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Burkina : La Confédération paysanne du Faso plaide pour la création du fonds national de sécurisation foncière

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Burkina : La Confédération paysanne du Faso plaide pour la création du fonds national de sécurisation foncière

Ouagadougou, 16 Juil. 2021 (AIB) – La Confédération paysanne du Faso (CPF) a plaidé vendredi, au cours d’une conférence de presse, pour la création du fonds national pour la sécurisation foncière

« Depuis quelques années, l’on assiste à une course effrénée vers la terre marquée par des acquisitions foncières à grande échelle favorisées pour des fins de promotion immobilière, d’agrobusiness ou d’exploitation minière », déclaré Marc Gansoré, secrétaire général de la Fédération des professionnels agricoles du Burkina (FEPA/B), membre de la CPF.

Au regard du constat, la Confédération paysanne du Faso (CPF) interpelle le gouvernement afin d’accorder plus d’attention à la sécurisation foncière des exploitations familiales.

«Ce fonds devrait servir à la promotion et à la subvention des opérations foncières ainsi qu’au financement d’opérations de gestion foncière en milieu rural» a précisé M. Gansoré.

Selon le porte-parole de la confédération, aucun processus n’est engagé pour la création du fonds national pour la sécurisation foncière prévu par l’article 90 de la loi 034-2009 après plus de dix ans.

« Le projet « Grand Ouaga » change les conditions de sécurisation. Sur ces terres, les exploitants familiaux ne pourront plus se faire délivrer des attestations provisoires du foncier rural pour sécuriser leurs droits fonciers conformément à la loi 034-2009 portant régime foncier rural », a dénoncé Marc Gansoré.

«  Si on n’y prend garde, l’accaparement des terres rurales pourrait saper tous nos efforts de développement en matière d’atteinte de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso », a-t-il conclu.

La loi 034-2009/AN portant régime foncier rural a été adoptée le 16 juin 2009.

Elle est née de la politique nationale de sécurisation foncière en milieu rural  adoptée en 2007, elle-même produit des aspirations des organisations paysannes lors de la Journée nationale du paysan de 2006 à Manga.

 

Agence d’information du Burkina

KAR/ak

Burkina : 3 milliards de FCFA pour renforcer la productivité agricole dans six communes

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Burkina : 3 milliards de FCFA pour renforcer la productivité agricole dans six communes

Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de l’agriculture, Salifou Ouédraogo a lancé vendredi à Ouagadougou, le « Programme SD3C-G5 Sahel + 1 », d’un montant de 3 milliards de FCFA dont l’objectif est de renforcer la productivité des petits producteurs dans six communes frontalières du Burkina Faso.

« C’est un programme agro-sylvo-pastoral et halieutique qui va permettre de travailler dans six communes frontalières et qui vise à consolider les moyens d’existence des petits producteurs, en particuliers les femmes, les jeunes et des personnes en situation de handicap, vivant en zones transfrontalières », a indiqué le ministre en charge de l’agriculture, Salifou Ouédraogo.

Les communes d’intervention du programme sont Dori et Seytenga dans la région du Sahel, Toéni et Djibasso dans la région de la Boucle du Mouhoun et Titao et Oula dans la région du Nord.

M. Ouédraogo s’exprimait vendredi, lors de la cérémonie de lancement du programme conjoint Sahel en réponse aux défis COVID 19, Conflits et changements climatiques (SD3-G5 Sahel + 1).

Selon lui, 20 000 ménages ruraux dont 50% de femmes et 4% d’hommes, bénéficieront de ce programme.

«Les petits producteurs accéderont à des opportunités économiques nouvelles avec des capacités plus adaptées aux défis  du changement climatique», a ajouté le ministre.

Il a indiqué que ces opportunités se concrétiseront   grâce aux appuis sur l’augmentation de la productivité et de la production.

Le représentant des bénéficiaires, par ailleurs, président de la Chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné a expliqué que le programme est venu à point nommé et va permettre de renforcer les capacités de production, la paix et la cohésion sociale et aussi accroître la résilience des communes concernées.

Le programme est prévu pour une période de six ans, divisée en deux phases de trois ans, soit de 2021 à 2023 pour la première phase et de 2024 à 2026 pour la deuxième phase, a affirmé Salifou Ouédraogo.

Il a également précisé le financement est entièrement supporté par le Fonds international de développement agricole (FIDA), en attendant les contributions du Fonds vert climat et les autres agences des Nations Unies.

Agence d’information du Burkina

HB/ak

Burkina/Presse: Des réformes annoncées pour améliorer la qualité des productions journalistiques

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Burkina/Presse: Des réformes annoncées pour améliorer la qualité des productions journalistiques

Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de la communication, Ousséni Tamboura a annoncé jeudi, lors de la 24e édition de la nuit des prix Galian, des reformes en en vue de donner une nouvelle dynamique à l’évènement et améliorer la qualité des œuvres journalistiques.

 «Pour inciter davantage à une bonne qualité des productions journalistiques et améliorer le cap de la performance dans nos médias publics et privés, mon département s’est engagé dans une dynamique de réformes du concours «Galian», a indiqué  M. Tamboura.

Selon lui,  après 25 ans et au regard des multiples mutations le secteur de la communication a besoin de se rajeunir pour continuer à servir la professionnalisation.

Ousséni Tamboura a signifié que la 24e édition des Galian sera l’édition de la transition car elle constitue un tournant décisif au regard de la nouvelle vision que son ministère entend donner à ce concours.

Pour la mise en œuvre de ces réformes, le porte- parole du gouvernement a assuré qu’un atelier regroupant les professionnels des médias a été organisé les 10 et 11 juin derniers à Kaya pour jeter les bases d’un nouveau format aussi bien sur la forme que sur le fond.

Parmi les réformes prévues, il y a la mise en place d’un système d’observation et de suivi continu des œuvres  journalistiques, plutôt que les candidatures spontanées tels que pratiqués jusqu’à cette présente édition.

A cela s’ajoute, la réduction des genres rédactionnels en compétition pour diminuer les risques de confusion de genres constatés au cours de ces dernières éditions.

«La réduction des genres permettra de plus, la revalorisation des prix décernés, la réduction du nombre des membres du jury», a expliqué le ministre Tamboura.

Les prix Galian, créés depuis 1997 et initiés par Mahamoudou Ouédraogo, ancien ministre en charge de la communication, sont les plus grandes récompenses pour les journalistes burkinabè qui sont distingués pour leurs productions de l’année précédente.

Ousséni Tamboura a salué le professionnalisme des médias pour leur contribution à  l’ancrage de la démocratie au Burkina Faso.

«Je rends un vibrant hommage aux professionnels des médias pour leur contribution au développement à travers l’information des populations, la formation des opinions et la promotion de la liberté d’opinion et d’expression», a-t-il déclaré.

Le ministre en charge de la communication a aussi salué les partenaires publics et privés pour leur constant accompagnement.

Au cours de la 24e édition des nuits des Galian, 10 prix spéciaux et 20 prix officiels ont été décernés dans les catégories langue nationale, presse écrite, presse en ligne et presse audiovisuelle et sonore.

Il n’y a pas eu de super Galian cette année parce qu’aucun lauréat n’a obtenu au moins 17/20. La villa de 20 millions consacrée à ce prix est remise en jeu pour les la prochaine édition des Galian.

Cependant, les 3 millions de FCFA accordés par le président du Faso, Roch Kaboré, seront répartis entre les quatre meilleurs lauréats.

Agence d’information du Burkina

AO/ak

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Burkina : Pas de super Galian cette année

Burkina : Pas de super Galian cette année
Ouagadougou, 15 juillet 2021(AIB)-Le super Galian n’a pas été décerné cette année, parce qu’aucun lauréat n’a obtenu au moins 17/20.
Toutefois les 3 millions de FCFA accordés par le président du Faso Roch Kaboré, seront répartis entre les quatre meilleurs lauréats.
La villa de 20 millions est remise en jeu pour la prochaine édition des Galian.

Loroum/Baccalauréat 2021: 105 admis au premier tour sur 307 candidats

Loroum/Baccalauréat 2021
105 admis au premier tour sur 307 candidats
Titao, 16 juillet 2021(AIB)-105 candidats ont été admis au premier tour du baccalauréat dans le Loroum, 76 au second tour sur un total de 307 candidats.
Les jurys 525 et 526 du centre de Titao ont procédé dans la matinée du vendredi 16 juillet 2021 les résultats de l’examen du baccalauréat.
En série A4, ce sont 55 candidats qui ont été déclarés admis et 31 autorisés à composer les épreuves du second tour sur 126 candidats présentés.
En série D, sur 181 candidats qui ont composé, 50 ont obtenu leur parchemin et 45 autorisés à composer les épreuves du second tour.
En rappel, le baccalauréat à Titao s’est déroulé dans un contexte sécuritaire difficile marqué par des attaques d’hommes armés dans les villages environnants.
Abdoul Salam OUARMA

La politique domine la Une  des quotidiens burkinabè

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La politique domine la Une  des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 16 juil. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce vendredi abordent divers sujets, avec une dominance de ceux liés à la politique.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, revient sur la crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), née de la désignation de représentants de la société civile, affichant : «L’Opposition non-affiliée rejette tout en bloc».

Selon le journal, l’Opposition non-affiliée (ONA) était face à la presse, hier jeudi à Ouagadougou pour «faire le point sur les positions existentielles de la coalition tout en se prononçant sur l’actualité politique».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne qu’à propos de l’élection du bureau de la CENI, «l’opposition met sa menace en exécution».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye’’, fait observer que le Chef de file de l’opposition politique, «Eddie Komboïgo ne désarme pas».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, donne la parole à Simon Compaoré, président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) qui déclare que «face à la capacité de nuisance de l’Opposition, nous allons développer une capacité plus importante».

Le journal rappelle que la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI fait polémique depuis quelques jours car, poursuit-il, «le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) récuse le représentant des chefs coutumiers  qu’il accuse d’être un militant du MPP».

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il se contente de titrer : «CENI : Nouveau report des élections», avant de mentionner que la nouvelle date des élections est prévue pour le lundi 19 juillet prochain.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso se demande : «CENI : L’impossible élection du président ?».

Le même quotidien privé, en actualité internationale, consacre sa Une au président du Niger, Mohamed Bazoum, à l’occasion de ces premiers 100 jours au pouvoir.

Celui-ci, évoquant la situation sécuritaire dans son pays, affirme que «le Niger se défend bien face au défi du terrorisme».

Sous un autre registre, Aujourd’hui au Faso aborde la 22e Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), tenue les 14 et 15 juillet à Ouagadougou, titrant : «Une hausse de 15,61% des recettes».

Evoquant cette rencontre, Sidwaya laisse lire en première page : «22e assemblée générale des EPE : Poursuivre la rationalisation des dépenses».

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : L’Opposition non-affiliée réaffirme son existence

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Burkina : L’Opposition non-affiliée réaffirme son existence

Ouagadougou, 15 juil. 2021 (AIB) – Le président du parti politique Soleil d’avenir (S A), Abdoulaye Soma a réaffirmé jeudi, l’existence de l’Opposition non-affiliée  (ONA), lors d’une conférence de presse.

«L’Opposition non-affiliée (ONA) réaffirme son existence, sans discontinuer. L’existence de l’ONA est fondée sur la constitution et les lois de la république, notamment la loi sur le statut de l’opposition politique».

C’est ainsi que  le président  de la Conférence des présidents de l’ONA, Pr Abdoulaye Soma s’est exprimé  lors d’un point de presse, ce jeudi  à Ouagadougou.

Selon M. Soma, «l’opposition  politique comporte le groupe  de partis politiques regroupés dans le cadre de  concertation du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le groupe de partis  regroupés au sein de l’ONA».

Il ajoute  qu’«avec l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), le cadre de concertation du CFOP, l’ONA est le 3e bloc incontestable de la classe politique burkinabé».

A en croire le président du parti Soleil d’avenir «l’ONA dans ses déclarations  et analyses précédentes  a bien montré que la loi sur le statut  de l’opposition politique au Burkina Faso comporte beaucoup de lacunes et d’imprécisions».

Pour ce faire, de l’avis de Abdoulaye Soma, «l’ONA a appelé à modifier cette loi pour assainir  et rendre objective la gestion de la classe politique et de l’opposition politique au Burkina Faso».

«En tout état de cause, dans sa version actuelle cette loi autorise, l’existence  de l’ONA. L’ONA continuera à reclamé, désormais  par tous les moyens, la légalité et la légitimé et sa prise en compte», a confié le professeur Soma.

En outre, le président du Soleil d’avenir  a déclaré que «l’ONA crittiquera et appréciera la politique des gouvernants sur des sujets divers et variés  comme : la paix,  la stabilité, la sécurité nationale et autres» .

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

Photo: Lefaso.net

 Burkina : L’Etat veut définir des systèmes alimentaires durables pour les populations

Burkina-Alimentation-Concertations

 Burkina : L’Etat veut définir des systèmes alimentaires durables pour les populations

Ouagadougou, 15 juil. 2021 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a  initié jeudi, une deuxième  rencontre sur les systèmes alimentaires, afin de définir sa stratégie nationale au   profit des populations, en prélude au  sommet mondial des Nations unies, prévu    en septembre prochain à New York.

«C’est un  plaisir pour moi de procéder ce matin à la cérémonie d’ouverture de la  seconde concertation nationale dans le cadre des travaux préparatoires du sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires », a déclaré le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydrauliques et de la Mécanisation agricole, Salifou  Ouédraogo.

Selon lui,  la première concertation déroulée le 28 juin dernier, a  permis de dégager des orientations politiques  pour une production durable  et une consommation d’aliments « diversifiés », «sains » et «nutritifs »  à toutes les couches de la population  du Burkina.

M. Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à la cérémonie d’ouverture de la seconde concertation nationale, dans le cadre des travaux préparatoires du sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires, prévu en septembre à  New York.

A l’en croire, les Etats membres ont été invités à engager des concertations nationales, afin de  dégager des voies nationales pour  des systèmes alimentaires durables  conformément aux agendas 2030  et 2060 des Nations unies.

De l’avis de Salifou Ouédraogo, diverses propositions sont issues de la première rencontre sur les systèmes alimentaires  qui sont entre autres, la prise en compte de certains textes règlementaires et stratégiques, l’implication permanente de tous les acteurs concernés dans le  foncier, de la loi  038  sur le financement de la recherche.

Il a  signalé également que les premiers échanges ont porté sur la promotion de l’agro écologie, le développement des transports, des infrastructures de stockage, la gestion et l’utilisation sécurisée des pesticides ainsi que le renforcement de la consommation des produits locaux.

Le ministre en charge de l’Agriculture s’est  dit satisfait du  travail des acteurs de la première assise qui a permis  d’obtenir des résultats  «probants » et les a  exhortés à maintenir le cap pour l’atteinte des objectifs fixés.

«A vous chers membres des  parties prenantes, je vous exhorte à des débats  constructifs et inclusifs  afin que les  résultats attendus soient le reflet  de la diversité des acteurs de nos systèmes alimentaires », a-t-il soutenu.

Le  coordonnateur national sur le sommet mondial des systèmes alimentaires, Alassane Guiré a noté que   la deuxième  rencontre  constitue une étape «importante »  dans le processus de participation du Burkina Faso au pré-sommet prévu du 26 au 28 juillet prochain à Rome en Italie.

Pour M. Guiré, il s’agira de trouver des mécanismes à développer pour garantir la disponibilité des aliments en qualité nutritionnelle et sanitaire au profit des populations.

«Nous avons su faire preuve d’engagement soutenu au cours de la première concertation et je voudrais vous inviter à œuvrer à nouveau dans cette dynamique pour permettre une meilleure participation du Burkina au sommet mondial », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO-KAR/ata/ak

Le président Kaboré à Abidjan pour une rencontre sur la reconstitution des ressources

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Le président Kaboré à Abidjan pour une rencontre sur la reconstitution des ressources

Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB)-Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est arrivé en début de soirée mercredi, dans la capitale économique ivoiriennes, a-t-on appris auprès de  la présidence du Faso.

Ce jeudi, il prend part à une rencontre de haut niveau sur la reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement aux côtés d’une vingtaine de chefs d’Etat du continent.

A son arrivée, le président Kaboré a reçu en début de soirée, le vice-président Afrique de l’Ouest et centrale de la Banque mondiale, Ousmane Diagana.

Celi-ci a remercié le président du Faso pour le déplacement d’Abidjan afin de prendre part à cette « conférence extrêmement importante ».

La conférence est « organisée par la Banque mondiale et les chefs d’Etat africains en vue d’aider la banque à reconstruire, à reconstituer des ressources de l’Association internationale de développement (IDA) », a-t-il affirmé.

L’IDA est l’un des guichets de la Banque mondiale, qui apporte des financements aux pays en développement, surtout les pays à revenus faibles, sous forme de dons et de prêts concessionnels, a expliqué le vice-président de la banque.

« Le Burkina Faso est l’un des grands bénéficiaires de ces ressources, qu’il utilise d’ailleurs de manière très efficace, de manière très efficiente et par conséquent, la voix des autorités burkinabè dans le cadre de cette reconstruction est une voix qui porte et qui compte », a estimé Ousmane Diagana.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source et photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

 

La situation délétère à la Commission électorale se déporte à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

La situation délétère à la Commission électorale se déporte à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 juil. 2021 (AIB) – La situation de crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), suite à la désignation d’un représentant de la société civile, continue d’être commentée largement par les journaux lus par l’AIB ce jeudi matin.

Le journal privé Le Pays présente à sa Une, la photo du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo et celle du Sao Naaba, chef coutumier contesté à la commission électorale indépendante (CENI).

L’article intitulé : « Renouvellement des instances de la CENI : +Les commissaires de l’Opposition ne siègeront pas si…+, selon le CFOP », rapporte que « la crise à la CENI semble avoir atteint son paroxysme le 14 juillet dernier, soit la veille de la date prévue pour le renouvellement de ses instances ».

En effet, selon Le Pays, après la sortie, mardi dernier au cours d’une conférence de presse du ministre en charge de l’administration territoriale, ce fut le tour du CFOP de monter au créneau, le lendemain (hier mercredi).

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina, arbore : Sao Naaba à la CENI : l’Opposition brandit la carte du boycott ».

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, abonde dans le même sens lorsqu’il affiche : « Candidature du Sao Naaba : Vers un blocage de la Commission électorale nationale indépendante ».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya informe que « les 15 commissaires (de la CENI) prêteront serment lundi prochain ».

Le même journal, dans son ‘’L’Autre regard’’, parle de « la nécessité d’une administration électorale »,  faisant observer que le processus en cours pour l’élection du président de la CENI, a remis au goût du jour « le passionné et très politisé débat  qui revient sous nos cieux chaque cinq ans, quand vient le moment de la désignation des commissaires et du président de la commission ».

De l’avis du confrère, « en soi, ces tractations sont le signe de la vitalité de notre démocratie, mais en principe, n’avaient pas leur raison d’être ».

Sous un autre chapitre, Sidwaya évoque la crise humanitaire, renseignant que le Burkina Faso a enregistré « plus de 237 000 nouveaux déplacés internes au premier semestre 2021 ».

De son côté, L’Observateur Paalga va plus loin en donnant le chiffre total livré, hier mercredi par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

Ainsi, il ressort que « 1 312 071 déplacés internes (ont été) enregistrés à la date du 30 juin ».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Eddie Komboïgo demande aux coutumiers de changer de représentant à la commission électorale

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Burkina : Eddie Komboïgo demande aux coutumiers de changer de représentant à la commission électorale

Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo a invité mercredi, la chefferie coutumière du Burkina Faso à trouver un représentant « apolitique » pour la représenter à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).  

« Nous avons humblement et respectueusement demandé à la chefferie coutumière de trouver un chef apolitique pour venir se présenter et si la composante société civile veut, les commissaires de l’opposition le voteront », a déclaré mercredi Eddie Komboïgo.

Cette invite du chef de file de l’opposition politique ce mercredi à Ouagadougou intervient au lendemain d’une déclaration du ministre en charge de l’administration territoriale, Clément Sawadogo.

Celui-ci s’est déclaré incompétent mardi, pour récuser le représentant de la chefferie coutumière à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) comme le réclame l’opposition.

L’opposition reproche au représentant de la chefferie coutumière Bonaventure Ouédraogo, Chef de Sao, d’être « politiquement engagée et manifestement partisane ».

Cependant, ce mercredi, le CFOP Komboïgo  a précisé que « pour rien au monde, (il) ne saisira les tribunaux contre la chefferie » ni « manquer de respect aux chefs coutumiers ».

Pour Eddie Komboïgo, la récusation de  Bonaventure Ouédraogo, Chef de Sao est « une question politique qui doit être réglée politiquement ».

Initialement prévu le lundi, l’élection des membres du bureau de la CENI a été reporté pour demain jeudi par le ministre Clément Sawadogo.

L’opposition politique « met en garde le gouvernement contre une mise en place au forceps d’une administration électorale qui n’obéit pas aux principes d’indépendance et d’impartialité (…) susceptible de créer une crise institutionnelle, source de menaces de la stabilité et de la paix nationale ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : CFOP

Burkina: Une semaine pour informer et mieux orienter les nouveaux bacheliers (officiel)

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Burkina: Une semaine pour informer et mieux orienter les nouveaux bacheliers (officiel)

Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Le ministère en charge de l’enseignement supérieur annonce dans un communiqué parvenu à l’AIB, une semaine de l’information et de l’orientation prévue du 26 au 31 juillet prochain au profit des nouveaux bacheliers de la session 2021.

Selon le communiqué du ministère, cette 6e édition de la semaine nationale de l’information et de l’orientation (SIO) est une tribune d’informations, de sensibilisation et de conseil d’aides à l’orientation au niveau de l’enseignement supérieur.

Elle vise à accompagner les nouveaux bacheliers, les étudiants et leurs parents pour des choix éclairés.

C’est aussi un espace de connaissance et de partage d’expériences avec les Instituts d’enseignement supérieurs qu’ils soient publics ou privés.

Au cours de cette semaine, plusieurs structures d’appui et d’aides comme le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) seront présentes pour des expositions.

La semaine se tient sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga.

Le communiqué rappelle qu’à ce jour, le Burkina Faso dispose de 8 universités publiques et 6 centres universitaires avec des filières d’études de plus en plus professionnelles et répondant aux réalités socio-économiques du pays.

Depuis 2018, les orientations dans les universités publiques se font exclusivement en ligne grâce à la plateforme Campus Faso, lit-on également dans le communiqué.

Agence d’information du Burkina

SJK/wis/ak

Photo archive : Faso Amazone

Kongoussi/Décès de l’élève Cécile Kinda: Six mois de sursis requis contre cinq prévenus

Kongoussi/Décès de l’élève Cécile Kinda: Six mois de sursis requis contre cinq prévenus
Kongoussi, 14 juillet 2021(AIB)-Le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Kongoussi, Lambert Sanfo a requis mercredi, six mois de prison et 250 mille FCFA d’amende, le tout assorti de sursis, contre cinq prévenus, à la suite du décès le 29 avril 2021 de l’élève Cécile Kinda, lors d’une manifestation scolaire.

Kongoussi : La marche contre le terrorisme est prévue samedi

Kongoussi : La marche contre le terrorisme est prévue samedi
Kongoussi, 14 juillet 2021(AIB)-Des citoyens de Kongoussi comptent marcher le samedi 17 juillet 2021 contre la multiplication des attaques terroristes, parce qu’à l’appel de l’opposition, ils n’ont pas pu le faire les 3 et 4 juillet passés.
Dans une lettre en date du 13 juillet et dont l’AIB a reçue reçu copie, la mairie a autorisé la marche.

Politique, foncier et insécurité, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique, foncier et insécurité, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent l’actualité nationale relative à la  promotion immobilière, à l’insécurité et à la politique, notamment, la situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateurs Paalga note que «rien n’empêche le Sao Naaba de siéger» à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Selon le journal, le ministre en charge de l’Administration territoriale Clément Sawadogo qui était face à la presse, hier mardi, a indiqué ne pas avoir les éléments juridiques permettant la récusation du chef coutumier et qu’il pouvait par conséquent siéger comme commissaire au même titre que Tasséré Savadogo de l’ADF/RDA.

De son côté, le quotidien national Sidwaya rappelle que tout comme l’opposition qui demande la récusation du chef coutumier Bonaventure Ouédraogo pour son appartenance politique, le réseau des mouvements du Burkina Faso demande également celle de Tasséré Savadogo à cause de son activisme politique débordant.

L’inquiétude des promoteurs immobiliers face à la réforme en cours sur le foncier alimente aussi les quotidiens Burkinabè.

Ainsi, L’Observateur Paalga rapporte que les promoteurs immobiliers n’ont pas partagé, hier 13 juillet lors d’un atelier, le point de vue du ministère en charge de l’urbanisme.

En effet, le ministère compte revoir les conditions d’octroi d’agrément pour l’exercice de l’activité de promotion immobilière et foncière et/ou de l’arrêté sur la validation des projets immobiliers.

De l’avis des promoteurs immobiliers, la validation de cette réforme prévue pour le 15 juillet opère une discrimination entre les sociétés de droit privé de promotion immobilière et les sociétés de droit public.

Le Pays, quant à lui, informe que selon le président de l’Association des promoteurs immobilier du Burkina (APIB), Roger Nikièma, le ministère en charge de l’urbanise en voulant reformer la loi a donné entre autres, comme motif, la vente de terrain nus, la non viabilisation des sites et l’accaparement du foncier rurale à des fins de promotion immobilière.

A ce titre, M. Nikièma explique que le problème ne réside pas dans la révision de la loi mais plutôt dans son application et que si jamais cette loi passe, les promoteurs immobiliers fermeront boutiques.

Pendant ce temps, L’Expresse du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait remarquer que selon les promoteurs immobiliers la logique voudrait que l’administration se donne le temps de procéder à la révision conjointe du code de l’urbanisme et de construction afin d’éviter les risques de contrariété et d’incohérences.

Les quotidiens burkinabè se sont appesantis également sur l’arrestation à Ouagadougou d’un gang conduit par un ex-RSP (défunt Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr).

A ce sujet, Sidwaya informe que le service régional de police judicaire de Wemtenga à Ouagadougou a présenté mardi 13 juillet 2021 un réseau de délinquants spécialisés dans le braquage à main armée.

Le journal public rapporte qu’après un an d’investigation suite à une plainte déposée par un opérateur économique pour agression devant sa porte au cours de laquelle son petit-fils a reçu une balle à la cuisse gauche, la police met fin à la cavale du chef du gang et ex-soldat du régiment de la garde présidentiel.

A en croire Sidwaya qui relate les propos du commissaire Sayibou Galbané, les membres du réseau était bien structurés dans leur mode opératoire car ils avaient une cellule de renseignement, de détection et d’indentification des cibles, une cellule opérationnelle d’intervention et d’approvisionnement en armes et munitions et d’écoulement des produits volés.

Le chef de ce gang est bien connu des fichiers de police judiciaire car il en est à sa 3è interpellation depuis février 2020, a affirmé le journal privé L’Expresse du Faso.

Agence d’information du Burkina   

AO-MSS/ak

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 14 JUILLET 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 14 JUILLET 2021

 

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – Les violences en Afrique du Sud, nourries par un ras-le-bol général sur fond de crise économique, se sont intensifiées avec un dernier bilan mardi soir faisant état de 72 morts, après avoir sporadiquement commencé dans la foulée de l’incarcération de l’ex-président Jacob Zuma.

 

LA HAVANE – Les autorités cubaines ont nié mardi toute « explosion sociale » à Cuba, après des manifestations sans précédent contre le gouvernement, qui se sont soldées par un décès et une centaine d’arrestations.

 

PARIS – L’obligation vaccinale contre le Covid-19 gagne du terrain, comme en France où elle a été décidée pour les personnels soignants dans le but d’endiguer le variant Delta, dont la progression fulgurante fait craindre une reprise de l’épidémie dans de nombreux pays.

 

– Le confinement en vigueur depuis fin juin à Sydney va être prolongé d' »au moins » deux semaines pour les cinq millions d’habitants de la première ville d’Australie, a annoncé la Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian.

 

KABOUL – La France a demandé mardi à tous ses ressortissants de quitter l’Afghanistan, invoquant « l’évolution de la situation sécuritaire » et les « perspectives à court terme », au moment où les talibans, en pleine offensive, appelaient les habitants des grandes villes à se rendre pour éviter des combats urbains.

 

PHILADELPHIE (Etats-Unis) – Il se savait attendu au tournant, notamment par les militants des droits civiques: Joe Biden a accusé mardi les républicains de mener une « attaque contre la démocratie » en essayant de « saper » le droit de vote, dans un discours énergique.

 

DEBARK (Ethiopie) – Les forces rebelles du Tigré menaient mardi une nouvelle offensive pour reconquérir le reste de cette région du nord de l’Ethiopie, pendant laquelle les combats ont touché un camp de réfugiés.

 

NASSIRIYA (Irak) – Un terrible incendie dans l’unité Covid d’un hôpital en Irak a coûté la vie à plus de 60 personnes lundi soir et provoqué la colère de la population qui a de nouveau dénoncé la gabegie et la défaillance des pouvoirs publics.

 

WASHINGTON – La justice américaine a annoncé mardi avoir inculpé quatre « agents du renseignement iranien » pour avoir planifié l’enlèvement d’une reporter américaine d’origine iranienne aux Etats-Unis.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Le groupe Boeing a annoncé mardi un ralentissement de la cadence de production de ses long-courriers 787 Dreamliner après la découverte de nouveaux défauts sur le nez de l’appareil.

 

PARIS – Le gendarme français de la concurrence est passé mardi des injonctions aux sanctions contre Google, qui va devoir payer 500 millions d’euros d’amende sur le dossier des droits voisins, dans la première décision prononcée par une autorité de régulation sur ce sujet en Europe.

 

PARIS – Avec la mise en examen mardi de Fiat-Chrysler, cinq constructeurs automobiles sont désormais poursuivis en France dans le scandale du « Dieselgate » portant sur des soupçons de fraude aux contrôles antipollution de véhicules diesel, ouvrant la voie à un éventuel procès et à une possible indemnisation des automobilistes.

 

ROME – La croisière pourra continuer de s’amuser, mais plus loin: les paquebots, accusés de mettre en péril le centre historique de Venise classé au patrimoine de l’Unesco, en seront bannis à partir du 1er août.

 

WASHINGTON – Les prix ne cessent de grimper aux Etats-Unis, et ont connu en juin leur plus forte hausse en 13 ans, renforçant les inquiétudes sur le caractère durable de cette inflation alors que les consommateurs américains voient leur pouvoir d’achat s’éroder.

 

GENEVE (Suisse) – Le nombre de migrants décédés en mer en tentant de rejoindre l’Europe a plus que doublé cette année, a indiqué mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui appelle les Etats à prendre des mesures urgentes.

 

CANNES (France) – La Croisette a passé son trash test: « Titane », film furieux et parfois gore avec l’acteur français Vincent Lindon, à base d’hybridation femme/machine, d’amour pour les voitures et de quête de paternité, a fait exploser le niveau d’hémoglobine en compétition.

 

PARIS – Deux cents ans pour atteindre sa dernière demeure, avec un final sur fond de polémique politique. La dépouille d’un général français, mort en 1812 pendant la campagne russe de Napoléon, est arrivée en France mardi.

 

TOKYO – « Vous avez réussi à faire de Tokyo la ville la mieux préparée de tous les temps pour des Jeux olympiques », a assuré le président du Comité international olympique (CIO) Thomas Bach mardi, dix jours avant l’ouverture des JO bouleversés par la pandémie de Covid-19.

 

GENEVE (Suisse) – Roger Federer, bientôt 40 ans, ne sera jamais champion olympique en simple: le Suisse a fait mardi une croix sur les Jeux olympiques de Tokyo et sur le dernier titre d’importance qui manque à son énorme palmarès.

 

PARIS – Pour surveiller les éléphants, coller son oreille au sol: des scientifiques ont testé une technique de surveillance des éléphants en enregistrant les ondes sismiques produites par leurs grondements, qui s’avèrent plus précises pour les localiser que celle utilisant de simples capteurs acoustiques.

(afp)

Burkina : L’entreprise Canada In sensibilise à l’immigration légale au Canada

Burkina-Immigration-Sensibilisation

Burkina-Immigration-Sensibilisation

Burkina : L’entreprise Canada In sensibilise à l’immigration légale au Canada

Ouagadougou, 14 juil. 2021 (AIB) – Au cours d’une conférence publique samedi à Ouagadougou, les responsables de l’entreprise d’immigration, Canada in ont sensibilisé les populations à l’immigration légale au Canada dont ils ont vanté les avantages. 

Selon la directrice chargée de la formation de Canada in Miss Amy Silué, « le Canada ouvre ses portes à tout le monde, aux hommes d’affaires, aux étudiants, aux travailleurs et même aux chômeurs ».

Pour y aller, l’entreprise d’immigration Canada in propose ses services pour l’obtention de l’un des deux types de visa proposés.

« Il y a le visa permanent qui concernent les travailleurs et diplômés. Ce visa permet de s’installer au Canada pour toujours avec les mêmes droits que celui qui est né au Canada », a expliqué Miss Amy Silué.

Le second type de visa est temporaire et concerne les étudiants et les visiteurs a poursuivi Miss Amy Silué, en donnant des précisions.

Ce visa ne donne pas le droit de s’installer au Canada mais permet d’aller y étudier pendant une période donnée et de revenir dans son pays.

Ce visa permet également d’aller passer ses vacances au Canada ou rendre visite à un parent.

Cependant, une fois sur place, avec le visa temporaire, le bénéficiaire peut faire les démarches pour l’obtention du visa permanent.

Miss Amy Silué a précisé que pour les travailleurs, il y a deux types de visas que sa structure propose.

Il y a le visa travailleur qualifié du Québec utilisé dans la partie francophone du Canada et le visa pour les diplômés utilisé dans la partie anglophone.

Le directeur de la communication de Canada in, Germain Kouehion a affirmé que l’immigration vient de Dieu et que tous ceux qui s’opposent à l’immigration légale, s’opposent à Dieu. Il s’est pour cela appuyé sur des passages bibliques.

C’est pourquoi, selon lui, ceux qui immigrent de manière clandestine et illégale meurent en grand nombre dans la méditerranée ou deviennent des esclaves parfois sexuels dans certains pays.

Concernant les inquiétudes que peuvent avoir les potentiels candidats à l’immigration sur la fiabilité de Canada in, la directrice des bureaux extérieurs Miss Hélène Dolé rassure.

« Nous travaillons dans la légalité. Nous sommes une structure fiable. Nous avons tous nos papiers. Nous sommes représentés dans tous les pays, en Afrique, en Asie, en Europe », a-t-elle soutenu.

Elle a assuré que dans tous les pays où Canada in s’est installé, elle s’est appuyée sur l’église et travaille avec les musulmans et tous les croyants.

Elle a souligné que Canada in est différente des structures d’arnaqueurs qui « peuvent louer une ou deux chambres dans un pays donné et du jour au lendemain, ils prennent l’argent des populations et disparaissent ».

Le directeur commercial et marketing de Canada in Kouan Tao a lui évoqué les conséquences néfastes de l’immigration clandestine.

Il a rappelé qu’à chaque fois, les candidats à l’immigration clandestine sont dupés. Les arnaqueurs leur promettent de les conduire en Europe contre une forte somme d’argent.

Malheureusement, après une étape du voyage, le candidat est confié à une autre personne à qui il doit payer une nouvelle somme pour continuer et ainsi de suite.

Il arrive qu’à une étape donnée, le candidat soit obligé de se prostituer ou d’être réduit à l’esclavage pour espérer se faire des sous pour continuer le voyage.

Pour ceux qui ne vivent pas ces réalités, ils meurent dans la mer pour plusieurs raisons, a argumenté Kouan Tao.

Le premier responsable de Canada in s’appelle Olivier Gnago. Il est chrétien et diacre dans une église protestante, baptiste au Canada.

Détenteur d’un visa permanent, il est consultant en immigration, vit et travaille au Canada depuis plusieurs années.

Selon lui, il a créé l’entreprise d’immigration, Canada in pour aider ses frères africains à bénéficier des opportunités dont il a lui-même bénéficié car le Canada à un besoin important de main d’œuvre.

Il a affirmé que lorsqu’il fait partir quelqu’un au Canada et que cette personne y travaille et paye ses impôts, lui, il est récompensé par le Canada.

Le Directeur général, Olivier Gnago invite cependant les Africains qui sont nantis et qui ont les moyens à rester dans leurs pays.

Il encourage plutôt à l’immigration légale les personnes qui n’ont « pas beaucoup de moyens » car ils peuvent partir travailler au Canada et envoyer de l’argent dans leur pays pour investir.

La conférence de Ouagadougou au Burkina Faso sera suivie par celles d’Abidjan en Côte d’Ivoire le 17 juillet, celle du Mali le 24 juillet, celle du Togo le 7 août et celle du Benin le 9 août.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina/Commission électorale: le ministre Sawadogo se dit incompétent pour récuser certains membres 

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Burkina/Commission électorale: le ministre Sawadogo se dit incompétent pour récuser certains membres 

Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo s’est dit incompétent mardi pour récuser le représentant de la chefferie coutumière à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), tel que voulu par l’opposition.

« Nous avons répondu au chef de file de l’opposition pour lui signifier que nous n’avons pas les éléments juridiques qui nous permettent de nous engager dans une procédure de récusation », a indiqué mardi le ministre Clément Sawadogo.

Le chef du département de l’Administration territoriale réagissait au cours d’une conférence de presse sur une lettre du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) datée  lundi, à lui adressée.

Dans la lettre, se fondant sur le code électoral, le CFOP Eddie Komboïgo récuse « la nomination de  Bonaventure Ouédraogo, Chef de Sao au titre de la société  civile, représentant des autorités coutumières » au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Selon Eddie Komboïgo, « cette personnalité (…) est politiquement engagée et manifestement partisane » car, a-t-il noté, il a été « précédemment député de la 4e  législature sur la liste du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) ».

Il a également relevé que le Chef de Sao « s’est (par la suite) affiché comme membre actif de la direction du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) de campagne du candidat Roch Marc Christian Kaboré à Boussé, lors des campagnes électorales de novembre  2020 ».

Au cours de sa conférence de presse ce mardi, le ministre Clément Sawadogo a affirmé que « la loi ne prévoit pas une validation de la désignation de chaque représentant par les autres composantes » ni par son département ministériel.

« Nous sommes chargés de recueillir les désignations, de faire un rapport au conseil des ministres pour leur nomination », a-t-il déclaré.

Selon Clément Sawadogo, « l’impartialité de la CENI  a été réglée par la manière dont cette institution a été construite (à savoir) sur une base contradictoire qui est majorité, opposition et société civile ».

Se fondant toujours sur le code électoral, Eddie Komboïgo a aussi réclamé dans sa lettre, le report de « l’élection des membres du bureau de la CENI » qui était prévu hier.

Il a demandé que ceux-ci prêtent d’abord « serment devant le Conseil constitutionnel ».

Le ministre Clément Sawadogo est allé dans le sens du report en fixant une nouvelle date pour l’élection à savoir le jeudi prochain.

Cependant, il a indiqué ce mardi, « qu’il n’y a aucun lien de calendrier entre la prestation de serment et l’installation du bureau ».

« L’élection du bureau fait partie du processus de mise en place de la CENI. Ce processus peut être poursuivi et la prestation se fera à l’issue. Cela a été le cas, il y a 5 et 10 ans », a-t-il affirmé.

Le ministre Sawadogo a aussi évoqué une lettre du réseau des mouvements du Burkina Faso qui lui est parvenue.

Le réseau récuse le commissaire de la CENI Tasséré Sawadogo qui représente l’opposition au motif « de son activisme politique débordant et ses prises de position partisanes », selon les termes de cette lettre, a précisé le ministre.

« Nous disons au réseau qu’il n’est pas interdit à un commissaire de continuer à être membre de son parti. La récusation contre Tasséré Sawadogo, nous ne pouvons pas la traiter. Nous sommes obligés de nous en tenir à ce que la loi dit », a soutenu Clément Sawadogo.

Le mandat de l’équipe dirigeante actuelle de la CENI avec à sa tête Newton Ahmed Barry, débuté le 1er août 2016, arrive à échéance le 31 juillet 2021.

La désignation des représentants (commissaires) des trois entités (opposition, majorité, société civile) de la nouvelle équipe est effective depuis peu et la mise en place du nouveau bureau avec notamment l’élection du président est prévue pour le jeudi prochain.

Agence d’information du Burkina

OA-HB/wis/ak

Photo : ministère de l’Administration territoriale   

 

Alliance biodigesteur : Le point de la feuille de route fait au président Kaboré

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Alliance biodigesteur : Le point de la feuille de route fait au président Kaboré

Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB) – Le président du Conseil des ministres de l’Alliance pour le biodigesteur en Afrique de l’ouest et du centre (AB/AOC), Dona Jean Claude Houssou a fait lundi, le point de la feuille de route de sa structure au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Dona Jean Claude Houssou, par ailleurs, ministre de l’Energie du Bénin, est à Ouagadougou, près de 7 mois après la tenue dans la même ville, le 18 décembre dernier, de la première réunion du conseil des ministres de la structure qu’il préside.

L’audience chez le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, intervient après une rencontre bilan le même jour à Ouagadougou, sur la mise en œuvre de la feuille de route de l’Alliance, prise en décembre dernier lors du conseil des ministres.

Dona Jean Claude Houssou a expliqué qu’au cours du conseil des ministres de décembre dernier, un secrétariat exécutif intérimaire a été mis en place en attendant le recrutement de l’équipe du secrétariat exécutif définitif qui est en cours.

Selon M. Houssou, le président Kaboré leur a conseillé de prolonger le mandat du secrétariat exécutif intérimaire jusqu’à la fin de cette année sachant que d’ici à septembre, l’équipe du secrétariat exécutif définitif sera mise en place.

Si cela est fait, les deux équipes vont poursuivre ensemble leur travail pendant le dernier trimestre de 2021 pour que l’intérimaire passe la main au définitif en toute quiétude et sécurité pour la poursuite des opérations, a-t-il précisé.

Le ministre béninois a aussi déclaré que la mobilisation des ressources au profit de l’Alliance a démarré et va se poursuivre.

Il a indiqué que le Burkina Faso dont le président Kaboré est champion dans le domaine, est avancé en matière d’installation d’infrastructures de biodigesteur.

Dona Jean Claude Houssou a été élu premier président du conseil des ministres de l’Alliance par ses pairs le 18 décembre dernier à Ouagadougou, pour un mandat de deux ans.

Le biodigesteur a pour objectif de faire en sorte que les populations surtout les communautés rurales puissent avoir accès à l’énergie à partir des déchets naturels.

Il va également permettre aux populations d’avoir accès à l’intrant pour alimenter l’agriculture afin de diminuer la pauvreté.

L’alliance a été créée au terme de deux conférences internationales organisées à Ouagadougou par le Burkina Faso en octobre 2017 et 2018.

Il regroupe  huit pays membres dont six ont déjà ratifié l’accord de l’alliance et les deux autres sont attendus.

M. Houssou annonce que des tractations pour la ratification par les deux pays membres restants vont se poursuivre avec le soutien du président du Faso qui a promis œuvrer à cela auprès de ses homologues de ces deux pays.

Agence d’Information du Burkina

KAR/wis/ak

Photo : présidence du Faso

Election et terrorisme  au menu des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Election et terrorisme  au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 13 juil. 2021 (AIB)-  Les quotidiens burkinabè de ce mardi,  évoquent la désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévue pour ce 15 juillet 2021, sans oublier la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

«Crise sécuritaire au Burkina : L’action  de l’Opposition encourage les terroristes », selon le MPP, titre  à sa Une, le journal privé Le Pays.

Selon lui, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) a initié hier12 juillet 2021 à Ouagadougou,  un point de presse sur  la question sécuritaire, la réconciliation nationale et le dialogue politique.

Le quotidien d’Etat  rapporte que le parti au pouvoir soutient que l’évolution du discours au cours des marches des 3 et 4 juillet dernier, a fini de convaincre le peuple burkinabè d’une tentative d’utilisation ou  de récupération «des actes terroristes pour des objectifs purement politiciens ».

A propos de la crise sécuritaire, le ministre en charge de la communication,  Dr Ousséni Tamboura soutient qu’« il faut éviter les alibis terroristes pour désorganiser les institutions».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’Iman Nouhoun Bakayogo,  point focal de la Ligue des oulémas, des pêcheurs et des imans du Sahel (LOPIS).

Dans l’entretien, l’homme de Dieu soutient que «le Djihad, c’est être en phase avec les recommandations du seigneur ».

Selon le confrère, M. Bakayogo fait allusion au sujet de la radicalisation et de l’extrémisme violent au Sahel, à l’occasion de la 3e Assemblée générale et du 12e atelier de travail de L’OPIS, tenus les 5 et 6 juillet 2021 à Ouagadougou.

De son côté, le quotidien national Sidwaya , titre  à sa Une : « Attaques terroristes, marches de l’opposition… +Rien ne peut nous  ébrancher+, Simon Compaoré, président du MPP ».

A le (journal) lire,  le patron du MPP  signale que  l’heure n’est pas à la division mais à l’union autour du président du Faso et des Forces de défense et de sécurité pour vaincre l’hydre terroriste qui menace l’avenir de la  Nation.

A  l’en croire, Simon Compaoré a fustigé l’opposition politique  qui s’attèle à des «luttes politiciennes » pendant que le sang  des Burkinabè est versé.

«Terrorisme au Burkina : Pour le MPP, l’Opposition démontre qu’elle est le parrain », écrit à sa Une, le quotidien privé L’Express du Faso.

D’après le journal édité à Bobo Dioulasso, le président du parti, Simon Compaoré a dénoncé la récupération politicienne des marches de l’opposition et de la société civile contre l’insécurité au Burkina Faso.

Le  quotidien privé  renseigne  à la première page : «Terrorisme au Burkina : Le CFOP appellera  à de nouvelles manifestations si… ».

Les journaux  burkinabè commentent aussi  l’élection au niveau de la présidence de la  Commission électorale nationale indépendante (CENI).

«Présidence de la CENI : L’Opposition récuse le chef de Sao », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal explique que l’élection du président de la CENI initialement prévue hier  lundi 12 juillet, au ministère en charge de l’Administration territoriale a été reportée au jeudi  15 juillet prochain.

De  son avis, l’un des prétendants au poste, le chef de Sao, Bonaventure Dimsongho Ouédraogo  est par ailleurs récusé par l’Opposition, qui l’accuse de partialité.

 

Quant à L’Express du Faso, il  titre  : «Election à la présidence de la CENI : « L’Opposition politique contre la candidature du Sao Naaba ».

Le confrère  renchérit que l’Opposition semble être d’accord avec la désignation de Bonaventure Ouédraogo, par ailleurs,  Sao Naaba et probable  candidat à la présidence de  l’organe national en charge des élections au Burkina Faso.

Le quotidien privé Le Quotidien montre  à sa Une : «Présidence de la CENI : L’Opposition récuse le Sao Naaba, l’élection reportée ».

Agence d’information du Burkina

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