Mais Endrick a surgi à la 96e minute pour donner la victoire aux Brésiliens, qui joueront un dernier match test mercredi contre les Etats-Unis avant le début de la Copa America (20 juin-14 juillet). Neymar, opéré d’un genou en novembre 2023 et toujours à l’arrêt, ne sera pas du voyage.
Agence d’Information du Burkina
Bien qu’il soit l’un des pays africains les plus avancés dans l’électrification de son territoire, le Ghana souffre de pénuries chroniques et peine à élever ses capacités de production à la hauteur d’une demande croissante.
Sous le slogan #DumsorMustStop (« dumsor » signifiant coupures de courant), la manifestation était organisée par l’actrice et productrice ghanéenne Yvonne Nelson.
« Ces coupures de courant inopinées tuent notre métier. Nous avons besoin d’une électricité stable pour prospérer », a confié de son côté à l’AFP le comédien ghanéen DKB.
Les manifestants imputent notamment les coupures au gouvernement du Nouveau Parti Patriotique (NPP).
« NPP, vous avez laissé tomber la jeunesse », « Pas de lumière, pas de progrès » ou « L’électricité est un droit, pas un privilège », pouvait-on lire sur des pancartes brandies dans la manifestation.
L’électricité est devenue un enjeu majeur de campagne dans ce pays riche en or et en pétrole, à l’approche des élections prévues en décembre.
Agence d’Information du Burkina
Burkina-Transport-Accident
Tita:06 morts et 16 blessés dans un accident dans le village de Laba sur la nationale 1
Boromo,le 08 juin 2024(AIB)-Un accident de la route a fait samedi 6 morts et 16 blessés graves à un kilomètre, après le village de Laba sur la route nationale numéro, a appris l’AIB auprès des secours.
Un accident de la circulation impliquant un car a fait des victimes dans l’après-midi du samedi 08 juin 2024 à la sortie du village de Laba en direction de Ouagadougou.
Selon les secours, 06 personnes y ont perdu la vie et 16 autres gravement blessées.
Parmi les victimes décédées, on dénombre un homme, 3 femmes et 2 enfants.
08 blessés ont été évacués par les ambulances civiles à Koudougou et les 08 autres par les pompiers à Boromo selon les mêmes sources.
Agence d’information du Burkina
Sankmoney offre du matériel au district sanitaire de Pouytenga
Pouytenga , 8 juin 2024 (AIB)-La société Sankmoney a remis samedi, dix lits et dix matelas au district sanitaire de Pouytenga pour saluer son engagement en faveur de la santé des populations et en particulier des FDS.
Le district sanitaire de Pouytenga a marqué un arrêt pour célébrer ses 5e journées d’excellence qui bénéficient d’un accompagnement de la société Sankmoney.
Ce 8 juin 2024 plusieurs autorités dont le Directeur général de Sankmoney Rodrigue Zabsonré, ont traduit de vive voix, leurs reconnaissances au personnel soignant pour les services rendus aux populations.
Selon M. Zabsonré, les activités des agents de santé visent le bien-être des populations.
C’est pour cela, il a félicité les médecins et les infirmiers qui, malgré le contexte difficile travaillent pour soulager les souffrances de blessés (FDS) et des malades.
Le DG a également remis un lot de matériel logistique composé de dix lits et dix matelas au district sanitaire.
Cet accompagnement, en plus des autres soutiens, selon M. Zabsonré, vise à répondre à la demande pressante de prise en charge des patients, notamment les blessés des Forces combattantes.
Le ministre délégué en charge de la Sécurité Mahamadou Sana a salué la coordination d’actions qu’entretiennent les agents de santé et les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le contexte de lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
« Quand nous menons des activités sur le terrain en terme de reconquête du territoire, il y a cet accompagnement des agents de santé, non seulement au profit des populations mais également à l’endroit des FDS blessées », a déclaré le ministre délégué à la sécurité
Selon lui, les agents de santé sont d’une importance vitale pour les forces combattantes engagées sur le théâtre des opérations.
Le ministre Sana a laissé entendre que les agents de santé constituent un maillot fort à ce moment de la lutte contre le terrorisme.
Selon lui, la détermination et l’engagement des agents de santé aux côtés des FDS ont permis de créer un climat de stabilité dans plusieurs zones.
Le ministre délégué chargé de la Sécurité, par ailleurs patron de ces journées promotionnelles de l’excellence, a aussi reconnu la contribution du district sanitaire de Pouytenga dans le développement socio-économique de la province du Kourittenga.
« Une population en bonne santé est plus résiliente face aux défis sécuritaires et socio-économiques auxquels nous sommes confrontés », a-t-il indiqué.
Dans cette optique, il a salué le dévouement et le professionnalisme des agents, tout en les invitant à prendre la mesure du défi avec abnégation et résilience.
Selon le médecin chef, Dr Ousmane Isidore Kalmogo, le district sanitaire de Pouytenga compte 28 formations sanitaires publiques, 10 centres de santé privés et trois officines avec au total 214 agents toutes catégories confondues.
Il faut noter que la 5e édition des journées d’excellence du district sanitaire a eu pour thème : « Résilience et excellence au cœur de nos défis».
A cette occasion, plusieurs agents et centres de santé ont été primés sur la base de leurs engagements et de leur abnégation au travail.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata
Les armées burkinabè et nigérienne tuent de nombreux terroristes et récupèrent du matériel, actualisée à 20h50mn
Ouagadougou, 8 juin 2024(AIB)-Les armées burkinabè et nigérienne ont mené ensemble samedi, un assaut dans la région du Sahel qui leur ont permis de neutraliser de nombreux terroristes et de récupérer du matériel.
Le samedi 8 juin 2024, les armées burkinabè et nigérienne ont encore uni leurs forces pour contrer les terroristes qui troublent la quiétude de leurs vaillantes populations.
C’est ainsi qu’elles ont mené un assaut rapide sur une position terroriste située dans la zone de Boenga, région du Sahel.
Des terroristes seront tués et du matériel récupéré dont un important stock de produits alimentaires.
Toujours ce 8 juin, la vigilance des Forces combattantes a permis d’éviter le pire à Seguenega dans la région du Nord.
Tout commence par les guetteurs aériens qui ont aperçu une colonne terroriste à motos suivi d’un pick-up, fonçant à vive allure sur la commune.
En cours de route, certains bandits et le véhicule où se trouve probablement leur chef, s’arrêtent et se camouflent sous un grand arbre, laissant le reste de la colonne poursuivre son chemin.
Au niveau du village de Loubré, ces malfaiteurs marquent à nouveau un arrêt qui sera le dernier.
En effet, c’est à ce moment précis qu’ils seront foudroyés par des frappes aériennes.
Seules trois motos vont échapper provisoirement. Dans leur fuite, leurs usagers n’ont plus le temps de leurs collègues camouflés sous les arbres.
Ce n’est pas le cas des opérateurs aériens. Un missile va fendre le ciel et frapper la position du véhicule.
Ensuite les Forces terrestres ratissent pour achever le travail et prendre le matériel encore utilisable.
Décidément, la journée du 8 juin a été intense en combats mais la surveillance aérienne a été d’un grand secours.
Dans le hameau de culture abandonné de Bendogo au Centre-nord, les vecteurs aériens ont vu beaucoup de terroristes qui faisaient des vas-et-viens entre les bâtiments et les arbres.
Un premier missile a permis de décimer plusieurs terroristes tandis que le reste a fui vers un bâtiment. Ils y seront foudroyés à l’intérieur.
Les unités au sol vont lancer immédiatement l’assaut sur la position et achever le job.
Les Forces combattantes ont enregistré d’autres victoires.
Le 7 juin 2024, les Forces combattantes ont tendu une embuscade entre bondoukuy et koumana à un groupe de criminels , neutralisant plusieurs terroristes et récupérant du matériel.
Le 6 juin 2024, une opération a permis aux patriotes de la région du Nord de tendre une embuscade à un groupe de criminels à Guessoum.
L’opération a permis de neutraliser les criminels et de récupérer du matériel de guerre.
Enfin le même jour, les forces du 41e et 42e Regiment inter commando, appuyés par le 9e bataillon d’intervention rapide ont attaqué une position ennemie à Aboudjié dans le Sahel neutralisant plusieurs terroristes et récupérant du matériel
Agence d’information du Burkina
Niger-Hydrocarbure-Raffinage-Projet
Le Niger se prépare à construire une nouvelle raffinerie dans la région de Dosso
Niamey, 07 juin (ANP) – Le Niger se prépare, en plus de la raffinerie de Zinder, à construire une nouvelle raffinerie et un complexe pétrochimique dans la région de Dosso prévus pour entrer en activité en fin 2025.
Le ministre du Pétrole, Barké Bako Maman Moustapha a procédé au lancement des travaux du Comité technique chargé du suivi du processus du projet le vendredi 7 juin à la direction général des hydrocarbures de Niamey.
«Nous avons un planning qui nous amène à un démarrage des activités de cette raffinerie à la dernière semaine du mois de décembre 2025, c’est-à-dire que nous sommes aujourd’hui pratiquement à 18 mois du démarrage du projet», a rappelé le ministre Barké.
«Ce qui reste à faire aujourd’hui, ce sont la sélection des partenaires stratégiques et le démarrage des travaux». «Et ce comité que nous avons mis en place doit avoir à l’esprit ce projet, pour lui consacrer tous les efforts qu’il mérite afin qu’il soit mené dans le temps et de la meilleure des façons», a ajouté le ministre du pétrole cité par l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Le comité technique est composé de 22 membres et se chargera de préparer l’avis à manifestation d’intérêt, d’analyser les offres relatives aux propositions techniques et financières du projet, d’élaborer le projet de mémorandum relatif au projet ou encore de participer à toutes les négociations des projets et conventions liés au projet, rapporte l’ANP
La raffinerie de Dosso, produira au minimum 100.000 Barils par jour «mais elle sera mise en place d’une façon modulaire pour nous permettre d’accélérer le processus et pour cela une étude de préfaisabilité a été faite par nos services», a indiqué le ministre Barké.
Le Niger met en place des infrastructures de production et de transport qui pourraient lui permettre de multiplier par cinq sa production actuelle, pour passer de 20.000 barils/jour à 100.000 barils/jour et s’installer confortablement parmi les pays producteurs et exportateurs de pétrole.
Agence d’Information du Burkina
Ioba : Le gouvernement octroie 560 tonnes de semences, 480 tonnes d’engrais et des tracteurs aux producteurs
Dano, (AIB)-Le Directeur provincial en charge de l’Agriculture du Ioba, Léandre Dabiré, a annoncé le 3 juin 2024, « l’accompagnement considérable » des producteurs par le gouvernement avec 560 tonnes de semences 480 tonnes d’engrais minéraux et des tracteurs.
Le lundi 3 juin 2024, à l’issue de la montée des couleurs, le Directeur provincial en charge de l’Agriculture du Ioba, a annoncé l’accompagnement considérable du gouvernement que sa direction a bénéficié cette année pour les producteurs.
Il s’agit de plus de 560 tonnes de semences et plus de 480 tonnes d’engrais minéraux pour booster la production agricole, a relevé M. Dabiré.
Cinq communes sur les huit que compte la province ont déjà reçu leurs tracteurs suite à l’engagement du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Les trois autres communes recevront bientôt leurs tracteurs, a-t-il poursuivi.
Les agents de la DPARAH du Ioba vont exploiter un « champ MARAH » d’une superficie de 10 hectares environ pour donner le bon exemple.
Dans chaque commune, 30 hectares de bas-fonds seront aménagés pour la production du riz, a ajouté le directeur.
« Nous aussi sommes des VDP de la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour l’atteinte des objectifs de la souveraineté alimentaire », a souligné Léandre Dabiré.
Il a évoqué des mesures d’accompagnement de l’Etat pour améliorer également la production animale.
La haut commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé a salué tout ce que le gouvernement a entrepris au profit des producteurs.
L’offensive agro-pastoral est en marche, a-t-elle déclaré. Elle soutient qu’au vue de la mise en œuvre de l’initiative présidentielle, l’autosuffisance alimentaire sera une réalité parce que portée par chaque acteur du développement.
Les services de l’agriculture ont besoin du soutien de tous pour réussir cette noble mission . Elle a remercié les propriétaires terriens et les autorités coutumières pour avoir accepté d’accompagner l’initiative
Mme Adenyo a souhaité une bonne campagne agricole aux producteurs et halieutiques et une bonne session des examens scolaires à tous les candidats de la province du Ioba.
Agence d’information du Burkina Souleymane ZOURE
AIB / IOBA
Burkina-Coutumiers-Armées -Soutien-Dedougou
Dédougou : Les chefs coutumiers soutiennent les Forces combattantes et la Transition
Dédougou, (AIB)-Les chefs coutumiers ont organisé le samedi 8 juin 2024 à Dédougou une marche de soutien aux Forces combattantes, au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et au gouvernement pour les efforts de restauration de l’intégrité territoriale. A l’occasion une enveloppe de 200 mille FCFA a été remise comme contribution à l’effort de paix.
Les chefs coutumiers de Dédougou sont reconnaissants aux Forces combattantes, au président Ibrahim Traoré et à son gouvernement pour son engagement dans la reconquête du territoire national, plus particulièrement dans la région de la Boucle du Mouhoun.
Ils l’ont fait savoir ce samedi 8 juin 2024 à Dédougou, à travers une marche de soutien.
En effet, suite à l’appel du Mouvement des coutumiers pour la paix et la sécurité (MCSP), la population de Dédougou et ses environnants s’est mobilisée pour dire sa fierté du retour progressif de la paix.
Munis de drapeaux, de pancartes, de banderoles et de sifflets, les marcheurs ont parcouru une distance de plus d’un kilomètre pour rallier le gouvernorat afin de remettre un message à l’autorité régionale.
Par ce message, les coutumiers invitent le président du Faso à Dédougou pour lui adresser directement leurs bénédictions et encouragements.
Pour le coordonnateur de la marche, Magnan Jérémie Saboué, cette mobilisation constitue une marque de reconnaissance aux autorités de la Transition pour les efforts faits dans la Boucle du Mouhoun.
« Beaucoup de personnes déplacées sont réparties dans leurs localités. Nous avons les zones (…) qui ont été réinstallées. La route nationale 14 Dédougou- Nouna jusqu’à Djibasso est devenue praticable », a-t-il cité, entre autres.
A la population sortie nombreuse, il a renouvelé ses remerciements pour avoir porté haut le message des leaders coutumiers.
Le représentant du gouverneur, Souleymane Nakanabo, par ailleurs Haut-commissaire du Mouhoun, a traduit sa gratitude aux responsables coutumiers pour cette initiative de soutien aux Forces combattantes, au président du Faso et à l’ensemble du gouvernement.
Pour lui, chaque Burkinabè doit se mobiliser « et c’est ainsi, qu’ensemble nous allons bâtir un Burkina de paix et de prospérité ».
Il a enfin rassuré les marcheurs que le message sera transmis à qui de droit dans un bref délai.
Agence d’information du Burkina
ADS/kf/ata
Ces deux habitantes de ce petit archipel très conservateur de 870.000 habitants, très majoritairement musulmans, ont été soupçonnées d’avoir demandé la semaine dernière à un juge religieux de les marier.
« L’enquête n’a pas établi qu’elles s’étaient présentées à un prédicateur de leur localité pour lui demander de les unir dans les liens du mariage », admet toutefois le procureur dans son communiqué.
En revanche, « il est bien établi que ces deux jeunes filles entretenaient une relation amoureuse entre elles et qu’elles habitent ensemble depuis presque deux ans », précise-t-il.
« C’est plutôt un homme qui aurait dit au prédicateur que ces femmes avaient l’intention de se présenter devant lui pour qu’il les marie, c’est un peu une suite de ce qui s’est passé dernièrement à Mayotte », a clarifié M. Djounaid, interrogé au téléphone.
Une Franco-Comorienne et une Réunionnaise se sont mariées civilement dans le département français de Mayotte à la fin du mois dernier, provoquant une onde de choc toujours très vive aux Comores
Mayotte, dont la souveraineté est toujours revendiquée par les autorités comoriennes, est distante de 70 kilomètres de cet archipel.
Agence d’Information du Burkina
Burkina : L’ AUF renforce les compétences d’une trentaine de doctorants en publications scientifiques
Ouagadougou, 07 juin 2024 (AIB)-L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en partenariat avec le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) a initié vendredi à Ouagadougou, un atelier de formation de 3 jours pour renforcer les compétences d’une trentaine de doctorants sur la publication scientifique.
Une trentaine de doctorants venus des différentes universités du Burkina Faso, toutes filières confondues, vont bénéficier pendant trois jours d’un atelier de formation sur la publication scientifique, organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie(AUF).
Selon le directeur de l’AUF, Théophile Ouangrawa, cette formation vise à renforcer les compétences des apprenants dans la publication scientifique.
Pour M. Ouangrawa, elle vise également à fournir aux doctorants les meilleurs outils pour élaborer et promouvoir un article scientifique, en respectant les normes académiques de haut niveau.
Selon lui, il s’agit d’un dispositif international de préparation et d’aide à la publication scientifique mis en place par l’AUF en partenariat avec le CAMES, qui cherche à développer un vivier mondial de jeunes chercheurs publiant en langue française.
L’atelier de formation a été assuré par Pr Yvone Bonzi et Docteur Emmanuel Ouédraogo.
Pour le formateur Dr Emmanuel Ouédraogo, l’atelier a porté sur trois modules à savoir la méthodologie de la recherche scientifique, la méthodologie de la rédaction scientifique et les procédures de publication et de valorisation scientifiques en lien avec l’intelligence artificielle (IA).
Selon Dr Ouédraogo, les apprenants sont maintenant aptes à corriger les erreurs qu’ils avaient dans le cadre de la rédaction de leur publication scientifique et à proposer des textes qui répondent aux exigences scientifiques.
La doctorante Nadège Tibri, s’est dite satisfaite de la qualité de la formation.
Elle a dit être maintenant nantie de connaissances pour rédiger un article scientifique de qualité. Ce qui lui permettra de valoriser les résultats de ses recherches.
A la fin de l’atelier, les participants ont été invités à candidater à l’université d’Eté de la Francophonie en proposant un article complet respectant les normes préétablies.
Les lauréats des deux meilleurs articles sélectionnés seront accompagnés par des experts pour améliorer leur article et seront invités à participer à l’Université d’Eté de la Francophonie qui aura lieu au Maroc en fin d’année.
A cette occasion, ils pourront concourir pour que leur article soit sélectionné puis publié dans l’une des revues partenaires.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata
Londres, Royaume-Uni
« Même si l’appel vidéo semblait clairement être avec M. Porochenko, le ministre des Affaires étrangères est devenu méfiant après cette conversation. Les coordonnées d’autres personnes lui ont été demandées, et compte tenu de ses inquiétudes, le ministre a cessé de répondre », a ajouté le ministère.
Après enquête de ses services, il a été confirmé que cet échange, dont la date n’a pas été révélée, n’était « pas authentique, et que les messages et l’appel vidéo étaient un canular », a ajouté la même source.
Le Foreign Office a dit avoir révélé l’affaire pour éviter toute tentative de manipulation des images si elles venaient à être rendues publiques. Le chef de la diplomatie, lui, a « regretté son erreur ».
David Cameron, Premier ministre britannique entre 2010 et 2016, avait déjà été victime d’un canular téléphonique en 2015. Un homme l’avait appelé en se faisant passer pour le directeur de l’agence britannique du cyber-renseignement GCHQ, conduisant le gouvernement à revoir ses procédures de sécurité.
Avec AFP
Comoé: deux décès enregistrés dans un conflit foncier
Banfora, 8 juin 2024(AIB)-Deux personnes ont trouvé la mort hier vendredi, suite au réveil du conflit foncier qui oppose les villages de Sitiéna et de Djongolo dans la commune de Banfora, a appris l’AIB.
Depuis près d’une décennie, les populations de Sitiéna et de Djongolo se disputent un terrain agricole.
Malgré les concertations et les médiations, chaque camp est resté campé sur sa position.
Le dossier est pendant en justice mais l’exploitation du terrain a été interdite à tous.
Vendredi après-midi, des affrontements ont éclaté parce que chaque camp soupçonne l’autre de vouloir exploiter le terrain disputé.
Grâce à la prompte réaction de la police, les conséquences ont été limitées mais une personne a perdu la vie sur place et une autre a succombé à ses blessures tard dans la nuit au CHR de Banfora, a appris l’AIB.
En rappel, en juin 2019, quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, à cause du même conflit.
Agence d’information du Burkina
MY/ata
ATTENTION: photo d’archive et d’illustration
Centre : des professeurs pointent des irrégularités dans l’organisation du BEPC
Ouagadougou, 7 juin 2024 (AIB)-Les délégués du personnel du lycée municipal de Saaba et celui de Nioko I ont dénoncé vendredi, des irrégularités constatées selon eux, dans l’organisation du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans la région du Centre.
«L’organisation du BEPC connait des problèmes dans la région du Centre depuis qu’elle a été confiée à la direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Kadiogo», a déclaré le porte-parole du personnel des lycées de Saaba et Nioko 1, Saada Daboné, vendredi lors d’un point de presse.
M. Saada a reproché aux organisateurs de l’examen du BEPC, entre autres, la mise à disposition tardive des convocations, l’absence de visibilité sur les critères de choix des acteurs.
Selon lui, certain de ses collègues ont été contactés nuitamment pour des convocations par des personnes dont l’identité n’est pas connue.
Pour Saada Daboné, le nombre d’acteurs convoqués est infime par rapport à la tâche.
« A titre illustratif, au lycée de Nioko l, seuls les professeurs d’anglais ont été convoqués. Au lycée municipal de Saaba, aucune convocation de correcteur ni de secrétaire n’a été attribuée. Pire, le nom du lycée municipal de Saaba ne se retrouve pas parmi la liste des établissements retenus », a expliqué M. Daboné.
Pour le porte-parole du personnel des deux lycées, « le logiciel est utilisé comme un prétexte par les autorités pour justifier tous les dysfonctionnements ».
Demeurant convaincu de la possibilité de remédier à la situation, Saada Daboné a invité le ministre en charge de l’Education nationale, Jacques Sosthène Dingara à jeter un regard particulier dans l’organisation du BEPC
Agence d’Information du Burkina
YS/ata
Photo: Burkina 24
Sanguié: Le pire évité à Kordié suite au décoiffement d’une salle de classe
Kordié-Sanguié,(AIB)-Une pluie accompagnée d’un vent violent a décoiffé le 3 juin 2024 une salle de classe à l’école C de Kordié dans le Sanguié. Fort heureusement, une quarantaine d’élèves et des enseignants attablés aux derniers préparatifs du CEP, s’en sont sortis indemnes.
A la veille du lancement de l’examen du CEP 2024 soit le 3 juin, sous les coups de 17 heures, pendant que les examinateurs étaient en train d’achever les préparatifs des salles de classe à l’école C de Kordié, éclate un orage.
Il manqua de peu de plonger le centre de Kordié dans une impasse voire un sinistre.
En effet, dans le bâtiment des deux salles de classe qui devraient servir l’une de dortoir et l’autre de salle de composition, se trouvaient une quarantaine de candidats et quelques enseignants occupés aux derniers préparatifs.
La force du vent a fini par décoiffer complètement le bâtiment, froissant la toiture comme du papier.
Fort heureusement, tous les occupants sont sortis indemnes et sans égratignure aucune.
La conjugaison des efforts des uns et des autres a permis de parer au plus urgent à savoir trouver rapidement un autre site d’hébergement au profit de la quarantaine de candidats et une autre salle de composition pour les épreuves du 4 juin.
Le jeudi 6 juin 2024, le Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Ouest, Abylaicé Rouamba est allé constater les dégâts et encourager les acteurs.
« Je ne pouvais pas ne pas faire le déplacement de Kordié eu égard à l’ampleur de cet incident majeur qui a failli nous coûter de la quinine », s’est exprimé le DREPPNF Abylaicé Rouamba dès son arrivée à Kordié.
Et d’ajouter : » Je suis donc venu au nom du ministre de l’Education nationale (Jacques Sosthène Dingara) pour exprimer notre gratitude et notre reconnaissance à l’endroit du premier responsable de la commune ainsi que de tous les acteurs de l’éducation qui ont fait montre de résilience et de promptitude dans la résolution de cette situation délicate inattendue, pour permettre le bon déroulement de l’examen du CEP dans cette partie de la région du Centre-Ouest ».
Et de terminer son propos en ces termes : « Je suis très heureux de constater qu’au finish, il y a eu plus de peur que de mal car même si les dégâts ne sont pas des moindres, élèves comme enseignants s’en sont tous sortis indemnes et nous ne pouvons que rendre grâce à la miséricorde divine ».
Abylaicé Rouamba et l’équipe qui l’accompagnait, après une visite de l’école C et des échanges réconfortants, ont pris congé du président de la délégation spéciale de la commune, Léopold Segda, et du chef de circonscription d’éducation, Servais Dominique Toné, dans une ambiance chaleureuse.
A noter qu’avant le passage de la direction régionale, d’autres personnalités dont le haut-commissaire de la province du Sanguié, Talari Germaine Ouoba, étaient déjà passées prendre le poul de la situation et s’assurer du bon déroulement de l’examen.
Agence d’information du Burkina
PB/ata
Niger: plus de 269 soldats américains sur 946 ont déjà quitté le Niger
Niamey, Niger
Plus de 269 soldats américains sur 946 ont déjà quitté le Niger, à la suite d’un accord signé en mai entre Washington et le pouvoir nigerien qui a voulu ce départ, ont annoncé vendredi les deux parties dans un communiqué conjoint publié à Niamey.
« Depuis la signature de l’accord sur le retrait des troupes américaines le 19 mai 2024, plus de 269 éléments sur 946 et plusieurs tonnes de matériels ont déjà quitté le Niger », indique le communiqué signé par le chef d’état-major de l’armée de terre du Niger, le colonel Mamane Sani Kiaou, et le général de division Kenneth Ekman, du ministère américain de la Défense.
Il a été publié à l’occasion d’une cérémonie à la base militaire 101 à Niamey organisée pour le départ d’autres soldats américains dont le nombre n’a pas été précisé et qui, précise le texte, marque « le début officiel du retrait du personnel et des équipements militaires américains ».
Ce nouveau départ à bord d’un C130, « marque le début d’une série de plusieurs rotations de gros porteurs pour le rapatriement du personnel et du matériel conformément à l’accord du 19 mai ».
Cet « accord de désengagement » des troupes américaines précisait que des forces avaient déjà quitté le Niger et que le dernier soldat américain devra être parti « au plus tard le 15 septembre 2024 ».
Il avait été conclu deux mois après la dénonciation de l’accord de coopération militaire avec les Etats-Unis par le pouvoir nigerien, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, en juillet 2023.
« Afin de permettre un retrait en bon ordre et en toute sécurité, une commission mixte de désengagement à été mise en place pour faciliter la coordination », précise le communiqué de vendredi.
Il ajoute que « les deux parties se sont engagées à ne ménager aucun effort pour la réussite de ce retrait », notamment pour « la protection et la sécurité des forces américaines ».
Elles s’engagent en outre « à poursuivre la coopération dans des domaines d’intérêt commun » et « rappellent que ce retrait des forces américaines n’aura aucune incidence sur les relations actuelles » entre Washington et Niamey.
Après le coup d’Etat qui avait renversé le président élu Mohamed Bazoum, l’armée avait exigé le départ des soldats de l’ancienne puissance coloniale française qui participaient à lutte contre les groupes jihadistes qui frappent le Niger. Le dernier soldat français était parti le 22 décembre.
Niamey a ensuite obtenu le retrait des Américains qui disposaient notamment d’une base de drones à Agadez (nord) utilisée dans la lutte anti-jihadiste.
Dans le même temps, Niamey s’est rapproché de la Russie qui a acheminé des instructeurs et du matériel militaire, en avril et en mai.
Avec AFP
Radio rurale: La mémorable voix « Runda tond bé yè ? » s’est éteinte
Boussé, 7 juin 2024(AIB)-Noregma Boukari Alexis Thélesphore Bagré (75 ans), dont la célèbre phrase « Runda tond bé yè? » a bercé de nombreux auditeurs de la Radio rurale, s’est éteint ce vendredi à Ouagadougou, a appris l’AIB.
Noregma Boukari Alexis Thélesphore Bagré est décédé le 7 juin 2024 à Ouagadougou.
Journaliste de formation, l’illustre disparu a servi l’administration burkinabè à différents postes.
D’abord animateur à la Radio rurale, il s’était fait remarquer par sa célèbre phrase introductive «Runda tond bé yè ?» pour demander aux populations qui accueillaient l’émission « Burkina variétés », de préciser le nom de leur localité avant le déroulement du programme.
« Burkina variétés » est une émission de sensibilisation et de découverte pour laquelle, les agents de la Radio rurale sillonnaient tout le territoire burkinabè pour à la fois permettre aux populations des zones les plus reculées de s’exprimer sur les grandes questions de société mais aussi permettre aux auditeurs de découvrir les autres régions du pays.
Alexis T Bagré a également occupé le poste de Directeur des ressources humaines au ministère de l’Information.
Il fut aussi membre du Conseil des Ordres burkinabè et directeur de la Radio rurale
Élu maire de la commune de Boussé pour la première fois en 2000, il succèdera à lui-même pour un second mandat de 2006 à 2012.
On retiendra de lui, un homme disponible engagé pour le développement socioéconomique et attaché à sa ville natale.
Même diminué par le poids de l’âge, il faisait l’effort de répondre présent tant que mieux aux évènements sociaux de sa communauté ainsi qu’aux sollicitations des services publics.
Sa dernière apparition publique date du 16 décembre 2023 à l’école Boussé A, lors de la cérémonie de remise des prix d’excellence organisée par la Direction provinciale en charge de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Kourwéogo.
Il était marié et père de cinq enfants.
Agence d’information du Burkina
DB/ata
Le cycliste burkinabè Vincent Mouni remporte la 7e étape du Tour du Cameroun.
Agence d’Information du Burkina
Les économies des pays des Brics ont réussi à briser l’hégémonie des États-Unis
SAINT-PÉTERSBOURG, 7 juin. /TASS/. Les économies des pays des Brics ont réussi à briser l’hégémonie américaine. C’est ce qu’a annoncé le président bolivien, Luis Arce, lors de son intervention à la séance plénière du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF).
« Actuellement, l’ordre mondial évolue vers un état plus juste et plus équilibré basé sur la multipolarité et le multilatéralisme, a-t-il déclaré. Les économies du groupe des Brics ont réussi à briser l’hégémonie des États-Unis et elles représentent l’espoir du développement de la coopération et de la complémentarité entre les pays. »
Le dirigeant du pays d’Amérique latine a souligné que la Bolivie souhaitait faire partie des Brics, ce qui lui donne « d’excellentes perspectives de transformation, parallèlement avec l’industrialisation accélérée ».
Le groupe des Brics a connu deux vagues d’expansion depuis sa création en 2006.
En 2011, l’Afrique du Sud a rejoint la liste de pays initiale, qui comprenait le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. En août 2023, six nouveaux membres ont été invités à rejoindre l’association, dont l’Argentine, mais celle-ci a refusé d’y adhérer fin de décembre.
Cinq nouveaux membres, parmi lesquels l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Éthiopie, ont commencé à travailler pleinement au sein des Brics à partir du 1er janvier 2024.
Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg se tient du 5 au 8 juin. Le thème de cette année s’intitule « La base d’un monde multipolaire, la formation de nouveaux points de croissance ». Au programme, des réunions pour les petites et moyennes entreprises, les entreprises créatives, la Journée de la jeunesse du SPIEF, ainsi que les forums Sécurité des médicaments, Académie du SPIEF et SPIEF junior. L’organisateur est la fondation Roscongress. TASS est le partenaire médiatique de l’événement.
Avec TASS
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Burkina : Les meilleurs producteurs de fourrage ont reçu un soutien du gouvernement
Ouagadougou, 07 juin 2024 (AIB) – Les trois meilleurs producteurs de fourrage de la saison 2023-2024 ont reçu des primes et du matériel de production, jeudi à Manga, en marge du lancement de la campagne de production fourragère pour 2024.
Les trois meilleurs producteurs de fourrage de l’édition 2023 «ont reçu respectivement des sommes en numéraire et du matériel de production allant d’un million 150 mille à 750 milles», selon les services de communication du ministre en charge de l’Agriculture et de l’Elevage.
Le premier prix national est revenu à Olivier Paré, de Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun.
« Ce prix est un défi, je ne dois plus chuté. Si tout le Burkina trouve que ce que tu fais est bien, tu ne dois plus chuter », a-t-il dit.
Le Directeur général des productions animales, Marcel Da, les a félicités et réitéré ses encouragements pour les efforts consentis dans la production fourragère de la campagne écoulée. Il les a invités à poursuivre dans la même dynamique pour la campagne 2024.
L’élevage est un sous-secteur important pour le Burkina Faso. Il contribue à plus de 18 % au PIB national et est pratiqué par plus de 80 % de la population.
Toutefois, le disponible fourrager reste insuffisant pour soutenir les ambitions de ce sous-secteur.
Agence d’Information du Burkina
CK/ata
Burkina-Agriculture-Bétail-Alimentation
Le Burkina subventionne 2300 tonnes de semences pour sa campagne de production fourragère 2024
Ouagadougou, 07 juin 2024 (AIB) – Le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a officiellement lancé la campagne de production fourragère pour 2024, hier jeudi à Manga et annoncé la mise en disposition des producteurs de 2300 tonnes de semences pour cette campagne.
La Secrétaire générale de la région du Centre-Sud, Ouo Abibata Bamouni/Traoré et le Chef de cabinet du ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou Diallo ont présidé la cérémonie officielle de lancement de la campagne fourragère dans la capitale de la région du Centre-Sud.
A l’occasion, le ministère a annoncé la mise à disposition des producteurs «à coût subventionné» de 2300 tonnes de semences fourragères, 8 553 tonnes de sous-produits agro-industriels, 75 kits de matériels de valorisation de sous-produits agricoles, 160 kits d’équipements de production de fourrage et 1000 kits de construction de fenil.
L’élevage est un sous-secteur important pour le Burkina Faso. Il contribue à plus de 18 % au PIB national et est pratiqué par plus de 80 % de la population.
Pour accompagner ce sous-secteur, le gouvernent travaille à la vulgarisation des bonnes pratiques en matière de production fourragère et de conservation du fourrage , pour aider les éleveurs à faire face aux pénuries des aliments pour bétail en saison sèche.
Le disponible fourrager de la campagne 2023-2024 est estimé à 13 522 026 tonnes de matière sèche (TMS), soit une couverture de 76% pour un besoin de 17 826 157 tonnes de matière sèche.
Agence d’Information du Burkina
CK/ata
