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Lions club Ouagadougou-Soleil offre du matériel de nettoyage à l’école Bilbalogho et à la brigade verte

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Lions club Ouagadougou-Soleil offre du matériel de nettoyage à l’école Bilbalogho et à la brigade verte

Ouagadougou, 23 nov. 2024 (AIB)- Le Lions Club Ouagadougou-Soleil a mené, samedi, une opération de salubrité dans l’enceinte de l’école Bilbalogho de Ouagadougou. À cette occasion, il a remis du matériel de nettoyage à ladite école ainsi qu’à la brigade verte de la ville.

Des poubelles, des râteaux, des pelles et des brouettes figurent, entre autres, parmi le matériel remis par le Lions Club Ouagadougou-Soleil à l’école Bilbalogho et à la brigade verte de Ouagadougou, à l’issue d’une séance de salubrité.

Selon la présidente du Lions Club Ouagadougou-Soleil, Christine Tani, cette initiative vise à maintenir la propreté au sein de leur ancien établissement.

La première responsable du Lions Club Ouagadougou-Soleil, a indiqué que cette séance de salubrité, couplée à une sensibilisation sur le lavage des mains, constitue une occasion pour l’association et ses partenaires d’inviter les élèves de l’école Bilbalogho au respect des règles d’hygiène et à la protection de l’environnement.

« Nous souhaitons que les actions que nous posons aujourd’hui, pour un environnement plus propre et un cadre de vie plus sain, puissent impacter durablement notre communauté et particulièrement nos enfants », a-t-elle soutenu.

L’association a également procédé à une plantation symbolique d’arbres qui, selon la présidente, permettra de magnifier la nature et de fournir de l’ombre aux élèves pendant les heures creuses.

Le clou de la journée sera marqué par un repas destiné à communier avec les enfants de l’établissement, a fait savoir Mme Tani.

Pour le patron de la cérémonie, Parfait Kondia, cette journée symbolise la détermination du Lions Club à bâtir un cadre de vie où chaque citoyen prend ses responsabilités pour un avenir meilleur.

Il a souhaité que cette initiative puisse être étendue à toutes les écoles de la ville de Ouagadougou, au bénéfice des élèves et des enseignants.

En recevant le matériel, la directrice de l’école Bilbalogho, Awa Ouédraogo/Ouédraogo, a salué l’initiative de l’association, qui vient renforcer les capacités de l’établissement à assainir son cadre de travail.

Avant cette journée, le Lions Club Ouagadougou-Soleil avait offert des vivres à la Cour de solidarité de Gounghin. Il prévoit, entre autres, des formations et l’aménagement de ladite cour dans les jours à venir.

Agence d’information du Burkina
YOS/ZO/ata

L’Académie africaine des sciences de la santé de Dakhla veut faire de la santé, une priorité partagée en Afrique, (ministre marocain)

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L’Académie africaine des sciences de la santé de Dakhla veut faire de la santé, une priorité partagée en Afrique, (ministre marocain)

Dakhla (Maroc), 23 nov. 2024 (AIB)- L’Académie africaine des sciences de la santé de Dakhla dont les travaux ont été lancés ce samedi témoigne de la volonté du Maroc, de faire de la santé une priorité partagée entre Africains, a affirmé le ministre marocain de la Santé Amine Tahraoui.

« L’Académie africaine des sciences de la santé est une vision de l’Afrique que nous voulons bâtir. Elle est une ambition portée par des générations qui refusent la fatalité, qui veulent transformer le potentiel du continent en réalité tangible. Enfin, elle est une responsabilité partagée par nous tous, à savoir les politiques et les institutions académiques », a affirmé le ministre marocain de la Santé, Amine Tahraoui à la cérémonie de lancement de l’Académie africaine des sciences de la santé à Dakhla.

La région de Dakhla, située à 1700km de la capitale Rabat, a été retenue pour accueillir cette académie, car elle constitue une passerelle entre le Maroc et l’Afrique, a-t-il expliqué. « Un espace où convergent nos ambitions nationales et continentales », a précisé le Ministre.

Pour lui cette partie du Maroc, du fait de sa richesse illustre ce que le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le roi Mohammed VI, a toujours défendu, à savoir une croissance inclusive qui ne laisse aucun territoire en marge.

De ses propos, il ressort que l’Académie africaine des sciences de la santé est un symbole d’intégration africaine et d’équité. Cette institution répond à trois impératifs majeurs : former les leaders, innover pour transformer et fédérer les énergies.

Elle témoigne de la volonté du Maroc de faire de la santé une priorité partagée, une rencontre des découvertes et des innovations au bénéfice des populations africaines.

Ces propos sont confortés par la présence à cette cérémonie de plusieurs délégations pays africains.

Une autre intervention qui a marqué cette cérémonie a été celle du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Maroc, Azzedine El Midaoui, portée par le Secrétaire général du ministère.

Pour lui, « l’Académie est un véritable pont entre les différents pays du continent, un laboratoire d’idées, une plateforme d’actions et d’échanges pour améliorer la santé publique à travers des initiatives adaptées aux défis de chaque pays africain ».

Face aux différents défis auxquels le continent africain est confronté, l’académie constitue une opportunité, pour renforcer les relations de partage d’expérience et de collaboration, a t- il poursuivi.

L’Académie africaine des sciences de la santé est portée par la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé.

Son président Directeur Général, le professeur Lahcen Belyamani, estime qu’elle ambitionne d’être un catalyseur de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation.

Experts et chercheurs pourront notamment coordonner leurs actions afin de répondre efficacement aux défis sanitaires du continent.

« Nous pourrons faire de l’Académie une plateforme de réflexion, de collaboration et de diffusion des connaissances permettant de renforcer nos systèmes de santé et d’offrir aux citoyens un avenir plus sain et plus prospère », a dit le Pr à leur adresse.

Pour acter les engagements, des conventions ont été signées entre autres, entre le ministre de la Santé et de la Protection sociale, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le président-directeur général de la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé et entre le président-directeur général de la Fondation Mohammed VI des sciences et de la santé et l’ambassadeur, directeur général de l’Agence marocaine de la coopération internationale (AMCI).

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

 

 

 

 

Europe : Menacée d’une pénurie de gaz, les prix augmentent de 45% cette année.

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Europe : Menacée d’une pénurie de gaz, les prix augmentent de 45% cette année.

Ouagadougou, 23 nov. 2024 (AIB) – L ‘Europe est menacée d’une nouvelle crise de gaz en raison de la diminution rapide des réserves de stockage et d’une réduction potentielle de l’approvisionnement en provenance de Russie. Sur fond de tensions géopolitiques, les prix ont augmenté de 45% cette année, écrit l’agence Bloomberg, cité par TASS.

Selon la source, l’arrivée du froid en Europe a entraîné une forte augmentation de la demande de gaz pour le chauffage. La situation est aggravée par le fait que les vents faibles dans la zone des parcs éoliens ne permettent pas d’utiliser pleinement cette source d’énergie pour la production d’électricité.

Les prix du gaz ont grimpé de 45% au cours de l’année. Comme le note l’agence, ce taux d’augmentation est bien inférieur à celui observé en 2022, mais il reste suffisant pour « menacer d’aggraver la crise inflationniste et d’accroître la pression sur une industrie qui a déjà du mal à survivre ».

« La situation devient similaire à celle de 2022, lorsque l’UE était prête à acheter du gaz à n’importe quel prix », estime Arne Lohmann Rasmussen, analyste en chef de la société Global Risk Management.

Le pays le plus touché pourrait être l’Allemagne, comme en 2022, dont l’économie stagne actuellement. En particulier, l’industrie automobile, l’industrie mécanique et l’industrie chimique allemandes connaissent de graves problèmes.

Agence d’information du Burkina

Le développement du Burkina passe indispensablement par la connaissance de la « Burkinatologie », selon Henri Bosco Bayo

Le développement du Burkina passe indispensablement par la connaissance de la « Burkinatologie », selon Henri Bosco Bayo

Ouagadougou, 22 nov. 2024 (AIB)-Le développement du Burkina passe indispensablement par la connaissance et la maitrise de la ‘’Burkinatologie’’, une science qui étudie les liens de parenté et l’identité du peuple burkinabè, a affirmé à l’AIB, Henri Bosco Bayo, responsable de l’Association de Recherche sur l’Identité des Peuples et le Développement Social (ARIPDS).

« Le Burkina Faso sera un pays puissant grâce à la connaissance de nos liens de parenté et de notre identité au sein de l’humanité», a affirmé le ‘’Burkinatologue’’ Henri Bosco Bayo, dans un entretien mardi à l’AIB.

Pour le président de l’Association de Recherche sur l’Identité des Peuples et le Développement Social (ARIPDS), la compréhension par le peuple burkinabè de ses origines et de son identité, constitue la source du charisme nécessaire au développement du Burkina Faso.

Selon ses recherches, chaque composante du peuple burkinabè possède un charisme particulier de développement, une spécificité qui mérite d’être étudiée, valorisée et utilisée pour bâtir un monde de paix et de prospérité.

Henri Bosco Bayo a révélé que ses travaux sur l’identité des Burkinabè montrent que ceux-ci sont liés par parenté aux Américains, aux Canadiens, aux Russes, aux Israélites et aux Arabes.

Contrairement à ce qui est enseigné dans les écoles, M. Bayo estime qu’il n’existe pas une soixantaine d’ethnies distinctes au Burkina, mais plutôt une soixantaine de langues formant une seule et même grande famille.

« Les noms Somé et Somda chez les Dagara se transforment en Sombié, Sourabié, Soulama ou Soma dans la grande famille Gouin. Les noms mossi Sanem, Saneem trouvent leurs équivalents bobo dans les noms Sanum, Sanon et Sanou. Le nom Gan a donné Gambaga en Mooré», a-t-il expliqué.

De l’avis de Henri Bosco Bayo, aucun peuple ne peut se développer en méconnaissant son identité.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Le CSC exhorte les Burkinabè à ne pas publier des messages religieux aux contenus haineux 

Le CSC exhorte les Burkinabè à ne pas publier des messages religieux aux contenus haineux 

Ouagadougou, 22 nov. 2024(AIB)-Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) a exhorté vendredi, les Burkinabè à abstenir de publier ou de partager, dans l’ensemble de l’espace numérique (Facebook, WhatsApp, TikTok, X…), des messages religieux ou à caractère religieux aux contenus haineux et dénigrants.

Le CSC explique avoir constaté depuis un certain temps, la propagation de messages haineux à caractère religieux à travers les plateformes numériques.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral 👇 👇 👇 👇 👇 👇 👇 👇 👇

« Au public burkinabè, à tout utilisateur des réseaux sociaux

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a constaté, depuis un certain temps, la propagation de messages haineux à caractère religieux à travers les plateformes numériques.

En vue de contenir ces dérives susceptibles de dégrader le climat social, le CSC a engagé une série de concertations et des actions de sensibilisation auprès de plusieurs responsables de plateformes numériques diffusant des messages sur la religion. Cette démarche vient en appui aux actions initiées par l’instance de régulation courant juin 2023, qui avaient permis l’élaboration et l’adoption d’un guide et d’une charte de gestion des messages à caractère confessionnel, dont l’écho favorable auprès des acteurs avait permis l’apaisement du discours religieux dans les médias.

Le CSC se félicite des actions entreprises par des organisations religieuses sur la base de ces référentiels didactiques, tout en les encourageant à poursuivre les actions de formation et de sensibilisation auprès des responsables religieux, des fidèles et du public.

 

Par ailleurs, le CSC tient à rappeler aux citoyens, et, particulièrement, aux utilisateurs des réseaux sociaux, la responsabilité de tous et de chacun dans la promotion du vivre- ensemble et de la culture de la paix dans notre pays.

 

C’est pourquoi, le CSC exhorte les utilisateurs des réseaux sociaux à s’abstenir de publier ou de partager, dans l’ensemble de l’espace numérique, des messages religieux ou à caractère religieux aux contenus haineux et dénigrants.

Au demeurant, tout contrevenant s’expose à la rigueur de la loi. »

Le président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo

Ouagadougou, 22 novembre 2024.

Mali : La HAC ferme la télévision Joliba TV après des offenses au peuple burkinabè 

Mali : La HAC ferme la télévision Joliba TV après des offenses au peuple burkinabè 

Ouagadougou, 23 nov. 2024 (AIB)-La Haute Autorité de Communication (HAC) du Mali a décidé, ce vendredi, de fermer la télévision privée Joliba TV News, quelques jours après la diffusion d’un débat au cours duquel des propos offensants ont été tenus à l’égard du peuple et des dirigeants burkinabè.

Pour rappel, le 12 novembre 2024, le Conseil supérieur de la communication du Burkina Faso avait demandé à son homologue malien de prendre les mesures qu’il jugerait appropriées suite à la diffusion de cette émission sur Joliba TV.

Lors de cette émission, le chroniqueur Issa Kaou N’Djim avait critiqué la récente tentative de putsch au Burkina Faso et tenu des propos discourtois à l’encontre du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

M. N’Djim est incarcéré depuis le 13 novembre 2024. Son procès est prévu pour le 23 décembre 2024.

Agence d’information du Burkina

Gnagna: La commune de Manni ravitaillée

Gnagna: La commune de Manni ravitaillée

Bogandé, 22 nov. 2024 (AIB)- La commune de Manni, dans la province de la Gnagna, a reçu le vendredi 22 novembre un ravitaillement en vivres, a appris l’AIB.

Cible d’une attaque terroriste, vaillamment repoussée le 6 octobre dernier, la ville de Manni a été ravitaillée ce vendredi au grand bonheur des populations.

Ce ravitaillement salutaire a été rendu possible grâce à la parfaite coordination des combattants des Bataillon d’intervention rapide (BIR) 2, basé à Manni, et le BIR 19, basé à Bogandé.

Agence d’information du Burkina

Gourma : Un projet d’assistance lancé au profit des personnes affectées de Kantchari et de Pama

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Gourma : Un projet d’assistance lancé au profit des personnes affectées de Kantchari et de Pama

Fada N’Gourma (AIB)-Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a lancé officiellement, le jeudi 22 novembre 2024 à Fada N’Gourma, le projet « Assistance multisectorielle et intégrée au profit des enfants et des personnes déplacées internes et hôtes dans les communes de Kantchari et Pama ».

La région de l’Est, comme d’autres régions du Burkina Faso, traverse une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent.

Selon le secretariat permanent du CONASUR, à la date du 31 mars 2023, elle était classée 4e région accueillant le plus grand nombre de Personnes déplacées internes (DPI), concentrant 219 719 (PDI) dont 23% de femmes et près de 60% des enfants.

«C’est dans ce contexte que le projet « Assistance multisectorielle et intégrée au profit des enfants et des personnes déplacées internes et hôtes dans les communes de Kantchari et Pama », a été lancé, pour soulager les personnes en détresse dans les domaines sanitaires, nutritionnels, de production et de WASH car seul, l’Etat ne peut en porter le fardeau», a déclaré le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara.

Ce projet d’une durée de 12 mois sera piloté par le consortium « Association Todi Yaba comme élite et Save The Chilidren International ».

Il est financé grâce à l’appui précieux du Fonds humanitaire régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC).

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Gourma : Les activités de la Semaine des langues africaines couplée à la Journée internationale de la langue maternelle lancées

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Gourma : Les activités de la Semaine des langues africaines couplée à la Journée internationale de la langue maternelle lancées

Fada N’Gourma, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, a officiellement lancé, le vendredi 22 novembre 2024 à Fada N’Gourma, les activités rentrant dans le cadre de la célébration de la Semaine des langues africaines couplée à la Journée internationale de la Langue maternelle.

Placée sous le thème principal « L’autonomisation des langues africaines pour une éducation de qualité et la libre circulation pour l’Afrique que nous voulons », la Semaine des langues africaines couplée à la Journée internationale de la Langue maternelle, s’est passé le vendredi 22 novembre 2024 à Fada N’Gourma.

La cérémonie s’est déroulée dans un contexte où le Burkina Faso lutte pour sa souveraineté sur les plans politiques et socioéconomiques.

Le co-parrain de la cérémonie, Salifou Ouédraogo, ancien ministre en charge de l’Agriculture, a indiqué que le thème est interpellateur.

« pourquoi l’Afrique demeure-t-elle à la traine sur les plans économique, politique et culturel », s’est interrogé le ministre.

Pour le sociolinguiste, la réponse est sans équivoque, celle des langues.

Selon M. Ouédraogo, à l’aube des indépendances, l’échec d’une politique linguistique audacieuse a privé nos langues nationales de leur statut légitime dans les sphères éducatives, institutionnelles et économiques.

«Et pourtant, toutes les langues sont aptes à porter le développement», a-t-il affirmé.

Il a précisé que les langues africaines ne font pas exception tout en clamant que leur exclusion des processus décisionnels, de l’éducation et du débat public reste l’une des causes profondes du sous-développement déploré aujourd’hui.

Le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, a précisé que la Journée internationale de la langue maternelle, instituée par l’UNESCO, rappelle chaque année le rôle crucial des langues maternelles dans l’éducation inclusive, la cohésion sociale et le développement durable.

Il a souligné que dans ce contexte, la promotion des langues africaines contribue à renforcer notre unité nationale, tout en respectant la diversité culturelle qui fait la richesse du Burkina Faso.

L’activité se deroulera du 22 au 27 novembre 2024, plus qu’un simple événement culturel.

Selon le directeur régional en charge de l’Education de base, Yentéma David Thiombiano, plusieurs activités vont se dérouler durant la semaine.

Parmi celles-ci, il a cité le suivi des séquences de leçons dans le CEBNF du secteur qui est le symbole de la promotion des langues nationales et l’apprentissage des métiers dans ces langues, des conférences visite des stands des mets locaux et des productions artistiques.

Des compétitions artistiques avec les élèves et les enseignants dans les trois langues que sont le goumantchéma, le mooré et le fulfuldé, seront organisées.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

Résolution des crises et recherche de la paix : le rôle des leaders traditionnels, coutumiers et religieux expliqué

Résolution des crises et recherche de la paix : le rôle des leaders traditionnels, coutumiers et religieux expliqué

(Ouagadougou, 23 novembre 2024). La Direction générale des Archives nationales a organisé, le vendredi 22 novembre, sa 12e conférence publique sous le thème : « le rôle des chefs traditionnels, coutumiers et des leaders des confessions religieuses en temps de crise au Burkina Faso ».

Cette conférence a été animée par le professeur Ludovic Ouhonyioué KIBORA, Directeur de recherche en Anthropologie à l’Institut des sciences des sociétés (INSS).

Selon le Directeur général des Archives nationales, Kouna Jean Bertin KAMBOULE, cette conférence est une contribution de sa structure rattachée à la Présidence du Faso, à la recherche de la paix dans notre pays. A cet effet, il a souligné le rôle indispensable des leaders religieux, traditionnels et coutumiers dans la résolution des crises.

Le conférencier a justement fait l’état de la contribution des chefs traditionnels, coutumiers et des leaders des confessions religieuses dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Il a expliqué qu’« en situation de crise, on leur demande souvent d’intervenir et souvent ils s’autosaisissent, ils interviennent pour calmer les crises ».

En tant que leaders de leur communauté, les chefs traditionnels, coutumiers et les leaders des confessions religieuses se doivent d’assainir leur milieu, cultiver la cohésion sociale et développer le vivre-ensemble, a souligné Pr Ludovic Ouhonyioué KIBORA.

Notre pays est connu pour sa diversité religieuse et chaque religion par essence prônant la paix et la cohésion sociale, les leaders religieux sont de ce fait dans une posture de quête de la paix et de la tolérance, a indiqué Pr KIBORA. Par conséquent, le conférencier invite les leaders religieux à un retour aux textes fondamentaux des différentes religions pour promouvoir la paix et la cohésion sociale.

La reconnaissance du rôle des coutumiers dans la résolution des crises par la Constitution et la mise en place de l’Observatoire National des Faits Religieux (ONAFAR) démontrent à souhait l’importance accordée aux leaders coutumiers, traditionnels et religieux dans le règlement des crises au Burkina Faso.

Le conférencier a alors recommandé aux leaders coutumiers, traditionnels et religieux de jouer pleinement leur rôle dans la construction de la paix et de la cohésion sociale. Pour ce faire, il les a invités à être des modèles et à donner des exemples positifs.

Selon le conférencier, dans la quête de la paix et de la cohésion sociale, l’Etat devra également accompagner les chefs traditionnels, coutumiers et les leaders des confessions religieuses à travers notamment : l’institutionnalisation de la chefferie traditionnelle, l’assainissement des rangs de la chefferie traditionnelle. L’Etat devra également encourager le dialogue inter-religieux et responsabiliser davantage les faîtières par le contrôle des discours de leurs adeptes.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Ioba : un voyage d’immersion à Dano et à Guéguéré pour promouvoir l’orpaillage responsable

Ioba : un voyage d’immersion à Dano et à Guéguéré pour promouvoir l’orpaillage responsable

Dano (AIB) – L’ONG Artisanal Gold Council (AGC) a organisé, les 23 et 24 octobre 2024, un voyage d’immersion au profit des artisans miniers sur deux sites semi-mécanisés situés à Dano et Guéguéré, dans la province du Ioba.

Cette activité, inscrite dans le cadre du projet de promotion de l’orpaillage responsable (Projet OR), a pour objectif de promouvoir la semi-mécanisation des sites d’exploitation artisanale.

Le projet est mis en œuvre par le consortium Caritas Suisse, Artisanal Gold Council et Solidar Suisse, avec le soutien technique et financier de la Direction du développement et de la coopération suisse. Des représentants du ministère des Mines ont également pris part à cette initiative.

Une trentaine de responsables d’artisans miniers ont visité les sites semi-mécanisés de la société Wend-Panga OR (SO.W.P.OR), située à Gnikpière, dans la commune de Dano, et de la Société des mines du Faso (SOMIF) à V3, dans la commune de Guéguéré.

Parmi les visiteurs figuraient des représentants de sites miniers de Meguet, Nobsin, Bilgotenga et Koratenga (région du Plateau central), ainsi que de Guido (Centre-Ouest).

Des femmes ont également participé, aux côtés des représentants d’organisations telles que le Syndicat national des artisans miniers du Burkina (SYNEMAB), l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB), l’Union nationale des associations d’artisans miniers du Burkina (UNAMB) et la Fédération des artisans miniers du Burkina (FAMAB).

Ce voyage visait à renforcer les capacités des responsables d’artisans miniers en matière de semi-mécanisation et à encourager le processus de formalisation des coopératives d’artisans miniers, conformément à la politique du ministère des Mines.

Selon le représentant pays de l’AGC, Saïdou Kabré, cette immersion a permis aux participants de comprendre le fonctionnement et la gestion des sites semi-mécanisés, tout en leur inculquant les bonnes pratiques en matière de santé, de sécurité au travail et de cohabitation pacifique avec les exploitants de ces sites.

À Gnikpière, les visiteurs ont pu observer l’extraction du minerai, le concassage et le broyage à l’aide d’équipements mécaniques.

Le président-directeur général de la SO.W.P.OR, El Adj Moussa Ouédraogo dit Wobgo, a présenté les activités de sa société et répondu aux préoccupations des participants sur des sujets tels que le foncier, la fiscalité, l’utilisation de produits chimiques (cyanure et mercure) et la carrière des artisans miniers.

Il a exhorté les artisans à respecter les directives du ministère des Mines et à s’acquitter de leurs obligations fiscales, tout en remerciant les initiateurs de ce voyage.

Au site semi-mécanisé de V3, à Guéguéré, les participants ont effectué une visite guidée des installations et équipements, dirigée par le représentant de la SOMIF, El Adj Abdoulaye Barry.

Ils ont observé les différentes étapes de l’exploitation, depuis l’extraction jusqu’au lavage, en passant par le concassage et le broyage. Les échanges ont permis de répondre aux préoccupations des visiteurs.

 

Pour Saïdou Kabré, ce voyage avait pour but d’inciter les artisans miniers à adopter des pratiques formalisées, conformes aux normes environnementales et sanitaires établies par le ministère des Mines.

L’approche de l’orpaillage responsable vise à garantir une exploitation respectueuse de l’environnement et des conditions de travail des mineurs.

Les artisans miniers, les responsables des organisations faîtières et les représentants du ministère se sont dits satisfaits de cette immersion.

Ils ont promis de s’inspirer de ces exemples d’exploitation et de formalisation pour les sites relevant du Projet OR. Tous ont salué l’initiative et remercié l’AGC pour l’organisation de cette activité enrichissante.

Agence d’information du Burkina

SZ

Éducation : Les acteurs de la Gnagna dressent le bilan des activités pédagogiques

Éducation : Les acteurs de la Gnagna dressent le bilan des activités pédagogiques

Bogandé, 21 nov. 2024 (AIB)-La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Gnagna a tenu, jeudi 21 novembre 2024, sa 2ᵉ session ordinaire de conseil de direction, consacrée au bilan de l’année scolaire écoulée, à la rentrée administrative et pédagogique ainsi qu’aux perspectives pour l’année scolaire 2024-2025.

Les membres statutaires de la DPEPPNF de la Gnagna se sont réunis dans la salle de réunion de la direction pour faire le point sur plusieurs sujets importants.

Les bilans de l’organisation des examens du Certificat d’études primaires (CEP), du concours d’entrée en classe de sixième et de la rentrée administrative et pédagogique ont été présentés.

Malgré un contexte difficile, la province de la Gnagna a obtenu des résultats satisfaisants à la session de 2024. Le taux de succès au CEP est de 87,08 % avec les candidats libres et de 87,60 % sans les candidats libres.

Pour l’enseignement technique, 30 candidats sur 60 ont été admis, soit un taux de réussite de 50 %.

Par ailleurs, 1 535 élèves ont réussi au concours d’entrée en classe de sixième. En ce qui concerne l’évaluation certificative du non formel, 443 candidats ont été admis, ce qui correspond à un taux de réussite de 58,35 %.

Malgré ces performances, plusieurs difficultés ont été relevées, notamment une mauvaise maîtrise du logiciel SIGEC par certains opérateurs de saisie, un manque de matériel informatique adéquat et des problèmes de connexion Internet empêchant les téléchargements dans certaines localités.

Pour remédier à ces insuffisances, il a été recommandé l’organisation de sessions de renforcement des capacités sur l’utilisation du logiciel SIGEC et la dotation des services des examens et concours en matériel informatique performant, capable de supporter le logiciel SIGEC.

Les activités de rentrée administrative et pédagogique se sont globalement bien déroulées dans la province, selon les chefs de circonscriptions d’éducation de base (CEB).

Cependant, la dégradation de la situation sécuritaire dans la commune de Manni a conduit à la suspension des activités scolaires. Les autorités éducatives travaillent à des solutions pour rouvrir les écoles concernées.

Par ailleurs, la dotation des cantines scolaires, essentielle pour aider certains élèves en difficulté, n’a toujours pas été réalisée. Les acteurs éducatifs demandent qu’elle soit effective dans un délai raisonnable.

Le directeur provincial, Sylvain Thiombiano, a annoncé un projet de réouverture des CEB de Coalla et de Liptougou en zones délocalisées.

Il a également informé de l’institution d’un examen blanc provincial pour mieux préparer les candidats au CEP et au concours d’entrée en sixième.

M. Thiombiano a félicité l’ensemble des acteurs éducatifs pour leur résilience et leur engagement, qui ont permis d’assurer la continuité des activités éducatives malgré les défis.
Agence d’information du Burkina
Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Loroum/Campagne sèche : Le ministre Ismaël Sombié remet du matériel d’irrigation et des intrants aux producteurs

Loroum/Campagne sèche : Le ministre Ismaël Sombié remet du matériel d’irrigation et des intrants aux producteurs

Titao, 22 nov. 2024 (AIB)-Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a remis vendredi, du matériel agricole et des intrants aux producteurs de la province du Loroum.

Lors d’une visite dans la région du Nord, à Ouahigouya, le ministre a distribué 30 tonnes de pommes de terre, 24 tonnes d’engrais NPK, 1 000 tubes en PVC, 100 appareils de traitement, 100 arrosoirs et 10 motopompes.

Ce matériel et ces intrants agricoles sont destinés à soutenir les producteurs et productrices dans la relance de leurs activités agricoles, dans le cadre de la campagne sèche 2024-2025.

La remise officielle a eu lieu au périmètre maraîcher de 250 hectares de Tougzague, dans la commune de Ouahigouya.

Le lot a été remis au représentant du gouverneur de la région du Nord, le haut-commissaire du Yatenga, M. Tasséré Nacoulma, en présence de nombreux bénéficiaires du Loroum.

Le ministre Ismaël Sombié a adressé un message d’encouragement aux bénéficiaires :

>« Vous avez fait face à l’adversité, vous avez combattu et vous avez vaincu l’ennemi. Soyez fiers et confiants parce que l’avenir sera radieux. »

 

En réponse, le représentant des bénéficiaires, M. Yassia Nacanabo, a exprimé sa gratitude :

« C’est un acte inestimable. Nous sommes agréablement surpris, car le gouvernement vient de nous prouver qu’il est possible de faire la guerre et d’impulser le développement en même temps. »

 

Par ailleurs, grâce au dernier convoi de ravitaillement, acheminé le 7 novembre dernier, et aux efforts de reconquête du territoire, plusieurs personnes déplacées internes ont pu regagner la ville de Titao.

Le 18 novembre, plus de 11 000 élèves ont repris leurs activités scolaires. Autour du barrage de Titao, de nombreux paysans se sont relancés dans la production maraîchère.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Burkina: Début en décembre des travaux de construction d’un nouveau pont à Hèrèdougou

Burkina: Début en décembre des travaux de construction d’un nouveau pont à Hèrèdougou

Ouagadougou, 22 nov. 2024(AIB)-Les travaux de construction d’un nouveau pont à Hèrèdougou vont débuter en décembre, a annoncé vendredi le ministre des Infrastructures Luc Adama Sorgho.

Le ministre dont les propos ont rapportés par son service de communication, s’exprimait à Bobo-Dioulasso lors de la rencontre gouvernement- secteur privé.

Luc Adama Sorgho a indiqué que les études de faisabilité sont achevées et devraient être restituées le 28 novembre 2024.

L’actuel pont de Hèrèdougou est souvent débordé en cas de fortes pluies, interrompant le trafic entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, les deux plus grandes villes du Burkina Faso.

En début octobre, à la suite d’une énième inondation à Hèrèdougou, le président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré avait annoncé la possibilité de réaliser une retenue d’eau à ce niveau pour faciliter la production agricole.

Agence d’information du Burkina

Centre-Sud : Lancement des activités commémoratives de la semaine des langues africaines à Manga

La promotion des langues nationales à l’école a été encouragée.

Centre-Sud : Lancement des activités commémoratives de la semaine des langues africaines à Manga

Manga, 22 nov. 2024 (AIB)-La direction régionale de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Sud a lancé, vendredi à Manga, les activités de commémoration de la Semaine des Langues Africaines (SLA), prévue du 22 au 26 novembre 2024, et de la Journée Internationale de la Langue Maternelle (JILM), qui se tiendra le 27 novembre 2024. Ces deux événements visent à valoriser et promouvoir les langues nationales.

La secrétaire générale de la région (SGR) du Centre-Sud, Abibata Ouo Bamouni, qui a donné le top de départ des activités, a souligné que valoriser les langues nationales par de tels événements constitue « une avancée majeure dans leur promotion, notamment dans un contexte où une dizaine de langues sont menacées de disparition en Afrique et au Burkina Faso ».

Elle a insisté sur le fait que la valorisation des langues nationales, en tant qu’« outils de communication et de culture », s’inscrit dans la dynamique actuelle de la politique gouvernementale visant à « libérer notre pays de toute forme d’agression et d’aliénation pour une indépendance réelle et une souveraineté affirmée ».

La SP-PLN, docteure Awa Deuxième Jumelle Tiendrébeogo, se félicite de l’option de valorisation des langues nationales.

La Secrétaire permanente de la Promotion des Langues Nationales (SP-PLN), docteure Awa Deuxième Jumelle Tiendrébeogo, a, quant à elle, évoqué les effets de la colonisation, qui a supplanté les langues nationales par le français. Elle a affirmé que les deux événements représentent des tremplins pour opérer une « décolonisation mentale et linguistique ».

« Nous espérons que les stéréotypes longtemps entretenus par le colonisateur seront enfin brisés, afin que nous puissions avoir confiance en nos langues, reconnaître leur valeur et exploiter leur potentiel pour apporter une plus-value à notre société », a-t-elle déclaré.

Le directeur régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Sud, Adama Congo, se réjouit de la tenue des deux événements.

Le directeur régional de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Sud, Adama Congo, a rappelé que dans les provinces du Bazèga, du Nahouri et du Zoundwéogo, une kyrielle d’activités est prévue, notamment des conférences, des panels et des jeux radiophoniques.

Selon lui, le choix de valoriser les langues nationales est une évidence, car « nul ne saurait se développer uniquement à partir de la langue d’autrui ».

Abibata Ouo Bamouni a également évoqué les progrès des mentalités concernant les langues nationales, se réjouissant que la période où s’exprimer en langue maternelle à l’école était passible de sanctions appartienne désormais au passé. Elle a qualifié cette pratique d’« erreur fondamentale » dans le système éducatif.

La SGR du Centre-Sud, Abibata Ouo Bamouni, appelle les populations à participer activement aux activités.

Pour atteindre les objectifs escomptés, elle a exhorté les populations à participer activement aux activités et à s’engager pour la valorisation des langues nationales.

Elle a encouragé l’utilisation quotidienne des langues locales et la création d’un environnement favorable à leur apprentissage, aussi bien dans les villes que dans les villages.

Instaurée en 2018 par le comité scientifique et technique de l’Union africaine sous la tutelle de l’Académie Africaine des Langues (ACALAN), la SLA met en lumière les composantes et variétés linguistiques africaines.

De son côté, la JILM, proclamée par l’UNESCO le 21 février 2000, promeut la diversité linguistique, culturelle et le multilinguisme.

En 2024, 10 des 13 régions du Burkina Faso célèbreront ces deux événements, a indiqué docteure Awa Deuxième Jumelle Tiendrébeogo.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Mali: Choguel Maïga souhaite « bon courage » à son successeur

Mali: Choguel Maïga souhaite « bon courage » à son successeur

Ouagadougou, 22 nov. 2024(AIB)-Le Premier ministre sortant du Mali, Choguel Maïga, a souhaité vendredi, « bon courage » à son successeur le général de division Abdoulaye Maïga.

«Vous connaissez déjà le fonctionnement de la machine. Je vous remercie et vous souhaite bon courage», a déclaré Choguel Kokalla Maïga à Abdoulaye Maïga, lors de la passation de charges.

En rappel, Choguel Maïga a été relevé de ces fonctions mercredi, après avoir critiqué samedi la conduite de la Transition.

Abdoulaye Maïga, précédemment ministre de l’Administration du territoire et porte-parole du gouvernement malien, a été nommé jeudi matin Premier ministre.

Il a composé un nouveau gouvernement jeudi soir marqué par six départs.
Agence d’information du Burkina
ATA/as

Yatenga/Saaga Tour : L’artiste-musicien Dez Altino solidaire des veuves et orphelins des FDS

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Yatenga/Saaga Tour : L’artiste-musicien Dez Altino solidaire des veuves et orphelins des FDS

Ouahigouya, (AIB)-L’artiste-musicien Tégawendé Désiré Ouédraogo alias Dez Altino, a offert le samedi 9 novembre 2024 à Ouahigouya, lors de sa campagne nationale dénommée ‘’Saaga Tour’’, des vivres et matériels d’hygiène aux veuves et orphelins des Forces de défense de la patrie (FDS) de la région du Nord, tombées sur le champ d’honneur. Le don a été reçu par le gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo.« Nous sommes des artistes et pour pouvoir mener nos activités il faut qu’il y ait la paix. C’est donc une manière pour nous de soutenir les FDS dans leur élan de reconquête du territoire nationale, a déclaré Tégawendé Désiré Ouédraogo alias Dez Altino.

C’était lors de ‘’Saaga Tour’’, une campagne nationale que l’artiste-chanteur a lancé pour promouvoir son nouvel album ‘’Saaga’’ dédicacé le 30 Mai dernier.Ce don de vivres est composé de 100 sacs de 25 kg de riz, 100 sacs de 20 kg de farine de maïs et de matériels d’hygiène aux veuves et orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région du Nord, tombées sur le champ d’honneur.Le gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, a salué ce geste « hautement patriotique » de Dez Altino.

«C’est un réel plaisir parce que je sens que les décisions du gouvernement ont été acceptées », a dit le gouverneur Ouédraogo. Au nom du commandant du 12e RIC, le chef d’escadron de la gendarmerie, Lt Aboubacar Zerbo, a remercié l’artiste pour son geste.L’artiste a offert gracieusement un concert géant dans la soirée, aux mélomanes de la cité de Naaba Kango. La PDG des chaînes Dieudonné, Rose Sanou, marraine de ‘’Saaga Tour’’ a salué le parrainage de l’initiative. « Quand Dez m’a sollicité j’ai aussitôt répondu à son appel », a-t-elle confié. Mme Sanou a invité l’artiste à poursuivre dans ce sens car celui qui offre à la veuve et à l’orphelin gagne toujours. Après Ouahigouya dans la région du Nord, l’artiste-musicien compte poursuivre dans les 12 autres régions du pays.

Agence d’information du Burkina ASO/hb/bz

L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire invite les Burkinabè à cultiver les valeurs d’équilibre et d’harmonie

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L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire invite les Burkinabè à cultiver les valeurs d’équilibre et d’harmonie

Ouagadougou, 21 nov. 2024 (AIB)-En cette 28e édition de la Journée internationale de la tolérance (JIT), les Burkinabè, individuellement et collectivement doivent en être conscients et épouser davantage la symbolique du nombre 28 qui renferme des valeurs telles l’équilibre, l’harmonie, le service aux autres, l’empathie, l’adaptabilité, l’importance de la foi dans la vie, lit-on dans un communiqué de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) parvenu à l’AIB.Agence d’information du BurkinaCommémoration de la 28e Journée internationale de la tolérance le 16 novembre 2024Au Burkina, des relations intercommunautaires moins conflictuelles mais des échanges intra et interreligieux parfois tendus.16 novembre 1996 – 16 novembre 2024 : cela fait vingt-huit (28) ans que le monde commémore la Journée internationale de la tolérance. Au plan international, le contexte est dominé par des guerres à Gaza en Palestine, au Liban, au Soudan, en Syrie et en Ukraine ; la persistance de l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et (en partie) en Afrique centrale ; l’avènement au pouvoir de mouvements politiques radicaux ici et là ; la multiplication des contradictions commerciales, diplomatiques et politiques entre grandes puissances sur la base d’intérêts économiques et stratégiques ; etc. A l’échelle du Burkina Faso, si, durant les douze (12) mois écoulés, on peut se réjouir de ce que les différences socio-ethniques et les incompréhensions sporadiques intercommunautaires n’aient pas pu être exploitées par les groupes armés terroristes, il est regrettable de noter que le discours intra et interreligieux a été parfois virulent de la part de certains acteurs.

C’est ainsi qu’au lendemain de l’adoption du décret portant institution de la Journée des coutumes et des traditions et de la première célébration de ladite journée le 15 mai 2024, des propos peu amènes ont été tenus par certains acteurs religieux qui ont engendré l’ire de pratiquants des religions traditionnelles et des débats (parfois inconvenants) au sein de l’opinion publique dans la rue ou sur les réseaux sociaux. Certes, ces échanges ont toujours cours mais ils semblent avoir gagné en civilité et en courtoisie. Un monde désespérant mais où la tolérance est réelle et a besoin d’être renforcéeOn peut citer également les faits récents qui ont amené la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) à prendre des initiatives dans le sens d’une pratique plus apaisée de la religion musulmane et de « l’écoute du discours islamique ». Au regard de ce climat dans lequel baignent les relations internationales et qui font courir au monde le risque de déclenchement d’une guerre de grande ampleur.

En outre, dans le contexte spécifique du Burkina Faso, il peut être tentant de conclure, à l’instar du philosophe anglais Thomas Hobbes, que, plus que de par le passé, « L’homme est un loup pour l’homme » et que, ce faisant, la tolérance n’a plus droit de cité en ce monde. Mais que nenni  S’il est vrai que l’image que le monde nous présente est désespérante pour le genre humain et que le pire ennemi de l’être humain semble être son alter ego, il est erroné d’en déduire que nous vivons sous le règne de l’intolérance absolue. En effet, s’il n’y avait pas un minimum de tolérance c’est-à-dire, selon Le Robert, cette « Attitude qui consiste à admettre chez autrui une manière de penser ou d’agir différente de celle qu’on adopte soi-même » ou le « Fait de respecter la liberté d’autrui en matière d’opinions », nos pays, nos collectivités politiques et nos Etats n’existeraient pas.

Les recommandations pertinentes de l’UNESCO contre l’intolérance Pour autant, il urge de tirer la sonnette d’alarme au vu du nombre de personnes qui cèdent aux sirènes de la radicalisation, du radicalisme, des replis identitaires, de l’extrémisme violent et du fanatisme au nom d’idéologies religieuses, politiques ou communautaristes. C’est pourquoi l’UNESCO dont le Burkina Faso est membre, en plus de tirer l’alarme, préconise, dans le cadre de la lutte contre l’intolérance, entre autres : i) le renforcement de la législation relative aux droits humains, l’interdiction et la punition des crimes motivés par la haine ainsi que la discrimination à l’encontre des minorités, qu’ils soient commis par des représentants de l’Etat, des organisations privées ou des individus ; ii) l’utilisation des canaux de l’éducation pour les jeunes et de la sensibilisation à l’endroit des adultes car l’intolérance a souvent pour causes I’ ignorance et la peur (peur de l’inconnu, de l’autre, des autres cultures, nations, religions) ou le sentiment exagéré de sa propre valeur qui peut être personnel, national ou religieux ; iii) la prise de conscience individuelle dans la mesure où le sectarisme, les stéréotypes, la stigmatisation, les insultes et les plaisanteries ethnicistes ou racistes sont des manifestations individuelles d’intolérance auxquelles nombre de personnes sont quotidiennement soumises et l’intolérance engendrant l’intolérance, ses victimes chercheront à se venger. En cette 28e édition de la JIT, les Burkinabè, individuellement et collectivement doivent donc en être conscients et épouser davantage la symbolique du nombre 28 qui renferme des valeurs telles l’équilibre, l’harmonie, le service aux autres, l’empathie, l’adaptabilité, l’importance de la foi dans la vie. Assurément, c’est là que résident les chances véritables de consolidation de notre collectivité politique que nous devons transmettre à la postérité.Faite à Ouagadougou le 14 novembre 2024Pour le Bureau national, le PrésidentIssaka SOURWEMADawelg Naaba Boalga

Yatenga : Le district sanitaire de Ouahigouya renforce les compétences des agents en chirurgie de guerre

Yatenga : Le district sanitaire de Ouahigouya renforce les compétences des agents en chirurgie de guerre

Ouahigouya, 21 novembre 2024 (AIB) – Le district sanitaire de Ouahigouya, en collaboration avec la Fédération nationale des groupements Naam (FNGN) et l’ONG Help, a organisé un atelier de formation en chirurgie de guerre du 5 au 8 novembre 2024 à Ouahigouya. L’objectif était de renforcer les compétences des agents de santé dans le domaine chirurgical.

La prise en charge des blessés de guerre nécessite des connaissances particulières en chirurgie. C’est dans cette optique que le district sanitaire de Ouahigouya, en partenariat avec l’ONG Help, a organisé cet atelier de formation au profit des agents de santé de la commune de Ouahigouya. Cette session visait à améliorer les compétences des participants en matière de chirurgie de guerre.

Pour le médecin-chef du district sanitaire de Ouahigouya, Dr Issa Traoré, « avec la crise sécuritaire, nous recevons en permanence des blessés, et leur prise en charge nécessite davantage de connaissances. Cette formation va renforcer les compétences des agents et leur permettre de répondre efficacement aux urgences actuelles. Nous invitons les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour atteindre les résultats escomptés ».

Cette initiative a été saluée de manière unanime par les participants.
« La formation est la bienvenue, car elle nous a permis de comprendre beaucoup de choses sur la chirurgie de guerre. Nous remercions les organisateurs ainsi que leurs partenaires techniques et financiers pour cette initiative. Nous souhaitons que ce type de formation soit multiplié et étendu à d’autres localités de la région », a déclaré la participante Dr Affissatou Ouangrawa.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

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