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Le Burkina prendra part à la célébration de Révolution sandiniste au Nicaragua, prévue le 19 juillet 2024

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Le Burkina prendra part à la célébration de Révolution sandiniste au Nicaragua, prévue le 19 juillet 2024

Ouagadougou, 10 juil. 2024 (AIB) – Les autorités du Burkina Faso ont annoncé la participation de leur pays au 45e anniversaire de la Révolution sandiniste, ce mercredi à Ouagadougou, au cours d’une session gouvernementale hebdomadaire.
Le gouvernement burkinabè, réuni ce mercredi à Ouagadougou sous la présidence du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a examiné le sujet de «la participation du Burkina Faso à la célébration du 45e anniversaire de la Révolution sandiniste», prévue le 19 juillet 2024 à Managua, ville située à l’ouest du Nicaragua.

«La participation de notre pays à cette célébration contribuera au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République du Nicaragua», a rapporté le ministre porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans son compte rendu de la rencontre.

En juillet 2023, une délégation du Burkina Faso conduite par le Premier Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela avait pris part à la cérémonie officielle du 44e anniversaire du triomphe de la Révolution sandiniste.

La révolution sandiniste, une lutte de libération populaire intervenue en 1979, a permis au Nigaragua de mener de grandes réformes économiques et sociales et ce malgré un embargo américain et une guerre médiatique orchestrée par la CIA notamment. En France, le journal Le Figaro est accusé d’avoir diffusé des images truquées pour desservir la cause des révolutionnaires.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk
Crédit photo : Unan-Managua

Burkina : Le Premier ministre salue l’attitude du FMI mais interroge la pertinence de ses interventions

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Burkina : Le Premier ministre salue l’attitude du FMI mais interroge la pertinence de ses interventions

Ouagadougou, 10 juil. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a salué mercredi le Fonds monétaire international (FMI) qui a toujours eu de bons rapports avec le Burkina mais a aussi interrogé la pertinence des interventions de cette institution financière dans le pays.

«Depuis l’indépendance de la Haute-Volta, le pays des Hommes intègres a toujouseu de bons rapports avec le FMI. Cependant, la population reste toujours pauvre, malgré l’intervention des différents projets financés par plusieurs institutions, dont le FMI, a fait remarquer le chef du gouvernement à l’endroit d’une délégation du FMI reçue en audience à Ouagadougou.
«Nous devons donc nous interroger sur la pertinence de l’intervention de ces institutions dans nos pays», a lancé Kyélem de Tambèla au directeur du département Afrique du FMI, Abebe Aemro Selassie, selon les services de communication de la Primature.

Il a souhaité voir des interventions du FMI qui portent des fruits, particulièrement en milieu rural, afin d’aider le Burkina Faso à relever le niveau de vie de ses populations.
Le Premier ministre a rappelé que le Burkina Faso n’est focalisé sur une croissance économique en chiffres macroéconomiques mais travaille pour avoir une croissance qui améliore concrètement le quotidien des couches les plus vulnérables.

«Quand les institutions de Bretton Woods parlent de croissance, c’est généralement au niveau macroéconomique. Ce que nous voulons, c’est que nos citoyens sentent cette croissance.

Nous voulons une croissance qui va impulser l’élévation du niveau de vie de l’ensemble de la population. Nous voulons une croissance harmonisée qui entraîne l’ensemble de la population vers un niveau de vie plus élevé», a-t-il expliqué.
Le Premier ministre a également invité le FMI à accompagner le Burkina Faso dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures.

« Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a signé la semaine dernière le traité de confédération « Alliance des États du Sahel ». Nous avons en projet une autoroute et un chemin de fer Bamako-Ouagadougou-Niamey. Donc, le chantier est immense et le FMI est attendu sur ce chantier. Il nous faudra aussi réactiver le barrage hydroélectrique de Noumbiel pour accroître la capacité énergétique du pays», a-t-il affirmé.
Quant à l’amélioration de l’image du Burkina Faso sur l’échiquier international, le Premier ministre a été on ne peut plus clair.

«Nous avons de grandes agences de communication contre nous. L’expérience que nous sommes en train de mener ne plaît pas aux anciens pays colonisateurs qui ont beaucoup plus de moyens de communication que nous et qui font passer plus facilement leurs messages. Donc, quels que soient les moyens que nous allons mettre, nous ne pourrons pas avoir la même capacité qu’eux», a soutenu Kyélem de Tambèla.

Il a par la suite décliné la vision du pays des Hommes intègres pour se faire respecter à l’international.

«Le meilleur moyen de communication pour nous, c’est notre succès économique, c’est cela qui va parler pour nous. Si nous réussissons à faire cela, que vous le vouliez ou non, vous serez amenés à reconnaître la réalité.

C’est pour cela que nous mettons en avant la promotion économique. Nous voulons que notre économie parle pour nous. Vous voyez que le Chef de l’État est en train de mettre en place des industries de transformation de produits agricoles, des industries minières, etc. et le chemin va se poursuivre », a-t-il révélé.

Le chef de la délégation du FMI, Abebe Aemro Selassie a déclaré qu’un nouveau programme dont l’objectif global est de faciliter la croissance économique et la création d’emplois a été approuvé tout récemment en faveur du Burkina Faso.
Ce programme, a-t-il mentionné, va prendre également en compte la question des personnes déplacées internes (PDI).

«Je suis venu avec mon équipe pour échanger avec vous sur les préoccupations auxquelles vous et votre Gouvernement êtes confrontés, afin de voir dans quelle mesure nous pouvons vous aider à apporter des solutions», a indiqué le chef de la délégation du FMI.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Boureima Lankoandé, nouvel administrateur de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina

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Boureima Lankoandé, nouvel administrateur de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina

Ouagadougou, 10 juil 2024 (AIB) – Le journaliste Boureima Lankoandé, conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication a été nommé ce mercredi administrateur représentant l’Etat, au titre de la Présidence du Faso, au Conseil d’administration de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois ans.

Ancien journaliste-reporter de l’Agence d’Information du Burkina, M. Lankoandé a également dirigé le réseau d’initiatives de journalistes (RIJ).

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

AES : vers la mise en place d’un plan de communication d’urgence

AES : vers la mise en place d’un plan de communication d’urgence

Ouagadougou, 10 juillet 2024 (AIB)-L’Alliance des Etats du Sahel (AES) a adopté hier mardi, une feuille de route visant entre autres, la mise en place d’un plan de communication d’urgence destiné à informer les populations  des actions majeures entreprises par leurs autorités.

Le ministre en charge de la Communication burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo et ses homologues du Mali et du Niger ont discuté en visioconférence sur les lignes directrices d’une stratégie de communication efficace dans l’espace de l’AES.

En attendant l’élaboration de ladite stratégie prévue la semaine prochaine à Bamako au Mali, les trois ministres ont convenu de la mise en place d’un plan de communication d’urgence destiné à informer les populations de la Confédération des actions majeures entreprises par les autorités.

En rappel, lors d’un sommet tenu le 6 juillet 2024 à Niamey, les chefs d’Etats du Burkina, du Mali et du Niger ont adopté le traité portant création de la confédération, des Etats du sahel.

Dans le communiqué final cette rencontre, les trois chefs d’Etat ont recommandé l’élaboration d’une stratégie de communication reflétant les valeurs des peuples du Sahel.
Agence d’information du Burkina
YOS/zo/ata

Vers la suppression totale de visa entre le Burkina et l’Iran

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Vers la suppression totale de visa entre le Burkina et l’Iran

Ouagadougou, 10 juil. 2024 (AIB) – Les autorités du Burkina Faso et de l’Iran étudient la possibilité d’une suppression totale de visa entre les deux pays, a appris l’AIB mercredi à Ouagadougou, de source gouvernementale.

Au cours d’une rencontre hebdomadaire présidée ce mercredi par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre Apollinaire Joachimsom Kyelem de Tambèla, a rendu compte de sa visite d’amitié et de travail en Iran ayant abouti à des échanges sur la suppression des visas au profit des Burkinabè et Iraniens.

Cette visite qui a eu lieu entre fin avril et début mai 2024 à Téhéran, a permis «d’étudier la possibilité d’une suppression totale de visa entre nos deux pays », rapporte le porte-parole du gouvernement, le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, dans le compte rendu de la rencontre.

«Au cours de son séjour, Son Excellence Apollinaire Joachimsom Kyelem de Tambèla a visité des unités industrielles dans les domaines de l’énergie et de la défense», ajoute M. Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Le Burkina Faso et l’Iran entretiennent des relations de plus en plus renforcées dans les domaines économiques, diplomatiques et militaires.

Les deux pays ont tenu leur première session mixte de coopération en juin 2023 au cours de laquelle, 8 accords ont été signés, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’enseignement supérieur, de l’urbanisme et de la construction.
Agence d’Information du Burkina
CK/dnk/ata

NB: photo d’archive et d’illustration 

Des officiers maliens en voyage d’études au Burkina Faso

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Des officiers maliens en voyage d’études au Burkina Faso

Ouagadougou, 10 juil. 2024 (AIB) – Des stagiaires de l’Ecole d’Etat-major nationale de Koulikoro au Mali (EEMNK) ont effectué un voyage d’études d’une semaine au Burkina Faso, afin de s’imprégner de l’expérience des forces combattantes burkinabè, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

Selon l’Etat-major général des forces armées du Burkina Faso qui a rapporté l’information, les officiers stagiaires maliens ont partagé l’expérience du Burkina au cours d’une immersion en milieu militaire et ont apprécié la qualité de la collaboration entre armées du Sahel, en lien avec la lutte contre le terrorisme.
Les officiers stagiaires ont également visité certains sites touristiques du Pays de Thomas Sankara.

«Placé sous le thème: «Renforcement d’une alliance sahélienne basée sur une vision commune, mettant l’accent sur les défis transfrontaliers», ce séjour a permis aux stagiaires de s’enquérir des expériences ainsi que de la qualité de la collaboration des armées du Sahel dans le domaine de la lutte contre le terrorisme», rapporte l’Etat-major général des armées du Burkina Faso.

Ce voyage, dit-on de même source, a été organisé dans le cadre de l’exécution du programme académique des stagiaires de la 36e promotion de l’Ecole d’enseignement militaire supérieur de Koulikoro.

Cette école forme des «officiers aptes à s’intégrer dans un état-major, de crise le cas échéant, ouverts sur le monde, maîtrisant les techniques de rédaction et la bureautique et sachant, dans le cadre d’un travail coopératif, préparer la décision du chef, par l’application des méthodes de raisonnement et la capacité à être toujours force de proposition», explique le colonel Youssouf Oumar Cissé, commandant de l’EEMNK.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont mis en place une coopération militaire unique en Afrique, dans la lutte contre le terrorisme et contre l’ensemble des forces de déstabilisation des Etats africains, notamment à travers l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Les trois Etats qui se sont démarqués de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), ont mis en place, le 6 mars 2024 à Niamey, une force conjointe permanente chargée de lutte contre les groupes terroristes armés, la criminalité transnationale organisée et les autres menaces de déstabilisation.

Lors du tout premier sommet des pays de l’AES, tenu le 6 juillet 2027 au Niger, les chefs d’Etat des trois pays ont réaffirmé leur «détermination à combattre et à éradiquer ensemble» le terrorisme et la criminalité sous toutes les formes au sein de l’AES, un espace riches en ressources stratégiques de plus de 2,7 millions de kilomètres carrés.
Agence d’Information du Burkina
CK/as

Le Vietnam est devenu le pays avec la croissance la plus rapide de millionnaires

SOCIÉTÉ: VIETNAM-MILLIONNAIRES-HAUSSE

Le Vietnam est devenu le pays avec la croissance la plus rapide de millionnaires

HANOÏ, 10 juillet. /TASS/. Le Vietnam est devenu le pays à la croissance la plus rapide au monde en termes de nombre de millionnaires. C’est ce qui ressort d’un rapport présenté par la société suisse Henley & Partners et la société sud-africaine New World Wealth, dont des extraits sont cités par le portail d’information VnExpress.

Entre 2013 et 2023, le nombre de millionnaires vietnamiens a doublé pour atteindre 19.400, soit le taux de croissance le plus rapide au monde, selon le rapport. Le pays compte par ailleurs 58 millionnaires, disposant d’un patrimoine de 100 millions de dollars ou plus. En termes de taux de croissance des personnes fortunées, le Vietnam est suivi par la Chine, avec une augmentation de 92% au cours de la période considérée, l’île Maurice (87%) et l’Inde (85%).

Le rapport indique également que le Vietnam connaîtra une augmentation de 125% de sa richesse au cours des dix prochaines années, ce qui constituera le taux de croissance le plus élevé au monde.

Selon l’influent magazine américain Forbes, le Vietnam compte six milliardaires qui figurent sur la liste des personnes les plus riches de la planète. Leur fortune combinée dépasse 16 milliards de dollars, dont la moitié appartient à Pham Nhat Vuong, 55 ans, diplômé de l’Institut de prospection géologique de Moscou, qui a fondé Vingroup, le plus grand conglomérat diversifié du Vietnam.

Avec TASS

Le gouvernement burkinabè interdit les activités de Qnet jusqu’à nouvel ordre

Communiqué Conjoint_Interdiction_Activités_QNET

Le gouvernement burkinabè interdit les activités de Qnet jusqu’à nouvel ordre

Ouagadougou, 10 juillet 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a interdit mercredi jusqu’à nouvel ordre les activités de Qnet dont les représentants spolient les populations avec des services assortis de promesses de gains irréalistes et flatteurs.
Agence d’information du Burkina

« Il nous a été donné de constater la prolifération de certaines formes de vente par réseau exercées par les représentations de QNET au Burkina Faso. Ce système de vente pyramidale, consistant à proposer des produits et des services assortis de promesses de gains irréalistes et flatteurs, constitue une source d’enrichissement illicite pour ces représentations au détriment de la population.

Au regard des risques réels que présentent ces activités illégales, le Gouvernement porte à la connaissance de l’opinion publique, des représentations de QNET et ses promoteurs, que l’exercice des activités de vente pyramidale du réseau QNET est interdit sur toute l’étendue du territoire pour compter de la date de signature du présent communiqué et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Par ailleurs, le Gouvernement attire l’attention du public sur la nécessité d’observer une grande prudence et vigilance face à ces cas d’escroqueries grandissantes.

En tout état de cause, tout contrevenant à cette mesure s’expose à des sanctions conformément à la règlementation en vigueur.

Le Gouvernement sait compter sur la collaboration et la compréhension de tous, pour le respect des termes du présent communiqué.

Pour signaler tout cas de non-respect des termes du présent communiqué, les dénonciations sont recevables aux numéros verts suivants: 80 00 11 84/85/86. »
Ouagadougou 10 juillet 2024,
Les ministres du Commerce Serge Poda, de l’Administration territoriale Émile Zerbo et de l’Economie Aboubakar Nacanabo.

Développement des économies africaines : Il faut que le secteur privé grandisse et crée des emplois, estime un gestionnaire de fonds d’investissement

Burkina-Economie-Développement- Investissement-Capital-Fonds-Interview

Développement des économies africaines : Il faut que le secteur privé grandisse et crée des emplois, estime un gestionnaire de fonds d’investissement

Ouagadougou 10 juill. 2024 (AIB)-Dans une interview parue ce mercredi dans Sidwaya, le gestionnaire de fonds d’investissement en Afrique du Sud Dr Eric Soubeiga estime que pour développer les économies africaines, ‘’il faut que le secteur privé puisse grandir, créer des emplois, tout en étant rentable’’.

Pour permettre aux entreprises privés de grandir et d’avoir accès au capital, M. Soubeiga a préconisé de développer l’industrie du capital investissement (appelé private Equity en anglais).
‘’Le lien entre les fonds d’investissement et le développement de l’Afrique est très direct. Si sur le continent, on arrivait à développer l’industrie du private equity, on donnerait plus d’opportunités aux entreprises privées d’avoir accès au capital’’, a-t-il affirmé.

Le gestionnaire de fonds d’investissement en Afrique du Sud a relévé que ‘’l’un des plus grands défis auxquels les chefs d’entreprises font face est l’accès au capital pour financer leurs plans de croissance’’.
Il a fait savoir qu’ ’’avec les banques, il y a toutes sortes de garanties et d’hypothèques que l’entreprise doit donner’’.

Tandis que de son avis, ‘’un fonds de capital investissement apporte du capital sous forme de fonds propres (equity en anglais), ce qui est beaucoup plus flexible pour la trésorerie de l’entreprise.
De plus, il a poursuivi en notant que ‘’le fonds de capital investissement n’apporte pas que de l’argent’’.

‘’Le fonds va aussi jouer un rôle assez proactif dans le conseil d’administration, apporter l’accompagnement technique qu’il faut sur une période de 5 à 7 ans, ce qui va permettre à l’entreprise d’augmenter en taille’’, a-t-il informé.

‘’Et même l’Etat y gagne, en termes de recettes fiscales, notamment les impôts sur les bénéfices, les IUTS. Mieux, l’Etat a moins de chômeurs, de sans-emplois à sa charge’’, a-t-il poursuivi.
Agence d’information du Burkina
WIS/DN

France: Macron sort du silence et appelle à la formation d’une large coalition

France: Macron sort du silence et appelle à la formation d’une large coalition

Paris, France

Trois jours après les élections législatives anticipées qui ont plongé la France dans l’inconnu, le président Emmanuel Macron a appelé mercredi les forces politiques « républicaines » à « bâtir une majorité solide » et « plurielle » pour le pays, estimant que personne n’était sorti vainqueur du scrutin.

Sortant du silence pour la première fois depuis dimanche, le chef de l’Etat, qui a provoqué les élections en décidant le 9 juin de dissoudre l’Assemblée, a estimé que « personne ne l’a emporté ».

« Aucune force politique n’obtient seule une majorité suffisante et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections sont tous minoritaires », écrit M. Macron dans une lettre aux Français publiée dans la presse régionale mercredi, alors qu’il se trouve à Washington pour le sommet de l’OTAN.

Les élections législatives, marquées par une percée historique de l’extrême droite au premier tour, ont finalement abouti à la constitution d’une assemblée tripartite dans laquelle l’alliance de gauche est arrivée en tête (190 à 195 sièges), suivie par le camp présidentiel de centre droit (autour de 160 sièges), et l’extrême droite (143 sièges).

Dans sa lettre, le président demande « à l’ensemble des forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines », d’engager « un dialogue sincère » pour constituer un « large rassemblement », sans désigner précisément les forces politiques qu’il vise.

« Ce rassemblement devra se construire autour de quelques grands principes pour le pays, de valeurs républicaines claires et partagées, d’un projet pragmatique et lisible », ajoute M. Macron.

« C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du Premier ministre », indique le chef de l’Etat, précisant qu’il le nommera lorsque les forces politiques auront « bâti » des « compromis », ce qui suppose de leur laisser « un peu de temps ».

« D’ici là, le gouvernement actuel (du Premier ministre Gabriel Attal, NDLR) continuera d’exercer ses responsabilités puis sera en charge des affaires courantes comme le veut la tradition républicaine », écrit M. Macron, alors que la France accueille les Jeux olympiques dans moins de trois semaines.

– Grandes manœuvres –

Depuis dimanche, les formations politiques ont lancé de grandes manœuvres pour déterminer comment gouverner, et avec qui, dans cette configuration politique de blocs sans majorité absolue, inédite pour la France.

Le Nouveau Front populaire, l’alliance de gauche regroupant socialistes, gauche radicale, écologistes et communistes, entend proposer un Premier ministre et est engagé dans de difficiles tractations internes, en raison des divergences historiques en son sein. Mais elle dénonce les « manœuvres » du président Macron pour « détourner le résultat » des législatives.

Le camp présidentiel, lui, hésite entre se rapprocher de la droite républicaine ou des sociaux-démocrates.

Certains, menés notamment par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, lorgnent essentiellement la droite pour trouver des alliés. « Il peut y avoir un Premier ministre de droite, ça ne me gênerait en rien », a déclaré M. Darmanin sur la chaîne CNews, affirmant clairement qu’il ne pourra même pas accepter d’Ecologistes au gouvernement.

Mais une autre frange du camp présidentiel, notamment son aile gauche, voit plus large. Le député Sacha Houlié, macroniste de la première heure, a ainsi annoncé qu’il ne siégerait pas au groupe du camp présidentiel et veut créer un groupe allant « de la droite sociale à la gauche socialiste ».

A l’extrême droite, Marine Le Pen, dont le parti Rassemblement national (RN) a été en partie bloqué par le « front républicain » constitué au deuxième tour par la gauche et les centristes, a eu beau jeu de dénoncer un « bourbier ».

« Un certain nombre de manœuvres, notamment de désistements massifs, nous ont privés de la majorité absolue. Ce n’est que partie remise », s’est-elle justifiée, avant d’être réélue présidente du groupe RN à l’Assemblée.

Selon un sondage mercredi, sept Français sur dix ne sont « pas satisfaits » de la nouvelle composition de l’Assemblée nationale.

Avec AFP

Burkina : un citoyen repart avec sa contribution à l’effort de paix pour manque de fiche de versement

Burkina-Antiterrorisme-Contribution-Difficulté

Burkina : un citoyen repart avec sa contribution à l’effort de paix pour manque de fiche de versement

Ouagadougou, 10 juil. 2024 (AIB)- Un citoyen est reparti avec sa contribution à l’effort de paix par manque de fiche de versement, rapporte le quotidien Sidwaya du mercredi 10 juillet 2024

Le journal public burkinabè Sidwaya rapporte  que le vendredi 5 juillet 2024 à Ouagadougou, un citoyen est reparti mécontent pour n’avoir pas pu verser sa contribution à l’effort de paix pour défaut de fiche de versement dans un service des impôts à Ouagadougou.

Venu au nom d’une structure associative pour verser une contribution en numéraire pour l’effort de paix, le citoyen n’a finalement pas pu effectuer le versement.

La cause, arrivé aux environs de 14 heures, on lui a fait comprendre que deux guichets étaient spécifiquement affectés à l’encaissement des fonds de l’effort de paix. Par manque de fiche de versement au niveau des deux caisses, le « pauvre » citoyen s’est vu obligé de retourner avec les sous de son association qui étaient pourtant prévus pour soutenir la guerre.

En rappel, le gouvernement burkinabè a appelé les citoyens à une contribution patriotique pour soutenir certaines dépenses de la lutte contre le terrorisme, notamment prise en charge des Volontaires pour la défense de la patrie et l’acquisition d’équipements militaires.
Agence d’information du Burkina

JNA 2024 en différé: 506 plants mis en terre dans le Tuy

JNA 2024 en différé: 506 plants mis en terre dans le Tuy

Houndé, (AIB)-La province du Tuy a commémoré en différé la Journée nationale de l’arbre le samedi 6 juillet 2024 à Houndé. Cette journée marque aussi le début de la campagne de reforestation dans la province.

La commémoration en différé de la Journée nationale de l’arbre (JNA) dans la province du Tuy a eu lieu le samedi 6 juillet 2024 à Karaba, dans la commune de Houndé.

Sur un site d’environ 2 ha, 506 plants constitués de 4 espèces que sont le baobab, le néré, le jujubier et le caïlcédrat ont été mis en terre.

Le lancement officiel, effectué par le haut-commissaire Issiaka Segda, marque ainsi la campagne de reforestation dans la province du Tuy.

Dans le discours du lancement, prononcé par le Directeur provincial en charge de l’Environnement du Tuy, Nébila Paulin Bationo, il est ressorti que la Journée nationale de l’arbre a pour objectifs, entre autres, de magnifier l’arbre pour ses nombreux biens et services rendus à l’homme et de susciter un engouement populaire en vue de la réalisation d’actions concrètes pour le reverdissement de notre chère patrie.

Il a indiqué que, selon une étude, le Burkina Faso perd annuellement en moyenne 243 450 ha de formations végétales et que la superficie totale des terres dégradées est estimée à 5 921 078 ha.

À l’en croire, pour inverser cette tendance, le Burkina Faso doit récupérer annuellement 296 104 ha de terres dégradées.

Dans cette dynamique, a-t-il laissé entendre, la province du Tuy prévoit la production de 224 000 plants et la mise en terre de 222 000 plants courant cette campagne de reforestation 2024.

Le président de la délégation spéciale communale, Souleymane Dianda, a fait savoir qu’il est nécessaire de reverdir le couvert végétal à Houndé à cause de l’orpaillage et de la pression foncière.

« Je profite de l’occasion pour rappeler à toute la population de Houndé notre responsabilité individuelle et collective de travailler à la protection et à la préservation de l’environnement, gage de notre santé et d’un développement durable », a-t-il déclaré.

Le Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, a invité la population à non seulement planter des arbres, mais aussi à les entretenir pour profiter de leurs biens et services.

Tout en exhortant la population à planter utile au cours de cette campagne pour renforcer sa résilience, le Directeur provincial en charge de l’environnement du Tuy a exprimé sa gratitude au projet Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso (OKDB) dont l’accompagnement a permis l’organisation de cette activité.

En rappel, la JNA 2024 s’est tenue le samedi 22 juin 2024 sur le thème : « Arbre, capital de résilience pour un développement endogène » à Bobo-Dioulasso.
Agence d’information du Burkina
BEB/ata

Zelenski veut limoger son premier ministre car celui-ci génère des mauvaises nouvelles

POLITIQUE: UKRAINE-PRIMATURE-LIMOGEAGE-RAISON

Zelenski veut limoger son premier ministre car celui-ci génère des mauvaises nouvelles

Ouagadougou, 10 juil 2024(AIB/TASS)- Le président ukrainien Vladimir Zelenski envisage de limoger le premier ministre Denis Chmygal, car ce dernier n’avance aucune initiative concernant la gouvernance du pays, et le cabinet des ministres ne génère que des nouvelles négatives. C’est ce qu’écrit le journal Oukraïnskaïa Pravda, qui a recueilli les commentaires d’un certain nombre de sources anonymes proches des cercles dirigeants ukrainiens.

Parmi les raisons de la démission du gouvernement, le journal mentionne que le cabinet ukrainien ne génère pas de nouvelles positives dans les domaines dont il est responsable, le pays risquant un défaut de paiement et rencontrant des problèmes dans le secteur de l’énergie.

Dans son article, le journal affirme par ailleurs que le président ukrainien a une particularité: si les personnes à qui il a confié un travail ne lui plaisent pas sur le plan personnel, elles perdent généralement leur poste. Citant des sources, le média écrit que M. Chmygal serait sur le point de perdre son lien affectif avec le chef de l’État.

Un membre de l’équipe de Zelenski a confié au journal qu’avec le limogeage du premier ministre, les autorités ukrainiennes tenteraient de modifier les termes des accords et des mémorandums conclus avec le Fonds monétaire international (FMI) et d’autres institutions occidentales portant sur les réformes dans le pays. Le média rappelle que ces documents ont été signés du côté ukrainien par des représentants du gouvernement. L’actuel premier ministre s’est retrouvé à l’épicentre des tensions entre les dirigeants ukrainiens et leurs partenaires occidentaux, qui « veulent et exigent constamment quelque chose » de Kiev.

Ces dernières semaines, un éventuel limogeage du premier ministre et de plusieurs autres ministres importants défraye la chronique en Ukraine. Comme l’a rapporté Oukraïnskaïa Pravda, citant des sources au sein du gouvernement, la première vice-première ministre et ministre de l’Économie, Ioulia Sviridenko, pourrait remplacer M. Chmygal au poste de premier ministre.

Depuis le début de l’année, le président ukrainien a procédé à des remaniements au sein du gouvernement pour tenter de stabiliser la situation sur la ligne de front et à l’intérieur du pays. Le plus médiatisé de ces remaniements a été la démission de Valeri Zaloujny du poste de commandant en chef des forces armées ukrainiennes et son remplacement par Alexandre Syrski. Les pays occidentaux soulignent qu’en dépit de tous ces remaniements, l’Ukraine connaît toujours une forte corruption.

Avec TASS

L’Otan, réunie en sommet, commence à envoyer des avions F-16 en Ukraine

L’Otan, réunie en sommet, commence à envoyer des avions F-16 en Ukraine

Washington, États-Unis

Les pays membres de l’Otan ont annoncé mercredi avoir commencé à transférer des avions de combat F-16 à l’Ukraine, leurs dirigeants réunis à Washington tentant de surmonter les incertitudes politiques qui entourent ce sommet historique.

Ces avions, en provenance du Danemark et des Pays-Bas, « voleront dans le ciel ukrainien cet été pour s’assurer que l’Ukraine puisse continuer à se défendre efficacement contre l’agression russe », a déclaré le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

La Maison Blanche a de son côté précisé que la Belgique et la Norvège s’étaient engagées à fournir d’autres appareils.

Après avoir fêté en grande pompe la veille au soir le 75e anniversaire de l’alliance militaire occidentale, les leaders des Etats de l’alliance doivent se réunir au sein du Conseil de l’Atlantique nord, l’organe politique suprême de l’Otan, pour discuter des modalités de ce soutien accru à l’Ukraine, qui fait face à un barrage croissant de missiles russes.

Le président américain Joe Biden a confirmé mardi soir que les alliés allaient aussi fournir à l’Ukraine un total de cinq systèmes de défense antiaérienne supplémentaires, dont quatre batteries de type Patriot, des missiles sol-air particulièrement efficaces pour intercepter les missiles balistiques russes.

Ces systèmes sont réclamés à cor et à cri par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, également présent à Washington. Il a remercié mardi les alliés pour leur « forte déclaration » de soutien, les appelant à ne pas baisser la garde dans l’attente des résultats des élections en novembre aux Etats-Unis.

L’Allemagne, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Italie doivent également y contribuer.

« Il est temps de sortir de l’ombre, de prendre de fortes décisions, de travailler, d’agir et de ne pas attendre novembre ou n’importe quel autre mois », a déclaré mardi le président ukrainien dans un discours devant l’Institut Ronald Reagan à Washington.

« La Russie ne gagnera pas », a promis avec force Joe Biden, 81 ans, dans un discours très attendu après les interrogations sur sa capacité à défendre les couleurs du camp démocrate, à quatre mois de l’élection présidentielle américaine.

La Russie a intensifié dernièrement ces frappes de missiles contre l’Ukraine, en dévastant notamment le plus grand hôpital pour enfants du pays, à Kiev. Les missiles russes ont aussi détruit la moitié des capacités de production d’électricité de l’Ukraine.

Les Alliés se sont également engagés à fournir d’autres Patriot ou missiles équivalents « cette année », et des « dizaines » de systèmes tactiques de défense antiaérienne, « dans les prochains mois », selon le président américain.

 

– L’ombre de Trump –

 

Plus de deux ans après l’invasion russe de l’Ukraine, ce soutien ne « va pas de soi », a tenu à rappeler mardi soir le secrétaire général sortant de l’Otan, Jens Stoltenberg, lors d’une cérémonie d’anniversaire de l’Alliance atlantique. Celle-ci s’est déroulée dans l’auditorium Andrew W. Mellon, là où a été signé il y a 75 ans le Traité de l’Atlantique fondant l’organisation du même nom.

« Il n’y a pas d’options sans coût avec une Russie agressive comme voisin », a-t-il affirmé, rappelant que le « coût le plus élevé et le risque le plus grand seraient que la Russie gagne en Ukraine ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement sont arrivés mardi dans la capitale américaine, à l’exception du président français Emmanuel Macron, attendu mercredi seulement. Il tentera de réaffirmer sa place sur la scène internationale, alors que ses partenaires s’inquiètent d’un affaiblissement de la France après les élections législatives.

Le sommet de Washington intervient dans un climat d’incertitude politique aux Etats-Unis, où le président Biden a fort à faire pour mater une rébellion d’élus démocrates le sommant d’abandonner la course à un second mandat en novembre face à Donald Trump.

L’ombre de l’ancien président républicain, qui s’est souvent montré critique de l’Otan et dont certains propos ont semblé fragiliser le principe d’assistance mutuelle prévu par l’article 5 du traité, plane sur le sommet.

« Je m’attends à ce que, quel que soit le résultat des élections, les Etats-Unis restent un allié solide et loyal de l’Otan », a toutefois déclaré mercredi M. Stoltenberg.

Donald Trump ne s’est pas privé de commenter ce sommet en assurant mardi que sans lui, « il n’y aurait probablement plus d’Otan maintenant ». Il a ainsi mis à son crédit les engagements pris par les Européens à dépenser plus pour leur défense.

Outre un Conseil de l’Atlantique Nord, les dirigeants doivent participer à un dîner dans la soirée, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense faisant de même de leur côté.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence de l’UE, aura l’occasion de rendre compte de ses déplacements à Moscou et à Pékin, très mal perçus notamment à Washington.

Le président ukrainien doit lui rencontrer des élus, avant de participer à un Conseil Otan-Ukraine jeudi, au dernier jour du sommet. L’Ukraine a souhaité y recevoir une invitation formelle à rejoindre l’Otan, mais devra encore attendre face à l’opposition de plusieurs pays, dont les Etats-Unis.

Elle devrait en revanche obtenir que cette promesse d’adhésion soit « irréversible », selon un diplomate, précisant toutefois que certaines conditions seraient ajoutées.

Avec AFP

Zondoma/La Direction provinciale du Contrôle des Marchés publics et des Engagements Financiers a un nouveau responsable

Zondoma/La Direction provinciale du Contrôle des Marchés publics et des Engagements Financiers a un nouveau responsable

Gourcy, 8 juillet 2024 (AIB)- Alexandre Karzoum Zongo, Administrateur des services financiers a été installé dans ses fonctions de Directeur Provincial du Contrôle des Marchés publics et des Engagements financiers du Zondoma, le lundi 8 juillet 2024.

Nommé en conseil des ministres en sa séance du mercredi 22 mai 2024 , Alexandre Karzoum Zongo a officiellement pris fonction le lundi 8 juillet 2024 dans ses fonctions de Directeur Provincial du Contrôle des Marchés publics et des Engagements Financiers du Zondoma.

La cérémonie consacrée à sa prise de fonction s’est déroulée au haut-commissariat de Gourcy sous la présidence du haut-commissaire de la province du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé en présence de parents, amis, collègues et surtout de sa hiérarchie représentée par le Directeur régional du Contrôle des Marchés publics et des Engagements Financiers du Nord Isidore W. Modeste Béré.

Monsieur Zongo remplace à ce poste Hervé N Somda qui cède sa place après 4 ans et 6 mois passés à la tête de la direction provinciale du Zondoma.

En quittant Gourcy, monsieur Somda a pris la direction de Dori chef lieu de la province du Séno où il prendra fonction en qualité de Directeur régional du Contrôle des Marchés publics et des Engagements Financiers du Sahel.
Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE

L’observatoire provincial du Tuy élabore son plan d’action contre les conflits communautaire

L’observatoire provincial du Tuy élabore son plan d’action contre les conflits communautaire

Houndé, (AIB) – Le Secrétaire général de la province du Tuy, Bassidiki Ouattara, a présidé, le vendredi 5 juillet 2024, à Houndé, la première session de l’Observatoire provincial de prévention et de gestion des conflits communautaires (OPPREGECC) du Tuy.

Les membres de l’Observatoire provincial de prévention et de gestion des conflits communautaires (OPPREGECC) du Tuy se sont réunis en session ordinaire le vendredi 5 juillet 2024 à Houndé dans le but d’élaborer le plan d’actions dudit observatoire.

À cette occasion, deux communications ont été données aux participants.

La première a porté sur le mécanisme de l’ONAPREGECC, notamment ses acquis et ses défis. La deuxième, relative aux conflits communautaires dans la région des Hauts-Bassins, a été axée sur les typologies de conflits et la problématique liée au foncier.

Il ressort que, d’après les données de l’ONAPREGECC, la région des Hauts-Bassins a enregistré 145 conflits communautaires en 2023 contre 70 en 2022, soit une hausse de 107%.

Les conflits fonciers occupent la première place avec 120 cas en 2023, suivis des conflits agriculteurs/éleveurs (16 cas), des conflits de chefferie traditionnelle (2 cas), des conflits religieux et des conflits liés à l’eau.

Concernant la province du Tuy, les mêmes données révèlent que les conflits les plus récurrents sont ceux liés au foncier.

Les raisons peuvent être, entre autres, l’usurpation ou l’occupation forcée de terrain, la réclamation d’un droit coutumier, la contestation ou la revendication des limites de terrain, l’occupation illégale de terrain, et la contestation de lotissement.

À l’issue des présentations, les participants ont procédé à l’élaboration du plan d’actions de l’observatoire provincial.

Il s’agit d’un plan triennal qui décline les activités de l’observatoire provincial en vue de prévenir et de gérer efficacement les conflits communautaires dans le Tuy.

Au terme de la rencontre, le Secrétaire général du Tuy, Bassidiki Ouattara, s’est dit très satisfait de la qualité des échanges et a salué les nombreuses contributions des acteurs qui ont enrichi le plan d’actions. Il a remercié le partenaire OKDB (Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso) dont l’accompagnement a permis la tenue de la présente session.

Agence d’information du Burkina (AIB)

Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

L’innovation technologique « e-laafi » présentée au Maroc

L’innovation technologique « e-laafi » présentée au Maroc

Essaouira, Maroc, 9 juillet 2024(AIB)- L’innovation technologique « e-laafi » qui permet une meilleure prise en charge des malades dans les différents hôpitaux du Burkina à travers la réduction des erreurs médicales et la mise en commun des données, a été présentée au Maroc lors de la première édition régionale de “Seeds for the Future”.

La première édition régionale de “Seeds for the Future” a officiellement pris fin le lundi 8 juillet à Essaouira, au Maroc, par la proclamation des résultats du concours Tech4Good et la remise d’attestations aux participants.

Après une semaine d’apprentissage et de coaching, chaque pays a travaillé sur un projet innovant qui a été présenté au jury pour appréciation.

L’équipe burkinabè a produit un projet dont la qualité a été reconnue par le jury et l’ensemble des mentors.

Il s’agit d’une innovation technologique dénommée “e-laafi”, qui devrait permettre une meilleure prise en charge des malades dans les différents hôpitaux du Burkina à travers la réduction des erreurs médicales et la mise en commun des données.

“Je suis convaincu que si ce projet est mis en œuvre, il va contribuer à améliorer la santé de nos populations”, a indiqué Cheick Tidiane Compaoré, l’un des participants burkinabè au forum.

Pour lui, “Seeds for the Future” a été une expérience enrichissante. “J’ai appris beaucoup en matière de TIC et d’innovation numérique. J’ai côtoyé des professeurs et experts de haut niveau avec qui j’ai eu des échanges très instructifs”, s’est réjoui le jeune Compaoré.

Selon lui, cette expérience lui a permis de comprendre que l’Afrique a besoin de projets innovants afin de ne plus dépendre de l’aide extérieure.

Issoufou Nikièma, doctorant en Intelligence artificielle à l’Université Joseph Ki-Zerbo, a, quant à lui, pu renforcer ses compétences en montage de projets et business plan.

“Ce sont des concepts qui ne sont pas nouveaux, mais que nous avons eu la chance d’approfondir au cours de cette semaine”, a-t-il apprécié.

Il a également salué le réseautage qui est né entre les participants à la rencontre d’Essaouira.

“Nous avions des jeunes de divers pays africains, et cela nous a permis de tisser des liens qui, j’en suis convaincu, nous seront utiles à l’avenir”, a-t-il estimé.

Désiré Dao, un autre participant burkinabè, a confié avoir acquis plus de connaissances en leadership grâce à cette initiative de Huawei Northern Africa.

“Nous avons été amenés à travailler ensemble et cela a renforcé notre esprit d’équipe”, a-t-il confié.

N’ayant jamais quitté le territoire burkinabè, “Seeds for the Future” a également été l’occasion pour l’étudiant en informatique à l’Université Joseph Ki-Zerbo de découvrir le Maroc et sa Culture.

C’est donc à un programme de formation complet que les huit jeunes burkinabè ont eu droit, au grand bonheur du représentant du ministère de la Transition digitale du Burkina Faso, Dr Pousséni Bakouan.

“Nous sommes reconnaissants envers Huawei pour cette opportunité qui a permis aux jeunes de renforcer leurs compétences technologiques et entrepreneuriales”, a-t-il salué.

Il a invité les participants à continuer à cultiver l’excellence afin d’être de véritables ambassadeurs du numérique au Burkina Faso et en Afrique.

Finalement, ce sont le Maroc et l’Éthiopie qui participeront à la finale mondiale du concours Tech4Good en 2025 en Chine.

Tel en a décidé le jury composé d’éminents experts après analyse des 28 projets qui leur ont été soumis par les participants à la première édition régionale de “Seeds for the Future”, tenue du 3 au 8 juillet 2024 à Essaouira, au Maroc.

Agence d’information du Burkina

Nadège YAMEOGO

(Depuis Essaouira, au Maroc)

Situation nationale et développement à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Situation nationale et développement à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 10 juil. 2024 (AIB)- Les quotidiens de ce mercredi traitent de la situation nationale liée à la rencontre entre le président du Faso et les forces vives prévue demain jeudi et du financement des pôles de croissance.

« Réorientation du financement des pôles de croissance : Miser sur les ressources endogènes », affiche à sa Une, le journal public, Sidwaya.

Selon le quotidien d’état, le chef du gouvernement, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, a présidé la session ordinaire de l’année du comité de pilotage des pôles de croissance le mardi 9 juillet 2024 à Ouagadougou.

Pour Sidwaya, la présente session se tient à un moment où le pays aspire à une plus grande marge d’actions et à une maitrise de son processus de developpement au triple plan, politique, économique et social.

Le journal Le Pays note, de son coté, que ces pôles de croissances constituent de véritables opportunités d’affaires selon le ministre des finances, Dr Aboubacar Nacanabo, pour le secteur privé, de se developpement, de créer de l’emploi et également d’accompagner l’état.

La situation nationale est également abordée par L’Observateur Paalga, Le pays et Sidwaya qui ont tous publié l’article de direction de communication de la présidence, faisant étant de la rencontre du chef de l’état et les forces vives.

Le quotidien d’État informe que ces d’échanges directs qui se dérouleront le jeudi 11 juillet au palais des sports de Ouaga 2000, traduisent la volonté du président du Faso d’être à l’écoute des burkinabè.

« Le capitaine Ibrahim Traoré déclinera également sa vision pour les cinq ans à venir », peut-on lire dans les colonnes de L’Observateur Paalga.

Sidwaya fait cas par ailleurs de la coopération pour le développement entre le Burkina Faso et les institutions internationales.

En titrant, à Sa Une : « coopération : le FMI réaffirme son soutien au Burkina ».

Il annonce qu’à l’issue d’un tête-à-tête avec le Premier ministre, le directeur du département Afrique du fonds monétaire international, Abebe Aemro Selassie le 9 juillet 2024, s’est réjoui de la qualité des discussions sur les priorités de développement du Burkina Faso.

D’après Sidwaya, M. Selassie a réaffirmé l’engagement du FMI à soutenir le gouvernement et le peuple burkinabè.

IK/ no/ ata

Le ministre Traoré pour le raffermissement des liens entre Ouagadougou et Malabo

Le ministre Traoré pour le raffermissement des liens entre Ouagadougou et Malabo

Ouagadougou, 10 juillet 2024 (AIB)- Le ministre burkinabè en charge de la coopération, Jean Marie Traoré est arrivé hier mardi à Malabo en terre équato-guinéenne, pour une visite de travail en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays, a appris l’AIB.

Le raffermissement de la coopération bilatérale entre le pays des hommes intègres et la République de Guinée Equatoriale sera au cœur du séjour du ministre Karamoko Jean Marie Traoré, dans la capitale équato-guinéenne.

Au cours de cette visite le ministre s’entretiendra avec son homologue équato-guinéen et la communauté burkinabè.

M. Traoré sera également reçu en audience le président de la République de Guinée Equatoriale, Téodoro Obiang N’guema Mbasogo.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata
Source: DCRP Affaires étrangères

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