Burkina-Yaadga-CNCES-Conférence
Yaadga : Bassolma Bazié explique la vision des chefs d’État de l’AES à Ouahigouya
Ouahigouya, 14 nov. 2025 (AIB) – Le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (CN-CES), Bassolma Bazié, a indiqué vendredi lors d’une conférence de sensibilisation que la Confédération a été créée pour libérer les pays du Sahel, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, du joug de l’impérialisme et promouvoir le développement endogène.
Pour le président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel, Bassolma Bazié, « La souveraineté ne se donne pas, elle s’arrache et nous sommes prêts pour l’arracher ».
Pendant près de deux heures de communication, Bassolma Bazié est revenu sur l’histoire politique du Burkina, des pays africains pendant la colonisation et des luttes d’émancipation des peuples noirs avant et après les indépendances formelles.
Pour mieux faire comprendre les enjeux de la souveraineté prônée par les pays du Sahel, le conférencier a passé en revue, avec des exemples à l’appui, les « 11 chaînes » connues sous l’appellation Accords de coopération qui lient les pouvoirs politiques africains indépendants avec le colonisateur français.
Cette sensibilisation par la Commission, à en croire le conférencier, vise à promouvoir la vision des leaders de l’AES pour le rétablissement de la paix, le développement endogène à travers des projets routiers, ferroviaires, économiques, communicationnels, de création de forces communes et la consolidation de la solidarité entre les peuples.
Il a par ailleurs situé le contexte de la création de l’AES par les présidents Ibrahim Traoré du Burkina Faso, Assimi Goïta du Mali et Abdourahamane Tiani du Niger, et les missions assignées à la Commission nationale dans chaque pays pour sensibiliser les populations.
À l’entame de la conférence, le gouverneur de la région de Yaadga, Thomas Yampa, a indiqué dans son propos à l’endroit des participants que l’avenir de la Confédération se construira à partir de nos terroirs avec les communautés à la base.
Il a exprimé sa conviction que dans Yaadga naîtra et se consolidera la confiance entre les peuples, s’enracinera la conviction que l’union fait la force et que la souveraineté n’a de sens que lorsqu’elle profite à tous.
Au terme de la communication, les représentants des différentes composantes (coutumiers, religieux, jeunes, femmes, veille citoyenne, OSC) ont remercié et encouragé la Commission pour son travail d’éclairage des masses sur l’histoire et sur le futur de nos États, et ont pris l’engagement d’être à l’avant-garde de la lutte pour la souveraineté intégrale engagée par les États de l’AES.
Agence d’information du Burkina
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