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Présidence de l’Union africaine : La CEDEAO désigne le président Macky Sall pour le mandat 2022-2023

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Présidence de l’Union africaine : La CEDEAO désigne le président Macky Sall pour le mandat 2022-2023

 

Ouagadougou, 2 févr. 2021 (AIB)-Les chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont désigné mardi, le président sénégalais Macky Sall pour porter la charge de président en exercice de l’Union africaine pour le mandat 2022-2023 qui revient à leur zone.

 

«La présidence en exercice de l’Union africaine (UA) revient à notre zone Ouest-africaine pour le mandat 2022-2023 et nous avons désigné le président Macky Sall pour porter cette charge», a indiqué, mardi soir, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré sur sa page Facebook précisant que le choix a été fait par «consensus».

Le chef de l’Etat a pris part ce soir par visioconférence à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

Selon le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry qui a animé un point presse à l’issue du sommet, les chefs d’Etat ont harmonisé leur position en prélude aux élections à venir lors du 34e sommet ordinaire de l’Union africaine prévu les 6 et 7 février 2021.

«Il est principalement question d’harmoniser les candidatures de la CEDEAO. L’idée est de faire comme il y a cinq ans, que les pays de la CEDEAO ne se retrouvent pas en compétition pour des postes à l’Union africaine», a-t-il déclaré.

«La CEDEAO a décidé de mettre en premier plan le poste de commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité. C’est le candidat du Nigéria qui a été retenu. Le deuxième poste revient au Burkina Faso», a précisé le ministre Barry.

Les chefs d’Etat ont aussi examiné la question des réformes institutionnelles au sein de la CEDEAO, notamment celle portant sur le nombre de commissaires, 15 actuellement, soit un commissaire par pays.

Selon Alpha Barry, les réflexions se poursuivent sur le sujet, l’ambition étant de rationaliser le budget de l’institution communautaire.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

 

 

Russie : L’opposant Alexeï Navalny condamné à trois ans et demi de prison fermes

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Russie : L’opposant Alexeï Navalny condamné à trois ans et demi de prison fermes

Ouagadougou, 2 févr. 2021 (AIB) – L’opposant russe Alexeï Navalny a été condamné à trois ans et demi de prison fermes, ce mardi à Moscou par un tribunal qui a révoqué le sursis d’une précédente condamnation.

La juge Natalia Repnikova a indiqué que le détracteur du Kremlin devra purger sa peine prononcée en 2014, moins les mois qu’il avait passés assigné à résidence cette année-là.

Alexeï Navalny comparaissait ce mardi pour avoir violé son contrôle judiciaire dans une affaire remontant à 2014.

Londres a appelé, mardi soir, à sa «libération immédiate et sans conditions». L’organisation qui soutient l’opposant russe a appelé, pour sa part, sur Twitter à une manifestation immédiate à Moscou.

Tous les signaux pour une incarcération d’Alexeï Navalny étaient au vert : lundi, le Parquet avait estimé «légale et justifiée» la demande des services pénitentiaires (FSIN), qui réclamaient son incarcération.

 

Militant anticorruption et ennemi juré du Kremlin, Alexeï Navalny a été emprisonné dès son retour en Russie le 17 janvier dernier, après une convalescence de plusieurs mois en Allemagne pour un empoisonnement dont il accuse le président Vladimir Poutine.

De son côté, le Kremlin avait dit avant le jugement espérer que l’Union européenne (UE) ne ferait pas la «bêtise» de conditionner l’avenir de sa relation avec la Russie au sort de l’opposant incarcéré.

«Nous espérons que personne ne fera la bêtise de lier la perspective des relations Russie-UE (au sort) d’un résident d’un centre de détention», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à quelques jours d’une visite du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et alors que l’UE a dénoncé la répression visant l’opposant et ses partisans.

«Si (le diplomate européen) est le porteur d’un message dur, notre ministre (Sergueï Lavrov) lui répondra tout aussi durement», a-t-il dit.

Alors que Josep Borell a réclamé de voir Alexeï Navalny, Dmitri Peskov a indiqué que cette question relève «des enquêteurs, des juges», mais qu’étant «ni un membre de la famille, ni un proche, sur quelle base une telle visite pourrait-elle avoir lieu ?».

Plusieurs pays européens ont évoqué la possibilité de nouvelles sanctions contre Moscou, en particulier après la répression brutale deux week-ends de suite de manifestations de soutien à l’opposant âgé de 44 ans.

Celui-ci est en outre la cible de multiples procédures judiciaires. Vendredi, il doit par exemple comparaître pour «diffamation» envers un ancien combattant après avoir critiqué une campagne de publicité pro-Kremlin dans laquelle il apparaissait.

Il risque des sanctions pouvant aller d’une amende à cinq ans d’emprisonnement.

Il est aussi mis en cause dans une enquête pour escroquerie, crime passible de dix ans de détention, pour avoir, selon les autorités, détourné des dons adressés à son organisation, le Fonds de lutte contre la corruption (FBK).

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : AFP

Photo : 20 Minutes

Fraude d’or : Des pays voisins s’enrichissent sur le dos du Burkina (ministre)

Bachir Ismaël Ouédraogo : «Il n y a pas cet Etat qui ne veut pas le développement de ses citoyens».

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Fraude d’or : Des pays voisins s’enrichissent sur le dos du Burkina (ministre)

Ouagadougou, 02 fév. 2021 (AIB)-«La richesse du Burkina Faso est en train de s’envoler» parce que la fraude d’or bénéficie à des pays voisins non producteurs du métal, a soutenu mardi, le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo, lors d’une rencontre avec des orpailleurs.

«Il y a des pays de la sous-région qui n’ont aucun gramme d’or dans leur sous-sol et qui subitement, se retrouvent avec des exportateurs d’or. Cet or ne vient nulle part que du Burkina Faso», a lancé mardi le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières Bachir Ismaël Ouédraogo.

De son avis, «Il faut qu’on s’organise, qu’on s’entende pour voir comment on va résoudre ce problème parce que c’est la richesse du Burkina Faso qui est en train de s’envoler».

Bachir Ismaël Ouédraogo s’exprimait à l’ouverture de l’Assemblée générale extraordinaire de l’Union nationale des artisans miniers du Burkina (UNAAM-B) et de ses affiliés (ANEAVOR, Wend Kont’Sanem, ASOB et ATIO Houndé).

Il a déclaré que la fraude d’or est estimée entre 10 à 20 tonnes par an.

Masmoudou Sawadogo : «Malgré plusieurs tentatives auprès des autorités, nous sommes toujours dans la tourmente».

Selon le président de l’UNAAM-B, Masmoudou Sawadogo, les artisans miniers font face à la saisie régulière de leur or et de leurs papiers par la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

Ils ont également des difficultés dans l’achat ou dans la vente de l’or avec leurs frères travaillant au Burkina ou dans la sous-région, a ajouté M. Sawadogo.

A en croire son collègue Mahamoudou Rabo, tout détenteur d’or au Burkina Faso est soupçonné d’être un fraudeur.

Afin de réduire les incompréhensions, le leader du Syndicat national des exploitants miniers (SYNEMAB) Mahamoudou Koama a appelé à «une relecture inclusive» du code minier et des autres lois y afférentes.

Masmoudou Sawadogo a insisté sur «la prise de mesures fortes» pour sauver un secteur qui nourrit, selon lui, plusieurs millions de Burkinabè.

«Nous sommes entièrement disposés et disponibles (…) pour que nous puissions ensemble nous réorganiser pour réellement trouver des solutions pérennes », a répondu le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo qui avait à ses côtés son collègue délégué aux Mines et aux Carrières Aimé Zongo.

Les artisans miniers venus des quatre coins du Burkina Faso. Au premier plan, les invités d’honneur.

M. Ouédraogo a fait remarquer aux artisans miniers que c’est la première activité à laquelle son collègue et lui, prennent part, depuis leur nomination le 10 janvier 2021.

«Les textes sont déjà en relecture. Mais nous allons le faire aussi en écoutant leurs recommandations», a-t-il promis, assurant que les portes de son département seront toujours ouvertes aux artisans miniers.

Mais en attendant, Bachir Ismaël Ouédraogo les a exhortés à l’ordre et à la discipline ainsi qu’à l’intégrité.

«Le phénomène du terrorisme a aujourd’hui son terreau et son mécanisme de financement qui sont intimement liés à l’orpaillage», a-t-il expliqué.

Aussi, le ministre a appelé ses interlocuteurs à mettre leurs fortunes en commun pour sortir de l’informel et bâtir de grosses sociétés minières burkinabè.

«Il est de bon ton que nous puissions penser aux générations futures, en faisant en sorte que nous ne laissions pas seulement des grands cratères. Mais que nous puissions leur laisser la richesse et un secteur qui a de la plus-value», a-t-il souhaité.

Depuis quelques années, l’or est devenu le premier produit d’exportation du Burkina Faso, après avoir évincé le coton.

En 2020, le pays a produit 60 tonnes d’or estimées à 2 000 milliards de FCFA contre 50 tonnes d’or en 2019, chiffrées à 1 420 milliards de FCFA.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photos : Bonaventure PARE/lefaso.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Soutenance : Samuel Yaméogo développe une application web pour une entreprise de presse écrite

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Burkina/Soutenance : Samuel Yaméogo développe une application web pour une entreprise de presse écrite

Ouagadougou, 2 févr. 2021 (AIB) – Pour l’obtention du Diplôme d’étude supérieur spécialisé (DESS), Samuel Yaméogo a soutenu le vendredi dernier à l‘Institut burkinabè des arts et des métiers (IBAM), sur le thème «mise en œuvre d’une application web pour une entreprise de presse écrite : cas des Editions Sidwaya» et a obtenu la note de 16,5/20.

«Le travail a consisté à mettre en œuvre une application web qui allait permettre de gérer les consommables, les ventes et la gestion des ressources humaines notamment les demandes de congés, la notation des employés», a confié ce mardi, l’impétrant à l’AIB.

Devant le jury, Samuel Yaméogo a présenté son travail

Ce travail est le fruit de deux ans de formation de la filière Ingénierie, informatique et éthique de l’IBAM. Il est aujourd’hui sanctionné par l’obtention du Diplôme d’étude supérieur spécialisé (DESS) avec la note de 16,5 sur 20.

Devant le jury, Samuel Yaméogo a présenté son travail pendant 20 minutes avant de se prêter aux questions.

«C’était beaucoup plus des questions de compréhension sur mon travail. Je suis très satisfait de cette note qui encourage», s’est réjoui l’impétrant.

Cependant, Samuel Yaméogo ne compte pas s’arrêter là car «l’application n’est pas totalement terminée», affirme-t-il, avant de préciser qu’il s’agit de la «première version qui concerne la gestion du personnel, le stockage et la modification».

«Comme perspectives, je compte archiver tout ce qui est document, journal, produits de Sidwaya pour les rendre confidentiels et sûrs afin de donner beaucoup plus de crédibilité aux informations dont disposent le journal», a-t-il indiqué.

Après sa formation à l’IBAM et avant sa soutenance le vendredi dernier, Samuel Yaméogo a bénéficié d’une formation de deux ans en web, mobile et décisionnel dans une école de Télécommunication au Maroc.

Précédemment affecté à l’Imprimerie des Editions Sidwaya, l’impétrant actuellement au ministère de la Communication, espère repartir «dans la maison commune» «avec l’accord de la direction» pour passer à la mise en œuvre de son application.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina : Le prochain plan de développement doit être proche des réalités du pays (économiste)

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Burkina : Le prochain plan de développement doit être proche des réalités du pays (économiste)

Ouagadougou, 2 févr. 2021 (AIB) – «Le  prochain  plan de développement doit être le plus proche des réalités du pays» affirme l’économiste chercheur, Dr Ra-Sablaga Seydou Ouédraogo dans la parution de ce mardi du quotidien public Sidwaya.

Selon le Dr Ra-Sablaga Seydou Ouédraogo, ce nouveau plan  doit se fonder  sur un véritable diagnostic, en prenant en compte le doublement de la population  tous les 25 ans, la proportion  de la jeunesse, la bombe foncière, le changement climatique et la récurrence des chocs agricoles tous les cinq ans.

Il doit également, donner l’opportunité  d’un développement endogène, fondé  sur un financement domestique et doit aussi réarmer la gouvernance des forces de défense  et de sécurité.

Pour M. Ouédraogo, tout cela restera des vœux pieux sans une prise de conscience  individuelle et collective, une éthique, la vérité, la compétence, une vision portée par un leadership éclairé.

L’économiste chercheur s’exprimait vendredi dernier à Ouagadougou, au cours d’une conférence publique rapportée ce mardi par le quotidien public Sidwaya.

La conférence a été organisée par l’Institut FREE Afrik dont Dr Ra-Sablaga Seydou Ouédraogo est le responsable sous le thème «2021, une année précieuse, rétrospectives et perspectives 2020-2021».

La réaction de l’économiste chercheur intervient au lendemain de la réélection du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré et avant l’adoption d’un nouveau référentiel de développement économique et social pour le second mandat de celui-ci.

Le précèdent mandat était régi par le  Plan national de développement économique et sociale (PNDES) qui a enregistré un bilan positif selon le gouvernement.

Agence d’information du Burkina

EY/wis/ak

Photo : MondesAffaires.com

 

 

Journée mondiale des zones humides : Le Burkina exhorte les acteurs à «renforcer leur préservation»

 

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Journée mondiale des zones humides : Le Burkina exhorte les acteurs à «renforcer leur préservation»

 

Ouagadougou, 2 févr. 2021 (AIB) – A l’occasion des 50 ans de la journée mondiale des zones humides, le Burkina Faso a exhorté mardi, les acteurs «à une prise de conscience» pour leur «sauvegarde» et «à des actions plus concertées pour renforcer leur préservation».

 

A l’occasion du cinquantième anniversaire de la journée mondiale des zones humides, le ministre burkinabè en charge de l’Environnement, Siméon Sawadogo a déploré ce mardi, «la dégradation des zones humides (marqué par) un impact immédiat et plus sévère sur la ressource eau et la résilience des populations riveraines».

Il a donc exhorté «les acteurs à tous les niveaux à une prise de conscience plus accrue sur l’urgence à sauvegarder les zones humides et à des actions plus concertées pour renforcer leur préservation».

«Le Burkina Faso attend également des partenaires au développement un accompagnement plus accru pour la conservation et l’utilisation durable de ces infrastructures vertes qui sont hautement vitales pour nos populations», a-t-il affirmé.

Ce 2 février 2021 marque le cinquantième anniversaire de l’adoption le 2 février 1971, de la Convention sur les zones humides, dans la ville iranienne de Ramsar, pour la conservation et l’utilisation durable des zones humides.

Le thème de ce cinquantenaire «Zones humides et eau», vise selon le ministre Sawadogo, à «mettre en évidence la contribution des zones humides à l’accès et à la qualité de l’eau douce sur notre planète».

«Les écosystèmes des zones humides sont les ressources premières d’où sont issus l’eau et tous ses avantages pour les êtres humains. Ils sont un élément vital du cycle de l’eau. Aussi, leur protection devient-elle un impératif pour la survie de l’humanité», a-t-il indiqué.

Le Burkina Faso a ratifié la Convention de Ramsar, le 27 Octobre 1990 et s’est doté en février 2014, d’une Politique Nationale sur les Zones Humides (PNZH) assortie d’un Plan d’Action National pour la gestion durable des Zones Humides (PAZH) avec une vision pour 2025.

Cette vision selon le ministre, est d’amener «les écosystèmes des zones humides et leurs périphéries» à être «des espaces conservés, viables et durablement gérés»

Cela permettra «de fournir des biens et services nécessaires à la lutte contre la pauvreté aux niveaux local et national, et de contribuer à la conservation de la diversité biologique mondiale», a-t-il poursuivi.

Pour la période 2016-2030, le gouvernement a également adopté un Programme National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PN-GIRE) dont l’objectif stratégique est de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques, a indiqué le ministre Sawadogo.

Agence d’information du Burkina

WIS

Photo : DCPM ministère de l’Environnement

 

Burkina/Enseignement supérieur: Accusé de torpiller les acquis des enseignants, le ministère brandit la loi

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Burkina/Enseignement supérieur: Accusé de torpiller les acquis des enseignants, le ministère brandit la loi

Ouagadougou, 2 févr. 2021 (AIB) – Accusé d’une remise en cause de ses acquis par un syndicat de l’enseignement supérieur, le ministère de tutelle a brandit ce lundi, la loi pour justifier ses décisions.

Le samedi dernier, la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) a dénoncé le refus du ministère en charge de l’Enseignement supérieur, de nommer depuis début 2020, des enseignants aux emplois d’Assistant et d’Attachés de recherche.

Il s’agit spécifiquement, des Enseignants à temps plein (ETP) et des Ingénieurs de recherche (IR) ayant soutenu leur thèse de doctorat et qui ont besoin de ces nominations pour postuler au CAMES 2021.

Au cours d’une conférence de presse ce lundi, le Secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’Enseignement supérieur Pr Mahamadou Sawadogo a brandit un décret du 9 mai 2019.

Celui-ci stipule qu’«à partir du 1er janvier 2020, le concours est la seule voie de recrutement pour accéder aux emplois de l’enseignement supérieur et de la recherche» notamment pour les ETP et les IR, a indiqué le SG.

Pr Mahamadou Sawadogo a déclaré que le F-SYNTHER, a demandé au ministère de trouver «des arrangements pour ne pas appliquer cette disposition du décret, afin de permettre à 11 agents du CNRST de déposer leurs dossiers pour leurs inscriptions sur les listes du CAMES 2021».

«Nous leurs avons proposé de respecter et d’appliquer le décret jusqu’à sa relecture», a affirmé le SG tout en rappelant que de «2017 à ce jour, l’Etat a recruté sur ses mêmes mesures nouvelles spéciales plus de 400 assistants (…) et 70 attachés de recherches».

Pour 2021, le SG a indiqué que «le recrutement en cours (la réception des dossiers a pris fin le 29 janvier dernier) concerne 163 postes d’assistant, (…) et 10 postes d’attaché de recherche».

Le SG a invité  «tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au calme, au respect des règles du jeu démocratique et au respect de leur institution».

«Le ministère ne peut et ne va jamais s’ériger en fossoyeur de ses agents», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : DCPM/MESRS

 

Faits de société et éducation au menu des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Faits de société et éducation au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou,  2 fév. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi, commentent le braquage sur le site d’or de Djikando dans la région du Sud-Ouest, la visite du ministre  de la Communication, Ousséni Tamboura, aux pionnions  de la presse burkinabè, sans oublier le blocage des  enseignants à temps plein au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES).

«Site d’or de Djikando : 9 morts et de nombreux blessés», affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal renseigne qu’un drame  est survenu le dimanche 31 janvier 2021 vers 19 heures au site d’or de Djikando, un village situé dans les environs de Gaoua.

Le quotidien privé signale que l’incident a «malheureusement » provoqué   des pertes en vies humaines (environ 9 personnes), de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.

Le confrère précise qu’une enquête est ouverte selon le procureur  du Faso prés Tribunal de grande instance de Gaoua, Cheick Alfa  Boubacar Compaoré, pour situer les responsabilités.

«Gaoua : Huit personnes tuées et 29 autres blessés dans un braquage », titre sa manchette, le journal  privé Le Pays.

De son avis, le bilan actualisé de l’incident fait état de huit morts et 29 blessés dont un acheteur d’or.

Pour sa part, le quotidien d’Etat Sidwaya, arbore : «Braquage sur un site d’or à Gaoua : Au  moins 9 morts».

A le lire, le procureur, Cheick Alfa  Boubacar Compaoré, souligne que l’incident a fait neuf  décès dont certains par balles et par arme blanche.

«Ministère de la Communication : Ousséni Tamboura dans les ateliers de l’Obs», affiche à sa Une le quotidien privé, L’Observateur Paalga.

A l’en croire, le Directeur de publication de L’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, le ministre Tamboura, dit être venu à son journal pour compléter ses connaissances sur l’état des lieux de la presse privée.

Le confrère indique que depuis peu, M. Tamboura  effectue des visites de courtoisie aux  acteurs de l’information et de la communication au Burkina Faso.

«L’avancée démocratique ne l’aurait pas été sans la presse privée», Ousséni Tamboura , ministre en charge de la Communication écrit à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Pour lui,  le nouveau ministre de la Communication (Ousséni Tamboura)  était hier lundi au journal «Le Pays » pour s’imprégner de certaines réalités de la presse privée et de bénéficier de conseils d’un ainé, du monde de l’information, Boureima Jérémie Sigué, fondateur des Editions «Le Pays ».

«Situation des universitaires à temps plein : Les explications du ministère de tutelle»,  note L’Observateur Paalga dans ses colonnes.

A ses dires, la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche(F-SYNTER) a dénoncé  un certain  nombre d’actions du ministère en charge de l’Enseignement supérieur notamment le décret portant réglementation des fonctions d’enseignants à temps plein (ETP) et d’ingénieurs de recherche(IR) deux jours après la sortie.

Pour le quotidien privé, le secrétaire général (SG) dudit ministère, Pr Mahamadou Sawadogo, a expliqué  hier lundi,   à l’issue d’un point de presse, que le texte qui fait objet de revendication ne saurait être annulé.

De son côté, le journal Le Pays affiche : «Accès aux fonctions de chercheurs et d’enseignants-chercheurs par concours : le MERSI pour l’application stricte du décret ».

  1. Sawadogo invite par ailleurs, les acteurs de l’Enseignement supérieur et de la recherche au clame et au respect du jeu démocratique et de leur institution.

Pour sa part,  le journal public Sidwaya  affiche : «Blocage des enseignants à temps plein au concours du CAMES : le ministère contredit la F-SYNTER».

Le journal de tous les Burkinabè soutient que  le ministère en charge de l’Enseignement n’a pas rejeté l’accusation de la F-SYNTER selon laquelle, il empêcherait les ETP et les IR de prendre part au Concours africain et malgache pour l’enseignement supérieur(CAMES).

Le quotidien d’Etat précise que le SG  du  département en charge de l’Enseignement supérieur exhorte  le syndicat à respecter et appliquer le décret à sa relecture.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 2 FEVRIER

LE MONDE EN BREF DU MARDI 2 FEVRIER

 

RANGOUN – La Birmanie a été lundi le théâtre d’un coup d’Etat mené par l’armée qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, proclamé l’état d’urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.

 

BERLIN – L’annonce par plusieurs laboratoires d’une augmentation de leurs livraisons devrait permettre une accélération de la campagne de vaccination contre le Covid-19 dans les pays de l’Union européenne, soumis à de dures restrictions face à la propagation des nouveaux variants.

 

MOSCOU – Le Parquet russe s’est dit lundi favorable à l’emprisonnement d’Alexeï Navalny, à la veille d’une audience au cours de laquelle l’opposant risque deux à trois ans de détention et au lendemain de la répression des nouvelles manifestations en sa faveur.

 

FRANCFORT – Le laboratoire allemand BioNTech a annoncé lundi une accélération des livraisons à l’Union européenne du vaccin contre le Covid-19 développé avec l’américain Pfizer, promettant jusqu’à 75 millions de doses supplémentaires au deuxième trimestre.

 

TEHERAN – Le ministre iranien des Affaires étrangères a demandé lundi à l’Union européenne de jouer les médiateurs entre l’Iran et les Etats-Unis pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien.

 

JOHANNESBURG – L’Afrique du Sud a reçu lundi sa première cargaison de vaccins contre le Covi-19, quelques heures avant l’annonce par le président que le pays officiellement le plus touché du continent avait « passé le pic » de la deuxième vague de coronavirus.

 

BRUXELLES – Les ambassadeurs des pays de l’UE ont approuvé lundi de nouvelles restrictions pour les voyageurs venant de pays extérieurs à l’Union, notamment la présentation d’un test PCR négatif, pour lutter contre la propagation des nouveaux variants, selon des sources européennes.

 

WASHINGTON – Joe Biden a engagé lundi le dialogue avec des sénateurs républicains modérés qui lui demandent de réduire drastiquement la voilure de son plan de sauvetage de l’économie de 1.900 milliards de dollars.

 

BERLIN – Le géant allemand de la pharmacie Bayer va produire dès 2022 le vaccin contre le Covid-19 développé par son compatriote CureVac, a annoncé lundi le directeur de la branche pharmaceutique du groupe.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a formellement demandé lundi son adhésion à l’accord commercial transpacifique, espérant après le Brexit se positionner dans une zone à forte croissance économique regroupant 11 pays d’Asie et du continent américain.

 

PARIS – Les députés français ont commencé lundi à débattre du projet de loi du gouvernement contre le « séparatisme » qui doit notamment renforcer l’arsenal contre l’islamisme radical, qualifié de « maladie » par le ministre de l’Intérieur qui a défendu la laïcité comme « remède ».

 

BERLIN – L’Allemagne a opposé lundi une fin de non-recevoir aux appels de la France à abandonner le projet de gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie en réaction à la répression des manifestations de soutien à l’opposant Alexeï Navalny.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé lundi avoir passé un contrat de près de 232 millions de dollars avec la société Ellume pour la fabrication de tests rapides du Covid-19 pouvant être réalisés à domicile et sans ordonnance.

 

JERUSALEM – Européen et majoritairement musulman, le Kosovo a établi lundi, lors d’une cérémonie en ligne, des relations diplomatiques avec Israël et ouvrira à terme son ambassade dans la ville disputée de Jérusalem.

 

ROME – L’Italie, à contre-courant de ses voisins européens, a assoupli lundi les restrictions anti-Covid en vigueur dans la plupart de ses régions, permettant la réouverture au public des bars et restaurants et de lieux aussi emblématiques que le Colisée et la Chapelle Sixtine.

 

ISTANBUL – Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’en est pris avec virulence lundi au mouvement LGBT en l’accusant de « vandalisme » et en déclarant que la jeunesse de son parti n’y adhérait pas.

 

BRUXELLES – La justice belge a ouvert une enquête lundi après la découverte de plusieurs croix gammées peintes à la bombe sur la façade du domicile privé du Premier ministre Alexander De Croo, en Flandre.

 

BRASILIA – Le Congrès brésilien a élu lundi les deux candidats soutenus par le gouvernement à la tête du Sénat et de la Chambre des députés, une victoire importante pour le président Jair Bolsonaro, qui cherche à se donner un nouvel élan en vue d’une possible réélection en 2022.

 

WASHINGTON – SpaceX envisage le lancement de sa première mission de tourisme spatial pour le quatrième trimestre 2021, a annoncé dans un communiqué lundi l’entreprise aérospatiale américaine du fantasque milliardaire Elon Musk.

 

NEW YORK – Accusé lundi de harcèlement et de viol par plusieurs femmes, notamment l’actrice américaine Evan Rachel Wood, le chanteur Marilyn Manson a réfuté ces allégations, évoquant des relations consenties.

 

LAUSANNE – Le président de la Fifa Gianni Infantino a exclu lundi de réclamer une vaccination prioritaire des footballeurs professionnels contre le Covid-19 pour faciliter les compétitions, calquant sa position sur celle du Comité international olympique (CIO).

 

WASHINGTON – Le bannissement de Donald Trump de Twitter rend-il le début de mandat de Joe Biden plus facile? Interrogée sur cette question – légitime – lors de son point de presse quotidien, Jen Psaki, porte-parole de la Maison Blanche, a esquivé. Mais a pris soin d’ajouter: « Je ne peux pas dire qu’il nous manque sur Twitter ».

(afp)

 

Burkina/Presse privé: Le ministre de la Communication chez des pionniers pour des «orientations et éclairages»

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Burkina/Presse privé: Le ministre de la Communication chez des pionniers pour des «orientations et éclairages»

 

Ouagadougou, 1er fév. 2021 (AIB) – Le ministre en charge de la Communication, Ousséni Tamboura a rendu ce lundi, une visite de courtoisie à deux pionniers de la presse privé pour recueillir leurs «conseils avisés, orientations et éclairages».

«On m’a confié aux acteurs de l’information et de la Communication comme l’on confie un bébé à une famille et ce bébé a besoin de vos conseils avisés, orientations et éclairages», a indiqué ce lundi, le ministre en charge de la Communication, Ousséni Tamboura.

M. Tamboura, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, s’exprimait au terme d’une visite de courtoisie au fondateur du journal «Le Pays», Boureima Jérémie Sigué et à celui de «L’Observateur Paalga», Edouard Ouédraogo.

Fondé le 28 mai 1973, par Edouard Ouédraogo sous le nom de L’Observateur, le doyen des quotidiens, a vu son siège brûlé dès l’avènement de la Révolution du 4 août 1983.

Il ne reprendra du service que le 15 février 1991 avec l’avènement de la 4e  république sous le nom de L’Observateur Paalga.

Le ministre Tamboura (3e de G à D) dans les locaux de L’Observateur Paalga

Le quotidien Le Pays a lui été créé en octobre 1991 aussi avec l’avènement de la 4e  république par Boureima Jérémie Sigué, un ancien journaliste de Carrefour africain et de la presse présidentielle.

Pour le ministre Ousséni Tamboura, la visite à ces deux pionniers de la presse burkinabè, vise à leurs rendre hommage pour la promotion de la démocratie et de la liberté de presse et d’opinion au Burkina Faso.

Les fondateurs du journal «Le Pays» et de «L’observateur Paalga» ont salué l’esprit d’écoute du ministre Tamboura et lui ont traduit leurs félicitations et encouragements pour la réussite de sa mission.

Cette visite fait suite à une série d’autres entamées par le ministre Ousséni Tamboura depuis sa nomination le 10 janvier dernier.

Il a, à cet effet, rencontré par deux fois, selon ses dires, le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) pour  échanger notamment sur les nouveaux statuts de la RTB et des Editions Sidwaya.

Les relations entre son prédécesseur et le SYNATIC étaient régulièrement tendues notamment sur les conditions d’application de ces statuts.

 

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

Photo : DCPM/Ministère de la Communication et des relations avec le Parlement

 

FESPACO, réconciliation nationale et syndicalisme  occupent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

FESPACO, réconciliation nationale et syndicalisme  occupent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 1er fév. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent le report du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la réconciliation nationale, sans oublier la récente sortie de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER).

«Point de presse du gouvernement : Pandémie oblige, le FESPACO reporté», arbore à sa Une,  le doyen des quotidiens  privés du Burkina, L’Observateur Paalga.

Pour le journal, le plus grand rendez-vous du cinéma africain prévu du 27 février au 6 mars prochain sous le thème «la contribution du cinéma à la paix» a été reporté à une date ultérieure, le vendredi 29 janvier 2021, lors du Conseil des ministres.

A l’en croire, le report de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est lié à la situation sanitaire (Covid-19) du pays qui est toujours d’actualité.

«Conseil des ministres : FESAPACO : la 27 e édition reportée sine die», titre à sa manchette, le quotidien privé, Le Pays.

De son avis, très peu de productions ont été réalisées  dans un tel  contexte de crise sanitaire de la Covid-19 au Burkina et  ailleurs.

Le confrère fait savoir que des tournages de films ont été aussi arrêtés, soit reportés ou simplement annulés causant d’énormes pertes sur toute la chaîne de production cinématographique.

«Conduite de la réconciliation nationale : Brassard noir récuse Zèph»,  note à sa Une, le journal L’observateur Paalga.

Selon le quotidien privé, le  mouvement «Brassard noir» a échangé  le vendredi 29 janvier 2021 à Ouagadougou avec la presse sur la situation sociopolitique, sanitaire et sécuritaire du pays.

A le lire, le mouvement (Organisation de la société civile), estime que l’ex-chef de file l’Opposition politique,  Zéphirin Diabré, nommé ministre en charge de la  Réconciliation nationale, n’est pas l’homme qu’il faut pour conduire cette mission au Burkina Faso.

C’est à juste titre que le journal privé Le Quotidien écrit à sa manchette : «Réconciliation nationale : Le Brassard noir s’indigne du choix de Zéphirin Diabré  pour conduire le processus».

Sous un autre registre, le quotidien privé, L’Observateur Paalga, affiche : «Enseignement supérieur et Recherche scientifique : Cette lettre du SG qui fait des vagues».

Selon lui, une lettre du secrétaire général (SG) du ministère de l’Enseignement supérieur datant du 12 janvier 2021, interdit  les universités publiques et le Centre national de recherche scientifique et technologie (CNRST), de recevoir des candidatures Enseignants à temps pleins (ETP) et des Ingénieurs de recherche  (IR) aux concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

Le quotidien privé explique que les coordinations des universités publiques et de la recherche de la Fédération des Syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER) ont déploré   samedi à Ouagadougou devant les journalistes,  cette attitude du gouvernement qu’elles qualifient de «méchante» à leur endroit.

Le Pays de son côté  titre : «Accès aux fonctions de chercheurs et enseignants-chercheurs par concours : La F- SYNTER farouchement opposée».

Il relève que la F-SYNTER cache mal sa déception face à la prise d’un décret prescrivant  que désormais l’accès aux  fonctions de chercheurs  et d’enseignants- chercheurs se fera par concours à partir de 2020.

Le quotidien privé renchérit, que la coordination des universités publiques a demandé l’annulation immédiate et sans condition de la note du SG du ministère de l’Enseignement supérieur, de Recherche scientifique et de l’Innovation (MERSI) et la reprise de l’intégration des permanents du CNRST qui sont admis au CAMES.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

Gaoua : Huit personnes tuées et 29 autres blessées dans un braquage (dépêche actualisée)

Gaoua : Huit personnes tuées et 29 autres blessées dans un braquage (dépêche actualisée)

Gaoua, 1er  fév. 2021(AIB) – Huit personnes ont été tuées, 29 autres blessées et des biens incendiés, dans la nuit de dimanche à lundi dans la commune de Gaoua, à la suite d’un braquage au site d’orpaillage de Djikando.

Un acheteur d’or a été la cible d’un braquage sur le site d’orpaillage du village de Djikando, commune de Gaoua.

Selon les témoignages recueillis sur les lieux, les assaillants sont arrivés autour de 19 heures 30, le dimanche 31 janvier 2021, et ont fait des rafales d’armes automatiques.

Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Gaoua, Cheik Alfa Boubakar qui s’est rendu sur place a annoncé que l’incident a causé la mort de six personnes et des blessés.

Selon nos sources, l’acheteur d’or fait partie des blessés.

Mais le bilan actualisé fait état de huit morts et de 29 blessés.

Le procureur du Faso a précisé qu’une enquête est ouverte pour situer les responsabilités du drame.

Notons que plusieurs hangars, des motos et autres installations de commerce ont été incendiés.

Agence d’information du Burkina

JH/ata/ak

JT de 20h du 31 janvier 2021

Burkina : Un comité provincial travaille pour un «Passoré zéro COVID»

Le comité provincial a souhaité la création d’un poste de contrôle pour les voyageurs en provenance des villes frontalière de Yako.

Burkina : Un comité provincial travaille pour un «Passoré zéro COVID»

 Yako, (AIB)-Les membres du comité provincial de lutte contre les épidémies au Passoré, satisfaits de leur dernier bilan, se sont engagés le mercredi 27 janvier 2021, à bouter la Covid-19, hors de leur province.

Le Comité provincial de lutte contre les épidémies au Passoré multiplie ces rencontres d’échange sur son plan de lutte et de sensibilisation sur le COVID-19 dans la province.

A cet effet, les membres dudit comité se sont retrouvés dans la matinée du mercredi 27 janvier 2021 au Haut-commissariat du Passoré dans le cadre de ses rencontres périodiques.

Troisième rencontre depuis la mise en place du bureau provincial, les échanges ont porté entre autres, sur la présentation du plan de riposte provincial contre la propagation de la COVID 19 et sur l’état de la situation sanitaire de la maladie dans la province.

Selon la vice-présidente du comité provincial en charge de lutte contre les épidémies en l’occurrence le COVID-19, Dr Isabelle Ouédraogo, Médecin du district sanitaire de Yako, le plan de riposte à la maladie comporte entre autres l’analyse des risques, les stratégies de lutte, le planning des activités de riposte, la mobilisation des ressources, ainsi que  le mécanisme de suivi et évaluation.

«Ce plan a été soumis à l’appréciation des membres du comité afin que nous puissions l’adopter. Il va servir d’outils de plaidoyer et de directives en matière de lutte contre la maladie dans la province» a déclaré Isabelle Ouédraogo.

Isabelle Ouédraogo a indiqué que le risque de propagation de la maladie est en partie lié aux déplacements des jeunes travaillant sur les sites d’or.

Mme Ouédraogo a, en outre fait le bilan de la situation de la COVID dans les 70 formations sanitaires de   la localité.

«En terme de bilan, le Passoré a enregistré au total 4 cas positifs en fin d’année 2020 et fort heureusement ces cas ont été efficacement gérés par l’équipe d’intervention rapide du district de Yako. Et jusqu’à l’heure actuelle, il n’y a plus de cas de malade lié au corona virus au niveau de notre province. », s’est-elle réjouie.

Malgré ce bilan encourageant, le comité ne compte pas la garde.

C’est pourquoi, il a invité les populations des neuf communes de la province, représentées par les Préfets des départements à poursuivre le respect des mesures barrières contre la propagation de la maladie.

Des campagnes d’informations et de sensibilisation dans l’ensemble des communes en vue de maintenir le résultat d’un Passoré « zéro COVID », sont également au programme.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 1ER FEVRIER

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 1ER FEVRIER

 

BRUXELLES – L’Union européenne, critiquée pour la lenteur des vaccinations contre le Covid, a annoncé dimanche des progrès dans sa bataille pour obtenir les doses promises par les laboratoires, alors que des restrictions, notamment de voyages, se multiplient dans le monde pour tenter d’endiguer la pandémie.

 

RANGOUN – La puissante armée birmane a organisé un coup d’État lundi, arrêtant la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, désignant un général comme président de la république par intérim et proclamant l’état d’urgence pour un an.

 

MOSCOU – La police russe a procédé dimanche à plus de 4.800 interpellations et bloqué le centre de plusieurs villes, dont Moscou, au cours de nouvelles manifestations en Russie pour exiger la libération de l’opposant Alexeï Navalny.

 

WASHINGTON – Les dirigeants républicains se préparaient dimanche à une bataille sur l’avenir du parti après la décision de Donald Trump de changer d’avocats pour son procès en destitution, signe que l’ex-président américain ne devrait pas renoncer à sa stratégie d’allégations de fraudes massives lors de l’élection de novembre.

 

MOGADISCIO – Une attaque revendiquée par les islamistes radicaux shebab qui se poursuivait dimanche soir dans un hôtel du centre de Mogadiscio, en Somalie, a fait au moins trois morts et six blessés, a-t-on appris de source sécuritaire.

 

WASHINGTON – Dix sénateurs républicains ont annoncé dimanche avoir proposé à Joe Biden un plan d’aide économique alternatif de 600 milliards de dollars, un projet au rabais mais qui, selon eux, pourrait faire consensus entre les deux partis.

 

JERUSALEM – Sous pression des Nations unies pour faciliter la vaccination des Palestiniens contre le Covid-19, Israël a indiqué dimanche son intention de fournir 5.000 doses à son voisin, une mesure jugée « symbolique ».

 

HONG KONG – Des millions de Hongkongais peuvent à partir de ce dimanche demander de nouveaux visas leur permettant de demeurer plus longtemps en Grande-Bretagne puis de prétendre à la naturalisation, une façon pour l’ex-puissance coloniale d’offrir une porte de sortie à ceux qui veulent échapper à la répression chinoise.

 

BRASILIA – Des centaines de personnes ont à nouveau participé dimanche à des rassemblements et à des manifestations dans plusieurs villes brésiliennes afin d’exiger la destitution du président Jair Bolsonaro, critiqué pour sa gestion de la pandémie qui a déjà fait plus de 223.0000 morts dans son pays.

 

TRIPOLI (Liban) – Des échauffourées ont éclaté dimanche soir dans la ville libanaise de Tripoli entre les forces de l’ordre et des manifestants, a constaté une correspondante de l’AFP, après plusieurs jours de violents affrontements et de rassemblements dénonçant les répercussions économiques d’un confinement strict.

 

SAN SALVADOR – L’organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF) a annoncé dimanche suspendre ses activités d’assistance dans les zones dominées par des gangs dans la périphérie de San Salvador, la capitale du Salvador, après l’attaque de l’une de ses ambulances par un groupe armé, qui a fait deux blessés.

 

AAZAZ (Syrie) – Au moins 12 personnes, dont sept civils, ont péri dimanche en Syrie dans deux attentats à la voiture piégée qui ont frappé des régions du nord tenues par des forces turques et leurs supplétifs syriens, a rapporté une ONG.

 

ADDIS ABEBA – Un média tigréen en ligne a diffusé samedi soir un enregistrement audio attribué au président déchu de la région éthiopienne du Tigré (Nord), Debretsion Gebremichael, renversé par l’armée fédérale en novembre, dans lequel il appelle les Tigréens à la lutte armée.

 

TEHERAN – L’Iran a appelé dimanche à l’établissement en Afghanistan d’un gouvernement inclusif comprenant « tous les groupes ethniques et politiques » du pays, lors d’une rencontre entre le chef de la diplomatie iranienne et une délégation des talibans à Téhéran.

 

NOUAKCHOTT – Le parc national du Diawling, site de conservation de la nature et grande attraction touristique du sud-ouest de la Mauritanie, est fermé depuis ce week-end après l’apparition de la grippe aviaire qui a décimé des centaines de pélicans, affectant ainsi les deux côtés du fleuve Sénégal, ont annoncé les autorités.

 

WASHINGTON – Le fabricant chinois de téléphones Xiaomi a annoncé dimanche le recours auprès d’un tribunal de la capitale américaine Washington pour contester et faire annuler son placement sur liste noire par l’ancienne administration Trump.

 

PARIS – « Possesor », de Brandon Cronenberg, fils du légendaire réalisateur David Cronenberg, a remporté dimanche le Grand prix du festival du film fantastique de Gérardmer organisé en ligne en raison du Covid-19. Ce long-métrage sur des assassins en col blanc qui prennent le contrôle du corps de leurs victimes avait marqué par son ultra-violence lors de sa présentation au festival américain de Sundance.

 

MADRID – Le contrat actuel de Lionel Messi, la superstar argentine du FC Barcelone, prévoit plus de 555 millions d’euros de revenu brut pour le capitaine du Barça entre novembre 2017 et juin 2021, a révélé dimanche le quotidien généraliste espagnol El Mundo.

(afp)

Coup d’Etat en Birmanie, Aung San Suu Kyi arrêtée

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Coup d’Etat en Birmanie, Aung San Suu Kyi arrêtée

 

 RANGOUN, 1 fév 2021 – Un coup d’Etat a été perpétré lundi en Birmanie par l’armée qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, proclamé l’état d’urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.

 

Ce putsch, immédiatement condamné par plusieurs capitales étrangères, est nécessaire pour préserver la « stabilité » du pays, ont fait savoir les militaires qui ont promis dans un communiqué publié sur Facebook l’organisation de nouvelles élections « libres et équitables », une fois que l’état d’urgence d’un an sera levé.

 

Ils accusent la commission électorale de ne pas avoir remédié aux « énormes irrégularités » qui ont eu lieu, selon eux, lors des législatives de novembre, remportées massivement par la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi au pouvoir depuis les législatives de 2015.

 

La prix Nobel de la paix, âgée de 75 ans, a été arrêtée tôt dans la matinée ainsi que le président de la République, Win Myint et d’autres responsables du parti, selon Myo Nyunt, porte-parole de la formation. Ils sont détenus à Naypyidaw, la capitale du pays, d’après lui.

 

Alors que les rumeurs de coup d’Etat se renforçaient ces derniers jours, Aung San Suu Kyi avait laissé un message à la population, diffusé ce lundi par le président de la LND sur les réseaux sociaux, dans lequel elle exhorte les Birmans à « ne pas accepter » ce putsch.

 

L’armée tente « de replonger le pays sous la dictature militaire en négligeant la pandémie de coronavirus » qui frappe de plein fouet la Birmanie, a-t-elle écrit, d’après cette déclaration, demandant à la population de « réagir à l’unanimité ».

 

Le coup d’Etat s’est fait sans effusion de sang, l’armée se contentant de bloquer les routes autour de la capitale avec des soldats en armes et des véhicules blindés, tandis que des hélicoptères la survolaient.

 

A Rangoun, les militaires se sont notamment emparés de l’hôtel de ville et ont fermé l’accès à l’aéroport international. Plusieurs camions ont traversé à grande vitesse les rues, des partisans de l’armée agitant à leur bord des drapeaux et chantant des hymnes nationalistes, selon des journalistes de l’AFP.

 

Les télécommunications, portables et internet, restaient perturbées et les banques du pays ont été fermées jusqu’à nouvel ordre.

 

La Chine a appelé à un règlement des différends « dans le cadre de la Constitution et des lois afin de maintenir la stabilité politique et sociale ».

 

Les États-Unis et l’Union européenne ont dénoncé le coup d’Etat et exhorté à la libération des personnes arrêtées. Washington a averti de « mesures contre les responsables ».

 

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a « condamné fermement (…) des développements qui portent un coup dur aux réformes démocratiques » du pays.

 

Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la Birmanie prévue de longue date pourrait être avancée en début de semaine en raison des derniers développements, a indiqué à l’AFP un diplomate sous couvert d’anonymat.

 

Ce coup d’Etat intervient alors que le Parlement issu des dernières législatives devait entamer sa première session ce lundi.

 

La Birmanie est sortie il y a tout juste 10 ans d’un régime militaire au pouvoir pendant presque un demi-siècle. Les deux derniers coups d’Etat depuis l’indépendance du pays en 1948 remontent à 1962 et 1988.

 

– Fraudes par « millions » –

Les militaires dénonçaient depuis plusieurs semaines plus d’une dizaine de millions de cas de fraudes lors des législatives de novembre.

 

Ils exigeaient que la commission électorale dirigée par le gouvernement publie la liste des électeurs à des fins de vérification – ce qu’elle n’a pas fait.

 

Les craintes s’étaient encore renforcées quand le chef de l’armée, le général Min Aung Hlaing – sans doute l’homme le plus puissant du pays -, a déclaré que la Constitution pouvait être « révoquée » dans certaines circonstances.

 

Min Aung Hlaing concentre désormais les pouvoirs « législatif, administratif et judiciaire » et un autre général, Myint Swe, a été désigné président par intérim, un poste largement honorifique.

 

– « Relation compliquée » –

Le parti d’Aung San Suu Kyi, très critiquée à l’international pour sa gestion de la crise des musulmans rohingyas, dont des centaines de milliers ont fui en 2017 les exactions de l’armée pour se réfugier au Bangladesh voisin, mais toujours adulée par une majorité de la population, avait remporté une victoire écrasante en novembre.

 

Il s’agissait des deuxièmes élections générales depuis 2011, année de la dissolution de la junte.

 

En 2015, la LND avait obtenu une large majorité et avait été contrainte à un délicat partage du pouvoir avec l’armée qui contrôle trois ministères clés (l’Intérieur, la Défense et les Frontières).

 

« La relation entre le gouvernement et les militaires était compliquée », souligne Hervé Lemahieu, spécialiste auprès de l’institut Lowy en Australie. « Ce régime hybride, pas tout à fait autocratique ni tout à fait démocratique, s’est effondré sous le poids de ses propres contradictions ».

 

Longtemps exilée en Inde et en Grande-Bretagne, Aung San Suu Kyi est rentrée en Birmanie en 1988, devenant la figure de l’opposition face à la dictature militaire. Elle a passé 15 ans en résidence surveillée avant d’être libérée par l’armée en 2010.

 

(afp)

 

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 31 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 31 JANVIER

 

LONDRES – Un mois après sa sortie du marché unique européen, dans la foulée du Brexit, le Royaume-Uni a annoncé samedi qu’il demandera officiellement son adhésion au traité commercial transpacifique, regroupant onze pays d’Asie et du continent américain.

 

PARIS – La France ferme à partir de dimanche ses frontières aux pays extérieurs à l’UE et ses grands centres commerciaux, tandis que l’Allemagne a interdit samedi les entrées sur son territoire par voie terrestre, maritime et aérienne de personnes venant de cinq pays fortement touchés par les différents variants du Covid-19.

 

WUHAN (Chine) – Les experts de l’OMS se sont rendus samedi à Wuhan (centre de la Chine) dans le premier hôpital à avoir accueilli des malades du Covid-19, au deuxième jour de leur enquête de terrain sur l’origine du coronavirus.

 

CITE DU VATICAN – Les musées du Vatican, qui incluent la célèbre Chapelle Sixtine, ont annoncé samedi leur réouverture à partir de lundi, après avoir été fermés pendant 88 jours en raison des restrictions liées à la pandémie.

 

MOSCOU – Le milliardaire Arkadi Rotenberg, un proche de Vladimir Poutine visé par des sanctions occidentales, a affirmé samedi être le propriétaire du « palais » dont l’opposant emprisonné Alexeï Navalny accuse le président russe d’être le bénéficiaire.

 

LONDRES – La Première ministre nord-irlandaise Arlene Foster a exhorté samedi à remplacer l’accord sur l’Irlande du Nord conclu dans le cadre du Brexit, qu’elle juge « inapplicable », après des dissensions avec l’Union européenne sur l’exportation des vaccins contre le coronavirus.

 

WASHINGTON – Le cercueil du policier tué après l’invasion du Capitole par des partisans de Donald Trump le 6 janvier sera exposé dans la Rotonde du siège du Parlement américain à Washington, un hommage exceptionnel.

 

OSLO – Le mouvement contre les inégalités raciales « Black Lives Matter », qui a été ravivé l’an dernier par la mort de l’Américain noir George Floyd, a été proposé pour le prix Nobel de la paix par un parlementaire norvégien.

 

BEYROUTH – Au moins six personnes, parmi lesquelles trois enfants, ont été tuées samedi en Syrie dans un attentat à Afrine, ville du nord tenue par des forces turques et leurs supplétifs syriens, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

 

JALALABAD (Afghanistan) – Au moins huit membres des forces de sécurité afghanes ont été tués dans une attaque suicide au véhicule piégée revendiquée par les talibans contre une de leurs bases dans l’est du pays, selon des responsables.

 

LA HAVANE – Au moins dix personnes sont mortes dans un accident de bus qui transportait des enseignants, sur une route entre La Havane et la province voisine de Mayabeque.

 

MEXICO – Le magnat mexicain des télécommunications, Carlos Slim, âgé de 81 ans et testé positif au Covid-19, est sorti de l’hôpital et récupère à son domicile.

 

BRAZZAVILLE – L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), première formation d’opposition au Congo-Brazzaville, a indiqué samedi qu’elle ne prendrait pas part à l’élection présidentielle du 21 mars où le président sortant Denis Sassou Nguesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, est en piste pour un nouveau mandat.

 

PARIS – Les rassemblements en France contre la proposition de loi « Sécurité globale », combattue depuis novembre par les défenseurs des libertés publiques et les syndicats de journalistes, n’ont pas fait le plein samedi.

 

LYON (France) – Le meurtrier présumé de deux femmes abattues jeudi dans la région de Valence (sud de la France) a été inculpé samedi pour « assassinats » et écroué, restant muet sur les raisons de son geste.

 

ANKARA – Quatre personnes ont été arrêtées par la police en Turquie après l’accrochage à l’université d’Istanbul d’un tableau représentant le lieu le plus sacré de l’islam et considéré comme offensant par Ankara.

 

TUNIS – Plusieurs centaines de jeunes Tunisiens sont descendus samedi dans les rues de la capitale tunisienne pour protester contre la répression policière et pour réclamer la libération des manifestants arrêtés les jours précédents.

 

BORDEAUX (France) – Sept personnes, dont un Chinois, ont été interpellées en France après un vol en septembre de grands crus de Bordeaux, un butin d’environ 800.000 euros, dont la moitié a pu être récupérée.

 

PARIS – Le crash de deux hélicoptères français au Mali fin 2019, qui avait tué 13 soldats, est lié principalement à une communication défaillante au cours de l’opération, selon le rapport du Bureau enquête accident pour la sécurité de l’aéronautique d’État (BEA-E).

 

JERUSALEM – Des fragments de textiles violets découverts à Timna ont été dévoilés cette semaine en Israël, donnant un aperçu de la richesse des habitants de la région à l’époque biblique des rois David et Salomon, selon des chercheurs.

 

RENNES (France) – L’écrivain français Michel Le Bris, fondateur du festival « Étonnants voyageurs » qui a essaimé à travers le monde, est décédé à l’âge de 77 ans dans la nuit de vendredi à samedi.

(afp)

 

La Fédération burkinabè de hockey sur gazon forme prés d’une trentaine d’entraineurs

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La Fédération burkinabè de hockey sur gazon forme prés d’une trentaine d’entraineurs

Ouagadougou, 30 jan. 2021 (AIB) – La Fédération burkinabè de hockey sur gazon (FBHG) a formé à Ouagadougou, du 28 au 30 janvier 2021, près d’une trentaine d’entraineurs de niveau 1 pour promouvoir le hockey qui n’a que 5 années d’existence au Burkina Faso.

« On s’est fixé un objectif, apprendre le vrai geste à ses apprenants pour qu’ils puissent enseigner le vrai geste aux joueurs », a expliqué l’un des 5 formateurs de la session, Anasse Kouanda, qui est également le Directeur technique national (DTN) de la Fédération.

La session de formation s’est appesantie sur « les aspects techniques, tactiques, la planification de l’entrainement et le règlement (l’arbitrage notamment). On a également abordé le domaine administratif », a-t-il ajouté, insistant que même l’accent a été mis sur la théorie, « le travail s’est plus attardé sur la pratique, parce que la pratique occupe plus de 70% du temps ».

Le DTN dit être « entièrement satisfaits de l’engagement des stagiaires. C’est la 3e fois que nous administrons ces formations et ce groupe est le meilleur de tous ».

« Nous sommes conscient du rôle de précurseurs que nous jouons dans cette discipline. C’est pour cela que nous faisons de la formation notre cheval de bataille. Nous restons convaincus que c’est par la formation que nous réussirons à vulgariser cette discipline au Burkina Faso et nous avons la conviction que dans quelques années, le hockey sur gazon va occuper une place de choix parmi les disciplines sportives les mieux pratiquées dans notre pays », a déclaré le président de la FBHG Idrissa Kaboré.

Le hockey sur gazon burkinabè qui a vu le jour en 2015, est présent dans 8 régions. Cet état de fait, dira le président Kaboré que « seule la fédération burkinabè de football dépasse cet encrage dans notre pays ».

La trentaine de techniciens stagiaires auront la lourde tâche de promouvoir la discipline dans leurs localités respectives. Ils sont venus du Centre-Nord, du Plateau Central, du Centre, du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun. Ils sont tous repartis avec chacun les bras chargés d’une attestation et du matériel composé de 4 ballons et de 15 crosses.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/  

 

Bonne gouvernance, santé et culture au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Bonne gouvernance, santé et culture au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 30 Janv. 2021 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, reviennent sur le report la prochaine édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de de Ouagadougou (FESPACO), évoqué en conseil des ministres, tenu la veille, sans oublier la bonne gouvernance.

«Corruption en 2020 : le Burkina classé 86e  au plan mondial et 5e dans l’espace CEDEAO», titre Ouaganews.net qui évoque le rapport 2020 de l’ONG Transparency International sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié le 28 janvier 2021.

Selon le confrère,  «le Pays des hommes intègres occupe le 86e  rang mondial sur 180 pays en matière de corruption au niveau du secteur public avec un score de 40 sur 100», avant de rappeler que le pays occupait la 72e  place en 2019.

Pour sa part, Lefaso.net affiche : «Corruption en 2020 : Burkina Faso, le 10e pays le plus corrompu de la CEDEAO, selon Transparency international».

Le même site d’information renseigne que le Conseil des ministres reporte l’édition 2021 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de de Ouagadougou (FESPACO) du fait du Covid-19.

A en croire Lefaso.net, l’information a été donnée lors du point de presse du Conseil des ministres, livré par le ministre Ousséni Tamboura, porte-parole du gouvernement, ce vendredi 29 janvier 2021.

A ce propos, Burkina24.com rapporte les propos du ministre Tamboura qui dit : «En principe, ce festival selon le calendrier habituel, devrait se tenir du 27 février au 6 mars 2021 (…), mais au regard de cette situation sanitaire liée à la pandémie, il sera difficile de tenir à cette date».

Et de conclure : «Donc le conseil des ministres a, sur proposition du ministère en charge de la culture, adopté la décision de reporter la tenue du FESPACO à une date ultérieure».

C’est à juste titre que Wakaséra.com se contente de titrer : «Conseil des ministres du 29 janvier 2021: report de la 27e  édition du FESPACO à une date ultérieure».

Revenant sur la pandémie de la maladie à coronavirus (Covid 19), Wakatséra.com fait remarquer que le Burkina Faso risque d’être confronté à une «augmentation des cas sévères».

Le journal en ligne se réfère à une déclaration du coordonnateur du Comité sectoriel santé, le Dr Brice Bicaba qui animait, hier vendredi lors d’une conférence de presse à Ouagadougou,

Agence d’information du Burkina

 

Burkina/Covid: 54 décès et plus de 4 000 cas enregistrés entre  décembre et janvier

Burkina- Gestion-Covid-19

Burkina/Covid: 54 décès et plus de 4 000 cas enregistrés entre  décembre et janvier

Ouagadougou, 29 janv. 202 (AIB)-Le Burkina Faso a enregistré entre décembre et janvier, son plus fort nombre de décès (54) et de cas positifs au Covid (4020), a appris l’AIB vendredi.

«Nous avons enregistré 54 décès contre 66, les 9 mois précédents», a déclaré vendredi, le directeur du Centre de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), Dr Brice Bicaba.

«Le mois de décembre aura été le mois qui a enregistré donc le plus de cas avec 4020 cas positifs du Covid-19 s», a-t-il ajouté.

Selon lui, la maladie au mois de décembre avait une prédominance de la transmission communautaire et l’extension dans les villes et les localités touchées, était d’une «grande inquiétude».

Dr Bicaba par ailleurs coordonnateur du comité sectoriel santé de la riposte au Covid-19 s’exprimait vendredi à Ouagadougou, lors d’un point mensuel de la situation épidémiologique au Burkina.

Pour lui, la moyenne générale du nombre de nouveaux cas observés au mois de décembre est de 130 cas  par jour avec une «petite» diminution de 127 cas au mois de janvier 2021.

Brice Bicaba a également signalé que le pays a enregistré en moyenne 15 cas par jour de mars à novembre dernier dans le pays.

Le directeur du CORUS a noté aussi une augmentation des hospitalisations

Notons qu’à la date du 28 janvier 2021, sur 748 échantillons analysés, le pays enregistre 46 nouveaux cas confirmés dont 28 à Ouagadougou, 17 à Bobo Dioulasso et 1 à Koudougou.

A l’en croire, 42 personnes  sont guéries de la maladie qui portent le nombre  à 8867  avec zéro décès avec un total de 120.

Brice a souligné que la situation région montre que celles du Centre et des Hauts-Bassins demeurent toujours les épicentres suivies du Sahel et des Cascades.

Il dit notifier courant décembre (semaine 51), plus de 1200 cas positifs qui traduisaient ainsi le pic de la maladie au Burkina et a rassuré que les cas ont commencé diminué à la première, deuxième et troisième semaine du mois de janvier avec respectivement 937,  1073 et 751 cas positifs.

«On voit bien sûr qu’après la première vague en mois d’avril, nous avons eu une seconde vague en septembre. La vague qui a commencé en novembre est beaucoup importante est marquée effectivement par une augmentation de cas », a-t-il ajouté.

A titre d’exemples  Brice Bicaba dit enregistrer entre autres 367 cas positifs en avril,  235 cas en mai, en juin 83 cas, en juillet 182 cas, en août 286 cas, en septembre 713 etc.

Depuis le 9 mars 2019, le Burkina a enregistré 10 423 cas confirmé avec 1466 cas actifs.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/akPhoto d’archive:

Service d’information du gouvernement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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