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Sindou: les fils électriques traînant partout inquiètent à Douna.

Sindou: les fils électriques traînant partout inquiètent à Douna.

 

Sindou, 09 mai 2021(AIB)-Les fils électriques traînant partout et les enfants jouant avec, inquiètent davantage à Douna, surtout que la saison pluvieuse avance à grands pas.

 

Les habitants  de Douna, situé à 8 km de la ville de Sindou dans la Léraba, sont inquiets parce que le réseau électrique est  devenu un piège à l’intérieur de cette commune rurale.

C’est après le passage du ministre en charge de l’Energie Bachir Ismaël Ouédraogo, en avril 2019 à Sindou,  que Douna et Sindou ont  passé  la gestion du réseau électrique à la SONABEL, au détriment de la coopérative.

Toutefois,  ce jour dimanche 09 mai 2021,  rares sont les quartiers de Douna où les fils électriques ne trainent pas à terre.

Le réseau routier à l’intérieur de la commune est piègé.

En plus que les enfants se permettent de jouer au près ou avec ces fils.

Il faut signaler que Douna est une zone très arrosée. Près de quatre pluies sont dejà tombées.

Pour le 1er adjoint auu maire de Douna, Siaka Son  »depuis que la SONABEL a pris la gestion de l’électricité,elle a pu changer les compteurs des abonnés par cash poower (compteurs chargeable via telephonie mobile). »

Mais jusque là, il n’y a pas de répondant en cas de panne.

Siaka Son a invité la SONABEL à résoudre cette situation et à remplacer les poteaux en bois par ceux en fer.

Agence d’Information du Burkina (AIB)  

                                                                Massadiami Karama

AIB-LERABA

Inhumation Ducreux : Le Burkina Faso reconnaissant à l’illustre disparu

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Inhumation Ducreux : Le Burkina Faso reconnaissant à l’illustre disparu

Ouagadougou, 9 mai 2021 (AIB) – Francis Ducreux décédé le 1er mai dernier à Ouagadougou a été a reçu à titre posthume, la médaille de Dignité de Grand officier de l’ordre du mérite burkinabè, avant son inhumation au cimetière municipal de Gounghin (quartier au centre de Ouagadougou).

Après la levée du corps et un détour à la maison familiale pour un dernier « au revoir », le ministère des sports et des loisirs a fait conduire le corps de Francis Ducreux dans la Salle des arts martiaux au sein de l’Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH) pour un dernier hommage de la nation.

C’est l’hymne de la France (pays d’origine du défunt), la Marseillaise qui a détonné le premier avant que celui du Burkina Faso (pays d’adoption), le Ditanyè n’enchaine. Après ces hymnes, place a été faite aux hommages.

C’est un des employés de Ducreux à Sport Pub, le Togolais Yawo Djossou qui ouvre le bal des témoignages pour reconnaitre que Francis « a beaucoup fait pour nous et nous te sommes reconnaissants ».

Après lui, c’est l’un des animateurs chevronné en langue, du Tour du Faso, El Hadj Aboubacar Tiemtoré dit 14 qui est monté au parloir mais s’est fondu en larmes et n’a pu s’exprimer. Quant au maillot jaune du Tour du Faso 2018 Mathias Sorgho qui s’est exprimé au nom des cyclistes, « Ducreux était un vrai leader. Merci pour ton engagement pour faire du Tour du Faso, une référence ».

Le président de la Fédération ivoirienne  de cyclisme et vice-président de la Confédération africaine de cyclisme Yao Allah Kouamé qui a connu Ducreux il y a une vingtaine d’années, a reconnu que c’est l’illustre disparu qui a apporté du sponsoring pour la reprise du Tour de Côte d’Ivoire en 2012-2013. « Il était humble et croyait en Dieu. Il n’a pas vécu inutile ».

Au vue des bons points attribués à Ducreux, le nouveau président de la Fédération burkinabè de cyclisme Ignace Amédé Béréwoudougou dit avoir « raté une école supérieure de ma vie ». Il poursuit que « après mon élection le 16 août dernier, il m’a félicité et on avait commencé à travailler ensemble à partir de décembre ».

S’adressant à la famille biologique de l’illustre disparu, le président Béréwoudougou dit que « Ducreux n’est pas mort. Il est dans nos cœurs. Vous avez l’Afrique derrière vous ». Le président de la Fédération burkinabè de cyclisme a également demandé aux autorités de poursuivre les œuvres entreprises par Ducreux.

« Il avait de grands projets comme la compétition « Grand Ouaga », la course à l’hommage du capitaine Thomas Sankara », dit-il, insistant pour que le ministère des sports soutienne le staff de Ducreux pour l’accomplissement de ses projets.

Le ministre des sports Dominique Nana a reconnu que « Ducreux a vécu utile », ajoutant que « les liens entre le Burkina Faso et Francis Ducreux relèvent de ces voies que l’on peut qualifier d’impénétrables ».

Le ministre Nana retient de Ducreux trois qualités, « le courage, l’affabilité et le sens des idées innovantes ».

La reconnaissance de Cindy Ducreux, unique fille du défunt, au Burkina Faso

Francis Ducreux laisse derrière lui son unique fille inconsolable, Cindy Jacqueline Ducreux. La dernière fois qu’elle est venue au Burkina Faso c’était en 2009 lors de la dernière Boucle du coton avec son fiancé. Ils ont pu parcourir les artères du Burkina Faso avec papa qui avait créé cette compétition pour magnifier l’or blanc du Burkina Faso.

Elle rappelle que papa « est décédé un 1er mai fête du travail, surement une manière de nous rappeler à quel point tu étais un travailleur acharné, dévoué. Tu as quitté ce monde enfin de te reposer dans ton pays d’adoption. On a passé le dernier mois de ta vie ensemble et je ne te remercierai jamais assez. Ma première volonté a été de te ramener près de moi, mais l’Afrique t’a tant apporté, t’a rendu si heureux… ».

Elle se fondit en larmes et fini par dire que « tu resteras toujours dans nos cœurs car la vie est une fin mais dans le cœur l’amour ne s’éteint jamais ». Cindy Ducreux a tenu à faire écouter une musique que elle et son défunt père avait l’habitude d’écouter et danser ensemble.

« Les circonstances ne s’y prêtent pas mais c’était notre musique à deux et il nous arrivait de fois de danser ensemble sur cette musique. Je pense qu’il aimerait l’entendre une dernière fois », dit-elle.

La fille de l’illustre disparu a été très satisfaite du grand hommage rendu à son défunt père par le Burkina Faso. « Il n’y a pas de mot assez fort pour vous remercier pour tout ce que vous avez fait à mon papa. Je ne regrette pas le choix que j’ai fait. Il va reposer en paix chez vous. Vous lui avez rendu un grand hommage. C’était quelqu’un de passionné. Il aimait ce pays par-dessus tout. Je suis admirative de votre pays. Vous avez beaucoup de respect en Afrique, des valeurs que se perdent en France ».

Avant que Ducreux ne soit inhumé, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a dépêché son directeur de cabinet Seydou Zagré pour une reconnaissance de la nation. Il a été élevé au grade de Dignité de Grand officier de l’ordre du mérite burkinabè. La cérémonie d’hommage a été organisée en présence du ministre des affaires étrangères Alpha Barry, d’anciens ministres des sports du Burkina Faso, d’hommes politiques et du monde des sports burkinabè.

Francis Ducreux est mort à 76 ans au moment où la machine organisationnelle du 34e Tour du Faso (prévu du 29 octobre au 7 novembre) se met en marche.
Adama SALAMBERE

 

 

Inhumation Ducreux : Le Burkina Faso reconnaissant à l’illustre disparu

CYCLISME-BFA-FR-SPORT-DECES

Inhumation Ducreux : Le Burkina Faso reconnaissant à l’illustre disparu

Ouagadougou, 9 mai 2021 (AIB) – Francis Ducreux décédé le 1er mai dernier à Ouagadougou a été a reçu à titre posthume, la médaille de Dignité de Grand officier de l’ordre du mérite burkinabè, avant son inhumation au cimetière municipal de Gounghin (quartier au centre de Ouagadougou).

Après la levée du corps et un détour à la maison familiale pour un dernier « au revoir », le ministère des sports et des loisirs a fait conduire le corps de Francis Ducreux dans la Salle des arts martiaux au sein de l’Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH) pour un dernier hommage de la nation.

C’est l’hymne de la France (pays d’origine du défunt), la Marseillaise qui a détonné le premier avant que celui du Burkina Faso (pays d’adoption), le Ditanyè n’enchaine. Après ces hymnes, place a été faite aux hommages.

C’est un des employés de Ducreux à Sport Pub, le Togolais Yawo Djossou qui ouvre le bal des témoignages pour reconnaitre que Francis « a beaucoup fait pour nous et nous te sommes reconnaissants ».

Après lui, c’est l’un des animateurs chevronné en langue, du Tour du Faso, El Hadj Aboubacar Tiemtoré dit 14 qui est monté au parloir mais s’est fondu en larmes et n’a pu s’exprimer. Quant au maillot jaune du Tour du Faso 2018 Mathias Sorgho qui s’est exprimé au nom des cyclistes, « Ducreux était un vrai leader. Merci pour ton engagement pour faire du Tour du Faso, une référence ».

Le président de la Fédération ivoirienne  de cyclisme et vice-président de la Confédération africaine de cyclisme Yao Allah Kouamé qui a connu Ducreux il y a une vingtaine d’années, a reconnu que c’est l’illustre disparu qui a apporté du sponsoring pour la reprise du Tour de Côte d’Ivoire en 2012-2013. « Il était humble et croyait en Dieu. Il n’a pas vécu inutile ».

Au vue des bons points attribués à Ducreux, le nouveau président de la Fédération burkinabè de cyclisme Ignace Amédé Béréwoudougou dit avoir « raté une école supérieure de ma vie ». Il poursuit que « après mon élection le 16 août dernier, il m’a félicité et on avait commencé à travailler ensemble à partir de décembre ».

S’adressant à la famille biologique de l’illustre disparu, le président Béréwoudougou dit que « Ducreux n’est pas mort. Il est dans nos cœurs. Vous avez l’Afrique derrière vous ». Le président de la Fédération burkinabè de cyclisme a également demandé aux autorités de poursuivre les œuvres entreprises par Ducreux.

« Il avait de grands projets comme la compétition « Grand Ouaga », la course à l’hommage du capitaine Thomas Sankara », dit-il, insistant pour que le ministère des sports soutienne le staff de Ducreux pour l’accomplissement de ses projets.

Le ministre des sports Dominique Nana a reconnu que « Ducreux a vécu utile », ajoutant que « les liens entre le Burkina Faso et Francis Ducreux relèvent de ces voies que l’on peut qualifier d’impénétrables ».

Le ministre Nana retient de Ducreux trois qualités, « le courage, l’affabilité et le sens des idées innovantes ».

La reconnaissance de Cindy Ducreux, unique fille du défunt, au Burkina Faso

Francis Ducreux laisse derrière lui son unique fille inconsolable, Cindy Jacqueline Ducreux. La dernière fois qu’elle est venue au Burkina Faso c’était en 2009 lors de la dernière Boucle du coton avec son fiancé. Ils ont pu parcourir les artères du Burkina Faso avec papa qui avait créé cette compétition pour magnifier l’or blanc du Burkina Faso.

Elle rappelle que papa « est décédé un 1er mai fête du travail, surement une manière de nous rappeler à quel point tu étais un travailleur acharné, dévoué. Tu as quitté ce monde enfin de te reposer dans ton pays d’adoption. On a passé le dernier mois de ta vie ensemble et je ne te remercierai jamais assez. Ma première volonté a été de te ramener près de moi, mais l’Afrique t’a tant apporté, t’a rendu si heureux… ».

Elle se fondit en larmes et fini par dire que « tu resteras toujours dans nos cœurs car la vie est une fin mais dans le cœur l’amour ne s’éteint jamais ». Cindy Ducreux a tenu à faire écouter une musique que elle et son défunt père avait l’habitude d’écouter et danser ensemble.

« Les circonstances ne s’y prêtent pas mais c’était notre musique à deux et il nous arrivait de fois de danser ensemble sur cette musique. Je pense qu’il aimerait l’entendre une dernière fois », dit-elle.

La fille de l’illustre disparu a été très satisfaite du grand hommage rendu à son défunt père par le Burkina Faso. « Il n’y a pas de mot assez fort pour vous remercier pour tout ce que vous avez fait à mon papa. Je ne regrette pas le choix que j’ai fait. Il va reposer en paix chez vous. Vous lui avez rendu un grand hommage. C’était quelqu’un de passionné. Il aimait ce pays par-dessus tout. Je suis admirative de votre pays. Vous avez beaucoup de respect en Afrique, des valeurs que se perdent en France ».

Avant que Ducreux ne soit inhumé, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a dépêché son conseiller spécial Seydou Zagré pour une reconnaissance de la nation. Il a été élevé au grade de Dignité de Grand officier de l’ordre du mérite burkinabè. La cérémonie d’hommage a été organisée en présence du ministre des affaires étrangères Alpha Barry, d’anciens ministres des sports du Burkina Faso, d’hommes politiques et du monde des sports burkinabè.

Francis Ducreux est mort à 76 ans au moment où la machine organisationnelle du 34e Tour du Faso (prévu du 29 octobre au 7 novembre) se met en marche.
Adama SALAMBERE

Légendes

-Cerceuil1 : Les Etalons cyclistes conduisant Ducreux à sa dernière demeure.
-Cindy1 : L’Unique fille de Ducreux, Cindy s’inclinant devant la dépouille de son père.
-Décoration : Le conseiller spécial du président du Faso décorant à titre posthume Francis Ducreux.
-MSL : Le ministre des sports Dominique Nana s’incline devant la dépouille de Ducreux.

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 9 MAI 2021

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 9 MAI 2021

 

NEW DELHI – L’Inde, submergée par la pandémie de Covid-19, a battu samedi un nouveau record de mortalité quotidienne, tandis que les Européens sont sceptiques sur la proposition américaine de levée des brevets des vaccins, soutenue par le pape.

 

JERUSALEM – De nouveaux heurts samedi soir entre policiers israéliens et manifestants palestiniens ont fait de plus de 90 blessés dans différents quartiers de Jérusalem-Est, au lendemain des plus importants accrochages des derniers années dans la Ville Sainte qui font craindre une nouvelle escalade des violences.

 

PEKIN – Un risque de dégâts « faible » voire « infime » mais pas nul: une fusée chinoise doit faire ce week-end son retour incontrôlé dans l’atmosphère terrestre, la Chine et de nombreux experts jugeant toutefois minime l’hypothèse de dégâts sur Terre.

 

KABOUL – Une explosion devant une école pour filles samedi à Kaboul a fait au moins 30 morts et une cinquantaine de blessés, dont des élèves, au moment où le ramadan touche à sa fin et où les forces étrangères accélèrent leur retrait d’Afghanistan, laissant derrière elles un pays déchiré par 20 ans de conflit.

 

WASHINGTON – Colonial Pipeline, un des plus grands opérateurs d’oléoducs américains, a dû cesser toutes ses opérations depuis vendredi après avoir été victime d’une cyberattaque, a indiqué la compagnie qui transporte de l’essence et du diesel sur plus de 8.800 km de pipelines à travers les Etats-Unis.

 

EDIMBOURG (Ecosse, Royaume-Uni) – Forte de la victoire de son parti aux élections locales, la Première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon a enjoint samedi à Boris Johnson de ne pas s’opposer à la « volonté » du peuple écossais en faveur d’un référendum d’autodétermination.

 

ALGER – L’Algérie a célébré samedi sa première « journée de la Mémoire » en hommage aux victimes de la sanglante répression par la France de manifestations indépendantistes le 8 mai 1945 et réclamé de nouveau la « repentance » de Paris pour ses crimes durant la colonisation.

 

ADDIS ABEBA – Le gouvernement veut « détruire le Tigré », « effacer les Tigréens de la surface de la Terre »: le chef de l’Eglise orthodoxe éthiopienne a lancé samedi de rares et fortes accusations contre les autorités de son pays, qui mènent une opération militaire dans cette région.

 

TBILISSI – L’Union européenne a annoncé samedi avoir payé la caution permettant la libération de l’opposant géorgien Nika Melia, une première étape dans la résolution de la crise politique qui agite ce pays du Caucase depuis octobre.

 

PORTO (Portugal) – L’Union européenne et New Delhi ont renforcé leurs relations à l’occasion d’un sommet samedi à Porto avec la reprise de la négociation d’un accord de libre-échange et une coopération accrue dans le domaine de la santé, au moment où l’Inde est submergée par la pandémie.

 

N’DJAMENA – La police tchadienne a dispersé à coups de gaz lacrymogène quelques manifestations sporadiques de dizaines de personnes, blessant par balle l’une d’elle, qui avait répondu à l’appel de l’opposition et de la société civile à N’Djamena contre la junte qui a pris le pouvoir après la mort du président Idriss Déby Itno.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis vont se joindre à un mouvement international contre l’extrémisme en ligne, plus de deux ans après le refus de Donald Trump de s’y associer, a annoncé la Maison Blanche vendredi.

 

RANGOUN – La junte au pouvoir en Birmanie a annoncé samedi que le gouvernement de résistance birman, composé de députés déchus entrés dans la clandestinité, figurait désormais sur la liste des « organisations terroristes ».

 

TEHERAN – Un ex-responsable des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, a annoncé samedi son intention de se présenter à la présidentielle du 18 juin et prôné un gouvernement « fort », loin des divisions partisanes.

 

MALE (Maldives) – La police des Maldives a affirmé samedi que des « extrémistes religieux » avaient organisé la tentative d’assassinat de l’ancien président Mohamed Nasheed, qui est sorti de réanimation.

 

BEYROUTH – La police libanaise a indiqué samedi avoir intercepté 51 Syriens qui tentaient de rejoindre clandestinement à partir du Liban l’île méditerranéenne voisine de Chypre, quelques semaines après une opération similaire.

 

LONDRES – Le maire travailliste de Londres Sadiq Khan, devenu en 2016 le premier musulman à diriger une capitale occidentale, a été réélu pour un deuxième mandat, selon les résultats publiés samedi.

 

NEW YORK – Deux femmes et une enfant ont été blessées samedi après-midi à Times Square, à New York, prises dans une fusillade, un incident qui risque d’alimenter la polémique sur la hausse de la criminalité alors que la ville veut relancer le tourisme.

 

Los ANGELES (Etats-Unis) – Un maillot porté par le légendaire Michael Jordan, lorsqu’il portait les couleurs de l’Université de Caroline du Nord, au cours de la saison 1982-83, a été vendu aux enchères pour 1,38 million de dollars, a annoncé samedi Heritage Auctions.

 

WASHINGTON – Bo, le chien de Barack Obama, devenu une star de la Maison blanche, est mort samedi d’un cancer, a annoncé l’ancien président américain, évoquant sa « présence douce et constante dans nos vies ».

(afp)

Affaire de Pazani: Jacques Ouédraogo a cédé volontairement son terrain, (ministre)

Affaire de Pazani: Jacques Ouédraogo a cédé volontairement son terrain, (ministre)
Gaoua, 08 mai 2021(AIB)-Le ministre Clément Sawadogo a assuré samedi, que Jacques Ouédraogo a volontairement cédé son terrain de Pazani contre une compensation, alors que le gouvernement subi depuis 48h, des critiques pour avoir « exproprié » un citoyen, au profit d’une communauté religieuse.
« Suite à des négociations, Jacques (Ouédraogo) a décidé volontairement de se défaire de son terrain moyennant une compensation. Nous avons un document signé par l’intéressé », a assuré le ministre d’État en charge de l’Administration territoriale Clément Pengdwendé Sawadogo.
M. Sawadogo s’exprimait à l’issue de la pose de la première pierre d’une caserne de pompiers à Gaoua.
Nous y reviendrons.
Joseph HARO

Yagha: trois soldats blessés par un engin explosif

Yagha: trois soldats blessés par un engin explosif
Sebba, 08 mai 2021(AIB)- Trois soldats burkinabè ont été blessés samedi par des éclaboussures d’un engin explosif improvisé, sur l’axe Sebba-Mansila, a appris l’AIB.
Un convoi mixte militaire-vdp est tombé le 08 mai 2021 vers 12h sur un engin explosif improvisé sur l’axe Sebba-Mansila, plus précisément entre le village Ouro-Djama et Boutonou, à 12 km au Nord-ouest de Mansila.
Selon nos sources, le convoi n’a pas marché sur la mine mais c’est un âne qui se trouvait sur leur chemin, qui est passé dessus.
Ce sont les éclats de cette explosion qui ont touché les soldats.
Le bilan actuel est de trois blessés qui ont été évacués immédiatement sur Ouagadougou.
La commune de Mansila est à 42 km de Sebba(chef-lieu de la province du Yagha).

L’ancien président ghanéen John Mahama nommé Haut représentant de l’Union africaine en Somalie

L’ancien président ghanéen John Mahama nommé Haut représentant de l’Union africaine en Somalie

 

L’Union africaine (UA) a nommé l’ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant pour la Somalie, plongée dans une profonde crise politique depuis l’annonce le 12 avril de la prolongation pour deux ans du mandat du président.

 

« En tant que Haut Représentant pour le volet politique de la Somalie, le président Mahama travaillera avec les parties somaliennes pour parvenir à un compromis mutuellement acceptable vers une résolution globale pour la tenue d’élections dans les plus brefs délais », affirme un communiqué de l’UA.

 

Dans ce texte, le président de la commission l’UA, Moussa Faki, « appelle les parties prenantes somaliennes à négocier de bonne foi (…) dans la recherche d’un règlement inclusif de la crise électorale ».

 

« Cela doit ouvrir la voie à un gouvernement démocratiquement élu doté de la légitimité et du mandat nécessaires pour résoudre les problèmes politiques et constitutionnels en suspens qui constituent une menace pour la stabilité du pays et de la région », ajoute-t-il.

 

John Mahama, président du Ghana entre 2012 et 2017 aujourd’hui âgé de 62 ans, arrivera en Somalie « dans les prochains jours ».

 

La Somalie traverse depuis plusieurs semaines une profonde crise politique, déclenchée par l’annonce le 12 avril de la prolongation pour deux ans du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, arrivé à échéance le 8 février sans que des élections aient pu être organisées.

 

Cette décision a été condamnée par l’opposition somalienne et la communauté internationale.

 

Les tensions ont culminé le 25 avril avec des affrontements armés entre forces gouvernementales et combattants pro-opposition, quand ces derniers ont dressé des barrages en plusieurs points de la capitale Mogadiscio. Trois personnes ont été tuées dans ces échanges de tirs.

 

Dans un geste d’apaisement, le président Farmajo a chargé le Premier ministre Mohamed Hussein Roble d’organiser des élections dans les meilleurs délais.

 

Ce dernier a convié les dirigeants des Etats semi-autonomes du pays à une réunion le 20 mai pour « finaliser » l’organisation des prochaines élections présidentielle et législatives.

 

Les centaines de combattants pro-opposition qui contrôlaient depuis le 25 avril certains axes et quartiers de Mogadiscio se sont retirés vendredi, après un accord conclu entre l’opposition et le gouvernement.

 

(afp)

 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 8 MAI 2021

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 8 MAI 2021

 

NEW DELHI – L’Inde reste plus que jamais confrontée à la plus forte flambée mondiale de coronavirus. Des patients continuent de mourir aux portes d’hôpitaux submergés, malgré l’aide internationale. Et, selon les spécialistes, le pire est encore à venir, avec un pic épidémique attendu d’ici à plusieurs semaines.

 

Au Japon, le gouvernement a prolongé vendredi jusqu’à fin mai l’état d’urgence dans plusieurs régions dont Tokyo qui doit accueillir les JO cet été.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a par ailleurs donné son homologation d’urgence au vaccin contre le Covid Sinopharm. C’est le premier vaccin chinois à avoir reçu le feu vert de l’OMS.

 

JERUSALEM – Plus de 175 Palestiniens et six policiers israéliens ont été blessés vendredi, la plupart sur l’Esplanade des Mosquées, dans les plus importants heurts des dernières années à Jérusalem-Est occupé, théâtre d’un regain de tension qui inquiète jusqu’à Washington.

 

TEHERAN – Le guide suprême de la République islamique d’Iran Ali Khamenei a affirmé vendredi qu’Israël n’était « pas un pays, mais une base terroriste » à combattre, à l’occasion de la « Journée de Jérusalem », dans un contexte de vives tensions entre les deux pays ennemis.

 

VIENNE – Les diplomates des grandes puissances ont repris vendredi à Vienne leurs travaux sur le nucléaire iranien avec la volonté de boucler d’ici fin mai les négociations pour sauver l’accord, après trois ans d’escalade entre les Etats-Unis et la République islamique.

 

RIO DE JANEIRO – La police de Rio de Janeiro a été sommée de s’expliquer vendredi sur sa sanglante opération dans une favela qui a fait 28 morts la veille, selon un nouveau bilan, et sur laquelle l’ONU a demandé l’ouverture d’une enquête indépendante.

 

WASHINGTON – Joe Biden a de nouveau plaidé vendredi en faveur de ses gigantesques plans d’investissements pour relancer l’emploi aux Etats-Unis, l’euphorie attendue n’ayant pas eu lieu en avril, malgré la reprise de l’économie.

 

Seulement 266.000 emplois ont été créés en avril, très loin du million attendu. Le taux de chômage est même remonté pour la première fois en près d’un an, à 6,1% (+0,1 point), a annoncé le département du Travail.

 

PORTO (Portugal) – Les dirigeants de l’UE, réunis vendredi au Portugal, se sont entendus pour bâtir une Europe plus sociale après les dégâts économiques de la pandémie, mais la route s’annonce longue avant des réalisations concrètes tant les Vingt-Sept sont divisés.

 

BEYROUTH – Huit combattants en majorité iraniens ont été tués mercredi en Syrie dans des raids aériens imputés à Israël, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) vendredi.

 

HARTLEPOOL (Royaume Uni) – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a jugé vendredi « très encourageante » la conquête par son parti conservateur d’un bastion travailliste et favorable au Brexit dans le nord-est de l’Angleterre, au cours d’élections locales qui s’annoncent moins favorables pour le pouvoir en Écosse.

 

MALE (Maldives) – L’ex-président des Maldives et actuel chef du Parlement, Mohamed Nasheed, était vendredi dans un état « critique » après avoir été visé la veille à Malé par un attentat à la bombe dont les autorités ont promis de traduire les auteurs en justice.

 

BOGOTA – Le président colombien Ivan Duque a exigé vendredi la levée des barrages routiers qui se sont multipliés lors des manifestations de ces dix derniers jours contre sa politique, violemment réprimées dans plusieurs villes du pays.

 

BARCELONE (Espagne) – La SNCF a inauguré vendredi son premier train sur le marché espagnol, en lançant le TGV à bas coût Ouigo entre Madrid et Barcelone, face à l’opérateur historique Renfe.

 

PEKIN – Un risque « extrêmement faible » pour la Terre: la Chine a appelé vendredi à ne pas s’inquiéter de la chute depuis l’espace d’une de ses fusées, assurant qu’elle devrait se désintégrer en grande partie dans l’atmosphère.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis vont se joindre à un mouvement international contre l’extrémisme en ligne, plus de deux ans après le refus de Donald Trump de s’y associer, a annoncé la Maison Blanche vendredi.

 

LONDRES – Ils n’ont jamais été aussi chers: le cuivre, baromètre de l’économie mondiale, ainsi que le minerai de fer ont atteint vendredi des sommets historiques, tirés par la forte demande notamment en Chine où l’activité repart après la pandémie.

 

PARIS – Le soutien américain à une levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 a suscité de l’intérêt à travers le monde, mais l’opposition de l’Allemagne pourrait faire dérailler la proposition, tandis que l’industrie pharmaceutique freine également des quatre fers.

 

WASHINGTON – La Nasa a rendu public pour la première fois vendredi un enregistrement du son des pales de l’hélicoptère Ingenuity, qui a réussi son 5e vol, dans l’air raréfié de Mars, pris par le rover Perseverance.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni s’est dit vendredi prêt à accueillir la finale de la Ligue des Champions, prévue à Istanbul entre les clubs anglais de Chelsea et de Manchester City, après avoir imposé de fortes restrictions sur les voyages vers la Turquie en raison de la situation sanitaire.

 

KATMANDOU – L’alpiniste népalais Kami Rita Sherpa a atteint vendredi pour la 25e fois le sommet de l’Everest, battant son propre record du nombre d’ascensions du plus haut sommet du monde, qui culmine à 8.848 m d’altitude.

(afp)

Afrique : Le manque de vaccins accroît le risque de résurgence de la COVID-19 (OMS)

Afrique : Le manque de vaccins accroît le risque de résurgence de la COVID-19 (OMS)

 Brazzaville, 6 mai 2021-Du fait du report de la livraison des doses de vaccin contre la COVID-19 fabriquées par le Serum Institute of India à l’attention de l’Afrique, ainsi que de la lenteur du déploiement des vaccins et de l’apparition de nouveaux variants, le risque d’une nouvelle vague d’infections reste élevé en Afrique, prévient l’OMS.

Les retards d’approvisionnement et les pénuries de vaccins contraignent les pays africains à accuser davantage de retard par rapport au reste du monde en ce qui concerne la vaccination contre la COVID-19. Désormais, le continent africain ne représente plus que 1 % des doses de vaccin administrées dans le monde, contre 2 % il y a quelques semaines.

Certains pays africains ont été exemplaires en matière de déploiement des vaccins contre la COVID-19. Malgré cela, près la moitié (19 millions) des 37 millions de doses de vaccin contre la COVID-19 reçues en Afrique ont été administrées jusqu’à présent, selon les rapports provenant de ces pays.

Les premières livraisons à 41 pays africains par le canal du COVAX ont été échelonnées depuis début mars, mais neuf pays ont administré moins d’un quart des doses qu’ils ont reçues et 15 pays ont administré moins de la moitié de leurs doses. Huit pays ont désormais utilisé toutes leurs doses de vaccin reçues par le canal du COVAX.

«Si nous en appelons à l’équité en matière de vaccins, l’Afrique doit aussi se retrousser les manches et tirer le meilleur parti de ce que nous avons. Nous devons utiliser toutes les doses dont nous disposons pour vacciner des gens», a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

«C’est une course contre la montre et contre le virus. Compte tenu de l’offre limitée de vaccins, nous recommandons aux pays de donner la priorité à l’administration de la première dose à un maximum de personnes à haut risque, dans les plus brefs délais.»

D’après la modélisation, l’administration d’une seule dose de vaccin à un plus grand nombre de personnes dans les groupes de population les plus prioritaires réduira considérablement les taux de mortalité, par rapport à la vaccination de la moitié de ces personnes avec deux doses de vaccin.

La couverture vaccinale est plus faible en Afrique que dans toutes les autres régions du monde. Alors qu’à l’échelle mondiale, 150 doses de vaccin contre la COVID-19 ont été administrées par millier de personnes, en Afrique subsaharienne, nous en sommes à peine à 8 doses de vaccin pour 1000 personnes. La faible couverture vaccinale expose les pays africains à un risque accru de recrudescence massive des cas.

La levée des brevets sur les vaccins «pourrait changer la donne»

 L’Afrique du Sud et l’Inde sont à la pointe des efforts visant à amener l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à lever temporairement la protection que les brevets confèrent aux médicaments et aux vaccins contre la COVID-19. Les États-Unis sont aussi favorables à une levée des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre la COVID-19.

«Cette suspension des brevets pourrait changer la donne pour l’Afrique, débloquer des millions de doses supplémentaires et sauver d’innombrables vies. Nous saluons le leadership dont ces pays ont fait preuve et exhortons les autres à les soutenir à l’OMC, y compris pour des produits thérapeutiques qui sauvent des vies. Nous espérons que les négociations aboutiront rapidement afin que nous puissions accélérer la fabrication et le déploiement de vaccins sûrs et efficaces. En effet, aucun pays n’est en sécurité tant que tous les autres pays ne sont pas en sécurité», a déclaré Dr Moeti.

Le Mécanisme COVAX et l’OMS étudient toutes les options qui permettraient d’atténuer l’impact de la pénurie mondiale de vaccins, notamment en soutenant la réallocation des doses excédentaires, en renforçant la fabrication et en encourageant les fournisseurs ayant une capacité supplémentaire à soutenir le COVAX et à lui donner la priorité.

L’OMS apporte son assistance aux États Membres africains dans les efforts qu’ils fournissent pour introduire les vaccins contre la COVID-19, par la préparation, la coordination, la formation des professionnels de santé, la mise à disposition d’orientations stratégiques et techniques et par l’aide à la communication pour stimuler l’adoption des vaccins.

Nouveaux variants et risque de résurgence

De nouveaux variants exposent le continent au risque d’une troisième vague de COVID-19. Le variant B.1.617, détecté pour la première fois en Inde, a été signalé dans au moins un pays africain. Par ailleurs, la souche B1.351, découverte pour la première fois en Afrique du Sud, se propage dans 23 pays africains et la souche B1.1.7, découverte pour la première fois au Royaume-Uni, est présent dans 20 pays.

Avec la circulation de ces nouveaux variants, couplée aux faibles niveaux de vaccination, ainsi qu’à la lassitude de la population vis-à-vis des mesures barrières et à l’assouplissement des restrictions, les conditions semblent réunies pour une résurgence de la pandémie.

«La tragédie en Inde ne doit pas se produire ici en Afrique, et nous devons tous rester en état d’alerte maximale. Les gouvernements doivent veiller à préserver la solidité des systèmes de surveillance et de détection, réévaluer et renforcer leurs capacités de traitement et intensifier l’approvisionnement en médicaments essentiels, dont l’oxygène médical, pour le traitement des patients touchés par une forme grave de la maladie», a souligné Dr Moeti.

État de préparation de l’Afrique

Les capacités se sont améliorées au cours de l’année écoulée, mais le nombre de lits d’hôpitaux capables de fournir de l’oxygène reste limité dans la majorité des pays, tout comme les approvisionnements en oxygène. Alors que la plupart des pays à revenu élevé du monde ont au moins deux lits de soins intensifs pour 100 000 personnes, seuls neuf pays de la Région africaine disposent d’une telle capacité de lits de soins intensifs.

L’OMS apporte un soutien aux pays pour qu’ils accroissent leur approvisionnement en oxygène. L’Organisation fournit à cet effet une assistance technique aux pays à haut risque pour la construction d’unités de production d’oxygène, et elle a déjà livré plus de 3500 concentrateurs d’oxygène à des pays. L’OMS collabore avec des associations professionnelles de médecins et d’infirmiers sur le continent pour améliorer la formation en soins critiques dans les États Membres.

En Afrique, près de 4,6 millions de cas de COVID-19 ont été recensés et 123 000 personnes ont perdu la vie à cause de cette maladie. Au cours des deux dernières semaines, on a assisté à une légère diminution du nombre de cas alors que la situation était restée stable pendant six semaines. Cela dit, le nombre de cas est en hausse dans neuf pays, notamment en Angola, à Cabo Verde, au Cameroun et en Érythrée.

Dr Moeti s’est exprimée aujourd’hui (06 mai 2021) à l’occasion d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par Thabani Maphosa, directeur général des programmes pays de Gavi l’Alliance du vaccin. Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, et Dr Ngoy Nsenga, gestionnaire des incidents COVID-19 au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Source : Communiqué de presse OMS-Afrique

 

 

 

 

Reggae: Alpha Blondy pleure  la doyenne de ses fans

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Reggae: Alpha Blondy pleure  la doyenne de ses fans

 Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB)-La méga star du reggae, l’Ivoirien Alpha Blondy a rendu  vendredi, un «hommage particulier à la doyenne» de ses fans, la Burkinabè Germaine Kanmouni (91 ans), décédé le 3 mai dernier à Réo (Centre ouest).

«Nous tenons ma famille, mes musiciens et moi-même à rendre cet hommage particulier à la doyenne de nos fans en adressant nos condoléances les plus attristées à toute sa famille», a indiqué ce vendredi matin, Alpha Blondy sur sa page Facebook (Alpha Blondy Officiel).

La megastar indique que «la douloureuse nouvelle» de la disparition de «sa maman du Burkina» lui est parvenue aujourd’hui.

Selon un communiqué paru ce vendredi dans le quotidien public burkinabè Sidwaya, « Germaine Kanmouni dit Alpha Blondy est décédée le 3 mai dernier à l’âge de 91 ans ».

La méga star internationale du reggae Alpha Blondy, a demandé à tous ses fans «à travers le monde de prier afin que le Dieu d’Amour qui l’a dirigée» vers lui «soit ce même Dieu qui la prenne dans ses bras et lui réserve une place de choix dans son paradis et qu’il veille sur le repos de sa si belle âme».

Le 30 septembre et le 2 octobre 2016, Alpha Blondy a donné deux concerts dans les deux principales villes du pays, Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Le concert du stade municipal de Ouagadougou a enregistré la présence d’une fan de 87 ans venue spécialement de Reo (à plus de 100 km de Ouagadougou).

A la fin du concert et au moment de quitter la scène, Alpha Blondy est informé par son équipe de la présence d’une «fan inconditionnelle» dans le public qui rêve de le croiser.

La méga star originaire de la Côte d’Ivoire a rejoint la vieille dame pour faire des photos ensemble et elle est même repassée à l’hôtel Silmandé où était basé l’artiste, avec ses enfants et petits-enfants pour lui offrir un cadeau avant son départ pour Abidjan».

«Je ne savais pas comment être reconnaissant de cette preuve d’amour pur et j’ai été profondément ému et sensiblement touché d’entendre son histoire, combien elle est fan de la première heure et savoir que, malgré son âge, elle ait pris le temps, force et courage pour venir se mêler à la foule dans un stade et attendre jusque si tard simplement pour me voir», a témoigné Alpha Blondy sur sa page Facebook.

Pour Alpha Blondy, «dans la vie, comme sur la palette de l’artiste, il n’y a qu’une seule couleur qui donne un sens à la vie et à l’art… la couleur de l’Amour».

«Merci maman Germaine Kanmouni, Merci pour cet amour qui colore nos vies. Cela n’a pas de prix. Repose en paix maman Germaine Kanmouni. Dieu est amour», a-t-il ainsi conclu son hommage.

Le quotidien Sidwaya annonce que la levée du corps de la regrettée maman Germaine Kanmouni est prévue ce vendredi, à la morgue de l’hôpital de l’amitié de Koudougou suivi de son transfert au domicile familial à Reo.

L’absoute à la paroisse Saint Alphonse de Reo suivi de l’inhumation sont prévus samedi au domicile.

Agence d’information du Burkina

 WIS/ata/ak

 Photo : Alpha Blondy Officiel

 

Consolidation de la paix au Burkina: Les femmes leaders du Centre-est sensibilisées

Consolidation de la paix au Burkina: Les femmes leaders du Centre-est sensibilisées

Ouargaye, (AIB)-La coordination régionale des femmes du Centre-est a organisé du lundi 3 au mardi 4 mai 2021 à Ouargaye, une session d’information et de sensibilisation sur la contribution des femmes à la recherche et à la consolidation de la paix.

Cette session a vu la participation des responsables des coordinations des trois provinces que compte la région du Centre-est (Boulgou, Koulpélogo et Kouritenga) et les membres des coordinations communales du Koulpelogo.

Durant ces deux jours, des thèmes comme la levée des barrières et des préjugés entre les Forces de défense et de sécurité et la population civile, l’inclusion financières des femmes par le numérique et la vie des coordinations ont été abordés par les différents communicateurs.

Une initiative salutaire selon la coordonnatrice provinciale des femmes du Koulpelogo Cécile Zombré née Soulé.

Pour elle, cette session vient à point nommé dans un contexte sécuritaire difficile que vivent les populations.

La secrétaire générale de la coordination régionale des femmes du Centre-est Abibata Kéré s’est également félicitée de l’organisation de cette session, tout en rendant hommage à l’Agence Belge pour le Développement (ENABEL) pour son appui financier.

Agence d’information du Burkina

Boureima PAFADNAM

AIB-KOULPELOGO

 

 

Koulpelogo : des braqueurs blessent un jeune à la cuisse

Burkina-Société-FaitsDivers-Braquage

Koulpelogo : des braqueurs blessent un jeune à la cuisse

Ouargaye, 07 mai 2021 (AIB)-Des bandits de grands chemins ont tiré tôt vendredi, sur la cuisse d’un jeune à Dourtenga, après l’avoir dépossédé de tous ses biens, a appris l’AIB.

Un jeune de Ouargaye a été blessé à la cuisse suite à un braquage à main armée, le vendredi 7 avril 2021 vers 5 h du matin, sur l’axe Ouargaye-Tenkodogo, plus précisément à Dourtenga.

Selon des informations recueillies par l’AIB, le jeune à bord d’un véhicule ramené de Lomé au Togo, était en partance pour Ouagadougou.

Il s’est arrêté en cours de chemin pour prendre un individu en auto-stop, quand brusquement trois autres sont sortis de la nature et l’ont attaqué.

Les agresseurs l’ont fait sortir du véhicule et l’ont dépossédé de tous ses biens.

Mais avant de prendre la fuite, les bandits ont tiré sur sa cuisse. Aux dernières nouvelles, le blessé a été évacué au CHR de Tenkodogo puis à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

Boureima PAFADNAM

Le gouvernement valide une étude qui dresse les obstacles au développement du Burkina

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Le gouvernement valide une étude qui dresse les obstacles au développement du Burkina

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a validé vendredi, au cours d’un atelier à Ouagadougou, une étude qui analyse les causes et les impacts des conflits sur le développement du Burkina Faso.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du projet de rapport de l’étude sur «l’analyse des causes des conflits et de leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES» a été présidée par la secrétaire générale de la Primature Yvonne Rouamba/Guigma.

Le Plan national de développement économique et social (PNDES) a été le référentiel de développement national au cours du premier mandat du président Roch Marc Christian Kaboré (2016-2020).

Mme Yvonne Rouamba/Guigma a indiqué que le rapport de l’étude dresse un portrait détaillé des causes de la fragilité du pays, face à la violence des groupes armés terroristes auxquels le Burkina Faso est confronté, pendant qu’il lutte contre les crises liées aux revendications sociales et la pandémie de la Covid-19.

L’étude fournit en outre, une évaluation de l’incidence de ces crises, notamment la crise sécuritaire, sur les résultats du développement du pays, a-t-elle affirmé.

Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la formulation du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso, censé orienter l’intervention publique au cours du quinquennat 2021-2025.

Ses résultats doivent guider la prise en compte de la dimension sécurité, paix et résilience, dans la formulation dudit référentiel.

Le processus de validation du nouveau RND est en cours et il est prévu dans les prochaines semaines, l’organisation des assises nationales sur ledit référentiel.

Yvonne Rouamba/Guigma a rappelé que certaines recommandations pertinentes de l’étude ont déjà été prises en compte dans le projet de document du RND 2021-2025.

«La réalisation de cette étude entre également dans le cadre de la deuxième phase de l’initiative ‘‘Evaluation pour la prévention et la consolidation de la paix’’», a-t-elle ajouté.

Pour la représentante des Partenaires techniques et financiers (PTF), Angeline Nguedjeu, la rencontre de ce vendredi marque la fin d’un processus qui a duré environ six mois et qui a été très productif.

La secrétaire générale de la Primature Yvonne Rouamba/Guigma

Elle a indiqué que les équipes techniques ont visité non seulement les six régions du Programme d’urgence pour le sahel (PUS), mais également trois autres régions frontalières, à la demande du gouvernement.

Ces visites ont permis aux équipes techniques d’avoir des éléments qui pourraient permettre de savoir pourquoi face aux mêmes défis, les régions réagissent autrement, les caractéristiques communautaires sont différentes, a-t-elle précisé.

«Tout ceci pour enrichir le document dont les conclusions devront trouver leurs réponses dans le nouveau référentiel national de développement», a précisé la représentante des PTF.

Seydou Ouédraogo, un membre de l’équipe qui a mené l’étude, a souligné que la crise sécuritaire a impacté négativement la mise en œuvre du PNDES, en ce sens qu’il y a eu une réorientation des ressources vers le volet sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina/Réconciliation nationale : Le ministre Zéphirin Diabré rencontre l’ancien président Blaise Compaoré

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Burkina/Réconciliation nationale : Le ministre Zéphirin Diabré rencontre l’ancien président Blaise Compaoré

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB)-Dans le cadre de la Réconciliation nationale en vue au Burkina Faso, le ministre chargé de la question, Zéphirin Diabré a rencontré jeudi, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, l’ancien président Blaise  Compaoré.

 «Le ministre d’Etat (Zéphirin Diabré, chargé de la Réconciliation nationale) a effectivement eu un entretien aujourd’hui avec l’ex-président Compaoré à Abidjan», a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’AFP à Ouagadougou, un cadre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti fondé par Blaise Compaoré.

Selon cette source, «les échanges ont porté sur la question de la réconciliation nationale, et bien entendu des conditions du retour de Blaise Compaoré», qui est «une promesse» faite par le président Roch Marc Christian Kaboré pendant «sa campagne électorale» de novembre 2020.

Selon RFI, cette rencontre, une première entre un ministre du gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré et son prédécesseur, Blaise Compaoré, a eu lieu en présence du président ivoirien Alassane Ouattara.

Depuis qu’il a été renversé par une insurrection populaire en 2014, l’ex-président du Burkina vit en Côte d’Ivoire, pays voisin dont il a obtenu la nationalité, alors qu’un mandat d’arrêt a été émis contre lui par la justice burkinabé en mars 2016.

Il doit être jugé dans son pays pour son rôle dans l’assassinat du président Thomas Sankara, icône panafricaine, lors du coup d’Etat de 1987 qui l’a porté au pouvoir. Ayant obtenu la nationalité ivoirienne, Blaise Compaoré ne peut pas être extradé de Côte d’Ivoire.

Selon des juristes, il pourrait décider de lui-même de comparaître volontairement et librement une fois que son retour aura été approuvé par les autorités du Burkina.

«C’est vrai qu’il y a le volet judiciaire qui est pendant, mais cela n’empêche pas de travailler à un retour digne de Compaoré», a estimé le cadre du CDP, ajoutant que cela pourrait constituer «un bel élan dans la marche vers la réconciliation nationale».

Le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara a été renvoyé le 13 avril dernier devant le tribunal militaire de Ouagadougou par la juridiction d’instruction, après la confirmation des charges de «complicité d’assassinats» et «d’attentat à la sûreté de l’Etat» contre 14 personnes, dont Blaise Compaoré.

Zéphirin Diabré se trouve en visite à Abidjan depuis mardi. Mercredi, il avait remis un message du président Kaboré au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon un communiqué de la présidence ivoirienne.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Le Figaro et RFI

Photo : Les Editions le Pays

Foncier et médiation en couverture de la presse burkinabè

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Foncier et médiation en couverture de la presse burkinabè

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, traitent à leur Une,  de la remise de trois rapports au  chef de l’Etat, Roch Marc  Christian Kaboré par le Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé, sans oublier le litige foncier à Pazanni dans l’arrondissement n°9 de Ouagadougou.

«Mosquée détruite à Pazanni : Le terrain litigieux  attribué à la FAIB », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal  à travers sa rubrique «Grille de lecture» rapporte que le 7 septembre 2020 à Pazanni, un quartier de l’arrondissement n°9 de Ouagadougou a eu lieu  la démolition d’une mosquée sur ordre d’un huissier.

De son avis,  l’Etat avait procédé au retrait de la parcelle  pour  préserver  la  paix et la cohésion sociale  dans le pays.

Pour le quotidien privé, le terrain a été attribué à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) afin de permettre la réalisation de  toute infrastructure ou toute activité en faveur de la communauté  islamique.

De  son côté, le journal public Sidwaya  affiche à sa manchette : «Litige foncier à Pazanni : Le gouvernement attribue  le terrain à la FAIB», publiant un communiqué du gouvernement.

Le communiqué signé du ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo, le gouvernement appelle à la retenue et à la responsabilité individuelle de chaque Burkinabè pour  un mieux -vivre ensemble au Burkina.

Toujours au sujet du foncier, L’express du Faso,  quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, à travers sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, interpelle :   «Spéculations foncières, monsieur le ministre ne reculez pas !».

Selon le journal,  l’unanimité qui semblait être de mise sur la question foncière au Burkina Faso commence à se «lézarder».

A l’en  croire, la  question du foncier  constitue une bombe à retardement qu’il faut désamorcer et il  appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités.

Sous un autre registre, le quotidien privé Le pays  présente à sa Une : «Présidence du Faso :  Saran Séré/Sérémé au rapport ».

D’après le confrère, le Médiateur  du Faso a remis hier jeudi 6 mai 2021  à Kosyam au président Roch  Kaboré, trois rapports d’activités de son institution au titre des années  2018, 2019  et 2020.

Selon  lui, il s’agit entre autres  des dossiers de l’éducation,  des crises  au sein de la mairie de Saponé, de l’arrondissement n° 7 de Bobo Dioulasso, des crises foncières, etc.

Quant au journal Sidwaya, il note à sa machette « Médiateur du Faso : 815 plaintes reçues en 2018».

Le journal de «tous les Burkinabè» signale  que L’institution de Mme Sérémé a examiné en 2018,  815 dossiers de réclamations provenant de 6772 plaignants dont 5107 hommes  et 927 femmes.

Sidwaya renseignre qu’en 2019, le Médiateur du Faso s’est appesanti sur les crises de Samandéni entre communauté dans la province du Houet, des Peuls et Bwaba dans le village Passakongo.

Le journal  précise également  que l’institution a  œuvré en 2020  pour la  promotion et valorisation du Faso dan fani  ainsi que  le  renforcement des projets et programmes, en faveur des populations déplacés internes.

Agence d’information du Burkina

NO-OA/ata/ak

Burkina : La société civile recommande des référentiels de développement par région

Burkina-Société-Développement-Référentiel

Burkina : La société civile recommande des référentiels de développement par région

Ouagadougou, 6 mai 2021 (AIB ) – Un regroupement d’Organisation de la société civile (OSC) a recommandé jeudi, à Ouagadougou, la prise en compte des besoins spécifiques de chaque région dans les prochains référentiels nationaux de développement du Burkina Faso.

«Désormais, il va falloir que nos référentiels nationaux (de développement), nos politiques sectorielles et nos plans locaux de développement tiennent compte des besoins spécifiques de chaque région», a recommandé le président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) du Burkina Faso, Jonas Hien.

Jonas Hien s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à la cérémonie officielle d’ouverture de la troisième conférence nationale sur la redevabilité sociale organisée par son organisation.

Il a indiqué que cette conférence se tient après une tournée de son OSC dans les régions pour avoir l’avis des organisations des sociétés civiles qui s’y trouvent et qui suivent aussi les politiques locales en matière de développement.

Au cours de ces tournées, le CNOSC a recensé un certain nombre de préoccupations des populations qui seront synthétisées au cours de la conférence, a expliqué Jonas Hien.

Et la conférence permettra de dégager des chantiers prioritaires à inscrire dans les prochains référentiels nationaux de développement, a-t-il affirmé.

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Premier ministre, représenté à la cérémonie d’ouverture par le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré.

Pour Salifo Tiemtoré, cette conférence est la traduction de l’engagement des OSC, d’accompagner le gouvernement dans ses actions de développement pour relever les défis du bien-être auquel les populations sont en droit d’attendre.

Agence d’information du Burkina

MSS/wis/ak

 Nouveau référentiel de développement : Le gouvernement burkinabè salue le concours de la société civile

Burkina-Gouvernement-Programme

 Nouveau référentiel de développement : Le gouvernement burkinabè salue le concours de la société civile

Ouagadougou , 6 mai 2021( AIB)-Le gouvernement burkinabè a salué jeudi, le concours de la société civile dans l’élaboration du nouveau référentiel de développement.

Le Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) du Burkina Faso, a ouvert jeudi, sa troisième conférence nationale sur la redevabilité sociale, sous le thème : «contribution de la société civile à l’élaboration du nouveau référentiel national en matière de développement au Burkina Faso».

Le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré a, au nom du Premier ministre Christophe Dabiré, salué le choix de ce thème.

«Cette conférence est la traduction de votre part d’engagement pour accompagner le gouvernement tout au long des actions de développement pour relever les défis du bien-être auquel nos populations sont en droit d’attendre», a déclaré M. Tiemtoré.

En rappel, le gouvernement burkinabè est en train d’élaborer un nouveau référentiel de développement, après la fin du Plan national de développement économique et social (PNDES, 2015-2020).

Agence d’information du Burkina

OA-ata/ak

 

 

Lutte contre l’insécurité : Un Centre de formation sensibilise des femmes et jeunes

Lutte contre l’insécurité : Un Centre de formation sensibilise des femmes et des jeunes

Ouagadougou, (AIB)- Le Centre international Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAIPTC), a organisé du 26 au 30 avril 2021 à Ouagadougou, des ateliers de formation et de sensibilisation sur l’apport des femmes et des jeunes dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

Le Centre international Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAPTC), a été « mis en service depuis 2004, et offre des formations en maintien de la paix et en opérations de soutien à la paix ».

C’est ainsi qu’il a organisé une formation sur le thème ‘’les femmes, les jeunes et l’extrémisme violent’’, du 26 au 30 avril 2021 à Ouagadougou.

Cette formation a pour but de sensibiliser les femmes et les jeunes sur l’importance de leur rôle dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

En effet depuis quelques années, le Burkina Faso connait une situation d’insécurité de plus en plus difficile liée à l’extrémisme violent et à la radicalisation de certains groupes.

Constituant la majeure partie de la population, les femmes et les jeunes sont une proie dans le processus de recrutement des groupes terroristes.

Cette formation a réuni une trentaine de participants constitués de femmes et de jeunes des treize régions du Burkina Faso.

Ces participants ont ainsi bénéficié de plusieurs cours prenant en compte les différents contours de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

Ils sont ressortis mieux armés de cette formation et compte œuvrer pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

 

Burkina : Le médiateur du Faso plaide pour un budget plus important

Burkina-Présidence-Audience-Médiateur

Burkina : Le médiateur du Faso plaide pour un budget plus important

Ouagadougou, 6 mai 2021 (AIB) – Le Médiateur du Faso, Saran Sérémé/Séré a remis jeudi au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, les rapports 2018, 2019 et 2020 de son Institution dans lesquelles elle plaide pour un budget plus important.

Les rapports des trois années remis au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré sont accompagnés de recommandations faites aux différentes administrations.

L’une des recommandations concerne le renforcement matériel et financier du Médiateur du Faso, a indiqué la première responsable, Saran Sérémé/Séré.

«Nous avons un budget très étroit qui ne nous permet pas d’œuvrer à une appropriation effective (des préoccupations) des populations», a-t-elle affirmé.

Saran Sérémé/Séré a aussi affirmé que le budget actuel du Médiateur du Faso ne permet pas de renforcer ses «différentes représentations régionales et provinciales qui travaillent à avoir un climat social apaisé et surtout à diminuer les dysfonctionnements de l’administration».

Les rapports exposent également les missions du Médiateur du Faso qui consistent à «interpeller les administrations publiques, les collectivités territoriales et tout organisme même privé investi d’une mission de service publique comme les banques, les téléphonies, les sociétés de transport».

Cependant, le Médiateur du Faso ne s’intéresse pas aux questions privées de personne à personne, a précisé Saran Sérémé/Séré.

Le Médiateur du Faso a aussi affirmé que les rapports recommandent des études pour une prise en compte dans l’administration du traitement salarial des personnes qui ont suivies des formations privées.

Les rapports recommandent également que les conditions d’incarcérations dans les maisons de justice soient revues afin qu’elles remplissent les conditions de droit humains.

Bien avant le Médiateur du Faso, c’est l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Al Hamoudi qui a été reçu en audience par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le diplomate saoudien en fin de mission après quatre années passées au Burkina Faso «pour servir sa Majesté, le gardien des deux lieux saints, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud» selon ses propos, dit être venu «pour une visite d’au revoir».

Dr Waleed Al Hamoudi a réitéré «les remerciements au président du Faso et au ministre des Affaires étrangères Alpha Barry pour les facilités offertes» pour faire de sa mission «une réussite».

Dr Waleed Al Hamoudi dit partir «le cœur léger» car il a contribué au développement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et l’Arabie Saoudite.

Les relations entre les deux Etats «sont excellentes aujourd’hui» marquées par quatre visites du président du Faso en Arabie saoudite, a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : présidence du Faso

Photo : Médiateur du Faso

Afrique : La souveraineté alimentaire passe par de solides systèmes de stockage (FAO)

Burkina-Afrique-Sécurité-Alimentaire

Afrique : La souveraineté alimentaire passe par de solides systèmes de stockage (FAO)

Ouagadougou, 06 mai 2021-(AIB)-La FAO a assuré mercredi, que la souveraineté alimentaire passe par de solides systèmes de stockage, d’où sa volonté d’accompagner le projet de la CEDEAO «1 million de silos pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel».

«En effet, c’est uniquement en mettant en place de solides systèmes de stockage de produits alimentaires que l’on atteindra les engagements de Malabo et l’objectif Faim Zéro en Afrique de l’Ouest» a indiqué le  Coordonnateur sous régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei

M. Gouantoueu Robert Guei s’exprimait, mercredi lors de la Conférence internationale sur le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire, selon un communiqué de presse transmis à l’AIB.

L’objectif général de cette Conférence internationale est de construire les bases d’un partenariat multilatéral renouvelé pour renforcer les mécanismes d’alerte, de prévention, d’intervention et d’assistance humanitaire aux populations victimes des crises alimentaires.

Gouantoueu Robert Guei, a précisé que   l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture compte poursuivre et consolider sa collaboration avec la Commission de la CEDEAO et ses partenaires pour renforcer la résilience des populations vulnérables ouest-africaines en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire

Il  a invité  «la Communauté internationale et l’ensemble des partenaires techniques et financiers à conjuguer leurs efforts pour accompagner la Commission de la CEDEAO à lancer un programme majeur de mise à l’échelle de silos familiaux et communautaires : l’initiative «1 million de silos pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel».

«La souveraineté alimentaire étant, par ailleurs, une question de dignité humaine, la FAO réaffirme le rôle complémentaire des stocks de sécurité alimentaire dans les politiques globales de développement des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorale et halieutique pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle», a assuré Gouantoueu Robert Guei.

Agence d’information du Burkina

my/ata

Photo d’illustration: .abcburkina.net

 

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