Ramadan : La communauté musulmane exhorte les citoyens à faire corps avec la Transition pour lutter contre le terrorisme

Ouagadougou, 10 avril 2024(AIB)-  » La guerre que nous vivons n’est pas une guerre politique, mais une guerre nationale », a estimé mercredi, le président de la communauté musulmane El Hadj Moussa Kouanda, condamnant au passage, les citoyens qui se réjouissent des revers parfois rencontrés par les Forces combattantes sur le chemin de la lutte antiterroriste.

Les fidèles musulmans se sont réunis, le mercredi 10 avril 2024, à la place de la Nation de Ouagadougou, pour la prière de l’Aïd El Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan. A leurs côtés, une délégation gouvernementale et d’autres confessions religieuses.

L’Imam de la grande mosquée de Ouagadougou, Cheikh Abdallah Ouédraogo, a présidé mercredi à la place de la Nation la prière marquant la fin du jeûne de Ramadan.

Dans son sermon, Cheikh Abdallah Ouédraogo a prêché, le pardon, la réconciliation, le partage, la cohésion et le vivre-ensemble entre filles et fils du Burkina.

Pour le président de la communauté musulmane du Burkina Faso, El Hadj Moussa Koanda, la communauté musulmane est représentée dans plus de 8 000 villages du pays.

Ce faisant, « nous sommes témoins des nombreux efforts du gouvernement à qui nous disons merci », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la communauté encourage le gouvernement et prie afin que le Seigneur puisse l’accompagner dans sa mission de reconquête du pays.

Par ailleurs, Il a invité tous les Burkinabè à la solidarité vis-à-vis des membres du gouvernement pour la reconquête du territoire national.

Car, a-t-il dit, « la guerre que nous vivons n’est pas une guerre politique, mais une guerre nationale ».

Il s’est offusqué contre les Burkinabè qui se réjouissent des revers des Forces combattantes.

Pour lui, la guerre ne doit pas être personnalisée. Elle n’appartient au président, ni aux ministres, ni à la communauté musulmane, ni à la communauté catholique. C’est la guerre de tous les Burkinabè, selon lui.

La délégation gouvernementale conduite par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a dit être venue signifier les sincères reconnaissances et félicitations du Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, à la communauté pour ses multiples prières et invocations en faveur de la reconquête du territoire national.

Effet, en avril 2023, le gouvernement invitait toutes communautés à s’investir pour que le combat dans le sens de la reconquête du territoire soit une réalité.

Aujourd’hui, a indiqué le ministre, Bassolma Bazié, au bilan, des zones qui n’étaient pas accessibles le sont.

Cela, a-t-il- poursuivi, est à mettre à l’actif de toutes les communautés et particulièrement la communauté musulmane.

Par ailleurs, le mandataire du chef de l’Etat a invité la communauté à poursuivre le chemin de la construction, de l’entente entre les communautés et le renforcement de la paix.

Pour sa part, le représentant de la communauté catholique, Monseigneur Prosper Kontiébo, a indiqué être est venu saluer les frères musulmans et leur souhaiter la bonne fête.

Il a également a exprimé la fraternité, la communion, la solidarité de la communauté catholique à tous les fidèles musulmans avant de prier le Seigneur d’exaucer leurs vœux afin que le Burkina retrouve, la paix et la cohésion sociale d’antan.
Agence d’information du Burkina
YS/aan/ata

Burkina : Un paysan offre 1000 plants de baobabs à la clôture des journées d’engagement patriotique

Ouagadougou, 9 avril 2024 (AIB) – Le paysan Salifou Ouédraogo, promoteur d’un verger de 35 000 baobabs plantés, a remis mardi 1000 plants de baobabs au gouvernement pour « marquer son engagement patriotique en faveur d’un Burkina Faso verdoyant ».

« Je suis content de l’institution des journées d’engagement patriotique. Je suis particulièrement satisfait de l’initiative de reboisement décrétée par le gouvernement à cette occasion. C’est pourquoi j’ai remis 1000 plants de baobabs pour encourager le gouvernement dans cette démarche », a déclaré le défenseur de l’environnement, Salifou Ouédraogo.

Il s’exprimait ainsi mardi à Ouagadougou lors de la clôture des journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Pour M. Ouédraogo, l’invitation du gouvernement à planter des arbres contribuera à rendre le Burkina plus verdoyant, assurant ainsi l’autosuffisance alimentaire pour les générations futures.

El Hadj Salifou Ouédraogo est un agriculteur exploitant près de 100 hectares de baobabs au Burkina. Il compte à son actif 35 000 baobabs plantés, fruit de 56 années d’efforts et de persévérance.

Salifou Ouédraogo est également lauréat du Kuuri d’or environnement lors de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture et de l’Élevage (SIAEL).

Agence d’information du Burkina
DNK/ata