USA:Jimmy Carter meurt à l’âge de 100 ans
Ouagadougou, 29 déc. 2024(AIB)-L’ancien président américain Jimmy Carter est décédé ce dimanche à l’âge de 100 ans, selon plusieurs médias.
Agence d’information du Burkina
USA:Jimmy Carter meurt à l’âge de 100 ans
Ouagadougou, 29 déc. 2024(AIB)-L’ancien président américain Jimmy Carter est décédé ce dimanche à l’âge de 100 ans, selon plusieurs médias.
Agence d’information du Burkina
45e édition du Sabre National du Niger : Le Premier ministre, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, assiste à la finale.
Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a pris part, ce dimanche 29 décembre 2024, à la finale de la 45e édition du Sabre National, championnat de lutte traditionnelle du Niger, dans la ville de Dosso, localité située à 130km au Sud-est de Niamey.
Après Agadez en 2023, la ville de Dosso a abrité du 20 au 29 décembre 2024, le Sabre National KOKOWA 2024. La finale s’est déroulée dans l’arène Salma Dan Rani sous la présidence de Son Excellence Monsieur Ali Lamine Zeine, Premier ministre du Niger, avec à ses côtés ses homologues du Mali et du Burkina.
Le sacre tant convoité est reparti à Niamey aux mains de Ibrahim Abba, qui dépossède ainsi le natif de Dosso, Kadri Abdou, lutteur le plus titré de l’histoire du Niger. Le Premier ministre du Niger a remis au vainqueur, devant des milliers de spectateurs, un chèque de 12 millions FCFA .
Le vice-champion a reçu sa récompense d’une valeur de 7 millions FCFA des mains du Premier ministre du Mali.
Le 3e du championnat a eu l’honneur de recevoir son prix d’une valeur de 3 millions FCFA des mains de Son Excellence Monsieur Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
La présence des trois personnalités de l’Alliance des Etats du Sahel à ce grand rendez-vous culturel du Niger a été chaleureusement saluée par un public des grands jours, signe de la grande adhésion des populations aux idéaux de la Confédération.
La lutte est un sport culturellement pratiquée dans les pays de l’AES. Elle est un instrument de cohésion sociale et de brassage culturel. Témoin de cet événement sportif, le ministre burkinabè en charge des Sports, Roland Somda, a félicité les organisateurs de la compétition et déclaré que des concertations en cours entre ses homologues de l’AES aboutiront bientôt à l’organisation des Jeux de l’Alliance des Etats du Sahel comme annoncé par le Premier ministre burkinabè lors de sa Déclaration de Politique Générale.
DCRP/Primature
Solidarité : Une association célèbre Noël en différé avec plus de 300 enfants de PDI et d’orphelins de combattants tombés
Ouagadougou, 29 déc. 2024 (AIB) – L’Association Neer Boada pour l’autopromotion des personnes en difficulté a organisé, ce samedi, un Noël en différé, dans le but d’offrir la joie à au moins 300 enfants de Personnes Déplacées Internes (PDI) et d’orphelins de combattants, résidant au quartier Pazani de Ouagadougou.
Sous le parrainage du Secrétaire général du gouvernement, l’Association Neer-Boada pour l’autopromotion des personnes en difficulté a organisé une journée de partage à l’attention de plus de 300 enfants des personnes déplacées internes et des enfants de forces combattantes tombées.
Au programme de cette journée : un repas communautaire, des échanges de cadeaux et des distributions de vêtements.
« Nous avons organisé cette activité pour permettre à ces enfants de se sentir comme les autres enfants du Burkina Faso et de leur faire vivre la joie de Noël, comme si leurs parents étaient là », a indiqué le président de l’association, Martin Nacoulma.
Selon M. Nacoulma, cette journée vise également à rendre un vibrant hommage aux forces combattantes qui ont fait le sacrifice suprême pour que le pays reste debout.
Saluant l’initiative de l’association, le parrain Ousmane Ouattara a, pour sa part, indiqué que cette action de solidarité fait partie de celles fortement encouragées par le gouvernement burkinabè.
Selon le Secrétaire général du gouvernement, cette activité permet non seulement aux PDI de renforcer leur cohésion avec les populations hôtes, mais témoigne aussi du soutien de la Nation aux enfants des soldats décédés.
« Chers enfants, la situation que vous vivez n’est que transitoire », a lancé M. Ouattara aux enfants des PDI, avant de leur assurer que leurs localités d’origine sont en train d’être reconquises par les combattants.
Le représentant des bénéficiaires a exprimé la gratitude des enfants à l’association pour l’organisation de la 3e édition de l’arbre de Noël.
« Ici, à Pazani, nous vivons en parfaite harmonie avec les populations hôtes », a-t-il ajouté.
En marge de cette activité, une séance d’enrôlement des populations à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) est organisée du 28 au 29 décembre 2024.
Créée en 2019 et reconnue officiellement en 2020, l’Association Neer-Boada pour l’autopromotion des personnes en difficulté est une organisation apolitique à but non lucratif, œuvrant dans la protection des droits humains et des groupes spécifiques.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata
Burkina-Centre Ouest-Nariou-Football
Sabou/Football: Noessin vainqueur de la coupe de la Fraternité de Nariou
Sabou, 28 déc. 2024(AIB)-L’équipe de Noessin a remporté samedi, la troisième coupe de la Fraternité de Nariou en battant celle de Soula par la plus petite marque.
La troisième édition de la coupe de la Fraternité de Nariou a connu son épilogue le samedi 28 décembre 2024 dans les installations sportives du Lycée Privé la Solution Koudougou Noaga.
Ce 32è et dernier match de la compétition a opposé l’équipe de Soula (commune de Thyou) à celle de Noessin (commune de Poa) pour les deux fois 20 mn.
Au bout d’un match joué dans un esprit de convivialité et de fair-play, c’est finalement Noessin qui prend le dessus sur Soula en marquant l’unique but de la finale, à une minute de la fin du temps réglementaire.
Noessin remporte ainsi le trophée, un ballon, un jeu de maillots, une attestation et une enveloppe de 500 000FCFA.
Soula qui n’a pas démérité reçoit un ballon, un jeu de maillots, une attestation et une enveloppe de 400 000FCFA.
Les troisième et quatrième équipes reçoivent respectivement 300 000 et 200 000FCFA.
Le promoteur de la coupe de la Fraternité de Nariou, Désiré Nikiema a remercié leurs Majestés Chefs de canton Naaba Tigré de Thyou et Naaba Yembé II de Sabou pour leur présence à la cérémonie et leurs bénédictions.
» Dans le contexte actuel du Burkina Faso poursuit-il, cette cérémonie se veut résiliente et c’est aussi notre façon de ne pas céder au découragement ou à la fatalité. En effet, l’un des principaux objectifs est de cultiver la cohésion sociale entre les populations des quatres communes et bien d’autres »
Selon Monsieur Nikiema, ces genres d’initiatives ont permis de former des internationaux à l’image de :
Issa Kaboré, Charles Kaboré, Hervé Koffi, Jonathan Pitroipa, Edmond Tapsoba et bien d’autres.
« Pour atteindre ces objectifs, je m’en voudrais de ne pas demander toujours les bénédictions des autorités administratives, politiques, coutumières, religieuses et de toutes les forces vives des quatre communes. Restons déterminés et courageux pour soutenir nos FDS et nos VDP » a-t-il ajouté .
Désiré Nikiema a décliné les objectifs de son engagement qui sont de renforcer les équipes des différents clubs du pays, de l’équipe nationale en particulier, de faciliter l’accession à des carrières internationale et in fine créer dans les années à venir une école de football dans la commune de Sabou (ou dans le chef-lieu de la commune de Koudougou).
Selon le comité d’organisation 32 matchs ont été joués pour 78 buts marqués, 41 cartons jaunes et 2 rouges distribués.
Notons que la troisième édition de la coupe de la Fraternité de Nariou était placée sous le patronage de Franck Alain Kaboré, PDG de Nerwaya Multivision, Dr Kassoum Traoré, DG du CBC et sous la présidence de Adama Ilboudo, DG des Douanes du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
KJP/ata
Burkina-Sourou-Visite-Gouverneur
Sourou: Le Gouverneur rassure les populations que leurs difficultés sont prises en compte par les plus hautes autorités
Tougan, 28 déc. 2024 (AIB) – Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Babo Bassinga, a rassuré la population de Tougan, ce samedi, que les difficultés qu’elle endure sont bien perçues et prises en compte par les plus hautes autorités du Burkina Faso.
En visite à Tougan, dans la province du Sourou, le gouverneur a rencontré différentes couches sociales pour écouter leurs préoccupations.
Cette visite a offert une occasion aux habitants d’exprimer leurs doléances.
Des chefs coutumiers aux représentants religieux, en passant par les entités socioprofessionnelles, tous ont exprimé les mêmes préoccupations : le renforcement de la sécurité dans le Sourou, le retour des personnes déplacées internes (PDI), et la libération de la vallée du Sourou, entre autres.
Certaines voix ont exprimé un sentiment d’abandon, comme en témoigne la coordinatrice provinciale des femmes, Madame Yelemou/Toé Christine, qui a déclaré : « À un certain moment, je me demandais si le Sourou faisait encore partie du Burkina. »
Pour Boro Toro Malik, fonctionnaire à la retraite et représentant des retraités, cette visite a été une opportunité inespérée pour transmettre un message au gouverneur. Il a affirmé avoir été soulagé par les réponses apportées par celui-ci.
Le gouverneur a tenu à rassurer les habitants, affirmant que leurs doléances ne tomberaient pas dans l’oreille d’un sourd :
« Ce qui peut être fait sur place sera fait. Ce qui ne peut pas être fait sur place sera transmis à qui de droit. Nous sommes conscients que la vallée du Sourou seule peut nourrir tout le Burkina Faso », a-t-il déclaré.
Il a toutefois appelé à la patience et à l’unité :
« Le temps de la population n’est pas forcément celui du gouvernement. Mais je vous invite à rester patients et unis, car l’union fait la force. »
Au cours de sa visite, le gouverneur a également encouragé les équipes du Centre médical de Tougan ainsi que les forces du 52e Régiment d’infanterie commando (RIC) basé à Tougan.
Agence d’information du Burkina
SSA/ata
Sourou : Le gouverneur Bassinga exhorte les leaders coutumiers et religieux à rester unis et à prier davantage pour le Burkina
Tougan, 28 déc. 2024 (AIB) – Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Babo Bassinga, a exhorté samedi, les leaders coutumiers et religieux, à rester unis et à prier sans relâche pour le Burkina Faso.
En visite à Tougan, dans le Sourou, le gouverneur Pierre Babo Bassinga a été reçu avec tous les honneurs dans la cour de la chefferie traditionnelle.
Il y a rencontré les leaders coutumiers ainsi que des délégations de toutes les confessions religieuses, une situation qui l’a pleinement satisfait et rassuré sur l’existence de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans la province.
Le chef du village de Tougan, Abraham Lamoukiri, a saisi cette occasion pour saluer les efforts des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui ont permis de lever le blocus sur la route Tougan-Toma.
Il a également présenté plusieurs doléances, parmi lesquelles la poursuite de la reconquête, le retour des personnes déplacées internes, ainsi que l’approvisionnement en quantité suffisante des stocks de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS) et des pharmacies.
Face à ces doléances, le gouverneur a promis de les transmettre aux autorités compétentes tout en appelant la population du Sourou à faire preuve de patience.
Il a également renouvelé son exhortation aux leaders coutumiers et religieux à rester unis et à intensifier leurs prières pour le pays.
« J’exhorte les chefs coutumiers et toutes les légitimités religieuses à continuer de prier pour les plus hautes autorités. Et restez surtout unis, car l’union fait la force », a-t-il déclaré.
Sa Majesté Abraham Lamoukiri a, pour sa part, prononcé des bénédictions à l’endroit du gouverneur, des autorités nationales et des forces combattantes, tout en lui souhaitant un bon séjour à Tougan.
Agence d’information du Burkina
SSA/ata
Culture/Brida : Le chef de canton de Zabré prend des nouvelles de ses villages
Zabré, 29 déc. 2024 (AIB) – Le chef de canton de Zabré, Sa Majesté Naaba Kougri, a pris des nouvelles des 41 villages de son ressort coutumier, en sacrifiant à la tradition de la « Brida », le vendredi 27 décembre 2024.
La « Brida » ou l’appel du chef, célébrée chaque dernier vendredi de l’année, est un événement au cours duquel le chef de canton de Zabré, Sa Majesté Naaba Kougri, s’enquiert de la situation des 44 villages qui composent son canton.
Cette célébration, qui a eu lieu cette année le vendredi 27 décembre 2024 à Zabré, a attiré comme chaque année, des milliers de visiteurs.
Les chefs des autres villages, leurs populations, ainsi que les fils et filles de Zabré vivant au Burkina Faso ou à l’étranger (pour ceux qui le peuvent) y participent.
Le jour de la « Brida », le chef de canton s’informe particulièrement sur la campagne agricole et la santé des populations.
Selon Sa Majesté, il n’y a aucune inquiétude cette année sur ces points, et il estime que les ancêtres peuvent être remerciés pour leur bienveillance.
Comme à l’accoutumée, la fête a été marquée par des danses, des sacrifices et des offrandes aux ancêtres pour le bon déroulement de la campagne agricole.
Sa Majesté Naaba Kougri a rendu hommage aux ancêtres, les a remerciés et leur a demandé d’accorder la providence, la santé, la sécurité et la paix au Burkina Faso.
Les autorités coutumières, religieuses, administratives, militaires et paramilitaires de Zabré ainsi que celles d’autres localités sont venues présenter leurs civilités au chef.
Sa Majesté Naaba Kougri, 16e chef de canton de Zabré, a été intronisé le vendredi 8 décembre 2000.
Agence d’information du Burkina
JBP/ata
Zabré: La veille citoyenne inaugure le « Rond-point Koumaré » de Sampema
Zabré, 29 déc. 2024 (AIB)-Le « Rond-point Koumaré » du village de Sampema, dans la commune de Zabré, a été inauguré le samedi 28 décembre 2024. À cette occasion, le chef du village, en soutien aux autorités de la transition, a déclaré qu’il préfère « s’adosser à un rocher qu’à une motte de terre ».
La veille citoyenne du village de Sampema dispose désormais d’un rond-point dénommé « Rond-point Koumaré », qui signifie « rocher » en langue locale bissa. Cette infrastructure a été inaugurée en présence des autorités et d’une population venue en nombre.
« Nous, populations du village de Sampema, sommes avec le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État burkinabè. Pour moi, être avec le capitaine IB, c’est s’adosser à un rocher. Nous préférons donc nous adosser à un rocher qu’à une motte de terre », a déclaré le chef du village, Naaba Sama, devant une foule enthousiaste.
Il a ajouté que la sécurité actuelle du village est due au combat acharné mené par des hommes et des femmes au front, et qu’il leur en sera éternellement reconnaissant.
Le responsable de la veille citoyenne de Sampema, Seydou Waré, a expliqué que ce rond-point symbolise le soutien de la communauté aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui se battent nuit et jour. Il a salué la mobilisation de la population et le soutien constant des autorités.
Le président des jeunes de la commune de Zabré, Aziz Gouba, a exhorté les jeunes de Sampema à s’investir pleinement dans la lutte contre le terrorisme.
« Si, depuis votre position, vous apercevez un individu au comportement douteux, prévenez immédiatement les Forces de défense et de sécurité ou les VDP. Le rond-point n’est pas un lieu de distraction. Vous devez y jouer véritablement votre rôle de veille citoyenne », a-t-il insisté.
Prenant la parole au nom du ministre de l’Énergie, Yacouba Zabré Gouba, le directeur de cabinet, Salif Boussim, a exhorté les jeunes de Sampema à rester vigilants et à ne pas « dormir » au rond-point, mais plutôt à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité de leur localité.
La cérémonie d’inauguration a également enregistré la présence d’une délégation du Comité national de veille citoyenne ainsi que de nombreux ressortissants de Sampema venus de Ouagadougou.
Le village de Sampema est le deuxième village le plus peuplé de la commune de Zabré.
Agence d’information du Burkina
JPB/ata
Burkina : Le conseil des jeunes de l’AES plaide pour la réduction des prix des casques
Ouagadougou, 29 déc. 2024 (AIB)-Le conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel (AES) a plaidé dimanche pour la réduction des prix des casques de moto afin de faciliter leur accessibilité aux usagers des engins à deux roues.
« Nous faisons vraiment des plaidoyers auprès des autorités pour qu’elles puissent diminuer les prix des casques. Si, avec 5 000 FCFA, on peut avoir un casque, ce serait bien », a indiqué le président du conseil des jeunes de l’AES, Ismaël Sawadogo.
Il s’exprimait dimanche 29 décembre 2024 à Ouagadougou, lors d’une séance de sensibilisation sur l’importance du port du casque.
Selon le président, l’annonce du ministère de la Sécurité concernant le contrôle du port obligatoire du casque à partir de janvier 2025, est déjà actée.
Pour permettre à la population d’être en phase avec cette annonce, M. Sawadogo a souhaité que les autorités baissent les prix des casques sur toute l’étendue du territoire national, notamment par le biais de subventions, afin de permettre à tous ceux qui n’en disposent pas d’en acheter à moindre coût.
Toujours selon M. Sawadogo, le port du casque est une obligation pour les usagers des engins à deux roues, car il permet de minimiser les risques en cas d’accident. C’est pourquoi son association place la sensibilisation sur cette thématique au cœur de ses priorités.
À l’entendre, le message des autorités à l’endroit des populations sur le port du casque aura les effets escomptés grâce à la sensibilisation.
Son association compte poursuivre les actions de sensibilisation sur la question dans les 13 régions du pays, a-t-il ajouté.
Ismaël Sawadogo a par ailleurs appelé les Organisations de la société civile (OSC) et les Organisations non gouvernementales (ONG) à mettre l’accent sur la sensibilisation et à subventionner le prix des casques au profit de la population.
La conseillère du conseil des jeunes de l’AES, Karidjatou Tao/Ganamé, a invité les femmes à ne pas négliger le port du casque.
« J’appelle toutes mes sœurs, mes coépouses et les enfants dans les quatre coins du Burkina Faso à prendre le port du casque très au sérieux. Parce que moi-même, j’ai vécu un incident en 2023. Sans le casque, peut-être que je ne serais pas là aujourd’hui », a-t-elle confié.
Elle a également demandé aux structures en charge de la sécurité, notamment la police nationale et la police municipale, de redoubler d’efforts dans la sensibilisation des usagers.
Mme Tao a par ailleurs invité les vendeurs de motos à faire preuve d’honnêteté en intégrant le casque dans le prix des motos, sans toutefois pratiquer de surenchère.
Il convient de préciser que le conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel a été créé en 2024. L’association est présente au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Son objectif principal est d’accompagner les initiatives de développement lancées par les trois présidents de l’AES.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata
Burkina : Les universités publiques enregistrent moins d’étudiants dans les filières scientifiques et techniques
Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB)-Cette année académique 2024-2025, 18 392 étudiants se sont inscrits dans les filières scientifiques et techniques, soit 32,51 % des effectifs, contre 29 536 étudiants (52,20 %) en Droit, Sciences humaines, Lettres, Arts et Communication, a appris l’AIB samedi.
En 2024-2025, le nombre d’étudiants inscrits dans les disciplines scientifiques et techniques (mathématiques, physique, chimie, biologie, agronomie, élevage, géologie et mines, énergie, génétique, ingénierie, génie industriel, BTP, informatique, télécommunication, biochimie, industrie agroalimentaire) s’élève à 18 392, représentant 32,51 % des effectifs, selon des chiffres fournis par Campus Faso concernant les universités publiques du Burkina Faso.
Comparativement à l’année académique 2023-2024, ce nombre était de 14 683, soit 29,35 % des inscrits.
Malgré cette progression, les effectifs des filières scientifiques et techniques restent largement inférieurs à ceux des sciences humaines et sociales (lettres modernes, linguistique, langues, sociologie, philosophie, anthropologie, art, communication, histoire et géographie) qui continuent d’enregistrer les effectifs les plus élevés.
En effet, en 2024-2025, 29 536 étudiants (52,20 %) y sont orientés, contre 27 848 (55,66 %) l’année académique précédente.
Les filières économie et gestion se situent dans une position intermédiaire avec 8 650 étudiants (15,29 %) inscrits en 2024-2025, contre 7 502 (14,99 %) en 2023-2024.
En dépit d’une progression dans les filières scientifiques et techniques (+2,16 %) et en économie et gestion (+0,30 %) sur une période d’un an, l’écart reste important par rapport aux sciences humaines et sociales.
Pourtant les filières scientifiques et techniques offrent davantage d’opportunités d’insertion professionnelle que ce soit par l’auto-emploi ou l’emploi direct dans des secteurs où la demande reste forte.
Ce déséquilibre a été souligné par le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, lors de son discours de politique générale prononcé vendredi dernier.
Tout en saluant l’apport des sciences humaines et sociales, il a insisté sur la nécessité d’augmenter la part des étudiants dans les filières scientifiques afin de mieux répondre aux défis actuels de développement et d’innovation du pays.
Agence d’information du Burkina
DPG : Les réponses du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo aux députés
Ouagadougou, 29 déc. 2024(AIB)-Voici l’intégralité des réponses apportées par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, lors de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024 aux députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT).
Quel est le taux d’occupation actuel du territoire national ?
Le taux actuel, qui fait l’objet d’évaluations périodiques par l’agence de renseignement, est, à ce stade, de l’ordre de 70,59 %. Toutefois, des efforts sont déployés sur le terrain, en termes de moyens humains et matériels, pour accentuer cette tendance. C’est une évaluation dynamique et, comme vous le constatez, depuis un certain temps, on assiste à une intensification des opérations militaires sur le terrain.Ce qu’il faut également souligner, c’est que cela se fait à travers des phases précises. Parce qu’il faut bien sûr reconquérir, ensuite consolider avant d’envisager le retour des populations déplacées internes.
Donc, c’est une dynamique qui va se poursuivre et s’intensifier et c’est l’occasion, une fois de plus, d’en appeler au soutien indéfectible de tous les citoyens burkinabè.Comme le Chef de l’État l’a dit, la plus grande récompense pour nos combattants, quand ils reviennent du front, c’est l’exaltation et la fierté qu’ils voient dans les yeux des populations qu’ils rencontrent. Je pense que c’est déjà le cas et c’est un appel à maintenir cette dynamique afin que nos forces combattantes aient toujours le moral haut pour conduire, de façon héroïque, cette dynamique de reconquête de notre territoire, afin de réaffirmer notre souveraineté totale et surtout notre dignité.
Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour sécuriser les zones à forte production agricole, en l’occurrence, le Sourou et le lac Dem ?
Les mesures prises par le gouvernement pour sécuriser les zones de production sont notamment la constitution et le déploiement d’unités de sécurisation dans les zones reconquises. Il y a quelques années, une zone comme Bagré était à deux doigts d’être coupée à cause des incursions terroristes, mais des efforts ont été faits et des unités ont été déployées. C’est cette vision qui est toujours en cours. Toutes les zones de forte production, que nous travaillons à reconquérir, feront également l’objet de déploiement d’unités afin de les sécuriser pour que les producteurs puissent travailler et produire dans la quiétude.
Quelles sont les mesures de sécurité prises pour maintenir les populations retournées dans leurs localités ?
Les mesures suivantes ont été prises pour sécuriser les populations déplacées internes retournées : la constitution et le déploiement d’unités de sécurisation des zones récupérées, le déploiement des Forces de sécurité intérieure et des Volontaires pour la défense de la patrie, le déploiement de l’administration et des services sociaux de base et surtout de la réalisation des micro-projets et la facilitation de la fixation À ce niveau également, il faut rappeler que la sécurité doit être une co-construction ; ce qui signifie que dans ces zones où les populations ont réintégré leurs localités d’origine, elles-mêmes doivent être actrices de cette sécurité.Il faut changer de comportement et de réflexe.
Parce qu’il est de notoriété que dans nos villages, il est pratiquement impossible pour un étranger d’entrer sans être identifié. Il faut donc une collaboration étroite et les populations elles-mêmes doivent activer la veille afin d’accompagner nos Forces de défense et de sécurité en renseignement.
C’est ce qui va permettre de renforcer davantage le climat de quiétude dans ces zones reconquises où les populations sont retournées.
Quelles sont les mesures prises pour accompagner les forces de sécurité intérieure, en matériel roulant et en matériel de défense ?
Sous l’impulsion du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, de gros efforts sont consentis pour l’équipement des forces de défense et de sécurité en général et des forces de sécurité intérieure en particulier. De plus, les contributions patriotiques des populations ont permis de renforcer constamment cet effort d’équipement suivant un plan précis. Cela se constate sur le terrain. Dans l’histoire de notre pays, nos Forces de sécurité intérieure n’ont jamais été aussi bien équipées.
Aujourd’hui, quand vous voyez une unité de GUMI en mouvement, ils sont autant équipés que les unités militaires. Les efforts d’équipement concernent toutes les forces afin que chacune d’elles puisse apporter sa précieuse contribution aux opérations de reconquête du territoire.
Quelle place accordez-vous au projet de construction de l’hôpital d’instruction des armées et de l’école de l’armée de l’air ?
L’hôpital militaire est un projet d’un grand intérêt national. Présentement, sa construction est suspendue et les ressources sont réorientées vers le renforcement du plateau technique de l’hôpital militaire hôpital militaire « Capitaine Halassane Coulibaly » du camp militaire « Général de Sangoulé Lamizana » pour les besoins urgents concernant la prise en charge des blessés en opération. Ce qui ne signifie pas que le projet est abandonné ou oublié.
C’est une question de priorisation des investissements. Parce qu’on estime plus urgent de relever les capacités de ce plateau technique pour que les blessés en opérations qui y sont évacués puissent avoir une prise en charge optimale. Ce qui permet d’augmenter les chances de sauver leur vie.Concernant l’école de l’armée de l’Air, elle a été créée en 2004. La formation des militaires du rang et des sous-officiers techniciens a débuté la même année. La formation des officiers pilotes et techniciens est en perspective.
Quelle est la structure chargée de l’immatriculation des retraités militaires, la CNAMU ou la CAMA ?
Conformément à la loi instituant la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA), elle ne prend en compte que les militaires en activité. Par conséquent, les militaires retraités sont pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) et des instructions ont été données dans ce sens.
En lieu et place de la confédération de l’AES, certains proposeraient une armée de l’AES.Que pensez-vous de cette opinion ?
C’est une opinion pertinente ! Mais l’AES étant présentement une confédération, il ne peut y avoir qu’une force conjointe et celle-ci est en cours d’opérationnalisation.
Il faut aussi indiquer que cette confédération est toujours en cours de structuration. Il ne faut pas oublier qu’au départ, l’AES était une alliance de défense. Mais la vision éclairée des trois chefs d’État a permis de passer à une autre étape en intégrant d’autres volets que sont la diplomatie et le développement avec la création de la confédération. Ce sont des étapes progressives et le souhait, c’est que la dynamique se poursuive pour une intégration totale et harmonieuse.
Le droit à l’alimentation sera-t-il constitutionnalisé parmi tant d’autres ?
Le droit à l’alimentation fait partie des droits économiques, sociaux et culturels qui sont garantis dans la constitution du Burkina Faso. Bien que le Burkina Faso ait ratifié des instruments internationaux qui prévoient le droit à l’alimentation, tels que le pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et la déclaration universelle des droits de l’homme, la constitution du Burkina ne prévoit pas de dispositions spécifiques consacrées au droit à l’alimentation.La constitutionnalisation du droit à l’alimentation consiste à l’intégrer dans la constitution afin de garantir à tous les citoyens l’accès à une alimentation adéquate, suffisante et équilibrée.
La constitutionnalisation du droit à l’alimentation engage l’État à mettre en place des politiques publiques pour assurer l’accès à l’alimentation, faute de quoi les citoyens sont en droit d’ester en justice contre l’État.
Au regard de la mise en œuvre progressive des droits économiques, sociaux et culturels, l’opportunité de la constitutionnalisation du droit à l’alimentation va s’apprécier en fonction des efforts consentis par le gouvernement, à travers les initiatives présidentielles et l’offensive agro-pastorale.
A ce niveau, on est dans la bonne dynamique, parce que quand on aura assuré cette autosuffisance alimentaire et qu’on produira suffisamment pour nourrir tous les Burkinabè, rien ne pourra empêcher qu’on franchisse le cap vers la constitutionnalisation de ce droit. De la suggestion concernant la relecture de la loi 04 de 2015 sur la prévention et la répression de la corruption au Burkina Faso.
Le gouvernement est conscient des difficultés liées à la prévention et à la répression de la corruption au Burkina Faso. Pour les résorber, des textes complémentaires à la loi 04 de 2015 ont été pris, notamment le décret sur les récompenses des dénonciations avérées. L’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE) a effectivement transmis le texte au ministère de la Justice pour relecture.
Le processus est déjà lancé et suit son cours.En tout état de cause, le gouvernement reste convaincu qu’en plus des textes relatifs à la lutte contre la corruption, chaque citoyen a un rôle à jouer.
Comment avoir une meilleure planification en ce qui concerne les projets de loi pour faciliter le travail parlementaire ?
Les relations entre le gouvernement et le parlement sont des relations de collaboration parfaite empreintes de concertation. Il faut indiquer que la loi est toujours le résultat d’une co-construction.Dans ce sens, le gouvernement, qui est représenté au niveau de la conférence des présidents par le ministre chargé des relations avec les institutions, en l’occurrence le ministre de la Justice ; et c’est cette instance qui examine et adopte l’ordre du jour de l’Assemblée législative de transition. Une meilleure planification pourrait être faite à ce niveau, en ce qui concerne les projets de loi que le gouvernement viendrait à soumettre pour adoption. Si la question concerne le rythme de l’arrivée des projets de loi à l’ALT, je pense que c’est un rythme conforme à la dynamique et surtout aux changements que nous voulons apporter à notre pays.
C’est pourquoi, conseil des ministres après conseil des ministres, il y a des projets de loi qui sont adoptés. Il convient de saluer cette disponibilité constante, la contribution significative de l’ALT chaque fois qu’un projet de loi arrive ; surtout que la loi qui est adoptée en définitive est toujours le fruit d’un travail commun de co-construction.
Comment les réformes annoncées dans le secteur de la justice prennent-elles en compte les enjeux de sécurité ?
Les réformes du code de procédure pénale adoptées ce 26 décembre en Conseil des ministres prévoient, au regard des enjeux de la sécurité, la protection des victimes et des témoins, des procédures simplifiées et rapides pour le jugement des affaires graves, notamment criminelles, avec l’institution d’une chambre criminelle au niveau des tribunaux de grande instance, le caractère désormais facultatif de l’information en matière criminelle, le relèvement des peines envisagées dans le code pénal pour les infractions graves, notamment les infractions terroristes et celles contre la sûreté de l’État, pour dissuader et assurer une meilleure répression des éventuels auteurs de tels actes.
Pour faire face aux défis sécuritaires, le gouvernement a entrepris de renforcer les capacités des institutions judiciaires en améliorant les infrastructures et en augmentant les ressources humaines. Des juges et des personnels judiciaires sont formés pour mieux gérer les affaires liées à la sécurité, comme les infractions terroristes et les crimes organisés.
La garde de sécurité pénitentiaire est désormais pleinement impliquée dans la lutte contre le terrorisme aux côtés des autres forces combattantes, avec des unités opérationnelles.Des réformes législatives ont été adoptées pour répondre aux nouveaux enjeux liés à l’insécurité. C’est le cas, par exemple, des lois antiterroristes qui ont été renforcées pour permettre une meilleure répression des actes terroristes et la gestion des suspects, dans le respect les droits fondamentaux.
Comment les réformes annoncées dans le secteur de la justice permettront-elles un meilleur accès à la justice et d’avoir une justice plus adaptée ?
Les réformes annoncées dans le secteur de la justice permettront un meilleur accès à la justice en ce sens que la modification de la loi portant organisation judiciaire permettra de réduire les distances. Parce que l’avant-projet de loi institue un tribunal de travail dans le ressort de chaque tribunal de grande instance, une chambre criminelle dans chaque tribunal de grande instance, la possibilité pour chaque juridiction de tenir des audiences hors de son ressort, la création de juridictions de proximité qui pourront connaître de certaines affaires simples à l’exception des affaires à matière administrative et pénale.
La Constitution ayant prévu des modes traditionnels de règlement des différends, son opérationnalisation en cours permettra d’avoir une justice plus adaptée au contexte du Burkina Faso.Il est également à noter des initiatives de digitalisation du secteur de la justice permettant ainsi aux justiciables d’accéder aux actes et procédures judiciaires sans se déplacer. D’autres initiatives sont prévues, telles que l’opérationnalisation des chaînes pénales, administratives et commerciales.
Quel est le positionnement du Burkina Faso sur les conflits majeurs au Moyen-Orient et en Europe de l’Est ?
Les principes directeurs qui guident le Burkina Faso dans l’examen des conflits internationaux sont ceux de la promotion du dialogue, de la recherche constante de la paix, du non-alignement et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.Ainsi, la position de notre gouvernement se fonde sur le respect de la Charte des Nations Unies et des conventions internationales pertinentes afin de préserver la paix et la sécurité dans le monde. Qu’il s’agisse du Moyen-Orient, des conflits en Europe de l’Est ou ailleurs, nous appelons au règlement pacifique des conflits, parce que nous estimons que toutes les guerres sont porteuses de drames humains.
Quelle sera votre stratégie pour tirer le meilleur parti de la coopération internationale, tout en préservant l’intérêt national et notre souveraineté ?
Nous devons faire en sorte que notre action diplomatique profite avant tout à notre pays. Il s’agira pour nous de mener une coopération fondée sur le respect mutuel et le développement endogène, en comptant sur nous-mêmes et sur notre diaspora. La motivation des partenaires et leur attitude est toujours fonction également du sérieux que nous nous donnons et donnons à nos programmes et aux résultats et aux résultats auxquels nous parvenons. Aussi, il s’agira pour le gouvernement de conduire une action diplomatique décomplexée au service des intérêts vitaux du Burkina Faso, notamment la sécurisation du territoire, les intérêts stratégiques visant à promouvoir le développement économique et social avec, comme principe directeur, l’alignement de ces actions aux priorités nationales.
Plus précisément, le gouvernement mettra en cohérence les besoins réels des populations avec les opportunités offertes par une coopération diversifiée.Dans cette coopération internationale, nous devons davantage nous préoccuper de ce que nous faisons plutôt que de ce que les autres veulent faire. Parce que les défis pour nous aujourd’hui ne consistent pas à ressasser le passé ou à relire l’histoire. En tant qu’autorité politique, notre mission est d’assumer des choix de rupture, qui vont asseoir et consolider de façon durable notre souveraineté et surtout assurer le rayonnement de notre pays à l’international.
À quand la relecture de la loi 003 du 13 janvier 2017 portant statut de la Fonction publique territoriale ?
Dans le souci de corriger les insuffisances de cette loi et de ses textes d’application, le ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité a entamé le processus de relecture dudit texte. Les travaux ont permis d’élaborer un avant-projet de loi portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique territoriale.
En plus de cet avant-projet, le comité a proposé 21 projets de textes d’application ainsi que les rapports en Conseil des ministres et les fiches synthétiques de ces projets de textes.La prochaine étape reste la validation de l’avant-projet de loi et sa transmission au COTEVAL pour avis. À l’issue de cette étape, l’avant-projet de loi sera transmis au Conseil des ministres avant d’être soumis à l’ALT.
Le gouvernement s’est engagé à améliorer la qualité des services et des tarifs des services de communication électronique avec l’ensemble des acteurs, lors des conclaves et des assises en 2024. À court terme, l’autorité de régulation mettra en œuvre les dispositions réglementaires permettant d’encadrer les prix des services des opérateurs dominants. Le ministère en charge des Communications électroniques, également en concertation avec les ministères compétents et les différents acteurs, travaille à dégager des pistes pour réduire les coûts de production des services.
À moyen terme, les investissements importants en vue pour améliorer la qualité, la couverture et l’actualisation du cadre juridique pour renforcer les capacités de l’ARCEP permettront d’améliorer les offres de services.
Comment s’y prendre pour une administration électronique telle qu’annoncée dans la déclaration de politique générale, quand on sait que les difficultés du fonctionnement du RESINA sont quasi quotidiennes ?
Depuis trois ans, le gouvernement s’est engagé dans la réhabilitation et la modernisation du RESINA, qui reste un pilier important pour le développement de notre administration électronique. De nombreux investissements de près de trois milliards de FCFA, pour renforcer les dispositifs énergétiques, remplacer les équipements vétustes et rétablir la connectivité dans plusieurs chefs-lieux de régions ont déjà permis d’améliorer le fonctionnement du réseau.
Mais les investissements doivent se poursuivre pour garantir la fluidité des échanges. Par ailleurs, un audit global a été commandité et les conclusions déjà disponibles permettront, en 2025, d’intensifier ces actions de réhabilitation de cet important instrument et son extension à plus de structures de l’administration publique.
Comment le gouvernement prévoit-il d’assurer l’entretien et la réhabilitation des routes, d’ouvrages dégradés du fait de l’insécurité et du climat ?
En ce qui concerne l’entretien ou la réhabilitation des routes et ouvrages impactés par les inondations, il y a essentiellement deux mesures. La première, il s’agit du rétablissement de manière urgente du trafic à travers la mise en place des ouvrages provisoires et le traitement des risques de coupure à travers la brigade d’intervention d’urgence du ministère des Infrastructures et du Désenclavement. En deuxième position, il y a la programmation de construction des ouvrages définitifs à travers les programmes d’entretien courant ou périodique, ainsi que les travaux d’urgence. Pour les ouvrages impactés par l’insécurité, en collaboration avec le ministère en charge de la Défense, des actions de rétablissement sont également opérées.
Quel projet d’infrastructures le gouvernement considère-t-il comme prioritaire ?
Le gouvernement considère actuellement, surtout dans le cadre des opérations de reconquête, que la réhabilitation des routes et des ouvrages endommagés constitue une priorité, ainsi que le bitumage des axes routiers stratégiques pour la reconquête du territoire. Une priorité est également accordée aux projets communautaires, notamment ceux routiers et ferroviaires, qui participent activement au développement des économies locales, notamment dans la zone AES.
À ce niveau, il convient de saluer la clairvoyance du Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré qui a instruit la mise en place de ces brigades.
Parce qu’aujourd’hui, à l’analyse, sur un réseau classé de près de 15 000 km de linéaires, à peine un tiers est bitumé, et quand on fait l’état des lieux de ce tiers, on se rendra compte qu’une bonne partie a besoin de réhabilitation. Quand on considère, selon les évaluations, qu’un kilomètre de route bitumée, notamment en béton bitumineux, varie entre 500 millions et un milliard FCFA, chacun peut faire le calcul. Il est clair que si nous restons dans cette trajectoire, avec les mêmes méthodes, nous ne pourrons pas résoudre le problème de désenclavement de nos villes et de zones de production.
La mise en place de ces brigades permettra à l’État d’avoir un bras armé, bien équipé, avec les compétences nécessaires pour mener de façon souveraine les projets routiers, qui peuvent aller jusqu’au bitumage et surtout répondre de façon diligente à certaines urgences, notamment pour ce qui concerne les zones reconquises.
Comment promouvoir un enseignement supérieur de qualité par la création d’un laboratoire de référence, alors que l’encadrement des jeunes qui doivent soutenir et se faire recruter comme enseignant-chercheurs pose problème ?
Il faut noter qu’il faut une adéquation entre le nombre d’enseignants-chercheurs, d’enseignants hospitalo-universitaires et de chercheurs qualifiés de rang A et celui des étudiants à encadrer. Actuellement, le ratio est faible au regard de la forte croissance de la population estudiantine et le gouvernement consent des efforts importants dans le recrutement du personnel encadreur et nous notons avec satisfaction l’inscription de plus en plus croissante de ce personnel dans les différentes listes d’aptitudes du CAMES.
Aussi, nous restons confiants quant à l’amélioration des indicateurs liés à l’encadrement efficace des apprenants. En outre, nous avons entrepris un assainissement de la gouvernance académique pour un meilleur respect des obligations de chaque acteur, y compris celles des enseignants.
Le laboratoire de recherche de référence permettra de disposer d’un plateau technique de pointe pour un encadrement de qualité des étudiants.Vous avez indiqué dans votre discours que des offres de formation, des universités seront en fonction des potentialités économiques des régions. Or, à ce jour, plusieurs universités abritent presque les mêmes filières.
Est-ce qu’il y a une perspective de fermeture de filières dans certaines universités ?
Le dispositif actuel du système de l’enseignement supérieur montre clairement qu’il existe de nombreux chevauchements en termes de filières de formation entre les différentes institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Malheureusement, cela n’est pas en adéquation avec les ressources humaines et financières disponibles, conséquence d’une absence de synergie.
Par ailleurs, avec la vision actuelle du gouvernement, qui est de promouvoir un développement socio-économique endogène, nous avons opté de spécialiser les structures de formation dans les différentes régions ; ce qui implique qu’il existera des filières communes entre les instituts et des filières spécifiques tenant compte des potentialités des régions.
Ainsi après évaluation des différentes contraintes et opportunités et dans une logique d’optimisation des ressources, certaines filières peuvent être arrêtées dans certaines régions au profit de la création d’autres filières, le tout devant prendre en compte le référentiel sur les filières prioritaires de formation, qui s’arriment parfaitement à la carte universitaire.
Le constat qui se dégage et dont j’ai fait état dans la déclaration de politique générale, c’est qu’il nous faut réformer en profondeur les offres d’enseignement supérieur. Pour un pays comme le Burkina Faso, il est clair que si nous continuons de former chaque année des dizaines de milliers de littéraires, des milliers de philosophes, de sociologues pour ne citer que ces matières, je pourrais rallonger la liste (ce n’est pas pour dire que la philosophie n’est pas importante, que la sociologie n’est pas importante, ou que la littérature n’est pas importante), mais il est clair que les proportions dans lesquelles, aujourd’hui, nos étudiants sont formés dans ces filières posent problème.
Ce qui signifie qu’il faut une université aujourd’hui qui mette à la disposition du Burkina Faso des ingénieurs et surtout des porteurs de solutions. C’est cela la vision aujourd’hui, ce sont les orientations du Chef de l’État, et nous allons y travailler en collaboration avec l’ensemble des acteurs, parce que les étudiants eux-mêmes sont conscients aujourd’hui que ce qui leur est offert à l’université, la plupart du temps, ils y sont juste parce qu’ils ont eu le Bac. Beaucoup ont été orientés dans des filières qu’ils n’ont pas choisies, ils n’ont pas de véritable perspective dans les filières où ils sont formés, ou, à tout le moins, la seule perspective, c’est un concours de la fonction publique pour intégrer l’administration publique.Je pense que c’est une vision réductrice de l’université et nous devons travailler à changer les choses.
Comment le gouvernement compte-t-il intégrer la médecine traditionnelle dans le système de santé ?
Le Centre national de recherches scientifiques et technologiques a mis au point et produit des médicaments traditionnels à base de plantes, au nombre de six, contre la drépanocytose, des antimicrobiens, anti-inflammatoires et des antihypertenseurs. Ces médicaments sont intégrés dans le système de santé du Burkina Faso et même à l’étranger. Le FACA a obtenu son autorisation de mise sur le marché en mars 2024 en Côte d’Ivoire.
La production de phytomédicaments sera renforcée avec la mise en place de Faso Pharma, l’opérationnalisation du centre de médecine traditionnelle et des soins intégrés et l’opérationnalisation des services d’interface des CHR de Tenkodogo et de Ouahigouya.
Qu’est-ce qui est envisagé concrètement pour accroître la formation professionnelle ou la formation qualifiante et la création d’emplois pour les jeunes et les femmes ?
Afin que la formation professionnelle puisse être en adéquation avec les besoins des secteurs économiques prioritaires, le gouvernement a décidé de prioriser l’approche métier en lieu et place des filières de formation.
À cet effet, le ministère en charge de la formation professionnelle et technique a entrepris l’élaboration de la loi sur la formation professionnelle pour préciser les rôles des acteurs dont les entreprises, l’élaboration de nomenclatures dans 15 secteurs économiques prioritaires et enfin, la promotion de la formation en milieu de travail à travers la mise à contribution des 5 000 entreprises formatrices recensées sur tout l’étendue du territoire.
Quelles sont les mesures prises pour accompagner les femmes et les jeunes dans le financement des activités agro-sylvo-pastorales à des taux accessibles ?
En plus du fonds FASO-KUNAWELI, il y a d’autres fonds tels que le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes qui financera sans garantie le domaine agro-sylvo-pastoral. Un montant total de plus de 4 milliards de francs CFA a déjà été octroyé à 26 245 femmes sans garantie et à un taux de 5 % pour soutenir l’offensive en 2024.Nous prévoyons également de renforcer ce domaine en 2025 en injectant 5 milliards de francs CFA dans l’offensive citée à travers le FARF et cela dans toutes les régions du Burkina.
Pour les femmes handicapées, un taux préférentiel de 4 % est déjà mis en œuvre au niveau du FARF.Au-delà des violences basées sur le genre, qu’envisage votre gouvernement en termes de protection de la femme et des enfants ?En matière de protection de l’enfant, le gouvernement envisage de renforcer le retrait des enfants et des jeunes en situation de rue, de renforcer la prise en charge des enfants dans les internats éducatifs, de renforcer la protection des filles contre le mariage précoce et la prise en charge des pupilles de l’Etat et de la Nation.
La protection de la femme constitue également une priorité. Elle se traduira par des actions visant à réduire les disparités et il s’agira notamment de renforcer la protection des droits de la femme et de la jeune fille, de renforcer l’autonomisation socio-économique des femmes, de renforcer les mesures de prise en charge des femmes victimes de violences, de construire dans chaque région des infrastructures adaptées pour la prise en charge des victimes de violences et de développer les capacités des femmes pour une meilleure protection de leurs droits.
Quelle est la situation de la prise en charge et la réinsertion des enfants rencontrés lors des opérations de sécurisation du territoire ?
Un dispositif est mis en place pour l’accueil et la prise en charge de ces enfants par le ministère de l’Action humanitaire. Ce dispositif intègre, entre autres, un protocole d’accord avec le Système des Nations Unies sur le transfert et la prise en charge de ces enfants depuis le 12 septembre 2022, l’élaboration d’un manuel de prise en charge des enfants en 2023, une prise en charge holistique qui allie les aspects alimentaires, sanitaires, l’encadrement éducatif, la formation professionnelle et un accompagnement à la réinsertion communautaire.
À ce jour, le ministère a enregistré 233 enfants pris en charge. Il convient également de souligner le caractère cynique de ces groupes terroristes qui recrutent aujourd’hui des enfants de très bas âge. Et malheureusement, ce sont ces enfants qui, la plupart du temps, sont innocents et n’ont pas conscience de ce qu’ils font. Ce sont ces jeunes, malheureusement, qui sont recrutés, instrumentalisés pour mener des attaques. Si fait que quand les opérations militaires sont menées, les militaires et nos combattants récupèrent souvent ces enfants.
Et il y a des actions qui sont menées pour leur réinsertion.Vous avez certainement vu passer certains témoignages de ces enfants qu’on passe souvent dans la communication afin de sensibiliser les populations afin que les jeunes à se démarquer de façon claire de ces sirènes et surtout de ces fausses promesses qui sont souvent faites pour pouvoir les recruter.
Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour renforcer l’approvisionnement des localités difficiles, en denrées de première nécessité et en produits pharmaceutiques ?
En vue d’assurer la prise en charge holistique des populations dans les localités difficiles d’accès, le gouvernement organise régulièrement des convois sécurisés dans lesdites localités. Ces convois permettent de ravitailler lesdites localités en produits de première nécessité et d’apporter une assistance alimentaire gratuite aux populations vulnérables.Aussi, des conventions ont été signées avec des organisations internationales pour appuyer l’armée dans l’héliportage de produits alimentaires et pharmaceutiques dans ces localités d’accès difficiles.
Il faut signaler aussi que les vols de cargo, qui sont menés par ces partenaires, connaissent toujours la participation des agents et de l’administration. C’est le lieu également d’appeler à plus de solidarité, parce que nous avons tous été témoins souvent de ce que, dans ces zones d’accès difficiles, quand les produits vivriers arrivent au prix des sacrifices de nos combattants, nous avons des Burkinabés qui se rendent coupables de pratiques répréhensibles et qui ne sont pas dignes de l’intégrité du Burkinabé.Parce qu’il y a des populations, des commerçants qui font de la rétention des céréales pour entretenir la pénurie et spéculer sur ces produits de première nécessité.
Donc, c’est d’appeler à plus de solidarité. Dans tous les cas, on se donnera tous les moyens pour veiller à ce que ces produits alimentaires, acheminés au prix du sacrifice de nos vaillants combattants, profitent véritablement aux populations dans ces localités et ne fassent pas l’objet de spéculation par certains commerçants véreux qui, au mépris de la misère humaine, ne pensent qu’à faire du profit et se remplir les poches.
Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour renforcer la coopération entre les acteurs étatiques, les organisations internationales, les organisations non gouvernementales et lesommunautés dans la gestion des PDI ?
Le gouvernement est conscient que la gestion des personnes déplacées internes nécessite une réponse multi-acteurs, multisectorielle, globale, mais coordonnée.Pour cela, un dispositif de gestion est mis en place. Ce dispositif regroupe les acteurs étatiques, les organisations internationales, les ONG nationales, les organisations de la société civile et les communautés. Chaque acteur intervient dans son domaine de compétence sous le leadership et la coordination du gouvernement.Des cadres de concertation, dont un comité stratégique, un comité opérationnel, des comités sectoriels et régionaux, sont mis en place et tiennent régulièrement des réunions pour assurer la coordination et la redevabilité dans la mise en œuvre de ces actions.
Ce qu’il convient de souligner, c’est qu’en 2025, nous allons travailler véritablement à une meilleure maîtrise et à une meilleure cartographie de toutes ces organisations internationales, de ces organisations non gouvernementales et de la société civile qui interviennent sur le terrain. Il y a déjà un projet de loi qui a été adopté et qui devrait nous permettre, dans la mise en œuvre, de réorganiser le secteur pour mettre plus d’ordre et surtout pour que le gouvernement puisse avoir une claire vue de tout ce qui est fait sur le terrain, parce qu’aujourd’hui, la vision, c’est de passer de l’assistanat au soutien, au relèvement.C’est une vision qui va s’imposer à tous ces acteurs afin qu’on ne soit plus dans des modes d’action sur le terrain qui installent nos populations dans l’éternel assistanat, mais qui malheureusement ne contribuent pas à les préparer même dans l’esprit à s’assumer dignement et surtout au relèvement et à la reconstitution de leurs moyens de production.
Votre gouvernement prévoit l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale Genre. Qu’en est-il de la famille ?
L’analyse de la situation actuelle de notre pays fait ressortir de nombreux problèmes d’éducation sociale qui vont de la persistance des pratiques traditionnelles néfastes à la déflagration de la famille, en passant, entre autres, par l’effritement de la solidarité et de la défiance des normes sociales. Et à l’image de la stratégie nationale Genre, il est prévu l’élaboration d’une stratégie nationale de l’éducation sociale intégrant les questions de famille et de protection de l’enfant. Cette stratégie aura pour objectif de restructurer la famille autour des valeurs de la société burkinabè.Elle veillera également à aborder de façon holistique les problèmes qui touchent ses membres, notamment les hommes, les femmes et les enfants, en vue de les promouvoir sur le plan socio-économique.
La pertinence de cette question ne se débat pas ; il est clair que la refondation de la société burkinabè ne passe pas nécessairement par une refondation des familles burkinabè, parce que c’est la cellule de base de la société. La plupart des problèmes que nous vivons et des déviances plongent leurs racines dans cette instabilité des familles, et surtout du fait qu’aujourd’hui, ce ne sont plus des valeurs endogènes inspirées de nos cultures, telles que la solidarité, le respect de l’autorité et le respect de la personne âgée.Ce sont ces valeurs qui sont en délitement aujourd’hui, et il convient de travailler à les réintégrer dans les familles.Je pense que sans ce travail, toute dynamique de refondation de la société peut s’avérer vaine.
Y a-t-il des conditions particulières pour l’accès des personnes handicapées au fonds Kunawili ?
Au-delà du fonds Faso Kunawili, il y a d’autres fonds, comme le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des Femmes, le Fonds national de solidarité et de résilience sociale, qui accordent des ressources aux personnes handicapées pour la réalisation d’activités génératrices de revenus. Ainsi, au niveau de ces différents fonds, les personnes handicapées bénéficient de mesures spécifiques, notamment la facilitation d’accès aux crédits et la réduction du taux de remboursement qui varie de 0 à 4 % en fonction des institutions.Des mécanismes de soutien aux secteurs stratégiques sociaux, notamment la santé qui sont touchés par la crise sécuritaire.A ce niveau, on peut souligner, entre autres, le soutien aux personnes vulnérables par des programmes sociaux dans le cadre de la couverture sanitaire universelle.
Il s’agit notamment de la poursuite de la politique de gratuité des soins pour les femmes et les enfants de moins de 5 ans, les PVVIH sur tout le territoire et dans toutes les formations sanitaires publiques, de la réduction des coûts de prestation, notamment les examens paracliniques, le scanner, l’IRM, de la gratuité du traitement des cancers infantiles, féminins, notamment les cancers du sein, du col de l’utérus, de la prostate par la radiothérapie, du renforcement de la santé communautaire avec le déploiement renforcé des agents de santé à base communautaire, du renforcement des mécanismes pour assurer la disponibilité de médicaments essentiels génériques et des intrants dans les zones à fort défi sécuritaire, du renforcement de la disponibilité des ressources humaines et des mesures de fidélisation dans les zones à fort défi sécuritaire.De la gratuité des soins au profit des accidentés.
Le gouvernement s’emploie à une entière opérationnalisation du SAMU, qui prend en charge gratuitement les premiers soins pendant le transport des accidentés, dont les accidents de la circulation, et cela conformément à la politique de gratuité pour tous les Burkinabè. L’antenne de Ouaga est entièrement opérationnelle, et celle de Bobo le sera dans les semaines à venir. Les réflexions sont en cours sur la prise en charge gratuite des accidentés, mais il convient véritablement de mener la réflexion afin de prendre en compte tous les paramètres pour s’assurer véritablement que l’engagement qui sera pris sera tenu et sera surtout supportable.
De la gratuité des soins au profit des personnes atteintes d’albinisme
À ce niveau, il faut dire que le ministère de la Santé a élaboré des documents normatifs sur la prise en charge ophtalmologique et dermatologique des patients atteints d’albinisme.
Des agences sont formées sur cette thématique et des campagnes de consultation dermatologique et ophtalmologique sont organisées à l’intention des albinos avec l’appui des partenaires techniques.
Qu’est-ce qui est fait pour mettre fin aux pénuries de médicaments et quelles stratégies pour garantir un approvisionnement régulier ?
La transformation de la CAMEG en société d’État a permis de renforcer le niveau de disponibilité des médicaments, qui est passé de 45 % fin mars à 75 % à la mi-décembre. Les efforts se poursuivent pour assurer un niveau de disponibilité supérieur à 90 % d’ici à fin juin 2025. Les partenariats pour une diversification des sources d’approvisionnement sont en cours, ainsi que l’accélération de la mise en place de Faso Pharma en vue de la promotion de la production locale des médicaments.
Quelles sont les mesures prises pour renforcer la qualité des soins dans les formations sanitaires, notamment en termes de formation et d’équipement ?
Le gouvernement renforce la qualité des soins dans les formations sanitaires en les obligeant toutes à prendre des mesures pour s’inscrire dans la démarche qualité et la mise en œuvre du modèle burkinabè de la qualité des soins. Un mécanisme de certification nationale des formations sanitaires, désormais « Etalon santé », est en marche depuis deux ans. Le palmarès de toutes les formations sanitaires est publié annuellement.Aussi, une obligation est faite à toute formation sanitaire d’organiser, d’évaluer et de renforcer les compétences du personnel de santé en adéquation avec les besoins du contexte. De plus, un programme d’évaluation des pratiques professionnelles est réalisé annuellement afin de déterminer et de renforcer les gaps.
Le ministère de la Santé promeut également la mise en place progressive des laboratoires de compétences dans les formations sanitaires pour l’apprentissage continu des professionnels et des stagiaires.Pour les équipements, de gros efforts sont faits par le gouvernement pour mettre à niveau les plateaux techniques avec l’acquisition et l’installation d’IRM, de scanners et d’autres types d’équipements.
Le gouvernement a décidé, par ailleurs, de privilégier les mécanismes de leasing et de mises à disposition comme mécanisme prioritaire d’acquisition des équipements. Un mécanisme de maintenance préventive et curative est en cours de mise en œuvre, et le gouvernement projette de signer des contrats avec les équipementiers afin de soulager les hôpitaux. Il s’agit notamment de contrats groupés.
Quel est le cadre juridique de la médecine traditionnelle au Burkina Faso ?
L’exercice de la médecine traditionnelle est reconnu au Burkina Faso et est encadré à travers différents textes. Il y a la loi du 14 mai 1994 portant code de santé publique, le décret du 14 décembre 2004 portant conditions d’exercice de la médecine traditionnelle au Burkina Faso, le décret du 28 décembre 2012 portant définition, conditions d’ouverture et d’exploitation des établissements de médecine et de pharmacopée traditionnelles au Burkina Faso et l’arrêté portant modalités d’exercice de la médecine traditionnelle au Burkina Faso.
Donc la médecine traditionnelle est un secteur qui est vraiment encadré dans notre pays.
Comment le gouvernement compte-t-il collaborer avec les institutions internationales pour lutter contre les grandes endémies et pandémies ?
Je pense qu’aujourd’hui, c’est déjà le cas et que bien sûr, chaque fois que des situations de cette nature se présentent, les services de santé travaillent en étroite collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé et bien sûr toutes les institutions concernées afin d’apporter les réponses qui siéent.
Parce que quand on parle d’épidémie dans un pays. Les épidémies ne connaissant pas de frontières, cela qui signifie que c’est vraiment un engagement collectif qui permet donc de réduire la menace et surtout d’enrayer la propagation de ces épidémies.
À quand la reprise de la gratuité des soins au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans dans les formations sanitaires privées non confessionnelles ?
Alors, le ministère de la Santé a travaillé en bonne intelligence avec le secteur privé de la santé pour définir les nouvelles modalités d’intégration des formations sanitaires privées dans la mesure. Il s’agit de la définition de nouveaux critères pour être éligible à la gratuité des soins, des tarifs harmonisés au niveau du privé pour la gratuité des soins, tenant compte du niveau de soins que peut offrir la structure, la mise en place d’un comité de réception et d’examen des dossiers d’intégration du privé dans la gratuité des soins et l’élaboration d’une nouvelle convention type pour la mise en œuvre de la gratuité des soins au niveau du privé.Tous les documents sont prêts pour être examinés et éventuellement adoptés lors de la prochaine session du comité d’orientation et de suivi de la gratuité des soins et du financement de la santé, programmée pour le 1er trimestre 2025.
Si ces nouvelles propositions sont validées, toutes les formations privées de santé désireuses d’intégrer la politique de gratuité des soins pourront donc déposer leurs demandes pour études.Un stade de 15 000 places est prévu pour être réalisé à Bobo-Dioulasso, alors qu’on envisage d’injecter environ 4 milliards pour le stade du 4 août.
Un stade aux normes internationales n’est-il pas envisagé à Ouagadougou ?
Dans le cadre de l’initiative présidentielle pour la relève et l’élite sportive, mon gouvernement prévoit la construction de deux stades : 15 000 places à Bobo-Dioulasso et au moins 20 000 places à Ouagadougou, 13 académies de sport, soit une académie dans chaque région.Les contrats du stade de 15 000 places à Bobo-Dioulasso et des 13 académies ont déjà été signés. Comme vous l’avez suivi au Conseil des ministres hier, le gouvernement a autorisé un projet spécifique pour la normalisation du stade du 4 août, notamment un certain nombre de travaux qui devraient concerner la pelouse, la piste d’athlétisme, mais aussi un certain nombre de travaux connexes. Mais les orientations ont été précises parce que le processus de réfection du stade du 4 août, depuis son lancement, a connu tellement de péripéties. Et tous, autant que nous sommes, nous avons non seulement envie de voir le bout du tunnel, mais nous avons aussi envie de savoir ce qui s’est passé.
Des instructions ont été données dans ce sens afin que des enquêtes puissent être ouvertes de façon diligente pour situer toutes les responsabilités. Parce que ce qui s’est passé concernant ce processus de réfection de ce stade est quelque chose qui n’est pas acceptable. Parce qu’on a vu d’autres pays qui ont normalisé leur stade à des coûts deux ou trois fois inférieurs. Mais ici, on a l’impression d’avoir affaire à un serpent de mer. Et je suis sûr que le nécessaire sera fait afin que toutes les responsabilités soient situées et surtout qu’on en tire les conséquences.
Est-ce que le gouvernement peut donner espoir pour l’accès au financement ?
Le gouvernement est dans la logique de favoriser l’accessibilité aux crédits en opérationnalisant le fonds Faso KUNAWILI. L’accès est particulièrement mis sur les jeunes et les femmes. Du 14 mai 2024 au 15 décembre 2024, le fonds Faso KUNAWILI a accordé au total 7 630 105 000 CFA correspondant au financement de 2 576 projets, une performance jamais égalée par les trois fonds dissous.
Qu’est-ce que le gouvernement compte faire pour la valorisation effective des langues nationales ?
Pour la valorisation des langues nationales, le gouvernement entend poursuivre le processus d’officialisation. Un projet de stratégie a été élaboré par le ministère en charge des langues et sera bientôt soumis pour validation en conseil des ministres.Mais d’ores et déjà, on peut citer certaines actions, notamment la généralisation de l’éducation bilingue dans les écoles. On constate aussi l’exécution de l’hymne nationale dans les différentes langues, la création de la RTB 3 exclusivement consacrée à nos langues nationales, la prise en compte des langues, notamment au niveau de la Semaine nationale de la culture et certains événements et l’organisation annuelle d’un forum des médias sur les langues nationales.
Est-ce que le gouvernement peut donner espoir aux producteurs à accéder à des financements adaptés ?
L’accès aux financements adaptés au développement des chaînes de valeur agro-pastorales fait partie des priorités du gouvernement. C’est pourquoi le gouvernement a créé le Fonds DUMU KAFA, opérationnel depuis février 2024. Cet instrument de financement propose des crédits un taux d’intérêt compétitif de 5 %, des possibilités de gages d’actifs et de nantissement de contrats comme garantie, et d’autres conditions souples et adaptées aux réalités des acteurs des chaînes de valeurs agro-pastorales et halieutiques.
Déjà de mars 2024 à décembre 2024, ce fonds a accordé des financements d’un montant total de 5 milliards FCFA contre des performances passées d’à peine 1 milliard FCFA des anciens fonds. En 2025 et considérant les fortes et légitimes attentes des acteurs des chaînes de valeur agro-pastorales et halieutiques, le fonds passera d’un montant total de financement de 5 milliards à 14 milliards de francs CFA, tout en améliorant son accessibilité physique.Malgré la loi 034 d’immatriculation des terres agricoles, l’immatriculation des terres agricoles s’avère encore difficile.
Qu’est-ce que le gouvernement envisage pour une plus grande effectivité et efficience de l’opérationnalisation de la loi sur le foncier rural ?
Le gouvernement a engagé à cet effet une révision de la loi portant réorganisation agraire et foncière, qui va repenser le statut de la terre au Burkina Faso. Certes, la loi portant régime foncier rural a engrangé des acquis, mais la réforme en cours permettra de revoir et de dynamiser la problématique de sécurisation des terres des producteurs agro-pastoraux et halieutiques. Aussi, pour rendre plus cohérentes les différentes lois sur le foncier et installer une synergie d’action entre les acteurs, le gouvernement a mis en place l’autorité nationale de coordination du foncier.
En plus des tracteurs, le gouvernement peut-il mettre à la disposition de chaque région du matériel de forage pour accompagner la réalisation d’infrastructures d’hydraulique agricole subventionnées ?
Alors, dans le cadre du renforcement des capacités de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural, il est prévu l’acquisition de quatre ateliers de foration qui pourront se déployer dans les régions pour prendre en charge les demandes des populations. Ces demandes permettront d’apprécier le nombre à mobiliser dans le futur.
Actuellement, l’accent est mis sur la réalisation des périmètres maraîchers à partir des forages à gros débit dans toutes les régions du pays pour les populations, en prenant en compte les personnes vulnérables et les déplacés internes.Pour l’année 2025, il est prévu environ 233 forages à gros débit pour l’irrigation. Il convient vraiment d’indiquer que la question de la maîtrise de l’eau est une question essentielle, parce que l’eau, la plupart du temps, est un facteur majeur pour la production agro-pastorale. Il est clair aujourd’hui qu’on ne peut pas atteindre l’autosuffisance alimentaire en comptant uniquement sur les quelques mois de saison des pluies.Il faut donc mobiliser les ressources en eau. Je pense que c’est ce qui a valu les instructions du Chef de l’État pour la relance de l’ONBA, l’Office national des barrages et l’aménagement hydro-agricole. C’est l’un des tout premiers dossiers qui a fait l’objet de séances de travail dès ma prise de fonction, parce que la vision est de doter l’ONBA, dans les délais les plus brefs, des moyens d’action, notamment de matériels.
Les commandes sont passées, et, plaise à Dieu, dans le premier trimestre de l’année 2025, le matériel, les premiers outils d’intervention de l’ONBA sur le terrain, seront disponibles, afin que des actions urgentes puissent être entreprises, dans le sens de la réalisation de retenues d’eau, mais aussi de réhabilitation d’un certain nombre de barrages qui ont été endommagés, ce qui permettra progressivement à l’ONBA de monter en puissance, d’améliorer son expertise, dans les délais les plus raisonnables, afin de s’attaquer à la réalisation de grands barrages.
Quelles sont les principales priorités du gouvernement dans l’offensive agro-pastorale et halieutique ?Quelles mesures compte prendre le gouvernement pour atteinte des objectifs de l’offensive ?
Le gouvernement compte intensifier les investissements dans le secteur agro-pastoral en vue de consolider les acquis majeurs déjà engagés dans le cadre de l’offensive agro-pastorale et halieutique.
À cet effet, nous envisageons la production continue en réalisant trois campagnes par an sur l’ensemble des périmètres irrigués, l’amélioration de la maîtrise de l’eau à travers la réalisation et la réhabilitation des ouvrages de mobilisation d’eau, comme je l’ai indiqué tantôt, l’accroissement des superficies de terre aménagées, la sécurisation et l’aménagement des zones pastorales, la garantie de l’accès durable des producteurs aux intrants, équipements et matériels agricoles en renforçant les structures comme SONATER, SOBIMAP et Faso-Goulgo, la restructuration des agropoles et l’accompagnement des privés dans la production piscicole en cages flottantes, l’extension de l’assurance agricole aux produits des filières.
Comment le gouvernement compte-t-il faciliter l’accès au marché des produits agricoles ?
Le gouvernement a compte prendre les mesures suivantes : l’interdiction des exportations du niébé et des céréales, la fixation du quota d’enlèvement à l’importation du riz et du poisson, la réforme de la SONAGESS, l’opérationnalisation des achats institutionnels sous forme d’agriculture et de contrats, l’adoption de la stratégie d’agriculture contractuelle pour faciliter les relations durables entre producteurs et acheteurs, la mise en relation des acteurs avec des acheteurs à travers la bourse régionale, la mise en place de comptoirs d’achats pour réduire les achats bord champs.
La mise en œuvre de toutes ces actions requiert une adhésion et une pleine participation de l’ensemble des citoyens, à commencer par les acteurs de toutes les chaînes de valeur. Cette année, la production agricole a connu des résultats assez appréciables, avec une augmentation de près de 18%, et justement, le gouvernement a pris la mesure d’interdiction des sorties de ces céréales pour garantir que nous ayons suffisamment de stocks à l’intérieur pour répondre aux besoins des populations.
Malheureusement, en dépit de cette mesure d’interdiction, on constate çà et là des tentatives détournées de sortie de céréales. Ces derniers jours, les services du ministère en charge du commerce, qui assurent le contrôle avec l’appui des services de sécurité, ont réussi à intercepter un certain nombre de camions chargés de céréales à destination de pays voisins.
Le ton sera durci sur cette question.Ce sont des instructions fermes qui ont été données dans ce sens. Dans tous les cas, tout ce qui sera intercepté fera l’objet simplement de revente et l’argent sera reversé aux Trésors et aux Fonds de soutien patriotique. On prendra toutes les mesures pour que ceux qui seront coupables de ces exportations frauduleuses ne s’y reprennent plus, car on aura fait le nécessaire.Mais cela demande vraiment la contribution de tous pour dénoncer véritablement tout ce qui est entrepris, parce que la stratégie que certains commerçants trouvent, c’est d’embarquer les céréales et de faire mouvement vers les zones frontalières pour les sortir à partir de tricycles. Cela montre à quel point, aujourd’hui, il n’y a que la question du gain personnel qui compte pour certains et je trouve que c’est dommage.
Quelle est la stratégie de transformation des produits agro-pastoraux ?
Plusieurs programmes et projets du département de l’agriculture offrent des financements aux acteurs en matériel et en équipement de transformation. Cette stratégie de transformation porte, entre autres, sur les points suivants : le renforcement des capacités de transformation avec des équipements et infrastructures de décorticage des céréales, la construction d’abattoirs modernes, la mise en place de deux unités modernes de transformation de la tomate, notamment à Bobo-Dioulasso et à Yako, l’opérationnalisation de Faso Gulgo et de Faso KOSAM ,De la prise en compte des questions environnementales dans les projets d’infrastructure, notamment la gestion des déchets.Tout projet de développement est assujetti à une évaluation environnementale conformément au code de l’environnement. Il s’agit donc de la réalisation des évaluations environnementales, de la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale qui intègrent la gestion des déchets au niveau des chantiers et des bases-vies.
À titre d’exemple, pour l’année 2024, 181 plans ont été suivis avec des recommandations sur l’effectivité et l’efficience, 173 prescriptions environnementales délivrées au compte des petites infrastructures et 1500 notices d’impact environnemental et social pour certaines catégories de projets et programmes.En dehors de ce suivi de contrôle des projets, des inspections environnementales sont réalisées afin de vérifier la prise en compte de la protection de l’environnement.
Qu’est-ce qui est prévu pour la sécurisation durable des forêts et la gestion durable de la faune et les actions envisagées pour le ranch de gibier de Nazinga ?
Afin d’assurer durablement la sécurisation des forêts et la gestion de la faune, le cadre paramilitaire des eaux et forêts a opéré une réarticulation de son dispositif d’intervention sur le terrain, qui s’est traduite par la création de 19 unités combattantes des eaux et forêts, qui seront positionnées autour des principaux massifs forestiers du pays.
À ce jour, quatre cantonnements sont déjà opérationnels et leur effectif sera renforcé à partir du mois de janvier pour passer donc à ces unités combattantes des eaux et forêts.Avant l’installation de chaque unité, une opération d’appuiement du massif est réalisée sous la coordination du commandant du groupement de forces du secteur concerné. Une première opération a été réalisée avec succès au Centre-Ouest et a abouti à l’appuiement total de la forêt classée de Kalio, suivie de l’installation de la première unité combattante des eaux et forêts. 3825 assistants ont été recrutés pour renforcer cet effectif des eaux et forêts.De l’étude nationale prospective qui arrive à échéance L’étude nationale prospective Burkina 25 arrivant à échéance, selon l’article 8 de la loi portant le pilotage et la gestion du développement, le processus de réalisation d’une nouvelle étude commence cinq ans avant l’échéance de la mise en œuvre de l’étude en cours.
Dans ce sens, des dispositions sont prises pour disposer à temps de la nouvelle étude nationale prospective, notamment un certain nombre de travaux réalisés en prélude à l’élaboration de l’étude nationale prospective post-2025 et des activités en perspective pour la finalisation de cette étude nationale prospective.
De l’évaluation des politiques publiques qui n’a pas été posée dans la déclaration de politique généraleLa conduite des politiques publiques au Burkina Faso est régie par un dispositif législatif et réglementaire constitué par la loi relative au pilotage et à la gestion du développement et le décret portant dispositif de suivi et d’évaluation de la politique nationale de développement. La loi citée donne des orientations en matière de conception, de mise en œuvre et de suivi et d’évaluation des politiques publiques.
En application de cette loi, le décret en vigueur relatif au suivi et à l’évaluation de la politique nationale de développement fait obligation au gouvernement de réaliser chaque année deux évaluations pour le suivi des actions, des effets et des impacts attendus de la politique nationale de développement, des politiques sectorielles et des plans locaux de développement.
Chaque secteur de planification dispose d’un cadre secteur de dialogue pour l’évaluation de ces politiques, y compris les projets et programmes. En 2023 et 2024, il y a eu ces évaluations à mi-parcours concernant le secteur de la planification Culture, Sport et Loisirs, pour parler du secteur à la tête duquel j’étais avant d’être nommé à la tête du gouvernement.Pour la mesure des effets et des impacts de politique, le gouvernement, à travers l’INSD,
conduit régulièrement des recensements et des enquêtes d’envergure nationale qui permettent de mesurer les effets et impacts des politiques publiques. Mais je conviens avec vous que tout cela mérite bien sûr des améliorations et nous y travaillerons.
Du contrôle interne des éléments clés pour garantir l’efficacité, la transparence et la fiabilité des opérations au sein de l’administration publique ?
À ce niveau, il faut indiquer l’utilisation des logiciels de contrôle automatisés et des outils d’analyse des données pour améliorer l’efficacité des audits, la facilitation de l’accès sécurisé aux bases de données publiques et privées pour effectuer des analyses plus rapides et fiables. En termes de coordination, il faut une meilleure collaboration entre organes internes et externes, à travers la mise en place des mécanismes de coordination.Il y a aussi la question du partage d’informations.
Il est envisagé l’instauration d’un système intégré de communication et d’échange de données pour une gestion plus cohérente des contrôles.
Pour les audits de performance, il est prévu la réalisation d’audits périodiques sur l’efficacité des organes de contrôle eux-mêmes afin d’identifier les points à améliorer.Et pour les contrôles externes, l’ASCE-LC et la Cour des comptes, ces organes étant indépendants, l’exécutif travaille à renforcer la collaboration déjà étroite avec eux dans l’optique d’assurer le respect et la mise en œuvre de leurs recommandations. Et en perspective, le gouvernement a entrepris de faire un contrôle de la quasi-totalité des comptes de dépôts et de la banque de dépôts du Trésor à partir de janvier 2025 et pour l’essentiel de l’année 2025.
À ce titre, il est envisagé la mise en place d’un mécanisme de coordination à prendre en compte dans l’évaluation des ministres, comme indiqué dans mon discours.Des mesures d’accompagnement des entreprises locales dans la loi de finances pour faciliter leur résilience.
Sur le plan fiscal, les mesures d’accompagnement suivantes ont été prises dans la loi de finances 2025 en faveur des entreprises locales : application d’un taux réduit de TVA de 10% aux transports aériens domestiques au lieu de 18%, exonération également du transport aérien domestique, de l’essence d’aviation et du carbure réacteurs et de la TVA. Ces mesures visent à accompagner le secteur du transport aérien national et rendre plus accessible ce mode de transport aux citoyens.
Il y a aussi la baisse des taux de certaines retenues à la source, notamment pour les associations de producteurs nationaux, l’exonération des ventes de certains produits de grande consommation, des prélèvements, notamment le pain ; l’exonération de la viande congelée produite localement de la TVA, en vue de favoriser la production locale de viande congelée, l’exonération du ciment produit localement destiné à être exporté de la taxe spécifique sur le ciment.Dans le cadre de l’offensive agricole, on peut noter l’exonération des commandes publiques relatives à l’acquisition de semences et d’intrants agricoles, de matériels et services agricoles, de vivre auprès des sociétés coopératives, de leur union et de leur fédération, de taxes sur la valeur ajoutée, des droits d’enregistrement et de timbre et de la retenue à la source sur les commandes publiques.
Quelles réformes fiscales pour encourager l’investissement tout en garantissant l’équité fiscale ?
Le gouvernement a adopté au cours de l’année 2023 une loi pour instituer des mesures incitatives fiscales et douanières au profit des petites et moyennes entreprises. Ces mesures consistent en des exonérations d’impôts, de droits et de taxes, notamment l’exonération de la TVA sur l’acquisition de matériel de production, l’exonération de la contribution des patentes, de la taxe patronale et d’apprentissage au titre des deux premiers exercices d’exploitation, la déduction sans limitation en matière d’impôts sur les bénéfices des dons faits aux incubateurs, aux pépinières d’entreprises, aux centres de gestion agréés et aux autres structures d’utilité publique d’encadrement et de financement des petites et moyennes entreprises.
Par ailleurs, des mesures d’exonération ont été prises pour octroyer les avantages fiscaux et douaniers prévus dans le régime du code des investissements aux entreprises à actionnariat populaire. Il s’agit notamment des exonérations en matière de TVA, de droits et taxes de douanes et d’impôts sur les sociétés. Ces mesures visent à permettre aux entreprises qui en bénéficient de consolider leur situation financière au cours des premières années d’exploitation et d’être plus compétitives sur les marchés national et régional.
Vous comptez opérationnaliser le centre national d’appui technique à la transformation artisanale du coton. Comment faire pour disponibiliser le coton ?
Ce centre en construction à Bobo-Dioulasso a pour objectif global de contribuer au développement de la filière textile au Burkina Faso par le biais de la transformation artisanale du coton. Et pour garantir la disponibilité de la matière première pour le fonctionnement effectif du centre, il s’agira de poursuivre l’accompagnement des producteurs à travers des subventions pour leur permettre d’accéder aux intrants à des prix accessibles pour booster la production.
Pour la campagne 2025-2026, une subvention d’un montant de 10 milliards de francs CFA a été accordée aux producteurs. Aussi, l’amélioration du prix d’achat du coton-graine est à un niveau record dans la sous-région, soit 325 francs CFA le kilogramme. En outre, un protocole d’accord a été conclu entre l’État et un partenaire stratégique pour l’implantation d’un complexe industriel de production de pesticides et de fertilisants chimiques et biologiques.
Du reste, la matière première, à savoir le coton, est disponible en quantité suffisante, estimée à 150 000 tonnes de coton-fibre pour la campagne écoulée, avec un taux de transformation locale d’environ 3 %. Toute chose qui justifie le développement de la politique de transformation du coton au plan national pour plus de valeur ajoutée.
Dans le domaine des mines.
Pour le secteur minier, l’État a accordé une priorité à la sécurisation des activités minières à travers le renforcement du rôle de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASIM). Un décret a été adopté dans ce sens hier.De ce fait, le décret portant modalités d’organisation et de mise en œuvre de la sécurisation des sites miniers et des activités minières a été adopté au conseil des ministres en sa séance d’hier.
Un décret qui permet de contribuer à la sécurisation du secteur minier dans tout le pays. À ce titre, l’Office national de sécurisation des sites miniers a été désigné comme interface unique désormais en matière de sécurité entre l’État et les opérateurs miniers.
Le renforcement de ses pouvoirs dans la sécurisation des sites miniers et des activités minières ainsi que la définition claire des domaines de sécurisation des sites miniers et des activités minières faciliteront la mise en œuvre. La priorité pour le gouvernement est de poursuivre le rétablissement de l’électricité dans les zones reconquises par les Forces de défense et de sécurité, les VDP pour accompagner la réinstallation des populations.
Il s’agira aussi de travailler à la mise en œuvre d’une stratégie nationale d’électrification rurale 2024-2029 et du décret portant organisation de l’électrification dans les centres ruraux, qui ont pour objectif notamment d’améliorer le taux d’accès à l’électricité dans les zones rurales fortement impactées par l’insécurité ainsi que l’éclairage public, notamment au niveau des camps militaires et des centres sociaux communautaires.
Quelles sont les mesures envisagées par le gouvernement pour le renforcement des infrastructures énergétiques afin d’assurer la souveraineté énergétique ainsi que la diversification des sources de production, notamment le solaire ?
L ‘approvisionnement en énergie du Burkina Faso repose sur un mix énergétique. À ce jour, en plus des centrales thermiques, le pays dispose d’environ 225,8 mégawatts de crête solaire sur le réseau interconnecté.
L’accroissement de l’offre d’électricité par le renforcement des capacités de production électrique passe par la construction, à court terme, des centrales thermiques d’environ 252 mégawatts, aussi bien par la SONABEL que par des producteurs indépendants d’électricité, la mise en œuvre des mesures d’urgence par la réparation et la maintenance des centrales électriques déjà installées, le renforcement des postes de transformation, des postes sources et des lignes de transport reliant ces postes.
À l’horizon 2030, il est prévu d’accroître la capacité solaire à environ 1043 mégawatts-crête et la capacité thermique à gaz cumulée à 600 mégawatts. Par ailleurs, le programme électronucléaire prévoit, à terme, une centrale nucléaire en cours de développement avec la société russe Rosatom.
Agence d’information du Burkina
Burkina-Boulgou-Citoyens-Appréciations-Discours-PM
Burkina : Des citoyens de Bittou apprécie la déclaration de politique générale du Premier ministre
Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – Au lendemain de la déclaration de la politique générale du Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, des citoyens de la ville de Bittou dans la province du Boulgou, dans le Centre-est donnent leurs avis.
Le président de la coordination communale de la veuille citoyenne de Bittou, Boubarik Guessongo, a suivi de bout en bout la déclaration du Premier ministre. M. Guessongo se dit convaincu du discours. Il a appelé l’ensemble des Burkinabè à s’aligner derrière le gouvernement pour l’atteinte des objectifs escomptés.
Pour Issa kere le premier ministre a touché les points voulus par les Burkinabe.
M. Keré a apprécié les questions de l’assainissement, de la cohésion sociale, et la valorisation des valeurs traditions soulevées par le chef du gouvernement.
Agence d’information du Burkina
IZ/dnk/ata
Burkina-Gourma-Politique-Point de vue
Gourma/Déclaration de politique générale : Des fadalais apprécient
Fada N’Gourma (AIB)-Les habitants de Fada N’Gourma ont donné leurs points de vue sur la déclaration de politique générale du premier ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo du 27 décembre 2024.
Le Président de la coordination régionale des OSC de la région de l’Est, Alassane Lompo, a indiqué que le message du premier ministre était pragmatique car basé sur les réalités que vivent les populations.
«Ce message a décliné les projets déjà réalisés et les futures réalisations du gouvernement pour améliorer les conditions de vie des populations notamment en ce qui concerne la sécurité, et les autres besoins sociaux», a souligné M. Lompo.
Ainsi, il a précisé que le programme de lutte contre l’insécurité de Rimtalba Jean-Emmanuel est plus pratique et concret.
Le Président de la coordination régionale des OSC de la région de l’Est, a ajouté que l’offensive agro-sylvo pastorale et halieutique est reprise par le programme du chef du gouvernement avec de beaucoup de recentrage observable dans le domaine de la santé et de l’éducation.
« En tant que fils de la région de l’Est; on a envie d’entendre forcément certains grands défis de cette localité. Parmi ces défis on pourrait citer entre autre l’insécurité qui durement impacté notre région, le réseau routier et la vétusté des infrastructures d’accueil du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma. Pour preuve, l’insécurité a engendré des déplacements massifs des populations », a soutenu M. Lompo.
Pour lui, lorsqu’on dit que 80% du territoire a été récupéré, ce n’est pas le cas pour la région de l’Est.
Le discours l’a laissé sur sa soif, a-t-il clamé. Tout de même il a laissé entendre qu’il a espoir que dans le déroulé du programme de Rimtalba Jean-Emmanuel que ses préoccupations soient prises en compte.
Alassane Lompo a apprécié la jeunesse du premier ministre actuel.
Selon lui, la jeunesse renferme les qualités de l’énergie, de l’ambition et de l’audace. En plus de sa qualité de communicateur, le ministre a des atouts tout comme le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
«Les défis sont tels qu’il faut des jeunes qui ont envie de prouver, donc au regard de ces atouts, le premier doit foncer avec son équipe car le peuple attend beaucoup d’eux», a conclu M. Lompo
Un retraité, Boma Boniface Yidani, a trouvé que le discours de Rimtalba Jean-Emmanuel lors de la déclaration de la politique générale le 27 décembre 2024 était bien structuré et facile à exploiter.
Il a également apprécié le fait que le premier ministre ait rendu un hommage mérité à son prédécesseur.
M. Yidani a trouvé beaucoup de civilité dans ce discours.
Il a ajouté qu’il a vu les grandes lignes du MPSR2 à savoir le souverainisme, le patriotisme, le panafricanisme et une politique de développement à la base.
«La gestion vertueuse, le capital humain et la solidarité sont inscrites dans le programme du premier ministre», a relevé M. Yidani.
Le retraité a soutenu que toutes ces qualités relevées dans le discours du ministre lui ont plu et le souverainisme se traduira par la conquête du territoire.
Il a pensé que la lutte contre le terrorisme sera acharnée et accentuée avec l’obtention d’une usine pour l’armement. Pour tous ces grands travaux ne peuvent se réaliser sans du patriotisme.
«La solidarité dont parle le programme du premier ministre lui a plu à plus d’un titre car elle fait une part belle à la prise en charge des populations hôtes qui sévissent le même sort que les personnes déplacées internes à cause de l’insécurité. La formation axée sur une formation pour créer des créateurs de richesses ne l’a pas laissé indifférent car c’est une nouveauté», a-t-il clamé.
Au niveau des infrastructures, a-t-il dit, le discours a précisé qu’on va développer les routes dans les zones à forts défis sécuritaires.
Il a pensé que sa localité qui est marquée par l’hydre terroriste et presqu’entièrement dépourvue de réseau routier est concernée et bénéficiera des avantages de ce programme.
Pour lui, là où il y a une bonne route les Forces de Défense et de Sécurité ont plus de facilité à gérer, à contrôler et à combattre.
M. Yidani a indiqué que c’est un discours programmatique où le premier ministre a brassé tout de la vie des Burkinabé.
Pour cela, il attend la mise en œuvre pour en juger et a fait remarquer que les réalisations dans le programme Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo n’ont pas été quantifiées et leurs délais d’exécution n’ont pas été également définis.
« Je félicite le premier ministre pour cette promotion. J’admire sa jeunesse mais je lui conseillerai de s’entourer des personnes sages pour ne pas être un va-en guerre. Il faudrait qu’il pense toujours à la cohésion sociale car c’est ensemble qu’on gagne. Ne pas traiter les uns de non patriotes car la nation est un tout » a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo
BURKINA-KOURWEOGO-GOUVERNANCE-POLITIQUE
Boussé : Des citoyens satisfaits des orientations du nouveau gouvernement
Boussé, (AIB)-Le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a fait sa déclaration de politique générale le 27 décembre 2024, devant la représentation nationale. Des citoyens de la ville de Boussé donnent leurs appréciations sur le contenu de la déclaration.
Les interviewés s’accordent sur la pertinence du discours du chef de Gouvernement. Ils prient pour la réussite de sa mission.
Le commerçant, Seydou Tall, a estimé que les chantiers annoncés correspondent à ses aspirations.
Il a salué les efforts de reconquête du territoire national, les actions de promotion l’autosuffisance alimentaire et de l’accès des populations aux soins santés.
M Tall a souhaité cependant des actions plus soutenues dans le domaine du commerce à travers la baisse des prix des produits de première nécessité et la relance du secteur économique.
Le Président de l’association Somgui Kaomba, Alain Sawadogo, a retenu pour sa part le taux de plus de 70% du territoire reconquis et a encouragé le premier ministre et son gouvernement à travailler par ailleurs pour la réconciliation nationale tel que annoncé, car selon lui, la victoire contre les forces du mal commande aussi des actions gouvernementales qui vont favoriser, la paix des cœurs et une entente véritable entre les filles et fils du Burkina Faso.
Benoit Ouédraoogo, animateur dans une radio de la place a salué le travail accompli pour la sécurisation du territoire national.
Pour lui, l’engagement des plus hautes autorités, les déterminations des Forces de défense et de sécurité soutenue par le peuple sont autant de facteurs qui présagent de la fin de cette guerre qui nous est imposée en 2025.
Benoit Ouédraogo, a estimé, que les chantiers retenus par son excellence le PM sont certes vastes, mais il reste convaincu que l’équipe parviendra à des résultats probants avec le concours de tous.
Le Président de la coordination des jeunes du Kourwéogo, Alassane Ouédraogo, a félicité le premier ministre pour l’acceptation du plan de gouvernance par la représentation nationale, signe pour lui que sa proposition de sa politique générale rencontre l’assentiment de la majorité des Burkinabè.
Il a souhaité que Dieu protège le président du Faso Ibrahim Traoré et l’ensemble son gouvernement pour leur permettre de dérouler avec succès leurs ambitions pour le bien être des Burkinabè.
Agence d’information du Burkina
DB/hb/yo
Son Excellence Monsieur le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO est arrivé dans la soirée du samedi 28 décembre 2024 à Niamey pour une visite d’amitié et de travail sur invitation de son homologue du Niger.
Le Ministre d’Etat, Ministre en charge de l’Administration territoriale, le Ministre en charge des Sports ainsi que des membres du cabinet du Premier ministre sont également du voyage.
Le Chef du gouvernement burkinabè a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue du Niger, Son Excellence Monsieur Ali Lamine Zeine.
Des audiences et une réunion de travail avec les Premiers ministres du Mali et du Niger sont inscrites au programme de ce séjour d’une durée de soixante-douze heures.
Le renforcement des relations d’amitié et de coopération des pays de l’AES sera le point de mire de ce voyage officiel du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
DCRP/Primature
Burkina-Gourcy-AMR-Promotion-Citoyenneté
Zondoma : Une association offre le drapeau national aux écoles pour promouvoir le civisme et la citoyenneté
Gourcy, 27 déc. 2024 (AIB) – L’Association Monde Rural (AMR) en partenariat avec l’ONG Diakonia a tenu le vendredi 27 décembre 2024 à Gourcy, la treizième édition des Journées citoyennes (JOCI), marquées par une conférence publique suivie d’un don du drapeau national aux écoles primaires de la province.
Après Kaya, c’est la ville de Gourcy qui a accueillie la treizième édition des Journées citoyennes placées sous le thème : « Engagement patriotique et participation citoyenne ». Cette activité annuelle initiée par l’Association Monde Rural (AMR) en partenariat avec l’ONG Diakonia a pour vocation de commémorer en différé deux événements, à savoir la journée internationale de la lutte contre le VIH Sida qui a lieu le 1er décembre, et la déclaration universelle des droits humains qui se déroule le 10 décembre de chaque année.
C’est une conférence publique animée par Soumaila Savadogo de la direction régionale du Nord en charge des droits humains sur le civisme et la citoyenneté qui a marquée l’ouverture de cette édition.
présidée par le haut-commissaire de la province du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé.
Des élèves du primaire et du secondaire accompagnés de leurs enseignants, des directeurs et chefs de service, des responsables d’Organisation de la société civile (OSC) ont pris part à cette conférence, couronnée par une remise de drapeaux à 18 écoles primaires de la province.
Une séance pratique de montée des couleurs animée par la gendarmerie nationale, des jeux de société et un don de vivres aux élèves vulnérables ont aussi constitué les activités de cette édition.
Pour le Coordonnateur national de l’AMR, Amadou Wangré, le plus grand défi actuel « est de faire en sorte que dans tous ce que nous allons poser comme acte, nous ne pensons pas à nous même, mais plutôt à notre pays ».
Un tel défi ne peut être relevé, selon lui, que par une sensibilisation des jeunes qui constituent l’avenir du pays.
Le haut-commissaire, Aboubacar Sidiki Nabé, a invité les jeunes à se démarquer des actes de vandalisme qui ont jadis caractérisé le comportement des élèves et à se tourner résolument vers le civisme et la citoyenneté à travers notamment le respect des symboles des pays, la promotion des droits humains, du dialogue et la culture de la paix.
En rappel, l’AMR créée en 1994 à Gourcy est une organisation de promotion des droits humains.
Agence d’Information du Burkina.
AK/dnk/ata
Burkina-Sécurité-Anniversaire-Police
Burkina: La Police nationale fête ses 75 ans dans la sobriété
Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – La Police nationale a commémoré hier vendredi ses 75 ans d’existence sous le thème : « La Police nationale du Burkina Faso : 75 ans d’engagement pour la patrie ».
« La Police nationale est particulièrement liée au peuple et fortement attachée à la Nation, donc à la préservation de l’intégrité du territoire national », a affirmé l’Inspecteur général de Police Jean Alexandre-Alexandre Darga, Directeur général de la Police nationale.
Pour lui, la performance actuelle de la Police nationale suscite un sentiment de fierté et d’espoir, notamment en matière de professionnalisme.
M. Darga s’exprimait vendredi, à Ouagadougou, à l’occasion de la célébration du 75e anniversaire de la Police nationale.
Cette commémoration, organisée dans la sobriété, a débuté par une montée des couleurs nationales. Ensuite, les aumôniers militaires ont prié pour le repos des âmes des policiers tombés dans l’exercice de leurs missions régaliennes.
À l’occasion, les missions de la « Garde bleue » ont été officiellement présentées au Directeur général de la Police.
« Le rapport Afrobarometer sur la performance de la Police en Afrique, publié le 16 décembre 2024, classe la Police nationale du Burkina Faso au 1er rang sur 39 pays, avec un score de 68 % », a rappelé Alexandre Darga.
Le Directeur général a salué le parcours remarquable de la Police nationale au cours de ces 75 années et a invité l’ensemble des policiers à maintenir un niveau d’engagement très élevé pour la cause de la patrie.
L’Association des fonctionnaires féminins de la Police nationale a, quant à elle, marqué cette célébration en offrant 5 tonnes de riz, 30 sacs de pâtes alimentaires, 30 sacs de couscous, 30 bidons d’huile, ainsi que du sucre et du sel aux forces combattantes de la Police nationale.
« Tout en souhaitant un joyeux anniversaire à l’institution policière, notre association a voulu marquer sa solidarité envers les forces combattantes engagées sur les théâtres d’opérations », a expliqué le Commissaire divisionnaire Natacha Zoungrana, présidente de l’Association des fonctionnaires féminins de la Police nationale.
Pour rappel, c’est le 28 décembre 1949 que la Police nationale du Burkina Faso a été créée. Elle a pour mission de protéger les personnes et les biens.
Agence d’information du Burkina
Burkina-Jeunesse-Solidarité
Ouagadougou : L’association Jeunes élèves et étudiants unis offre des vivres aux personnes démunies
Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – L’association Jeunes élèves et étudiants unis (JEEU) a fait don de riz, vendredi, à une centaine de personnes démunies. Une initiative qui vise à manifester leur solidarité envers ceux qui en ont le plus besoin.
« Nous avons décidé de faire ce don à l’endroit des nécessiteux pour solliciter leurs prières en faveur de la paix au Burkina Faso », a affirmé Cheick Amed Tidjane Compaoré, président de l’association JEEU.
Selon lui, il est essentiel de partager le peu que l’on a avec les personnes vulnérables.
M. Compaoré s’exprimait vendredi à Ouagadougou, lors de la cérémonie de remise de vivres aux bénéficiaires.
Le don était composé exclusivement de riz local, conditionné dans une centaine de kits environ.
Les membres de l’association ont également lancé un appel aux bonnes volontés pour davantage de solidarité envers les plus démunis.
Moua Ag Mouraz, représentant des bénéficiaires, a exprimé sa gratitude aux donateurs pour cette action de solidarité.
Créée en 2021, l’association Jeunes élèves et étudiants unis mène des activités sociales, notamment à travers des conférences et des formations destinées aux élèves et étudiants.
Elle a également effectué une excursion au camp des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Badnoogo afin de s’imprégner des réalités quotidiennes de ces forces de défense.
Agence d’information du Burkina
Burkina-AES-Installation-Conseil-Jeunesse
Burkina : Le Conseil des jeunes de l’AES, section Burkina installé pour relever les défis du moment
Ouagadougou, 28 déc. 2024 (AIB) – Le Conseil des jeunes de Alliance des Etats du Sahel (CJ-AES), section Burkina a été installé samedi à Ouagadougou, par des jeunes venus du Burkina, du Mali et du Niger en vue d’apporter leur soutien aux autorités de ces trois Etats pour relever les défis communs.
« Cette structure vise à accompagner fortement et dignement nos trois chefs d’Etats », a indiqué le président du conseil des Jeunes de Alliance des Etats du Sahel (CJ-AES), section Burkina, Ismaël Sawadogo.
Pour M. Sawadogo, cet accompagnement se fera à travers notamment des formations, la sensibilisation de la jeunesse à une prise de conscience collective de la situation sécuritaire de l’AES et de la nécessité à accompagner les autorités en vue de l’atteinte des objectifs escompté.
Selon lui, un autre axe va consister à mettre en place des formations sur l’entreprenariat des jeunes parce qu’une jeunesse sans emploi est un terreau fertile pour les terroristes.
De son avis, il y aura des points focaux de la structure à travers les treize régions du pays. Les structures de l’organisation seront également implantées dans l’ensemble des pays de la sous-région et partout où se trouve un ressortissant de l’AES, a-t-il ajouté.
Il a fustigé l’attitude de la CEDEAO vis-à-vis de l’AES. A cet effet, « nous adressons un carton rouge à la CEDEAO pour son ingérence dans les affaires intérieures des pays de l’AES ».
« Nous sommes venus soutenir la jeunesse parce que leur démarche est noble. Elle veut soutenir les présidents de l’AES et cela est une bonne chose pour notre pays. Nous sommes unis derrière le chef de l’Etat pour faire face aux ennemis du pays », a souligné le chef coutumier Naaba Ligdi, parrain de l’évènement.
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DNK/AS/ATA
Le ministre Gilbert Ouédraogo à Bamako pour le lancement d’une Web TV de l’AES
Bamako, 29 déc. (AIB/AMAP) Le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo, est arrivé, samedi, à Bamako, pour participer au lancement officiel de la Web TV de la Confédération des États du Sahel (AES), dimanche, dans la capitale malienne.
M. Ouédraogo, ses homologues du Niger et du Mali donneront le top départ de cette télévision numérique chargée « de transmettre des informations fiables et instantanées ainsi que des messages de sensibilisation. »
Les ministres en charge de la Communication de l’AES adopteront aussi la charte graphique de la Confédération, les termes de référence des futures stations TV et radio de l’AES.
Le lancement de la plateforme numérique de l’AES (Web TV et site internet) a été précédé des travaux d’un atelier, dans ce sens, ouvert par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, avec à ses côtés le directeur général de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), Somé Atéridar Galip et de Saidou Daoura, Conseiller technique du président du Conseil national de salut public (CNSP) du Niger.
En marge de ces travaux, les médias publics des pays de l’AES ont signé un Mémorandum d’entente (MOU) pour renforcer le partenariat et la collaboration dans le domaine de l’audiovisuel.
Le document relatif à la création des chaînes télé et radio de l’AES que les experts ont finalisé sera présenté aux ministres en charge de la Communication de l’AES. Trois projets de charte graphique de l’AES leur seront soumis pour retenir une proposition à l’intention des chefs d’Etat.
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MD/MD (AMAP)