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Coopération sanitaire : Le Burkina Faso bénéficie de plus d’un milliard de francs CFA de l’Italie
Ouagadougou, 6 oct. 2021 (AIB)-Le ministère de la santé a bénéficié mardi, du gouvernement italien, d’un appui financier, d’un milliard 400 millions de FCFA pour renforcer sa lutte contre les maladies non transmissibles, et reçu 400 000 doses de vaccin au profit des enfants.
« Cet important financement (un milliard 400 millions de FCFA) va permettre au ministère de la Santé de combler le gap dans la lutte contre les maladies non transmissibles en insistant sur le diabète et l’hypertension artérielle qui posent déjà des problèmes au Burkina », a déclaré le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo.
Le Pr Charlemagne Ouédraogo, s’exprimait mardi, à l’issue de la signature d’accord entre la république de l’Italie et l’organisation mondiale de la santé (OMS) en faveur du ministère de la santé burkinabè.
Cet appui au système sanitaire burkinabè a également concerné l’amélioration du Programme élargi de vaccination (PEV) avec l’acquisition d’environ 400 milles doses de vaccin anti-rougeole et anti-rubéole au profit des enfants, et aussi au renforcement du plateau technique du Centre hospitalier universitaire Saint Camille.
« On a signé cet important accord pour l’accès universel à la santé au Burkina Faso », a dit l’ambassadeur de l’Italie au Burkina Faso, Andrea Romussi.
Pour lui, cet appui multisectoriel est important dans le sens que cela leur permet de diversifier leurs domaines d’interventions et étendre leur intervention dans plusieurs régions du pays.
« Jusque-là, on avait concentré l’action sur la lutte contre le paludisme et d’autres maladies et maintenant on se focalise sur la lutte contre des maladies non transmissibles », a affirmé l’ambassadeur.
Selon la représentante résidente de l’OMS au Burkina Faso, Diarra Nama Alimata, cet appui programmatique et structurel au ministère de santé et à l’hôpital Saint Camille rend l’Organisation redevable de l’utilisation qui sera fait de ce financement qui va consister à renforcer ce qui est déjà fait au niveau de la lutte contre ces maladies.
Et « nous sommes rassurés qu’il aura des résultats significatifs en ce qui concerne l’amélioration de la santé de la population », a-t-elle dit.
Agence d’information du Burkina
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