Burkina: des étudiants en médecine réfléchissent sur la santé sexuelle et reproductive et les violences basées sur le genre

Kombissiri, le 1er novembre 2024 (AIB) – L’ouverture des travaux du 6e Congrès national des étudiants en médecine (CNEM) du Burkina Faso s’est tenue le jeudi 31 octobre 2024 à l’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO) à Gana, dans la commune de Doulougou, province du Bazèga. Les travaux se sont déroulés pendant quatre jours, sous le thème : « Santé sexuelle et reproductive et violences basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte de défis sécuritaires ».

L’Université Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest (USDAO), située à Gana, village de la commune de Doulougou dans la région du Centre-Sud, a accueilli ce 6e congrès national des étudiants en médecine (CNEM) du Burkina Faso.

Ce rendez-vous important réunit des étudiants en médecine du Burkina Faso ainsi que d’autres pays de la sous-région, et constitue pour eux une occasion d’échanger et de discuter de sujets de santé préoccupants.

D’où le choix du thème de cette édition : « Santé sexuelle et reproductive et violences basées sur le genre au Burkina Faso dans un contexte de défis sécuritaires : Bilans, perspectives et implication des étudiants en médecine ».

Selon Dr Landry Ouédraogo, président du comité d’organisation, ce congrès est un espace d’échange, d’apprentissage, de réflexion et de réseautage pour les futurs professionnels de la santé que sont les étudiants en médecine.

Durant ces quatre jours, des conférences, panels, ateliers, tables rondes et activités communautaires ont eu lieu, avec des experts renommés qui ont partagé leurs connaissances sur les enjeux de la santé sexuelle et reproductive.

Aboubacar Sidiki Ouédraogo, doctorant en médecine et président de l’Association des étudiants en médecine (AEM) du Burkina Faso, a souligné que cette édition est particulière en raison du contexte sécuritaire du pays.

Il était crucial de prendre en compte cette situation et de choisir un thème pertinent pour comprendre comment l’étudiant en médecine pourrait apporter une contribution significative dans un tel contexte.

Pour le représentant du ministre de la Santé, Dr Sylvestre Tiendrebéogo, patron de la cérémonie, les étudiants en médecine ont un rôle vital à jouer dans ce contexte de crise sécuritaire, où les femmes et les jeunes filles, en particulier, subissent parfois des violences physiques et sexuelles, compromettant leur santé, leur dignité et leur avenir.

À cet effet, il a invité les étudiants en médecine, futurs professionnels de santé, à s’engager dans la sensibilisation et l’éducation des communautés sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

Il les a également encouragés à se former, à s’impliquer dans la recherche et à collaborer avec les acteurs du domaine de la santé et d’autres domaines connexes, car, comme il l’a affirmé, « votre engagement et votre détermination seront les clés pour relever ces défis ».

En plus du Burkina, le 6e congrès a réuni des étudiants venus du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Togo.
Agence d’information du Burkina
TPT/ata

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