages.

Le premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a reproché au Bénin d’accueillir des bases militaires françaises afin de former des terroristes qui seraient envoyés au Niger pour déstabiliser le pays.
La reprise des livraisons en pétrole témoigne d’une normalisation progressive des relations entre Niamey et Cotonou, note AES Info. Cependant, la frontière terrestre avec le Bénin reste fermée du côté nigérien.

Avant-hier 17 août 2024, le président du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a remplacé son ministre du Pétrole, Barké Bako Mahaman Moustapha, en nommant à sa place Sahabi Oumarou.

Agence d’information du Burkina
CK/ab

Namentenga/Cohésion sociale : 72 heures d’activités communes pour briser les barrières civilo-militaires

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Namentenga/Cohésion sociale : 72 heures d’activités communes pour briser les barrières civilo-militaires

Boulsa, le 18 août 2024 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a présidé, ce dimanche 18 août 2024 à Boulsa, la finale du tournoi Maracaña des 72 heures d’activités de cohésion sociale, par le sacre de l’équipe des Forces combattantes (FC) contre celle des hôtes-personnes déplacées internes, par un but à zéro.

La finale du tournoi Maracaña des 72 heures d’activités de cohésion sociale, a eu lieu à Boulsa le dimanche 18 août 2024, par le sacre de l’équipe des forces combattantes contre celle des hôtes-personnes déplacées internes, par 1 but à 0.
Les activités qui ont marqué les 72 heures sont entre autres, un cross populaire, une séance aérobic, une plantation d’arbres, un Dassandaaga et des jeux de société.
« J’entends dupliquer dans la mesure du possible ce que j’ai vu dans ma localité», a fait savoir le chef du village de Noaka, commune de Pissila, province du Sanmatenga, Naaba Saaga.

Selon le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, ces 72 avaient pour objectif, d’accroitre d’une part la résilience des uns et des autres face à la crise sécuritaire et d’autre part, renforcer la cohésion sociale civilo-militaire et rendre un hommage bien mérité aux forces combattantes pour les résultats déjà engrangés sur le terrain.

« La lutte n’est pas encore terminée mais, au regard des avancées notables constatées, il est persuadé que la victoire sera incessamment célébrée », a indiqué M. Conseiga.

La finale du tournoi qui a drainé un grand monde au terrain a vu le sacre de l’équipe des forces combattantes contre celle des PDI et hôtes à la 7e minute de la 2e partie.
Le haut-commissaire a remercié le comité d’organisation, les parrains, les chefs coutumiers de Bouroum Naaba Sanem et Naaba Saaga de Noaka et toutes les généreuses personnes pour leurs contributions.

Agence d’information du Burkina
JBD/hb/bz

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