Le développement du Burkina passe indispensablement par la connaissance de la « Burkinatologie », selon Henri Bosco Bayo
Ouagadougou, 22 nov. 2024 (AIB)-Le développement du Burkina passe indispensablement par la connaissance et la maitrise de la ‘’Burkinatologie’’, une science qui étudie les liens de parenté et l’identité du peuple burkinabè, a affirmé à l’AIB, Henri Bosco Bayo, responsable de l’Association de Recherche sur l’Identité des Peuples et le Développement Social (ARIPDS).
« Le Burkina Faso sera un pays puissant grâce à la connaissance de nos liens de parenté et de notre identité au sein de l’humanité», a affirmé le ‘’Burkinatologue’’ Henri Bosco Bayo, dans un entretien mardi à l’AIB.
Pour le président de l’Association de Recherche sur l’Identité des Peuples et le Développement Social (ARIPDS), la compréhension par le peuple burkinabè de ses origines et de son identité, constitue la source du charisme nécessaire au développement du Burkina Faso.
Selon ses recherches, chaque composante du peuple burkinabè possède un charisme particulier de développement, une spécificité qui mérite d’être étudiée, valorisée et utilisée pour bâtir un monde de paix et de prospérité.
Henri Bosco Bayo a révélé que ses travaux sur l’identité des Burkinabè montrent que ceux-ci sont liés par parenté aux Américains, aux Canadiens, aux Russes, aux Israélites et aux Arabes.
Contrairement à ce qui est enseigné dans les écoles, M. Bayo estime qu’il n’existe pas une soixantaine d’ethnies distinctes au Burkina, mais plutôt une soixantaine de langues formant une seule et même grande famille.
« Les noms Somé et Somda chez les Dagara se transforment en Sombié, Sourabié, Soulama ou Soma dans la grande famille Gouin. Les noms mossi Sanem, Saneem trouvent leurs équivalents bobo dans les noms Sanum, Sanon et Sanou. Le nom Gan a donné Gambaga en Mooré», a-t-il expliqué.
De l’avis de Henri Bosco Bayo, aucun peuple ne peut se développer en méconnaissant son identité.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata