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Sissili : Une association collecte 250 poches de sang pour sauver des vies

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Sissili : Une association collecte 250 poches de sang pour sauver des vies

Léo, 7 fév. 2025 (AIB)- L’Association de jeunes dynamiques de la Sissili (AJDS) en collaboration avec le district sanitaire de Léo a organisé du 7 au 8 février 2025 à Léo, des journées de collecte de sang sous le thème de «  Donner pour sauver, un acte solidaire et patriotique ». Pour l’occasion, 250 poches de sang ont été collectées par l’association pour la prise en charge des malades et des Forces combattantes blessées au front.

Ces journées de collecte de sang se sont déroulées les 7 et 8 février 2025 à Léo respectivement au Lycée communal pour les élèves et à la maison des jeunes et de la culture pour la communauté.

Selon les organisateurs, ce sont au total 250 poches de sang qui ont été collectées durant ces journées pour la prise en charge des malades et des Forces combattantes blessées au front.

La cérémonie a été placée sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili-, Tewindé Isaac Sia et le parrainage du directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire professionnel et technique de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo.

Cette activité a été placée sous le thème de « Donner pour sauver, un acte solidaire et patriotique ».

Le président de l’Association des jeunes dynamiques de la Sissili (AJDS), Basile Nobolé a remercié les donneurs volontaires et bénévoles du geste salvateur qu’ils ont fait en donnant leur sang.

M. Nabolé a indiqué que ce don de sang permettra aux hôpitaux de prendre en charge nos parents qui sont dans le besoin et nos forces combattantes blessés au front pour la reconquête du pays.

Il a ensuite exprimé toute sa reconnaissance aux autorités qui se sont investies pour la réussite de ses journées, à travers la sensibilisation des populations surtout des scolaires.

Le premier responsable de l’association a de ce fait, rendu un hommage particulier au haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia, au Président de délégation spéciale (PDS) de la commune de Léo, Kassoum Koalaga et à sa Majesté, le chef de canton Léo Piyo Dan Zwè pour leur patriotisme et pour le bien-être des populations.

Le secrétaire général de la Sissili, Baowindsida Bingo représentant le haut- commissaire de la province a encouragé les organisateurs pour cette belle initiative qui permet de sauver des vies.

M.Bingo a indiqué que ces journées ont été des occasions pour sensibiliser les communautés à comprendre la nécessité et l’importance de don de sang. Il a par ailleurs invité les personnes de bonnes volontés à emboiter les pas de L’association de jeunes dynamiques de la Sissili.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

Léraba/Réseau de protection des enfants : 286 enfants pris en charge en 2024 dans la province 

BURKINA-LERABA-ENFANTS-POPULATION-PROTECTION

Léraba/Réseau de protection des enfants : 286 enfants pris en charge en 2024 dans la province

Sindou, 07 fév. 2025 (AIB)-Le Réseau de protection des enfants (RPE) de la Léraba, au cours de sa première assemblée générale de l’année 2025, le vendredi 07 février 2025 à Sindou, a examiné et adopté son plan d’action 2025. Selon le bilan de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Léraba, 286 enfants ont été pris en charge en 2024 dans la province.

Protéger les enfants est l’une des missions essentielles des attributions de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Léraba.

Afin de mieux cerner les problèmes liés à la vie des enfants défavorisés et trouver des solutions adéquates, elle a créé le Réseau de protection des enfants (RPE), composé essentiellement d’ONG, des acteurs étatiques, des associations ainsi que des autorités coutumières et religieuses.

Grâce au soutien de l’UNICEF à travers le plan de travail annuel, le RPE comme chaque année a fait son bilan au cours d’assemblée générale, ce vendredi 07 février 2025 et valider son nouveau plan d’action de l’année en cours.

Du bilan de 2024, il ressort que plusieurs actions ont été menées en faveur des enfants en situation de besoin.

En effet, 15 enfants en détresse ont été placés dans des familles d’accueil ou dans des centres d’accueil des enfants en détresse, 147 ont été scolarisés, 30 ont bénéficié de kit de placement d’urgence, 34 victimes de violence et d’abus divers ont été pris en charge sur le plan sanitaire, alimentaire et psychosociale.

En plus, 12 victimes de traite ont été interceptés et pris en charge, 26 ont été placés dans des centres de formation professionnelle, 11 filles survivantes de mariage d’enfants ont été prises en charge et 22 ont été retournés dans leur famille d’origine.

Dans la province de la Léraba, les problématiques majeures liés aux enfants sont entre autres, le mariage des enfants et le travail sur les sites aurifères.

Le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire de la Léraba, Ousmane Ouédraogo, a remercié l’UNICEF pour son accompagnement dans la protection des enfants.

Il a également invité les partenaires techniques et financiers à accompagner le ministère dans la protection des enfants dans la province.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

Bogandé : Les familles princières scellent une union historique après des décennies de conflits

Bogandé : Les familles princières scellent une union historique après des décennies de conflits

Bogandé, 8 février 2025 (AIB)-Les 25 grandes lignées de la famille Lankoandé de Bogandé se sont réunies, le samedi 8 février 2025, au palais de Sa Majesté Yempaabou Lankoandé pour lui renouveler leur allégeance et marquer un nouveau départ après des décennies de conflits.

Après plusieurs décennies de tensions et de querelles autour de la chefferie coutumière, les familles princières de Bogandé ont enfin trouvé un terrain d’entente.

En effet, toutes les grandes lignées de la famille Lankoandé se sont rassemblées au palais royal pour faire allégeance à Sa Majesté Yempaabou Lankoandé.

Cette initiative a été portée par les neveux des différentes familles Lankoandé, déterminés à mettre fin aux divisions qui ont longtemps marqué la gestion de la chefferie coutumière.

Ces jeunes leaders ont mené des démarches diplomatiques et des médiations auprès des doyens et des chefs de famille afin de restaurer un climat d’entente et de cohésion.

Le rassemblement, qui s’est tenu dans la cour royale, a vu la participation des représentants des 25 grandes lignées, venus symboliquement renouveler leur allégeance à l’autorité coutumière en place.

Sa Majesté Yempaabou Lankoandé, visiblement ému, n’a pas caché sa satisfaction face à cette démarche de paix et de réconciliation.

« C’est une immense joie de voir tous mes frères, mes fils et mes neveux réunis ici aujourd’hui. Cette union marque un nouveau départ pour notre communauté et la consolidation de notre héritage ancestral », a-t-il déclaré devant l’assemblée.

Avec cette réconciliation, les familles princières entendent œuvrer ensemble pour la stabilité de la chefferie et le développement de Bogandé.
Ce nouvel élan devrait favoriser un climat apaisé et renforcer l’unité entre les différentes composantes de la communauté.

L’événement marque ainsi une page importante de l’histoire de la chefferie de Bogandé et ouvre la voie à un avenir où traditions et modernité se conjugueront dans l’intérêt du bien commun.
En rappel, les 25 grandes lignées de la famille Lankoandé de Bogandé sont : Tilinla, Pkiala, Bantangou, Foanba, Kourkiedi, Dialibo, Yapkera, Kparmonbou, Yenssongou, Yendabri, Dinpounna, Tilibari, Diayenbonga, Labidiero, Banhama, Tiabatoba, Yenpkari, Tigobinini, Lihantipo, Yenbirima, Yentema, Ourdjoari, Ikini, Yengnabou et Wahbi.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

𝐒é𝐮𝐫𝐢𝐭é 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭è𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐯𝐮𝐥𝐧é𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬

𝐒é𝐮𝐫𝐢𝐭é 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭è𝐫𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐀𝐠𝐫𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐯𝐮𝐥𝐧é𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬

Le Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire (SE-CNSA), Dr Djakalia SON, a conduit, du 5 au 7 février 2025, une mission de suivi de la distribution des vivres dans le cadre de l’indemnisation de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) à Diapangou, dans la région de l’Est.

Cette initiative traduit la volonté du Gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, d’accompagner le monde rural face aux aléas climatiques qui réduisent considérablement la productivité et la production agricoles. À cet effet, il s’agissait pour les responsables du ministère de s’assurer du démarrage effectif de l’opération de distribution gratuite des vivres et de l’aliment pour bétail au profit des ménages vulnérables de cette localité du Burkina Faso. Ils ont également saisi l’occasion pour sensibiliser les bénéficiaires ainsi que l’ensemble des parties prenantes sur l’utilisation des vivres à des fins prévues.

Le SE-CNSA, Dr Djakalia SON, a pu constater de visu le bon déroulement de la distribution des vivres aux bénéficiaires. À ce titre, il a salué la résilience des producteurs qui, malgré les périodes de sécheresse, ne ménagent aucun effort pour atteindre la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Cette indemnisation, à travers la distribution gratuite des vivres, permettra de compenser les pertes subies par les producteurs en raison de la sécheresse, a-t-il déclaré. Par ailleurs, pour un meilleur accompagnement de l’État aux producteurs, Dr SON les a encouragés à souscrire massivement à l’assurance agricole, qui leur permettra de minimiser les risques et les pertes agricoles. « 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒊𝒔𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒆𝒓 275,5 𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔, 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒔𝒆́𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊̈𝒔, 𝒅𝒆 𝒎𝒊𝒍 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒛, 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒒𝒖𝒆 79 𝒕𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒅’𝒂𝒍𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒃𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒍, 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕 𝒅𝒆 1 752 𝒃𝒆́𝒏𝒆́𝒇𝒊𝒄𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒓𝒆́𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒄𝒊𝒏𝒒 𝒗𝒊𝒍𝒍𝒂𝒈𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝑫𝒊𝒂𝒑𝒂𝒏𝒈𝒐𝒖 », a indiqué monsieur Bassirou MANDE, Directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques de la région de l’Est, visiblement rassuré par le succès de l’opération.

Madame Awa YADA, bénéficiaire, a pour sa part exprimé sa satisfaction et adressé ses remerciements aux premiers responsables du ministère en charge de l’Agriculture pour l’intérêt porté au monde rural. « 𝑱’𝒂𝒊 𝒓𝒆𝒄̧𝒖 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒔𝒂𝒄𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒂𝒊̈𝒔, 𝒖𝒏 𝒔𝒂𝒄 𝒅𝒆 𝒎𝒊𝒍 𝒆𝒕 𝒖𝒏 𝒔𝒂𝒄 𝒅𝒆 𝒓𝒊𝒛. 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒔𝒂𝒕𝒊𝒔𝒇𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒄𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒄𝒆𝒔 𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔, 𝒒𝒖𝒊 𝒎𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒓𝒓𝒊𝒓 𝒎𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒆𝒏 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒔𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒉𝒖𝒎𝒊𝒅𝒆 », a-t-elle confié.

Pour rappel, le lancement de la distribution gratuite des vivres et de l’aliment pour bétail aux personnes vulnérables a eu lieu le 18 janvier 2025 à Ziniaré, dans la région du Plateau-Central. En plus des régions du Plateau-Central et de l’Est, cette opération de distribution concerne trois autres régions : le Centre-Est, le Centre-Nord et le Sahel.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

𝐅𝐢𝐥𝐢è𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐦𝐮𝐦 𝐠𝐚𝐫𝐚𝐧𝐭𝐢 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐟𝐢𝐱é à 𝟑𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀/𝐤𝐠

𝐅𝐢𝐥𝐢è𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐦𝐮𝐦 𝐠𝐚𝐫𝐚𝐧𝐭𝐢 𝐚𝐮𝐱 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐟𝐢𝐱é à 𝟑𝟎𝟎 𝐅 𝐂𝐅𝐀/𝐤𝐠

Le Directeur Général de la Promotion de l’Économie Rurale, monsieur Ludovic YIGO, a présidé l’atelier de concertation avec les acteurs de la filière pomme de terre de la région du Nord, du 5 au 7 février 2025, à Ouahigouya.

Ce cadre de concertation qui a regroupé les représentants du gouvernement, notamment le ministère en charge de l’agriculture et celui en charge du commerce, les représentants de l’Union régionale des producteurs de pomme de terre du Nord, les acheteurs grossistes et détaillants, ainsi que la ligue des consommateurs, a permis de fixer le prix d’achat minimum garanti bord champ du kilogramme de pomme de terre.

À l’issue des concertations, les différents acteurs ont convenu d’un prix minimum de vente d’un kilogramme de pomme de terre bord champ à 300 F CFA. Sur cette base, les acteurs ressortent de la rencontre avec 14 contrats de vente/achat conclus pour 10 162 tonnes de pomme de terre, soit un chiffre d’affaires d’une valeur de plus de 3 milliards 081 millions de francs CFA.

Selon le président de l’Union régionale des producteurs de pomme de terre du Nord, monsieur Issa SAWADOGO, l’initiative du forum est salutaire pour les acteurs. Il représente un canal pour tisser des relations commerciales gagnant-gagnant.

Pour monsieur Ludovic YIGO, Directeur général de la Promotion de l’Économie Rurale, l’accompagnement du gouvernement à travers les ministères en charge de l’agriculture et du commerce vise à rendre les produits alimentaires accessibles aux populations. Il a annoncé le renforcement des chambres froides à énergie solaire dans les prochaines semaines et indiqué que des échanges sont en cours pour labelliser la pomme de terre nationale. Pour une meilleure présentation aux consommateurs. Tout en encourageant les acteurs à utiliser les sacs estampillés « 𝐏𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 » comme emballage. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒆́𝒓𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒂𝒄𝒄𝒐𝒓𝒅𝒔. 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒂̀ 𝒄𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒐𝒎𝒎𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔, 𝒒𝒖𝒊 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒐𝒔 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔, 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒄𝒉𝒆𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒌𝒊𝒍𝒐 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆́ », a-t-il conclu.

En rappel, l’objectif de l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » de produire 60 000 tonnes/an, et le Nord joue un rôle central dans cet objectif. À ce titre, les acteurs recommandent la vulgarisation du système de production par aspersion, l’organisation d’une foire nationale de la pomme de terre, l’acquisition d’un espace de vente à Ouagadougou et la construction de chambres froides d’au moins 7000 tonnes de capacité.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

𝐑é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐡𝐲𝐝𝐫𝐨𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬 : 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐘𝐚𝐲𝐚 𝐓𝐑𝐀𝐎𝐑E 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐢é𝐛élé

𝐑é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐮𝐯𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐡𝐲𝐝𝐫𝐨𝐚𝐠𝐫𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬 : 𝐥𝐞 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐘𝐚𝐲𝐚 𝐓𝐑𝐀𝐎𝐑E 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐢é𝐛élé

Le Directeur général de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (ONBAH), le Commandant Yaya TRAORÉ, accompagné du Directeur général de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER), monsieur Issaka COMPAORÉ, du Directeur général des aménagements agropastoraux et du développement de l’irrigation, monsieur Moussa ZIDA, ainsi que du Coordonnateur du Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA), monsieur Adama SIRI, a effectué une visite du barrage de Tiébélé, ce mercredi 5 février 2025.

Situé dans la province du Nahouri, le barrage de Tiébélé, construit en 1983 avec une capacité initiale de 2 000 000 m³, a bénéficié d’un aménagement de périmètre irrigué en 1992. Aujourd’hui, ce périmètre est exploité par la coopérative Nimaro-Zena, qui regroupe plus de 165 membres, ainsi que par d’autres producteurs. En campagne humide, plus de 35 hectares sont exploités pour la riziculture, tandis que la campagne sèche est dédiée à la culture maraîchère, sur une superficie de plus de 50 hectares, dont la principale spéculation est le piment.

Selon monsieur Amos CONGO, Directeur régional en charge de l’Agriculture du Centre-Sud, ce barrage constitue un véritable poumon économique pour la population de Tiébélé. Cependant, selon les dires de monsieur CONGO, l’ouvrage subit une dégradation progressive en raison des activités humaines aux alentours et de l’ensablement, réduisant ainsi sa capacité à moins d’un tiers de son volume initial.

La visite du site a permis à la délégation de constater l’état actuel du barrage et d’engager des discussions avec les producteurs locaux. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒆́𝒕𝒆́ 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒆 𝒅’𝑬́𝒕𝒂𝒕, 𝒍𝒆 𝑪𝒐𝒎𝒎𝒂𝒏𝒅𝒂𝒏𝒕 𝑰𝒔𝒎𝒂𝒆̈𝒍 𝑺𝑶𝑴𝑩𝑰𝑬, 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒖𝒏 𝒆́𝒕𝒂𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒖 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒔𝒂𝒈𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒓𝒆́𝒉𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 », a indiqué le Directeur général de l’ONBAH. Pour le Commandant TRAORE, cette visite est une matérialisation de la volonté des autorités de redynamiser les infrastructures hydroagricoles afin de les mettre au service du développement rural et de la sécurité alimentaire.

Les échanges avec les producteurs ont été jugés enrichissants à en croire monsieur Moussa ZIDA, Directeur général des aménagements agropastoraux et du développement de l’irrigation. « 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆́ 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒕𝒓𝒆̀𝒔 𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒍𝒊𝒆𝒏𝒕𝒔. 𝑪𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 500 𝒎𝒆̀𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒂𝒈𝒆, 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒖𝒚𝒂𝒖𝒙 𝒇𝒍𝒆𝒙𝒊𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒊𝒓𝒓𝒊𝒈𝒖𝒆𝒓 𝒄𝒆𝒔 𝒛𝒐𝒏𝒆𝒔. 𝑪𝒆𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 𝒇𝒂𝒗𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒐𝒍𝒆 𝒆𝒕 𝒎𝒆𝒕 𝒆𝒏 𝒆́𝒗𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒍’𝒊𝒎𝒑𝒂𝒄𝒕 𝒆́𝒄𝒐𝒏𝒐𝒎𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒂𝒈𝒆 », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs indiqué que la réhabilitation du périmètre irrigué permettrait d’optimiser l’exploitation des terres et de réduire l’utilisation des motopompes, contribuant ainsi à une diminution de la consommation d’énergie.

Pour sa part, Monsieur Paul AKOUABOU a, au nom des producteurs, exprimé sa gratitude envers les plus hautes autorités du ministère pour cette initiative. Il a exprimé leur engagement à participer activement à la réhabilitation du barrage, qu’il considère comme « 𝒖𝒏𝒆 𝒗𝒆́𝒓𝒊𝒕𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒐𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕𝒖𝒏𝒊𝒕𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 ».

Notons qu’avant de se rendre sur le site du barrage, la délégation a rendu une visite de courtoisie à la Cour royale de Tiébélé, où elle a sollicité le soutien des autorités coutumières pour la réhabilitation du barrage.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛

Thyou: L’association YA SONMA offre des manuels scolaires à l’école primaire de Villa

Thyou: L’association YA SONMA offre des manuels scolaires à l’école primaire de Villa

Thyou, (AIB)-L’ Association YA SONMA, a fait don le 6 février 2025, de manuels scolaires et d’un ballon de football aux élèves de l’école primaire de Villa, située dans la commune rurale de Thyou, province du Boulkiemdé (région du Centre-Ouest).

Dans la matinée, l’Association YA SONMA, œuvrant dans le domaine éducatif sous l’égide de son président national et fondateur, Monsieur Gilbert KABORE, a fait parler son cœur.

Elle a remis des manuels scolaires et d’un ballon de football aux élèves de l’école primaire de Villa, située dans la commune rurale de Thyou,

Représentée par Messieurs Salif KABORE et Isidore ROUAMBA, respectivement trésorier national et membre, l’Association YA SONMA souhaite, à travers ce geste, contribuer à la réussite et à l’épanouissement des apprenants de Villa.

Fruit du jumelage entre le Burkina Faso et l’Allemagne, l’Association YA SONMA est active à l’échelle nationale et intervient dans plusieurs écoles du Burkina Faso.

Elle fournit des tables-bancs, des manuels scolaires et des dispositifs d’hygiène, a annoncé Monsieur Isidore ROUAMBA.

S’exprimant au nom du président national, ce dernier a déclaré :

« C’est un sentiment de joie de faire ce don pour encourager les élèves et leurs enseignants pour leur dynamisme. »

Pour conclure, il a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de ce don afin de promouvoir leur développement spirituel, moral et physique, dans la perspective de créer les valeurs de demain.

Prenant la parole à son tour, Monsieur SAWADOGO Oumar, directeur de l’école primaire de Villa, a exprimé toute sa reconnaissance et sa gratitude à l’endroit de l’Association YA SONMA qui a pensé à son établissement.

« YA SONMA est venue nous enlever une épine du pied, car le besoin de manuels pour l’éducation des enfants se posait avec acuité », a-t-il déclaré.

Quant au président de l’APE, Monsieur Lassané ZONGO, il a affirmé que c’était un honneur pour eux d’accueillir l’Association YA SONMA à Villa.

Il a salué du fond du cœur cette initiative et a souhaité une longue vie à l’association.

Agence d’information du Burkina
KP/ata

Léraba : Des structures éducatives de Dakoro dotées en mobiliers scolaires et administratifs

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Léraba : Des structures éducatives de Dakoro dotées en mobiliers scolaires et administratifs

Sindou, 08 fév. 2025 (AIB)- La délégation spéciale de Dakoro, commune rurale située à à 30 km de Sindou, a offert le vendredi 07 février 2025 à Dakoro, des matériels administratifs et scolaires aux structures éducatives. La cérémonie a été présidée par le président de la délégation spéciale de Dakoro, Daniel Sébégo.

Des établissements publics éducatifs de la commune de Dakoro, ont été dotés, le vendredi 07 février 2025, de matériels administratifs et scolaires.

Ce sont au total 470 tables bancs, 48 armoires, 39 bureaux sans caisson, 20 bureaux avec caisson, 19 chaises simples, 25 fauteuils directeurs et 90 chaises visiteurs.

Selon le Président de la délégation spéciale (PDS), Daniel Sébégo de Dakoro, a indiqué que le don vise à contribuer à l’amélioration des conditions de travail, la qualité du niveau de l’éducation que ces matériels sont offerts aux structures éducatives.

Les structures bénéficiaires sont le lycée départemental de Dakoro, le Centre d’éducation de base non formelle et 03 CEG.

«La majeure partie des dépenses effectuées dans ces matériels est issue du fond minier», comme a ajouté M. Sébégo.
Il a ajouté que l’équipement des structures éducatives de la commune est une idée qui est prise en compte dans le budget de 2025.

D’autres matériels soit 200 chaises métalliques simples, 50 tables métalliques simples, 08 lits, 08 matelas, 08 tables et 16 chaises et des rideaux sont destinés pour équiper l’auberge et le jardin communal.
Ces matériels ont été acquis grâce à l’agence de développement des collectivités territoriales.

Pour le PDS de Dakoro, il y a toujours en perspective des actions d’intervention dans le domaine de l’éducation, surtout la dotation de chaque école d’un jardin scolaire.

«  Une journée de recevabilité est en cours de préparation pour permettre à la population de s’imprégner du bilan des activités menées par la délégation spéciale depuis son arrivée à la maison de Dakoro », a dit Daniel Sébégo.

Pour le représentant des bénéficiaires, le proviseur du lycée départemental de Dakoro, Adama Hema, ce geste est la preuve que malgré la préoccupations des autorités sur la question de sécurité dans le pays, les structures éducatives ne sont pas oublié pour le bonheur des élèves.
Ainsi, il a invité les acteurs éducatifs de se mettre réellement au travail pour un avenir meilleur du pays.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/yo

Burkina : Pr. Tinto aux jeunes Africains en Belgique : « revenez en Afrique, on a besoin de vous »

Burkina : Pr. Tinto aux jeunes Africains en Belgique : « revenez en Afrique, on a besoin de vous »

Ouagadougou, 8 fév. 2025 (AIB) – Depuis l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) en Belgique, où il a été fait Docteur honoris causa le 3 février 2025, le Professeur Tinto a exhorté les jeunes Africains à retourner sur leur continent pour contribuer à son développement.

« On a besoin de vous », a-t-il lancé aux étudiants africains de l’UCLouvain, soulignant l’importance de leur engagement pour l’Afrique.

Le Pr Tinto s’est interrogé sur la difficulté qu’a le continent à mieux exploiter ses richesses et à en tirer profit. « Pourquoi n’arrivons-nous pas à nous organiser pour mieux exploiter nos ressources ? », a-t-il demandé.

Selon lui, la réponse réside dans le déficit de ressources humaines hautement qualifiées en nombre suffisant pour impacter durablement le développement du continent.

Distingué Docteur honoris causa pour ses recherches sur le vaccin contre le paludisme, il a appelé à une prise de conscience collective et à un engagement politique fort en faveur des questions sanitaires en Afrique.

Le chercheur a également réagi à la décision de la nouvelle administration américaine de suspendre les activités de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Bien que jugée non éthique, cette mesure pourrait, selon lui, être une opportunité pour les Africains de prendre en main leurs propres défis sanitaires et de développer des solutions adaptées.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Le chercheur burkinabè Pr Halidou Tinto fait Dr Dr Honoris causa

Le chercheur burkinabè Pr Halidou Tinto fait Dr Dr Honoris causa

Ouagadougou, 8 fév. 2025(AIB)-Le chercheur burkinabè Pr Halidou Tinto a été fait le 3 février 2025 en Belgique, Dr Honoris causa de l’université Ku-Leuven et de l’université catholique de Louvain, à l’occasion de leur 600 anniversaire.

Selon lefasonet qui rapporte l’information, le chercheur burkinabè mondialement connu pour ses recherches sur le vaccin contre le paludisme, a été chaleureusement accueilli le 6 février 2025 à l’aéroport international de Ouagadougou par ses collègues du Centre national de la recherche scientifique et technologique du Burkina Faso (CNRST).

« Pr Halidou Tinto est, cette année, le seul africain et la première personnalité burkinabè à recevoir cette distinction qui reconnait les mérites des personnes qui marquent l’humanité par leur contribution singulière depuis 1951 », précise le média.
Agence d’information du Burkina

Ségou Art: « Avec le temps, le monde donnera raison à l’AES », sculpteur Yahaya Fofana

Burkina-Mali-Art-Exposition

Ségou Art: « Avec le temps, le monde donnera raison à l’AES », sculpteur Yahaya Fofana

Ségou, 7 fév. 2025(AIB) – A travers son œuvre » le temps », montrant un caméléon, le sculpteur burkinabè Yahaya invite les dirigeants et les peuples de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à s’inspirer des qualités de l’animal qui sont notamment, la patience, la prudence et l’adaptation.

Le sculpteur burkinabè Yahaya Fofana s’est inspiré du récit fait sur le caméléon par l’écrivain malien Amadou Hampaté Ba, pour donner vie à son œuvre intitulée « Le temps ».La sculpture montrant un caméléon gravitant au centre d’un cercle, est exposée à la foire internationale de Ségou qui se tient du 4 au 10 février 2025.

Tout comme le caméléon qui ne regarde jamais en arrière, l’artisan demande aux dirigeants de l’AES de poursuivre leur marche vers la souveraineté, en étant sûrs de leurs objectifs de départ.Yahaya Fofana conseille aussi aux peuples de l’AES de savoir s’adapter aux nouvelles réalités, à l’instar du caméléon qui prend la couleur de son milieu.

L’artiste appelle également les leaders de l’AES à la prudence à l’image du caméléon qui met toujours une patte avant d’emmener une autre, mais jamais les deux à la fois.Le sculpteur recommande aussi d’accorder une place importante à la communication en prenant exemple sur le caméléon qui retourne plusieurs fois l’oeil pour s’informer pendant que sa tête reste immobile.

Enfin, Yahaya Fofana insiste sur la nécessité de beaucoup réfléchir sur les futures conséquences des conventions signées actuellement, à l’image du caméléon qui ne laisse jamais sa queue traînée. »Le caméléon est un grand professeur. (…) Avec le temps, l’Afrique et le reste du monde, finiront par comprendre l’AES », foi de M. Fofana.

Agence d’information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

Littérature :L’artiste Hugo Boss propose des clés de réussite en 10 étapes

Littérature :L’artiste Hugo Boss propose des clés de réussite en 10 étapes

Ouagadougou, 8 fév. 2025 (AIB) – L’artiste musicien Hugues Gouba, alias Hugo Boss, a présenté vendredi, « Le mécanisme d’une évolution constante en 10 étapes », un livre de 87 pages qui propose des solutions pour booster le développement personnel chez la jeunesse.

La réussite passe d’abord par « Le plus grand voyage humain », étape du passage de la personne à la personnalité, selon l’auteur du livre, Hugues Gouba.

À en croire l’écrivain, durant ce voyage vers la personnalité, l’individu doit apprendre à se découvrir à travers ses compétences et expériences.

Cet exercice « crucial », selon l’auteur, permettra au sujet de façonner sa personne pour devenir une personnalité. Cette étape est traitée dans le premier chapitre de l’ouvrage.

« Ce grand voyage m’a permis de passer de Hugues Gouba, qui est ma personne, à Hugo Boss, ma personnalité », a-t-il indiqué.

L’artiste musicien recommande également à ses lecteurs d’utiliser les réseaux sociaux à travers la formule BAC, qui se résume en Business, Altruisme et Communauté.

Autrement dit, l’utilisateur du réseau social doit créer une activité qui lui rapporte un bénéfice, touchant directement ou indirectement les autres, tout en créant un climat de confiance avec sa communauté.

La prière est l’un des secrets incontournables de la réussite pour le musicien, convaincu que « le monde spirituel commande énormément le monde naturel ».

À ses dires, Huguo Boss doit en partie sa réussite à la prière. « Priez et faites des actions qui honorent le Seigneur », suggère-t-il.

Le relationnel, la décision, le travail, le secret du leadership, la plus grande qualité humaine et la formation sont les autres solutions formulées dans le guide de l’artiste burkinabè.

Selon l’écrivain, le succès dans la vie est comparable à une voiture dont le respect du mécanisme de fonctionnement permet de quitter un point A pour atteindre un point B.

Lorsque le mécanisme de la réussite est respecté, la voie est toute tracée pour atteindre le bout du tunnel, a assuré Hugues Gouba.

Le document sera disponible dans quelques jours dans les librairies, au prix de 10 000 FCFA, ainsi que dans les bibliothèques universitaires et celles des lycées du Burkina Faso.

La dédicace du livre a été parrainée par le président du conseil d’administration de l’Université de l’Union africaine, Dr Amed Moussa Diallo, qui n’a pas manqué d’exhorter la jeunesse burkinabè et africaine à lire le document afin de s’inspirer de l’expérience de son auteur pour réussir.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Arts plastiques : La marche de l’AES vers la liberté inspire un peintre burkinabè

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Arts plastiques : La marche de l’AES vers la liberté inspire un peintre burkinabè

Ségou, 7 fév. 2025 (AIB) — Le peintre burkinabè, OWAR a présenté à la foire internationale de Ségou, une toile montrant les trois leaders de l’Alliance des Etats du sahel (AES) et leurs peuples en marche sur le chemin de la liberté.Outre sa toile Résilience, le peintre-gendarme, l’adjudant Ouédraogo Wendyam Abdoul-Rasmane, alias OWAR a exposé une autre œuvre intitulée

La marche de la libération de l’AES à la foire internationale de Ségou.Sur ce tableau, l’on voit en arrière-plan les cartes du Burkina Faso, du Mali et du Niger formant les pièces d’un puzzle, symbolisant, selon OWAR, l’unité et la solidarité qui lient les nations de l’AES.Au premier plan, on aperçoit les présidents Assimi Goïta du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina Faso et Abdourahamane Tiani du Niger.Ces trois guides marchent en tête des peuples de l’AES, déterminés à acquérir la vraie liberté.

Les banderoles portant les inscriptions « Paix et sécurité », « Enfin une vraie libération », « Souveraineté », etc. traduisent les aspirations de ces citoyens.Une banderole est laissée vierge pour que tout spectateur du tableau puisse y inscrire son souhait, affirme OWAR.Autre détail : on remarque sur les flancs du tableau des chaînes brisées.« Ce sont les liens de l’esclavage, de la colonisation et du néocolonialisme que les trois leaders, avec le soutien actif de leurs peuples, ont réussi à rompre », explique l’adjudant Ouédraogo Wendyam Abdoul-Rasmane.La foire internationale, qui se tient en marge de Ségou Art – Festival sur le Niger, s’achève le 10 février 2025.

Agence d’information du BurkinaTilado Apollinaire ABGA

Centre-Nord : 96,14% des enfants de 9 mois à 14 ans vaccinés contre la fièvre typhoïde

Centre-Nord : 96,14% des enfants de 9 mois à 14 ans vaccinés contre la fièvre typhoïde

Kaya, 8 fév. 2025(AIB)-976 450 enfants de la région du Centre-nord, âgés de 9 mois à 14 ans ont reçu le vaccin contre la fièvre typhoïde, soit 96, 14% des cibles, selon un bilan parvenu à l’AIB.

Malgré la contre campagne constatée à travers les médias sociaux, la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde a été un succès au Centre-Nord au regard des chiffres de la direction régionale de la santé.

976 450 enfants de 9 mois à 14 ans de la région sur une cible attendue de 1 015 615 ont reçu le vaccin antityphoïdique conjugué (VTC) soit un taux d’administration global 96,14%.

La même source indique que la proportion de personnes déplacées internes (PDI) vaccinées pendant la campagne est de 19,55% sur l’ensemble des 6 districts sanitaires que compte la région.

La réinstallation de certains villages où le CSPS n’est pas encore fonctionnelle et quelques Incidents sécuritaires isolés dans un district ont été entre autres raison qui n’ont pas permis aux agents vaccinateurs d’atteindre certains enfants.

Pour les autorités sanitaires, l’introduction du VTC dans la vaccination de routine permettra de rattraper des cibles non vaccinées.

Agence d’information du Burkina

IOA/ata

Burkina/Dialogue social : Les syndicats saluent la reprise des échanges quatre ans après sa suspension

Burkina/Dialogue social : Les syndicats saluent la reprise des échanges quatre ans après sa suspension

Ouagadougou, 8 fév. 2025 (AIB) – Les organisations syndicales ont salué hier vendredi la reprise du dialogue entre le gouvernement et les syndicats, quatre ans après sa suspension. Une décision, selon elles, qui permet de promouvoir et renforcer la paix et la cohésion au Burkina Faso.

Selon le président du mois des centrales syndicales, El Hadj Inoussa Nana, la reprise du dialogue gouvernement-syndicat, après quatre ans de suspension, permet de promouvoir la paix et la cohésion sociale dans le pays.

El Hadj Nana, qui s’exprimait hier vendredi à Ouagadougou lors de la cérémonie de clôture des activités de 48 heures, a salué la reprise des échanges entre le gouvernement et les syndicats, une vitrine de recherche de solutions aux préoccupations des travailleurs et des populations burkinabè.

Il a par ailleurs expliqué que cette rencontre demeure une opportunité unique pour passer en revue toutes les questions qui concernent le monde du travail.

« La rencontre a été une occasion pour nous de revisiter tous les points sur lesquels nous n’avions pas de réponses », a-t-il confié.

Le président du mois des centrales syndicales a précisé que le gouvernement s’est engagé à satisfaire un certain nombre de points de la plateforme revendicative des organisations syndicales.

Le secrétaire général du département en charge de la Fonction publique, Rodrigue Oboulbiga, qui a lu le communiqué final, s’est appesanti, entre autres, sur l’état de la mise en œuvre des engagements de 2015, 2016 et 2021, ainsi que sur l’examen des réponses du gouvernement au cahier de doléances du 1er mai 2022.

Le ministre de la Fonction publique, Mathias Traoré, a fait remarquer que sur une trentaine de doléances soumises, l’État s’est engagé à apporter des solutions à 13 préoccupations des syndicats.

M. Traoré s’est dit satisfait des échanges qui ont permis d’apporter des réponses à quelques préoccupations du monde syndical et a remercié tous les partenaires sociaux pour leur disponibilité et leur engagement pour les résultats engrangés lors de la rencontre de deux jours.

« C’est un dialogue qui permet d’examiner les préoccupations des organisations syndicales. Nous devons arriver à des points d’accord et de désaccord », a laissé entendre le ministre Traoré.

À ses dires, le gouvernement va travailler à apporter des solutions aux points non consensuels pour l’épanouissement des travailleurs et de la population.

Le ministre Traoré a également rappelé que le pays se trouve dans un contexte sécuritaire et humanitaire où il est obligé de mobiliser suffisamment de ressources pour lutter contre le terrorisme et relancer l’activité économique.

« Dans ces deux grands contextes, les priorités devraient être orientées vers les actions qui mènent au succès et à la réussite des engagements pris pour restaurer la paix », a-t-il signalé.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mathias Napaongo remporte aux points, le gala international de boxe Fight for peace

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 Mathias Napaongo remporte aux points, le gala international de boxe Fight for peace

 Ouagadougou, 7 fév. 2025 (AIB)- le boxeur burkinabè Mathias Napaongo alias Le Fighter a remporté vendredi soir au palais des sports de Ouaga 2000, le gala international de boxe « Fight for peace » en battant aux points, son challenger Anglo-Nicaraguayen Jorge Moreno, a constaté l’AIB sur place.

Le combat qui devait se disputer en 8 rounds de 3 mn, n’a pas mis du temps à s’animer, tant le Burkinabè Mathias Napaongo voulait vite finir le combat, lui qui a l’habitude des KO. Ayant compris la stratégie du boxeur burkinabè, Jorge Moreno a passé son temps à fuir le combat.

Mais à la 7e et avant dernière reprise Le Fighter a réussi à placer un direct sur son challenger qui mit le genou à terre. Il n’est pas Ko mais est compté par l’arbitre. Les deux boxeurs vont jusqu’au bout des 8 rounds et à l’unanimité des juges, Mathias Napaongo est déclaré vainqueur aux points.

C’est la 9e victoire de Le Fighter en autant de combats, dont 7 par KO et 2 aux points.

Plusieurs autres combats en levée de rideau ont été servis au nombreux public du Palais des sports de Ouaga 2000 : Le Burkinabè Raymond Sanou a gagné son combat par KO face à un Ghanéen.

En moins d’une minute le Nigérian Mojeed Gbolahan mis KO au Ghanéen Sani Yidana pendant que Daouda Sidibé du Mali n’a pas su résister face à l’Ivoirien Iris Gbahui.

Il y a eu également dans ce gala de boxe, un combat en Taekwondo et le Burkinabè Kader Traoré a battu l’Ivoirien Abdoul Aziz Kamagaté.

Cette 1re édition du gala international de boxe Fight for peace s’organise 10 ans après que le Burkina Faso ait accueilli un gala de même envergure. La promotrice qui n’est autre que la présidente de Ringo sport Gloria Guissou, a donné rendez-vous pour la 2e édition l’an prochain.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Nahouri/Commune de Ziou : Des membres du gouvernement inaugurent des infrastructures communautaires

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Nahouri/Commune de Ziou : Des membres du gouvernement inaugurent des infrastructures communautaires

Pô, 8 février 2025 (AIB)-Les ministres en charge de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, de la Communication, pengdwendé Gilbert Ouédraogo et de l’Enseignement de base, Jacques Sostène Dingara, sont arrivés, ce samedi 08 février 2025 à Guelwongo dans la commune de Ziou, pour réceptionner une infrastructure sanitaire construite par les populations et procéder à l’ouverture officielle d’une radio communautaire.

C’est au rythme de la musique locale que les membres du gouvernement conduits par le ministre en charge de la Communication, pengdwendé Gilbert Ouédraogo, de l’Enseignement de base, Jacques Sostène Dingara et de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, ont été accueillis dans la matinée du samedi 08 février 2025, à Guelwongo, située a un jet de pierre de la frontière du Ghana.

Ils vont présider la cérémonie officielle de remise des clés d’une infrastructure sanitaire construite par les communautés locales et l’ouverture officielle d’une radio communautaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Balé : Au moins six morts et cinq blessés dans un accident à l’entrée de Boromo

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Balé : Au moins six morts et cinq blessés dans un accident à l’entrée de Boromo

Boromo, 7 fév. 2025 (AIB) – Un accident de la circulation impliquant un bus de voyage et une remorque en panne a fait six morts et cinq blessés, évacués au Centre médical avec antenne chirurgical (CMA) de Boromo dans la nuit du jeudi au vendredi 7 février 2025 entre le village de Baporo et Boromo, a constaté l’AIB sur place.

L’accident s’est produit à moins d’un kilomètre à l’entrée de la ville de Boromo.
Selon les témoignages, le car accidenté roulait en direction de Boromo. Il est rentré violemment en collision avec une remorque en panne stationnée sur la chaussée sans marquage.

Surpris par le véhicule stationné, c’est en voulant éviter un autre véhicule dans la direction opposée que le car a propulsé la remorque hors de la chaussée et fini sa course également dans la brousse.
Selon une source sécuritaire, l’accident aurait eu lieu aux environs de 20h. Les sapeurs-pompiers de Boromo et la gendarmerie de Zawara ont veillé pour secourir les victimes et sécuriser les lieux. Il a fallu plusieurs heures de travail à l’équipe de Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) du commandant Boris Ouédraogo pour sortir un corps sous le car accidenté.

Les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité de la commune de Zawara et de Boromo se sont rendus sur les lieux.
Agence d’information du Burkina

Burkina : Le ministre de santé s’engage à financer la lutte contre les maladies tropicales négligées

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Burkina : Le ministre de santé s’engage à financer la lutte contre les maladies tropicales négligées

Ouagadougou, 07 fév. 2025 (AIB)- Le ministre en charge de la Santé, Dr Lucien Robert Kargougou a promis vendredi, d’apporter un soutien financier et matériel dans la lutte pour l’éradication des Maladies tropicales négligées (MTN) au Burkina Faso d’ici 2030.« Tout ce qu’il y a comme ressources financières dont le programme de lutte contre les MTN a besoin, nous allons les mettre à la disposition des acteurs », a promis le ministre, Lucien Robert Kargougou.

Le ministre de la Santé s’exprimait le vendredi 7 février 2025 à Ouagadougou, lors de la rencontre de plaidoyer pour la mobilisation des ressources dans le cadre de la lutte contre les maladies tropicales négligées. Selon lui, il est possible de libérer le pays des maladies tropicales négligées d’ici 2030, pourvu que l’on mette les ressources nécessaires à travers une parfaite collaboration entre les acteurs.

A cet effet, il s’est engagé comme en 2024, à allouer des ressources supplémentaires pour contribuer aux efforts dans la lutte contre ces maladies.Lucien Robert Kargougou a aussi appelé les agents de santé, les agents impliqués dans la lutte et les partenaires techniques et financiers à se mobiliser pour apporter une réponse adéquate et définitive aux MTN.

« J’en appelle à l’engagement soutenu des départements ministériels et leurs partenaires techniques et financiers, des collectivités territoriales, du secteur privé, des organisations de la société civile pour l’atteinte des objectifs de la lutte » a-t-il lancé.Le Dr Kargougou, a par ailleurs salué les progrès significatifs déjà réalisés dans la lutte contre les MTN grâce à l’engagement fort du gouvernement et au soutien des partenaires techniques et financiers. Ces progrès sont entre autres, selon le ministre, l’éradication de la maladie du ver de Guinée depuis 2011, l’élimination de la lèpre en tant que problème de santé publique en 1994, et la réduction de la prévalence de l’onchocercose, de la schistosomiase et des vers intestinaux. La coordonnatrice du programme lutte contre les MTN, Dr Boezemwende Ouoba/Kaboré, a affirmé que le caractère stigmatisant de ces maladies, affecte non seulement la santé des individus, mais aussi leur intégration sociale et économique.

« Elles sont dues à différents agents pathogènes virus, bactéries, parasites, champignons ou toxines et ont des conséquences sanitaires, sociales et économiques dévastatrices » a-t-elle ajouté.Quant à la représentante de la coalition des Organisation de la société civile (OSC) « non » aux MTN, Irène Zoungrana, elle s’être dite engagée à la sensibilisation de la communauté et dans la mobilisation des ressources.

« La lutte n’appartient pas seulement au ministère en charge de la Sante mais également les autres ministères et institution partenaires sont concernés dans ce combat », a-t-elle indiqué.La rencontre de plaidoyer s’est tenue en marge de la célébration en différée de la Journée mondiale de la lutte contre les maladies tropicales. Le monde entier célèbre cette journée chaque 30 janvier en mettant en exergue les succès de la lutte contre les maladies tropicales. Cette année, le Burkina Faso a célébré l’évènement sous le thème, « S’unir, agir et éliminer ».

A travers ce thème, il s’est agi d’appeler tous les dirigeants, le secteur privé, la société civile et les partenaires, à une synergie d’action pour bouter hors du Burkina ces maladies, ont précisé les organisateurs. Les maladies tropicales négligées, au nombre de 21 selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), touchent principalement les populations vulnérables des pays tropicaux.

Agence d’information du Burkina

ZO/MD/ata

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