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Tapoa : un projet de résilience au secours de 50 filles PDI scolarisées

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Tapoa : un projet de résilience au secours de 50 filles PDI scolarisées

Diapaga, 26 juin 2025 (AIB)-L’ association Unis pour agir (UPA), en tandem avec l’ONG la Brique, a procédé jeudi à Diapaga, à une cérémonie de remise de 50 vélos et de trois tonnes de maïs à des filles déplacées internes scolarisées de la province de la Tapoa, a constaté l’AIB.

Renforcer, la résilience des écoles, des familles et des communautés éducatives, autour de  40 établissements scolaires, issus des 8 communes de la province, en raison des crises sécuritaires, telle est la vision de l’association UPA. Après une cérémonie de remise de kits scolaires, l’UPA a rebeloté ce jeudi avec la remise de 50 vélos et 2 tonnes de maïs.

Le 1er vice-président tout comme le DPENA ont indiqué que ce projet vient à point nommé, car il va permettre à plusieurs enfants de poursuivre leur scolarité dans des conditions acceptables. << Un projet, qui vise la résilience des communautés est vraiment important pour nous », a souligné le DPENA de la Tapoa Pascal Thiombiano.

« Un projet selon le coordinateur de l’ONG la Brique Alexis Dembélé est initié pour répondre à deux enjeux majeurs que traverse le Burkina Faso à savoir les crises sécuritaires et alimentaires ».

Les bénéficiaires n’ont pas manqué de traduire leur reconnaissance aux partenaires Soali Ouali représentant le préfet, s’est réjoui de l’arrivée du projet dans la commune, un projet qui selon lui, suscite déjà l’engouement au sein des populations. <<C’est une bonne action que nous apprécions tous », a-t-il relevé.

Pour le coordinateur de l’ONG la Brique, le projet s’est inspiré des sillons déjà tracés par le ministère de l’éducation notamment la stratégie nationale d’éducation en situation d’urgence. Il se donne pour objectif d’aider les enfants en situation de vulnérabilité et ceux qui ont décroché à la suite des crises, à retrouver le chemin de l’école. Le projet se propose également d’accompagner le système de résilience des écoles, des familles et des communautés afin de leur permettre de se relever à la fin d’une crise donnée.

« Vous devez utiliser ces vélos à bon escient afin de permettre au donateur de faire bénéficier d’autres élèves dans votre situation », a conclu le DEPENA.

La cérémonie s’est déroulée en présence du 1er vice-président de la délégation spéciale de Diapaga Soari Ouali, de son homologue de Tansarga Ibrahim Kapioko, du directeur provincial de l’éducation de la Tapoa Pascal Thiombiano, des bénéficiaires et leurs parents et des représentants du projet .On notait également la présence du représentant du directeur provincial de l’action humanitaire Clément Yonli.
Agence d’information du Burkina
lkb/as/ata

Coopération Inde-Burkina Faso : le transport, l’énergie et l’éducation au centre des intérêts

PRÉSENTATION DE LETTRES DE CRÉANCE

Coopération Inde-Burkina Faso : le transport, l’énergie et l’éducation au centre des intérêts

(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu, ce jeudi dans la matinée, les lettres de créance de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de l’Inde, accrédité au Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Om Prakash MEENA, avec pour résidence Ouagadougou.

Diplomate de carrière, S.E.M. Om Prakash MEENA est titulaire d’une Licence en Lettres. Il a occupé de hautes fonctions aussi bien dans son pays qu’à l’extérieur. Le diplomate indien a servi dans les ambassades et consulats de son pays à Copenhague (Danemark), à Pretoria (Afrique du Sud), à Baku (Azerbaïdjan), à Dakar (Sénégal) et à Chicago (États-Unis d’Amérique).

La coopération entre le Burkina Faso et la République de l’Inde est soutenue par la volonté des deux pays d’œuvrer à son renforcement particulièrement dans les domaines de l’énergie, du transport, du logement et de l’éducation.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

BurkiBurkina : ANATRANS sauvée, au moins 1 300 emplois préservés grâce à un financement de 500 millions FCFA du fonds DUMU KAFA

Burkina-Fonds-Financement-Entreprises

Burkina : ANATRANS sauvée, au moins 1 300 emplois préservés grâce à un financement de 500 millions FCFA du fonds DUMU KAFA

Ouagadougou, 26 juin 2025 (AIB) – La société de transformation et de commercialisation de noix de cajou, ANATRANS basée à Bobo-Dioulasso, momentanément fermée en novembre 2024 par faute de partenaires, a pu rouvrir ses portes pour la campagne 2025 sauvant ainsi au moins 1 300 emplois, grâce un financement de 500 millions FCFA du fonds DUMU KAFA.

« Depuis septembre 2024, l’entreprise est détenue à 100 % par des capitaux burkinabè. Elle emploie actuellement 1 300 personnes, dont une majorité de femmes, contribuant ainsi à l’industrialisation et au développement socio-économique du pays », a indiqué la première responsable de l’entreprise ANATRANS, Nibenwon Adeline Somda.

Face à des difficultés rencontrées en novembre 2024, notamment liées au manque de partenaires, la société a sollicité l’accompagnement du fonds DUMU KAFA, a indiqué Mme Somda.

De son avis, après plusieurs échanges et visites techniques, DUMU KAFA a consenti à un financement de sa société.
« Ainsi en 2025, ANATRANS a bénéficié d’un financement de 500 millions FCFA, utilisé pour l’achat des matières premières. Grâce à ce soutien, la campagne 2025 a pu être lancée dans de bonnes conditions », s’est-elle réjouie.

Grâce à ce financement, ANATRANS ambitionne conquérir le marché national en faisant adopter la noix de cajou dans les habitudes alimentaires locales, en l’intégrant à la cuisine burkinabè.
« Un autre défi reste le développement du marché local. Aujourd’hui, la majeure partie de notre production est exportée, car la noix de cajou est encore peu consommée localement, contrairement à l’arachide. Pourtant, c’est un produit nutritif, de qualité et 100 % burkinabè », a-t-elle conclu.
ANATRANS est une entreprise de transformation de noix de cajou créée en 2008. Elle fait partie des premiers transformateurs d’anacardes au Burkina Faso et l’un des plus importants en Afrique de l’Ouest. Située à Bobo-Dioulasso, son usine a une capacité estimative de transformation de 18 000 tonnes chaque année.

Créé en février 2024 par le gouvernement burkinabè, le fonds DUMU KAFA est mis en place pour répondre aux besoins de financement des acteurs du secteur agropastoral et halieutique à travers l’octroi du crédit. A ce jour, plusieurs structures du monde rural ont déjà bénéficié d’un financement en vue de développer leurs activités.

Les financements octroyés vont de 100 mille FCFA à 500 millions FCFA avec un taux d’intérêt annuel de 5 %.
Les personnes physiques, les entreprises et coopératives, et les établissements publics et sociétés d’Etats sont éligibles à ce fonds.

Agence d’information du Burkina
DNK-zo

Nahouri : Le président de la délégation spéciale de la commune de Pô encourage les VDP agricoles

BURKINA-NAHOURI-INITIATIVE-PRESIDENTIELLE

Nahouri : Le président de la délégation spéciale de la commune de Pô encourage les VDP agricoles

Pô, 26 juin 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Pô, Ilassa Dianda, a rencontré, ce mercredi 25 juin 2025, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) agricoles de ladite commune, pour les féliciter et encourager, après 3 mois de formation en entrepreneuriat agricole et halieutique.

Ils sont au total 20 VDP agricoles de la commune de Pô, à avoir suivi une formation de trois mois en entrepreneuriat agricole et halieutique dans le cadre de l’initiative présidentielle pour le développement agricole et l’autosuffisance alimentaire dans la province de l’Oubritenga.

De retour à Pô, ces hommes et femmes qui se sont engagés pour accompagner l’initiative présidentielle ont été reçus, ce mercredi 25 juin 2025, par le président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Ilassa Dianda.

« Nous avons tenu à vous rencontrer pour vous encourager et témoigner toute notre reconnaissance pour ce sacrifice consenti durant ces trois mois, loin de vos familles », a-t-il indiqué.

Il a soutenu que la délégation spéciale et l’ensemble des populations de Pô comptent sur eux pour augmenter la production agricole afin d’accompagner la dynamique du Président du Faso pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le porte-parole des VDP agricoles, Jean Paul Baminabié, a salué la démarche du premier responsable de la commune et tout l’accompagnement dont ils ont bénéficié depuis le début jusqu’à la fin.
Il s’est engagé avec l’ensemble des VDP agricoles à utiliser les connaissances acquises au profit de la communauté entière.

Il faut noter qu’à cette rencontre, la coordination provinciale de la veille citoyenne conduite par son coordonnateur provincial, Arouna Gomgnimbou, est venue aussi féliciter lesdits VDP.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/ar

Gourma/Commune de Fada : Un taux de recouvrement de 525,88% réalisé sur les taxes du marché à bétail en 2024

BURKINA-GOURMA-COLLECTIVITES LOCALES-REDEVABILITE

Gourma/Commune de Fada : Un taux de recouvrement de 525,88% réalisé sur les taxes du marché à bétail en 2024

Fada N’Gourma, 26 juin 2025 (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Fada N’Gourma, Kampadilemba Jérôme Idani, a présenté, le mercredi 25 juin 2025 dans la cité de Yendabili, son bilan de la gestion des affaires de sa commune en 2024 où il est ressorti un taux de recouvrement de 525,88%, réalisé sur les taxes du marché à bétail.

La redevabilité est l’un des principes fondamentaux que le législateur burkinabè impose à toute collectivité locale dont la transparence est sacrée.
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Fada N’Gourma, s’est prêté à cet exercice où il est ressorti un taux de recouvrement de 525, 88% réalisé sur les taxes du marché à bétail en 2024.

Au cours de cette journée de redevabilité ouverte à tous les citoyens de la ville, le PDS Idani a présenté le bilan réel de la mise en œuvre des actions du Plan annuel d’investissement communal (PAIC) 2024 avec des chiffres à l’appui.

Il les a informés sur les services qu’offre la mairie avant de recueillir leurs appréciations et leurs recommandations pour l’amélioration de la réalisation du PAIC 2025.

De sa présentation, on retient qu’au cours de l’année 2024 la mairie a réalisé un taux de recouvrement de 80% sur les recettes du marché à bétail, 34,63% sur celles de la gare routière.

On a noté également que sur une prévision de 70 938 794 F CFA sur les recettes du marché à bétail, la mairie a réalisé 373 052 800 F CFA soit un taux de recouvrement de 525,88%.

Quant aux dépenses de la même année, selon Kampadilemba Jérôme Idani, elles se sont orientées dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et assainissement et du social.
La mairie a aussi investi dans les infrastructures marchandes et appui institutionnel.

Les citoyens ont relevé une amélioration dans l’exécution des activités de la délégation spéciale, mais l’ont interpellé sur les questions liées à l’hygiène, l’aménagement des cimetières, la divagation des animaux, la sauvegarde des sites traditionnels.

Les participations ont formulé des recommandations dont la délégation spéciale a pris acte.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/ar

Ziniaré : Les surcharges de véhicules causent d’énormes dégâts sur les voies publiques, selon des témoignages

Burkina-Sécurité-Routière-Surcharge

Ziniaré : Les surcharges de véhicules causent d’énormes dégâts sur les voies publiques, selon des témoignages

Ziniaré, 25 juin 2025 (AIB) – Le non-respect de la réglementation relative à la charge maximale à l’essieu serait l’une des principales causes de la dégradation accélérée des routes et des accidents de circulation sur l’axe Ouagadougou–Ziniaré (route nationale n°5), ont confié à l’AIB plusieurs riverains et usagers.

La route nationale n°5, notamment à la sortie de Ouagadougou-Ziniaré est constamment empruntée par de nombreux véhicules de transport de marchandises, dont des poids lourds à la charge visiblement excessive. Selon des témoins, certains camions peuvent transporter jusqu’à 50 tonnes, imposant leur gabarit impressionnant dans la circulation.

Le long de cet axe très fréquenté, l’on observe de nombreux nids-de-poule et affaissements du bitume, vraisemblablement dus à la surcharge de ces véhicules. Visiblement, le bitume n’a pas résisté au poids des cargaisons convoyées quotidiennement vers les villes du pays.

Une gérante de boutique, riveraine de la voie, raconte un incident qui aurait pu virer au drame :

« Un camion déséquilibré par sa surcharge a failli percuter mon magasin. En marche arrière, il a été heureusement stoppé par un bloc de béton. Sinon, cela aurait été dramatique. »

Elle se dit encore traumatisée par l’événement, dont elle conserve des photos. Si son commerce a été épargné, elle déplore néanmoins la forte dégradation de la chaussée dans la zone. « Notre âme est sortie de notre corps », ajoute-t-elle.

 

Au niveau du poste de contrôle de l’Office national de sécurité routière (ONASER) de Ziniaré, plusieurs commerçantes installées aux abords de la route rapportent des incidents réguliers causés par la surcharge.

« Les bagages de certains camions arrachent des fils électriques. Des pneus éclatent en pleine circulation, provoquant parfois des accidents », raconte une vendeuse de fruits. Elle se souvient notamment de la chute d’un bidon d’huile qui a failli causer un grave accident.

« Nous avons peur de rester à proximité de ces camions », ajoute-t-elle, appelant les transporteurs au respect strict des règles, notamment celles relatives à la charge maximale autorisée par essieu.

Tous les conducteurs ne sont toutefois pas en infraction. Un chauffeur de camion-remorque à trois essieux, rencontré au poste douanier, a déclaré n’avoir jamais dépassé la charge autorisée, bien que son véhicule en ait la capacité.

« Certains collègues roulent en surcharge permanente, mais moi je respecte les normes, d’abord pour préserver mon véhicule, ensuite pour garantir la sécurité et la fluidité de la circulation », a-t-il assuré.

Les règles encadrant les charges maximales autorisées au Burkina Faso sont fixées par le règlement n°14 de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), adopté en 2005.

Selon l’article 5 de ce règlement :

« Sauf dans le cas de transports exceptionnels ou “hors normes”, le poids total autorisé en charge (PTAC) et le poids total roulant autorisé (PTRA) des véhicules et ensembles de véhicules autorisés à circuler sur les réseaux routiers des États membres de l’UEMOA ne doivent pas dépasser les limites édictées à l’annexe du présent règlement. »

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Limite de la Charge à l’essieu d’un véhicule à moteur ou d’une remorque et semi-remorque

 

Désignation des essieux Charge limite
– Essieu simple avant 6 tonnes  
– Essieu simple intermédiaire ou arrière avec roue unique 11,5 tonnes
– Essieu simple intermédiaire ou arrière avec roues jumelée 12 tonnes
– Essieu tandem intermédiaire ou arrière :  
– Tandem de type 1 11,5 tonnes
– Tandem de type 2 16 tonnes
– Tandem de type 3 18 tonnes
– Tandem de type 4 20 tonnes
– Essieu tridem  
– Tridem de type 1 21 tonnes
– Tridem de type 2 25 tonnes
– Remorque, essieu simple avant 6 tonnes

 

  1. Poids total autorisé en charge (PTAC) et poids total roulant autorisé (PTRA) Le poids total autorisé en charge (PTAC) des véhicules et le poids total roulant autorisé des ensembles de véhicules (PTRA), sont limités, suivant le nombre et la répartition des essieux, comme suit :

 

catégories de véhicule PTAC
– Véhicule à moteur isolé à 2 essieux (6 + 12 tonnes) 18 tonnes
– Véhicule à moteur isolé à 3 essieux dont 1 tandem (6 + 20 tonnes)  26 tonnes
– Véhicule à moteur isolé à 4 essieux et plus (6+25 tonnes)  31 tonnes
– Remorque à 2 essieux (6 + 12 tonnes) 18 tonnes
– Remorque à 3 essieux dont 1 tandem (6 + 18 tonnes)  24 tonnes
  PTRA
– Véhicules articulés à 3 essieux simples (6+12+12 tonnes)  30 tonnes
– Véhicules articulés à 4 essieux (6 + 12 + 20 ou 6+20+12 tonnes) 38 tonnes
– Véhicules articulés à 5 essieux avec un tridem (6 + 12 + 25 tonnes) 43 tonnes
– Véhicules articulés à 5 essieux avec deux tandems (6+ 20+20 tonnes) 46 tonnes
– Véhicules articulés à 6 essieux (6 + 20 + 25 tonnes) et plus 51 tonnes
   
– Train routier et train double à 4 essieux simples ; 38 tonnes
– Train routier (porteur+remorque » et train double, à 5 ou 6 essieux 44 tonnes
– Train routier «porteur+semi-remorque » à 6 essieux et plus 51 tonnes

 Source : https://e-docucenter.uemoa.int/fr/annexe

Kénédougou/Commune de Morolaba : La délégation spéciale présente le bilan de trois années de gestion.

BURKINA-KENEDOUGOU-JOURNEE-REDEVABILITE

Kénédougou/Commune de Morolaba : La délégation spéciale présente le bilan de trois années de gestion.

Orodara, 26 juin 2025 (AIB) – La délégation spéciale de la commune de Morolaba, a présenté, le samedi 21 juin 2025, le bilan de sa gestion couvrant les années 2022, 2023 et 2024. La rencontre a été présidée par le président de ladite délégation, Germain Mien.

La délégation spéciale de la commune de Morolaba sous le leadership de son président, Germain Mien, a organisé le samedi 21 juin 2025 une journée de redevabilité.

Selon M. Hien, cet exercice de redevabilité répond aux exigences de l’article 11 du Code général des collectivités territoriales, qui garantit aux citoyens le droit à l’information sur la gestion des affaires locales.

Aux dires du PDS, dans le domaine de la mobilisation des ressources, la commune a enregistré un taux de recouvrement global de 101,82 %, avec 879 026 332 F CFA mobilisés sur une prévision de 863 296 440 F CFA.

« Au titre des recettes propres, 91 214 325 F CFA ont été perçus sur une prévision de 103 557 355 F CFA, soit un taux de 88,08 % », a-t-il dit.

Toutefois, il a laissé entendre que nonobstant le contexte sécuritaire particulièrement difficile dans la commune, plusieurs actions ont été menées dans les domaines de l’éducation, de la santé, des infrastructures et de la gouvernance locale.
Malgré tout, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Les principales difficultés évoquées par Germain Mien, incluent les attaques terroristes, l’incivisme fiscal, la faible mobilisation des recettes internes, ainsi que la forte dépendance de la commune à l’égard du budget de l’Etat et de ses partenaires.

En termes de perspectives pour l’année 2025, la commune de Morolaba compte orienter ses actions autour de l’amélioration de la gouvernance locale et du développement socio-économique.
M. Mien a appelé à la solidarité et à la collaboration de tous les acteurs pour faire face aux défis persistants. Il a notamment exhorté les filles et fils de la commune à s’engager dans la recherche de la paix et de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/ar

Gourma : L’Association ‘’la Grâce de Dieu’’ dresse son bilan du 1er semestre 2025

BURKINA-GOURMA-DEVELOPPEMENT-ASSOCIATION REDEVABILITE

Gourma : L’Association ‘’la Grâce de Dieu’’ dresse son bilan du 1er semestre 2025

Fada N’Gourma, 25 juin 2025 (AIB)- L’Association pour le développement la Grâce de Dieu (ADGD), a tenu, le mercredi 24 juin 2025 à Fada N’Gourma, son assemblée générale du 1er semestre 2025 en présence des autorités communales et régionales.

L’Association pour le développement la Grâce de Dieu (ADGD), depuis sa création, s’est donnée pour mission de mettre en œuvre les projets humanitaires et le développement.

Elle intervient entre autres dans les domaines de l’entrepreneuriat, la saponification, la transformation agroalimentaire, la couture et la coiffure.
Cette association s’est fait le devoir de rendre compte de sa gestion du 1er semestre 2025 au cours d’une assemblée générale, le mercredi 24 juin 2025 à Fada N’Gourma, en présence des autorités régionales et communales.

Selon la présidente de l’ADGD, Pascaline Wentoin Noali, sa structure accompagne des veuves, des orphelins et des femmes déplacées internes.
A l’écouter, à ce jour sa structure a formé 40 veuves, 25 orphelins et 35 femmes déplacées internes.
Mme Noali a soutenu qu’elle s’est investie dans le monde associatif de développement par passion.
La présidente de l’ADGD, a indiqué que cette passion est née en elle depuis son enfance où elle voyait son père qui aidait les veuves et les orphelins.

« Depuis la création de son association jusqu’à nos jours, ses activités de développement fonctionnent grâce à leur volonté », a-t-elle précisé en précisant qu’aucun partenaire ne les soutient.
Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a apprécié le travail de l’association dans un contexte où on constate la rareté de l’appui des partenaires financiers.

Il a fait savoir que former des femmes en difficultés pour qu’elles puissent se prendre en charge est très important.
M. Ouattara a affirmé que les activités de transformation des matières premières menées par cette association sans assistance d’un partenaire financier méritent des encouragements des autorités locales.

Ainsi, il a souhaité que de tels exemples puissent se multiplier partout.
Kibsa Kanla, formée en saponification, a assuré qu’elle gagne sa vie grâce à ce qu’elle vient d’apprendre.

« J’ai décidé de gagner dignement ma vie en venant dans cette association », a laissé entendre Mme Kanla.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/ar

Nahouri/effort de paix : Vivres et numéraire de plus de 3 millions FCFA remis aux VDP de Ziou

BURKINA-NAHOURI-SOLIDARITE-EFFORT-PAIX

Nahouri/effort de paix : Vivres et numéraire de plus de 3 millions FCFA remis aux VDP de Ziou

Pô, 26 juin 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a réceptionné ce mercredi 25 juin 2025 à Ziou, commune située à une cinquantaine de Km de Pô, des vivres et la somme de 1 632 875 F CFA, pour les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de ladite commune. L’initiative est de sa délégation spéciale.

Les VDP de la commune de Ziou, ont bénéficié de vivres composés de 20 tonnes de maïs, 15 sacs de riz de 25 kg, du petit mil, du sorgho, de l’arachide, du riz non décortiqué et d’une enveloppe financière de 1 632 875 F CFA.

Selon le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ziou, Salam Marané, les populations ont trouvé que les VDP sous la conduite des Forces de défense et de la patrie (FDS), font un travail exceptionnel dans le cadre de la sécurisation du territoire national.
« La délégation spéciale veut par cette initiative témoigner leur reconnaissance et gratitude à ses hommes et femmes qui ont abandonné leurs familles en s’engageant pour la défense de la partie, notre chère patrie », a-t-il indiqué.

Le PDS a précisé que tout le monde ne pouvant pas être au front, « nous qui sommes restés à la maison, c’est notre façon aussi de les soutenir en les apportant de quoi se restaurer et du carburant pour leur permettre de se déplacer ».

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a salué les populations de Ziou à travers la délégation spéciale pour cet acte patriotique et salutaire.

Le coordonnateur provincial des VDP, le capitaine Seidou Abasse Niampa, a quant à lui, soutenu que ce don va servir aux actions de sécurisation défensive et offensive qui seront menées par les VDP..

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/ar

Kossi : 800 ménages bénéficient de kits alimentaires d’une valeur de 100 millions de F CFA

BURKINA-KOSSI-SECOURS-URGENCE

Kossi : 800 ménages bénéficient de kits alimentaires d’une valeur de 100 millions de F CFA

Nouna, 25 juin 2025 (AIB)- Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a présidé ce mercredi 25 juin 2025 à Nouna, la remise de kits alimentaires d’une valeur de 100 millions de F CFA, au profit de 800 ménages vulnérables.

L’ONG CARE et son partenaire de mise en œuvre Wu Pakuwé (association paysanne), financées par le fonds Humanitaire Régionale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC), ont apporté un appui aux personnes vulnérables, notamment les déplacées internes et les familles hôtes vulnérables.

Ils ont reçu des kits alimentaires d’une valeur de 100 millions de F CFA.
« Ces ménages au nombre de 800, ont été sélectionnés sur la base de critères bien précis en collaboration avec la direction provinciale de l’action humanitaire », selon le chargé du projet Réponse multisectoriel et intégré aux besoins humanitaires dans la Boucle du Mouhoun, Inoussa Kiemdé.
L’appui est composé d’un kit alimentaire par ménage, composé de 25 kg de riz, 25 kg de maïs, 20 kg de haricot, 2 kg de sel et 3 litres d’huile.

La distribution s’est faite en trois phases et chaque phase comporte la même composition de kit. Pour des contraintes, la cérémonie a regroupé deux phases en raison de deux kits par ménage qui sont ciblés uniquement sur la base de leurs besoins et leur vulnérabilité.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a d’abord remercié le donateur pour sa constante disponibilité à accompagner les personnes démunies en cette période difficile.

Aux bénéficiaires, il les a exhortés au partage et à l’esprit de solidarité.
En rappel, le projet comporte 3 volets : le volet sécurité alimentaire et moyens d’existence, le volet protection des Violences basées sur le genre (VBG) et le volet santé et nutrition.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/ar

Burkina : Les sociétés d’Etat réalisent un chiffre d’affaires de plus de 3 000 milliards F CFA en 2024

Burkina-Sociétés-Etat-AG

Burkina : Les sociétés d’Etat réalisent un chiffre d’affaires de plus de 3 000 milliards F CFA en 2024

Ouagadougou, 26 juin 2025 (AIB) – A la faveur de la 33e session de l’Assemblée générale (AG) des Sociétés d’Etats, il est ressorti que 21 ont réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 3 090,030 milliards de F CFA en 2024 contre 1 910,743 milliards de F CFA en 2023, soit une hausse de 61,72%.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a présidé cette AG s’est réjoui de cette hausse en rappelant « le contexte national caractérisé par le double défi sécuritaire et humanitaire dont les effets sur l’économie exigent la prise de mesures fortes pour renforcer la résilience de nos entreprises publiques et parapubliques ».

Il a aussi mentionné que la contribution directe des sociétés d’Etat au budget de l’Etat est de 595,314 milliards de F CFA en 2024 contre 589,043 milliards de F CFA en 2023, soit une hausse de 6,272 milliards de F CFA. « Cette contribution au budget national représente 19,72% des recettes budgétaires de l’Etat au 31 décembre 2024 contre 21,86% en 2023 », a-t-il indiqué.

Cette 33e Assemblée générale a accueilli également six nouvelles sociétés d’État, créées dans le sillage de la dynamique de la refondation de l’État, de souveraineté économique et de maîtrise des secteurs stratégiques, impulsée par Son Excellence le Président du Faso.
Agence  d’information du Burkina
OS/ZAF/DK/AS/ATA

Coopération Guinée Équatoriale-Burkina Faso : Son Excellence Moïsés MBA NCHAMA va jouer un rôle décisif

PRÉSENTATION DE LETTRES DE CRÉANCE

Coopération Guinée Équatoriale-Burkina Faso : Son Excellence Moïsés MBA NCHAMA va jouer un rôle décisif

(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce jeudi les lettres de créance de Son Excellence Monsieur Moïsés MBA NCHAMA, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Guinée Équatoriale auprès du Burkina Faso avec résidence Abidjan en République de Côte d’Ivoire.

Diplomate de carrière, Monsieur Moïsés MBA NCHAMA a occupé de hautes fonctions aussi bien dans son pays qu’à l’international.

La coopération entre le Burkina Faso et la Guinée Équatoriale remonte à 1993. Plusieurs Protocoles d’accords ont été signés entre les deux États, notamment le Règlement intérieur de la Grande Commission Mixte de Coopération et l’Accord-cadre de coopération économique, commerciale, culturelle, scientifique et technique. En 2021, le Burkina Faso a ouvert un Consulat Général à Malabo.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina

Son Excellence Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, pour renforcer la coopération entre le Burkina Faso et le Gabon

PRÉSENTATION DE LETTRES DE CRÉANCE

Son Excellence Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, pour renforcer la coopération entre le Burkina Faso et le Gabon

(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu ce jeudi, les lettres de créance de Son Excellence Monsieur Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise auprès du Burkina Faso avec résidence Abidjan.

Monsieur Fabrice BOUSSOUGOU BOUSSOUGOU, diplomate de carrière, a occupé de hautes fonctions dans l’administration centrale et dans les représentations diplomatiques de son pays.

Les relations entre le Burkina Faso et la République gabonaise ont d’abord été une réalité par les peuples des deux pays grâce à la migration. Depuis 1973, ces relations ont été formalisées et des accords ont été signés.

Direction de la Communication de la Présidence

Agence d’Information du Burkina 

Matinée de présentation de lettres de créance : tapis rouge pour huit (8) Ambassadeurs 

PRÉSIDENCE DU FASO

Matinée de présentation de lettres de créance : tapis rouge pour huit (8) Ambassadeurs 

(Ouagadougou, 26 juin 2025). Le palais présidentiel de Koulouba déroule le tapis rouge et les honneurs militaires ce matin à huit nouveaux Ambassadeurs accrédités au Burkina Faso. Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ recevra dans quelques instants, les lettres de créance de ces représentants officiels de pays amis. Sont attendus, les Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de :

– la République de l’Inde

– la République de Türkiye

– la République de Cuba

– la République gabonaise

– la République de Guinée équatoriale

– la République de Sierra Leone

– Grand-Duché de Luxembourg

– la République populaire du Bangladesh

Ces accréditations témoignent de la vitalité de la diplomatie burkinabè et des intérêts convergents vers le pays des Hommes intègres.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina 

Oubritenga : La SONATUR satisfaite de l’état d’avancement des travaux d’aménagement de son site de Ziniaré

Oubritenga : La SONATUR satisfaite de l’état d’avancement des travaux d’aménagement de son site de Ziniaré

Ziniaré, 25 juin 2025 (AIB) – Le directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR), Boureima Ouattara, accompagné d’une forte délégation, a constaté mercredi un taux de réalisation satisfaisant des travaux d’aménagement et de viabilisation du site de Ziniaré.

« Avant le démarrage des projets immobiliers, nous avions promis l’aménagement et la viabilisation du site. Cette sortie vise à constater l’état d’avancement, le niveau des travaux et surtout la qualité des ouvrages promis aux acquéreurs », a déclaré Boureima Ouattara.
Il s’est dit très satisfait de l’état d’avancement des travaux sur le terrain, en dépit de quelques difficultés rencontrées, dues au retard accusé par une première entreprise, à qui le marché a été retiré pour être confié à l’entreprise ECW.

M. Ouattara a encouragé l’entreprise ECW, qu’il a félicitée pour la qualité du travail réalisé sur le terrain, et qui a promis de livrer l’ouvrage dans les prochains mois.
Selon le responsable technique de l’entreprise, Zongo Lucien Zyed, le site de la SONATUR sera livré dans deux mois.
« La livraison est prévue dans deux mois, mais nous ferons tout pour la réaliser avant. En termes de qualité, nous avons la satisfaction de la SONATUR car nous fournissons un travail conforme aux normes », a-t-il affirmé.

Le projet en cours de viabilisation s’étend sur une superficie de 60 hectares et concerne, entre autres, l’assainissement, l’aménagement des voiries, l’électrification, l’adduction en eau potable, le bornage des concessions et la plantation d’arbres.
Selon les techniciens en charge du contrôle, le taux d’exécution des travaux est de 59 %, pour un délai d’exécution consommé à 80 %. Ce décalage est dû à quelques difficultés rencontrées sur le terrain, mais qui n’affecteront pas la date prévue pour la livraison de l’ouvrage.
En rappel, le site de Ziniaré a fait l’objet d’une campagne de commercialisation par la SONATUR entre 2023 et 2024. Avant que les acquéreurs ne se projettent dans la réalisation immobilière de leurs parcelles, la société s’était engagée à aménager et à viabiliser le site.

Agence d’information du Burkina
BBP/YOS/ata

Cascades/Baccalauréat 2025 : 2196 candidats dont 2337 filles en quête de leur diplôme

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Cascades/Baccalauréat 2025 : 2196 candidats dont 2337 filles en quête de leur diplôme

Banfora, 24 juin 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, a procédé ce mardi 24 juin 2025 au lancement officiel des épreuves écrites du Baccalauréat session 2025, au lycée provinciale Lompolo Koné (LPLK) de Banfora. Cette année, ils sont au total 4 533 candidats en quête du premier diplôme universitaire dans la région des Cascades répartis dans 18 jurys.

Ils sont au total 4 533 candidats dont 2337 filles et 2196 garçons à l’assaut du premier diplôme universitaire de la session 2025 tous jurys confondus, repartis sur l’ensemble du territoire régional.

C’est au jury 42 et 43 abritant des candidats de la série D et F3 que le Gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, accompagnée des autorités administratives, éducatives et sécuritaires, a ouvert l’enveloppe contenant le sujet de la première épreuve, celle du Français pour la Série D et celle de la Mathématique pour la Série F3.

M. Bazié a encouragé et a souhaité bonne chance aux candidats aux noms des plus hautes autorités du Burkina Faso et particulièrement au nom du Ministre de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.

Le gouverneur a invité les candidats à restés serein et à ne pas tricher tout au long de l’examen pour obtenir de meilleurs résultats.

Pour sa part, le directeur régional de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique des Cascades, Alidou Karim Koné, a assuré que pour ce qui concerne l’organisation, tout se déroule normalement. Pour le moment nous n’avons pas enregistré de problème particulier et nous pensons que tout ira mieux a-t-il fait savoir.

Selon lui cette année ce sont au total 4 533 candidats qui sont inscrits à l’examen du baccalauréat dans la région des Cascades. Un effectif, qui d’après lui, est en baisse par rapport à l’année passée qui était de l’ordre 4 690 candidats. Ces candidats de 2025 sont répartis dans 18 jurys.

Agence d’information du Burkina                                                                                  JPY/dnk/ata

Bazèga/Reboisement : 230 plants mis en terre en bordure de route sur 2 km entre Kombissiri et Gaongo

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Bazèga/Reboisement : 230 plants mis en terre en bordure de route sur 2 km entre Kombissiri et Gaongo

Kombissiri, 25 juin 2025 (AIB) – Les autorités administratives et les populations de Kombissiri sous l’initiative de l’ASTFB ont mis en terre 230 plants le mardi 24 juin 2025 sur le tronçon reliant Kombissiri à Gaongo sur une distance de 2km. L’objectif est de contribuer à restaurer le couvert végétal.

 

Le mois de juin 2025 est une période marquée la célébration de la septième (7ème) édition de la journée nationale de l’arbre au Burkina Faso placée sous le thème : « Plantes médicinales : sources de résilience sanitaire et climatique des communautés ».

Pour marquer son adhésion à cette journée, l’Association Song-Taaba des femmes du Burkina (ASTFB) grâce à son partenaire Plan International/Burkina a procédé à un reboisement dans l’optique de restaurer le couvert végétal et lutter contre la désertification.

Avec la mobilisation de la population et des autorités administratives, 230 plants de Cailcedrats et de néré ont été mis en terre de part et d’autre de la route départementale reliant les communes de Kombissiri et Gaongo sur une distance de 2 kilomètres. Chaque espèce plantée est protégée par une grille.

Cette initiative de reboisement organisée par l’ASTFB s’inscrit dans la mise en œuvre du programme YEWA (Youth empowerment in west Africa) de l’ONG Plan International/Burkina.

Selon le coordonnateur de YEWA/ASTFB Segnam Basile Florent Sedego, l’objectif est de restaurer le couvert végétal, la fertilité des sols et lutter contre la pollution atmosphérique.

Pour le Haut-Commissaire de la province du Bazèga Téné Justine Kientéga/Ilboudo qui a présidé la cérémonie, les initiatives de reboisement sont à encourager. Pour elle, « le reboisement, au-delà de son aspect écologique, revêt une importance capitale sur le plan social et économique au regard de ces nombreux bienfaits ».

Aussi, tout en saluant l’action de l’ASTFB, Madame Kientéga a invité la population de Kombissiri à faire du reboisement une pratique quotidienne et à adopter des comportements responsables pour préserver les ressources naturelles.

Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Balé/Examen du Baccalauréat : 1 987 candidats participent aux épreuves écrites et orales dans 8 jurys

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Balé/Examen du Baccalauréat : 1 987 candidats participent aux épreuves écrites et orales dans 8 jurys

Boromo, le 25 juin 2025(AIB)- 1987 candidats dont 993 garçons et 994 filles sont inscrits pour l’examen du baccalauréat dans la province des Balé. Le haut-commissaire de la province, Martin Bako, a ouvert la première enveloppe des épreuves écrites au jury 8 logé au lycée privé évangélique de Boromo le mardi 24 juin 2025.

Selon le directeur provincial de l’enseignement secondaire, Kélétigui Soulama, les candidats sont répartis dans 8 jurys avec 2 jurys dans la commune de Bagassi, 2 jurys à Fara et 4 dans la commune de Boromo.

Les 966 candidats composent pour la série A4 et 1023 pour la série D.Le nombre de candidats de la série scientifique connaît une hausse par rapports aux autres sessions.

Les autorités administratives ont encouragé les candidats et donné le départ des épreuves au jury mixte du lycée évangélique de Boromo.La délégation du haut-commissaire comprenait le président de la délégation spéciale de Boromo, les premiers responsables des forces de défenses et de sécurité, et les autorités de l’éducation nationale.

Le haut-commissaire, Martin Bako, a invité les candidats à donner le meilleur d’eux-mêmes afin d’offrir un bon taux de succès à la province. Aussi l ’autorité provinciale a encouragé les candidats à se départir des mauvais comportements et pratiques de fraudes et à promouvoir les valeurs d’intégrité et de patriotisme.

Ce fut l’occasion pour le directeur Kélétigui Soulama de traduire ses encouragements et reconnaissance aux forces de défenses et e sécurité pour leur accompagnement qui garantit la quiétude dans les centres de composition.

Agence d’Information du Burkina

OM/dnk/ata

Burkina : Les peines d’au moins 22 détenus converties en travaux d’intérêt général au tribunal de grande instance Ouaga 1 et Ouaga 2, selon un juge

Burkina : Les peines d’au moins 22 détenus converties en travaux d’intérêt général au tribunal de grande instance Ouaga 1 et Ouaga 2, selon un juge

Ouagadougou, 25 juin 2025 (AIB) – « Au moins 22 détenus ont déjà bénéficié de la mesure de conversion de leur peine d’emprisonnement en peine de travail d’intérêt général au tribunal de grande instance Ouaga 1 et Ouaga 2 », a indiqué Me Lassané Guelbéogo, juge d’application des peines au tribunal de grande instance Ouaga 1, soulignant que cette mesure permet de faire participer la personne condamnée au développement de la collectivité par son travail.

Le magistrat s’exprimait mercredi au sein de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), à l’occasion des 72 heures des Commissions d’application des peines (CAP) 2025.
Me Guelbéogo a ajouté qu’une importante vague de détenus devrait bénéficier, dans les jours à venir, de mesures similaires de conversion de peine en travaux d’intérêt général.

À son avis, ces peines alternatives à l’emprisonnement visent non seulement à réduire significativement la population carcérale — dont la prise en charge engendre des coûts importants pour le budget de l’État — mais aussi à permettre aux personnes condamnées de contribuer, par leur travail, au développement de la communauté.

Les commissions d’application des peines des tribunaux de grande instance Ouaga 1 et Ouaga 2 tiennent, à la MACO du 25 au 27 juin 2025, la 4ᵉ édition des 72 heures des CAP.
L’événement se déroule sous le thème : « Mise en œuvre du travail d’intérêt général : Enjeux, défis et perspectives ».

Plusieurs activités sont prévues à l’ordre du jour, notamment des repas communautaires, la distribution de vêtements et de savon, des compétitions sportives ainsi que des panels.
Les commissions d’application des peines de Ouaga 1 et Ouaga 2 ont toujours œuvré à donner un visage humain à la détention. Depuis trois ans, elles organisent des repas communautaires au profit des détenus.

Elles ont également contribué à l’entretien des lieux de détention par la désinfection des bâtiments, le curage des fosses septiques, ainsi qu’à la prise en charge des frais de santé de certains détenus.
En outre, les CAP ont soutenu les détenus souffrant de diabète et d’hypertension, organisé des séances de sensibilisation notamment sur les drogues, et facilité le dépistage du VIH/SIDA, de l’hépatite B et de la tuberculose en collaboration avec des structures partenaires.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : Les professionnels du froid répondent à l’appel patriotique du Président du Faso

Burkina : Les professionnels du froid répondent à l’appel patriotique du Président du Faso

Ouagadougou, 25 juin 2025 (AIB)-L’Association des professionnels du froid et de la climatisation (APFC) a annoncé, mercredi, la célébration de la Journée mondiale du froid, prévue pour le 26 juin 2025. Placée sous le thème : « Je suis frigoriste, je m’engage dans l’ordre et la discipline pour ma patrie », la 7ᵉ édition prévoit une panoplie d’activités.

« La Journée mondiale du froid est une campagne internationale de sensibilisation visant à faire connaître le secteur de la réfrigération, de la climatisation et des pompes à chaleur, et à mettre en lumière le rôle essentiel de ce secteur et de ses technologies dans la vie et la société modernes », a déclaré Luc Yoda, président du comité d’organisation.
Selon lui, la sensibilisation autour de la climatisation et de la réfrigération est d’une importance capitale pour les populations.
M. Yoda s’exprimait ce mercredi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse annonçant les couleurs de la 7ᵉ édition de la Journée mondiale du froid, organisée par l’APFC.
Le thème retenu, « Je suis frigoriste, je m’engage dans l’ordre et la discipline pour ma patrie », répond à l’appel au patriotisme lancé par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, lors des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne du 26 mars dernier.
Au programme de cette édition figurent des visites et des reconnaissances en l’honneur des doyens frigoristes, un cross populaire prévu samedi prochain au Monument des Héros nationaux, ainsi qu’un don à l’initiative présidentielle FASO MEEBO.

« L’APFC participe activement à la concertation entre le gouvernement et le secteur privé, et œuvre à faire du froid un secteur plus compétitif, responsable et innovant. Les membres de l’association ont réussi à faire de Ouagadougou la capitale du froid en Afrique, à travers l’organisation du Salon international du climat et de la réfrigération de Ouagadougou », a souligné Élie Ouédraogo, président de l’association.
Princesse Julie Kongo, ambassadrice du froid en Afrique, a pour sa part appelé l’État à plus d’engagement pour la vulgarisation des métiers du froid.
« Le froid n’est pas un luxe, mais une nécessité. Nous encourageons les femmes à se lancer dans ce domaine », a-t-elle plaidé.
Créée en 2019, l’APFC regroupe aujourd’hui près de 1 000 techniciens frigoristes et autres acteurs du secteur. Ses membres œuvrent depuis à offrir de meilleurs services et conseils aux populations dans l’acquisition et l’entretien de leurs équipements de froid et de climatisation.

Agence d’information du Burkina

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