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Burkina : La police Burkinabè classée 1ère sur 39 pays africains en termes de professionnalisme sur la période 2021-2023 

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Burkina : La police Burkinabè classée 1ère sur 39 pays africains en termes de professionnalisme sur la période 2021-2023

Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – La Police nationale du Burkina a été classée première avec un score de 68% en termes de professionnalisme sur la période 2021-2023 parmi 39 pays africains, selon un Rapport Afrobarometer, un réseau panafricain de recherches par sondage basé au Ghana, rapporte les services de communication du ministère de la sécurité.

« Ce résultat reflète le dévouement, l’engagement et la discipline des forces de police nationales, qui œuvrent sans relâche pour garantir la sécurité des populations dans un contexte de défis sécuritaires complexes », indique Rapport Afrobarometer.

Selon la même source, le Burkina Faso se distingue aux côtés de ses partenaires de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à savoir le Niger qui occupe la 5e place avec un score de 58% et du Mali qui occupe la 8e place avec 53%.

Ces résultats confirment l’excellence des forces de police de la région dans un environnement sécuritaire difficile.

Le document précise que le ministre de la Sécurité félicite chaleureusement la hiérarchie policière et l’ensemble des policiers pour leur engagement exceptionnel et leur professionnalisme.

« Cette reconnaissance internationale est le fruit d’efforts constants et la preuve continuelle de résilience face à des défis multidimensionnels », a-t-il précisé.

Notons qu’en janvier dernier, la même organisation classait la police nationale en tête, pour son respect des droits des citoyens.

Agence d’information du Burkina

DNK/yos/ata

Burkina/Procès 3 milliards : Le gouvernement entend sévir davantage contre la corruption, PM

Burkina/Procès 3 milliards : Le gouvernement entend sévir davantage contre la corruption, PM

Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Ouédraogo, évoquant mercredi, le détournement de plus de trois milliards de FCFA à l’Action humanitaire, a promis de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique.

« Le derniers procès en date qui tient en haleine le public burkinabè est assez révélateur des insuffisances de notre administration et surtout de la nécessité de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique », a déclaré mercredi, le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, au sortir de son premier conseil des ministres.

Le chef du gouvernement fait allusion au procès retransmis en direct par la télévision nationale, des agents du ministère de l’Action humanitaire, soupçonnés d’avoir détourné plus de trois milliards de FCFA.

Selon M. Ouédraogo, des orientations claires ont été données par le président Ibrahim Traoré pour véritablement assainir l’administration publique afin qu’elle soit au service des Burkinabè et non au service d’individus qui profitent des failles pour détourner des fonds.
Agence d’information du Burkina
DNK-ZO/ata

Burkina/Putsch 2015 : Le gouvernement adopte un projet de loi visant à gracier sous condition les personnes impliquées

Burkina/Putsch 2015 : Le gouvernement adopte un projet de loi visant à gracier sous condition les personnes impliquées

Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi, un projet de loi visant à accorder une grâce conditionnelle aux personnes impliquées dans le putsch de septembre 2015.

Selon le ministre de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, ces personnes devront reconnaître les faits, manifester un engagement patriotique dans la reconquête du territoire, adopter un bon comportement en détention et exprimer leur volonté de participer activement à la lutte contre le terrorisme.

Pour rappel, les 30 et 31 octobre 2014, une insurrection populaire a mis fin aux 27 années de pouvoir du président Blaise Compaoré, qui envisageait de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.

Les 15 et 16 septembre 2015, des militaires de sa garde rapprochée ont renversé les autorités de la Transition, avant d’être défaits par la population et des soldats loyalistes deux semaines plus tard.

Les présumés coupables de ce coup d’État ont été condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison.
Agence d’information du Burkina
ATA/zo

Procès des 3 milliards : Amidou Tiegnan demande sa relaxation pour rembourser les fonds détournés

Procès des 3 milliards : Amidou Tiegnan demande sa relaxation pour rembourser les fonds détournés

Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB)-Le prévenu Amidou Tiegnan a demandé, mercredi, la clémence de la justice et du président Ibrahim Traoré, afin d’éviter la prison, déclarant qu’il souhaite continuer à fructifier ses investissements pour rembourser les fonds détournés et préserver les emplois de ses collaborateurs.

Mercredi, après les réquisitions, le principal accusé dans le procès de détournement de plus de 3 milliards de FCFA, Amidou Tiegnan, a reconnu ses tords et a adressé une doléance au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il a sollicité la possibilité de poursuivre ses investissements déjà engagés pour maintenir les emplois créés et subvenir aux besoins des employés et de leurs familles, tout en s’engageant à réparer le préjudice causé.

« Il se trouve qu’en me condamnant, je ne pourrai pas suivre les activités nécessaires pour combler le vide que j’ai créé », a affirmé M. Teignan.

Le tribunal a pris note de ses déclarations et a fixé la date du verdict au 24 décembre 2024.

Rappelons que le ministère public a requis contre le prévenu, une peine d’emprisonnement de 30 ans ferme, la saisie de ses biens et une amende de treize milliards de FCFA.
Agence d’information du Burkina
ATA/zo

Statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie : orienter les ressources vers le développement du commerce, de l’industrie et des services

Statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie : orienter les ressources vers le développement du commerce, de l’industrie et des services

(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres du nouveau Gouvernement. Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers, adopté plusieurs rapports et pris des décisions importantes pour la bonne marche de la Nation.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté un projet de loi portant amnistie et conditions d’octroi de la grâce amnistiante relativement aux évènements des 15 et 16 septembre 2015.

Selon le ministre chargé de la justice, Edasso Rodrigue BAYALA, les personnes présumées impliquées dans le coup d’État manqué de septembre 2015 doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette amnistie. Il s’agit de leur reconnaissance des faits des 15 et 16 septembre 2015, de la preuve de leur engagement patriotique dans la reconquête du territoire, de leur bon comportement en détention, de la manifestation de leur volonté et leur intérêt de vouloir être déployées sur le théâtre des opérations.

Pour le compte du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté un rapport relatif à deux décrets. Le premier décret porte sur l’approbation des statuts particuliers de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso. Quant au deuxième décret adopté, il porte sur la dissolution de la Chambre consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.
Le ministre Serge Gnaniodem PODA a indiqué que ces deux décrets viennent parachever la réforme engagée par le gouvernement pour recentrer, recadrer les missions de la Chambre du commerce et d’industrie dans le sillage de la vision et des orientations des plus hautes autorités de notre pays. L’objectif est d’orienter la gestion des ressources de la Chambre du commerce et d’industrie vers le développement du commerce, de l’industrie et des services, selon le ministre PODA.

Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté cinq décrets visant à parachever la structuration du secteur des mines dans notre pays. Le premier décret porte sur les activités de coulée, de pesée, de colisage, de transport et de contrôle de la quantité et de la qualité de l’or et des autres substances précieuses. Le deuxième est relatif à la constitution des réserves d’or au Burkina Faso, le troisième à la quantité maximale en possession, en détention au niveau de notre pays. Quant au quatrième et au cinquième décrets, ils portent respectivement sur l’indemnisation des personnes victimes de préjudices subis au niveau de l’exploitation minière et les communautés affectées, et sur l’exercice du droit de préemption de l’Etat.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Centre-Ouest : Une semaine de la citoyenneté pour promouvoir le respect en milieu scolaire

Centre-Ouest : Une semaine de la citoyenneté pour promouvoir le respect en milieu scolaire

Koudougou, 16 déc. (AIB)-Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubakar Nouhoun Traoré, a lancé lundi, au lycée de l’Amitié, les activités de la 9ᵉ édition de la Semaine scolaire d’éducation à la citoyenneté (SeSECi), afin de promouvoir le respect, le patriotisme et la culture de la paix parmi les élèves.

Le ministère de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique entend inculquer une dynamique citoyenne parmi les élèves. Cela justifie l’organisation annuelle de la Semaine scolaire d’éducation à la citoyenneté (SeSECi).

Cette 9ᵉ édition, prévue du 16 au 20 décembre 2024, se déroule sous le thème : « Promotion du civisme en milieu scolaire : quelles stratégies pour une meilleure implication des élèves ? »

En lançant cette activité majeure, le gouverneur de la région a insisté sur les objectifs poursuivis, qui, selon lui, nécessitent une culture de la paix et de la non-violence au sein du milieu scolaire.
Pour ce faire, il a souligné qu’il est essentiel de promouvoir des valeurs telles que la solidarité, le patriotisme, l’intégrité, le respect de la diversité culturelle et l’acceptation de la différence.

Dans ce cadre, au Centre-Ouest, la semaine sera rythmée par diverses activités, notamment des conférences sur le thème de l’édition, des séances de sensibilisation sur la drogue et les stupéfiants, une émission radiophonique, des activités de salubrité, la lecture des dix actes civiques du jeune scolaire burkinabè, et une séance d’aérobic.

La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires.
À noter que le gouverneur de la région a délivré le discours au nom du ministre Boubacar Sawadogo.

Agence d’information du Burkina
Pascal BAKO
Franck Gildas BAKO (Collaborateur)

Le Comité d’Actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de la ville

Le Comité d’Actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de la ville

Zorgho, (AIB)-Le Comité d’Actions Citoyennes (CAC) a interpellé, mardi 17 décembre 2024, la délégation spéciale communale de Zorgho, sur l’insalubrité de la ville et la nécessité d’opérationnaliser la police d’hygiène communale contre les dépôts illégaux d’ordures.
L’insalubrité grandissante dans la ville de Zorgho a retenu l’attention du Comité d’Actions Citoyennes (CAC), qui a décidé d’agir.

Dans un document remis officiellement au président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, le président du CAC, Tilado Étienne Yaméogo, tire la sonnette d’alarme sur les défis environnementaux et sanitaires auxquels la ville de Zorgho est confrontée.
Ce sont notamment l’obstruction des caniveaux, les inondations, les nuisances olfactives et les risques accrus de maladies.
Pour répondre à ces problèmes, le comité propose l’opérationnalisation immédiate de la police d’hygiène communale, l’interdiction stricte des dépôts d’ordures dans les caniveaux et espaces publics, la tenue de campagnes de sensibilisation régulières, des contrôles sanitaires rigoureux dans les restaurants et bars, ainsi que le renforcement de la collaboration entre les autorités municipales, la société civile et les leaders communautaires.

Le PDS, Valentin Badolo, a exprimé sa satisfaction face à cette initiative. Il a reconnu l’importance d’une gestion efficace des déchets pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et a rassuré les participants sur l’engagement des autorités locales.

« Je me réjouis de cette séance qui nous permet de recentrer nos priorités sur l’hygiène et l’assainissement », a-t-il déclaré.

Il a précisé que la police d’hygiène avait finalisé sa formation, prêté serment et était désormais prête à intervenir activement sur le terrain. « Cela constitue une avancée majeure dans nos efforts pour assainir Zorgho », a-t-il ajouté.

Le PDS a également annoncé que la Semaine communale de l’assainissement, prévue pour janvier prochain, mobilisera tous les acteurs locaux, notamment les services municipaux et le CAC, pour planifier et exécuter des activités en faveur de l’hygiène.

Il a exhorté les citoyens, les associations et les services techniques à travailler ensemble pour garantir le succès des initiatives. « Nous devons tous collaborer pour que Zorgho devienne une commune propre et saine », a-t-il souligné.

Le PDS a remercié le CAC pour son interpellation et a invité chaque habitant à s’impliquer dans ce combat collectif.

Créé en 2022, le CAC est un réseau de cinq structures associatives opérant dans la province du Ganzourgou. Il a pour objectif d’« œuvrer au renforcement de la gouvernance locale et du développement participatif à la base ».
Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Nouveau Gouvernement : accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025

Nouveau Gouvernement : accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025

(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi le tout premier Conseil des ministres, après la formation du nouveau gouvernement. A l’issue de la séance, le nouveau Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a fait une déclaration.

Selon le Premier ministre, le Président du Faso a donné des orientations précises sur la dynamique qui doit être enclenchée et qui doit encadrer la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2025. Ces orientations se déclinent en trois axes. Le premier axe porte sur l’accélération de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, 2025 constitue une année charnière. « Le Chef de l’État a donné des instructions afin que la mise en œuvre des politiques et des différentes actions connaisse une accélération significative au cours de 2025 afin d’apporter des réponses aux attentes légitimes des populations et surtout accompagner la réinstallation des populations », a indiqué le Chef du gouvernement.

Le deuxième axe porte sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique. Sur ce point, le Premier ministre a rappelé que le procès en cours sur les détournements au ministère en charge de l’Action humanitaire est révélateur des insuffisances dans l’administration. L’orientation consiste à assainir l’administration publique, l’amener à être en phase avec la dynamique actuelle, afin qu’elle puisse être au service des Burkinabè et non de quelques individus qui profitent des failles du système pour s’enrichir.

Le troisième axe porte sur la rationalisation des ressources publiques. En 2025, selon le Premier ministre, le Chef de l’État appelle à mettre fin aux activités qui ont un caractère routinier ou à faible impact sur la vie des populations. Il s’agira d’orienter les ressources vers la mise en œuvre d’actions à fort impact.

De l’avis de Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, ces trois axes constituent le fil rouge dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) en 2025.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Lancement des activités de l’Agence de Soutien aux Veuves, Orphelins et Victime de Guerre

Lancement des activités de l’Agence de Soutien aux Veuves, Orphelins et Victime de Guerre

Le Général de Brigade Célestin SIMPORE a procédé ce mardi 17 décembre 2024 au lancement officiel des activités de l’Agence de Soutien des Veuves, Orphelins et Victimes de Guerre (ASVOVIG) au camp CRS de Ouagadougou.

La création de cette agence traduit la volonté ferme de l’Etat à soutenir les veuves, orphelins et victimes de guerre. Organe stratégique, l’ASVOVIG s’engage à apporter une aide concrète à cette couche à travers des programmes d’autonomisation, des formations professionnelles, un accompagnement psychologique, socio-éducatif et économique. Cette initiative vise à leur fournir un soutien adéquat pour renforcer leur résilience et garantir leur dignité.

Armées

Ganzourgou : Le Comité d’actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de ville 

Burkina Faso-Plateau central-Ganzourgou-Zorgho-Assainissement-Plaidoyer

Ganzourgou : Le Comité d’actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de ville

Zorgho, (AIB)- Le Comité d’actions citoyennes (CAC) a plaidé le mardi 17 décembre 2024 auprès de la délégation spéciale communale de Zorgho pour la prise de mesures concrètes pour lutter contre les dépôts illégaux d’ordures et promouvoir la salubrité publique.

L’insalubrité grandissante dans la ville de Zorgho a retenu l’attention du Comité d’actions citoyennes (CAC) et il a entrepris une action.

Dans un document remis officiellement au Président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, le président du CAC, Tilado Etienne Yaméogo, tire la sonnette d’alarme sur les défis environnementaux et sanitaires auxquels la ville de Zorgho est confrontée : obstructions des caniveaux, inondations, nuisances olfactives et risques accrus de maladies.

Pour répondre à ces problèmes, le comité propose plusieurs mesures dont, l’opérationnalisation immédiate de la police d’hygiène communale ; l’interdiction stricte des dépôts d’ordures dans les caniveaux et espaces publics ; la tenue de campagnes de sensibilisation régulières ; des contrôles sanitaires rigoureux dans les restaurants et bars ; le renforcement de la collaboration entre autorités municipales, société civile et leaders communautaires.

Le PDS, Valentin Badolo a exprimé sa satisfaction face à cette initiative. Il a reconnu l’importance d’une gestion efficace des déchets pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et a rassuré les participants sur l’engagement des autorités locales.

« Je me réjouis de cette séance qui nous permet de recentrer nos priorités sur l’hygiène et l’assainissement. » a-t-il dit. Il a précisé que la police d’hygiène a finalisé sa formation et a prêté serment et est désormais prête à intervenir activement sur le terrain. « Cela constitue une avancée majeure dans nos efforts pour assainir Zorgho », a-t-il déclaré.

Le PDS a également annoncé que la Semaine communale de l’assainissement, prévue pour janvier prochain, mobilisera tous les acteurs locaux, notamment les services municipaux et le CAC, pour planifier et exécuter des activités en faveur de l’hygiène.

Il a exhorté les citoyens, les associations et les services techniques à travailler ensemble pour garantir le succès des initiatives. « Nous devons tous collaborer pour que Zorgho devienne une commune propre et saine. » a-t-il ajouté. Il a remercié le CAC pour son interpellation et a invité chaque habitant à s’impliquer dans ce combat collectif.

Le CAC, créé en 2022 est un réseau de 5 structures associatives agissant dans la province du Ganzourgou. Il a pour but d’œuvrer au renforcement de la gouvernance locale et du développement participatif à la base ».

Agence d’information du Burkina

MS/dnk/ata

Assassinat d’agents du CCVA : 5 personnes, dont Djogarè Kambou, condamnées à perpétuité

Assassinat d’agents du CCVA : 5 personnes, dont Djogarè Kambou, condamnées à perpétuité

Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – Djogarè Kambou et quatre autres accusés dans l’affaire de l’assassinat des agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont été condamnés, lundi 16 décembre 2024, à la réclusion à perpétuité par la chambre criminelle de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso.

L’affaire a connu son dénouement à Gaoua avec la condamnation de sept personnes et l’acquittement de trois autres, selon un communiqué du procureur général près la cour d’appel de Bobo-Dioulasso.

Selon ce communiqué, Djogarè Kambou, Sonkoté Kambou, Honkoté Kambou, Boumité Kambou et Loukièlè Kambou ont été condamnés à l’emprisonnement à vie.

Par ailleurs, Lombo Kambou et Sami Zoro Kambou ont écopé respectivement de cinq ans de prison ferme avec une amende d’un million de francs CFA, et de 36 mois de prison ferme avec une amende de 300 000 francs CFA.

En revanche, Yaya Kambou, Luc Kambou et Sami Kambou ont été acquittés.

Les faits remontent au 27 août 2021, lorsque Yentema Edmond Naba, Jacques Naré et Harouna Ouédraogo, tous agents du CCVA, ont été assassinés sur l’axe Gaoua-Diébougou alors qu’ils revenaient d’une mission de passation de service à Gaoua.

Le drame s’est produit après que le véhicule des victimes eut heurté mortellement un garçon de dix ans qui traversait la route. En représailles, Djogarè Kambou, oncle de l’enfant, a incité les habitants de la localité à lyncher les trois occupants du véhicule à l’aide d’un pistolet artisanal, d’objets contondants et de pierres.

L’enquête ouverte à la suite de ces événements a conduit à la mise en accusation de Djogarè Kambou et de neuf autres personnes pour des infractions telles que l’assassinat, le recel de cadavres, l’incitation à la commission d’un crime, la complicité d’assassinat, la complicité de recel de cadavres et des actes de vandalisme.

Le parquet général a saisi l’occasion pour appeler à la prudence et à la tolérance sur les routes. Les populations de Gaoua et des environs sont également invitées à assister aux audiences qui se poursuivent jusqu’au 21 décembre 2024 au Tribunal de grande instance de Gaoua.

Seize dossiers impliquant 33 accusés pour des infractions diverses, telles que l’assassinat, la traite des personnes, le grand banditisme et le viol, figurent au rôle de ces audiences.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Gourma : Une mini-foire régionale pour renforcer la résilience des personnes vulnérables

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Gourma : Une mini-foire régionale pour renforcer la résilience des personnes vulnérables

Fada N’Gourma, (AIB)-Le Projet de formation et insertion locale des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso (PROFIL 2), a organisé du 13 au 15 décembre 2024 à Fada N’Gourma, une mini-foire, pour renforcer la résilience des jeunes et des personnes vulnérables et la cohésion sociale. C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province du gourma, Silas Nacanabo.

Dans un contexte de forte croissance démographique au Burkina Faso, la question de l’employabilité des jeunes et leur insertion socio-économique, constitue un enjeu majeur pour le développement, la stabilité socio-politique du pays et la prévention de la dégradation du contexte sécuritaire.

Face à cette situation et pour apporter des réponses, le Projet de formation et insertion locale des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso (PROFIL 2), par la formation aux métiers et la mini-foire régionale, veut renforcer la résilience économique et l’intégration sociale des jeunes hommes et des jeunes femmes de 17 communes de la région de l’Est.

La mini-foire organisée du 13 au 15 décembre 2024 à Fada N’Gourma, a été placée sur le thème « Commercialisation des produits agropastoraux : facteurs de cohésion sociale ».

Des jeunes qui avaient bénéficié de formations dans multiples domaines comme la formation aux métiers, à l’embouche (bovine, ovine) et à la transformation agroalimentaire, ont présenté leur savoir-faire par l’exposition des stands.

06 jeunes ont obtenu des fonds d’appui et les meilleurs producteurs ont également été récompensés entre autres par des charrettes, des aliments de bétail, des brouettes, des grillades et du bétail.

Le haut-commissaire de la province du gourma, Silas Nacanabo, a salué cette noble initiative qui s’inscrit de la politique actuelle des plus hautes autorités de ce pays.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Centre-nord/Mariage d’enfant : Le cri de cœur des victimes entendu par les chefs coutumiers

Centre-nord/Mariage d’enfant : Le cri de cœur des victimes entendu par les chefs coutumiers

Kaya, 18 déc. 2024 (AIB) – L’ONG Save The Children, en collaboration avec les Jeunes activistes pour l’abandon du mariage d’enfant, a organisé une marche silencieuse, mardi 17 décembre, jusqu’à la cour royale du chef de canton du Sanmatenga. L’objectif était d’implorer le concours des leaders coutumiers pour mettre fin à cette pratique attentatoire aux droits des enfants.

Partie du Centre Maria Goretti de Kaya, qui accueille des filles victimes de mariage forcé et précoce, la marche s’est achevée au palais royal du chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom. Elle visait à plaider pour l’adoption du nouveau Code des personnes et de la famille (CPF), qui prévoit la fin du mariage d’enfants et des mariages forcés (ME/F).

Dans son intervention, le représentant du chef de canton, le Kassirin Naaba Tigri, a exhorté les chefs de ménage à abandonner les pratiques ancestrales consistant à marier de force leurs enfants avant l’âge de 18 ans. Selon lui, ces pratiques nuisent à la vie des jeunes filles et, par extension, à celle des enfants qu’elles mettent au monde.

Le Kassirin Naaba Tigri a promis de devenir un ambassadeur auprès de ses pairs et des communautés pour encourager l’abandon du ME/F.

Pour la responsable du Foyer Sainte Marie Goretti de Kaya, Sœur Véronique Kansono, également membre des Sœurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou (SICO), cette marche était une « journée de grâce ».

« C’est une grande surprise pour nous, car même si nous vivons ces douleurs au quotidien dans notre centre, nous n’avions pas la force de venir exprimer cette peine auprès du chef traditionnel », a-t-elle confié.

Sœur Kansono a remercié Save The Children pour cette initiative et exprimé sa gratitude au garant de la tradition pour son implication dans la lutte contre le ME/F.

À ce jour, le Foyer Sainte Marie Goretti accueille 100 pensionnaires victimes de ME/F provenant de différentes régions du Burkina Faso, toutes confessions religieuses confondues. Certaines y poursuivent leurs études classiques ou religieuses.

Le manager de campagne et plaidoyer de Save The Children Burkina Faso, Tiabrimani Nadinga, a souligné que cette audience avec le chef de canton visait à obtenir l’appui du Naaba Koom et de ses notables pour l’application de la nouvelle vision du gouvernement, inscrite dans le CPF.

« Nous demandons aux députés d’adopter le CPF en fixant l’âge minimum du mariage à 18 ans sans dérogation. Cela protégerait les filles qui souffrent actuellement de cette pratique », a-t-il déclaré.

En marge de la marche, des activités telles qu’une campagne de graffiti ont permis aux enfants d’exprimer leurs ressentis sur leur protection contre les maux sociaux à travers des dessins.

Les données de 2015 indiquent que 52 % des filles mariées l’ont été avant l’âge de 15 ans, a rappelé M. Nadinga.

L’initiative a été saluée par les victimes de ME/F, qui y voient une démarche visant à soulager leur peine.

Fatimata Bamogo, une victime, a supplié les parents d’aimer et de protéger leurs filles contre toute forme de violence basée sur le genre (VBG), notamment le ME/F. Elle a souligné que l’épanouissement des jeunes filles a un impact positif sur leurs propres vies.

Patricia Ouédraogo, ancienne pensionnaire du centre depuis 2007, a partagé son expérience. Mariée de force à l’âge de 11 ans, elle a fui de nuit pour trouver refuge au centre.

« Lors de mon séjour, j’ai appris l’alphabétisation en mooré et suivi une formation en tissage », a-t-elle raconté.

Aujourd’hui mariée par choix et mère de quatre enfants, elle a exhorté les parents à abandonner cette pratique, qui n’apporte aucun avantage à la vie des jeunes filles ni à l’humanité tout entière.
Agence d’information du Burkina
ES/ata

𝐒𝐚𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝’𝐨𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐃𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛é à 𝐁𝐢𝐭𝐭𝐨𝐮 : 𝐓𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐩𝐞𝐥𝐥és 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝟐𝟖,𝟔 𝐤𝐢𝐥𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝’𝐨𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦ée à 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝟏,𝟒𝟑𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀.

𝐒𝐚𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝’𝐨𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐃𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛é à 𝐁𝐢𝐭𝐭𝐨𝐮 : 𝐓𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐩𝐞𝐥𝐥és 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝟐𝟖,𝟔 𝐤𝐢𝐥𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝’𝐨𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦ée à 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝟏,𝟒𝟑𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀.

La Direction générale des douanes du Burkina Faso, dans sa dynamique de lutte contre le trafic illégal de ressources naturelles, a réalisé une importante saisie d’or. En effet, ce mardi 18 décembre 2024, les agents du bureau des douanes de Bittou, en collaboration avec la Police Nationale, ont interpellé trois individus en possession de 28,6 kilogrammes d’or d’une valeur estimée à environ 1,43 milliard de Francs CFA.

C’est un renseignement anonyme qui a alerté les agents des douanes sur les agissements suspects de trois passagers à bord d’un bus de Bittou à Lomé au Togo. Les informations recueillies indiquaient que ces individus transportaient une quantité importante d’or sans documents légaux requis pour sa détention ou son exportation.
Afin de sécuriser cette interception, les agents ont suivi discrètement le bus jusqu’au poste de contrôle de la police situé à l’entrée de la ville de Cinkansé. En collaboration avec les forces de l’ordre local, les suspects ont été interpellés et conduits aux locaux de la Police nationale de ladite localité pour un contrôle approfondi.

Lors de la fouille corporelle, les douaniers ont découvert que les trois individus avaient soigneusement dissimulé l’or à l’intérieur de leurs vêtements. Les colis, pesant 28,6 kilogrammes au total, ont été saisis. Aucune justification légale n’a pu être fournie par les suspects concernant la possession ou le transport de cette marchandise précieuse.

Une lutte contre la contrebande renforcée
Cette saisie illustre une application rigoureuse des articles 24, 270 et 261 du Code des Douanes du Burkina Faso, qui prévoient et sanctionnent sévèrement la contrebande et le trafic illégal de biens.

Ce coup de filet marque un succès significatif dans la lutte contre l’exportation illicite des ressources minières du pays, un enjeu majeur pour la protection de l’économie nationale.
Appel à la collaboration des populations

Le Directeur général des douanes a salué cette opération exemplaire, félicitant les agents impliqués pour leur vigilance et leur professionnalisme. Il a également renouvelé son appel à une collaboration étroite entre les citoyens et les Forces de l’ordre pour lutter efficacement contre les activités illicites.

Cette saisie, au-delà de sa valeur économique, témoigne de l’engagement des autorités burkinabè à protéger les ressources nationales et à garantir leur exploitation dans un cadre légal et transparent.

Cette saisie intervient dans un contexte où le trafic illicite de ressources naturelles, notamment l’or, demeure un défi majeur au Burkina Faso. Les Douanes rappellent que toute exportation d’or doit se conformer aux dispositions légales en vigueur, sous peine de sanctions sévères.
L’opération menée à Bittou constitue une nouvelle avancée dans la lutte contre la contrebande, démontrant la détermination des autorités burkinabè à protéger les ressources du pays contre les trafiquants.

𝐋𝐚 𝐃𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞: 𝐇𝐨𝐧𝐧𝐞𝐮𝐫 𝐃𝐞́𝐯𝐨𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐕𝐢𝐠𝐢𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞

𝐒𝐂𝐑𝐏/𝐃𝐆𝐃

Nahouri : Reprise des travaux de réhabilitation de la route nationale n°5 

BURKINA-NAHOURI-INFRASTRUCTURE-REHABILITATION

Nahouri : Reprise des travaux de réhabilitation de la route nationale n°5

Pô, (AIB)-Les travaux de réhabilitation de la route nationale n°5, endommagée suite à l’explosion de deux véhicules transportant des explosifs au poste de contrôle de la douane de Tambolo, le 10 décembre 2024, entre Pô et Dakola, ont débuté, le samedi 14 décembre 2024.

Les travaux de réhabilitation de route nationale n°5, ont débuté le samedi 14 décembre 2024, a constaté un correspondant de l’AIB.

Le directeur régional en charge des Infrastructures du Centre-Sud, Yassia Ouédraogo, a rassuré que les travaux vont aller avec une certaine célérité pour rétablir le trafic dans les meilleurs délais.

« Nous avons fait une excavation d’environ deux mètres et sur une distance de 30 mètres d’environs et nous allons reconstituer les cordes et rétablir la couche de roulement », a-t-il indiqué.

Il faut rappeler qu’une voiture transportant des dynamites utilisées sur les sites d’orpaillage avait été soufflée par une forte explosion, emportant ses occupants.

Le bilan provisoire a fait 8 morts dont 3 douaniers, 5 civils et des dégâts matériels très importants.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Centre-Ouest : un particulier offre 22 salles d’hospitalisation à l’hôpital de l’Amitié de Koudougou

Centre-Ouest : un particulier offre 22 salles d’hospitalisation à l’hôpital de l’Amitié de Koudougou

Koudougou, 16 déc. 2024 (AIB) – Le président de la délégation régionale consulaire du Centre-Ouest, Issa Semdé, a offert au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou, 22 salles d’hospitalisation pour améliorer l’accès à des soins de qualité. La remise des clés a eu lieu lundi, au sein du CHR.

L’hôpital de l’Amitié de Koudougou, centre de référence, n’arrivait plus à contenir le flux de patients. Cette situation, à la fois désagréable et préoccupante, n’a pas laissé indifférent un fils de la localité.

En effet, grâce aux efforts d’El Hadj Issa Semdé, les capacités d’accueil du CHR vont considérablement augmenter, avec le don d’infrastructures modernes.

Le don comprend un bâtiment flambant neuf de 22 chambres VIP individualisées, équipées de lits médicalisés, de toilettes internes et de placards, ainsi qu’un forage à haut débit assorti d’un château d’eau.

Selon le donateur, El Hadj Issa Semdé, ce geste répond à l’appel du président du Faso, invitant les citoyens à accompagner l’État dans sa quête de mieux-être pour les populations.

La directrice générale du CHR, Dr Ouédraogo, n’a pas caché sa profonde gratitude envers le donateur, ainsi qu’aux autorités administratives et coutumières mobilisées pour l’occasion.

Pour la DG, cette offre représente une « grosse épine arrachée » de son pied. Elle a assuré que tout sera mis en œuvre pour garantir l’entretien de ce « cadeau du ciel ».

À noter que la cérémonie s’est déroulée sous la présidence du ministre de la Santé, Lucien Kargougou, représenté par son directeur de cabinet, et sous le parrainage du président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat du Burkina Faso, Mahamadi Sawadogo.

Le gouverneur de la région, Boubakar Nouhoun Traoré, a prononcé le discours du ministre de la Santé.

Celui-ci a souligné que cette réalisation vient compléter les efforts du gouvernement pour moderniser et améliorer les infrastructures sanitaires à travers le pays.

Il a ajouté que ce don symbolise un engagement concret, teinté de civisme et de solidarité, envers les actions du gouvernement visant l’amélioration des conditions de vie des populations.

Pour ses nombreuses actions de développement, El Hadj Issa Semdé a été fait chevalier de l’ordre du mérite avec agrafe Santé et action sociale.
Agence d’information du Burkina
PBFGB/ata

Burkina/Accès à l’eau potable : Save the Childreen sollicite le concours des opérateurs économiques du Centre-Nord

Burkina/Accès à l’eau potable : Save the Childreen sollicite le concours des opérateurs économiques du Centre-Nord

Kaya, 17 déc. 2024 (AIB) – L’ONG Save The Children International et ses partenaires ont organisé, mardi, un atelier de plaidoyer auprès des opérateurs économiques pour leur contribution à l’amélioration de l’accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement des populations en milieu rural dans la région du Centre-Nord.

Selon la coordonnatrice du consortium Right2Grow, Jeanne d’Arc Paré/Somé, au Burkina Faso, les facteurs déterminants de la malnutrition et des carences nutritionnelles sont essentiellement liés aux mauvaises pratiques d’allaitement et d’alimentation complémentaire, à la précarité des soins apportés aux enfants, ainsi qu’à la persistance des maladies parasitaires et infectieuses.

Dans la liste des causes de la malnutrition, elle a également mentionné le faible accès aux services de santé, l’insuffisance d’accès à l’eau potable, l’insalubrité des aliments et les mauvaises pratiques en matière d’hygiène, ainsi que les pesanteurs socioculturelles.

À entendre Jeanne d’Arc Paré/Somé, la malnutrition est également un problème transversal dont le dénouement nécessite des actions multiformes et multisectorielles.

« La consommation d’eau potable aura un fort impact dans la prévention de la malnutrition et dans l’amélioration de la santé des enfants, des femmes et, par extension, de la population en général », a-t-elle insisté.

D’où l’importance de cet atelier de plaidoyer auprès des opérateurs économiques, axé sur l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement en milieu rural dans le Centre-Nord.

Selon la coordonnatrice du consortium Right2Grow, l’objectif de cette opération de sensibilisation est d’inciter les opérateurs économiques à contribuer au financement des actions et des infrastructures d’eau potable, aux côtés des autres partenaires intervenant dans ce domaine, en faveur des ménages en milieu rural du Centre-Nord.

« Le projet Right2Grow vise, à long terme, à ce qu’aucun enfant de moins de cinq ans ne soit malnutri », a-t-elle déclaré avec ambition.

Une vision saluée à sa juste valeur par les autorités administratives de la région du Centre-Nord.

Pour la Secrétaire générale de la région (SGR) du Centre-Nord, Bernadette Adenyo/Serémé, représentante du gouverneur, la problématique de l’accès à l’eau potable demeure une préoccupation majeure dans plusieurs communes du Centre-Nord.

« Sur une population estimée à 961 373 habitants, le taux de couverture en eau potable est de 72 %, selon les données 2023 de la Direction régionale de l’eau et de l’assainissement », a déploré Mme Adenyo.

Pour elle, ce taux de couverture, bien qu’encourageant, reste insuffisant, car 28 % de la population, soit 268 980 habitants, n’ont toujours pas accès à l’eau potable.

Mme Adenyo a également souligné que ce déficit est à l’origine de l’émergence et/ou de la persistance des maladies liées au péril fécal, qui ont un impact négatif sur la santé, le bien-être et le développement des enfants et des femmes, ainsi que de la population en général.

C’est pourquoi elle a exprimé sa reconnaissance envers la coordination du projet Right2Grow, tout en espérant que les conclusions issues de cet atelier apporteront des solutions concrètes au bénéfice des habitants de sa région.

Financé par le Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas pour une durée de cinq ans (janvier 2021 – décembre 2025), Right2Grow est un programme mis en œuvre par un consortium de six organisations nationales et internationales, dont Save the Children International (chef de file), Action contre la Faim, The Hunger Project, The Economic Governance and Accountability in Africa (CEGAA), le Réseau de la Société Civile pour la Nutrition (RESONUT) et l’Association Monde Rural.

Agence d’information du Burkina
ES/ata

Burkina: Le colonel Moussa Diallo élevé au grade de général de brigade

Burkina: Le colonel Moussa Diallo élevé au grade de général de brigade

Ouagadougou, 17 déc. 2024(AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a élevé à compter de ce mardi, le colonel Moussa Diallo au grade de général de brigade, selon un décret parvenu à l’AIB.

Le général occupe les fonctions de chef d’Etat-major général adjoint des armées et de commandant de la Brigade spéciale et d’intervention rapide.

Rappelons que le chef d’Etat-major général des armées, le général de brigade Célestin Simporé, a été nommé le 8 décembre 2024, ministre d’Etat en charge de la Défense et des anciens Combattants.

Il a remplacé à cet poste, le général de brigade Kassoum Coulibaly.
Agence d’information du Burkina
ATA/as
Photo d’archive et d’illustration: LeFaso.net

Niger : Le Président du CNSP dénonce la stratégie cynique des ennemis pour mettre à genoux le pays

This video frame grab image obtained by AFP from ORTN - Télé Sahel on July 28, 2023 shows General Abdourahamane Tchiani, Niger’s new strongman, speaking on national television and reads a statement as "President of the National Council for the Safeguarding of the Fatherland", after the ouster of President-elect Mohamed Bazoum. The chief of the Presidential Guard justifies the coup by evoking "the continued deterioration of the security situation" in the country, as well as "poor economic and social governance". (Photo by ORTN - Télé Sahel / AFP)

Niger : Le Président du CNSP dénonce la stratégie cynique des ennemis pour mettre à genoux le pays

Niamey, 17 déc. 2024(ANP)-Le Président du CNSP, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a, dans son adresse à la nation de ce mardi 17 décembre 2024, dénoncé la stratégie cynique mise en place par les ennemis du Niger pour mettre le pays à genoux.

Il a d’abord rappelé que « la célébration de l’anniversaire de la proclamation de notre République intervient, cette année, dans un contexte particulier marqué par l’affirmation, par le peuple nigérien, de sa souveraineté suite à la prise de pouvoir par les Forces de Défense et de Sécurité regroupées au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). »

Et depuis lors, « notre pays fait face à une adversité totale : d’un côté, de la part de tous les acteurs externes qui voudraient nous voir revenir dans leur giron ; et de l’autre, des traîtres internes qui se sont compromis avec les intérêts étrangers et se sont adonnés à l’accaparement frauduleux de nos ressources publiques », a-t-il ajouté.

« Dans ces conditions, nous sommes à un tournant décisif de l’histoire de notre grand pays. De notre détermination individuelle et collective, de notre résilience ainsi que de notre capacité à travailler dans l’union et la solidarité dépendent la survie même de notre pays ainsi que la réalisation de nos aspirations légitimes à un avenir meilleur », a souligné le Président Tiani.

« Le moment est certainement venu de vous entretenir solennellement de la stratégie cynique mise en place par nos ennemis pour mettre notre pays à genoux et le soumettre », a indiqué le Chef de l’État.

« D’abord, sous le coup de la surprise et de la colère, nos ennemis, comme vous le savez, ont décidé d’un embargo inédit et inhumain contre le peuple nigérien pour donner à leur agression militaire contre notre pays toutes les chances de réussir », a rappelé le Président, qui s’est réjoui du fait que « la suite des événements est connue de tous : notre grand peuple, soutenu par ses frères du Burkina et du Mali, a su victorieusement y faire face avec dignité, résilience et détermination », s’est-il félicité.

Ainsi, a-t-il ajouté, « face à leur échec, au lieu de s’inscrire dans la marche de l’histoire en cours au Sahel, en prenant notamment acte de notre choix politique, nos ennemis, nostalgiques de leur position de puissance néocolonialiste et déterminés à défendre leurs intérêts, ont élaboré, avec la complicité de certains Nigériens et Africains renégats, une nouvelle approche méthodiquement articulée autour de plusieurs actions. »

« Il s’agit notamment d’une cabale médiatique organisée contre le Niger, ses pays frères ainsi que leurs dirigeants à tous les niveaux ; d’une approche machiavélique pour saper la cohésion entre les membres du CNSP, d’une part, et, d’autre part, entre le CNSP et son gouvernement, avec la complicité de certains Nigériens ; et d’une campagne diplomatique auprès de tous les pays et autres institutions sous-régionales, régionales et internationales pour diaboliser et isoler notre pays », a dénoncé le Président du CNSP.

« Il s’agit également d’une guerre financière et économique pour étouffer notre pays, tout en prenant le soin d’annoncer formellement la levée de leur embargo ; des actions ciblées pour agiter le front social avec la complicité de quelques acteurs politiques et de la société civile ; des démarches pour diviser notre peuple et pousser certaines communautés à se rebeller contre l’autorité de l’État ; l’installation de bases militaires, d’unités mixtes de déstabilisation et de cellules de renseignement dans certains de nos pays voisins, dans une stratégie sordide d’encerclement du Niger et des pays de la Confédération AES pour nous maintenir en permanence sous pression sécuritaire ; et enfin, la formation, le renseignement, le soutien financier et matériel à des groupes terroristes ainsi que leur encadrement et accompagnement sur le terrain des opérations », a conclu le Chef de l’État, Abdourahamane Tiani.

ADA/AS/ANP 084 décembre 2024

Burkina : Le nouveau ministre de l’Action humanitaire promet de répondre aux attentes des personnes impactées par la crise sécuritaire

Burkina-Passation-Action-Humanitaire

Burkina : Le nouveau ministre de l’Action humanitaire promet de répondre aux attentes des personnes impactées par la crise sécuritaire

Ouagadougou, 17 déc. 2024 (AIB)-Le nouveau ministre en charge de l’Action humanitaire, le Commandant Pélagie Passowendé Kabré/Kaboré a promis, mardi après-midi à Ouagadougou, de répondre au mieux aux attentes des personnes par la guerre contre le terrorisme au Burkina Faso.

« Conformément à la vision des plus hautes autorités, nous travaillerons à mieux répondre aux besoins de toutes ces personnes impactées par les effets de cette guerre (…) et à réduire les inégalités sociales », a déclaré le ministre.

Le Commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré s’exprimait ce mardi 17 décembre 2024 lors de la passation de charge entre elle et son prédécesseur, Nandy Somé, qui a passé environ deux ans à la tête de ce ministère.

Selon le Commandant Kabré, la crise humanitaire, avec le déplacement de milliers de personnes, a mis à rude épreuve la résilience collective du peuple burkinabè.

« Des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes, en sus de traîner le traumatisme causé par les atrocités de la guerre, se retrouvent dans une précarité extrême », a-t-elle regretté.

Pour y remédier, elle entend travailler, avec l’accompagnement de tous ses collaborateurs, à améliorer les conditions de vie de tous ses concitoyens en situation de vulnérabilité, du fait de la guerre ou d’autres facteurs.

Convaincue que l’inclusion est la clé du succès dans sa mission, Mme Kabré a promis de travailler pour le bien-être social de tous les Burkinabè.

Selon la nouvelle patronne du département en charge de l’action humanitaire, un accent particulier sera mis sur la situation des groupes marginalisés, notamment les femmes, les enfants et les personnes en situation de handicap, durant sa gouvernance.

Madame le ministre a indiqué que l’action humanitaire figure en bonne place parmi les missions assignées par la charte de la Transition.

À ce titre, cette action humanitaire, étant un instrument essentiel pour mettre fin à la guerre, devra être mieux couplée aux opérations de reconquête du territoire national afin de consolider les acquis militaires et permettre un retour à la vie normale dans les localités reconquises, a souligné le Commandant.

Reconnaissant le mérite de son prédécesseur pour le travail abattu, le Commandant Pélagie Kabré/Kaboré a sollicité l’accompagnement de l’ancien ministre, Nandy Somé, pour l’atteinte de ces missions, afin de diminuer les souffrances des populations.

Le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Ousmane Ouattara, a félicité le nouveau ministre pour cette promotion, avant de l’inviter à travailler davantage pour engranger plus de résultats au profit des couches vulnérables.

M. Ouattara a par ailleurs rassuré le nouveau ministre de la disponibilité du chef de l’État et du Premier ministre à l’accompagner dans sa mission.

La cérémonie de passation de charge s’est déroulée en présence de plusieurs autorités civiles et militaires, ainsi que des parents et amis.

Nommée le dimanche 8 décembre 2024, la nouvelle ministre de l’Action humanitaire est la première femme à intégrer l’académie militaire George Namoano. Elle est sortie de cette formation en septembre 2009, major de sa promotion.

Le Commandant Passowendé Pélagie Kabré/Kaboré était l’une des deux femmes parmi les 25 représentants des forces de défense et de sécurité au Conseil national de la Transition.

Elle a été députée à l’Assemblée nationale en 2015 et membre du tribunal militaire de Ouagadougou pour le compte de la gendarmerie nationale au titre de l’année 2011-2012.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

 

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