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Gourma : Un dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire des FDS tombés pour la patrie

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Gourma : Un dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire des FDS tombés pour la patrie

Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, accompagné des corps constitués et la hiérarchie militaire, a déposé, le samedi 02 novembre 2024 au mémorial aux héros du Gulmu, une gerbe de fleurs, à la mémoire des personnels des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), tombés au cours de l’année 2023-2024.

« J’ai une pensée particulière pour nos devanciers, ceux qui se sont sacrifiés pour que le Burina Faso reste toujours debout. Je souhaite beaucoup de courage à nous les survivants », a indiqué le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, à la mémoire de personnels des FDS et VDP disparus dans la lutte contre l’hydre terroriste et le grand banditisme.Il a salué la cohésion qui existe au sein des Forces armées nationales.

« Cette cohésion est une réalité quand je vois l’ensemble des FDS, des VDP comme une unité dans cette lutte, j’ai foi que nous allons remporter la victoire contre l’hydre terroriste », a laissé entendre le gouverneur de la région. Ram Joseph Kafando, a ajouté que les FDS ont besoin des soutiens de tous, de l’accompagnement des filles et fils de la région de l’Est pour gagner cette lutte. « La victoire est irréversible, nous ne souhaitons pas qu’elle prenne du temps pour ce faire », a-t-il soutenu.Il a invité chacun à contribuer à l’effort de guerre afin que les FDS et les VDP puissent nous permettre de vivre la quiétude dans leur région partant dans tout le pays des hommes intègres.

Agence d’information du Burkina KAC/hb/bz

Corruption et cyclisme largement commentés par les journaux

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Corruption et cyclisme largement commentés par les journaux

burkinabèOuagadougou, 5 nov. 2024 (AIB)-Les parutions du jour évoquent à leurs Une, les félicitations du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, aux cyclistes de la 35e édition du Tour du Faso et la corruption dans l’administration publique burkinabè.« Corruption dans l’administration publique : le président du Faso promet la tolérance zéro », titre à sa Une, le quotidien privé Le Pays.Selon le journal, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a livré hier lundi, à la présidence du Faso, à l’occasion de la cérémonie officielle de montée des couleurs, un message au peuple burkinabè.Le confrère soutient que le capitaine Traoré fait remarquer que l’Etat ne va avoir pitié des individus qui détournent des derniers publics, dans ce contexte difficile du pays.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, de son côté, commente les propos du président du Faso au sujet de la mauvaise gouvernance.Le journal public ajoute que pour le président Traoré, l’heure de la sensibilisation est passée et place maintenant à la répression.Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga renchérit que des milliards de FCFA sont détournés au ministère de l’Action humanitaire.Sous un autre chapitre, le quotidien d’Etat écrit : « Tour cycliste international du Faso : Le chef de l’Etat salue l’amitié et la fraternité des pays participants ».

Aux dires du journal public, le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traore a reçu le lundi 4 novembre 2024 à Ouagadougou, les cyclistes ayant pris part à la 35e édition du Tour international du Faso.Pour le quotidien d’Etat, ils sont originaires de neuf pays à savoir le Burkina Faso, la Belgique, le Bénin, le Cameroun, le Gabon, la Hollande, le Mali, le Maroc et la Russie.Le journal privé Le Pays renchérit que le Tour du Faso 2024 s’est achevé le dimanche 3 novembre 2024 avec le sacre du Marocain, Mohcine El Kouraji, maillot jaune du leader de cette édition.

Agence d’information du Burkina

NO/HB/ATA

Le LAMCO veut apporter sa contribution à l’évolution du secteur de l’information et de la communication à travers un colloque, Dr Firmin Gouba

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Le LAMCO veut apporter sa contribution à l’évolution du secteur de l’information et de la communication à travers un colloque, Dr Firmin Gouba

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB)- Le Laboratoire de recherche médias et communications organisationnelles (LAMCO) organise du 14 au 16 novembre 2024 un colloque sur le thème : « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutations». Dans un entretien lundi à l’AIB, le responsable du LAMCO explique les objectifs et le déroulement de cet important rendez-vous du donnez et du recevoir. AIB : Veuillez-vous présenter à nos lecteurs. Dr Firmin Gouba : Je suis Firmin Gouba, enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo. Je fais partie de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC).

Je suis également responsable du Laboratoire de recherche médias et communications organisationnelles (LAMCO), qui fait partie de l’école doctorale Lettres, Arts et Sciences humaines et Communication.

AIB : Qu’est-ce qui justifie le choix du thème du colloque que vous organisez du 14 au 16 novembre 2024 à savoir : « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutations» ? En tant qu’enseignants-chercheurs, nous nous réunissons pour réfléchir sur diverses thématiques, notamment en fonction de l’évolution et de l’actualité du pays. Nous formons des professionnels dans le domaine de l’information et de la communication. Mais quand l’environnement évolue, est-ce que la démarche de formation et le contenu des formations peuvent rester inchangés ? Il ne faut pas oublier non plus les moyens de communication, les moyens de production. Aujourd’hui, il y a internet qu’on ne peut pas ignorer et l’intelligence artificielle. Toutes ces problématiques nous amènent à réévaluer les contenus des formations que nous dispensons aux journalistes et communicateurs. D’où le choix de ce thème pour mieux appréhender les aspects d’une communication tenant compte du contexte.

Nous observons aussi un changement de mentalités. Le Burkina Faso d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Depuis l’insurrection populaire, le pays a fondamentalement changé, y compris les relations entre citoyens et autorités. Dans ce contexte, quelle place occupe le journaliste et le communicateur ? Comment doivent-ils se positionner ? Ce sont tous ces aspects qui nous ont conduits à organiser ce colloque pour apporter notre contribution à l’évolution du secteur de l’information et de la communication.

AIB : Quels profils de participants attendez-vous à ce colloque ?

Dr Firmin Gouba: Le colloque est ouvert au public. Cependant, les échanges sont spécifiquement dirigés par les chercheurs dans le domaine des sciences de l’information et de la communication, les doctorants en sciences de l’information et de la communication, ainsi que par les professionnels de terrain, qui partageront aussi leurs expériences. Il y a également des collègues d’autres disciplines, car le champ des sciences de l’information et de la communication est transversal. Vous trouverez des sociologues, des psychologues, des linguistes, etc. Toutes ces personnes peuvent développer et présenter un sujet si cela s’inscrit dans le cadre que nous avons défini.

AIB : Comment comptez-vous dérouler le thème ?

Dr Firmin Gouba: Nous avons subdivisé le thème en quatre grands axes. Le premier axe concerne les nouvelles formes de productivité, de circulation et de consommation de l’information. La production, la diffusion et la consommation de l’information ne se font plus de façon classique. La production papier évolue. Aujourd’hui, on a besoin d’avoir l’information en temps réel. Le deuxième axe est le nouveau mode d’expression citoyenne, un facteur de promotion de la démocratie et de la parole publique. Les citoyens sont désormais capables de produire et de diffuser du contenu, ce qui leur permet d’interpeller le pouvoir public. Sur le troisième axe, l’accent sera mis sur le défi de la gouvernance des entreprises et des organisations face aux réseaux sociaux numériques. La gestion des organisations et des publics nécessite une exploitation des ressources de la communication. Comment manager les entreprises et institutions publiques à l’ère des réseaux sociaux numériques ? Les institutions produisent des discours institutionnels, mais parallèlement, les citoyens ont aussi leur mot à dire. Enfin, le dernier axe concerne le contexte de crise et l’appel à une réinvention des métiers de l’information et de la communication.

AIB : Comment les travaux vont se dérouler ?

Dr Firmin Gouba : Chaque intervenant inscrit sa communication en fonction d’un axe de son choix. Il y aura des sessions par axe et des plénières où tout le monde se retrouvera.

AIB : À l’étape actuelle de l’organisation, qu’est-ce qu’il reste à faire pour que l’événement soit un succès ?

Dr Firmin Gouba:À ce jour, l’appel à communication est en cours de diffusion. Nous avons déjà reçu plus d’une cinquantaine de propositions de communication. Nous sommes toujours dans la phase de confirmation. Tous les intéressés peuvent envoyer un résumé de leur communication.

AIB : Qu’est-ce qui a été prévu pour pérenniser les acquis de cet important rendez-vous d’échanges ?

Dr Firmin Gouba: À la fin du colloque, nous publierons un document récapitulatif des communications présentées. Les meilleures contributions seront éditées et mises à la disposition des communautés universitaires, des décideurs et de toute personne intéressée par les résultats de la recherche.

AIB : Quel message adressez-vous aux différents acteurs intéressés par ce colloque ?

Dr Firmin Gouba: Je les invite à se joindre à nous. Dans l’organisation d’un colloque, il y a ceux qui présentent des communications, mais c’est ouvert au public pour ceux qui souhaitent suivre les discussions, poser des questions et apporter leurs contributions.

AIB : Votre mot pour conclure.

Dr Firmin Gouba: Mon mot de la fin est de solliciter l’accompagnement de la presse pour la réussite de l’activité. Nous espérons une couverture médiatique tout au long du processus, car c’est une question qui nous concerne tous.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisée par Youssouf SEOGO

Burkina : Plusieurs milliards de FCFA détournés au ministère de l’Action humanitaire, selon le président Traoré

Burkina : Plusieurs milliards de FCFA détournés au ministère de l’Action humanitaire, selon le président Traoré

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB)-Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est vivement plaint du détournement de plusieurs milliards de FCFA au ministère de l’Action humanitaire, chargé de la gestion des milliers de personnes déplacées à cause du terrorisme.

« Je tiens à vous informer que, malheureusement, ces derniers temps, à la suite d’une dénonciation via une plainte, nous avons découvert un réseau de malfrats au sein du ministère de l’Action humanitaire », a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Pour le capitaine Traoré, il est inadmissible que plusieurs milliards de FCFA soient détournés par des agents de ce ministère, surtout dans le contexte sécuritaire et humanitaire actuel du pays.

Le chef de l’État, qui s’exprimait lundi à Ouagadougou, a expliqué que le ministère de l’Action humanitaire est censé protéger les plus démunis, notamment les personnes déplacées internes.

« La police a fait un excellent travail d’enquête qui nous a permis de découvrir de nombreux biens, des véhicules de luxe et diverses autres choses qui ont été saisies. L’affaire a été transférée à un tribunal », a-t-il affirmé.

Le président du Faso s’est par ailleurs dit persuadé que cette pratique existe dans d’autres ministères et a indiqué que l’État va mener des contrôles rigoureux pour montrer aux agents que tout n’est pas permis au Burkina.

« Il y a encore beaucoup de personnes qui tentent de détourner les deniers publics. Nous n’aurons aucune pitié pour ces individus-là », a prévenu Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Le chef de l’État s’insurge contre un « sabotage » de deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina

Le chef de l’État s’insurge contre un « sabotage » de deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB) – Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a dénoncé lundi à Ouagadougou, un acte de sabotage assimilable à un manque de patriotisme, perpétré par deux mécaniciens de la compagnie nationale Air Burkina. Ces derniers ont demandé une augmentation de salaire de 2 millions de francs CFA chacun et, faute d’obtention, ont déposé leur démission dès le lendemain de l’arrivée d’un nouvel avion pour ladite compagnie aérienne.

« Nous avons tous suivi les efforts qui ont été faits pour acquérir un nouvel avion. Et j’ai été contraint de recevoir la semaine dernière deux mécaniciens de la compagnie, qui, dès l’arrivée de l’avion le 2 septembre ont déposé leur demande de démission le 3. L’un a déposé sa demande pour une prise d’effet le 4, et l’autre a fait de même pour une prise d’effet le 31 octobre. La raison ? Ils exigent une augmentation de salaire de plus de 2 millions. C’est du sabotage. Et je pense que c’est un grave manque de patriotisme », a dénoncé le capitaine Ibrahim Traoré.

Le capitaine Ibrahim Traoré s’adressait lundi au personnel de la présidence du Faso, dans un message retransmis au journal de 20 heures de la télévision nationale.

Selon le capitaine, le conseil d’administration a tenté en vain de raisonner les contestataires. Une augmentation de 400 000 francs CFA leur a même été proposée, mais elle a été rejetée par les intéressés, qui ont refusé de travailler.

« Un avion arrive le 2, et le 3, vous décidez de ne pas travailler. Nous avons été obligés de les recevoir et de leur faire comprendre qu’ils travailleront de gré ou de force. On ne demande pas leur avis ; nous n’allons pas négocier davantage », a-t-il déclaré. « Ils vont travailler, et c’est ce qui est en train de se faire », a-t-il insisté.

Le chef de l’État a déploré le comportement de ces deux mécaniciens de Air Burkina, alors que leurs collègues de l’armée de l’air, qui ne perçoivent pas de tels montants, « se sacrifient jour et nuit pour que les appareils volent, afin de soutenir les forces combattantes. Ils n’ont jamais réclamé un franc de plus ».

Pour lui, ce genre de mentalité est à combattre.

« C’est pourquoi, a-t-il ajouté, j’ai dit que faire une révolution, c’est relever des défis. Et chaque jour, il y a des défis. »

« Et il en sera ainsi ! Tous ceux qui tenteront de saboter, nous prendrons les mesures nécessaires. De gré ou de force, ils accompliront leur devoir pour la patrie. Nous n’allons plus tolérer certains comportements », a promis le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon le chef de l’État, le temps de la sensibilisation est révolu.

Il a exhorté les Burkinabè au travail au bénéfice de « nos masses populaires ». Pour lui, le peuple burkinabè a trop souffert et continue de souffrir.

« Il faut qu’à un moment donné, cela cesse. Les masses populaires ont aussi le droit de connaître un peu de joie de vivre et de profiter des richesses du Burkina Faso. Il n’y a aucune raison que cela appartienne seulement à un groupuscule qui se permet de dilapider l’argent public », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina: Le président Traoré ordonne une rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des masses populaires

Burkina: Le président Traoré ordonne une rationalisation des dépenses de fonctionnement au profit des masses populaires

Ouagadougou, 4 nov. 2024(AIB)-Le président du Faso Ibrahim Traoré dit avoir instruit plusieurs de ses ministres, de rationaliser les dépenses de fonctionnement de leurs départements afin de réinvestir les économies Au profit des masses populaires.

Lundi, lors de la montée des couleurs, le président Ibrahim Traoré a informé l’opinion publique, qu’il a échangé ces dernières semaines avec plusieurs ministres sur la nécessité de rationaliser les dépenses de fonctionnement.

Selon le chef de l’État, il faut « rationaliser pour que le budget serve à faire des investissements socio-économiques structurants de base au profit de nos masses populaires. »

« Tout ce qui peut être économisé doit être économisé et investi au profit de nos populations. L’eau potable n’est pas une garantie pour tout le monde ici au Burkina Faso. Nous sommes aujourd’hui en train de lutter aussi pour la souveraineté alimentaire. Il y a tellement de défis qu’il faille économiser au maximum pour pouvoir relever ces défis-là », a expliqué Ibrahim Traoré.
Agence d’information du Burkina
ATA/bz

Message de S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORE livré le lundi 4 novembre 2024 à l’occasion de la cérémonie officielle de montée des couleurs à la Présidence du Faso

Message de S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORE livré le lundi 4 novembre 2024 à l’occasion de la cérémonie officielle de montée des couleurs à la Présidence du Faso

Faire une révolution, c’est faire face à beaucoup de défis ; et les défis, tous les jours il y en a. Dieu merci, on arrive à les relever. C’est le cas de ces dernières semaines qui ont été riches en événements. Sur le champ de bataille, la pression est montée durant ce mois d’octobre.

Les actions ont été couronnées par plusieurs succès et nous allons continuer à accentuer les opérations jusqu’à anéantir ces barbares venus pour troubler notre quiétude.
Le SIAO et le Tour du Faso se sont achevés hier. Nous rendons grâce à Dieu, car il n’y a pas eu d’incidents majeurs. Juste quelques chutes au niveau du Tour du Faso ; mais le ministre m’a rassuré que ce sont des blessures légères qui ont été prises en charge.

Au niveau du SIAO aussi, il y a eu malheureusement un petit incident dû à l’explosion d’une bouteille de gaz qui a fait quelques blessés, eux aussi pris en charge.

On ne peut donc que rendre grâce à Dieu pour la tenue de ces deux événements qui viennent témoigner encore de la résilience du peuple burkinabè, et mettent à nu les mensonges de ces médias qui tentent de faire passer un narratif selon lequel le Burkina est à feu et à sang.

Les coureurs ont pu parcourir le pays, en long et en large, sans incident. C’est le lieu de rendre hommage aux différentes Forces de défense et de sécurité et à nos vaillants VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) qui ont tout mis en œuvre pour que ces événements se déroulent sans problème.

Au cours des deux dernières semaines, il y a eu assez d’événements ici à la Présidence du Faso. Il y a notamment un certain nombre de responsables des différents départements ministériels que j’ai reçus personnellement pour essayer de rediriger l’action gouvernementale, en cherchant à rationaliser les dépenses de fonctionnement.

Nous nous sommes rendus compte que le fonctionnement prend tellement de place dans notre budget que nous étions obligés de lire ces milliers de pages du projet de budget de l’Etat. Ce n’est pas pour le plaisir des yeux ; mais nous étions obligés de les lire, de faire venir chaque responsable et d’essayer de rationaliser pour que le budget serve à faire des investissements socio-économiques structurants de base au profit de nos masses populaires.

Tous ceux qui sont passés ici, qui ont participé à l’exercice, ont reconnu que nous avons assez de dépenses dans le fonctionnement ; et nous allons continuer, dans ce sens, à minimiser les dépenses de fonctionnement de l’administration publique pour pouvoir investir mieux au profit de nos populations.

Ceux qui ont compris le message, je pense que c’est le cas pour la plupart, je les invite à redoubler d’efforts, à faire en sorte que nous puissions minimiser les dépenses de fonctionnement. Tout ce qui peut être économisé doit être économisé et investi au profit de nos populations.

L’eau potable n’est pas une garantie pour tout le monde ici au Burkina Faso. Nous sommes aujourd’hui en train de lutter aussi pour la souveraineté alimentaire. Il y a tellement de défis qu’il faille économiser au maximum pour pouvoir relever ces défis-là.

Malheureusement, dans ce contexte, nous nous rendons compte qu’il y a encore des brebis galeuses qui essaient de jouer avec le temps peut-être ; mais nous avons passé deux années à sensibiliser. Je pense qu’à un moment donné, le peuple même trouvait que nous sensibilisons trop et qu’il fallait passer à l’action. Et depuis un certain moment, nous avons décidé de passer à l’action.

Je tiens à vous informer que malheureusement, au cours de ces derniers temps, à la suite d’une dénonciation par une plainte, nous avons découvert un réseau de malfrats malheureusement, au sein du ministère de l’Action humanitaire. Ce ministère qui était censé agir au profit des plus démunis, c’est dans ce ministère que des gens se sont permis de détourner de l’argent, des milliards en 2024. Ils ont détourné plusieurs milliards.

La police a fait un excellent travail d’enquête qui nous a permis de découvrir beaucoup de biens, de véhicules de luxe, un bon nombre de choses qui ont été saisies. Et l’affaire a été transférée à un tribunal. C’est pour dire que si nous ne mettons pas du sérieux dans le contrôle, il y aura toujours ce genre de personnes qui croient que tout est permis.

Détourner des milliards, surtout au ministère de l’Action humanitaire dans ce contexte, c’est inadmissible. Il y a des agents du CONASUR qui ont été pris dans cette affaire, qui sont en prison actuellement. Des centaines de millions détournés, des vivres qui devaient aller au profit des plus démunis, au profit de ces personnes déplacées internes.
Et c’est dans ce ministère que des gens ont détourné cet argent et ces vivres. Et je suis persuadé que ça existe un peu partout. Nous poursuivons l’enquête.

Souvent, il y a des arrestations que vous ne pouvez pas comprendre ; mais nous savons pourquoi nous les faisons.
Il y a encore beaucoup de personnes qui essaient de détourner les deniers publics. Nous n’allons pas avoir de la pitié pour ces individus-là.

C’est l’occasion d’interpeller la Commission de règlement des dysfonctionnements qui a été mise en place. Il y a beaucoup de dénonciations qui arrivent au niveau de la présidence. Il faut se mettre au travail sérieusement, et nous permettre de dénicher tous ces voleurs qui se cachent dans l’administration publique.

Nous ne pouvons pas tolérer cela en ces instants de lutte contre le terrorisme, où des gens se sacrifient sur le terrain, et d’autres sont à l’arrière, se permettent de voler des milliards pour se mettre dans le luxe. C’est difficile à cerner, cette situation. En plus de tout ça, il y a des Burkinabè qui manquent de patriotisme.

Nous avons tous suivi les efforts qui ont été faits pour acquérir un nouvel avion. Et j’étais obligé de recevoir la semaine passée deux mécaniciens de la compagnie, qui, dès l’arrivée de l’avion le 2 du mois dernier, déposaient une demande de démission le 3. L’un dépose sa demande de démission le 3 pour prise d’effet le 4, et l’autre fait de même pour une prise d’effet le 31 octobre.

Et pour cause, ils demandent une augmentation de salaire de plus de 2 millions. C’est du sabotage. Et je pense que c’est un manque de patriotisme grave.
Le conseil d’administration a essayé, vaille que vaille, de les raisonner. Il est même allé faire des concessions, jusqu’à 400 000 francs de plus sur leur salaire. Ils ont refusé catégoriquement ; ils ont refusé de travailler.

Pendant qu’on sait bien que l’avion, pour chaque vol, a besoin que l’on vérifie un certain nombre de choses, pour qu’il puisse se relancer. Mais ils ont refusé de travailler, pendant que le nouvel avion venait d’arriver. Ça c’est du sabotage pur et simple.
Un avion qui arrive le 2, et le 3 vous décidez de ne pas travailler. Nous étions obligés de les recevoir, et de leur faire comprendre qu’ils vont travailler de gré ou de force. On ne demande pas à quelqu’un ; nous n’allons pas négocier encore.

Ils vont travailler, et c’est ce qui est en train de se faire. A l’Armée de l’air, il y a des mécaniciens qui ne touchent pas ce qu’ils touchent comme salaire ; mais qui se sacrifient, jour et nuit, pour que les appareils volent afin de soutenir les forces combattantes. Ils n’ont jamais réclamé un franc de plus.
Ce sont ces genres d’esprit que nous sommes en train de combattre. C’est pourquoi j’ai dit que faire une révolution, ce sont des défis. Et tous les jours, il y a des défis.

Et il en sera ainsi ! Tous ceux qui vont essayer de saboter, nous prendrons les mesures qu’il faut. De gré ou de force, ils vont faire ce qu’ils doivent faire pour la patrie. Nous n’allons plus tolérer un certain nombre de choses.

L’heure de la sensibilisation est passée. Il faut que tout le monde se mette au travail au profit de nos masses populaires. Les Burkinabè ont assez souffert et continuent de souffrir.

Il faut qu’à un moment donné cela cesse. Les masses populaires ont aussi le droit de connaître un peu de joie de vivre et de savourer ce qui appartient au Burkina Faso, nos richesses. Il n’y a pas de raison que cela appartienne juste à un groupuscule qui se permet de dilapider l’argent public.

Je vous invite à passer le message dans les différentes administrations, dans les différents départements. Et à continuer à faire les dénonciations pour que nous puissions agir de manière efficace. Merci à tous.

Je souhaite que cette fin d’année soit un moment d’intenses boulots parce que c’est le moment des bilans, de faire les rétrospectives et de voir ce qui a marché au cours de l’année 2024 pour qu’on puisse se projeter de manière assez rigoureuse en 2025 pour relever les défis qui vont se présenter à nous.
Merci et bonne chance à tous !
Bonne suite de mois de novembre !

S.E. le Capitaine Ibrahim TRAORE
Président du Faso, Chef de l’Etat

Boulgou : La deuxième édition de la finale de la coupe de résilience de Bittou a connu son apothéose

Burkina-Boulgou-Finale-Coupe-Résilience

Boulgou : La deuxième édition de la finale de la coupe de résilience de Bittou a connu son apothéose

Bittou, (AIB) – La finale de football de la deuxième édition de la coupe de la résilience a eu lieu le samedi 2 novembre 2024 au terrain de football du secteur 1 de Bittou.

Cette finale a opposé l’équipe de Diamant rouge à l’équipe jeunesse espoir de Bittou. Et, c’est la deuxième équipe qui l’a emportée sur le score 2 buts à 1.

Pour le promoteur de ce tournoi, Mahamadi Saré, l’objectif de ce tournoi est de prôner la cohésion sociale, rassembler la jeunesse de Bittou autour du ballon rond.

Toute chose, de son avis, qui permet d’oublier les chocs dus à l’insécurité que traverse la commune de Bittou.

Cet évènement majeur de la commune, a connu une forte mobilisation des supporters et du représentant du chef de poste de la gendarmerie de Bittou.

Plusieurs prix ont été décernés aux meilleures équipes.

L’équipe victorieuse a reçu le trophée plus un ballon, un jeu de maillots, des médailles plus la somme de 50 000 FCFA.

Le finaliste malheureux a reçu un jeu de maillots, un ballon plus la somme de 30 000 FCFA.

L’équipe classée 3e et la 4e ont également été primées.

Agence d’information du Burkina

IZ/dnk/ata

Sahel : Les FDS offrent des vivres aux anciens combattants, aux veuves et aux blessés de guerre

Sahel : Les FDS offrent des vivres aux anciens combattants, aux veuves et aux blessés de guerre

Dori, (AIB)- Dans le cadre de la célébration du 64e anniversaire des Forces armées nationales (FAN) du Burkina Faso, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert, le lundi 4 novembre 2024 à Dori, des vivres aux anciens combattants, aux veuves et aux blessés de guerre, ainsi que du matériel de nettoyage au Centre médical militaire (CMM) et au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori.

Les vivres sont essentiellement composés de sacs de 50 kg de riz et de bidons d’huile de 5 litres. Chaque ancien combattant a reçu un sac de 50 kg de riz, tandis que les veuves et les blessés ont bénéficié de deux sacs de riz et d’un bidon de 5 litres d’huile.

À travers ce don, les FDS souhaitent manifester leur solidarité envers leurs aînés, les blessés de guerre ainsi que les veuves et orphelins de leurs frères d’armes tombés sur le champ d’honneur, a déclaré le commandant de la 4e région militaire et commandant de la place d’armes de Dori, le lieutenant-colonel Bapio Kouayé Narcisse Bassinga.

Le lieutenant-colonel Bapio Kouayé Narcisse Bassinga a remercié les anciens combattants qui continuent de les soutenir par leurs conseils avisés.

Il a rassuré les blessés, les veuves et les orphelins que l’armée reste à leurs côtés et demeure disponible pour répondre à leurs sollicitations dans la mesure du possible.

Au nom des bénéficiaires, M. Sibiri Kaboré s’est montré très ému par le don des FDS et a souhaité un prompt retour de la paix au Burkina Faso.

Outre ces vivres, les FDS ont également remis au Centre médical militaire (CMM) et au Centre hospitalier régional (CHR) de Dori du matériel de nettoyage, composé de cartons de savon et d’eau de javel, de balais, de pelles, de gants et de râteaux.

Le directeur général du CHR de Dori, M. Stéphane Zagré, a exprimé toute son admiration aux FDS, qui œuvrent quotidiennement pour le retour de la paix au Burkina Faso. Ce matériel arrive à point nommé, car l’hygiène est primordiale dans le processus de prise en charge des patients, a ajouté M. Zagré.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

SIAO 2024 : Djeli Karim fait le show avec un public fortement mobilisé pour le spectacle de clôture

SIAO 2024 : Djeli Karim fait le show avec un public fortement mobilisé pour le spectacle de clôture

Ouagadougou, 4 nov. 2024 (AIB) – La 17e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) a pris fin dimanche soir par un spectacle de l’artiste musicien burkinabè Djeli Karim, qui a fait le show devant un public fortement mobilisé pour l’occasion.

La 17e édition du Salon international de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) s’est effectivement achevée ce dimanche soir vers 23 heures, sur le site de l’événement, en présence d’une foule nombreuse, venue vivre les derniers instants de l’événement.

Les moments de clôture ont été marqués par un spectacle musical, dont la vedette était l’artiste Djeli Karim et son orchestre, fraîchement rentrés d’une tournée européenne de deux mois et 15 jours.

Plus qu’un simple concert, c’était une véritable communion entre l’artiste et le public, massivement rassemblé dans la cour du SIAO. Djeli Karim chantait, et le public reprenait les paroles, répondant avec enthousiasme à toutes ses sollicitations.

Pendant une heure, le Kundé du public 2024 et Bobo Lolo d’or 2024 enchaîne les titres, notamment Djeliya et Doni Doni.

Le public savoure et en redemande. Au terme du show, l’artiste exprime toute sa satisfaction et affirme au micro de l’AIB : « Le public a assuré ce soir. Il a fait le show avec moi. »

« Je suis très content d’avoir eu l’opportunité de clôturer le SIAO. Le spectacle de ce soir intervient juste après mon retour d’une tournée internationale de deux mois et 15 jours. Je remercie les autorités du pays, les acteurs culturels, les journalistes pour l’organisation de cet événement et sa médiatisation », a-t-il déclaré.

Djeli Karim a invité « tous les Burkinabè à se donner la main afin qu’on puisse aller loin ».

Il a précisé que sa tournée internationale s’est déroulée dans plusieurs villes d’Allemagne, de Suisse et de France. « Partout où je suis passé, j’ai brandi haut, avec mon groupe, le drapeau du Burkina Faso et milité pour que la paix revienne au Faso », a-t-il conclu.

L’artiste musicien Djeli Karim est issu d’une famille de griots, appelés « Djeli » en langue dioula.

Il a mis sur le marché son deuxième album, Doni Doni, le vendredi 16 février 2024 au Burkina Faso. Avec cet album, il a remporté le Kundé du Public 2024 et le Kundé de la Meilleure Chanson Moderne d’inspiration Traditionnelle.

Il a également remporté le Bobo Lolo d’or 2024, le Bobo Lolo de la Meilleure Collaboration et le Bobo Lolo de la Meilleure Chanson Moderne d’inspiration Traditionnelle.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina: Le ministère de l’Habitat veut relire le code de l’urbanisme et de la construction, vieux de 18 ans

Burkina: Le ministère de l’Habitat veut relire le code de l’urbanisme et de la construction, vieux de 18 ans

Ouagadougou, 04 nov. 2024 (AIB) – Des acteurs de l’urbanisme et de l’habitat ont débuté lundi, une rencontre de 72 heures pour examiner et valider un avant-projet du Code de l’urbanisme et de la construction, afin de l’adapter aux réalités du domaine au Burkina Faso.

« Le caractère dynamique des textes de loi, appelés à évoluer, à subir des modifications, voire à être changés en fonction des circonstances, nous amène à relire notre Code de l’urbanisme et de la construction, vieux de 18 ans, qui nécessite une mise à jour pour se conformer aux évolutions du secteur et aux réalités actuelles », a affirmé Mikaïlou Sidibé.

Selon M. Sidibé, par ailleurs ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, son département constate que des adaptations sont nécessaires dans le document pour corriger les insuffisances de l’actuel Code.

Il s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier national de validation de l’avant-projet de Code de l’urbanisme et de la construction au Burkina Faso.

Parmi les innovations, le ministre a cité, entre autres, la requalification urbaine, le Plan d’urbanisme de détail (PUD), la réglementation de la voirie urbaine, le drainage des eaux pluviales et l’efficacité énergétique dans les bâtiments.

« Parmi les autres innovations, l’avant-projet prévoit la création d’une commission nationale de sécurité immobilière pour se prononcer sur les cas de démolition, ainsi qu’un centre technique du bâtiment, conformément aux recommandations du chef du gouvernement », a-t-il ajouté.

Le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat a également souligné que la relecture du document vise à corriger ses imperfections et à l’adapter au contexte actuel.

Agence d’information du Burkina
HB/no/ata

Dori : Un nouveau single pour dénoncer les violences basées sur le genre (VBG)

Dori : Un nouveau single pour dénoncer les violences basées sur le genre (VBG)

Dori, (AIB)- L’artiste musicien François de Paul Koussoubé a dédicacé, le samedi 2 novembre 2024, à l’Espace Joddal Jam de Dori, un single intitulé « Ne bats pas la femme » pour sensibiliser la communauté sur la nécessité d’abandonner les violences faites aux femmes.

Cette dédicace a réuni les fans, les collègues, les parents et les amis de François de Paul Koussoubé, dit Karansamba Warba. Dans cette œuvre, le chanteur dit : « Ne bats pas la femme, car elle n’est pas un tam-tam ».

Sur fond de rythmes musicaux du terroir, le warba et le denke-denke, il s’insurge, dans sa chanson, contre toutes les formes de violences basées sur le genre (VBG) et les autres vices qui gangrènent le corps social.

S’exprimant sur ses motivations, M. Koussoubé a confié que ce sont la persistance des VBG en dépit des efforts du gouvernement et de ses partenaires, ainsi que les conditions de vie difficiles de certaines femmes à cause de l’insécurité, qui l’ont inspirées.

M. François de Paul Koussoubé prévoit de réaliser le clip de cette chanson.

Il convient de noter que cet artiste est connu dans le paysage musical pour ses chansons comme « Monsieur, est-ce qu’on a vu ça ? », « Poussez-poussez et Journée continue ». Parfois surnommé Colonel Wous Was, Koussoubé est également humoriste.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Zondoma : Le Haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé salue l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province

Zondoma : Le Haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé salue l’amélioration de la situation sécuritaire dans la province

Gourcy, 4 nov. 2024 (AIB)- Le Haut-commissaire du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé a salué lundi, l’amélioration de la situation sécuritaire dans sa province avant d’exhorter les populations à poursuivre leurs soutiens aux Forces combattantes.

Les forces vives du Zondoma ont pris part à la traditionnelle montée des couleurs, qui s’est déroulée ce lundi 4 novembre 2024 à la direction provinciale de l’Environnement à Gourcy.

La direction provinciale de l’Environnement a accueilli, le lundi 4 novembre 2024, la traditionnelle montée des couleurs, qui a lieu le premier lundi de chaque mois.

À cette occasion, le Haut-commissaire Aboubacar Sidiki Nabé, qui a présidé la cérémonie, a salué l’amélioration continue de la situation sécuritaire dans la province du Zondoma.

Toutefois, il a invité les populations à rester vigilantes et à continuer d’apporter leur soutien aux forces combattantes, qui, selon lui, sont à l’origine de cette avancée positive.

En rappel, plusieurs écoles ont repris les cours et seuls quelques villages attendent d’être réinstallés dans cette province, qui a traversé des moments difficiles en raison de l’insécurité.

Agence d’Information du Burkina
AAK/ata

Boulkiemdé: Les femmes catholiques de Nanoro s’engagent contre les cancers gynéco-mammaires

Boulkiemdé: Les femmes catholiques de Nanoro s’engagent contre les cancers gynéco-mammaires

Nanoro, 2 nov. 2024(AIB)-L’association des femmes catholiques de la commune de Nanoro a sensibilisé sur le dépistage des cancers féminins. L’activité s’est tenue avec le concours du centre médical Saint Camille, sous le co-parrainage de Julie W. Rose Ouédraogo, magistrate, et de Marie Dénise Kassalom, agent de l’ASECNA.

La paroisse Sainte Famille de Nanoro a abrité les 2 et 3 novembre 2024, des activités dans le cadre de la commémoration du mois d’octobre, consacré à la sensibilisation sur les cancers féminins.

Causeries sur le cancer du sein et du col de l’utérus, dépistage, séance de démonstration de l’autopalpation et animations culturelles ont constitué le programme de ces journées.

À travers ces activités, le CMA Saint Camille et l’association des femmes catholiques de Nanoro entendent contribuer à la lutte pour la réduction de la morbidité et de la mortalité dues aux cancers du col de l’utérus et du sein au Burkina Faso.

Selon le père Marius Bélemgnégré, les cancers du sein et du col de l’utérus sont guérissables s’ils sont diagnostiqués précocement.

La mammographie, l’autopalpation des seins et une consultation médicale annuelle pour les personnes à risque sont des moyens de prévention de ces pathologies, a-t-il expliqué.

Lors de l’ouverture des activités, le Dr Carine Attiou Bagré, médecin oncologue au CHU de Tengandogo, a animé une causerie sur ces différents cancers.

Elle a sensibilisé l’auditoire sur leurs manifestations, les causes possibles, les mesures préventives et les facteurs de risque.

La spécialiste a insisté, au cours de son intervention, sur l’importance d’apprendre l’autopalpation des seins, ainsi que sur les bonnes habitudes alimentaires et d’hygiène à adopter pour réduire les risques de ces maladies.

L’assistance a montré un grand intérêt pour les sujets abordés. Des femmes, des jeunes filles mais aussi des hommes ont posé de nombreuses questions sur les symptômes, les chances de guérison et les idées reçues souvent véhiculées sur les réseaux sociaux.

Les marraines, dans leurs interventions, ont salué l’initiative et l’honneur qui leur a été fait en les associant à cette action humanitaire.

Contribuer à sauver une vie par un diagnostic précoce est en soi un motif de satisfaction, selon Marie Dénise Kassalom, qui a souhaité que ces occasions de sensibilisation se multiplient afin que les réflexes de prévention s’installent durablement dans les habitudes.

Le curé de la paroisse a pour sa part exprimé sa reconnaissance aux organisateurs pour le choix porté sur son église.

L’abbé Maxime Kientéga a prié pour que les efforts consentis puissent produire les résultats escomptés pour le bien-être des populations.

Il est à noter que sept cas suspects de cancer du sein ont été décelés et bénéficieront d’une prise en charge gratuite pour les frais d’examens complémentaires par le CMA.
Agence d’information du Burkina
DB/ata

Burkina: des étudiants en médecine réfléchissent sur la santé sexuelle et reproductive et les violences basées sur le genre

Burkina: des étudiants en médecine réfléchissent sur la santé sexuelle et reproductive et les violences basées sur le genre

Kombissiri, le 1er novembre 2024 (AIB) – L’ouverture des travaux du 6e Congrès national des étudiants en médecine (CNEM) du Burkina Faso s’est tenue le jeudi 31 octobre 2024 à l’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO) à Gana, dans la commune de Doulougou, province du Bazèga. Les travaux se sont déroulés pendant quatre jours, sous le thème : « Santé sexuelle et reproductive et violences basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte de défis sécuritaires ».

L’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO), située à Gana, village de la commune de Doulougou dans la région du Centre-Sud, a accueilli ce 6e congrès national des étudiants en médecine (CNEM) du Burkina Faso.

Ce rendez-vous important réunit des étudiants en médecine du Burkina Faso ainsi que d’autres pays de la sous-région, et constitue pour eux une occasion d’échanger et de discuter de sujets de santé préoccupants.

D’où le choix du thème de cette édition : « Santé sexuelle et reproductive et violences basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte de défis sécuritaires : Bilans, perspectives et implication des étudiants en médecine ».

Selon Dr Landry Ouédraogo, président du comité d’organisation, ce congrès est un espace d’échange, d’apprentissage, de réflexion et de réseautage pour les futurs professionnels de la santé que sont les étudiants en médecine.

Durant ces quatre jours, des conférences, panels, ateliers, tables rondes et activités communautaires ont eu lieu, avec des experts renommés qui ont partagé leurs connaissances sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive.

Aboubacar Sidiki Ouédraogo, doctorant en médecine et président de l’Association des étudiants en médecine (AEM) du Burkina Faso, a souligné que cette édition est particulière en raison du contexte sécuritaire du pays.

Il était crucial de prendre en compte cette situation et de choisir un thème pertinent pour comprendre comment l’étudiant en médecine pourrait apporter une contribution significative dans un tel contexte.

Pour le représentant du ministre de la Santé, Dr Sylvestre Tiendrebéogo, patron de la cérémonie, les étudiants en médecine ont un rôle vital à jouer dans ce contexte de crise sécuritaire, où les femmes et les jeunes filles, en particulier, subissent parfois des violences physiques et sexuelles, compromettant leur santé, leur dignité et leur avenir.

À cet effet, il a invité les étudiants en médecine, futurs professionnels de santé, à s’engager dans la sensibilisation et l’éducation des communautés sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

Il les a également encouragés à se former, à s’impliquer dans la recherche et à collaborer avec les acteurs du domaine de la santé et d’autres domaines connexes, car, comme il l’a affirmé, « votre engagement et votre détermination seront les clés pour relever ces défis ».

En plus du Burkina, le 6e congrès a réuni des étudiants venus du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Togo.
Agence d’information du Burkina
TPT/ata

Sissili : L’association des ressortissants du Sud-Ouest célèbre leur patrimoine culturel

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Sissili : L’association des ressortissants du Sud-Ouest célèbre leur patrimoine culturel

Léo, le 31 nov. 2024 (AIB)- L’Association des ressortissants de la région du Sud-Ouest (ARSO) à Léo, dans la province de la Sissili, région du Centre-Ouest a organisé du 31 au 2 novembre 2024 à Léo, la 3e édition de ses journées culturelles sous le thème « Brassage culturel, facteur de paix et de cohésion sociale, dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire ».

Ces journées culturelles de l’Association des ressortissants de la région du Sud-Ouest (ARSO) ont été placées sous la présidence du haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia et le parrainage de Domètierkè John Hermann Hien.La présente édition a été placée sous le thème « Brassage culturel, facteur de paix et de cohésion sociale, dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire ».Selon les organisateurs, ces journées culturelles sont un événement annuel visant à rassembler les ressortissants de la région du Sud-Ouest à Léo, dans la province de la Sissili pour célébrer leur patrimoine culturel.

Ces journées ont été également ponctuées par des prestations artistiques et une exposition des mets locaux pour la valorisation de la richesse culturelle de la région du Sud-Ouest et de la Sissili.Des troupes de danses traditionnelles et des artistes de la musique moderne qui se sont succédés sur le podium ont offert au public présent à l’espace loisir de l’auberge Sissili de Léo, des spectacles à couper le souffle.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Saïdou Yago a félicité les membres et sympathisants de l’association qui ont fait de la promotion de la culture en général et celle du Sud- Ouest en particulier depuis sa création.M. Yago a invité toutes les communautés vivant à Léo à privilégier la solidarité, la fraternité et la cohésion sociale dans leurs actions quotidiennes.Le président de l’ARSO-

Léo, Nabaga Da a rappelé que l’association a été créée pour répondre à l’absence d’un cadre d’expression, d’échanges et de rencontres d’amitiés de la communauté du Sud- Ouest à Léo.« Ainsi, au- delà de promouvoir la culture de la région du Sud-Ouest, il s’agit de créer un cadre intégrateur et récréatif avec les autres communautés vivant à Léo » a- t- il laissé entendre.Il a exprimé sa gratitude aux autorités locales et au parrain pour leur disponibilité et leur soutien indéfectible à l’association.

Nabaga Da a par ailleurs salué l’engagement et l’accompagnement de toutes les personnes ressources et les membres de l’association ainsi que les sympathisants pour la bonne marche de la structure. Le parrain, Domètierkè John Hermann Hien et le haut-commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia ont salué à sa juste valeur, cette initiative qui constitue un tremplin pour renforcer la solidarité et la fraternité entre les communautés vivant dans la Sissili.M. Sia a souhaité que cette manifestation apporte un plus à la promotion de la cohésion sociale dans la Sissili. La cérémonie a pris fin par une dégustation des mets locaux.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

Namentenga : L’unité Guépard produit 6 tonnes de haricot à Dargo pour sa ration alimentaire

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Namentenga : L’unité Guépard produit 6 tonnes de haricot à Dargo pour sa ration alimentaire

Boulsa le 23 oct.2024 (AIB)- Le chef de détachement de l’unité, Guépard, Hamed Zerbo, dans la commune de Dargo (Namentenga) et ses éléments en mission de reconquête et de restauration de l’intégrité du territoire national, ont consacré une partie de leurs heures de détente, à l’exploitation d’un champ de haricot, d’environ 2 ha. Le chef de détachement a précisé qu’avec l’accompagnement technique des agents de l’agriculture en intrants, son unité a produit 6 tonnes de haricot pour sa ration alimentaire.

« Avec la production de tonnes de haricot,  c’est la ration alimentaire qui se voit diversifier » a fait savoir le chef de détachement de l’unité, Guépard, basée à Dargo, Hamed Zerbo, dans la province du Namentenga de la région du Centre-Nord. Cet engagement patriotique, selon lui, renforce d’une part les liens d’amitié entre les frères d’armes, occupe sainement le temps de leur détente et d’autre part, valorise le secteur de l’agriculture en donnant du plaisir à consommer ce qu’on a produit. « Je suis fier des résultats obtenus de notre propre sueur. Je remercie mon supérieur, le commandant de l’unité Guépard du Namentenga, Gérard Sindogo qui nous a encouragés et mes frères d’armes qui se sont investis et les agents de l’agriculture pour leurs multiples appuis », s’est réjoui, Hamed Zerbo.

Le haut-commissaire, les directeurs provinciaux et l’équipe de l’unité Guépard se sont rendus, dans la commune de Dargo le 22 octobre 2024 pour saluer la résilience des populations réinstallées. Reconquise en 2023, elle était auparavant sous l’emprise terroriste. Les populations des différents villages continuent d’être réinstallées.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Salubrité: La veille citoyenne assainit la cour du tribunal de grande instance de Léo

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Salubrité: La veille citoyenne assainit la cour du tribunal de grande instance de Léo

Léo, 2 nov. 2024 (AIB)- La veille citoyenne de Léo, dans la province de la Sissili a organisé le samedi 2 novembre 2024 une séance de salubrité pour assainir de la cour du Tribunal de grande instance (TGI) de ladite localité.

Selon les organisateurs, l’opération de salubrité du site a été soutenue et encouragée par des bonnes volontés en cette matinée du samedi 2 novembre 2024, dans la «cité des ignames ».Cette activité initiée par la veille citoyenne de Léo vise à débarrasser le TGI de la ville des déchets, des ordures et des herbes afin de garantir aux personnels et aux usagers, un cadre de vie sain.

Les jeunes fortement mobilisés pour la circonstance étaient armés de coupe-coupe, de râteaux, de machettes et autres accessoires pour rendre propre le cadre judiciaire. Les premiers responsables de la veille citoyenne de Léo ont traduit leur reconnaissance à toutes les bonnes volontés pour leurs contributions à la réussite de l’opération de nettoyage de la cour du TGI de Léo.Ces genres d’activités disent- ils permettent non seulement de préserver le service contre l’insécurité, mais aussi d’améliorer le cadre de travail au grand bonheur du personnel de la juridiction de Léo.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO//ATA

Boulgou : La CCAVC de Bittou remet du matériel et des vivres d’une valeur de 3 243 000 FCFA aux forces combattantes

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Boulgou : La CCAVC de Bittou remet du matériel et des vivres d’une valeur de 3 243 000 FCFA aux forces combattantes

Bittou, (AIB) – La coordination communale des associations de veille citoyenne de Bittou a remis des vivres et des talkies-walkies d’une valeur de 3 243 000 FCFA aux Forces combattantes et aux parents des victimes, au cours d’un meeting de soutien aux autorités de la transition, organisé le samedi 2 novembre 2024 à la place de la gare routière de Bittou.

 

 

La coordination communale des associations de veille citoyenne (CCAVC) de Bittou a organisé un meeting de reconnaissance aux autorités de la transition le samedi 2 novembre 2024 à la place de la gare routière de Bittou pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme dans la commune de Bittou.

La CCAVC a remis 80 bidons d’huile de 5l, 2,5 tonnes de maïs, 2,7 tonnes de riz et 4 talkies-walkies à la police municipale de Bittou et une enveloppe de 100 000 FCFA aux Volontaires pour la défense de la patrie du village de Bekoure. Le montant total des dons s’élève à 3 243 000 FCFA.

Selon la CCAVC, le meeting vise à rendre hommage aux forces combattantes locales engagés dans le champ de bataille et faire des dons aux familles explorées des Forces de défense et de sécurité et aux volontaires pour la défense de la patrie et aux civiles tombés.

Le meeting parrainé par le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Bittou, Mohamed Lamine Diabaté, a été organisé sous le thème : « contribution de la veille citoyenne dans la lutte contre le terrorisme ».

Des attestations de reconnaissance ont été décernées aux personnes qui ont contribué au développement et à la résilience de la commune de Bittou

Agence d’information du Burkina

IZ/dnk/ata

Sourou : Le lycée Provincial de Tougan apporte sa contribution de 135 025 F FCA à l’effort de paix

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Sourou : Le lycée Provincial de Tougan apporte sa contribution de 135 025 F FCA à l’effort de paix

Tougan, 30 oct. 2024 (AIB)Le lycée Provincial de Tougan a remis ce mercredi 30 octobre 2024, au Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune, la somme de 135.025 FCFA pour soutenir l’effort de la paix au Burkina Faso.

Le lycée provincial de Tougan dans la province du Sourou a remis ce mercredi 30 octobre 2024, au siège de la police municipale,une enveloppe financière 135.025 F FCA au Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune pour l’effort de la paix.

Cette contribution entre dans le cadre d’un  appel pour la construction de miradors et de postes de combat lancé par le préfet et président de PDS de Tougan.

Pour le premier responsable du lycée Provincial de Tougan, Abdoulaye Touze Zina, le geste est symbolique mais témoigne de la résilience des acteurs de la province.

« Au-delà du montant, c’est surtout le geste qui compte. Il traduit notre résilience, notre solidarité et notre sympathie envers les FDS et VDP » a-t-il dit.

Et d’ajouter que « Ce geste est un début et loin d’être une fin pour le personnel du lycée provincial ».

M. Zina a saisi l’occasion pour féliciter le personnel « résilient, consciencieux et travailleur » du lycée provincial de Tougan,qui au delà du travail pédagogique et administratif pose des actes citoyens.

Le PDS de la commune de Tougan, Ouiougou Tiendrébeogo,  a salué ce geste du lycée provincial, qui pour lui, va contribuer au retour de la paix dans la province.

M. Tiendrébeogo a invité tous les établissements de la province du  Sourou à emboiter le pas du lycée provincial afin de faciliter la construction des miradors et des postes de combat dans la commune de Tougan.

Agence d’information du Burkina

SS/PD/NO/ATA

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