Accueil Blog Page 150

Burkina/Service national patriotique : Plus de 600 appelés formés dans plusieurs métiers en 2024

Burkina-Démobilisation-Appels-Service-National-Développement

Burkina/Service national patriotique : Plus de 600 appelés formés dans plusieurs métiers en 2024

Ouagadougou, 20 juin 2025 (AIB) – Le Service national pour le développement (SND) a formé, en 2024, plus de 600 appelés du service national patriotique dans plusieurs métiers, notamment en soudure, en électricité et en menuiserie, a indiqué vendredi le directeur général du Service national pour le développement, le Colonel Moctar Haïdara Taboré.

« Au cours de l’année 2024, le SND a formé 600 appelés dans les métiers de la soudure, de l’électricité, du bâtiment, de la menuiserie et de la maçonnerie, ainsi que plus de 3000 appelés et jeunes des régions en civisme et en patriotisme », a déclaré le Colonel Moctar Haïdara Taboré.

Il a également précisé que plus de 2000 fonctionnaires, issus des établissements de formation professionnelle des agents de l’État, ont bénéficié de la formation civique et militaire.

Le directeur général du SND s’exprimait le vendredi 20 juin 2025, lors d’une conférence de presse à Loumbila.

Selon lui, la formation civique et militaire vise à inculquer aux jeunes appelés du Service national patriotique (SNP) des valeurs, des vertus et des capacités leur permettant de servir l’intérêt général. Avec ces aptitudes, les appelés sont de potentiels réservistes de qualité, capables de soutenir l’armée dans la défense de la Nation.

À l’entendre, au vu de la loi, le service national patriotique est obligatoire et égal pour tous les citoyens burkinabè remplissant les conditions.

Selon le directeur de la mobilité et de l’administration des appelés, Sévérin Traoré, des dérogations sont prévues dans le cadre de l’accomplissement du service national patriotique. Il s’agit notamment de la dispense, de l’ajournement et du transfert.

« Sont dispensés du SNP les citoyens âgés de 35 ans révolus sans avoir fait l’objet d’une incorporation, ceux ou celles ayant au moins trois enfants, ainsi que les citoyens atteints d’un handicap physique ou mental dûment constaté par un médecin agréé », a-t-il précisé.

Pour M. Traoré, tous les citoyens ayant déjà accompli leur service national patriotique par le passé sont également exemptés, puisqu’ils disposent d’une attestation.

L’ajournement intervient lorsqu’un appelé, se trouvant dans une situation sociale compliquée (état de grossesse, mère d’un enfant de moins de deux ans ou autres situations exceptionnelles), demande le report de son incorporation au SNP, a-t-il ajouté.

En ce qui concerne le transfert, Sévérin Traoré a expliqué qu’il s’agit de la situation d’un appelé qui, au cours de sa formation, est recruté par une autre structure et doit immédiatement y poursuivre sa formation.

« Dans ce cas, il lui est permis de faire un transfert pour capitaliser le temps passé dans la structure précédente et terminer sa formation dans la nouvelle structure », a-t-il clarifié.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Tournoi rugby à 7 : les Etalons du Burkina Faso sont arrivés à l’Ile Maurice

RUGBY-BFA-AFR-SPORT

Tournoi rugby à 7 : les Etalons du Burkina Faso sont arrivés à l’Ile Maurice

Ouagadougou, 20 juin 2025 (AIB) – L’équipe nationale de rugby à 7 du Burkina Faso est arrivée jeudi soir à l’Ile Maurice pour prendre part au tournoi de leur catégorie, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de rugby.

Le Burkina Faso évoluera dans la poule B en compagnie de l’Afrique du sud, du Nigéria et de la Zambie. La poule A est composée de l’Ouganda, du Kenya, de la Côte d’Ivoire et du Ghana pendant que la C comprend le Madagascar, le Zimbabwe, la Tunisie et le pays hôte, l’Ile Maurice.

Le tournoi se déroule à l’Ile Maurice du 21 au 22 juin 2025.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Association AEFA : pour l’autonomisation des femmes et des jeunes

BURKINA-CENTRE-OUEST-DÉVELOPPEMENT-ENDOGÈNE-FORMATION

Association AEFA : pour l’autonomisation des femmes et des jeunes

Koudougou, le 20 juin 2025 (AIB) – L’Association assurance éducation, la famille d’abord (AEFA) qui œuvre pour l’autonomisation des femmes et des jeunes, a clôturé vendredi, ses activités 2024-2025, lors d’une cérémonie tenue à la salle des fêtes de la mairie de Koudougou, a constaté l’AIB.

L’événement, axé sur le thème « Autonomie des femmes et des jeunes, socle d’un développement durable et une garantie pour une famille épanouie », a mis en lumière les réalisations de l’association en matière de formation professionnelle et d’insertion.

Le coordonnateur national de l’AEFA, Eric Nikiema, a souligné que l’association, créée en 2012 et officiellement reconnue en 2023, regroupe de jeunes leaders engagés pour leur propre développement.

L’une des missions principales de l’AEFA est de former les femmes et les jeunes à diverses activités génératrices de revenus afin de créer des emplois et de réduire le chômage. M. Nikiema s’est dit très satisfait des résultats obtenus. L’association a formé et équipé plus de 1500 femmes et jeunes dans trois régions du Burkina Faso à savoir les Cascades, le Nord et le Centre-Ouest.

Les formations ont couvert des domaines variés tels que la teinture du pagne Koko Dunda, le tissage du pagne Faso danfani, la décoration événementielle, le tricotage, la saponification et le perlage.

Le coordonnateur de l’AEFA a exprimé sa gratitude envers Ali Bonkoungou, PDG de SALSABIL Bâtiment, et tous ceux qui ont contribué au succès de l’association. Les bénéficiaires, quant à elles, ont remercié les responsables de l’AEFA pour leur soutien indéfectible et leur contribution significative à l’amélioration de leurs conditions de vie, formulant des vœux de prospérité pour la mission de l’association.

L’AEFA vise à promouvoir l’éducation, la protection de la famille et de l’environnement, le tourisme et l’insertion sociale.
Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

Vladimir Poutine : « L’intensification des contacts avec l’Afrique est une priorité pour nous »

Burkina-Russie-Afrique

Vladimir Poutine : « L’intensification des contacts avec l’Afrique est une priorité pour nous »

Saint-Pétersbourg, 20 juin 2025 (AIB) – Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré que le renforcement des liens avec les pays d’Afrique constituait « une priorité » pour son pays, vendredi, au Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

« L’intensification des contacts avec les pays africains est une priorité pour nous », a affirmé le dirigeant russe, au troisième jour du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, placé sous le thème « Valeurs communes : fondement de la croissance dans un monde multipolaire ».

Lors d’un échange avec le vice-président de l’Afrique du Sud, M. Poutine a rappelé qu’au sommet Russie-Afrique de 2023, des documents avaient été adoptés pour la période 2023-2026, notamment une déclaration de programme et un plan d’action, et que la Russie, avec plusieurs pays africains, œuvre depuis à leur mise en œuvre concrète.

Quelque 140 pays, dont le Burkina Faso, participent au Forum économique de Saint-Pétersbourg, qui, pour cette édition 2025, a enregistré 200 000 inscrits.

L’événement met un accent particulier sur les échanges bilatéraux entre la Russie et ses partenaires de confiance. C’est dans ce cadre que les gouvernements du Burkina Faso et de la Russie ont signé un important accord portant sur l’exploitation pacifique de l’énergie nucléaire.

Agence d’Information du Burkina

CK/ata

AES/Sécurité : Les ministres de la Défense des États membres reçoivent les orientations du président Goïta 

AES/Sécurité : Les ministres de la Défense des États membres reçoivent les orientations du président Goïta 

Ouagadougou, 20 juin 2025 (AIB)- Le Chef de l’Etat malien et Président en exercice de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’Armée Assimi Goïta a donné vendredi à Bamako, des orientations stratégiques dans le cadre du renforcement de la coopération sécuritaire et de défense entre les États membres.

Réunis ce vendredi 20 juin 2025 à Bamako dans le cadre d’une concertation stratégique de haut niveau sur la sécurisation de l’espace sahélien, les ministres en charge de la Défense des pays membres de la Confédération ont été reçus en audience par le Président de la Transition du Mali, le Général d’Armée Assimi Goïta.

« Le Président de la Confédération a insisté sur la nécessité de consolider les actions conjointes, de renforcer les capacités opérationnelles des forces et de maintenir une synergie dans la conduite des opérations », a rapporté le ministre de la Défense de la République du Mali, le Général de corps d’armée Sadio Camara.

Cette audience a également été, l’occasion pour le Président en exercice de l’Union de féliciter les 3 ministres et de faire le point sur le niveau d’exécution de la vision stratégique commune arrêtée par les Chefs d’État de la Confédération, a-t-il ajouté.

En rappel, la vision commune des chefs d’Etat de l’AES est d’assurer la sécurisation de l’espace sahélien, défendre les intérêts vitaux de leur peuple et d’affirmer souveraineté des Etats.

Le Général Camara a par ailleurs salué « les efforts remarquables consentis par les forces de défense et de sécurité des trois États, qui, dans un esprit de solidarité et de coordination, parviennent à contenir les menaces et à affermir les bases d’une paix durable »

Agence d’information du Burkina

YOS-OOS/ad

Source : la présidence du Mali

Programme nucléaire du Burkina : Le Directeur général de l’Énergie, Dr Alidou Koutou, précise les prochaines étapes après la signature de l’accord intergouvernemental

Burkina-Russie-Coopération-Nucléaire

Programme nucléaire du Burkina : Le Directeur général de l’Énergie, Dr Alidou Koutou, précise les prochaines étapes après la signature de l’accord intergouvernemental

Saint-Pétersbourg, 20 juin 2025 (AIB)-Le Directeur général de l’Énergie, Dr Alidou Koutou, également point focal de Rosatom au Burkina Faso, était présent lors de la signature de l’accord nucléaire intergouvernemental intervenu le 19 juin 2025 à Saint-Pétersbourg. Interrogé ce matin par l’AIB, il a détaillé les prochaines étapes qui suivront cet accord stratégique entre le Burkina Faso et la Russie.

Selon lui, un programme nucléaire est une entreprise d’envergure qui exige une planification rigoureuse, des investissements considérables dans les études préliminaires, le renforcement des institutions, et la mobilisation de ressources humaines.

Ce programme, bien que comparable à d’autres projets énergétiques, se distingue par des exigences spécifiques en matière de sûreté, de sécurité et de garanties internationales.

Dr Koutou a rappelé que les bénéfices pour le Burkina Faso sont multiples : production d’énergie à coût acceptable, sécurité énergétique accrue, retombées socio-économiques importantes et contribution à la lutte contre le changement climatique.

Il a précisé que l’infrastructure nécessaire englobe non seulement les installations physiques telles que les réseaux électriques et les infrastructures de transport, mais aussi les compétences humaines, les ressources financières, ainsi qu’un cadre juridique et réglementaire solide.

La signature de l’accord intergouvernemental permettra ainsi de renforcer les activités déjà engagées par les groupes de travail en vue de la mise en place de ces infrastructures.

Ces travaux sont structurés en trois étapes. La première, en cours, vise à produire un rapport complet pour soutenir la volonté politique exprimée, conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Ce rapport couvrira entre autres l’analyse de la demande énergétique nationale et des alternatives disponibles, une évaluation des impacts économiques du nucléaire (notamment sur le PIB et l’emploi), une étude technologique préliminaire pour identifier les solutions compatibles avec les besoins du pays, ainsi que la sélection possible de sites et l’analyse de la capacité du réseau électrique.

Il abordera aussi l’estimation des coûts nécessaires pour les phases suivantes, l’étude des options de financement et de gestion, les responsabilités de l’exploitant, ainsi que la viabilité du marché de l’électricité pour garantir une exploitation sûre et durable.

La gestion des risques, même improbables, comme un rejet radiologique majeur, et la capacité du pays à faire face à de telles situations seront également examinées.

Par ailleurs, le rapport proposera des mesures pour l’adhésion aux instruments juridiques internationaux pertinents, l’élaboration d’un cadre juridique national cohérent, la mise en place d’une autorité de régulation indépendante, et le développement des bases réglementaires en matière de sûreté, de sécurité et de garanties.

Il intégrera également des plans pour la gestion des déchets radioactifs, le déclassement des installations, et la création d’un système de communication transparent pour renforcer la confiance nationale et internationale.

Une attention particulière sera portée à la formation et à l’acquisition des compétences requises, aussi bien pour les techniciens que pour les institutions telles que l’autorité de régulation et l’exploitant.

Ce document sera soumis à un examen par les pairs, à travers une mission de l’Équipe d’examen intégré de l’infrastructure nucléaire (INIR) de l’AIEA, pour accompagner le Burkina Faso dans son processus.

La deuxième étape du programme consistera à préparer les négociations contractuelles en vue de la construction de la centrale, tandis que la troisième sera dédiée à la mise à niveau des capacités techniques et à la préparation de l’exploitation effective de l’installation.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Ziro : Du matériel de bureau remis à la mairie de Cassou

Burkina-Remise-Don-Commune

Ziro : Du matériel de bureau remis à la mairie de Cassou

Cassou, 19 juin 2025 (AIB)- La plateforme TENFOREST a remis jeudi matin, du matériels de bureau au Service Foncier Rural (SFR) de la commune rurale de Cassou au cours d’une cérémonie officielle organisée dans le cadre du Projet de sécurisation des droits fonciers collectifs des femmes en milieu rural (PDFCOF).

Cette activité vise à renforcer les moyens techniques et logistiques du Service foncier rural (SFR) afin de lui permettre de remplir pleinement ses missions de gestion foncière locale, notamment la délivrance des Attestations de Possession Foncière Rurale (APFR). L’objectif est de faciliter l’accès sécurisé à la terre, en particulier pour les femmes rurales.

Estimé à plus de 2 millions de nos francs, ce matériel est composé de
2 ordinateurs portables, 1 bureau directeur, 1 table directeur, 1 chaise directeur, 1 imprimante, 1 GPS et 1 disque dur externe.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des principaux responsables du projet, de la présidente de la Délégation Spéciale (PDS) de la mairie de Cassou et des agents des services techniques.

Pour la PDS de la commune de Cassou, Bibiane Kayalma, c’est un sentiment de joie et de satisfaction qui anime toute la commune parce qu’il y avait le besoin. Et la structure accompagne la commune de Cassou depuis 2ans.

Cette remise s’inscrit dans une série d’événements similaires prévus dans les communes partenaires du projet à savoir, Sabou, Garango, Toussiana, Banfora et Pô.

À travers ces actions, le projet PDFCOF réaffirme son engagement pour une gouvernance foncière inclusive, durable au service des communautés rurales.

Agence d’information du Burkina AIB
AK/BBP

Tournoi UFOA-B U20 Ghana 2025 : le Burkina Faso dans la poule B avec la, Côte d’Ivoire

FOOT-BFA-GHA-AFR-SPORT-CAF-UFOABU20

Tournoi UFOA-B U20 Ghana 2025 : le Burkina Faso dans la poule B avec la, Côte d’Ivoire

Ouagadougou, 20 juin 2025 (AIB)-Les Etalons juniors (U20) du Burkina Faso sont logés dans la poule B avec les Eléphanteaux de Côte d’Ivoire, à l’issue du tirage au sort effectué jeudi à Abidjan pour le tournoi de l’Union des Fédération ouest-africaine de la zone B (UFOA-B U20), « Ghana 2025 », a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« A l’issue du tirage au sort effectué à Abidjan, le Burkina Faso évoluera dans le groupe B en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Togo », a annoncé la FBF.

Dans le groupe A quant à lui est composé du Nigéria, du Ghana et du Benin.

Le tournoi de l’UFOA-B des U20 se déroulera au Ghana du 10 au 23 juillet 2025.

Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Centre-Est : 50 relais communautaires formés sur la saisine et le fonctionnement de la justice

Burkina-Justice-Formation-Relais- Communautaires

Centre-Est : 50 relais communautaires formés sur la saisine et le fonctionnement de la justice

Tenkodogo ,19 juin 2025 (AIB)- Le consortium APD/ASAFF dans le cadre du projet de promotion des droits humains au Centre-Est (PPDH-CE) financé par l’UAT/Particip, a formé jeudi, 50 relais communautaires ressortissants des communes de Garango, Koupéla et Tenkodogo pour l’atteinte de plusieurs objectifs à savoir la promotion des droits humains et le renforcement de la justice de proximité.

Cette formation qui s’inscrit dans la promotion des droits humains dans la région du centre-Est, a pour objectif de doter les relais communautaires de compétences pratiques pour renforcer l’accès à la justice et a une meilleure connaissance de leurs droits fondamentaux.

« Les 50 relais seront des para-juristes et leurs capacités doivent être renforcées afin qu’ils puissent exécuter leurs missions de façon adéquate. Pour la formation d’aujourd’hui, nous allons revenir sur les fondamentaux du droit, et sur les nouvelles mesures législatives qui ont été prises au cours de la dernière semaine », a déclaré le facilitateur Gaël Pakodtoogo.

Il ajoute qu’il sera passé en revue les alternatives des différends qui sont des modes des règlements non juridictionnels que les para-juristes peuvent utiliser pour régler certains conflits.

Selon le coordonnateur du projet, Josias Dabo, il existe beaucoup de conflits latents et d’autres difficultés liées à la promotion et à la protection des droits humains dans la région du Centre-Est, notamment dans les communes de Garango, Koupela et de Tenkodogo, en terme d’atteintes et de violation des droits humains.

« Il existe également des difficultés en terme d’accès des populations à la justice ou de la connaissance de l’institution judiciaire. Nous voulons simplement rapprocher les justiciables de la justice. Les relais vont servir de pont entre l’institution judiciaire et les populations de sorte à les informer et les orienter sur la saisine où le fonctionnement de la justice », précise-t-il.

Il faut rappeler que cette activité participe à rétablir la confiance entre les populations et la justice.

Agence D’information du Burkina
SM/BBP

Eradication du paludisme : l’Etat lance une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées

BURKINA-CENTRE-OUEST-SANTE-LUTTE-PALUDISME

Eradication du paludisme : l’Etat lance une campagne de distribution de moustiquaires imprégnées

Koudougou, le 19 juin 2025 (AIB) – La direction régionale de la Santé du Centre-Ouest, en collaboration avec la direction régionale en charge de la Communication, a échangé avec les hommes de médias, au cours d’une conférence de presse, ce jeudi, dans ses locaux, à Koudougou, sur la mobilisation autour de la campagne de distribution des Moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA).

Comme tous les trois ans au Burkina Faso, l’Etat s’apprête à lancer cette année encore, une campagne d’envergure nationale pour distribuer des moustiquaires imprégnées et d’insecticide à longue durée d’action (MILDA).

L’objectif ambitieux est de réduire significativement la morbidité et la mortalité liées à cette maladie dévastatrice, en augmentant le taux d’utilisation des MILDA de 61% en 2021 à 80% d’ici à fin 2025.

Pour atteindre cet objectif, le pays vise une couverture de 100% de sa population, soit une MILDA pour deux personnes. Cela passe également par la sensibilisation d’au moins 95% de la population à l’intérêt des moustiquaires et l’adhésion d’au moins 90% des ménages à leur utilisation.

Le ministère de la santé, d’autres ministères, les partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi que la société civile sont pleinement mobilisés. La distribution des MILDA s’articulera autour de cinq strates distinctes, chacune bénéficiant d’une stratégie adaptée.

Dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, un dénombrement porte-à-porte sera suivi d’une distribution sur site. Les zones urbaines stables adopteront une approche similaire, mais avec un délai de quatre semaines entre le dénombrement et la distribution. Pour les zones confrontées à des défis sécuritaires, des outils papier et des coupons seront utilisés pour le dénombrement et la distribution.

Dans cette dynamique, cinq régions bénéficieront d’une campagne entièrement digitalisée, tandis que huit autres seront semi-digitalisées, de la micro-planification au dénombrement, en passant par la distribution et la supervision.

Malgré un besoin de 8069 tablettes, le pays dispose déjà de 7178, un pas significatif vers l’autonomisation technologique de cette initiative.

Un plan de communication exhaustif accompagnera la campagne, visant à maximiser sa visibilité et à mobiliser les communautés. Des spots radio et TV, des affiches, des causeries et des visites à domicile seront déployés. Les médias, les TIC, et une pléiade d’acteurs de terrain seront mis à contribution pour diffuser des messages clés sur le dénombrement, la distribution, l’utilisation et l’entretien des MILDA.

De même, une attention particulière sera portée à la gestion des rumeurs et de la désinformation, avec la mise en place d’un comité de gestion de crise.

La réussite de cette campagne repose sur trois étapes fondamentales : la micro-planification, le dénombrement précis des ménages et la distribution efficiente des moustiquaires. La forte mobilisation politique et l’engagement de tous les acteurs, couplés à une diffusion rapide des outils de communication, sont jugés essentiels pour préserver les acquis et, à terme, contribuer à aller vers l’élimination du paludisme au Burkina Faso.

En ce qui concerne la région du Centre-Ouest, le dénombrement et la distribution sont attendus, en principe, en juillet 2025. Mais il faut se rendre à l’évidence que la moustiquaire seule ne peut mettre à l’abri les personnes du paludisme. Et comme l’a relevé le communicateur du jour, Joël Kabré, la lutte doit être intégrée. C’est dire donc qu’en plus de la moustiquaire, les personnes se doivent d’être dans un environnement sain, débarrassé donc des insalubrités et autres dépotoirs.
Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

CHAN 2024 : le Burkina Faso sera basé à Dar es Salaam en Tanzanie

FOOT-BFA-AFR-SPORT-CAF-CHAN2024

CHAN 2024 : le Burkina Faso sera basé à Dar es Salaam en Tanzanie

Ouagadougou, 20 juin 2025 (AIB) – Le groupe B des Etalons du Burkina Faso évoluera à Dar es Salaam (Tanzanie) à l’issue de la concertation mercredi, de la Confédération africaine de football (CAF) avec les trois pays hôtes du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football du 2 au 30 Août prochain, a-t-on appris de l’instance suprême du football africain.

« La Confédération Africaine de Football (CAF), en concertation avec les trois pays hôtes de l’édition 2024 du Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies (CHAN) – à savoir le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda – a annoncé les stades qui accueilleront les principales rencontres de la compétition : le match d’ouverture, la petite finale et la grande finale, a annoncé la CAF.

Le Championnat d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024, organisé conjointement par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda, se déroulera du 2 au 30 août 2025, marquant ainsi le retour du tournoi en Afrique de l’Est, après l’édition 2016 disputée au Rwanda.

Le stade Benjamin Mkapa de Dar es Salaam (Tanzanie) accueillera le match d’ouverture du CHAN 2024 le 2 août 2025.

Le stade Mandela de Kampala (Ouganda) a été désigné pour accueillir le match pour la troisième place.

La finale du tournoi se jouera le 30 août 2025 au stade Kasarani de Nairobi (Kenya).

Pays hôtes :

  • Match douverture : le samedi 2 août à Dar es Salaam, Tanzanie
  • Match pour la troisième place : à Kampala, Ouganda
  • Finale : le samedi 30 août à Nairobi, Kenya

Par ailleurs, Zanzibar a été retenu comme l’un des sites hôtes, une décision qui témoigne de l’engagement de la CAF en faveur de l’inclusion et du rayonnement du football africain.

Le stade Amaan de Zanzibar a récemment accueilli avec succès la finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies 2024/25, en mai dernier.

Villes hôtes pour la phase de groupes :

  • Groupe A | Nairobi, Kenya : Kenya, Maroc, Angola, RD Congo, Zambie
  • Groupe B | Dar es Salaam, Tanzanie : Tanzanie, Madagascar, Mauritanie, Burkina Faso, République Centrafricaine
  • Groupe C | Kampala, Ouganda : Ouganda, Niger, Guinée, Afrique du Sud, Algérie
  • Groupe D | Zanzibar : Sénégal, Congo*, Soudan, Nigeria

La CAF a par ailleurs informé que « à la suite d’une décision de la Commission d’appel de la CAF, la Guinée équatoriale a été remplacée par le Congo ».
Agence d’information du Burkina
Sources : Département communication de la CAF

Poni / Examens du CEP et du BEPC, session de 2025 : Les résultats définitifs sont contrastés

Burkina-Education-Résultats-Examens-Scolaires

Poni / Examens du CEP et du BEPC, session de 2025 : Les résultats définitifs sont contrastés

La province du Poni a enregistré un taux de succès de 85,19 % au Certificat d’études primaires (CEP) pour la session 2025.

En ce qui concerne le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), le taux de réussite s’établit à 41,47% de réussite sur 3 033 candidats inscrits.

Si pour le CEP les résultats sont satisfaisants, le BEPC, lui, affiche un taux de réussite moyen qu’il y a lieu d’encourager et trouver des solutions afin de booster les résultats les sessions prochaines.

Agence d’information du Burkina

Gnagna : Les organisateurs du CEP à Piéla offre 180 000 F CFA pour l’effort de paix

Burkina -Gnagna- Education-Sécurité- Effort-Paix

Gnagna : Les organisateurs du CEP à Piéla offre 180 000 F CFA pour l’effort de paix

Piéla, 15 juin 2025 (AIB)- À l’issue de la session de 2025 de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP), les acteurs impliqués dans son organisation ont manifesté samedi 14 juin 2025, leur engagement citoyen en cotisant une somme de 180 000 F CFA pour soutenir l’effort de paix dans la commune.

Ce geste, à la fois symbolique et significatif, témoigne de l’esprit de solidarité et de responsabilité des enseignants envers les forces de défense et de sécurité, dans un contexte national marqué par d’importants défis sécuritaires.

Les autorités locales ont salué cette initiative, qui illustre le rapprochement entre les acteurs de l’éducation et les forces engagées pour la paix et la stabilité du pays.

Le montant a été solennellement remis au lieutenant de police Bassimbouè Bado, représentant du commissaire de police, par l’entremise du premier vice-président de la Délégation spéciale de la commune de Piéla, Aimé Césard Béogo.

La remise a eu lieu en présence du chef des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), des examinateurs et d’autres invités, à l’occasion de la cérémonie de proclamation des résultats.

Agence d’Information du Burkina

Bogandé : La protection des pupilles de la nation au cœur de la Journée de l’Enfant africain

BURKINA – GNAGNA – COMMÉMORATION – JEA

Bogandé : La protection des pupilles de la nation au cœur de la Journée de l’Enfant africain

Bogandé, 16 juin 2025 (AIB)- Les Centres de Développement pour Enfants et Jeunes (CDEJ) de Bogandé ont célébré lundi, la Journée de l’Enfant africain, placée cette année sous le signe de la protection des pupilles de la nation. L’activité principale a été l’animation d’un panel dédié à cette thématique.

Portée par les CDEJ, l’initiative a rassemblé des représentants de la société civile, des services techniques ainsi que des enfants pensionnaires des CDEJ.

La célébration a été marquée par une prestation d’enfants en slam et ballet, un panel ainsi qu’une prière introductive dirigée par un pasteur de l’église EE/SIM.

Le panel a été animé par Yacouba Lankoandé, point focal « Pupille de la Nation » dans la province de la Gnagna, assisté de l’inspecteur d’éducation spécialisée à la Direction provinciale en charge de l’action humanitaire et de la solidarité nationale, Bassirou Zagré.

Les communications ont porté sur la loi N°003-2022/ALT relative au statut des pupilles de la Nation, ainsi que sur le décret N°2023-1162 fixant les procédures d’adoption et les modalités de protection et de soutien.

Une présentation détaillée a permis aux participants de mieux comprendre la structuration du décret, les procédures d’adoption, ainsi que les mécanismes de protection et d’accompagnement prévus.

Les échanges ont révélé une bonne appropriation des textes juridiques par les participants, en particulier par les enfants, qui ont exprimé leurs préoccupations et formulé des attentes claires.

« Nous avons été touchés par la maturité des enfants lors des débats. Ils ont demandé que toutes les formes de maltraitance à l’encontre de leurs pairs soient fermement combattues », a confié l’un des animateurs du panel.

À l’issue des discussions, les participants ont formulé des recommandations pour une meilleure prise en compte des besoins holistiques des pupilles de la Nation.

Le représentant des CDEJ, Ezekiel Haro, a exprimé l’espoir que ces recommandations contribueront à un meilleur respect des droits des pupilles et à l’amélioration des mécanismes de leur prise en charge.

La cérémonie commémorative s’est tenue dans la salle de réunion de la mairie de Bogandé, sous la présidence du président de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Bogandé, Taugolo Paré. Dans son mot, le président de la cérémonie a salué la mobilisation des participants et les a invités à des échanges francs et constructifs. Il a également remercié les organisateurs pour leur engagement en faveur de la cause des enfants.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina prospecte en Russie des opportunités de formation massive pour sa future centrale nucléaire

Burkina-Russie-Coopération-Nucléaire

Le Burkina prospecte en Russie des opportunités de formation massive pour sa future centrale nucléaire

Saint-Pétersbourg, 19 juin 2025 (AIB)-Le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré Gouba, à la tête d’une délégation burkinabè au 28e Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), a rencontré, jeudi, des personnalités russes en vue d’obtenir des opportunités de formation massive dans les technologies nucléaires, en prélude à l’installation d’une centrale nucléaire au Burkina Faso.

Juste après avoir signé, au nom du Burkina, un important accord sur l’exploitation pacifique du nucléaire, le ministre Gouba a exprimé le souhait du Burkina Faso de former massivement des étudiants et du personnel dans les technologies nucléaires, auprès du ministre de l’Énergie de la Fédération de Russie, de parlementaires et de responsables de la Maison de Russie qu’il a reçus en audience au 28e SPIEF.

Il a, à cet effet, reçu son homologue russe de l’Énergie, Sergey Tsivilev, accompagné de ses collaborateurs, dont le patron de Gazprom. Selon le ministre Gouba, des engagements ont été pris pour intensifier et densifier la coopération dans les domaines de l’énergie et des mines, au profit du renforcement des capacités du personnel burkinabè, de la formation d’étudiants et du transfert de technologie nucléaire.
Il faudrait, selon lui, poursuivre les échanges en vue de formaliser un protocole d’accord en ce sens.

La Maison de Russie à Ouagadougou, un acteur sollicité

Le ministre Gouba a également reçu des responsables de la Maison de Russie et le député Dmitri Savelev, membre du groupe d’amitié des parlementaires russes avec le Burkina Faso.

Il a notamment salué le travail de la Maison de Russie qui, en l’espace d’une année de fonctionnement, a su attirer des centaines de Burkinabè vers l’apprentissage de la langue russe, ainsi que l’implication du député Savelev dans la promotion de la coopération décentralisée et du rapprochement entre les peuples du Burkina Faso et de la Fédération de Russie.

 

Le ministre leur a demandé d’intervenir pour faciliter l’inscription massive de jeunes Burkinabè dans les universités et centres de formation en Russie, notamment dans les domaines liés au nucléaire.

Des chances pour les étudiants souhaitant s’orienter vers les technologies nucléaires

Il a souhaité que ses hôtes intercèdent pour offrir des opportunités de formation continue au profit des techniciens burkinabè, ainsi que des formations universitaires pour les nouveaux bacheliers, mais aussi pour les étudiants de niveau intermédiaire, afin d’obtenir au plus vite une masse critique de personnel qualifié, capable de répondre aux besoins en effectifs et en compétences dans le domaine des technologies nucléaires.

Les partenaires russes ont demandé une liste des spécialisations dont le Burkina Faso a besoin, tout en prévoyant d’en rediscuter dans les mois à venir, lors d’une mission prévue à Ouagadougou.

« On va travailler sur ces questions », a réagi le député Dmitri Savelev, qui a d’ores et déjà assuré qu’il y aura plus de places pour les apprenants venant du Burkina Faso aux prochaines rentrées universitaires en Russie.

L’ambassadeur du Burkina en Russie, Aristide Rapoudgoudba Ludovic Tapsoba, lui-même ancien étudiant d’universités russes, plaide pour l’octroi de 400 bourses de formation pour les Burkinabè à la prochaine rentrée.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Passoré/CEP 2025 : L’enseignante Djénéba Douani réalise un taux de réussite de 100% 

BURKINA-PASSORE-EXAMEN-CEP

Passoré/CEP 2025 : L’enseignante Djénéba Douani réalise un taux de réussite de 100% 

Yako, 19 juin 2025(AIB)- L’enseignante ,Djénéba Douani, dans la province du Passoré, a réalisé un taux de succès de 100% avec 70 candidats présentés à l’examen du Certificat d’études primaire (CEP) session 2025.

Avec 70 candidats présentés à l’examen du CEP 2025, seule et titulaire, l’enseignante de la classe du CM2, Djénéba Douani a réalisé un de réussite de 100%. Cette performance consacre Djénéba Douani, la meilleure enseignante dans la province du Passoré.

Selon les chiffres fournis le jeudi 19 juin 2025 par le directeur provincial en charge de l’Éducation de Base du Passoré, Mahamoudou Kiogo, 126 écoles primaires dont 117 publiques et 9 privées ont réalisé un taux de succès de 100% au CEP session de 2025.

Toujours selon les mêmes statistiques, l’école primaire publique Bokin 2 a présenté le plus grand nombre de candidats.

Le Directeur provincial de l’Enseignement de base, de la promotion des langues nationales (DPEBAPLN) du Passoré, Mahamoudou Kiogo a félicité les enseignants pour leur dévouement et leur don de soi pour l’atteinte des résultats obtenus.

M. Kiogo a également encouragé l’ensemble des enseignants et du personnel administratif de l’Enseignement de base pour l’obtention d’un taux provincial de 87,75% au CEP 2025 avec la participation de 316 écoles.

Agence d’information du Burkina

ZES/NO/ATA

Communication au Burkina : Abdoulazize Bamogo publie un guide juridique

Communication au Burkina : Abdoulazize Bamogo publie un guide juridique

Ouagadougou, 19 juin 2025 (AIB) – Le livre « La Communication au Burkina Faso : cadre légal et institutionnel », écrit par Abdoulazize Bamogo, ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC), a été officiellement dédicacé ce jeudi 19 juin à Ouagadougou.

La cérémonie a été présidée par le président actuel du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, parrain de l’événement. L’ouvrage a été présenté par le Dr Cyriaque Paré, en présence de M. Michel Saba, représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Ce recueil, édité par Éditions Mercury, regroupe 62 textes juridiques et réglementaires sur la communication au Burkina Faso. Organisé en quatre chapitres, il traite des bases juridiques générales, de la réglementation des médias, de la publicité et de la communication électronique. L’ouvrage, de 409 pages, est disponible à la Librairie Mercury au prix de 12 000 FCFA.

Lors de la cérémonie, l’auteur Abdoulazize Bamogo a présenté son livre comme une réponse aux difficultés rencontrées par les professionnels et les citoyens pour accéder aux textes encadrant la communication.

Il a souligné que ce travail permet d’éviter l’ignorance des lois et facilite l’adoption de pratiques responsables, notamment dans un contexte national marqué par la désinformation et les mauvaises pratiques numériques.

« Ce livre constitue une ressource précieuse qui centralise les lois, arrêtés et décrets, facilitant ainsi le travail des journalistes, chercheurs, étudiants et autres professionnels de la communication », a-t-il déclaré.

Louis Modeste Ouédraogo, président du CSC et patron de la cérémonie, a salué l’ouvrage comme une « vitrine pour le Burkina Faso », en ce qu’il regroupe l’ensemble des textes juridiques encadrant la communication dans un seul document.

Selon lui, cet outil contribuera à renforcer la régulation et à améliorer la qualité de l’information diffusée.

Pour sa part, Dr Cyriaque Paré a insisté sur l’importance de ce livre dans le renforcement de l’éthique et de la déontologie professionnelles. Il a qualifié l’ouvrage de « boussole juridique et professionnelle indispensable » pour les médias, les publicitaires et les communicants.

Dans un message transmis par son chargé de mission, M. Michel Saba, le ministre de la Communication a qualifié cette publication d’outil stratégique dans la lutte pour la paix et la cohésion sociale. Il a félicité l’auteur pour son engagement et a invité l’ensemble des acteurs du secteur à se procurer le livre pour une meilleure appropriation des textes réglementaires.

L’ouvrage s’adresse à un large public : journalistes, communicants, chercheurs, étudiants, publicitaires et internautes, chacun pouvant y trouver des réponses précises à ses interrogations. En réunissant les lois sur les médias, la publicité et les communications électroniques, l’auteur propose un référentiel unique, adapté aux enjeux contemporains, notamment ceux liés à l’essor du numérique.

« Ce document est un guide indispensable pour sensibiliser, éduquer et mobiliser autour des valeurs de solidarité, de vigilance et de paix », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

OS/ZAF/ATA

 

Burkina : « Chaque moustiquaire imprégné, distribué, est une arme contre le paludisme », Premier Ministre

Burkina-Santé publique-Distribution de moustiquaire imprégnées

Burkina : « Chaque moustiquaire imprégné, distribué, est une arme contre le paludisme », Premier Ministre

Komsilga, 19 juin 2025 (AIB)-Le Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a lancé, jeudi, la campagne de nationale de distribution universelle gratuite de Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA)

Selon le Premier Ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO dont le discours a été lu par le ministre de la Santé, Lucien Kargougou,  cette campagne utilisera plus de 15 millions de MILDA de dernière génération et symbolise une fois de plus la volonté renouvelée du gouvernement, sous la très haute impulsion de Son Excellence, Monsieur le Président du FASO, le Capitaine Ibrahim Traoré, d’intensifier la lutte contre cette maladie.

« 33 000 volontaires et 7 000 agents de santé sont mobilisés pour la réussite de cette campagne. Ces acteurs iront jusqu’au dernier village, porteront des MILDA, frapperont à chaque porte. Chaque flaque d’eau stagnante constitue une fabrique à moustiques et nous devons tous être des VDP de l’assainissement de notre cadre de vie », a-t-il indiqué.

Le Premier a ajouté que pendant le dénombrement des ménages, les agents ne viendront pas seulement recenser les habitants, ils identifieront également les sources de moustiques, sensibiliseront les familles et encourageront la destruction de ces gites larvaires », a-t-il indiqué.

Pour le représentant des partenaires le représentant résidant de l’OMS au Burkina le Dr Seydou Coulibaly, l’impact du paludisme sur la santé publique en particulier chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ainsi que sur le développement économique et social du pays est considérable.

Il a indiqué que selon le dernier rapport mondial sur le paludisme 2024 de l’OMS, on estime à 263 millions le nombre de cas de paludisme dans le monde en 2023 avec 597 000 décès dont 95% enregistrés dans la région africaine de l’OMS.

« Ces chiffres nous rappellent l’urgence et la nécessité de renforcer nos efforts. C’est pourquoi nous saluons avec enthousiasme cette campagne nationale de distribution lancée à l’horaire de la saison des pluies, période de haute transmission », a-t-il ajouté.

Dr Coulibaly a signalé que les campagnes précédentes ont permis des avancées notables et il est impératif de maintenir cette dynamique pour atteindre les objectifs durables de réduction de la maladie. Il a précisé que les partenaires techniques et financiers réaffirment leur engagement à soutenir cette initiative tant sur le plan financier que technique.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Komsilga Antarest BATIANA se dit particulièrement fier d’accueillir cette activité d’envergure nationale, qui est le lancement officiel de la campagne de distribution universelle et gratuite de MILDA.

La campagne de nationale de distribution universelle gratuite de Moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) est une campagne qui se tient tous les trois ans.

Agence d’information du Burkina

BO/YOS/ ata

 

 

 

 

Burkina : « Avec le fonds DUMU KAFA, l’autosuffisance alimentaire n’est plus un simple slogan, mais une réalité en construction », DGA de NAFASO

Burkina-Fonds-Financement-Autosuffisance-Alimentaire

 Burkina : « Avec le fonds DUMU KAFA, l’autosuffisance alimentaire n’est plus un simple slogan, mais une réalité en construction », DGA de NAFASO

 Ouagadougou, 19 juin 2025 (AIB) – Le Directeur général adjoint (DGA) de la société NAFASO, spécialisée dans la production et la commercialisation de semences, Désiré Sawadogo, a salué jeudi à Bobo-Dioulasso la vision des autorités burkinabè, affirmant qu’avec la création du fonds DUMU KAFA, l’autosuffisance alimentaire est en voie de devenir une réalité.

« Le fonds DUMU KAFA est perçu comme une bouffée d’oxygène pour les acteurs du secteur agricole. L’autosuffisance alimentaire n’est plus un simple slogan, mais une réalité en construction, car les autorités ont compris que sans un financement adapté, l’agriculture ne peut pas décoller », a déclaré M. Sawadogo au micro de l’AIB, lors d’une caravane de presse.

La société NAFASO a bénéficié de son partenaire, le fonds DUMU KAFA, d’un financement conséquent, réparti en deux volets : un fonds gouvernemental de 93 millions FCFA et un financement d’intrants de 256 millions FCFA, soit un total de 350 millions FCFA, s’est-il réjoui.

Ce soutien a permis à NAFASO de doubler sa production de riz, selon le DGA, et environ 2 000 producteurs ont pu bénéficier d’intrants de qualité. L’entreprise travaille en réseau avec des producteurs de semences et de riz.

« Notre entreprise a pu accéder à un crédit à un taux très avantageux de 5 %, bien inférieur aux taux pratiqués sur le marché financier national », a noté M. Sawadogo avec satisfaction.

Selon lui, ce financement a également amélioré la rentabilité de l’entreprise, notamment grâce à un marché d’écoulement sécurisé avec la SONAGESS. Il a également permis de valoriser les produits locaux au détriment des importations.

« Ce travail représente énormément pour moi. Grâce à ce poste, je parviens à subvenir aux besoins de ma famille : je nourris mes enfants, je peux les inscrire à l’école », a confié un employé de NAFASO, qui a aussi souligné pouvoir prendre en charge les soins médicaux de sa femme et de ses enfants.

Venue acheter un sac de riz de 25 kg, Salimata Sohoré, cliente de NAFASO, a trouvé le goût du riz excellent, parfumé et tendre.

« On sent que le riz local est fraîchement produit, contrairement à celui issu d’anciens stocks. Lorsqu’on le prépare, le goût est différent et bien meilleur », a-t-elle affirmé.

« J’encourage vraiment cette politique. Je soutiens la production locale et je trouve qu’il est important de valoriser ce que nous produisons ici. Il faut également encourager les producteurs à améliorer la qualité pour que nous, les consommateurs, ayons accès à ces produits tout au long de l’année », a-t-elle ajouté. « Quand les produits manquent, on est obligés de se tourner vers des importations ou des stocks plus anciens, ce qui n’est pas l’idéal. »

Créé en février 2024 par le gouvernement burkinabè, le fonds DUMU KAFA a été mis en place pour répondre aux besoins de financement des acteurs des secteurs agropastoral et halieutique à travers l’octroi de crédits. À ce jour, plusieurs structures du monde rural ont déjà bénéficié de financements pour développer leurs activités.

Les montants octroyés varient de 100 000 FCFA à 500 millions FCFA, avec un taux d’intérêt annuel de 5 %. Les personnes physiques, entreprises, coopératives, établissements publics et sociétés d’État sont éligibles au fonds DUMU KAFA.

Agence d’information du Burkina

DNK/yos

 

CEP 2025 : Le Tuy enregistre un taux de réussite de 93,43 %

CEP 2025 : Le Tuy enregistre un taux de réussite de 93,43 %

 Houndé, 19 juin 2025 (AIB)-La province du Tuy, dans la région des Hauts-Bassins, a enregistré un taux de réussite de 93,43 % à l’examen du Certificat d’études primaires (CEP), session 2025.

Sur 5 146 candidats   réguliers (2 856 filles et 2 290 garçons), 4 808 sont     admis, soit 2 662 filles et 2 146 garçons. Cela donne un taux de réussite de 93, 43% avec    93,21 % pour les filles et 93,71% pour les garçons. La prise en compte des   301 candidats libres ayant pris part à l’examen, donne un taux de réussite au niveau de la province de   92,86 %.

Le  directeur  provincial de l’éducation préscolaire, primaire  et non  formelle du  Tuy, Ladji  Ouattara, a  salué  ces  résultats  qu’il  juge  très  satisfaisants.

«  Ces résultats sont le fruit d’un processus entamé depuis le forum sur  l’éducation tenu  l’année dernière à  Bobo-Dioulasso >>, a-t-il déclaré. Il  a  rendu  hommage  à  tous  les enseignants, en particulier aux maîtres de CM2, pour  leur engagement. Il a également félicité les  admis  et  encouragé  les  ajournés  à  redoubler  d’efforts.

Sept  des  huit  CEB  de  la  province    ont  obtenu un taux  de réussite   supérieur  à  90%. L’analyse des résultats montre une amélioration dans toutes les Circonscriptions d’Éducation  de  Base (CEB) de  la  province   par  rapport   à   la   session  de  2024.

Par   rapport  à  la session  précédente   (79,19%),  le  taux  de  réussite   de   la  province  à  augmenté   de  plus  de  13   points   ce  qui   place   le   Tuy   en   tête  dans  la  région des Hauts-Bassins, devant  le  Kénédougou  et   le  Houet.

Selon  des  sources  proches  de  la  direction  provinciale  en  charge  de  l’éducation  primaire  du  Tuy, c’est la première  fois  que  la  province  du  atteind  un tel  niveau  de  réussite  au  CEP.

Agence d’Information du Burkina

BEB/ata

 

Dernières publications