Accueil Blog Page 372

SNC 2024 : La LONAB remet 50 millions de F CFA au comité national d’organisation

BURKINA-HOUET-CULTURE-LONAB-DON

SNC 2024 : La LONAB remet 50 millions de F CFA au comité national d’organisation

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Loterie nationale burkinabè (LONAB), sponsor officiel de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), a remis un chèque de 50 millions de F CFA au comité national d’organisation de ladite édition, le dimanche 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Soucieuse d’une organisation réussie de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), la Loterie nationale burkinabè (LONAB), sponsor officiel, a signé un chèque de 50 millions de FCFA pour accompagner la biennale de culture.

Le Directeur général (DG) de la LONAB, Ibrahim Ben Harouna Zarani, a remis le dimanche 28 avril 2024 le chèque aux mains du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

A son tour, M. Ouédraogo a remis au président national du comité d’organisation, Betamou Aymar Fidèle Tamini.

Selon le premier responsable de la LONAB, la SNC est une des grandes vitrines de promotion de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel et artistique du Burkina Faso.

Conscient de l’importance que revêt la biennale pour le pays, la nationale des jeux du hasard a décidé une fois de plus d’associer son image en tant que sponsor officiel à ce grand évènement culturel à l’instar des précédentes éditions.

La réussite de cette 21e édition, a soutenu M. Zarani, n’est ni seulement l’affaire du gouvernement, ni celle de la direction générale de la SNC, mais l’affaire de tous les Burkinabè.

Pour lui, cet appui est conforme à la mission de soutien de la LONAB à l’Etat dans la valorisation de la culture.

A travers son accompagnement, la LONAB entend, non seulement contribuer à la réussite de la 21e édition de la SNC, mais également répondre à l’axe 6 inscrit dans son plan stratégique 2023-2027 à savoir : « l’accroissement de sa responsabilité sociétale ».

C’est à ce titre qu’elle met à la disposition du comité d’organisation une enveloppe financière de 50 millions F CFA, y compris l’inscription et les trois premiers prix spéciaux à décerner, dont la valeur cumulée s’élève à environ cinq millions F CFA.

En retour, la LONAB bénéficiera d’une contrepartie commerciale et publicitaire dont les grandes lignes sont décrites dans l’accord de sponsoring.

Par ailleurs, le directeur général de la LONAB a souhaité que ce partenariat soit bénéfique pour les deux structures pour le rayonnement culturel du Burkina Faso.

Pour sa part, le président du comité national d’organisation de la SNC 2024, Betamou Aymar Fidèle Tamini, a traduit sa gratitude à la LONAB pour ce partenariat de longue date entre les deux structures.

« La LONAB est un partenaire majeur de la SNC depuis de longues années. Entre deux éditions, c’est un partenariat fructueux qui se consolide au fil des éditions », a-t-il indiqué.

Selon lui, ce soutien « consistant » en cette période particulièrement difficile montre combien que la LONAB est soucieuse de la vie de la Nation.

A travers cette contribution qui vient à point nommé, la LONAB donne un exemple éloquent de sa fidélité à son slogan : « Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso », foi de M. Tamini.

Le président du comité national d’organisation de la SNC 2024 a assuré la LONAB de l’utilisation judicieuse de ce fonds pour l’organisation de la biennale.

Par ailleurs, il reste convaincu qu’au regard de la mobilisation des populations, de la forte implication des acteurs à tous les niveaux, de l’adhésion et de l’engouement des Burkinabè et des amis du Burkina Faso pour cette édition de la SNC, « il y a de véritables motifs de satisfaction pour la suite ».

Agence d’information du Burkina

BJMT-BS/hb/bz

La cohésion sociale et le brassage intercommunautaire magnifiés à Ouahigouya

NORD

Burkina-Yatenga-Journée-Communautés-Panel

La cohésion sociale et le brassage intercommunautaire magnifiés à Ouahigouya

Ouahigouya, 28 avr. 2024 (AIB)- Le Haut-Commissariat du Yatenga, en partenariat avec la Fondation Educo à travers son projet Améliorons Nos Vies (ANV) a organisé les 26 et 27 avril 2024 un panel sur les mécanismes endogènes de résolution des conflits. La réflexion et le partage d’expériences a connu son apothéose par une journée d’exposition des communautés à la Maison des Jeunes et de la Culture de Ouahigouya.

Ces activités organisées par le Haut-Commissariat du Yatenga s’inscrivent dans le cadre de la prévention des conflits et du renforcement de la cohésion sociale dans la province. Avec l’accompagnement financier de la Fondation Educo à travers son projet de renforcement durable de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et de la cohésion sociale des communautés rurales du Burkina Faso et du Niger, un panel et une exposition ont pu être réalisés.

Sous le thème « Mécanismes endogènes de résolution des conflits : Rôle des communautés », Dr Abdoulaye Sawadogo et le doctorant Adama Sawadogo chercheurs à l’Université Joseph Ki Zerbo, ont partagé leurs connaissances avec les participants sur la thématique. « Ce thème se justifie par le fait qu’en sus de la double crise, le Yatenga connait des conflits de plusieurs ordres de chefferie, d’intérêt, de foncier, de tensions inter ethniques qui effritent le vivre-ensemble des populations », a laissé entendre le premier responsable de la province Tasséré Nacoulma.

Dans une communication suivie d’échanges alternant le français et le mooré, les panélistes ont décortiqué le thème en faisant un bref aperçu de la cohésion sociale et les facteurs qui la minent avant d’aborder les mécanismes endogènes comme facteur de résilience et de cohésion sociale dans un Burkina Faso multi ethnique et multiconfessionnel.

Cette initiative de la journée des communautés a connu son apothéose à la Maison des Jeunes et de la Culture de Ouahigouya qui a servi de cadre pour abriter les activités du village des communautés. Mossi, Samo, Dioula, Dogon, Peulh, Kurumba, Bissa, Gourounsi, Haoussa, Dagari, Lobi, Goumanché entre autres et des communautés du Niger et du Mali vivant à Ouahigouya se sont retrouvés avec les autorités pour promouvoir le brassage intercommunautaire.

Dans les différentes interventions, le représentant du Roi du Yatenga, le Président de la Délégation Spéciale de Ouahigouya et du Haut-Commissaire de la province ont évoqué la nécessité de la solidarité, du vivre-ensemble et de la gestion interne des différends au Yatenga. Au nom du consortium d’ONG qui porte le projet AVN et qui a facilité la mise en œuvre de l’activité, le coordonnateur de Base Nord de l’ONG Educo Sam Joseph Dabiré a remercié tous les participants, facilitateurs, organisateurs pour leur engagement à accompagner les communautés dans leurs diversités pour renforcer la cohésion sociale.

« Il est important que nous puissions magnifier notre diversité culturelle, ethnique, confessionnelle. J’invite toutes les communautés à maintenir ce qui fait la force et notre appartenance à cette Nation afin de léguer aux générations futures les acquis engrangés» a soutenu M Dabiré.

Une visite des stands par les officiels de toutes les communautés présentes et des jeux de société ont clos les activités de la journée des communautés dans la Cité de Naaba Kango, sous la présidence du Haut-Commissaire de la province du Yatenga Tasséré Nacoulma.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA 

 

SNC 2024 : Burkinabè, Maliens et Nigériens en communion autour d’un repas

BURKINA-HOUET-CULTURE-SNC

SNC 2024 : Burkinabè, Maliens et Nigériens en communion autour d’un repas

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, à travers le comité national d’organisation de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC), a organisé une soirée dînatoire dans la nuit du dimanche 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Ce dîner se voulait un hommage aux délégations invitées et à tous ceux qui ont contribué à la tenue de la présente édition.

Le ministère de la Communication de la Culture, des Arts et du Tourisme, a réuni les délégations invitées à la biennale de la culture autour d’un repas dans la nuit du dimanche 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Cette soirée dînatoire a connu la participation de membres du gouvernement, de personnalités de l’Etat, et surtout des ministres en charge de la culture nigérien et malien avec leurs délégations.

Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a traduit la reconnaissance du gouvernement à tous et en particulier aux délégations venues du Niger et du Mali pour magnifier à travers leur présence, la culture la fraternité, l’amitié entre les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Selon lui, la présente communion autour d’un repas se veut un hommage à l’endroit de tous ceux qui ont contribué à la tenue et la réussite de la 21e SNC.

« C’est l’occasion aussi de traduire la reconnaissance à tous ceux qui se sont impliqués pour la tenue et la réussite de cette édition », a expliqué M. Ouédraogo.

Il a cité entre autres les artistes, les festivaliers, les collaborateurs des ministres, les gouverneurs.

Pour le ministre en charge de la culture du Niger, Abdourahamane Amadou, la participation des pays frères à la biennale est l’affirmation de tout ce qui unit les trois pays par la tradition, l’histoire, la géographie et le contexte sécuritaire d’aujourd’hui.

« C’est pour nous un honneur d’être parmi vous à l’occasion de cette SNC », s’est-il félicité.

Et d’indiquer que c’est une occasion de montrer à la face du monde que l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est une réalité.

Cette semaine culturelle, aux yeux de Abdourahamane Amadou, montre que la culture unit les peuples.

Le ministre malien en charge de la culture, Andogoly Guindo, a traduit sa gratitude à l’endroit des autorités et du peuple  burkinabè pour l’invitation du Mali à la participer à la 21e édition de la SNC.

Les deux pays, a-t-il dit, ont en commun un patrimoine culturel. Un patrimoine culturel qui, à en croire M. Guindo, est la plus grande richesse de cet espace.

Andogoly Guindo a en outre salué les devanciers qui ont eu l’idée de la création de ce rendez-vous culturel.

La culture a un rôle important à jouer dans ce tournant de l’histoire des peuples de l’AES a expliqué M. Guidon,  où les peuples y sont en train de réécrire leur histoire vrai.

« La culture devrait constituer le socle  sur lequel l’alliance entre les trois Etats doit se bâtir», a-t-il lancé.

La soirée a également connu une remise de présents faite par la délégation nigérienne à la partie burkinabè.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Fête du travail ainsi que l’inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA font la Une des parutions du jour

Burkina-Revue-Presse

Fête du travail ainsi que l’inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA font la Une des parutions du jour

Ouagadougou, 30 avr. 2024 (AIB)- Les journaux commentent largement la commémoration de la journée du travail et de l’inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA par le chef de l’Etat Ibrahim Traoré.

Le quotidien privé Le Pays titre à sa manchette «Inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA : Donner plus de valeur ajoutée à nos produits locaux. »

Le journal informe que le Président de la transition, chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a procédé, le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, à l’inauguration du complexe industriel Agence Deli Internationale PROD Industries « ADIPROD INDUSTRIES SA ».

Le quotidien public Sidwaya ajoute à ce sujet que la nouvelle unité industrielle sera spécialisée dans la production et dans la commercialisation d’huile alimentaire et des produits dérivés et produira plus de 25 000 tonnes de beurre de karité (brut et raffinée) et plus de 20 000 tonnes d’huile alimentaire.

Sous un autre registre le même journal écrit «  Journée internationale du travail : Félicitation aux travailleurs d’avoir répondu à l’appel de la nation », Bassolma Bazié.

Le journal rapporte qu’à l’occasion de la journée internationale du travail, commémorée le 1er mai, le  ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié a félicité les travailleurs pour leur solidarité envers les FDS et VDP pour qu’ils soient suffisamment outillés dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Le quotidien privé Le Pays indique que l’unité d’action syndicale (UAS) a adressé aux autorités des revendications a l’occasion de la commémoration du 1er mai, journée internationale du travail.

Le confrère souligne que ces 5 revendications concernent la sécurité des populations et de leurs biens, la reconquête de l’intégralité du territoire national, le respect et l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales, l’assainissement de la gestion des ressources nationales et la garantie du pouvoir d’achat.

Agence d’information du Burkina

MJR/njk/amz/hb/bz

Cohabitation : ces indésirables « tapages nocturnes » (Papier d’angle)

Cohabitation : ces indésirables « tapages nocturnes » (Papier d’angle)

Ouagadougou, 30 avr. 2024 (AIB)- Dans les grandes villes du Burkina Faso, il est fréquent que des citoyens se plaignent de nuisances sonores occasionnées par leurs voisinages. Lesdites nuisances sonores proviennent des lieux de cultes et des ateliers, mais et surtout des débits de boisson.

A Ouagadougou par exemple, les services de la Police municipale ont reçu en 2023, au total 1 509 plaintes pour nuisances sonores des débits de boissons, des lieux de cultes et des ateliers (soudures, peinture, couture …).

La révélation a été faite lors d’une conférence de presse animée en début d’année 2024 par le président de la délégation spéciale, Maurice Konaté.

Les nuisances sonores les plus incriminées sont celles émanant des débits de boisson. A ce sujet, les riverains plaignants évoquent le fait que la musique provenant de ces « maquis indésirables » les empêchent de dormir.

Selon eux, les mêmes bruits ne permettent pas non plus à leurs enfants d’étudier à certaines heures de la journée.

Généralement, l’affaire commence par des négociations avec le tenancier, avant d’aboutir à des interpellations, voire des procès.

L’on a aussi assisté à des cas où des débits incriminés ont été fermés avant d’être rouverts avec les mêmes nuisances.

Il arrive que les propriétaires desdits débits de boissons brandissent des autorisations qu’ils auraient obtenues des autorités compétentes. Par conséquent, selon eux, personne ne peut les empêcher d’exercer leur activité, oubliant royalement que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

L’on remarque que ces nuisances sonores peuvent être désavantageuses pour les promoteurs de ces débits de boisson. En effet, certaines personnes qui fréquentent les maquis y vont pour la boisson et non pas forcément pour la musique, surtout si celle-ci est très tapageuse.

Pour ces personnes, la musique assourdissante, est un motif largement suffisant pour éviter ces genres d’endroit. De ceux-là, sont ces gens qui peuvent recevoir des appels « sérieux » à tout moment qui n’iront donc jamais dans un maquis où ils auront du mal à décrocher certains appels.

Peut-être qu’il existe de nombreux clients qui adorent les maquis où la musique est à son paroxysme que ceux qui préfèrent les maquis « calmes ».

Toute chose qui expliquerait la prolifération de ces genres de débits de boisson. Mais de grâce, que l’on évite de les installer au milieu des maisons d’habitation, surtout si l’on n’est pas en mesure de circonscrire le champ d’impact du son.

La loi est pourtant claire là-dessus. En effet, selon des dispositions du code de l’environnement, les nuisances sonores au Burkina Faso constituent une infraction, particulièrement un délit.

La première loi contre le bruit et les nuisances sonores a été publiée en 1992. Celle-ci a progressivement été renforcée.
D’après les dispositions de ladite loi, « aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme dans un lieu public ou privé ».

En tout état de cause, les autorités municipales, ne serait-ce que pour une question de tranquillité publique, doivent prendre leurs responsabilités. Elles doivent agir et/ou sévir. Il y va de la promotion des valeurs sociales et du vivre ensemble.

Agence d’information du Burkina
Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

Coutume bobo mandarè : Le collège des chefs salue l’instauration de la journée du 15 mai

BURKINA-HOUET-COUTUME-CELEBRATION

Coutume bobo mandarè : Le collège des chefs salue l’instauration de la journée du 15 mai

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le collège des chefs coutumiers traditionnels bôbô mandarè a animé une conférence de presse, le mercredi 25 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Au cœur de cette rencontre avec les hommes de médias, la célébration de la journée du 15 mai décrétée par le gouvernement burkinabè.

Les chefs coutumiers bôbô mandarè veulent marquer d’une pierre blanche la première édition de la journée du 15 mai dédiée aux coutumes et cultes traditionnels au Burkina Faso.

C’est dans ce sens que le collège des chefs coutumiers traditionnels de cette communauté a rencontré la presse afin d’informer l’opinion publique nationale et surtout les autorités politiques de l’existence de l’autorité coutumière bôbô mandarè qui s’occupe exclusivement des rites traditionnels et des cultes.

A ce titre, le collège a salué à sa juste valeur la commémoration de cette journée.

« C’est déjà historique cette décision du gouvernement qui nous permet de nous assumer pleinement désormais, en tant que responsables coutumiers chargés des traditions et des cultes », a souligné le porte-parole du collège, Omer Sanou.

A l’écouter, le collège des chefs coutumiers traditionnels bôbô mandarè existe depuis très longtemps et est composé de l’ensemble des chefs coutumiers traditionnels des 100 villages bôbô mandarè.

« Le collège a pour objectif entre autres l’instauration d’un échange d’expérience et de réflexions entre les membres, la formation civique de ces membres, la solidarité entre les membres et la défense de leurs intérêts coutumiers et traditionnels », a laissé entendre Omer Sanou.

Selon lui, bien avant la célébration de la date du 15 mai, le collège des chefs coutumiers traditionnels s’est toujours occupé des rites et cultes chez les mandarè.

A cet effet, le collège prévoit une série d’activités dans le cadre de la célébration de cette journée le 15 mai prochain.

A la question des journalistes de savoir comment cette journée sera célébrée dans la communauté mandarè, les conférenciers ont indiqué qu’une concertation est en cours pour déterminer les activités qui vont marquer d’une pierre blanche cette journée des coutumes et traditions.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Offensive agropastorale et halieutique : Un bilan à mi-parcours présenté à Bobo-Dioulasso

BURKINA-HOUET-AGRICULTURE-OFFENSIVE-BILAN

Offensive agropastorale et halieutique : Un bilan à mi-parcours présenté à Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle des Hauts-Bassins a tenu, le jeudi 25 Avril 2024 à Bobo-Dioulasso, la première session ordinaire de son Assemblée générale. L’instance a fait le bilan à mi-parcours de la mise en œuvre de l’Offensive agropastorale et halieutique.

La première session ordinaire de l’assemblée générale du Conseil régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle des Hauts-Bassins s’est tenue sur le thème « Offensive agropastorale et halieutique dans la région des Hauts-Bassins : Etats des lieux et perspectives ».

Les membres du conseil ont fait le bilan de la mise en œuvre de l’offensive.

Selon le directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques des Hauts Bassins, Eric Adanabou, plusieurs initiatives ont été développées pour la mise en œuvre de l’offensive dans la région.

Il s’agit entre autres de l’aménagement de plusieurs hectares pour la production de certaines cultures comme le riz ou le blé, ou la dotation des producteurs en intrants agricoles.

A l’entendre le bilan est satisfaisant malgré quelques difficultés.

Ce fut l’occasion pour le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Abraham Sondo, de traduire sa reconnaissance au gouvernement et aux partenaires pour les initiatives prises en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle en faveur des populations vulnérables et des personnes déplacées internes.

Pour lui, l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 devrait enclencher la transformation structurelle du secteur agricole pour assurer la souveraineté alimentaire tout en permettant une création d’emplois massifs au profit des jeunes.

Aussi, elle devrait permettre l’édification des bases d’un développement socioéconomique durable pour le Burkina Faso.

Le conseil régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle des Hauts-Bassins a pour missions entre autres  d’offrir un cadre régional de concertation sur la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle ou  de faire des suggestions au conseil national de sécurité alimentaire afin de guider les orientations relatives à la conduite de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Chantier du pont de Banakélédaga : Un nouveau joyau en août pour remplacer celui de 1960

BURKINA-HOUET-INFRASTRUCTURE-VISITE-MINISTRE

Chantier du pont de Banakélédaga : Un nouveau joyau en août pour remplacer celui de 1960

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, était sur le chantier du pont de Banakélédaga, le vendredi 26 avril 2024, pour s’assurer de l’état d’avancement des travaux. D’ici août 2024, le vieux pont de Banakélédaga, dans la province du Houet, construit depuis 1960, sera un mauvais souvenir.

Sur requête du gouvernement de la Transition, la Banque mondiale a financé à hauteur d’un milliard 500 millions de F CFA la construction d’un nouveau pont pour faciliter la mobilité des personnes et des biens dans cette localité à fortes potentialités agricoles.

Pour s’assurer de l’état d’avancement des travaux exécutés par l’entreprise malienne BECM-CG, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a fait le déplacement du chantier.

A son passage, l’entreprise, selon le directeur général de l’Agence de travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) chargée de la maitrise d’ouvrage, Mathieu Lompo, avait déjà consommé 58% du délai des huit mois impartis pour une exécution physique de 56%.

Néanmoins, l’entreprise, a-t-il dit, promet remettre l’ouvrage au mois d’août 2024.

« Au vue de ce qui se passe sur le terrain, je pourrai dire que l’entreprise est dans le délai. A regarder aussi le taux d’exécution et les données du délai consommé, nous estimons qu’ils ne sont pas en retard. Mais nous leur avons demandé d’accélérer pour pouvoir remettre l’ouvrage en août 2024 », a fait savoir le ministre à la fin de la visite du chantier.

Dans la politique du désenclavement, le gouvernement de la Transition, a expliqué Adama Luc Sorgho sur les raisons de la requête à la Banque mondiale, met l’accent sur l’accessibilité des villages.

« Village producteur des fruits et des produits maraîchers, Desso éprouve des difficultés pour rejoindre Banakélédaga pour transiter à Bobo-Dioulasso afin d’écouler ses produits. Pour résoudre définitivement ce problème d’accessibilité de cette localité, nous avons sollicité et obtenu auprès de la Banque mondiale le financement de ce pont », a expliqué le ministre Sorgho.

Pont à poutre en béton armé avec trois travées de 15 mètres (m) constituées de deux culées d’une hauteur de 7,10 m, de deux piles de 6,10 m, de chevêtres d’un mètre de hauteur et de 1,60 m de largeur, des poutres de 1,40 m de haut et de 40 centimètres (cm) de large, et d’un tablier de 20 cm d’épaisseur, cet ouvrage, à terme contribuera au développement économique et social des villages desservis en plus de faciliter la mobilité des personnes et des biens.

Aussi, ce pont viendra réduire le coût des transports de productions, améliorer la sécurité et le confort des usagers ainsi que le cadre de vie des populations dans cette zone de grandes potentialités agricoles, fruitières, et pastorales avec la ville de Sya.

Le ministre Sorgho attache du prix à la qualité de cet ouvrage de franchissement du cours d’eau Houet.

Il l’a fait savoir au bureau BECOTEX-Sarl chargé de la mission de contrôle.

« On voudrait que les travaux soient de qualité et qu’on prenne bien le temps de bien dimensionner les ouvrages. L’on ne doit pas se précipiter. L’entreprise doit respecter les qualités des travaux », a fait savoir le ministre des Infrastructures et du désenclavement au représentant du bureau de contrôle, Eustache Maurice Yaguibo.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Gourma : Une association offre des vivres et des kits d’hygiène aux élèves déplacés internes

BURKINA-GOURMA-ASSOCIATION-DON-VIVRES

Gourma : Une association offre des vivres et des kits d’hygiène aux élèves déplacés internes

Fada N’Gourma, (AIB)-L’Association Todi Yaba pour le développement, a offert des vivres d’une valeur de 5 millions de F CFA et des kits d’hygiène, le dimanche 28 avril 2024 à Fada N’Gourma, aux élèves déplacés internes de la commune de Kantchari vivant à Fada N’Gourma.

A l’instar de beaucoup de communes, celle de Kantchari est sous blocus terroriste depuis plusieurs années.

Pour venir en aide aux élèves de cette localité qui se sont rendus à Fada N’Gourma dans le but de poursuivre leur cursus scolaire, l’Association Todi Yaba pour le développement a offert des vivres et des kits d’hygiène, le dimanche 28 avril 2024 à Fada N’Gourma.

410 élèves déplacés internes ont bénéficié chacun de 25 kg de riz et chacune des filles est rentrée avec des kits d’hygiène.

Le président de l’Association, Kanlanfé Fidèle Ouoba, a laissé entendre que leur modeste soutien vise à soulager un tant soit peu les difficultés que vivent ces élèves qui sont loin de leurs parents.

Ce geste de ce jour de l’association est le deuxième de l’année.

Le président a salué la résilience de ces élèves qui malgré les conditions de vie difficile ont su tenu la tête haute dans les classes. A ceux qui traînent le pas, le président de l’association  les a exhortés à doubler d’efforts.

Comme perspectives, M. Ouoba a indiqué qu’ils vont accompagner ces élèves dans la préparation des concours directs, les initier à l’informatique et à la saponification pendant les vacances scolaires.

Pascal Kambaba Ouali, bénéficiaire de ce don, par ailleurs 1er de la terminale D à la dernière évaluation au lycée Diaba Lompo, a apprécié le geste de l’association.

Selon lui, ce don leur permet de se consacrer à leur étude car ventre creux n’a point d’oreille.

Quant à Béboila Fleur Annabelle Yonli, grâce à cette aide elle va s’en sortir et remercie l’association pour ce geste.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

L’Ambassadeur Berik Aryn élu nouveau Directeur Général de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire

Arabie-Saoudite-IOFS-Election

L’Ambassadeur Berik Aryn élu nouveau Directeur Général de l’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)-L’Organisation Islamique pour la Sécurité Alimentaire (IOFS) a annoncé le mercredi 24 avril 2024, l’élection de Son Excellence l’Ambassadeur Berik Aryn comme son nouveau Directeur Général.

Cette décision a été adoptée à l’unanimité par les Ministres de l’Agriculture et les représentants des États membres de l’IOFS lors de la Première Assemblée Générale Extraordinaire, présidée par Son Excellence Dr. Abdullah bin Hamad bin Abdullah Al Attiya, Ministre des Municipalités de l’État du Qatar, avec la participation de Ministres de l’Agriculture de pays tels que le Kazakhstan et l’Arabie saoudite et les pays membres de l’IOFS.

L’élection s’est déroulée selon les procédures décrites dans les articles 10 (2e) et 15 (2) du Statut de l’IOFS, garantissant un processus transparent et équitable.

L’Ambassadeur Aryn apporte une grande expérience en leadership à ce poste, avec une carrière distinguée en diplomatie internationale et en administration publique.

Ses rôles précédents en tant qu’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Kazakhstan auprès du Royaume d’Arabie saoudite, et en tant que Représentant Permanent du Kazakhstan auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), démontrent ses solides compétences et son aptitude à ce poste.

L’élection de l’Ambassadeur Aryn marque le début d’un nouveau chapitre pour l’organisation, axé sur le renforcement de la coopération et la promotion de la mission de l’IOFS pour assurer la sécurité alimentaire dans ses États membres.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

«UNA» et «Sputnik» organisent une formation virtuelle sur l’intelligence artificielle et la production vidéo

Arabie-Saoudite-Formation-Intelligence-artificielle

«UNA» et «Sputnik» organisent une formation virtuelle sur l’intelligence artificielle et la production vidéo

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)-L’Union des agences de presse de l’OCI (UNA) a organisé le lundi 22 avril 2024, un cours de formation virtuel intitulé «Comment l’intelligence artificielle a changé la production vidéo», en collaboration avec l’agence de presse russe «Sputnik», avec la participation de plus de 200 professionnels des médias.

Au début du cours, M. Mohammed Abd Rabbo Al-Yami, Directeur général de l’Union, a expliqué que le cours vise à examiner de près les développements significatifs apportés par l’intelligence artificielle dans le domaine de la production médiatique en général, et de la production vidéo en particulier.

Il a souligné que ce cours s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Union pour renforcer les capacités des journalistes dans les pays membres, en leur fournissant les compétences nécessaires pour suivre l’évolution rapide du paysage médiatique international et renforcer leur compétitivité dans ce domaine.

Al-Yami a révélé que le cours marque le début d’une série de cours qui seront organisés dans un proche avenir en coopération entre «UNA» et «Sputnik», dans le cadre du partenariat fructueux entre les deux parties, visant à atteindre leurs objectifs et leur vision en matière de formation et de qualification.

Pour sa part, Vassili Pouchkov, directeur de la coopération internationale de l’agence de presse et de la radio Sputnik, a souligné que de telles activités conjointes démontraient le potentiel de collaboration entre la Russie et le monde islamique dans le domaine des médias, renforçant ainsi le dialogue ouvert entre les deux parties dans ce domaine.

Il a souligné que la collaboration avec l’Union des agences de presse de l’OCI s’est avérée bénéfique pour les deux parties, soulignant le rôle de l’UNA dans la facilitation de l’organisation de tels cours.

Ensuite, Igor Arkhipov, chef du projet d’intelligence artificielle à l’agence de presse Sputnik et présentateur de radio, a discuté de l’impact transformateur de l’intelligence artificielle dans le domaine des médias, en particulier dans la production vidéo et le contenu visuel.
Arkhipov a abordé les capacités offertes par l’intelligence artificielle pour traduire des vidéos presque instantanément, et les applications les plus importantes utilisées à cet égard.

Il a également discuté des capacités importantes de certaines applications d’intelligence artificielle telles que ChatGPT en matière d’écriture et de fourniture de descriptions et de textes pour les vidéos.
Arkhipov a également abordé les risques liés à l’intelligence artificielle, que ce soit en termes de piratage ou en termes de contrefaçon et de campagnes de propagande, expliquant que ces risques existaient avant l’intelligence artificielle, mais qu’ils sont devenus plus efficaces avec la diffusion des technologies d’intelligence artificielle.

Les participants au cours ont appris comment utiliser l’intelligence artificielle et ses applications pour améliorer leurs performances médiatiques.
Le cours a également été témoin de plusieurs interventions sur diverses questions liées à l’intelligence artificielle et à ses utilisations dans les médias.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

Soum : Un pick-up chargé de munitions frappé par un missile

Soum : Un pick-up chargé de munitions frappé par un missile

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB) – L’armée burkinabè a bombardé à Nassoumbou (Soum) des terroristes qui conduisaient un pick-up transportant des munitions, a appris l’AIB lundi auprès de sources sécuritaires.

Effectivement, les vecteurs de l’armée burkinabè veillent en permanence depuis les cieux et agissent rapidement dès qu’ils sont alertés, comme l’a rappelé le vendredi 26 avril 2024, le président Ibrahim Traoré.

La preuve, ce week-end, des terroristes se croyant en sécurité ont décidé de transporter des munitions du Nord au Sud dans la zone de Nassoumbou.

Les vecteurs aériens les ont suivis discrètement jusqu’aux bois où ils ont caché leurs cargaisons.

Les opérateurs du ciel ont alors déclenché un missile qui les a frappés avec une grande efficacité.

Après ce succès, les pilotes ont également réussi le lundi 29 avril 2024 à piéger des criminels entre Dori et Sebba.

En effet, l’un des camions d’un convoi militaire rempli de fûts de carburant, s’est renversé durant le trajet.

Pendant que les vecteurs aériens surveillaient la cargaison, des assassins sont venus en masse avec des tricycles pour s’approvisionner.

Ils ont été ciblés et frappés efficacement. Selon nos sources, les opérations se poursuivent toujours.
Agence d’information du Burkina
NB : Photo d’archive et d’illustration

La SNC dédie un espace aux différentes communautés nationales et africaines vivant au Burkina

Burkina-Culture-Brassage-SNC

La SNC dédie un espace aux différentes communautés nationales et africaines vivant au Burkina

Bobo-Dioulasso, 29 avr 2024 (AIB) – La Semaine nationale de la culture, ouverte depuis le 27 avril à Bobo Dioulasso abrite le «village des communautés», un espace créé pour magnifier la diversité culturelle et promouvoir le vivre ensemble entre les Burkinabè eux-mêmes et avec les autres nationales africaines.

Le village des communautés rassemble dans un même cadre une trentaine de communautés du pays et une douzaine de communautés africaines, vise à promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble et promouvoir la diversité culturelle, a confié le ministère délégué à la coopération régionale.

«Nous sommes réunis pour célébrer la richesse et la diversité qui font la fierté de nos communautés», a indiqué le ministre délégué à la Coopération régionale, Stella Eldine Kabré/Kaboré, à l’ouverture du village des communautés.

Inauguré depuis le 28 avril, au lendemain de l’ouverture officielle de la 21e édition de la SNC, le village des communautés, permet à chacun d’apporter sa couleur pour construire un monde où la différence devient un atout et non un handicap, ajoute le ministre chargé de la Coopération régionale.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Une usine compte produire à terme 25 tonnes de beurre de karité raffinée par an

Burkina : Une usine compte produire à terme 25 tonnes de beurre de karité raffinée par an

 Bobo-Dioulasso, 29 avril 2024(AIB)- L’unité industrielle ADIPROD Industries SA, inaugurée lundi par le président Ibrahim Traoré, compte produire à terme plus de 25 000 tonnes de beurre de karité (brute et raffinée) ainsi que plus de 20 000 tonnes d’huiles alimentaires à base de coton, de soja et de tournesol, a appris l’AIB.

« Nous souhaitons accompagner tous les opérateurs économiques qui se lanceront dans la transformation de nos produits pour que les Burkinabè puissent avoir un emploi sur place et consommer ce qui est produit », a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’exprimait lundi, après l’inauguration à Bobo-Dioulasso, d’une nouvelle unité industrielle, ADIPROD INDUSTRIE SA, qui transforme les produits oléagineux.

L’unité industrielle ADIPROD Industries SA produira à terme plus de 25 000 tonnes de beurre de karité (brut et raffiné) ainsi que plus de 20 000 tonnes d’huiles alimentaires à base de coton, de soja et de tournesol.

Elle envisage de créer plus de 1000 emplois directs. L’investissement total attendu est évalué à près de 18 milliards FCFA.

Le capitaine Traoré a salué « l’exemple de résilience » de la promotrice de cette unité de transformation, Oumou Diallo.

Selon lui, le gouvernement a soutenu la promotrice à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

« Nous tenons à ce que nos produits, qui sont ici, soient transformés ici pour les Burkinabè, afin que nous ne soyons pas des importateurs de produits finis, mais des exportateurs de produits finis car c’est notre vision », a dit le président de la Transition.

 

Le chef de l’État a également lancé un appel aux opérateurs économiques « à ne pas hésiter à se lancer dans l’industrialisation, ainsi qu’à tous les producteurs à se lancer dans l’agriculture, car il existe un marché où cela pourra être transformé et commercialisé ».

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : La douane mobilise plus de 100% des recettes prévues au premier trimestre de l’année 2024

Burkina-mobilisation-recettes

Burkina : La douane mobilise plus de 100% des recettes prévues au premier trimestre de l’année 2024

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)- Au premier trimestre de l’année 2024, la douane burkinabè a recouvré 262,22 milliards de FCFA sur une prévision de 261,22 milliards de FCFA, soit un taux de recouvrement de 100,38%, a appris lundi l’AIB.

Avec cette performance de 2024, la Direction générale des douanes (DGD) mobilise 19,07 milliards de FCFA de plus qu’en 2023  à la même période, soit une progression de 7.84%.

Sur une prévision de 261,22 milliards de FCFA, la DGD a pu mobiliser 262,22 milliards FCFA, au premier trimestre de l’année 2024, pour un taux de réalisation de 100,38%.

En rappel, au titre de l’exercice budgétaire 2024 et  conformément à la loi de finances initiale, la DGD doit mobiliser 1 106,20 milliards de FCFA.

Cette prévision est en progression de 106,20 milliards de FCFA, soit 10,62% par rapport à celle de l’année dernière, qui était 1000 milliards de FCFA.

Agence d’Information du Burkina

Yos/no

 

Burkina/Transformation industrielle : le président inaugure l’usine de «ADIPROD INDUSTRIES SA»

Burkina-Transformation-Produits-Locaux

Burkina/Transformation industrielle : le président inaugure l’usine de «ADIPROD INDUSTRIES SA»

Ouagadougou, 29 avril 2024 (AIB)-Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce lundi dans la matinée à Bobo-Dioulasso, à l’inauguration du complexe industriel Agence Deli Internationale Prod Industries «ADIPROD INDUSTRIES SA».

D’un coût de réalisation de 18 milliards F CFA, le complexe industriel «ADIPROD INDUSTRIES SA» s’étend sur une superficie de 10 hectares dans la zone industrielle B de Bobo-Dioulasso.

Il est spécialisé dans la production et la commercialisation d’huile alimentaire et de produits dérivés comme le beurre de karité brut et raffiné, d’huile alimentaire raffinée à base d’oléagineux.

Cette première phase de l’unité industrielle a une capacité de transformation de plus de 300 tonnes d’amende de karité et d’oléagineux par jour.

Le Capitaine Ibrahim TRAORE, lors de l’inauguration de l’infrastructure ce lundi 29 avril 2024, a réaffirmé sa vision de voir tous les produits locaux produits transformés au Burkina Faso pour une valeur ajoutée.

Estimant que le Burkina Faso ne doit pas seulement importer, le président compte accompagner tous ceux qui vont se lancer dans la transformation de nos produits en vue leur exportation.

Ibrahim Traoré a exhorté les producteurs agricoles à s’investir dans la production des produits oléagineux comme le sésame, l’arachide, le soja qui trouveront désormais un débouché au niveau national.

Pour le ministre du développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, Serge PODA l’inauguration de cette nouvelle unité industrielle témoigne de la capacité de résilience et de la constante détermination des opérateurs économiques en dépit du contexte économique et sécuritaire difficile du pays.

« Malgré l’existence des matières premières nécessaires, le Burkina Faso importe en moyenne plus de 31 000 tonnes d’huile alimentaire par an. C’est la volonté de contribuer aux efforts de substitution aux importations que ADIPROD INDUSTRIES SA a lancé la construction de l’usine», a rappelé la Présidente directrice générale (PDG) du complexe Oumou DIALLO/TRAORE.

Selon elle l’usine produira également des aliments pour bétail et volaille au profit des éleveurs ainsi que du savon.

Oumou DIALLO/TRAORE a salué l’engagement et la volonté du Chef de l’Etat « dont la vision éclairée inspire la transformation des produits locaux » au profit du développement du secteur privé national.

Le représentant des parrains, Idrissa NASSA, président du Conseil national du patronat burkinabè, a salué l’initiative de ADIPROD INDUSTRIES SA et exhorté les opérateurs économiques du Burkina Faso à s’investir « dans la production et la transformation des produits locaux pour accroître la création de valeur ajoutée qui concourt à une prospérité pérenne et partagée ».

 

AIB avec la Direction de la communication de la Présidence du Faso

Cérémonie d’ouverture de la SNC et assises nationales font la Une des quotidiens du jour

Burkina-Revue-Presse

Cérémonie d’ouverture de la SNC et assises nationales font la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, le 29 avr. 2024 (AIB-Les parutions de ce lundi, font échos de l’accord de l’Assemblée législative de transition (ALT) pour l’organisation des assises nationales et de la cérémonie d’ouverture de la Semaine nationale de la culture (SNC).

« SNC Bobo 2024 : Top départ des festivités », affiche à sa manchette le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal rapporte que les festivaliers ont été tenus en haleine pendant une trentaine de minutes par 300 danseurs, chorégraphes, chanteurs, batteurs qui ont donné à voir plusieurs tableaux sur scène lors de la cérémonie d’ouverture.

Sidwaya indique que les chorégraphes Oumar Démé et Yaya Sanou ont su captiver l’attention du public, à travers des chants, danses, acrobaties au rythme des percussions.

Il ajoute que le thème de cette édition : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau », invite à renforcer l’amour de la patrie des valeurs patriotiques, afin de faire du Burkina Faso, une nation de paix et de prospérité.

Sur la même veine, le journal privé Le Pays, mentionne que la SNC  constitue un cadre privilégié d’échanges et de partages d’expériences entre les acteurs et les professionnels du monde de la culture.

Le quotidien privé souligne qu’en tant que pays invité d’honneur, le Niger partage avec le Burkina Faso, des similitudes culturelles, multisectorielles, traditionnelles, musicales, la même histoire et les mêmes environnements.

L’Observateur Paalga, quant à lui, a mentionné que c’est autour de 18h que le président de la Transition, Ibrahim Traoré a été invité à donner trois coups de tam-tam qui ont marqué le top départ de la biennale de culture.

Sous un autre registre, le même journal affiche à sa Une « Prolongation de la Transition : Quitus de l’ALT pour des assises nationales ».

Le doyen des quotidiens privés souligne que les députés de l’ALT ont voté deux lois dont l’une est relative à la composition, à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et l’autre à l’organisation d’assises nationales, afin de décider de l’avenir de la Transition.

De son côté, le journal privé, Le Pays précise qu’à travers cette initiative de proposition de loi, l’ALT affiche fermement sa volonté à donner la place à une large concertation sur la vie de la Nation.

Sur la loi relative au CSM, Sidwaya informe que plusieurs innovations majeures sont à noter. Il s’agit, entre autres, de la réduction de la durée des vacances judiciaires, de l’accès au corps de la magistrature par des fonctionnaires et de l’intégration de personnes non magistrats dans la composition du CSM.

Agence d’information du Burkina

NJK/MJR/AMZ/yos/no/

 

 

 

Ioba : Le rapport de gestion 2023 de la commune de Dano adopté                       

Burkina-Ioba-Budget-Adoption

Ioba : Le rapport de gestion 2023 de la commune de Dano adopté                                 

Dano, (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Dano a adopté les 3 et 4 avril 2024, lors de sa première session ordinaire de l’année en cours, son rapport de gestion administrative et financière de 2023. La rencontre a été présidée par le préfet, Président de la délégation spéciale communale (PDS) Denis Zanré.           

Au cours de cette session ordinaire, le président de la délégation spéciale communale de Dano (PDS), Denis Zanré a présenté le rapport spécial de l’ordonnateur sur la gestion de l’année 2023.

Ce rapport comporte le point sur la situation financière de la commune de l’année 2023, la situation des matières transférées, les principales réalisations en 2023, les perspectives et la situation d’exécution des délibérations prises.

La situation des recettes totales (en fonctionnement et investissement) en 2023 s’élève à 464.102.327 francs CFA pour une prévision de 522.320.128 francs CFA soit un taux de réalisation de 88,85%.

Les dépenses totales de fonctionnement et d’investissement se chiffrent à 274.517.860 F CFA contre une prévision de 522.320.128 francs CFA soit un taux de réalisation de 52,55%, a indiqué le PDS.

Pour les ressources transférées dans le domaine de l’enseignement primaire en 2023, Denis Zanré a précisé qu’il se dégage un reliquat de 12.483.699 F CFA destinés au règlement de la facture d’huile non livrée au profit des cantines scolaires.

Le PDS a également présenté les principales réalisations de la délégation spéciale au cours de l’exercice 2023. Il s’agit, entre autres, des travaux d’aménagement d’une aire d’abattage de porcs, de la réhabilitation de l’abattoir de Dano, de l’acquisition de tables bancs pour les écoles, de la réhabilitation de forages réalisées par les ressources propres de la commune de Dano.

Avec l’accompagnement des fonds miniers et des partenaires financiers, et de l’Etat, la délégation spéciale a mené plusieurs réalisations. Ce sont, entre autres, la réalisation de forage à Namorè et d’un point d’eau autonome au lycée provincial du Ioba ainsi que la construction de trois salles de classes à Sorkon et d’un logement au CSPS de Dayèrè.

  1. Zanré s’est dit satisfait de ces différentes réalisations dans ce contexte sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso.

Dix-huit délibérations ont été prises pour orienter les actions de la délégation spéciale durant l’année 2023 dont dix-sept exécutées et une seule est en cours.

Le PDS s’est félicité de la bonne conduite des affaires courantes tout en déplorant quelques difficultés. A ses dires celles-ci sont, entre autres, la problématique de la mobilisation du foncier pour recevoir les infrastructures publiques, la faible mobilisation des ressources financières pour l’investissement et l’incivisme fiscal de certains contribuables et les conflits liés à la terre.

Il a par ailleurs, indiqué que des cadres de réflexion seront créés au sein des commissions en vue de la résolution des difficultés.

Pour l’année 2024, la délégation spéciale communale de Dano prévoit mener une vingtaine d’activités. Il s’agit, entre autres, de la réhabilitation de l’école de Batiara et de la réalisation de latrine scolaire à l’école de Moutori et d’un point d’eau autonome au centre médical urbain de Dano.

 

Agence d’information du Burkina                

   SZ/zo/no/ata

Cascades : Une vingtaine de journalistes et communicateurs à l’école de la communication proactive et efficiente

Burkina-Formation-Journalistes

Cascades : Une vingtaine de journalistes et communicateurs à l’école de la communication proactive et efficiente

Banfora, (AIB)-Dans le cadre de la vulgarisation de la stratégie de communication de guerre élaborée par le ministère en charge de la Communication, des journalistes et communicateurs de la région des Cascades ont bénéficié, le mercredi 24 avril 2024 à Banfora, de la part de la direction régionale de la communication et des médias, d’une formation pour une communication proactive et efficiente.

Ils étaient une vingtaine de journalistes et communicateurs de la région des Cascades à prendre part à cette session de sensibilisation et de formation sur  la vulgarisation de la stratégie de guerre du Ministère de la communication, de la culture, des art et du tourisme (MCCAT).

Selon le directeur régional de la communication et des médias des Cascades, Ousmane Traoré, cet atelier vise à échanger avec les acteurs de l’information sur la stratégie de communication de guerre du gouvernement.

  1. Traoré a expliqué que la formation consiste également à outiller les participants en vue d’une communication proactive, cohérente, efficace et efficiente dans un contexte de crise sécuritaire difficile.

Au cours des échanges, les participants ont pris connaissance des objectifs de la stratégie de communication de guerre du ministère qui se résume, entre autres, aux missions de la transition à savoir la restauration de l’intégrité du territoire national, la gestion de l’action humanitaire, la bonne gouvernance, la consolidation de la résilience des populations.

Pour le conférencier Ousmane Traoré, l’objectif de ce plan stratégique de communication est de proposer des réponses communicationnelles efficaces aux crises et de renforcer la cohésion sociale et la crédibilité des parties prenantes de la transition en vue de sa mise en œuvre réussie.

Il a, par ailleurs invité les participants à œuvrer pour amener les populations plus résilientes à soutenir les FDS et les VDP, et à cultiver la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble.

 

Agence d’information du Burkina

JPY/zo/yos/no/ata

Dernières publications