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Nahouri/Justice : Des acteurs judiciaires sensibilisent la population de Pô à travers des audiences foraines

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Nahouri/Justice : Des acteurs judiciaires sensibilisent la population de Pô à travers des audiences foraines

Pô, 24 avril 2024 (AIB)-Le Tribunal de grande instance (TGI) de Pô a organisé les 22, 23 et 24 avril 2025, des audiences foraines dans la commune de Tiébélé, pour sensibiliser et rapprocher la justice du justiciable.

Ces audiences de trois jours, ont permis aux acteurs judiciaires de sensibiliser les populations sur certains faits infractionnels et attirer leur attention sur les précautions à prendre lors des déclarations devant l’officier de l’état civil afin d’éviter les erreurs.

Selon le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Pô, Arsène Bancé, l’objectif des audiences foraines dans la commune de Tiébélé est de rapprocher la justice du justiciable.

Pendant ces trois jours d’audience, le tribunal a jugé des affaires pénales, rectifié près d’une centaine d’actes d’état civil et délivré des certificats de nationalité burkinabè et casiers judiciaires.

Pour le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Tiébélé, Aimé Y. Gué, cette sortie du tribunal dans la commune est une très belle initiative.
« La commune avec ses 67 villages rencontre d’énormes difficultés dans l’établissement des actes relevant du ressort du tribunal », a-t-il indiqué.
Aimé Y. Gué, a indiqué que la sortie à Tiébélé va résoudre beaucoup de problèmes des populations.

« Je souhaite que d’ici là le tribunal revienne afin que ceux qui n’ont pas pu résoudre leurs problèmes cette fois-ci les résolvent aux prochaines audiences », a ajouté le PDS de Tiébélé.

Ces deux audiences civile et pénale ont pu être réalisées grâce au soutien financier du PNUD.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

handball dames: le Burkina Faso remporte l’IHF trophy zone 3 (U20) à Abidjan

#handball dames: le Burkina Faso remporte l’IHF trophy zone 3 (U20) à Abidjan

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB)-Les Etalons juniors dames de handball du Burkina Faso ont remporté jeudi à Abidjan l’IHF trophy en battant en finale et aux tirs au but, leurs homologues de la Côte d’Ivoire par 32 à 31, a-t-on appris du ministère burkinabè en charge des sports.

Aux termes d’un match âprement disputé et équilibré (28-28 au temps réglementaire), les handballeuses burkinabè ont arraché la victoire aux tirs au but (32-31).

Dans la matinée par contre, l’équipe cadette dames qui jouait le match de classement contre son homologue du Bénin, s’est inclinée après l’épreuve des tirs au but (36-36 puis 39-40 tab), terminant la compétition au pied du podium.

Agence d’information du Burkina
As/ata

Burkina/Sensibilisation : « Mediacom-Faso Kibaaru » engage les communautés à diffuser des messages d’apaisement

Burkina-Cohésion-Social-Campagne

Burkina/Sensibilisation : « Mediacom-Faso Kibaaru » engage les communautés à diffuser des messages d’apaisement

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – L’agence d’information et de communication, le Groupe « Mediacom-Faso Kibaaru », a clôturé sa campagne nationale de sensibilisation contre la désinformation, la manipulation et les discours de haine, jeudi à Ouagadougou, où il a engagé les communautés à diffuser leurs messages d’apaisement à travers son agence.

« À l’issue de cette rencontre (cérémonie de clôture), nous allons tracer une feuille de route à laquelle toutes les communautés vont s’engager, en transmettant leur message à Faso Kibaaru. Il s’agit de contribuer, via le groupe WhatsApp, à assurer la communication entre les communautés », a déclaré le président du groupe, Boubacar Dicko.

Selon lui, Mediacom-Faso Kibaaru a mis en place plusieurs groupes WhatsApp pour la diffusion de messages d’apaisement entre les communautés, dans le but de favoriser le vivre-ensemble au Burkina Faso.

L’agence, a-t-il poursuivi, met en avant les messages de paix et de cohésion sociale dans ces groupes.
« Lorsque nous recevons un message négatif, nous élaborons un autre message pour inviter les gens à la raison et les inciter à ne pas accorder foi à tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux », a indiqué M. Dicko.

Il a affirmé que Mediacom-Faso Kibaaru s’est donné pour mission de sensibiliser les populations à se départir des discours de haine et de violence visant certaines communautés.

À en croire le président du groupe, la campagne de sensibilisation, lancée le 12 avril 2025, vise à assainir la communication entre les communautés, et s’inscrit pleinement dans cette dynamique.

Cette initiative a pour objectif de promouvoir des messages d’unité, de solidarité et de résistance à la désinformation et à la haine, tout en rétablissant la confiance entre les communautés, selon M. Dicko, qui a appelé tous les leaders communautaires présents à soutenir les actions de Mediacom-Faso Kibaaru.

Le représentant des leaders communautaires, l’émir de Djibo, a, quant à lui, invité tous les Burkinabè, y compris les médias, à diffuser une information juste et véridique.

Selon lui, « les régimes passent, mais les communautés et le territoire demeurent ». Il a donc appelé les Burkinabè à vivre en harmonie avec toutes les communautés.

« Évitons la désinformation. Appeler les gens à la haine ne sert à rien. Nous avons vu où cela nous a menés avec tant de guerres. On ne peut pas exterminer une ethnie », a-t-il déclaré.

Cette rencontre avec les leaders communautaires s’est tenue sous le thème : Quelles contributions des leaders et de l’ensemble des Burkinabè aux efforts de paix et de vivre-ensemble.

À l’issue de la cérémonie de clôture, des jeunes ayant participé au concours de paix et de cohésion sociale ont été récompensés.

Agence d’information du Burkina
BAK/YOS/zo

Lutte contre la drogue : 150 établissements du Centre bénéficient d’une semaine de sensibilisation

Burkina – Drogue – Lutte – Sensibilisation – Établissements scolaires

Lutte contre la drogue : 150 établissements du Centre bénéficient d’une semaine de sensibilisation

Ouagadougou, 24 avril 2025 (AIB) – Le Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP-CNLD) a entamé, jeudi, une campagne dénommée « Offensive contre la drogue en milieu scolaire » pour sensibiliser, pendant sept jours, 150 d’écoles de la région du Centre.

« 150 établissements de la région du Centre, soit 5 par commune rurale et 10 par arrondissement de la ville de Ouagadougou, seront concernés par une campagne de sensibilisation organisée par le Comité national de lutte contre la drogue », a indiqué le Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP-CNLD) Noël Kaboré.

Il s’est exprimé le jeudi 24 avril 2025 à Ouagadougou, lors du lancement de ladite campagne dans une classe de CM2 de l’école primaire de Baonghin.

« Nous allons les outiller, leur expliquer les méfaits liés à la consommation de ces drogues, pour qu’arrivés en sixième, ils puissent déjà savoir comment se comporter et ne pas tomber dans les dérives », a expliqué M. Kaboré.

Le Secrétaire permanent a confié que le comité a axé ses efforts sur la sensibilisation au niveau des écoles primaires, des lycées et des collèges, car les enfants connaissent déjà ce phénomène à cette étape de leur vie.

Pour lui, après cette première phase, d’autres sont prévues afin de toucher les 2 500 établissements primaires et les 1 200 lycées et collèges de la ville de Ouagadougou, ainsi que les établissements scolaires des autres régions, dans le but d’atteindre l’objectif « zéro drogue au Burkina ».

Il a rappelé que le SP-CNLD intervient à travers quatre piliers, à savoir : la prévention, la répression, la prise en charge sanitaire et la réinsertion sociale.

Convaincu que les jeunes constituent la richesse d’un pays, Noël Kaboré a invité tous les acteurs à apporter leur contribution pour des écoles et des familles libérées de la drogue, et pour des ressources humaines capables de porter haut le flambeau du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/yos/ata

Burkina/ Université Thomas Sankara (UTS) : L’École doctorale (ED) outille des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne 

 

Burkina- Etudes- Doctorales-UTS

Burkina/ Université Thomas Sankara (UTS) : L’École doctorale (ED) outille des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne

Ouagadougou, 23 avr. 2025 (AIB) – L’École doctorale (ED) de Université Thomas Sankara (UTS) forme, du 23 au 25 avril 2025 sur le site de ladite université, des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne, pour leur faciliter l’utilisation de ces ressources numériques dans le cadre des recherches doctorales.

Après l’ouverture officielle de cet atelier par le Vice- Président chargé de la Recherche et de la Coopération Internationale (VP-RCI), le Pr Florent SONG-NABA, a félicité la tenue dudit atelier avant d’encourager vivement les doctorants à suivre cette formation avec attention, car dit-il cette formation leur apportera des compétences précieuses pour la suite de leur parcours doctoral.

« Nous sommes à l’ère du numérique. Donc, c’est tout à fait normal que les doctorants soient outillés sur l’utilisation des outils numériques dans le cadre de la recherche », a indiqué le Directeur adjoint de l’École doctorale de l’Université Thomas Sankara, Pr Martial Zongo.

De l’avis de Pr Zongo, les outils numériques sont incontournables aujourd’hui dans la recherche doctorale : « Une bonne partie des ressources documentaires qui sont exploitées par nos doctorants dans le cadre de la recherche est constituée de ressources électroniques. Nous sommes en train d’aller de plus en plus vers une dématérialisation de la recherche. Donc, c’est tout à fait logique que l’École doctorale se mette au diapason pour que nos étudiants soient familiarisés à l’utilisation de ces outils numériques », a-t-il justifié. Aussi, il a exhorté les étudiants à profiter de cette formation pour assimiler les différents modules : « Nous attendons des doctorants la présence physique, l’assiduité et la concentration jusqu’à la fin de la formation. Ce serait dommage que tout ce bataillon d’experts soient mobilisés, que tous ces moyens soient mis en œuvre pour cette formation et que les principaux concernés ne soient présents », a-t-il fait savoir.

Selon le représentant des formateurs, Dr Bapindié Ouattara, les doctorants seront outillés sur plusieurs modules à savoir les sources de l’information scientifique et technique, les outils de recherche de l’information documentaires sur internet, les outils de référencement bibliographique, l’intelligence artificielle et la veille scientifique. « Nous ne pouvons pas nous passer des outils numériques de recherches documentaires ni d’intelligence artificielle », a-t-il noté. Toutefois, il conseille aux doctorants d’en faire bon usage et de toujours avoir un esprit sélectif parce que tout ce que « nous trouvons à travers ces outils numériques ne sont pas bon à prendre ». « Les doctorants sont également invités à faire preuve d’un esprit critique pour en faire réellement un usage utile dans le cadre de leur recherche », a-t-il conclu.

L’atelier est organisé par l’École doctorale et se déroule du 23 au 25 avril 2025 sur le site de l’Université Thomas Sankara. Il est adressé principalement aux doctorants de première année de thèse.

Agence d’information du Burkina

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟒 𝐀𝐕𝐑𝐈𝐋 𝟐𝟎𝟐𝟓

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟒 𝐀𝐕𝐑𝐈𝐋 𝟐𝟎𝟐𝟓

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le jeudi 24 avril 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 34 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la location d’un bâtiment au profit du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Il s’agit de la location d’un bâtiment de type R+2, sis à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins au profit du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique). Le nouveau bail permettra une réduction des charges locatives et offrira de meilleures conditions de travail au personnel.
L’adoption de ce rapport permet la location dudit bâtiment pour les besoins de l’administration.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐑𝐀𝐍𝐆𝐄𝐑𝐄𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐑𝐄𝐆𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐁𝐔𝐑𝐊𝐈𝐍𝐀𝐁𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐗𝐓𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Sierra Leone auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Mohamed Hassan KAISAMBA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Sierra Leone auprès du Burkina Faso, avec résidence à Accra en République du Ghana.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte respectivement nomination à titre sélectif d’une (01) personne au grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire major, d’une (01) personne au grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire et de cinq (05) personnes au grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal.

L’adoption de ce décret permet la nomination de ces personnes au grade supérieur, conformément au décret n°2017-0885/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 21 septembre 2017 portant modalités d’avancement dans le corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte adoption de pupilles de la Nation.
Ce décret vise l’adoption en qualité de pupilles de la Nation de cent cinquante-huit (158) enfants mineurs d’éléments des Forces de défense et de sécurité disparus ou tombés sur le champ d’honneur, d’un agent des services de douane et d’un inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle tués suite à des attaques terroristes.

L’adoption de ce décret permet à chacun des cent cinquante-huit (158) enfants mineurs de jouir des droits que leur confère le statut de pupille de la Nation, conformément aux dispositions de la loi n°003-2022/ALT du 10 juin 2022 portant statut de pupille de la Nation.
La liste de ces pupilles de la Nation sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐋𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐮𝐫𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.
Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè à titre de nationalité d’origine et la seconde en son acquisition.
Ce décret se rapporte à ce second mode par décision de l’autorité publique après examens des dossiers introduits par les demandeurs de nationalité étrangère installés au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet d’accorder la nationalité burkinabè à 𝐬𝐨𝐢𝐱𝐚𝐧𝐭𝐞-𝐝𝐨𝐮𝐳𝐞 (𝟕𝟐) 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬, conformément à la Zatu AN VII-0013/PF/PRES du 16 novembre 1989 portant institution et application d’un Code des personnes et de la famille.
La liste de ces bénéficiaires sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐄𝐑𝐆𝐈𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐑𝐑𝐈𝐄𝐑𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant octroi d’un permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or dénommé NIOU à la société NORDGOLD NIOU SA.
Le permis sollicité couvre une superficie de 52,8 km2 et se trouve à l’intérieur du permis de recherche dénommé « Niou » appartenant à JILBEY BURKINA SARL.

La production totale attendue du gisement de Niou, situé dans la province du Kourwéogo, région du Plateau-Central, est estimée à 20,223 tonnes d’or.
Conformément à la règlementation en cours, JILBEY BURKINA SARL détient 85% des parts sociales et l’Etat burkinabè 15% sans apport.

Au titre de la contribution directe au budget de l’Etat, il est prévu cinquante-un milliard cinq cent douze millions deux cent sept mille six cent quatre-vingt-neuf (51 512 207 689) F CFA durant toute la vie du projet.
Il est également attendu une contribution de sept milliards soixante-quatre millions huit cent vingt-huit mille cinq cent cinq (7 064 828 505) F CFA au Fonds minier de développement.

La provision pour le Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine s’élève à un milliard deux cent soixante-treize millions sept cent trente-neuf mille cinq cent soixante-dix-huit (1 273 739 578) F CFA.
D’une durée de vie de 8 ans, le projet permettra la création de 204 emplois, soit 75 emplois directs et 129 emplois indirects. Il permettra également le maintien des emplois de la mine d’or de BISSA GOLD SA.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à veiller au respect strict des dispositions en vigueur relatives au permis de recherche et au permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or afin de préserver les intérêts du Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre du projet d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société NORDGOLD NIOU SA, conformément à la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre délégué chargé du Budget assurant l’intérim du ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative aux résultats des travaux de rapprochement entre le registre du personnel de l’ex-ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) et le fichier de paie.

Les travaux de rapprochement entre le registre du personnel de l’ex-MENAPLN et le fichier de paie ont été réalisés du 04 au 19 décembre 2024 pour ce qui concerne le mois d’octobre 2024.

A l’issue de la compilation des données, il ressort un registre de base de 135 931 agents relevant des structures centrales et déconcentrées en activité, en détachement, en disponibilité, en stage, en suspension de fonction et à la retraite.

La vérification des données de ce registre de base a permis de détecter 7 195 doublons qui ont été supprimés. Le registre de base ainsi assaini présente un effectif de 128 736 agents.

Des résultats du croisement du registre du personnel de l’ex-MENAPLN d’avec le fichier de paie d’octobre 2024, on relève :
– 3 124 agents figurant sur le registre du personnel et non payés sur le Système intégré de gestion administrative et salariale du personnel de l’Etat (SIGASPE) ;
– 125 612 agents figurant sur le registre du personnel et payés sur le SIGASPE dont 125 273 agents payés au titre de l’ex-MENAPLN et 339 autres supposés être en poste dans ledit ministère mais payés au titre d’autres ministères et institutions ;
– 1 723 agents de l’ex-MENAPLN payés sur le SIGASPE et non pris en compte sur le registre du personnel.

Au terme des travaux, des recommandations ont été formulées et portent sur l’examen approfondi des situations irrégulières, la mise à jour des registres du personnel et du fichier de paie, la suspension à titre conservatoire des salaires des agents en situation d’absence non justifiée ou en sortie temporaire ou définitive, et l’émission d’ordre de recettes pour le recouvrement des montants indûment perçus.

La mise en œuvre desdites recommandations a permis d’émettre des ordres de reversement d’un montant de 11 376 653 F CFA pour les agents en situation de sortie temporaire et de réaliser une économie annuelle potentielle de 25 362 027 F CFA après l’arrêt de leurs salaires. Quant aux agents déclarés en situation d’abandon de poste et dont les salaires ont été suspendus au mois de janvier 2025, une économie annuelle potentielle de 13 705 962 F CFA sera réalisée au profit du budget de l’Etat.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil deux (02) communications.

𝐋𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 est relative à l’organisation de la 15e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), prévue du 25 au 28 septembre 2025.

Cette édition est placée sous le thème « Tourisme et intégration des peuples du Sahel ». L’innovation majeure de la 15e édition du SITHO est la création d’un concours dénommé « Hackathon Tourisme Tech » qui vise à récompenser les initiatives les plus innovantes en matière de promotion de la destination Burkina Faso à travers le digital.

Créé en 2004, le SITHO présente chaque année au public, le riche potentiel touristique, culinaire, artistique, faunique et hôtelier du Burkina Faso et de la sous-région. Il offre également aux professionnels du secteur un cadre d’échanges et de promotion de leurs produits et services.

𝐋𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 est relative à l’inauguration du Mausolée Thomas SANKARA et ses douze (12) compagnons, prévue le 17 mai 2025 à Ouagadougou.
Ce Mausolée, situé sur le site du Mémorial Thomas SANKARA, a été lancé en 2024 comme première infrastructure d’envergure. Son inauguration le 17 mai 2025 fait référence au 17 mai 1983, en souvenir du déclenchement de la Révolution démocratique et populaire.

Le Mausolée va contribuer à la sauvegarde, la préservation et la promotion de l’héritage politique du Père de la Révolution d’août 1983 au Burkina Faso ainsi qu’au renforcement de l’offre infrastructurelle du site du Mémorial Isidore Noël Thomas SANKARA.

La cérémonie d’inauguration est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, Chef de l’Etat.

Au cours de cette inauguration, il est prévu également le lancement officiel de la campagne de collecte de fonds pour la réalisation des infrastructures du mémorial.
L’inauguration du Mausolée sera précédée par le baptême d’une douzaine de rues dans la ville de Ouagadougou, aux noms des douze (12) compagnons du Capitaine Thomas SANKARA.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1re édition de la Semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant (SRE), prévue du 30 avril au 06 mai 2025 sur l’étendue du territoire national.

Placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, cette 1re édition de la Semaine de reconnaissance de l’élève envers l’enseignant se tiendra sous le thème « Hommage à l’enseignant(e), cheville ouvrière de mon éducation et de ma formation ».

La SRE vise à créer au profit de l’élève, de l’étudiant ou de tout bénéficiaire d’enseignement, d’éducation ou de formation, un cadre institutionnel de gratitude envers l’enseignant.

Elle a également pour objectifs d’accompagner l’élève/l’étudiant dans l’organisation d’activités de nature à magnifier son enseignant, de motiver davantage les enseignants à exceller dans leur mission et de sensibiliser la communauté éducative et l’opinion sur la valeur du métier d’enseignant.

𝐈𝐈.𝟒. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 24e édition du Championnat de la région Ouest 2 de karaté, prévue en juin 2025 à Ouagadougou.

L’organisation du « Championnat de la région Ouest 2 de Karaté » qui est une compétition tournante vise à booster la pratique de cet art martial et surtout à permettre aux karatékas de représenter honorablement la région Ouest 2 dans les compétitions aux plans africain et mondial.

Notre pays accueillera pour la quatrième fois, l’organisation de cet évènement qui est une tribune d’expression et d’intégration de la jeunesse sportive africaine. L’organisation de la compétition permettra au Burkina Faso de renforcer son rayonnement international, d’une part et d’offrir aux compétiteurs burkinabè les meilleures conditions de préparation aux compétitions internationales majeures, d’autre part.

La région Ouest 2 de karaté regroupe huit (08) pays d’Afrique de l’Ouest : le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria, le Niger, le Nigeria et le Togo.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒
𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒
– Monsieur Yves Borèma BADO, Officier, est nommé Directeur général de l’Economat des Forces de défense et des Forces de sécurité.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄
– Monsieur Boukaré KINDA, Mle 220 662 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Dramane BAGAYA, Mle 111 295 M, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Ditierissé HIE, Mle 117 002 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Braïma DIARRA, Mle 32 646 P, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 17e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Madame Angèle BENGALY/DRABO, Mle 97 425 U, Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Saïdou SAOURA, Mle 97 432 U, Administrateur civil, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Yabyiri Rosine Ernestine TAPSOBA/KONKOBO, Mle 74 720 V, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Amidou SORE, Mle 23 665 K, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Pego Abdoul Moumouni SONDE, Mle 97 435 E, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Athanase SALOU, Mle 233 896 T, Professeur certifié des collèges d’enseignement général, 2ème classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Mwin-nog-ti Luc HIEN, Mle 220 655 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
– Monsieur Wahab KABORE, Mle 248 245 J, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, classe I3, 3e échelon, est nommé Chef de département du suivi et de l’évaluation des politiques du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique au Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) ;
– Madame Weta Estelle ZOUNGRANA/KOITA, Mle 264 393 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Chargé d’études ;

– Monsieur Suyelebebâarè Cyrille YPALE KPODA, Mle 245 046 V, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé d’études ;
– Monsieur Honoré ONADJA, Mle 263 281 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud ;
– Monsieur Issa PABGO, Mle 232 029 P, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulgou.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

– Monsieur Vla Issa SANOGO, Officier, est nommé Directeur général de Faso transit et logistique ;
– Monsieur Sidnoma Patrick YAMEOGO, Mle 49 337 G, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie 1A, grade terminal, 2e échelon, est nommé Directeur de l’Ecole nationale des douanes à l’Institut des finances publiques du Burkina ;

– Monsieur Aimé Innocent Missida KABORE, Mle 104 262 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Conseil supérieur de la communication (CSC).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄

– Monsieur Cheick Mohamed NANA, Officier, est nommé Directeur de la coordination des opérations de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐔𝐒𝐓𝐈𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐈𝐍𝐒, 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐒𝐓𝐈𝐓𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒
– Monsieur Wendyam Achille KABORE, Mle 220 315 R, Journaliste, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) ;
– Monsieur Dékoupoko SOME, Mle 245 193 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de la Cour des Comptes ;

– Monsieur Pascal DABIRE, Mle 59 939 A, est nommé au Grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire major, pour compter du 24 juillet 2024 ;
– Monsieur Seydou Honoré OUATTARA, Mle 98 063 D, est nommé au Grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, pour compter du 08 juin 2024.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au Grade d’inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, pour compter du 27 juillet 2024 :
– Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 92 665 K ;
– Monsieur Madi DABILGOU, Mle 88 349 R ;

– Monsieur Boubacar SAWADOGO, Mle 240 034 V ;
– Monsieur Oumar DEMI, Mle 240 037 C ;
– Monsieur Arouna SONDE, Mle 92 656 K.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄 𝐁𝐀𝐒𝐄, 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐋𝐏𝐇𝐀𝐁𝐄𝐓𝐈𝐒𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐌𝐎𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐍𝐆𝐔𝐄𝐒 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄𝐒
– Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Germaine KABORE/TENKODOGO, Mle 43 413 U, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommée Conseiller technique ;
– Madame Odette DIASSO/SAMA, Mle 45 491 J, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Madame Kaliké LINKONE/ZOMBRA, Mle 27 358 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Charles SOUREWEMA, Mle 55 528 W, Professeur certifié des lycées et collègues, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Madame Marie Florence OUARE/OUEDRAOGO, Mle 22 014 W, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 15e échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Moumouni TAMINY, Mle 53 512 D, Inspecteur général de l’éducation de la petite enfance, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Madame Isabelle Hadissa KABORE/SALAMBERE, Mle 40 618 K, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Inspecteur technique des services.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
– de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) et de la société pharmaceutique PROPHARM au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;
– de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;
– du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de la société pharmaceutique PROPHARM et du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Adama COULIBALY, Mle 243 151 B, Technicien supérieur en pédologie, Administrateur représentant les stagiaires de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Saonabateryan SOME.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme Monsieur Abdoulaye SANKARA, Mle 229 502 B, Ingénieur statisticien, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la société pharmaceutique PROPHARM pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐑𝐄𝐏𝐑𝐄𝐒𝐄𝐍𝐓𝐀𝐍𝐓 𝐋’𝐄𝐓𝐀𝐓

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Somozéma Hilaire KY, Mle 51 936 E, Inspecteur divisionnaire des douanes ;
– Monsieur Bangani COMBARI, Mle 51 181 R, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de la Santé :
– Monsieur Pabgouam Salifou ZONGO, Mle 231 432 Y, Pharmacien spécialisé en économie de la santé et de développement international.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Madame Sanata PAKOTOGO/BAMBA, Mle 110 982 C, Professeur titulaire.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :
– Monsieur Djiswéné Roger RAMDE, Mle 343 473 H, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LA CAISSE DES DEPOTS ET D’INVESTISSEMENTS DU BURKINA FASO (CDI-BF)
– Monsieur Alain SIRI, Mle 56 696 T, Economiste chargé de recherche ;
– Monsieur Bétio Patrice NEDIOULA, Mle 91 261 J, Inspecteur du trésor.

Le troisième décret nomme Monsieur Alain SIRI, Mle 56 696 T, Economiste chargé de recherche, Président du Conseil d’administration de la société pharmaceutique PROPHARM pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐇𝐔𝐌𝐀𝐍𝐈𝐓𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐑𝐈𝐓𝐄 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐀𝐋𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, en remplacement de Madame Windemi Pauline TOE/SABA.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Zoubéré TINTO, Mle 97 535 N, Ingénieur d’élevage et de santé animale, en remplacement de Madame Sidpayété Roseline Thérèse NANA, appelée à d’autres fonctions ;
– Madame Weta Estelle ZOUNGRANA/KOITA, Mle 264 393 G, Ingénieur en agriculture, en remplacement de Madame Windpouiré Odile MANDE, appelée à d’autres fonctions.

Le second décret nomme Monsieur Vieux Abdoul Rachid SOULAMA, Mle 58 436 H, Administrateur des services financiers, Président du Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Pindabamba NABALOUM, Mle 55 749 L, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐄. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Guy COULIBALY, Agriculteur spécialisé dans la production des arbres fruitiers et forestiers à la Confédération paysanne du Faso, Administrateur représentant les organisations professionnelles de producteurs agricoles au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,

𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝𝐞́ 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

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#Com_Gouv_BF
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« S’il y a un pape africain aujourd’hui, les mentalités sont-elles prêtes à l’accueillir ? » Anselme T. Sanon, archevêque émérite

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« S’il y a un pape africain aujourd’hui, les mentalités sont-elles prêtes à l’accueillir ? » Anselme T. Sanon, archevêque émérite

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – Monseigneur Anselme Titianma Sanon, archevêque émérite de Bobo-Dioulasso, s’interroge sur la capacité des mentalités africaines à accueillir un frère noir au Vatican, alors que s’ouvre, le 26 avril prochain, la succession du 266e souverain pontife de l’Église catholique.

Interrogé par le quotidien L’Express du Faso sur la possibilité de voir un pape africain succéder au pape François, Monseigneur Sanon s’est demandé si, déjà, « nous, les Africains, sommes prêts à l’accueillir ».

« Est-ce que, s’il y a un pape noir aujourd’hui, le continent noir qui revendique un pape noir ne va pas dire qu’il est de telle région, qu’il est ceci ou cela ? », a ajouté l’archevêque émérite pour préciser sa pensée.

Prenant son propre exemple, il a rappelé que lorsqu’il occupait un poste important à Rome, il n’avait pas reçu le soutien de certains de ses frères africains.

« Il y a un poste, à un moment donné, que j’occupais à Rome ; ils te font comprendre que tu viens d’Afrique de l’Ouest. Surtout avec mes balafres, il y a eu des évêques africains qui me regardaient avec réticence. »

Concernant l’identité du futur pape, l’archevêque Sanon a déclaré qu’il sera choisi non pas en fonction de la couleur de la peau, mais selon l’inspiration que le Saint-Esprit insufflera « profondément » aux cardinaux électeurs.

« Si l’inspiration du Saint-Esprit est africaine, alors on est dans la modernité et, surtout, dans la catholicité. Quand on dit : “Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique”, cela englobe toutes les races, toute l’humanité », a confié le prélat au journal L’Express du Faso.

Monseigneur Sanon a pris sa retraite en 2010. Il a célébré les 50 ans de sa nomination comme évêque le 4 avril 2025. Dans le cadre de ce jubilé d’or, il a reçu un message signé de la main du pape François, à qui il reconnaît des qualités inspirantes de simplicité et de sincérité.

Après le décès du pape François le 21 avril 2025, les cardinaux se réuniront en conclave le 26 avril pour lui désigner un successeur.

L’Église catholique du Burkina est représentée à Rome par le cardinal Philippe Ouédraogo, le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, l’archevêque Laurent Birfuoré Dabiré, le vice-président de la Conférence épiscopale, l’archevêque Gabriel Sayaogo, ainsi que l’archevêque de Ouagadougou, Prosper Kontiobo.

Agence d’information du Burkina
CK/ak/ata

Kongoussi : Un enfant de deux ans accidentellement fauché par un véhicule

Burkina-Circulation-Accident

Kongoussi : Un enfant de deux ans accidentellement fauché par un véhicule

Kongoussi, 24 avril 2025 (AIB)- Un garçonnet d’environ deux ans a été mortellement fauché dans la nuit de mercredi à jeudi, par un véhicule non identifié qui effectuait une marche arrière à la sortie d’une station de lavage, au secteur 5 de la ville de Kongoussi, a constaté l’AIB.

Un accident de la circulation s’est produit dans la soirée du mercredi 23 avril 2025, aux environs de 20h30, au secteur 5 de Kongoussi, lorsqu’un véhicule sortait d’une station de lavage située non loin d’un débit de boissons.

Dans sa manœuvre, l’automobiliste a percuté un garçonnet de deux ans qui a aussitôt rendu l’âme.

La victime vivait avec sa mère dans une cour voisine. Cette dernière s’est effondrée en larmes après avoir découvert la scène.

Selon plusieurs témoins interrogés par l’AIB sur place, le véhicule impliqué a quitté les lieux aussitôt après l’accident, sans laisser de trace. « Apparemment, le conducteur n’a pas su qu’il avait roulé sur un enfant. C’est après son départ que les usagers ont découvert le corps sans vie de l’enfant », a relaté un des témoins.

La police nationale de Kongoussi a procédé au constat en présence d’un infirmier, et une enquête a été immédiatement ouverte afin de retrouver le conducteur et de déterminer les circonstances exactes du drame.

Le garçonnet a été inhumé dans la même nuit à Kongoussi.

Il convient de noter que les accidents de la circulation sont en nette recrudescence ces derniers temps dans la ville de Kongoussi, suscitant une vive inquiétude au sein de la population.

En décembre 2024, le directeur provincial de la police nationale du Bam, Kito Yaya Soulama, a exhorté la population au respect du code de la route afin de réduire les accidents de la circulation.

Agence d’information du Burkina
RA/ata/ak

Tougan/Don : L’Association éducation sans frontière offre des chaussures à des élèves de cinq établissements

Sourou- Association-Don

Tougan/Don : L’Association éducation sans frontière offre des chaussures à des élèves de cinq établissements

Tougan, 23 avr. 2025 (AIB)- L’Association éducation sans frontière (AESF) a offert mercredi, soixante-quinze paires de chaussures à des élèves de cinq établissements de la ville pour manifester leur solidarité aux enfants vulnérables.

L’Association éducation sans frontière (AESF) a offert le mercredi 23 avril 2025, à Tougan, soixante-quinze paires de chaussures à des élèves de cinq établissements de la ville.

Les élèves bénéficiaires sont issus du lycée provincial, du lycée municipal ainsi que le lycée communal, le collège d’enseignement général (CEG) et le lycée privé monseigneur Zéphirin Toé.
Selon le représentant de l’Association, Lamboè Michèl Diéni, ce don est le fruit d’une collaboration entre l’association et ses amis du Danemark qui ont bien voulu manifester leur solidarité à des enfants vulnérables au Burkina.

« C’est un coup de cœur de notre partenaire danoise. L’idée est venue à partir d’une vidéo des Personnes déplacées internes (PDI) qu’elle a suivie quand j’étais au Danemark. Elle a décidé sur place d’aider certains enfants en leur offrant des paires de chaussures », a expliqué M. Diéni.

Traoré Syalli Djénéba, élève en classe de troisième au lycée provincial et bénéficiaire a exprimé sa joie pour ce geste et a remercié l’association et ses partenaires pour cet acte humanitaire.

Désiré Badolo, haut-commissaire du Sourou, a salué les donateurs et a invité les personnes de bonne volonté à faire preuve de solidarité envers les personnes qui sont dans le besoin.

Cette cérémonie s’est déroulée sous la présidence du haut-commissaire de la provinve et en présence du directeur provincial en charge de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Université Thomas Sankara (UTS) : L’Ecole doctorale (ED) outille des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne

Burkina-Ecole-Doctorale-Formation-Doctorants

Burkina/Université Thomas Sankara (UTS) : L’Ecole doctorale (ED) outille des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – L’Ecole doctorale de l’Université Thomas (UTS) forme, du 23 au 25 avril 2025, sur le site de ladite université, des doctorants sur la maitrise des outils de recherche et d’accès à la documentation scientifique en ligne, pour leur faciliter l’utilisation des ressources numériques dans le cadre des recherches doctorales.

 

Après l’ouverture officielle de cet atelier par le Vice-président chargé de la Recherche et de la coopération internationale (VP-RCI), le Pr Florent SONG-Naba, a félicité la tenue dudit atelier avant d’encourager vivement les doctorants à suivre cette formation avec attention car, dit-il, cette formation leur apportera des compétences précieuses pour la suite de leur parcours doctoral.

« Nous sommes à l’ère du numérique. Donc, c’est à normal que les doctorants soient outillés sur l’utilisation des outils numériques dans le cadre de la recherche », a indiqué le Directeur adjoint de l’Ecole doctorale de l’Université Thomas Sankara, Pr Martial Zongo.

De l’avis de Pr Zongo, les outils numériques sont incontournables aujourd’hui dans la recherche doctorale.

« Une bonne partie des ressources documentaires qui sont exploitées par nos doctorants dans le cadre de la recherche est constituée de ressources électroniques. Nous sommes en train d’aller de plus en plus vers une dématérialisation de la recherche. Donc, c’est tout à fait logique que l’Ecole doctorale se mette au diapason pour que nos étudiants soient familiarisés à l’utilisation de ces outils numériques », a-t-il justifié.

Aussi, il a exhorté les étudiants à profiter de cette formation pour assimiler les différents modules.

« Nous attendons des doctorants la présence physique, l’assiduité et la concentration jusqu’à la fin de la formation. Ce serait dommage que tout ce bataillon d’experts soient mobilisés, que tous ces moyens soient mis en œuvre pour cette formation et que les principaux concernés ne soient pas présents », a-t-il fait savoir.

Selon le représentant des formateurs, Dr Bapindié Ouattara, les doctorants seront outillés sur plusieurs modules à savoir les sources de l’information scientifique et technique, les outils de recherche de l’information documentaires sur internet, les outils de référencement bibliographique, l’intelligence artificielle et la veille scientifique. « Nous ne pouvons pas nous passer des outils numériques de recherche documentaire ni d’intelligence artificielle », a-t-il dit.

Toutefois, il conseille aux doctorants d’en faire bon usage et de toujours avoir un esprit sélectif parce que tout ce que « nous trouvons à travers ces outils numériques ne sont pas bon à prendre ».

« Les doctorants sont également invités à faire preuve d’un esprit critique pour en faire réellement un usage utile dans le cadre de leur recherche », a-t-il conclu.

La déléguée adjointe des étudiants, Celine Nana, doctorante en troisième année de droit privé, a accueilli la formation avec joie.

« Nous remercions vraiment l’école doctorale pour avoir initié cette formation. Parce que nous allons côtoyer Ces outils informations tout au long de notre parcours de recherche », a-t-elle noté.

Nous accueillons cette formation avec satisfaction, a réagi Madi Saidou Porgo, doctorant en première année de thèse, économie agricole et sécurité alimentaire.

« Il faut dire que cela a été bien penser. Parce qu’elle posera la base de notre parcours, réputé difficile », a-t-il ajouté. M. Porgo a invité l’administration à continuer dans ce sens, car de son avis, les doctorants ont vraiment besoin de ce type de renforcement de capacité.

L’atelier est organisé par l’Ecole doctorale et se déroulera du 23 au 25 avril 2025 sur le site de l’Université Thomas Sankara. Il est adressé principalement aux doctorants de première année de thèse.

Agence d’information du Burkina

Dnk/yos-ata

Sabou/Pâques : Les fidèles sont appelés à faire de la victoire du Christ sur la mort une occasion de paix et de cohésion

Sabou-Paroisse- Saint Luc -Pâques -2025

Sabou/Pâques : Les fidèles sont appelés à faire de la victoire du Christ sur la mort une occasion de paix et de cohésion

Sabou,20 avr. 2025 (AIB)- Le Père Franciscain Joseph Kasondo a célébré la résurrection du Christ avec les fidèles de l’église catholique Saint Luc ce dimanche 20 avril 2025 pour vivre de façon solennelle ces moments de gloire.

Le père Joseph a souligné l’importance de solennité de Pâques qui marque le sommet du temps de carême, un parcours de transformation spirituelle pour chaque croyant.

Il a appelé les fidèles à laisser le Christ vivre en eux et que la victoire de Jésus sur la mort doit inspirer une recherche de cohésion, d’harmonie et de paix au Burkina Faso.

Le père Joseph Kasondo s’exprimait lors de la célébration de la fête de pâques à l’église Saint Luc de Sabou le dimanche 20 avril 2025.

Cette célébration Pascale a également été enrichie par des baptêmes et des rappels de baptêmes de 25 ans, symbolisant le renouvellement de l’engagement des fidèles.

Dans un esprit de joie et d’espérance, les participants se sont séparés en continuant la fête chez eux, renforçant ainsi les liens de communauté et de foi.

Agence d’information du Burkina
Dpt/

Sourou: la rtb radio émet désormais après une interruption de trois ans.

Burkina-Sourou-Diffusion-Média

Sourou: la rtb radio émet désormais après une interruption de trois ans.

Tougan, 22 avril. 2025 (AIB)- La radio diffusion du Burkina, rtb radio a commencé à émettre dans la ville de Tougan après trois années sans signal.

La radio diffusion du Burkina(RTB-Radio) a commencé à émettre à Tougan dans le Sourou, après une interruption de deux années, a constaté l’Agence d’information du Burkina(AIB). En effet, dépuis décembre 2022, la radio diffusion du Burkina n’émettait plus à Tougan, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Le mardi 22 avril 2025, la population de la ville de Tougan constate avec fierté, le retour des ondes de la radio diffusion du Burkina sur la fréquence 88.3 fm. Plusieurs personnes dans la ville se réjouissent de la reprise du signal de la rtb radio.

Selon Sidoa Léandre Dala-Toé, fidèle auditeur de la rtb radio, la reprise du signal de la radio diffusion du Burkina est un oufff de soulagement pour lui car la radio est son fidèle compagnon de tous les temps.

« Dépuis hier j’ai constaté que la rtb radio émet à nouveau ici à Tougan. Nous sommes très fiers car nous étions coupés de certaines informations, surtout en temps réel » a-t-il dit.

Même sentiments chez Ambroise Ki, enseignant dans la ville de Tougan. Pour lui, la reprise du signal de la rtb radio lui permet de suivre certaines émissions qu’il ne pouvait plus suivre dépuis fin 2022.

« Je suis animé de sentiments de joie en réécoutant les émissions de la radio nationale. C’est vrai que des radios locales ici à Tougan synchronisent mais ce n’est pas toutes les émissions » a dit Ambroise Ki.

Ils ont tous émis le voeu que la télévision numérique terrestre(TNT) et le réseau de téléphonie mobile, télécel, également coupés au même moment que la radio nationale puissent reprendre de service dans de plus brefs délais au bonheur des populations de la ville.

« Nous n’avons pas également l’antenne TNT ici à Tougan dépuis fin 2022. J’invite qui de droit à oeuvrer à rétablir le signal de la TNT car tout le monde n’a pas les moyens pour s’abonner à d’autres antennes » a ajouté Ambroise Ki.

Rappelons que le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Babo Bassinga avait promis à la population de Tougan, lors de sa visite le 27 décembre 2024 , trouver une solution rapide à cette préoccupation de la radio nationale à Tougan et bien d’autres préoccupations comme celles de l’antenne TNT et du réseau telcel qui ne fonctionnent toujours pas à Tougan dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

Sourou : la résurrection du Christ célébrée à la paroisse Notre Dame de l’Assomption

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Sourou : la résurrection du Christ célébrée à la paroisse Notre Dame de l’Assomption

Tougan, 20 avr. 2025 (AIB)- Les fidèles chrétiens de la ville ont célébré dimanche, la résurrection du Christ pour la paix et la cohésion sociale.

Monseigneur Prosper Bonaventure Ky, évêque du diocèse de Dédougou a célébré avec les fidèles chrétiens de la ville, le dimanche 20 avril 2025, la fête de Pâques marquant la résurrection du Christ à la paroisse Notre Dame de l’Assomption.

L’évêque a, au cours de la célébration, invité tous les chrétiens à avoir un comportement qui favorise le retour de la paix et la cohésion sociale.

Selon le curé de la paroisse, Abbé Daniel Zerbo, au total 136 fidèles ont été baptisés à l’occasion de cette célébration de la résurrection du Christ. Il s’agit de 62 adultes baptisés et confirmés et 74 enfants qui ont reçus les sacrements de baptème.

En plus de ces baptêmes, 12 promesses de vie chrétienne ont été enregistrées dans la paroisse, a indiqué Abbé Daniel Zerbo.

Agence d’information du Burkina

Athlétisme : les Etalons (U18 et U20) à Abidjan pour les championnats des 5 nations

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Athlétisme : les Etalons (U18 et U20) à Abidjan pour les championnats des 5 nations

Ouagadougou, 24 avr. 2025 (AIB) – Les Etalons athlètes du Burkina Faso sont depuis hier mercredi à Abidjan en Côte d’Ivoire pour les championnats des 5 nations dans les catégories des moins de 20 et 18 ans, a-t-on appris de la Fédération burkinabè d’athlétisme.

« Les Etalons athlètes sont à Abidjan depuis hier pour les championnats des 5 nations dans les catégories U20- U18 », a annoncé la Fédération burkinabè d’athlétisme, ajoutant que « cinq pays sont concernés par cette compétition : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo ».

Cette compétition est à sa 4e édition. C’est le Burkina Faso qui a remporté les deux dernières éditions et avait été classé 2e lors de la première édition.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Kossi/Sport : Une course cycliste féminine pour promouvoir la cohésion sociale à Djibasso

BURKINA-KOSSI-SPORT-CYCLISME-COHESION-SOCIALE

Kossi/Sport : Une course cycliste féminine pour promouvoir la cohésion sociale à Djibasso

Nouna, 24 avril 2025 (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Djibasso, Youssouf Diallo, a présidé, ce mercredi 23 avril 2025, une course cycliste féminine pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble à Djibasso. Cela entre dans le cadre des activités de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES).
La première édition de la course cycliste féminine a vu la participation d’une cinquantaine de femmes, sur un circuit de 1 600 m, s’est tenue le mercredi 23 avril 2025 à Djibasso.
Le point de départ a été donné devant la boulangerie Wend-Konta pour se terminer au poste de douane.

Barbara Dembelé est la première à franchir la ligne d’arrivée avec un temps mis de 3 mn 58 s a reçu la somme de 15 000 F CFA, la 2e Mariam Dembelé, 10 000 F CFA, la 3e Sarah Dembelé de Ouroko, la somme de 7 500 F CFA, la 4e Sandrine Traoré de Samekuy, 5 000F CFA et la 5e Denise Kienou de Bouakuy, la somme de 2 500 F CFA.

Les 45 autres participantes ont reçu chacune la somme de 1 000 F CFA comme prime d’encouragement.
Le coordonnateur du projet de l’OCADES, l’abbé Alexandre Taro, a souligné que le projet est celui de secours d’urgence dont la paroisse a bénéficié.

« Les activités menées dans le cadre du projet sont variées, on y trouve le volet nutritionnel qui consiste à épauler les déplacées internes et les personnes démunies en don de vivres, le volet contre la malnutrition infantile en offrant aux enfants des compléments nutritionnels », a-t-il indiqué.

Les organisateurs et les participants ont partagé un repas communautaire.
Agence d’information du Burkina.
AC/hb/bz

Nayala/Mois du patrimoine culturel: les autorités régionales livrent le message du président du Faso

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Nayala/Mois du patrimoine culturel: les autorités régionales livrent le message du président du Faso

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la région de la Boucle du Mouhoun Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a livré le message du président du Faso, à l’occasion du lancement régional de la 3e édition du mois du patrimoine culturel national, le vendredi 18 avril 2025.

Les autorités de la région de la boucle du Mouhoun ont donné à Toma le top de départ des activités du mois de patrimoine culturel burkinabè.

A l’occasion, plusieurs sites emblématiques ont été visités dont la place sacrée de Loghoin, le rond-point Joseph Ki-Zerbo et le caveau du premier chrétien du Burkina, ainsi que le rond-point Gué Paré Issa.
Cette visite a permis aux autorités régionales de rappeler l’importance de ces lieux dans la mémoire collective et l’identité nationale.

Cet événement marque ainsi le début d’un mois dédié à la célébration et à la valorisation du patrimoine culturel, invitant tous les Burkinabè à participer activement à cette initiative du président du Faso.

Agence d’information du Burkina
TAK/bak/ata

Kourritenga/Justice : Des transporteurs sensibilisés sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans

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Kourritenga/Justice : Des transporteurs sensibilisés sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans

Koupéla, 23 avril 2025 (AIB)- Le Parquet du Tribunal de grande instance de Koupéla, a tenu le mercredi 23 avril 2025 à Koupéla, une rencontre d’échanges en vue d’informer les transporteurs de son ressort territorial, des mesures prises sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans, de la mise en circulation des véhicules et tricycles de toute catégorie confondue sans assurance, la conduite desdits engins sans permis de conduire et le transport de marchandises interdites.

Des transporteurs, des conducteurs, des chefs des gares routières et des membres de syndicat des transporteurs ont pris part le mercredi 23 avril 2025 à Koupéla, à la séance de sensibilisation.

El Hadj Salfo Ouédraogo, membre du syndicat des transporteurs de Pouytenga, a souligné que le cadre d’échange et d’information est d’un grand intérêt pour les transporteurs dans l’exercice de leur métier.
« Nous demandons à tout un chacun de nous qui a pris part à cette rencontre de relayer les informations données par le Parquet auprès des autres transporteurs afin de ne pas aller à l’encontre de la loi», a-t-il indiqué.

Pour El Hadj Ouédraogo, le Parquet doit toujours leur tenir informer de telles mesures qui permettra de ne pas aller à l’encontre des mesures et veiller à ce qu’elles soient respectées par les autres transporteurs.

Le substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Koupéla, Ousmane Tiendrebéogo, a précisé que le problème de trafic illicite d’enfants de moins de 18 ans est devenu très récurrent et qu’il faut attraper le taureau par les cornes en commençant par la sensibilisation des transporteurs qui sont d’une part des acteurs majeurs dans le trafic.

« Ce cadre d’échange c’est de prévenir l’ensemble des acteurs dans le domaine de transport des mesures prises pour surtout contrecarrer le trafic des enfants de -18 ans et bien d’autres faits», a-t-il fait savoir.
Le substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Koupéla, Bertrand Bougnan, a invité les populations et surtout aux transporteurs du ressort territorial du TGI de Koupéla au stricte respect des mesures.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/bz

Bazèga : Les tradipraticiens et les professionnels de santé engagés pour une seule médecine au service de la population

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Bazèga : Les tradipraticiens et les professionnels de santé engagés pour une seule médecine au service de la population

Kombissiri, 22 avril 2025 (AIB) – En collaboration avec les districts sanitaires de Kombissiri et de Saponé, l’association Wend Bonsgo des tradipraticiens de santé du Bazèga organise du 22 au 29 avril 2025 à Kombissiri, la semaine provinciale du tradipraticien de santé du Bazèga. Une semaine qui sera marquée par des conférences, des expositions et des animations de stands.

C’est sous le thème : « Médecine traditionnelle et médecine moderne : Une seule médecine au service de la population » que les tradipraticiens de santé du Bazèga regroupés au sein de l’association Wend Bonsgo et les districts sanitaires de Kombissiri et Saponé organisent la semaine provinciale du tradipraticien de santé du Bazèga prévue du 22 au 29 avril 2025.

Selon Ablassé Tapsoba président de l’association Wend Bonsgo, cette semaine illustre l’engagement des tradipraticiens de santé et les professionnels de la santé du Bazèga à bâtir un système de santé inclusif où la médecine traditionnelle et la médecine moderne collaborent efficacement pour offrir des soins de qualité aux populations de la province.
A ce sujet, M. Tapsoba a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités administratives, coutumières et sanitaires de la province et aux partenaires pour leur soutien. Profitant de cette tribune, il a sollicité plus d’accompagnement pour une médecine traditionnelle qui contribue davantage au bien-être des populations.
Wossolème Clarisse Denni, secrétaire générale, représentant le Haut-commissaire de la province du Bazèga à la cérémonie d’ouverture des activités de la semaine a rappelé la place importante qu’occupe la médecine traditionnelle dans la société burkinabè.

Pour Mme Denni, la médecine traditionnelle représente un patrimoine culturel et un complément essentiel à la médecine moderne, dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Elle a invité tous les tradipraticiens exerçant sans autorisation officielle à se rapprocher des services compétents des districts de Kombissiri et de Saponé afin de régulariser leur situation.
Face à la disparition de certaines espèces de plantes thérapeutiques reconnues, elle a également pris l’engagement de porter auprès de qui de droit, le plaidoyer pour la mise en place d’un bosquet de plantes médicinales.

Le représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri Hamado Nacoulma, le médecin chef du district sanitaire de Kombissiri Dr Luc Minoungou et le co-parrain de la semaine provinciale Issaka Eric Tapsoba, Député à l’Assemblée législative de Transition (ALT) dans leurs interventions respectives, ont félicité les tradipraticiens de la province pour cette initiative tout soulignant la grande place qu’ils occupent dans l’offre de soins au Bazèga à travers la prise en charge de plusieurs pathologies.
Pour la cérémonie d’ouverture marquée la coupure du ruban symbolique sur le site des stands d’expositions et d’animations et des échanges autour d’une série de communication relatives à la médecine traditionnelle, plusieurs tradipraticiens et des professionnels de santé invités étaient présents.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk-ata

Ganzourgou : Une concertation provinciale pour bâtir une province plus propre

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Ganzourgou : Une concertation provinciale pour bâtir une province plus propre

Zorgho, (AIB) – Les forces vives de la province du Ganzourgou se sont réunies le 18 avril 2025 à Zorgho, sous la présidence du haut-commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba, pour une concertation autour de la problématique de la salubrité dans les villes et villages. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mois du patrimoine burkinabè, et vise à construire une stratégie collective d’assainissement durable, en lien avec les valeurs citoyennes et patriotiques.

L’activité a rassemblé plus d’une centaine de participants issus des différentes communes de la province, notamment les membres des Comités villageois de développement (CVD), les délégués de quartiers et de villages, les préfets, les leaders coutumiers, religieux et associatifs, ainsi que cinq femmes par commune.

L’objectif était clair : réfléchir ensemble à des actions concrètes pour améliorer la salubrité dans les localités du Ganzourgou.
Mme Sorgho/Gouba a rappelé le contexte national marqué par les journées d’engagement patriotique, durant lesquelles les citoyens sont invités à poser des gestes simples, mais significatifs pour le bien commun. Elle a déploré le manque d’implication de l’ensemble des populations dans les efforts

d’assainissement, notant que ce sont surtout les fonctionnaires qui répondent présents aux activités de nettoyage. Elle a donc insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les couches sociales pour bâtir une dynamique collective.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo a salué cette initiative. Il a souligné que la commune a déjà mis en place une police de l’hygiène, dont les actions seront marquées par des sanctions fortes pour lutter contre l’insalubrité. Il a également encouragé les participants à s’engager pleinement pour la réussite de la stratégie en cours d’élaboration.

Parmi les recommandations issues de la concertation figurent la désignation de sites officiels de dépotage des ordures, la mise en place de responsables d’hygiène par village et par quartier, l’élaboration de chronogrammes de nettoyage réguliers, ainsi que l’organisation d’une compétition entre secteurs pour promouvoir l’hygiène et la salubrité. Des sorties de supervision seront organisées par le haut-commissaire et les PDS dans les différentes localités pour encourager et contrôler la mise en œuvre des actions.

La rencontre a également été l’occasion de lancer un appel fort à l’engagement des femmes. Une collecte de fonds a été proposée, à raison de 100 FCFA par femme de la province, pour financer la construction de toilettes au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho, où la maternité partage actuellement les mêmes latrines que le service de pédiatrie. Une partie de cette contribution servira aussi à acquérir des motos pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans leur mission de sécurisation du territoire.

Le haut-commissaire a insisté sur le fait que ce type d’initiative devait d’abord reposer sur les efforts locaux. Selon elle, l’appel aux bonnes volontés ne viendra qu’en complément des actions initiées par les populations elles-mêmes. Elle a réaffirmé son espoir en la capacité des femmes et des communautés à se mobiliser pour des solutions endogènes et durables. Cette rencontre marque ainsi un pas important vers une province plus propre, plus solidaire et résolument engagée pour son développement et sa sécurité.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk-ata

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 à 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧ç𝐨𝐢𝐬: 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 à 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧ç𝐨𝐢𝐬: 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a exprimé, ce mercredi 23 avril 2025, à la Nonciature apostolique, Ambassade du Saint-Siège au Burkina Faso, la compassion et la solidarité du peuple burkinabè à l’État de la Cité du Vatican et à la communauté catholique, suite au décès de Sa Sainteté le Pape François.

Reçu par le Chargé d’affaires assurant l’intérim de la Nonciature apostolique, Monseigneur Johny Boya, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a, de vive voix, affirmé, en cette circonstance douloureuse, sa « vive émotion » et « une profonde tristesse » suite au décès du Souverain Pontife, tout en priant pour son repos en Dieu.

Dans le livre des condoléances, il a salué la mémoire « d’un homme de foi et d’amour » qui « a consacré sa vie au Seigneur et à l’Église famille de Dieu ».

Le Chef du Gouvernement a également rappelé que le défunt évêque de Rome a toujours eu le mot juste pour renforcer la foi et la résilience des populations les plus démunies à travers le monde.

« Le Pape François a manifesté une solidarité touchante à l’endroit du Burkina Faso, dans sa lutte contre le terrorisme et pour la souveraineté », a-t-il écrit dans le livre des condoléances.

Cette attention est la reconnaissance de la Nation à Sa Sainteté le Pape François qui n’a cessé de porter le Burkina Faso dans ses prières.

En retour, le Chargé d’affaires assurant l’intérim, Monseigneur Johny Boya, a exprimé sa gratitude au Chef du Gouvernement burkinabè pour cette marque de solidarité.

Ce déplacement du Premier ministre à la Nonciature apostolique intervient après le message de condoléances du Chef de l’État, dès l’annonce du décès du Pape François, le lundi 21 avril 2025.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

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