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Tuy : La veille citoyenne inaugure la « place Capitaine Ibrahim Traoré » de Houndé

Tuy : La veille citoyenne inaugure la « place Capitaine Ibrahim Traoré » de Houndé

Houndé, 6 février 2025 (AIB) — La veille citoyenne de Houndé a procédé, mercredi 5 février 2025, à l’inauguration de la place baptisée « place Capitaine Ibrahim Traoré » dans ladite ville. L’ouverture a été faite par le président de la délégation spéciale communale (PDS) de Houndé, Souleymane Dianda.

La veille citoyenne de Houndé dispose désormais d’une place en l’honneur du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Située à la sortie Est de la ville, à proximité de la Route nationale n°1, cette place est ornée des drapeaux burkinabè, malien, nigérien et russe flottant majestueusement au gré du vent.

La cérémonie d’inauguration, présidée par le président de la délégation spéciale communale de Houndé, Souleymane Dianda, a rassemblé les membres de la veille citoyenne ainsi que de nombreux hommes et femmes acquis à la vision du président du Faso.

Le président communal de la veille citoyenne de Houndé, Rasmané Guira, a salué la mobilisation de la population :

« Cela témoigne de votre engagement et de votre patriotisme à soutenir notre leader, le Capitaine Ibrahim Traoré », a-t-il déclaré. « Nous soutiendrons notre leader à vie parce que c’est un homme honnête et un patriote venu pour sauver le Burkina Faso », a-t-il ajouté.

Le président provincial de la veille citoyenne, Rasmané Siguiré, a exhorté la jeunesse à s’engager et à s’unir pour accompagner le Capitaine Ibrahim Traoré dans la libération totale du territoire national.

Un point de rassemblement et de partage

Pour le président de la délégation spéciale communale de Houndé, Souleymane Dianda, qui a procédé à l’ouverture de l’infrastructure, cette place constitue un point de rassemblement où les jeunes peuvent partager leurs idées et initier des actions pour accompagner la gestion de la cité. « Il était de bon ton que nous venions partager ces moments avec eux, leur témoigner notre engagement à leurs côtés et les rassurer que nous menons le combat ensemble », a-t-il expliqué.

M. Dianda a salué l’action de la veille citoyenne, qui, selon lui, contribue à la sécurité et à la quiétude de la population. « Soyez unis, engagés et constants dans vos actes patriotiques », a-t-il conseillé.

Par ailleurs, le PDS a encouragé la population à renouveler ses efforts en faveur du Fonds de soutien patriotique et l’a exhortée à une collaboration franche et exemplaire avec les forces combattantes et les autorités locales pour relever les défis actuels.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ata

Burkina: L’armée facilite le mariage civil de 45 couples

Burkina: L’armée facilite le mariage civil de 45 couples

45 couples scellent leur union devant l’officier d’Etat civil

Ouagadougou, 6 février 2025 (AIB)-L’armée a organisé jeudi, un mariage collectif au profit de 45 couples du personnel des Forces armées nationales. Pour le ministre de la Défense, le général de brigade Célestin Simporé, le mariage officiel est très important et évite le désordre.

La Direction centrale de l’action sociale et des blessés en opérations a organisé, jeudi , un mariage collectif au profit de 45 couples du personnel des Forces armées nationales. À l’occasion, le ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le général de brigade Célestin Simporé, a prodigué de précieux conseils aux nouveaux mariés.

Après plusieurs années de vie commune pour certains, ces 45 couples des Forces armées nationales (FAN) ont officialisé leur union devant l’officier d’état civil, la hiérarchie militaire, leurs parents, amis et collègues.

Cette régularisation des liens conjugaux permet désormais à chaque couple d’être en conformité avec la loi et d’assurer une meilleure protection pour leur famille.

Le ministre d’État, Célestin Simporé, a félicité les nouveaux mariés et leur a adressé ses vœux de bonheur. Il a toutefois rappelé que le « Oui » prononcé de façon solennelle est porteur de responsabilité.

« Le mariage officiel est très important pour la famille, l’institution militaire et l’ensemble de la nation. L’union officielle évite le désordre », a-t-il déclaré.

Il a également partagé des conseils pour une vie conjugale épanouie : « La clé pour un couple heureux, c’est la compréhension, l’écoute, le respect mutuel, l’indulgence et la communication. Aidez-vous mutuellement et surtout, communiquez. L’absence de dialogue est souvent la source des problèmes. »

Issa Démé, président de la délégation spéciale de l’arrondissement n°5 de Ouagadougou, qui a officié la cérémonie, a également souhaité aux couples un heureux ménage.

« Que chaque jour de votre vie de couple soit un fleuve de bonheur », a-t-il déclaré. Il a rappelé les dispositions du code des personnes et de la famille relatives aux droits et devoirs des conjoints, tout en les exhortant à cultiver l’amour et le respect mutuel, garants de sérénité et de stabilité.

Le ministre d’État, Célestin Simporé, a par ailleurs invité les couples célibataires des Forces armées nationales à suivre l’exemple des 45 « heureux élus » du jour.

« L’armée se chargera, comme à l’accoutumée, de leur donner l’opportunité de régulariser leur situation matrimoniale pour le bien-être de leurs familles respectives », a-t-il soutenu.

Le couple Ousseni Dissa et Abibata Kiemdé, visiblement heureux après tant d’années de vie commune, a remercié la hiérarchie militaire pour cette opportunité de légaliser leur union.

À noter que l’événement était placé sous le parrainage du président du Conseil national du patronat burkinabè, Idrissa Nassa, et sous le co-parrainage de la ministre en charge de l’Action humanitaire, le commandant Pélagie Kabré/Kaboré.
Agence d’information du Burkina
JS/ata

Burkina : le Premier ministre burkinabè promet mobiliser les moyens pour gagner le combat de l’autosuffisance alimentaire »

Burkina-Campagne-Agricole-Suivi-Primature

Burkina : le Premier ministre burkinabè promet mobiliser les moyens pour gagner le combat de l’autosuffisance alimentaire »

Ouagadougou, 6 fév. 2025 (AIB)- Le Premier ministre Burkinabè Rimbtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a déclaré jeudi que son gouvernement va mobiliser tous les moyens pour gagner le combat de la souveraineté alimentaire du pays à la faveur de sa tournée de suivi de la campagne agricole sèche.

« Nous allons mettre le maximum d’énergie et engager tous les Burkinabés aux côtés des producteurs pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, l’un des combats pour notre dignité », a déclaré, le Premier ministre Rimbtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le chef du gouvernement s’exprimait le jeudi 6 février 2025 à Kaya dans la région du Centre-Nord, lors d’une tournée de suivi de la campagne agricole sèche.
Joignant l’acte à la parole, le chef du gouvernement a offert sur place aux producteurs, des motopompes, des tonnes d’engrais et d’autres matériels devant leur permettre d’agrandir davantage les superficies exploitables.

Cette mission a permis au Premier ministre, accompagné du ministre de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié, de voir de près la physionomie de la campagne dans un périmètre maraicher au secteur 6 de Kaya et sur un site de production de pommes de terre au village de Koulogo.

Constatant la bonne physionomie des spéculations, le locataire de la primature a affiché son optimisme que son pays va atteindre les objectifs fixés par l’offensive agro sylvopastorale et Halieutique lancée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
« La taille des tubercules que nous avons sortis du sol ici à Koulogo est la preuve palpable de cela », a assuré Jean Emmanuel Ouédraogo.

Sur ce site environ 7 700 tonnes de pommes de terre sont attendues.
Selon le Premier ministre, l’évolution des cultures dans ces deux sites est une leçon de résilience non seulement, mais aussi viennent confirmer l’affirmation du président du Faso, selon laquelle, « partout au Burkina Faso, on peut tout produire ».

Il a saisi l’occasion pour encourager les producteurs et des agents d’encadrement du ministère de l’Agriculture qui apportent un appui technique nécessaire aux producteurs.

Plutôt, c’est la ferme moderne intégrée « Segwendmalgré » de jean Louis Ouédraogo sis à Korsimoro a reçu la visite et les admirations de la délégation gouvernementale.

Bâti sur une superficie de 3 hectares, ce site allie élevage de poissons, d’ovins, de bovins et de la pisciculture.
Pour le Premier ministre, la réussite constatée dans cette ferme est la preuve que là où il y a « la bonne volonté et la bonne approche, on peut trouver des solutions ».

A en croire le chef du gouvernement, cette initiative salutaire mérite faire école en ce sens que le producteur, essaye de dompter un environnement qui n’est pas forcément propice.

Agence d’information du Burkina
yos/as/ata

Boxe/Napaongo # Moreno:  » je suis en mission et je suis suffisamment prêt » selon Napaongo

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Boxe/Napaongo # Moreno:  » je suis en mission et je suis suffisamment prêt » selon Napaongo

Ouagadougou, 6 jan. 2025 (AIB)-Le boxeur burkinabè Mathias Napaongo a déclaré jeudi lors de la pesée des combattants à Ouagadougou, qu’il est en mission et est suffisamment prêt à affronter l’Anglo-Nicaraguayen Jorge Moreno demain (palais des sports de Ouaga 2000) pour le combat international « Fight for peace ».

« C’est un grand challenge pour moi. Je suis en mission et je peux rassurer les gens qu’on est suffisamment prêt », a déclaré Mathias Napaongo à l’issue de la pesée des boxeurs.
Il a promis demain montrer ce qu’il sait faire sur le ring.
« On ne cherche pas forcément un KO lors d’un combat de boxe au risque d’être soi-même KO, mais le KO peut venir après dans le combat », a-t-il précisé.
Pour l’adversaire de Napaongo, Jorge Moreno, « demain on va avoir un bon combat. Je suis venu avec le drapeau nicaraguayen et je vais faire un KO ».

Ce combat international tant attendu est dans la catégorie des supers légers (63,5kg). Cinq autres combats internationaux en levée de rideaux sont prévus avant le combat officiel. Rendez-vous est donc pris pour 19h au palais des sports de Ouaga 2000.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Bam : Une guérisseuse poursuivie pour avoir accusé des vieilles femmes de pratiquer la sorcellerie

Bam : Une guérisseuse poursuivie pour avoir accusé des vieilles femmes de pratiquer la sorcellerie

Kongoussi, 6 février 2025 (AIB) – Le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Kongoussi, Mamoudou Moïse Forogo, a requis hier mercredi, une peine d’emprisonnement de 24 mois, dont 12 mois ferme, et une amende de 500 mille francs CFA contre une guérisseuse du village de Boalin (à 5 km à l’ouest de Kongoussi), couramment appelée “Hadja de Boalin”, pour avoir accusé des femmes du troisième âge du village de pratique de sorcellerie. Un journaliste de l’AIB a assisté à ce procès public qui a duré environ quatre heures.

Hadja de Boalin, une femme de 23 ans prénommée F.N à l’état civil, a comparu en flagrant délit le mercredi 5 février 2025 au Tribunal de grande instance de Kongoussi avec E.O et G.O, deux autres co-prévenus.

Selon le Procureur du Faso, Mamoudou Moïse Forogo, les faits remontent à début janvier 2025, lorsque son parquet a été saisi par une plainte d’une dame âgée de plus de 60 ans suite à une accusation de sorcellerie.

Une enquête a été diligentée par une sous-unité de la police judiciaire. Alors que cette enquête était en cours, d’autres plaintes similaires ont été déposées contre la même personne, ce qui a conduit à l’interpellation de F.N et de ses deux présumés complices.

À la barre, F.N a partiellement reconnu les faits. Elle a déclaré avoir reçu un don de Dieu lui permettant de guérir et de prédire, mais a nié avoir accusé la dame Z. de sorcellerie, affirmant que ce sont les enfants du village qui avaient fait cette accusation.

E.O a expliqué avoir consulté la guérisseuse pour la maladie de son fils. « Elle m’a dit que si la dame Z. dormait dans le village cette nuit-là, mon fils mourrait. De retour chez moi, les gens se sont mobilisés pour déloger la dame Z. », a-t-il déclaré en demandant pardon.

Quant à G.O, il a rapporté que, suite au décès de son fils dans un éboulement sur un site d’orpaillage, la guérisseuse lui avait dit qu’une sorcière était à l’origine du drame. Là aussi, les villageois s’étaient mobilisés pour chasser une femme.

Le Procureur a présenté deux audios viraux dans lesquels F.N décrivait les pratiques de prétendues “sorcières”.

« Tu n’es jamais allée à la Mecque et tu te fais appeler Hadja. En seulement trois mois de pratique, tu as failli détruire tout un village qui vivait en parfaite symbiose depuis des décennies. Toi-même tu es malade, tu es allée te soigner chez un guérisseur et tu reviens prétendre avoir un pouvoir divin. Tu as toujours besoin de soins », a-t-il fustigé.

Quatre victimes ont ensuite témoigné. L’une d’elles a raconté : « Je suis rentrée des funérailles de mon village natal et, le lendemain, je suis allée m’occuper de mes porcs. À mon retour, un de mes fils m’a interceptée en larmes pour me dire que des gens étaient venus pour me chasser parce qu’Hadja avait dit que j’étais une sorcière. Je n’ai même pas pu récupérer mes affaires. J’ai rejoint mon village natal et ils ont vidé toute ma maison, jetant mes affaires dehors. Jusqu’à présent, je suis toujours chez mes parents. »

Le Procureur a demandé au tribunal de déclarer les trois prévenus coupables des faits conformément aux dispositions des articles 514-1, 514-2 et 514-3 du code pénal.

Il a requis une peine de 24 mois de prison, dont 12 mois ferme, et une amende de 500 000 francs CFA pour la guérisseuse, 24 mois de prison, dont un mois ferme, et une amende avec sursis pour G.O, ainsi que 12 mois assortis de sursis pour E.O.

Il a également demandé le retrait de l’autorisation de prière délivrée à la guérisseuse par la mairie de Kongoussi. Les victimes ont réclamé une réparation de 711 000 francs CFA pour leurs préjudices.

Le tribunal a mis le dossier en délibéré au 19 février 2025. En rappel, plusieurs voix s’élèvent à Kongoussi depuis décembre 2024 pour interpeller les autorités sur la prolifération des guérisseuses dites “Hadja” dans la ville.

Agence d’Information du Burkina
AR/ata

Boxe/Napaongo # Moreno:  » je suis en mission et je suis suffisamment prêt » selon Napaongo

BOXE-BFA-SPORT-GALA-INTERNATIONAL

Boxe/Napaongo # Moreno:  » je suis en mission et je suis suffisamment prêt » selon Napaongo

Ouagadougou, 6 jan 2025 (AIB)-Le boxeur burkinabè Mathias Napaongo a déclaré jeudi lors de la pesée des combattants à Ouagadougou, qu’il est en mission et est suffisamment prêt à affronter l’Anglo-Nicaragueyen Jorge Moreno demain (palais des sports de Ouaga 2000) pour le combat international « Fight for peace ».
Agence d’information du Burkina
As/ata

Tuy/Montée des couleurs : Les Forces vives appelées à s’interroger sur leur contribution au développement de la province

Tuy/Montée des couleurs : Les Forces vives appelées à s’interroger sur leur contribution au développement de la province

Houndé, 4 février 2025 (AIB) – Les Forces vives de la province du Tuy ont procédé à la montée des couleurs nationales le lundi 3 février 2025. La cérémonie, présidée par le Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, s’est déroulée dans l’enceinte de la mairie de Houndé.

Les Forces vives de la province du Tuy se sont réunies à la mairie de Houndé pour sacrifier à la traditionnelle montée des couleurs nationales.

Au cours de son intervention, le président de la délégation spéciale (PDS) communale de Houndé, Souleymane Dianda, a exprimé sa gratitude au premier responsable de la province pour le choix porté sur son institution pour accueillir cette cérémonie.

Il a également fait un bref historique de l’évolution administrative de la ville de Houndé et décliné la vision de la délégation spéciale pour la ville.

« Afin de réussir sa mission, mais surtout pour rendre son action en adéquation avec les préoccupations des populations qu’elle représente, la délégation spéciale a adopté un Plan Communal de Développement (PCD) couvrant la période 2024-2028 », a-t-il expliqué.

Les axes prioritaires de ce plan visent à améliorer la participation citoyenne et la redevabilité, à faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base de qualité et à accroître la production locale, selon le PDS Souleymane Dianda.

Le Haut-commissaire Issiaka Segda, qui a présidé la cérémonie, a invité les forces vives à s’unir pour défendre la patrie contre les ennemis de l’intérieur comme de l’extérieur.

Il a salué les efforts déployés au quotidien par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP).

M. Segda a appelé chacun, à l’orée de cette nouvelle année, à s’interroger sur sa contribution au développement de la province durant l’année écoulée et à prendre des résolutions pour mieux servir durant l’année qui commence.

« En dépit des efforts déployés en 2024 par les différents acteurs de développement, les besoins de nos populations, en quête permanente de bien-être social et économique, demeurent toujours immenses. Nous sommes donc tous invités à faire preuve de davantage d’efforts et d’efficacité dans notre travail », a-t-il lancé.

Par ailleurs, les Forces vives ont présenté leurs vœux de santé, de paix et de succès pour l’année 2025 au Haut-commissaire. Par la voix du Secrétaire général de la province, Dieudonné Zeida, elles ont réaffirmé leur disponibilité et leur engagement pour le rayonnement du Tuy.

« Nous sommes résolus, dans un esprit d’unité et de responsabilité, à poursuivre ensemble la construction d’une province plus forte, plus résiliente, solidaire et prospère », a-t-il déclaré.

Pour la prochaine montée des couleurs nationales prévue le lundi 3 mars 2025, la mine Houndé Gold Operation (HGO) a été choisie pour abriter la cérémonie.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ata

Rencontre gouvernement/syndicats : « Notre devoir est d’assurer la stabilité et la paix par le dialogue », PM

BURKINA-RENCONTRE-GOUVERNEMENT-SYNDICATS

Rencontre gouvernement/syndicats : « Notre devoir est d’assurer la stabilité et la paix par le dialogue », PM

Ouagadougou, 6 fév. 2025 (AIB)- Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a indiqué jeudi, lors de la rencontre gouvernement-syndicats qu’« il est de notre devoir à tous de travailler à assurer la stabilité et la paix de notre chère patrie par le dialogue pour l’intérêt supérieur du Burkina Faso ».« Dans un contexte sécuritaire, il est de notre devoir à tous de travailler à assurer la stabilité et la paix de notre chère patrie par le dialogue, animés que nous sommes, par l’intérêt supérieur du Burkina Faso », a déclaré le chef du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Pour lui, le sacrifice consenti par les travailleurs à travers les contributions pour l’effort de paix est la preuve de leur désir ardent du retour à la sécurité dans le pays.

Le Premier ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la cérémonie d’ouverture de la traditionnelle rencontre annuelle du gouvernement et des organisations syndicales des travailleurs.Il a, par ailleurs, précisé que ce cadre de concertation offre une occasion de relever par le dialogue, les défis qui se présentent aux Burkinabè et de gagner le pari du développement par l’amélioration des conditions de travail et l’élargissement des opportunités d’emploi.

« Le dialogue social reste et demeure le ferment d’une évolution sociale concertée et consensuelle entre les différents acteurs de la Nation », a soutenu Jean Emmanuel Ouédraogo.

A l’en croire, le consensus a permis de résoudre certaines préoccupations qui sont, entre autres, la régularisation de la situation administrative des ouvriers de la mairie centrale de Ouagadougou, la reconstitution de la carrière des personnels des ex-garderies populaires.Selon M. Ouédraogo, les préoccupations des syndicats portent sur, entre autres, la sécurité des populations et leurs biens, le respect et l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales, la promotion du travail décent et la garantie du pouvoir d’achat.

Il les a assurés que leurs préoccupations ont été examinées avec la plus grande attention par l’Etat en notant que les propositions qui sortiront de la rencontre feront l’objet d’un traitement privilégié.

«  Je vous invite à garder à présent à l’esprit la situation sécuritaire que traverse notre nation, à penser au sacrifice de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour la libération de notre pays et le retour de la paix », a exhorté le chef du gouvernement.Le président du mois des centrales syndicales, El Hadj Inoussa Nana a, pour sa part, salué les efforts consentis par les FDS et les VDP dans la reconquête de l’intégrité du territoire national.

El Hadj Nana a souligné que les échanges se focalisent sur le bilan de l’état de la mise en œuvre des engagements du gouvernement sur les cahiers de doléances de 2015, 2016, 2021 et les réponses de celui de 2022. De son avis, bon nombre de points sur la situation a évolué de sorte que les appréciations et les réponses demandent à être actualisées pour un mieux-être des travailleurs.

« Au regard de cette évolution, l’UAS se réjouit du traitement de certaines de nos préoccupations », a-t-il ajouté. El Hadj Inoussa Nana a fondé l’espoir que les deux parties réaliseront des progrès dans le traitement des préoccupations des travailleurs et des populations. Instituée depuis 2008, la rencontre annuelle gouvernement/syndicats demeure une vitrine d’écoute et d’échanges autour des préoccupations du monde du travail.

Agence d’information du Burkina

NO/hb /ak/as

FESPACO 2025 : Un atelier pour honorer la mémoire des anciens combattants africains et affirmer l’indépendance culturelle

FESPACO 2025 : Un atelier pour honorer la mémoire des anciens combattants africains et affirmer l’indépendance culturelle

Ségou, 6 fév. 2025 (AIB) – La Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) a échangé, mercredi à Ségou, avec le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, sur l’organisation d’un atelier sur la contribution des anciens combattants à la libération de l’Afrique. L’événement se tiendra les 27 et 28 février 2025 à Ouagadougou, en marge du FESPACO.
Placé sous le thème « Cinéma, représentation et contribution des anciens combattants à la libération et à la construction de l’Afrique », cet atelier vise à honorer les anciens combattants des deux guerres mondiales, a expliqué Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la FEPACI, à sa sortie d’audience avec le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.
Selon M. Sissoko, cette initiative s’inscrit dans une démarche stratégique et politique visant à marquer le 80ᵉ anniversaire des massacres de Thiaroye. Il a souligné que l’objectif est de dénoncer cette tragédie tout en rendant hommage aux anciens combattants qui ont joué un rôle déterminant dans la libération du monde.
Placé sous la coordination de l’ancien ministre burkinabè de la Culture, Filipe Savadogo, l’atelier est organisé par la FEPACI, le FESPACO, l’association Dialogue sans frontières et l’Université de Ouagadougou. À l’issue des travaux, une « Déclaration dite de Ouagadougou » sera adoptée. Ce texte marquera une rupture symbolique et politique avec les systèmes colonial et néocolonial, a précisé Cheick Oumar Sissoko.
« Nous devons affirmer notre indépendance culturelle et politique tout en renforçant notre union. Cette déclaration sera une étape essentielle pour consolider notre identité et notre mémoire collective », a-t-il soutenu, affirmant que le cinéma est au service de la transformation sociale.
M. Sissoko a également insisté sur le rôle central du cinéma dans la sensibilisation des populations et la valorisation des réalités sociales africaines.
« L’image est le médium par excellence de la communication sociale. Elle permet d’exprimer notre conscience collective, indispensable pour que nos peuples prennent leur destin en main. » a-t-il souligné.
Il a par ailleurs confié que les fédérations des cinéastes du Burkina Faso, du Niger et du Mali travaillent actuellement à l’élaboration d’un programme culturel commun, qui sera soumis aux autorités des trois pays.
Enfin, il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation culturelle des États membres de l’AES pour relever les défis politiques, sociaux et sécuritaires de la sous-région.
Le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo séjourne au Mali depuis le 3 février 2025 dans le cadre de la 1ʳᵉ édition de la Semaine de l’AES et de la 21ᵉ édition de Ségou Art – Festival sur le Niger.

Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA

Mort accidentelle d’un étudiant à l’Université Norbert Zongo : les autorités administratives de la place compatissantes

Mort accidentelle d’un étudiant à l’Université Norbert Zongo : les autorités administratives de la place compatissantes

Koudougou, 6 fév. 2025 (AIB)- Une délégation conduite par le gouverneur par intérim du Centre-Ouest, Adama Jean Yves Béré et le Haut-commissaire du Boulkiemdé, Salimata Ouédraogo, s’est rendue ce jeudi matin à la salle polyvalente de Koudougou, où l’étudiant René Séré a trouvé la mort par accident, a constaté l’AIB sur place.

Les autorités ont rencontré le Président de l’Université Norbert Zongo, les enseignants et les étudiants pour exprimer leurs solidarités et leur compassion.

En attendant les résultats de l’enquête, les cours à la salle polyvalente sont suspendus.
Agence d’information du Burkina
PB/AS

Lutte contre la cybercriminalité : un ancien militaire présumé cyberescroc dans les mailles de la BCLCC !

Lutte contre la cybercriminalité : un ancien militaire présumé cyberescroc dans les mailles de la BCLCC !

La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité (BCLCC) vient de mettre fin aux agissements d’un présumé cyber-escroc se faisant passer pour un agent des forces armées nationales afin d’escroquer ses victimes.

En effet, il s’agit de Z.C, un Burkinabè de 42 ans, militaire à la retraite anticipée, résidant à Ouagadougou. Il était spécialisé dans l’Usurpation d’identité et de titre, suivie d’escroquerie aux moyens des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

Sur son mode opératoire, Z.C utilisait d’une part plusieurs numéros de téléphone, dont certains identifiés au nom de son frère, acquis à son insu, avec lesquels il contactait ses victimes. D’autres part, il utilisait un faux compte Facebook sous le nom de « Éric SABA » pour s’abonner à des pages ou groupes de vente. À partir des publications faites, il collecte les numéros de téléphone des commerçants et explore leurs profils pour obtenir des informations sur leurs activités, leur cadre social et leurs interactions. Ces données lui permettent de cibler précisément ses victimes.

En fonction du profil de la victime, il se fait passer pour un agent des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) en mission, soit pour un conducteur en panne ou un ancien client potentiel. Ces qualités sont choisies pour inspirer confiance et établir un lien de familiarité avec la cible.

Il contacte ensuite ses victimes par téléphone, utilisant les informations collectées pour crédibiliser son approche. Lors de l’échange, il invente un scénario urgent ou émouvant, portant souvent sur un déplacement professionnel ou des obsèques, afin de susciter la compassion. Il demande alors un prêt d’argent remboursable à son retour ou à la résolution de son problème.

Une fois les fonds reçus, Z.C interrompt toute communication avec ses victimes, et enregistre les contacts sous l’identité « A EVITER ».

Interpellé et entendu par la BCLCC, il a reconnu les faits. Il a avoué s’être lancé dans ces activités frauduleuses pour subvenir à ses besoins familiaux. Au total, le préjudice financier dû à son activité est estimé à plus de 500 000 francs CFA. Ainsi, Z.C a été déféré devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I pour répondre de ses actes.

Face à la recrudescence des cas d’escroqueries en ligne, la BCLCC exhorte la population à faire preuve de prudence face aux sollicitations financières sur internet et par téléphone. Il est fortement recommandé de vérifier l’identité de son interlocuteur avant d’effectuer tout transfert d’argent.

Par ailleurs, la BCLCC invite la population à signaler toute tentative d’escroquerie via ses canaux de communication officiels.

BCLCC

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Culture de contre-saison : L’ONG Help aménage un périmètre maraicher

Korsimoro/Koupéla/maraichage

Culture de contre-saison : L’ONG Help aménage un périmètre maraicher

Kaya, 3 fév. 2025 (AIB)-Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet Soonré, l’ONG Help a officiellement remis, le lundi, la clé d’un périmètre maraicher de deux hectares au profit de 105 bénéficiaires dont 79 femmes du village de Koupéla, dans la commune de Korsimoro. D’un potentiel aménageable de 2,27 hectares (ha) dont 2,044 ha ménagé, le périmètre maraicher du village de Koupéla, dans la commune de Korsimoro (Sanmatenga) est doté d’un système semi-californien.

Selon le chef de bureau Help-Centre-Nord, Mahamadi Belem, il s’agit d’un système de pompage alimenté d’une source d’énergie mixte (solaire et groupe électrogène) et d’un réseau de distribution constitué d’un canal d’amenée, d’un bassin partiteur et de quatre quartiers de distribution.

A l’entendre, aménagé par l’ONG Help, en partenariat avec son homologue APIL au Centre-Nord, ce périmètre maraicher est réalisé grâce au financement de la République Fédérale d’Allemagne (BMZ) à la hauteur de 43.821.600 francs CFA. Réalisé au profit de 105 bénéficiaires dont 79 femmes constitués de populations hôtes et Personnes déplacées internes (PDI), ce site d’exploitation agricole a une production prévisionnelle de 36 tonnes estimées à 11.644.600 francs CFA.

Outre le périmètre maraicher, M. Belem a fait savoir que les bénéficiaires ont également reçu divers appuis qui se résument par quatre formations techniques en maraicher-culture, une dotation d’intrants et matériel agricole pour la mise en valeur dudit périmètre, l’élaboration d’un cahier de charge de l’aménagement, la mise en œuvre d’un PGES, leur organisation en scoops et le suivi technique des activités de production. Aux dires du chef du Bureau Help-Centre-Nord, la réalisation de ce périmètre s’inscrit dans le résultat 2 du projet Soonré pour le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages du Centre-Nord et du Nord.

Une panoplie d’accompagnement qui renforce les moyens d’existence des bénéficiaires. Sanata Ouédraogo est la porte-parole des 79 exploitantes dudit périmètre. «Nous utilisons les revenus de nos productions agricoles pour acheter des vivres, des médicaments et payer la scolarité de nos enfants », s’est-elle réjouie.

A l’entendre, cette activité agricole a aussi amélioré qualitativement leur alimentation familiale réduisant du même coup les risques liés aux maladies sous alimentaires. Même son de cloche pour le gérant de la station de pompage d’eau, Ousséni Ouédraogo. « Cette initiative est venue soulager énormément nos peines.

Les revenus permettront d’améliorer les conditions de vie de nos familles », a-t-il estimé. De ce fait, les intervenants ont traduit leur reconnaissance à l’endroit des ONGs Help et APIL ainsi que leur bras financier BMZ. Pour les autorités administratives, cette action entre en droite ligne de l’Offensive agro-sylvo-pastorale. «Le système de pompage solaire va accroitre la production des populations tout en minimisant les coûts de production.

Cette initiative va améliorer les rendements des cultures de contre-saison », a salué le haut-commissaire du Sanmatenga, Idrissa Gamsonré. C’est pourquoi, il a invité les bénéficiaires à une bonne utilisation du périmètre pour le bonheur de leurs familles.

Abondant dans le même sens, le chef de département de la résilience au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire au Ministère en charge de l’agriculture, Souleymane Zio a souligné que site exploitation répond au panier de résilience qui est un paquet d’actions permettant de renforcer la résilience des ménages au Burkina Faso.

Toute chose qui permet d’éviter l’assistanat permanent. A écouter Mahamadi Belem, le projet Soonré, d’une durée de cinq ans (2021-2025) est financé par BMZ à la hauteur de 2 milliards 950 millions de francs CFA. Son objectif, a-t-il poursuivi, est de contribuer à améliorer les moyens de subsistance et de résilience des PDI, retournés et populations d’accueil dans les régions du Centre-Nord et du Nord. Selon lui, au Burkina Faso, l’ONG Help intervient depuis 2008 et met en œuvre des projets visant à répondre aux défis humanitaires et de développement tels que la nutrition, la santé, la sécurité alimentaire, les urgences humanitaires, le Wash, les moyens d’existences et la protection.

Agence d’information du Burkina

ES/ata

Ségou : Le ministre Pingdwendé Ouédraogo échange avec l’icône malienne Cheick Tidiane Seck

Ségou : Le ministre Pingdwendé Ouédraogo échange avec l’icône malienne Cheick Tidiane Seck

Ségou, 6 fév. 2025 (AIB) – Le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a échangé mercredi à Ségou avec la légende de la musique malienne, Cheick Tidiane Seck, dit « Black Buddha », sur la promotion culturelle et la valorisation des anciennes gloires de la musique.

Présent au Mali dans le cadre du festival Ségou’ Art – Festival sur le Niger, le ministre Ouédraogo a reçu en audience des personnalités du monde de la culture, du cinéma et de la musique.

Le mercredi 5 février 2025, il a rencontré le célèbre artiste malien Cheick Tidiane Seck, connu sous les surnoms de « le Maestro », « le King » ou encore « Black Buddha ».

À sa sortie d’audience, l’artiste a fait part de ses réflexions sur la nécessité de renforcer la promotion culturelle, la cohésion sociale et la sécurité dans la sous-région ouest-africaine.

Il a également insisté sur l’importance de préserver et de valoriser les figures emblématiques de la culture burkinabè, tout en mettant en place des initiatives structurantes en faveur des anciennes gloires de la musique.

Cheick Tidiane Seck a également partagé son expérience à la Semaine nationale de la culture (SNC), où il avait animé plusieurs master class.

Rappelant son enfance passée entre Ségou, Sikasso et Bobo-Dioulasso, il a affirmé avec fierté être « AES avant l’heure ».

Le Maestro a plaidé pour une coopération culturelle et sécuritaire renforcée entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tout en exprimant son souhait de voir l’AES s’étendre au Sénégal, à la Côte d’Ivoire et à la République de Guinée.

« Nous devons constituer un socle indestructible, une véritable force pour l’Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré avec conviction.

Pour l’artiste, cette union ne signifie pas un repli sur soi, mais une stratégie de collaboration visant à assurer la sécurité et la stabilité des États membres.

« Peu importe ce que fait la CEDEAO, nous devons garder la tête haute et prendre notre destin en main », a-t-il conclu, soulignant la nécessité de bâtir une AES forte et solidaire.
Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA

Opérationnalisation du Plan de circulation alternée à sens unique dans la ville de Ouagadougou : Les acteurs évaluent la faisabilité

Opérationnalisation du Plan de circulation alternée à sens unique dans la ville de Ouagadougou : Les acteurs évaluent la faisabilité

Le Directeur Général de la Mobilité urbaine, Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, à la tête d’une équipe technique, a effectué une sortie terrain, le lundi 03 février 2025, dans la ville de Ouagadougou. Cette sortie terrain qui a visé principalement les Avenues Bassawarga, Mogho Naba Wobgo et Oumarou KANAZOE, le Boulevard de l’insurrection jusqu’aux feux tricolores de Palace Hôtel, à Ouaga 2000, avait pour objectif d’évaluer la mise en œuvre du Plan de circulation alternée à sens unique dans la ville de Ouagadougou.

La sortie sur le terrain et les échanges entre les experts de la Direction générale de la Mobilité urbaine (DGMU) et l’ensemble des structures concernées, s’inscrit dans la dynamique d’opérationnalisation de la circulation alternée, dans la ville de Ouagadougou.
A l’issue de cette sortie, le Directeur Général de la Mobilité urbaine, Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, a indiqué qu’elle a permis entre autres, d’effectuer des mesures des voies et leurs emprises, d’apprécier l’occupation de ces emprises par des activités diverses, d’analyser les scénarii de report du trafic et surtout, d’apprécier l’état des voies de report. « Nous avons fait cette sortie terrain pour faire un état des lieux de la charge de circulation sur les Avenues Bassawarga et l’autre versant qui est l’Avenue Oumarou KANAZOE. Il s’est agi pour nous de constater de visu la dynamique de la circulation sur ces deux axes afin de faire des propositions pour alléger et faciliter la circulation, surtout aux heures de pointe », a-t-il expliqué.

En effet, le Plan qui envisage transformer l’axe menant de Palace Hôtel, à Ouaga 2000, au centre-ville en sens unique les matins, prévoit un report automatique du trafic sur l’Avenue Oumarou KANAZOE. Cela a pour objectif de fluidifier la circulation et prévenir les bouchons sur les axes problématiques, telles que les Avenues du Mogho Naba Wobgo et Bassawarga.

Pour la réussite de l’opération, le Directeur Général de la Mobilité urbaine, Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, appelle l’ensemble des usagers à la prudence et au strict respect du code de la route et les populations riveraines à une occupation responsable des emprises de la voie pour les activités diverses. « L’appel que nous lançons est véritablement la grande prudence pour tout le monde. Nous sortons de nos maisons pour nos différents lieux de travail et nous souhaitons y arriver en bonne santé. Que chacun fasse de son mieux en respectant le code de la route en étant prudent afin d’arriver à sa destination mais aussi permettre aux autres usagers de pouvoir effectuer leur déplacement en toute tranquillité », a-t-il souligné.

La mise en place de la circulation à sens unique sur certaines artères du centre-ville de Ouagadougou a été suggérée pour la première fois en 2000 dans le cadre de « l’étude sur l’amélioration des conditions de déplacement dans l’agglomération de Ouagadougou » (étude CIMA, 2000). Toutefois, ce sont les résultats des études dénommées « Elaboration d’une enquête origine destination », et celle de « Elaboration d’un plan de circulation et de stationnement dans le centre-ville de Ouagadougou », respectivement élaborées en 2019 et 2020 qui vont confirmer la nécessité de mettre en œuvre la circulation alternée à sens unique dans la ville de Ouagadougou.

Par ailleurs, une campagne de sensibilisation et d’information est prévue dans la dynamique d’un engagement citoyen et d’approche participative pour une meilleure mise en œuvre du Plan.

DCRP/MATM

Mouhoun/Techniques de production maraichère : Une trentaine d’élèves formée à Safané

BURKINA-MOUHOUN-AGRICULTURE-FORMATION

Mouhoun/Techniques de production maraichère : Une trentaine d’élèves formée à Safané

Dédougou, le 05 fév. 2025 (AIB)-Une trentaine d’élèves du Lycée départemental de Safané, dans la province du Mouhoun, ont bénéficié les 1er et 02 février 2025 à Safané, une formation sur l’aménagement de jardins et des techniques de production maraichère. Cette formation entre dans le cadre du renforcement des capacités des élèves sur l’éducation environnementale et contribue à améliorer leurs conditions de vie.

Le projet YIRIWALI rattaché à l’ONG Terre des Hommes a offert un jardin nutritif aux élèves du lycée départemental de Safané.

Afin d’assurer un bon entretien de ce jardin, il a initié au profit d’une trentaine d’élèves du lycée, les 1er et 02 février 2025 à Safané, une formation sur l’aménagement de jardin et les techniques de production maraichère.

Durant deux jours, les apprenants ont été initiés aux techniques de production maraîchère sur la pépinière, le repiquage, la pratique de préparation d’un terrain de pépinière et la fabrication des bio répulsifs comme la bio pesticide à savoir l’APPICHI, très efficace contre les ravageurs.

Pour le chef de service de la zone d’encadrement agricole de Safané, Jean Rachid Ahmed Yaméogo, principal animateur de la formation, la production maraichère procure d’énormes avantages pour les communautés et contribue à améliorer leur alimentation tout en leur procurant des ressources financières.

A travers des exercices théoriques et pratiques, les apprenants ont été outillés sur plusieurs techniques de production maraichères.

Il a invité les élèves à adopter la dynamique de la gouvernance actuelle sur l’offensive agro-pastorale et alimentaire.

Tout en les encourageant à initier les jardins à l’école et à la maison, Jean Rachid Ahmed Yaméogo, a montré son entière disponibilité à les accompagner dans cette belle initiative qui procure des lendemains meilleurs.

Le responsable de la cellule écologique du lycée départemental de Safané et par ailleurs attaché d’éducation dans l’établissement, Gédéon Tamboué, a remercié les formateurs pour la qualité de la formation qui permettra aux élèves d’être des relais et des ambassadeurs des bonnes pratiques auprès de leurs camarades et dans leurs communautés.

Pour ce faire, il les a invités à s’investir pour mettre en pratique les connaissances apprises afin d’atteindre les objectifs du projet.

De même, le responsable du projet YIRIWALI, Halidou Savadogo, s’est réjoui de la bonne participation des élèves à la formation, ce qui dénote leur grand intérêt à la production maraichère.

Il a annoncé que plusieurs autres formations seront programmées afin de leur permettre d’être des experts en production maraichère et contribuer efficacement à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Grâce au projet YIRIWALI, trois autres écoles dans la province du Mouhoun ont pu bénéficier de la même formation sur l’aménagement de jardins et les techniques de production maraichère.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

Mali/Ségou : Inauguration du musée Kôrè, symbole de la richesse culturelle africaine

Mali/Ségou : Inauguration du musée Kôrè, symbole de la richesse culturelle africaine

Ségou, 5 fév. 2025(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a assisté mercredi soir à Ségou, à l’inauguration du musée Kôrè des Arts et de l’Artisanat qui met en lumière la richesse culturelle de l’Afrique en général et celle de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) en particulier.

Au lendemain de l’ouverture de la foire internationale de Ségou et de la Semaine de la fraternité de l’AES, les festivaliers se sont donnés rendez-vous au centre culturel Korè pour l’inauguration du musée des Arts et de l’Artisanat.

La cérémonie a connu la présence du chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop, du ministre malien de la Culture, de l’Artisanat, du Tourisme et de l’Industrie hôtelière, Mamou Daffé ainsi que du
ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo. Étaient également présents le ministre nigérien du Tourisme, le colonel-major Abdourahamane Amadou et la ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, Aghaichata Atta.

Les visiteurs ont eu l’occasion de de découvrir la chaîne ancestrale de transformation du coton, une ressource agricole essentielle pour les pays de l’AES.

« Cela montre qu’avec ce que nous avons comme connaissances et patrimoine, nous pouvons transformer nos ressources et nous suffire à nous-mêmes, particulièrement dans le domaine du textile », a souligné le ministre Ouédraogo.

Les autorités ont également exploré les espaces dediés aux grandes figures historiques qui ont marqué l’empire du Mali et la ville de Ségou, notamment Soundjata Keita, Kankan Moussa, Mamari Biton Coulibaly et Da Monzon Diarra.

En plus des œuvres d’artistes provenant de l’AES, le musée Kôrè expose également les œuvres d’autres pays africains comme le Gabon et le Cameroun.

Une belle démonstration de la volonté de l’AES de s’ouvrir au continent et au reste du monde, a commenté Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

« Notre ambition n’est pas de nous refermer sur nous-mêmes, mais de partager les idéaux promus par nos dirigeants », a t-il ajouté.

L’une des sections phares du musée est l’espace multimédia, qui illustre la coexistence harmonieuse entre tradition et modernité.

 » Ce musée est un véritable temple de l’instruction, de l’éducation et de la connaissance. Une visite s’impose pour toute personne intéressée par notre histoire et notre avenir commun », a conclu le ministre Ouédraogo.

La ministre nigérienne Aghaichata Atta a partagé le même enthousiasme.

« Ce musée représente bien plus que l’histoire du Mali. Il nous appartient à tous en Afrique. Je tiens à encourager les autorités pour cette belle réalisation », a-t-elle dit.

Les autorités ont saisi l’opportunité de cette visite pour inviter les Maliens, ainsi que tous les Africains, à venir découvrir ce joyau culturel.

Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA

Burkina : L’Etat fait de 255 enfants, des pupilles de la Nation (Conseil des ministres)

Burkina : L’Etat fait de 255 enfants, des pupilles de la Nation (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a adopté mercredi en Conseil des ministres, un décret accordant le statut de pupille de la Nation à 225 enfants.

Le Conseil a adopté un décret consacrant 255 enfants pupilles de la Nation, a indiqué le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.

Troisième du genre, cet acte réglementaire vient compléter deux autres adoptés en 2024 qui obligeaient l’Etat à assurer la tutelle de 330 enfants.
Agence d’information du Burkina
YOS/AS

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