Burkina : des agents de santé à base communautaire remportent la 1re édition de la coupe du volontaire
Ouagadougou, 5 déc. 2024 (AIB) – L’équipe des agents de santé à base communautaire (ASBC) a remporté jeudi à Ouagadougou aux tirs au but (2 – 0), la première édition du tournoi maracana de football, dénommé la coupe du volontaire, face à celle des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), a constaté l’AIB.
En deux fois 25 mn, les deux équipes n’ont pas pu se départager, malgré une nette domination de l’équipe des VDP. En effet par trois fois, c’est la barre transversale qui sauve les volontaires de santé.
Egalement, la chance était du côté des agents de santé pendant la séance des tirs aux buts. Les deux tireurs ont pu placer le ballon dans les filets tandis que ceux des VDP ont vu leurs tirs s’envoler dans les airs.
L’équipe victorieuse a reçu un trophée, un ballon et la somme de 75 000 FCFA, pendant que la vice-championne gagne un ballon et la somme de 50 000 FCFA. Quant à l’équipe classée 3e , celle des Volontaires adjoints de défense et de sécurité (VADS), elle a reçu un ballon et la somme de 30000 FCFA.
Le directeur général du Programme national du volontariat (PNVB), Djourmité Nestor Noufé, a salué la mobilisation et l’engouement autour de la coupe du volontaire.
Pour M. Noufé, l’objectif du tournoi est atteint car, il a permis durant trois jours aux différents volontaires de communier autour du sport. Selon lui, le tournoi sera réédité l’année prochaine.
« Nous avons privilégié la solidarité dans notre jeu. Nous promettons de revenir encore plus forts l’année prochaine pour conserver le titre », a fait savoir le capitaine de l’équipe victorieuse, Abdoul Fatao Yaro.
Pour le capitaine de l’équipe finaliste, le VDP national, Issa Sawadogo, c’est une bonne initiative de réunir la jeunesse autour du sport. Pour lui, cela permet de renforcer la cohésion sociale. Il a promis de revenir plus fort l’année prochaine.
La première édition du tournoi de football maracana « la coupe du volontaire » entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale des volontaires. Plusieurs autres jeux de société étaient à l’honneur au cours de cette journée. Il s’agit notamment du scrabble, du ludo, de la pétanque et du jeu de dames. Agence d’information du Burkina DNK
Mouhoun/Cadre de concertation des acteurs des médias :L’assurance maladie universelle au centre de la rencontre
Dédougou, (AIB)-La direction régionale de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, a tenu le jeudi 05 décembre 2024 à Dédougou, la deuxième session du cadre de concertation des acteurs des médias. Les participants ont échangé sur l’assurance maladie universelle afin d’être bien informés sur cette initiative.
Pour la deuxième fois au titre de l’année 2024, la direction régionale de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, a tenu le jeudi 05 décembre 2024 à Dédougou, son cadre de concertation avec les acteurs des médias.
La rencontre a été placée sous le thème : « Enjeux de développement et opportunité de partenariats pour un monde de médias mieux organisé dans la région de la Boucle du Mouhoun ».
Les participants ont eu droit à une communication sur l’assurance maladie universelle afin d’être bien informés sur cette initiative de nos plus hautes autorités et de pouvoir partager l’information avec les populations.
Pour Yacouba Goro, directeur régional de la communication et des médias de la Boucle du Mouhoun, cette session est une instance statutaire qui permet aux acteurs des médias de la région d’échanger sur les activités et faire des propositions pour la bonne marche des activités des professionnels des médias.
«La session nous permettra d’échanger sur les enjeux de développement et les opportunités de partenariats pour un monde de médias mieux organisé dans la région de la Boucle du Mouhoun. Aussi, l’actualité nationale est dominée ces derniers moments par l’appel à la souscription à l’assurance maladie universelle«, a-t-il indiqué.
M. Goro a ajouté qu’il était de bon ton que les professionnels des médias soient informés et accompagner l’initiative auprès des populations.
La communication sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) faite par le directeur régional en charge de la protection sociale de la Boucle du Mouhoun, Moussa Traoré, a permis aux participants de connaître le champ d’application du RAMU, les personnes assujetties et les conditions d’affiliation des employeurs et des travailleurs des secteurs publics et privés et des professions libérales.
Pour M. Traoré, le régime d’assurance maladie universelle bénéficie aux populations sans distinction de race, de nationalité, de sexe, d’origine et d’antécédent pathologique.
Le directeur régional a poursuivi que la couverture du risque maladie de la Loi N° 060-2015/CNT portant régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso est fondée sur les principes de solidarité nationale, d’équité, de non-discrimination, de mutualisation des risques, d’efficience et de responsabilité générale de l’État.
« Le RAMU est une forte volonté politique qui est attendue par l’ensemble de la population. Son opérationnalisation est une priorité et une opportunité et sa mise en œuvre requiert la pleine participation des acteurs pour une forte adhésion de la population », a-t-il expliqué.
A l’issue de échanges les participants ont été outillés d’informations nécessaires afin de sensibiliser les populations pour leur pleine adhésion au RAMU.
Abordant le thème de la session, M. Goro a souhaité que les acteurs de médias soient mieux organisés afin de saisir des opportunités de partenariat pour accompagner le processus de développement.
Pour ce faire, des textes ont été soumis à l’appréciation des participants afin de mettre en place une structure qui fédèrera les professionnels des médias de la région.
(Ouagadougou, le 6 décembre 2024). L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso, SEM Igor Alexandrovitch MARTYNOV a rendu une visite de courtoisie au ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO.
Les deux personnalités ont échangé sur les perspectives de coopération économique et financière entre les deux pays.
Le diplomate russe a rappelé la vision de son pays en faveur d’un développement libre des pays et réitéré l’engagement de la Russie à soutenir les pays de l’Alliance des États du Sahel.
Le ministre NACANABO a formulé le vœu que le partenaire stratégique qu’est la Russie, puissent investir conséquemment au Burkina Faso, aussi bien le secteur privé russe que l’Etat à travers le financement des projets et programmes de développement.
Burkina/Sida: Le gouvernement appelle à la vigilance malgré la baisse de la seroprévalence
Ouagadougou, 5 déc. 2024 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a appelé jeudi, les acteurs à poursuivre les efforts pour l’éradication du sida, malgré la baisse drastique du taux de seroprévalence de 7% à 0,6% en 35ans.
« Nous célébrons en différé la Journée mondiale de lutte contre le Sida, édition 2024. Cette célébration vise à promouvoir nos actions en faveur des personnes infectées et affectées par le Sida, mais également à marquer un temps d’arrêt pour identifier les moyens adaptés face aux défis actuels », a déclaré, ce jeudi à Ouagadougou, la ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé/Diallo.
Mme Somé, également 3e vice-présidente du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST), s’exprimait au nom du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, président du CNLS-IST.
Le Burkina Faso a enregistré une baisse significative de son taux de prévalence, passant de 7 % dans les années 1990 à 0,6 % actuellement.
La vice-présidente du CNLS-IST a toutefois invité les différents acteurs à ne pas relâcher leurs efforts, malgré ces progrès. Elle a insisté sur la nécessité d’« intensifier la lutte contre l’indifférence et l’ignorance, mais aussi d’améliorer la perception des risques et l’accès à une offre de soins combinée, incluant la prévention, les traitements et les soins pour les personnes infectées et affectées par le Sida ».
Au niveau national, le thème retenu pour la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida 2024 est : « Ensemble pour des services VIH inclusifs ».
La ministre Nandy Somé/Diallo a souligné que ce thème appelle à davantage d’inclusion. « Cette inclusion vise principalement les régions confrontées à de forts défis sécuritaires, où il est essentiel d’assurer la disponibilité des soins et des traitements pour les personnes affectées et infectées par le Sida », a-t-elle expliqué.
Elle a également évoqué la nécessité d’élargir la gratuité des soins aux examens biologiques, de renforcer la réponse nationale en matière de prise en charge pédiatrique et d’inciter les jeunes et les adolescents à adopter de bons comportements pour éviter de nouvelles infections au VIH/Sida.
La vice-présidente a lancé un appel à tous les acteurs nationaux et internationaux pour qu’ils œuvrent ensemble à relever ces défis, notamment en mobilisant des ressources suffisantes pour mener des actions au profit des personnes infectées.
Le secrétaire permanent du CNLS-IST, Dr Seydou Ouattara, a rappelé que, malgré les avancées dans la lutte contre le Sida, le Burkina Faso enregistre encore environ 2 500 nouveaux cas par an.
« Des mesures doivent être prises pour réduire ce chiffre et atteindre l’objectif de 0 % de nouvelles infections », a-t-il affirmé.
Il a ajouté : « Dans ce sens, nous menons un ensemble d’activités, notamment l’information, la sensibilisation et la communication auprès des populations, tout en mettant un accent particulier sur le dépistage volontaire, notamment au sein des groupes spécifiques. »
La célébration a été marquée par la décoration de 15 acteurs engagés dans la lutte contre le Sida. Plusieurs structures sanitaires et associatives ont également été récompensées pour leurs actions quotidiennes en faveur de l’éradication du VIH/Sida.
Agence d’Information du Burkina
WIS/ata
Gourma/Montée des couleurs nationales : Les parents d’élèves priés à faire porter les casques à leurs progénitures
Fada N’Gourma, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a exhorté le jeudi 05 décembre 2024 à Fada N’Gourma, aux parents d’élèves à fournir et faire porter les casques par leurs progénitures pendant la circulation routière, lors de la traditionnelle montée des couleurs nationales du mois.
C’est à 7 heures 30 mn du jeudi 05 décembre 2024 à Fada N’Gourma, que le monde éducatif, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les corps constitués de la province du Gourma sous la présidence du secrétaire général de la province, Yaya Koné, ont procédé à la montée traditionnelle des couleurs nationales.
Cette montée du drapeau national a été suivie du ditanyé chanté en chœur dans la langue gourmantché.
Le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné, a rappelé la décision du gouvernement au port obligatoire du casque pendant la circulation routière des engins à deux roues qui rentrera en vigueur le 1er janvier 2025.
Il a invité les uns et les autres à se conformer à l’application de cette décision.
Quant aux parents d’élèves, il les a exhortés à fournir et faire porter les casques par leurs progénitures pendant la circulation routière afin qu’elles se rendent à toute sérénité à l’école.
A l’occasion de la célébration du 11 décembre 2024 marquant le 64e anniversaire de l’accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale, à l’instar des autres régions, des personnes physiques et morales du Gulmu vont recevoir des distinctions honorifiques.
Yaya Koné, a déjà félicité tous les récipiendaires car pour lui, c’est le mérite de toute une carrière qui a été reconnue par la nation entière.
Il a indiqué que cette célébration doit se faire de manière sobre cette année selon les instructions des plus hautes autorités au regard du contexte actuel du pays des hommes intègres.
A cet effet, le secrétaire général de la province du Gourma, a demandé également aux uns et aux autres de tenir compte de cette dimension de sobriété dans la commémoration de cette fête nationale.
Zondoma/Transparence et redevabilité : Les collectivités locales invitées à publier les informations budgétaires
Gourcy, 4 décembre 2024 (AIB) – L’Association Monde Rural (AMR), en collaboration avec le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT), a organisé, mardi 3 décembre 2024 à Gourcy, un atelier de plaidoyer et de sensibilisation sur le droit à l’information budgétaire et la publication des données budgétaires des collectivités locales au profit des populations.
L’accès limité des populations aux informations budgétaires des collectivités locales freine leur participation à la prise de décision.
Face à ce constat, l’AMR et son partenaire RESONUT ont initié une session de sensibilisation et de plaidoyer visant à renforcer le droit à l’information budgétaire et à promouvoir la publication des données budgétaires.
Cet atelier, tenu au siège de l’AMR à Gourcy, a rassemblé des présidents de délégations spéciales, des comptables communaux, des représentants des groupes de plaidoyer et des hommes de médias de la région du Nord.
Selon Amadou Wangré, coordonnateur national de l’AMR, l’objectif de cette initiative est d’encourager la transparence et la redevabilité des autorités locales en facilitant l’accès des populations aux informations budgétaires.
« Les questions de transparence, de redevabilité et de partage de l’information doivent être une réalité à la base », a-t-il affirmé, tout en réitérant la disponibilité de sa structure à accompagner les collectivités qui s’engageront dans cette dynamique.
Lors de l’ouverture de l’atelier, le président de la délégation spéciale de la commune de Ouindigui (province du Loroum), Souleymane Gandema, a exhorté ses pairs à tirer parti des informations partagées pour promouvoir la vulgarisation des budgets communaux.
Les discussions ont principalement porté sur les références internationales et nationales en matière de publication des données budgétaires, ainsi que sur le rôle des autorités locales et des médias dans la sensibilisation des citoyens à la transparence budgétaire.
Pour Bonaventure Kaboré, chef de programme à l’AMR, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet Right2Grow, mis en œuvre par un consortium regroupant Save the Children, The Hunger Project, Action contre la Faim et CEGAA.
Ce projet intervient dans les domaines de la nutrition, de la sécurité alimentaire et du WASH (eau, assainissement et hygiène) dans les régions du Nord, du Centre-Nord et de l’Est, avec l’AMR et le RESONUT comme partenaires locaux.
Le projet bénéficie d’un appui technique et financier du Royaume des Pays-Bas.
Agence d’Information du Burkina
Aziz KIEMDE
Centre-Sud/Santé : la gouverneure s’enrôle et invite les populations à souscrire à l’assurance maladie universelle
Manga, 6 déc. 2024 (AIB) – La gouverneure du Centre-Sud, Yvette Nacoulma, s’est officiellement enrôlée, hier jeudi, au Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Elle a invité la population de la région à adhérer massivement à cette initiative gouvernementale, qui vise à garantir un accès universel à des services de santé de qualité et à moindre coût.
« Je viens de procéder à mon immatriculation à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle », a déclaré Yvette Nacoulma après avoir suivi les différentes étapes de son enrôlement.
La gouverneure a expliqué que cet acte marque le début d’une mobilisation locale. « C’est une invitation à toute la population du Centre-Sud à se faire immatriculer et à adhérer massivement à cette vision du gouvernement, qui œuvre pour que l’ensemble des Burkinabè ait accès à des services de santé de qualité, accessibles financièrement », a-t-elle souligné.
Elle a également précisé que ce dispositif représente une opportunité majeure pour aider les populations à surmonter les obstacles financiers liés aux soins de santé.
La directrice régionale du Travail et de la Protection sociale du Centre-Sud, Marthe Nignan, qui pilote l’opération avec son équipe, a indiqué que l’immatriculation au RAMU concerne toutes les couches sociales : les fonctionnaires, les acteurs de l’économie informelle et les travailleurs indépendants.
Elle a rappelé que l’opération régionale a débuté le lundi 25 novembre 2024 et s’étend sur un mois, ciblant d’abord les populations de la province du Zoundwéogo.
« Pour les populations des provinces du Bazèga et du Nahouri, une autre phase sera engagée, et le programme leur sera communiqué en temps opportun », a-t-elle ajouté.
Marthe Nignan a exhorté les habitants à s’enrôler dès maintenant afin d’éviter, plus tard, les déplacements contraignants vers Ouagadougou pour cette démarche. Une équipe fixe est déjà installée dans les locaux de la direction régionale du Travail et de la Protection sociale, à Manga.
« Des équipes mobiles sont également prévues pour visiter les services selon un programme établi », a-t-elle informé.
Elle a précisé que les pièces nécessaires pour l’affiliation incluent la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB), l’extrait d’acte de naissance et, pour les personnes à charge, leurs extraits d’actes de naissance ainsi que leurs certificats de scolarité.
Toutes les informations relatives aux documents requis sont disponibles dans les services de la direction régionale, a-t-elle conclu.
Agence d’information du Burkina
MZ/ata
Radio nationale : 65 ans après, le gouvernement salue l’œuvre du personnel pour la cohésion sociale
Ouagadougou, 5 déc. 2024 (AIB)-À l’occasion de la commémoration du 65e anniversaire de la radio nationale, le ministre d’État en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, a rendu jeudi un vibrant hommage au personnel de la radio pour ses nombreuses actions en faveur de la cohésion sociale.
« 65 années après, il me plaît de rendre un vibrant hommage à tous ces acteurs qui ont consenti d’énormes efforts pour faire de la radio un média incontournable au service de l’information et de la communication pour le développement, la promotion de la culture, l’éducation, la cohésion sociale et du vivre-ensemble », a déclaré le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le ministre s’exprimait à Ouagadougou, lors de la cérémonie de commémoration du 65e anniversaire de la création de Radio Burkina, placée sous le thème : « RTB Radio, 65 ans pour une société solidaire, unie, résiliente et plus forte ».
Pour le ministre d’État, ce thème est porteur d’espoir en ces temps de défis majeurs et souligne l’importance du rôle que la radio a joué et continue de jouer dans le renforcement du tissu social burkinabè.
Selon lui, la radio a su s’adapter et évoluer avec son temps, tout en restant fidèle à sa mission première : informer, éduquer et divertir les populations.
Le ministre a également félicité la direction générale de la radiodiffusion pour le lancement de la radio filmée, une innovation qui, selon lui, traduit la capacité de la chaîne nationale à se moderniser et sa volonté de se rapprocher davantage de ses téléspectateurs et auditeurs.
Jean Emmanuel Ouédraogo a par ailleurs invité les acteurs de la radiodiffusion à œuvrer davantage pour consolider les acquis et faire de Radio Burkina un outil encore plus puissant au service du renforcement de la cohésion sociale.
La cérémonie a également réuni les directeurs généraux de l’Office de radiotélévision du Mali et du Niger.
L’événement était parrainé par l’ancien ministre et ancien directeur de la radio, Baba Hama, et coparrainé par Moussa Koanda et Moctar Dèmé.
Burkina : La 8e édition du prix PAX Sahel aura lieu le 13 décembre avec la participation de journalistes maliens et nigériens
Ouagadougou, 5 déc. 2024 (AIB) – La 8e édition du prix PAX Sahel pour le Journalisme sensible aux conflits (JsC) 2024 a enregistré 40 œuvres en compétition. La cérémonie de récompense se tiendra le 13 décembre, avec la participation de journalistes maliens et nigériens, a annoncé jeudi à Ouagadougou le comité d’organisation dudit prix.
Au total, 40 œuvres journalistiques produites entre le 1er octobre 2023 et le 10 octobre 2024 concourront pour cette 8e édition du prix PAX Sahel. Elles se répartissent ainsi : 19 œuvres dans la catégorie presse écrite et en ligne, 4 dans la catégorie télévision/Mojo, et 17 dans la catégorie radio.
L’édition 2024 enregistre également la participation de journalistes maliens et nigériens, avec respectivement 8 et 4 œuvres en lice.
Selon le président du Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ), initiateur du prix PAX Sahel, Jean Careem Kaboré, cette distinction vise à promouvoir l’excellence dans le traitement de l’information relative aux conflits au Sahel.
M. Kaboré a précisé que les lauréats des prix officiels de cette édition recevront chacun un trophée, une attestation et une somme de 500 000 FCFA. Un prix spécial, dénommé Prix Koffi Amétpé pour l’intégration (en hommage au premier coordonnateur du RIJ en 2001), financé par les aînés du RIJ, est également prévu.
La 8e édition du prix PAX Sahel se déroulera sous le patronage du ministre d’État, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et sous le parrainage du président du Conseil national de l’économie informelle (CNEI-BF), Salif Nikiema.
Le président du RIJ a par ailleurs lancé un appel aux partenaires pour boucler le budget de cette édition 2024 du prix PAX Sahel.
Burkina : Ouagadougou va abriter la 20e édition du championnat qualificatif d’Afrique de jeu de dames du 8 au 16 décembre
Ouagadougou, 5 déc. 2024 (AIB) – Le Burkina Faso accueillera, dans sa capitale, quatorze pays africains pour participer à la 20e édition du championnat qualificatif d’Afrique de jeu de dames, qui se tiendra du 8 au 16 décembre 2024. Cet événement permettra au pays de renforcer son rayonnement international.
Selon le rapport du Conseil des ministres de ce mercredi, cette compétition, organisée tous les deux ans, sert également de tournoi qualificatif pour le championnat du monde.
Grâce au dynamisme de la Fédération burkinabè de jeu de dames, la Confédération africaine de jeu de dames a choisi le Burkina Faso pour abriter cette édition, indique la même source.
Le document souligne que l’organisation de cette compétition au Burkina Faso permettra non seulement de renforcer le rayonnement international du pays, mais aussi d’offrir aux compétiteurs burkinabè des conditions optimales de préparation pour les grandes compétitions internationales.
Le rapport ajoute que 14 pays africains ont déjà confirmé leur participation à cet événement.
Il s’agit du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Congo (Brazzaville), de la République démocratique du Congo, de l’Éthiopie, du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Togo, de la Mauritanie et de la Guinée.
Burkina : Le gouvernement va acquérir 500 bus pour faciliter la mobilité des citoyens
Ouagadougou, 5 déc. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè prévoit l’acquisition de 500 bus pour un coût global de 44 milliards 865 millions de FCFA, afin de faciliter la mobilité des citoyens en général et des élèves et étudiants en particulier, selon le compte rendu du Conseil des ministres de ce jeudi.
Selon la même source, cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’« Initiative présidentielle pour une éducation de qualité ».
Le Conseil a donné son accord pour la conclusion des marchés avec la société de transport SANA Rasmané et la société WEND NA SONGDO INDUSTRIE SARL, indique le rapport.
Le document précise que le financement est assuré par l’État, avec l’appui de VISTA BANK.
L’acquisition de ces bus a pour objectif principal de faciliter la mobilité des élèves et étudiants tout en bénéficiant également à l’ensemble des citoyens.
Ces 500 bus seront rétrocédés à la Société de transport en commun (SOTRACO), précise la même source.
Adoptée en Conseil des ministres le 20 juin dernier, l’« Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous » est un projet visant à améliorer les conditions de l’éducation dans sa globalité.
Ce projet comprend sept composantes, notamment la construction, la sécurisation, la normalisation et la modernisation des infrastructures éducatives.
Campagne agricole 2024-2025 : plus de 6 millions de tonnes de céréales produites
(Ouagadougou, 5 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce jeudi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers et adopté plusieurs rapports importants pour la bonne marche de la Nation.
Au titre de la Présidence du Faso, pour le compte du Bureau national des grands projets du Burkina, le Conseil a adopté un projet spécifique pour l’acquisition de 500 bus en vue d’améliorer les capacités de la SOTRACO à répondre aux besoins de mobilité surtout dans les centres urbains, particulièrement pour les élèves et les étudiants. « Ce projet va coûter au total 44 865 000 000 FCFA hors taxes », a indiqué le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Conseil a adopté trois rapports. Les deux premiers rapports sont relatifs aux décrets portant statut particulier de la société d’Etat dénommée « Faso Guulgo », et la société « Faso Kosam », toutes deux créées le 20 novembre dernier.
Le troisième rapport concerne les résultats provisoires de la campagne agricole humide 2024-2025. La campagne présente un résultat excédentaire et comparativement à la dernière campagne, l’on note un accroissement de près de 900 000 tonnes de céréales.
Selon le ministre chargé de l’Agriculture, le Commandant Ismaël SOMBIE, au cours de la présente campagne agricole humide, la production est évaluée à environ 6 077 000 tonnes de céréales contre 5 147 000 tonnes de céréales produites pendant la campagne 2023. « Cela est véritablement important et représente un accroissement de près de 18,07 % par rapport à la campagne antérieure et de 21,4 % par rapport à la moyenne des campagnes des cinq dernières années », a-t-il noté.
Pour garantir une meilleure accessibilité à l’ensemble des consommateurs, le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a indiqué que des mesures sont prises par le gouvernement pour interdire l’exportation des céréales d’une part, et d’autre part, pour renforcer les capacités de la SONAGESS ainsi que le contrôle des prix.
Pour le compte du ministère de l’Economie et des Finances, le Conseil a adopté un avant-projet de loi portant règlementation du Conseil fiscal au Burkina Faso. Selon le ministre, Dr Aboubakar NACANABO, l’objectif de cet avant-projet de loi est de réglementer la profession du conseil fiscal.
Au titre du même ministère, le Conseil a adopté un projet de décret portant procédures de passation, d’exécution et règlements des marchés publics. Selon le ministre NACANABO, ce projet de décret comporte plusieurs innovations devant permettre essentiellement aux jeunes entreprises d’avoir beaucoup plus de possibilités en termes de marchés publics.
Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté trois décrets. Le premier décret porte sur l’agrément, les conditions, les modalités d’octroi de l’agrément, les retraits et le renouvellement des agréments dans le secteur minier.
Le second décret porte sur la mise en place, la création, l’organisation et le fonctionnement d’une commission technique nationale des mines. A travers ce décret, il s’agit de rendre beaucoup plus opérationnelle la Commission nationale des mines, selon le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA. Le troisième décret porte sur l’organisation, l’encadrement et l’exploitation minière artisanale.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Le Roi du Maroc supervise les préparatifs de la Coupe du Monde 2030
Ouagadougou, 5 déc. 2024(AIB)-Le Roi du Maroc Mohammed VI a consacré une part importante du conseil des ministres du mercredi, aux préparatifs pour la Coupe du Monde de 2030, organisé conjointement par son pays, l’Espagne et le Portugal.
Le Roi Mohammed VI a présidé, le mercredi 4 décembre 2024, à Rabat, un Conseil des ministres. Au début des travaux, M. Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget et président du Comité Coupe du Monde 2030, a présenté un exposé au souverain marocain sur l’état d’avancement des préparatifs du Royaume pour l’organisation de cet événement sportif international.
Le rapport d’évaluation du dossier de candidature, publié par la FIFA le 29 novembre 2024, a attribué une note exceptionnelle, dépassant largement les exigences requises. Ce rapport renforce les perspectives d’attribution de l’organisation de la Coupe du Monde 2030 à la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal lors du prochain congrès extraordinaire du Conseil de la FIFA.
Pour relever le défi d’une organisation à la hauteur des aspirations de Sa Majesté le Roi, le ministre a indiqué qu’en exécution des Hautes Directives Royales, un comité élargi sera mis en place. Ce comité inclura notamment des représentants de la société civile, des Marocains du monde et des compétences africaines. La mobilisation sera intensifiée en coordination avec toutes les parties prenantes afin d’accélérer la mise en œuvre des chantiers stratégiques nécessaires.
Ces chantiers incluent la mise à niveau des stades, l’élargissement et la rénovation des aéroports des six villes hôtes, l’amélioration des infrastructures routières et la densification des réseaux intra-urbains. Ils englobent également le lancement d’un programme intégré de mise à niveau territoriale qui s’étendra au-delà des sites hôtes, ainsi que le développement des infrastructures hôtelières et commerciales. Par ailleurs, le Royaume prévoit de renforcer et moderniser l’offre médicale et les réseaux de télécommunication tout en mettant en place un vaste programme de formation pour développer les compétences des jeunes.
Le Roi Mohammed VI a fait du développement du football et du sport une priorité stratégique, non seulement pour organiser de grands événements sportifs internationaux, mais aussi pour promouvoir l’inclusion sociale et professionnelle de la jeunesse marocaine, notamment des femmes.
Par ailleurs, la vision royale, axée sur une coopération Sud-Sud renforcée et une plus grande implication du Royaume en Afrique, se traduit par une activité accrue de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) en matière de coopération internationale. La FRMF a signé plus de 45 partenariats avec d’autres fédérations africaines et accueille régulièrement des équipes nationales africaines dont les stades ne sont pas homologués par la CAF.
Le Maroc, qui accueille déjà d’importantes compétitions de la CAF, telles que la Coupe d’Afrique Féminine cet été et la Coupe d’Afrique des Nations en décembre 2025, s’apprête à organiser la plus prestigieuse des compétitions : la Coupe du Monde de la FIFA 2030.
Violences basées sur le genre : Une campagne de sensibilisation contre le phénomène à Kaya
Kaya, (AIB) – La direction régionale de l’Action Humanitaire et de la Solidarité Nationale du Centre-Nord a commémoré les 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles. Lancées le 27 novembre 2024 à Kaya, les activités ont permis de sensibiliser les populations et de les mobiliser contre ce phénomène.
Causeries éducatives, théâtre forum, conférences et émissions radiophoniques ont été les activités phares des « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles », organisées par la direction régionale en charge de l’Action Humanitaire au profit des populations hôtes, des personnes déplacées internes et des élèves de la région du Centre-Nord.
Moïse Bado, directeur régional de l’Action Humanitaire et de la Solidarité Nationale du Centre-Nord, s’est dit satisfait de l’engouement des populations cibles autour des activités.
La tenue de ces activités a été, selon lui, l’occasion de sensibilisation pour prévenir toutes les formes de violences exercées sur les femmes et les filles.
Pour Songuemanegré Francis Sam, chef de service de la promotion de la femme et du genre, les activités initiées et mises en œuvre par son service et la coordination du sous-cluster VBG du Centre-Nord s’inscrivent dans le cadre de la campagne annuelle internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » ainsi que la campagne « Tous UNiS ! ».
Pour cette année, ces campagnes ont été commémorées au Burkina Faso sous le thème : « Lutte contre les violences basées sur le genre dans le contexte de crises sécuritaire et humanitaire : rôle et place des hommes ».
La campagne « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles » a été initialement lancée par des activistes lors de l’inauguration de l’Institut international pour le leadership des femmes en 1991.
Cette campagne offre aux personnes et aux organisations du monde entier une stratégie de mobilisation appelant à la prévention et à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.
En soutien à cette initiative de la société civile, le Secrétaire Général des Nations Unies a lancé en 2018 la campagne « Tous Unis, d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », qui se déroule parallèlement à la campagne « 16 Jours d’activisme ».
Agence d’information du Burkina
AIO/ES
Passoré/Secours d’urgence et de réhabilitation : Les membres statutaires et les travailleurs sociaux formés sur la maitrise de l’outil d’évaluation rapide
Yako,(AIB)-Le Comité provincial de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (COPROSUR) du Passoré avec l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a tenu les 28 et 29 novembre 2024, une session de formation sur l’usage de l’outil d’Evaluation Rapide initiale multisectorielle (ERIM) au profit de ses membres et des travailleurs sociaux du Passoré.
Dans le cadre du renfoncement des capacités des acteurs intervenant dans la réduction des effets des crises sécuritaires et catastrophes, les membres statutaires du Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation(COPROSUR) du Passoré et les travailleurs sociaux du Passoré se sont réunis les 28 et 29 novembre 2024, à l’occasion d’une session de formation sur l’utilisation de l’outil d’Evaluation rapide initiale multisectorielle (ERIM).
Durant deux jours, les participants ont acquis des connaissances sur l’utilisation de l’outil de l’ERIM, en vue d’apporter de meilleures réponses aux catastrophes et crises humanitaires dans la province.
Les travaux ont été présidés par le haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré qui a d’abord décrit la situation sécuritaire et alimentaire des 256 060 Personnes déplacées internes (PDI) enregistrés dans la région du Nord.
Toute chose, selon lui, qui nécessite la mise en place d’outils de collecte rapide des données des personnes affectées par les catastrophes et crises humanitaires.
Les participants ont été outillés sur trois communications livrées par l’administrateur des bases de données, Dramane Bognini.
La première communication a porté sur la présentation de l’ERIM, un outil de gestion des crises humanitaires axé sur la collecte des données pouvant être mises à la disposition des acteurs humanitaires en 72 heures.
Dans ses explications sur le fonctionnement du dispositif, le communicateur a déclaré que cet outil comporte beaucoup d’avantages et de données qui concernent l’identité, le choc, le point focal, la composition et la localisation du ménage victime.
La deuxième communication s’est focalisée sur la présentation du CONASUR et surtout les différents types de catastrophes qui sont, entre autres, les inondations, la sècheresse, les invasions, les épidémies, les conflits sociaux, les éboulements.
Dans la dernière communication, il a été question de l’usage de de l’outil de l’ERIM.
A ce sujet, le conférencier a expliqué que l’outil demeure un formulaire électronique de collecte de données déployées sur des smartphone et des tablettes.
Le directeur provincial des Enseignements post-primaire et secondaire du Passoré, Halidou Konfé le représentant le haut-commissaire de la province du Passoré représentant le haut-commissaire de la province du Passoré a remercié le partenaire financier, le PNUD pour son apport inestimable à la tenue réussie de l’atelier.
M. Konfé a par ailleurs invité les participants à s’exercer davantage sur l’outil de l’ERIM en cas de nécessité.
Sissili/Recensement des entreprises : Le gouverneur de la région du Centre- Ouest échange avec les forces vives
Léo, 4 déc. 2024(AIB)- Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubacar Nouhoun Traoré a effectué le mercredi 4 décembre 2024 à Léo, une sortie d’échanges avec les forces vives de la province de la Sissili dans le cadre du recensement général des entreprises dans la région.
Le gouverneur de la région du Centre- Ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, à la tête d’une délégation composée du directeur régional de l’Economie et de la planification du centre-ouest, Salifou Sawadogo et du représentant consulaire de la Chambre de commerce et de l’industrie, Mahama Sawadogo a échangé le mercredi 4 décembre 2024 à Léo avec les forces de la province de la Sissili.
Cette rencontre d’échanges avec les forces vives dans la région s’inscrit dans le cadre du recensement général des entreprises de la région du Centre-Ouest.
Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a invité l’ensemble des participants a prêté une oreille attentive aux différents exposés.
Le gouverneur de la région du centre- ouest, Boubacar Nouhoun Traoré s’est réjoui de l’accueil chaleureux dont il a bénéficié avec ses collaborateurs depuis son arrivée dans la ville de Léo.
L’autorité régionale a ensuite expliqué aux participants que le Recensement général des entreprises (RGE) permettra à l’État d’avoir des données importantes, en matière de prises de décisions.
« L’économie est le socle de tout développement et gouverner, c’est prévoir », a dit Boubacar Nouhoun Traoré.
Il a de ce fait, indiqué que ce recensement concernera les entreprises formelles et non formelles.
« Il permettra aux décideurs de notre pays, d’avoir une base de données accessible au monde entier a-t- il précisé.
Et d’ajouter que « Le RGE, une première au Burkina a pour objectif de connaître le nombre des entreprises formelles et non formelles et le profil des femmes qui dirigent des unités économiques » a relevé le gouverneur.
Il a souligné que tous les segments des activités seront visités par les agents recenseurs durant l’opération.
Le haut-commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia, le directeur régional de l’économie et de la planification du Centre- Ouest, Salifou Sawadogo et le représentant consulaire, Mahama Sawadogo ont joint leurs voix à celle de l’autorité régionale pour rassurer les uns et les autres que l’opération n’est pas une chasse aux sorcières, ni pour les impôts mais juste un dénombrement.
Et au gouverneur de les inviter à s’inscrire sans crainte, car selon lui, le secteur informel apporte une plus-value à l’ économie nationale.
Cette rencontre a permis de sensibiliser les forces vives de la Sissili et de susciter leur adhésion pour la réussite totale du recensement dans l’intérêt de tous.
De ces échanges, toutes les préoccupations posées par les participants ont trouvé des réponses satisfaisantes de la part du gouverneur et sa délégation.
Boubacar Nouhoun Traoré a également demandé aux participants d’être des relais auprès de ceux qui n’ont pas pu effectuer le déplacement pour la circonstance et de sensibiliser ceux qui sont toujours réticents.
Il a invité les participants à la résilience, car toute entreprise est sujette à des difficultés et des risques et par conséquent ils ne doivent pas baisser les bras.
Le gouverneur du Centre-Ouest a aussi souhaité le retour de la paix au Burkina Faso et que l’année 2025 soit meilleure pour tous.
Le nouveau Haut-commissaire du Bam s’engage à trouver des solutions aux préocupations existentielles des populations
Kongoussi, 5 déc. 2024(AIB)- L’administrateur civil Karim Ouédraogo installé hier mercredi au poste de Haut-commissaire du Bam, a placé sa mission, sous le signe du dialogue, de la communication permanente, de la concertation et de la recherche de solutions aux préocupations existentielles des populations .
L’administrateur civil Karim Ouédraogo a été officiellement installé haut-commissaire de la province du Bam ce mercredi 4 décembre par la secrétaire générale de la région du Centre-Nord Adenyo/Sermé Bernadette en remplacement de Adama Jean Yves Béré, promus secrétaire général de la région du Centre-Ouest.
Nommé en conseil des ministres le 20 novembre 2024, Karim Ouédraogo, précédemment secrétaire général de la province du Bam a pris fonction après 2 ans passée à son poste, en présence des corps constitués de la province.
Le porte parole des chefs coutumiers du Bam , le Zitenga Naaba Tigré a félicité le nouveau haut-commissaire pour sa nomination tout en exhortant l’ensemble des forces vives de la province du Bam à l’accompagner parce que sa nomination est une “bénédiction “ pour le Bam pour avoir déjà été imprégné des grands dossiers du Bam en sa qualité de secrétaire général sortant de la province.
Après l’avoir installé dans ses fonctions, la secrétaire générale de la région Adenyo/Sermé Bernadette a, au nom du gouverneur du Centre-Nord félicité monsieur Ouédraogo pour sa nomination.
Elle lui a rassuré de son entière diqponibilté de même que celle du gouverneur à l’accompagner dans l’accomplissement de sa mission. Mme la secrétaire générale de la région a aussi invité la population du Bam à accompagner le haut-commissaire pour réussir sa mission.
Dans son allocution, Karim Ouédraogo a remercié sa hiérarchie pour la confiance placée en sa personne en lui confiant les rênes de la province du Bam. Il a aussi remercié le haut-commissaire sortant Adama Jean Yves Béré pour la franche collaboration qui a existé entre eux durant les ans passés ensemble.
Il s’est engagé à préserver les acquis engrangés. « Je prends cette reconnaissance et cette promotion des plus hautes autorités avec humilité, mesure et responsabilité […] je m’engae a préserver les acquis engrangés durant les deux ans passés avec monsieur le haut-commissaire » a -t-il indiqué..
Monsieur Ouédraogo a terminé son propos en précisant qu’il place sa mission sous le signe du dialogue, de la communication permanente, de la concertation et de la recherche de solutions aux préocupations existentielles des populations .
Centre-Nord/Plan régional de développement : Plus de 61 milliards attendus pour réaliser son référentiel
Kaya, (AIB)-La Délégation spéciale régionale du Centre-Nord, réunie en session extraordinaire le 3 décembre 2024, a adopté son Plan régional de développement (PRD) pour la période 2023-2027.
C’est à l’unanimité des 23 voix exprimées que le Plan régional de développement (PRD) 2023-2027 de la région du Centre-Nord a été adopté le mardi 3 décembre 2024 par la délégation spéciale régionale, sous la présidence du colonel-major Z. Blaise Ouédraogo.
Selon le président de la délégation, l’adoption de ce document constitue une étape importante pour la collectivité territoriale, car elle dispose désormais d’un document d’orientation qui prend le relais de celui couvrant la période 2018-2022.
D’un coût global de 61 466 421 527 F CFA, le PRD 2023-2027, fruit d’un diagnostic participatif et inclusif, a permis d’identifier les grands défis à relever et de proposer des actions prioritaires. Il s’articule autour de quatre piliers majeurs : la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ; la réponse à la crise humanitaire ; la refondation de l’État et l’amélioration de la gouvernance ; et enfin, la promotion de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
Elaboré dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire, le nouveau référentiel vise à jeter les bases d’un développement socio-économique durable pour la région.
Il cible notamment l’amélioration de la production agro-sylvo-pastorale, la promotion des secteurs de soutien à la production, l’accès aux services sociaux de base, le renforcement de la gouvernance locale, la participation citoyenne et la consolidation du vivre-ensemble.
Grâce à l’accompagnement technique du PNUD, de l’UNICEF et du GGGI (Global Green Growth Institute), ce plan répond aux principes du triple nexus humanitaire-développement-paix et à ceux de la durabilité.
Il ambitionne de contribuer à la vision suivante : « Faire du Centre-Nord une région résiliente, dont la population est promotrice de ses valeurs culturelles et accroît durablement sa contribution à la cohésion sociale et à la paix, pour sa stabilisation et son relèvement socio-économique à l’horizon 2030. »
Pour Moussa Sawadogo, directeur régional de l’économie et de la planification du Centre-Nord et président de l’équipe de rédaction, le PRD 2023-2027 se veut également une contribution de la collectivité territoriale à la stabilisation du pays et au relèvement des communautés.
Les actions prioritaires s’inscrivent dans les piliers, axes et objectifs des politiques nationales, notamment le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) de la transition.
Pour sa mise en œuvre, Moussa Sawadogo appelle l’ensemble des acteurs du développement de la région à se mobiliser pour atteindre les résultats escomptés.
Le ministre Dr Amadou Dicko et ses hôtes ont visité un forage d’adduction d’eau déjà réalisé par le projet MODHEM + DDC
Centre-sud : Plus 14 000 hectares immatriculées à Sondré-Est pour sécuriser la zone pastorale
Manga, 04 Déc. 2024 (AIB) – Le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a présidé, mercredi, à Sondré-est, dans la région du Centre-sud, la cérémonie de remise de documents de bornage et d’immatriculation de 14 266 hectares de terres à Sondré-Est correspondant à la zone d’activité pastorale, désormais formalisée et sécurisée par ces actes.
L’activité a réuni les agropasteurs et éleveurs de la localité, les autorités locales, les acteurs de la gouvernance foncière et les partenaires techniques et financiers soutenant le projet, notamment la coopération suisse et SNV Burkina Faso.
« La zone de Sonde-Est est aujourd’hui la première zone pastorale du pays qui est totalement sécurisée à travers l’immatriculation du périmètre », a déclaré le ministre en charge des Ressources animales, Dr Amadou Dicko, à la presse, à l’issue de la cérémonie de remise des actes aux autorités locales.
Le ministre en charge de Ressources animales, Dr Amadou Dicko, a remis officiellement les actes d’immatriculation aux autorités locales
Le ministre a expliqué qu’il s’agit de l’aboutissement d’un « long processus » qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de créer deux zones pastorales modernes à savoir la zone de Sonde-Est et celle de Bagré, en vue d’accompagner la réalisation de l’offensive agropastorale et halieutique lancée en 2023.
L’étape qui suit désormais cette sécurisation foncière à Sonde-Est, a annoncé le ministre des Ressources animales, est la réalisation de « gros investissements » pour rendre la zone productive en lait, en viande et aussi assurer le bien-être de la population locale.
Dr Amadou Dicko a cité, à ce titre, les forages pour l’adduction d’eau, les parcs de vaccination, les aménagements hydroagricoles pour la culture fourragère, des centres de collecte de lait et des infrastructures socioéconomiques pour l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Le coordonnateur du projet MODHEM + DDC, Kassoum Ouédraogo, a rappelé que le processus d’immatriculation de la zone pastorale de Sondré-est a débuté en 2021 avec un diagnostic participatif.
Sur l’enjeu de la sécurisation foncière, le ministre a insisté sur sa nécessité de créer les conditions pour permettre aux éleveurs de trouver des ressources pastorales dans des zones sécurisées, limiter les mouvements non contrôlés des animaux et contrer la prédation qui se développe partout à travers le pays. « Pour la zone de Sonde-Est par exemple, à sa création en 1974 par arrêté, la zone avait une superficie de 16 000 hectares mais lorsque nous sommes venus pour la sécurisation, nous n’avons pu le faire que pour 14 000 hectares », a-t-il noté.
Ousmane Zoungrana, coordonnateur de l’Agence nationale du domaine foncier et des Organismes publics (ANDFOP), a souligné que les titres fonciers de la zone pastorale de Sonde-Est, établis par le ministère en charge de l’Economie sur demande du ministère en charge de l’Agriculture sont comme « des actes de naissance du périmètre qui créent un droit de propriété sur le terrain, matérialisé par le bornage ».
Ousmane Zoungrana, coordonnateur de l’ANDFOP, a souligné que les titres fonciers confèrent un droit de propriété sur le terrain.
« Cette immatriculation doit permettre au ministère en charge des Ressources animales de poursuivre sereinement les investissements qui sont attendus », a renchérit, le directeur général du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du monde rural, Adama Boro.
Dans le processus d’immatriculation de la zone pastorale de Sonde-Est, le projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire/ composante infrastructures pastorales (MODHEM+ /DDC) financé par le bureau de la Coopération suisse a particulièrement joué un rôle majeur, de son entame à son aboutissement, a rappelé son coordonnateur Kassoum Ouédraogo.
Il a fait savoir que c’est depuis 2021 principalement qu’un diagnostic participatif a relevé, au cœur de toutes les préoccupations, la nécessité de la sécurisation foncière de la zone. Il s’en est donc suivi, dit-il, les autres étapes du processus avec l’ensemble des partenaires jusqu’à l’effectivité de la prise des actes d’immatriculation.
La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma, a souligné en effet l’apport capital de projet MODHEM + DDC et d’autres partenaires ayant contribué à l’établissement des actes d’immatriculation de la zone pastorale de Sondré-est.
Le président du COGES de la zone pastorale de Sondré-est, Sayoubou Diallo, se dit heureux de voir leur périmètre sécurisé
Elle se félicite, du reste, de savoir que les fruits de ces efforts conjugués vont ouvrir la voie à des investissements structurants au profit des populations de la localité et par ricochet de l’ensemble du Burkina Faso.
Le président du Comité de Gestion (COGES) de la zone pastorale de Sondré-est, Sayoubou Diallo, a lui aussi traduit « sa joie immense » de la réception des actes juridiques d’immatriculation de leur périmètre.
Il a confié qu’une fois les investissements en perspective entamés, les éleveurs de la zone vont travailler d’arrache-pied pour renforcer leurs productions et accompagner l’offensive agropastorale et halieutique sur tous les plans.