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Drame d’Inata : Le président Kaboré prévoit incessamment un Conseil supérieur de la Défense nationale

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Drame d’Inata : Le président Kaboré prévoit incessamment un Conseil supérieur de la Défense nationale 

Ouagadougou, 17 Nov. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a annoncé mercredi, trois jours après le drame de Inata, la tenue « incessamment d’un Conseil supérieur de la Défense nationale ». 

« Je voudrais également préciser qu’un Conseil supérieur de la Défense nationale sera convoqué incessamment, pour faire le point de l’ensemble de ces dysfonctionnements et prendre les dispositions qui s’imposent » , a indiqué le président Kaboré.

Le chef de l’État s’exprimait mercredi au sortir du traditionnel Conseil des ministres, sur le drame de Inata (attaque terroriste : 49 gendarmes et 4 civils tués) dimanche matin.

« D’ores et déjà, nous avons pris un certain nombre de mesures, et je dis et je répète, qu’au terme de l’enquête, l’ensemble des personnes qui seront concernées dans cette question relative à Inata feront l’objet de sanctions disciplinaires sans exception » a insisté le président Kaboré.

Roch Marc Christian Kaboré trouve anormal qu’il y ait « des dysfonctionnements à un niveau si important » dans « l’armée qui doit être la structure la mieux organisée » .

« Cela est inacceptable et c’est pourquoi je comprends fort bien les différentes réactions de colère qui sont exprimées çà et là », a-t-il soutenu.

« Je voudrais d’ores et déjà dire que les instructions ont été données pour qu’une enquête administrative soit faite sur l’ensemble de cette question », a-t-il affirmé.

Selon lui, l’on ne doit « plus entendre parler des questions d’alimentation (et) de primes » dans l’Armée.

« Nous devons mettre nos hommes dans toutes les conditions qui leur permettent d’affronter le terrorisme avec l’ensemble du courage et de la détermination qu’il faut ».

Le président Kaboré dit comprendre « les réactions de colère qui sont exprimées çà et là »  à la suite du drame de Inata mais appelle « l’ensemble des Burkinabè »  à  observer « une certaine compassion (et) dignité (…) pour accompagner les familles éplorées dans leur dure épreuve ».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Prévention des conflits entre déplacés et communautés hôtes : Search For Common Ground sensiblise par le théâtre participatif dans le Centre-nord

1. La fin de la pièce théâtrale a été très instructif pour les spectateurs.

Prévention des conflits entre déplacés et communautés hôtes : Search For Common Ground sensiblise par le théâtre participatif dans le Centre-nord

Kongoussi, (AIB)-L’ONG Search For Common Ground a organisé des animations théatrales  à Bourzanga et à Kongoussi le 8 novembre 2021, afin de contribuer à la prévention des conflits qui pourraient naitrent entre déplacées internes et les communautés hôtes.

 Ces activités ont été organisées dans le cadre du projet “ENVIRONNEMENT PROTECTEUR POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES AFFECTÉS PAR LA CRISE DANS LE BAM”, mis en œuvre en collaboration avec Plan International Belgique et Burkina, avec le financement du gouvernement Belge à travers sa Direction Générale à la Coopération au Développement (DGD)

C’est en début de soirée que le site de Loulouka du secteur 1 de Kongoussi a abrité le théâtre participatif pour le compte de la commune de Kongoussi. Le public cible de cette animation  était les communautés hôtes et les personnes déplacées internes ( PDI).

Il s’est agi, à travers une pièce théâtrale de mettre en exergue une pratique qui peut compromettre le bon  vivre ensemble entre les deux  communautés.

2. Le chef de projet Issifou Bissiri se dit satisfait des résultats engrangés après les représentations théâtrales.

La pièce théâtrale portait sur l’adultère entre communautés hôtes et femmes déplacées internes, et vis versa.

Les acteurs sur scène ont mis en exergue cette  pratique  qui peut impacter négativement la bonne cohabitation des deux communautés.

À la fin de la pièce, les communautés hôtes ont chassé les PDI avec des manchettes et des gourdins.

Après la représentation théâtrale qui a duré une vingtaine de minutes, la parole a été donnée aux spectateurs. Ces derniers se sont prononcés sur les conséquences de ces genres de comportements.

3. Pour Marceline Ouédraogo, de telles actions doivent se renforcer pour prévenir les conflits.

«Cette représentation théâtrale est la bienvenue parce qu’elle nous a permis de transmettre notre message aux déplacés internes qui passent leur temps à courtiser nos femmes et ceux aussi qui ne guettent que les femmes PDI. Nous pensons que ceux qui nourrissaient l’intention de le faire vont arrêter et ceux qui sont là dessus aussi vont arrêter pour le bien être de tous. Vraiment merci aux initiateurs de cette représentation théâtrale » a relevé un vieux, membre de la communauté hôte de Kongoussi qui a requis l’anonymat.

Mme Marcelline Ouédraogo qui a suivi la représentation théâtrale pour le compte de l’observatoire nationale de la prévention des conflits de la commune de Kongoussi, a apprécié la démarche utilisée et estime que le message est bien passé et pourra contribuer à éviter des conflits.

«Nous avons assisté à une très belle représentation ce soir parce que le thème développé est d’actualité.  Pour ce qui nous concerne, nous estimons que le message est bien passé. Si des déplacées internes courtisent les femmes de leurs hôtes ce n’est  pas intéressant et pareille pour les communautés hôtes aussi qui abusent des femmes déplacées internes. Vous avez même vu la fin de la pièce où les PDI étaient obligés de se déplacer encore parce tout simplement ils ont posé des actes qui les empêchent de cohabiter toujours avec les populations hôtes » a-t-elle témoignée.

4. Le public a suivi avec intérêt l’animation de Kongoussi.

Pour le chef de projet Issifou Bissiri, la tenue des théâtres participatifs est une façon de créer un cadre d’expression pour les deux communautés ( hôtes et déplacées internes) afin qu’elles puissent se prononcer sur des conflits liés à leur cohabitation.

«Avec la situation actuelle, les deux communautés sont obligées de cohabiter ensemble. Et cette cohabitation est souvent source de tension, de conflits et parfois même de violences. C’est pourquoi Search For Common Ground a développé ce type de theâtre dans ses zones d’intervention que sont Kongoussi et Bourzanga pour donner la parole aux différentes parties pour qu’elles puissent s’exprimer et proposer des pistes de solutions afin de transformer les situations conflictuelles qu’elles vivent et aussi contribuer à atténuer les traumatismes» a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Burkina : Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus mortel (association)

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Burkina : Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus mortel (association)

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus mortel au Burkina Faso, à cause notamment du retard de diagnostic et du manque d’information, s’est alarmé mercredi, la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), avant de plaider pour une vaccination massive des jeunes adolescentes contre le virus responsable du fléau.  

«Au Burkina Faso, le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer au niveau national en terme de fréquence mais en terme de mortalité, c’est le cancer le plus mortel », a indiqué le président de la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN), Nayi Zongo.

Selon lui, le retard de diagnostic et le manque d’information sont les principales causes de la propagation de la maladie.

«Les femmes viennent tard et beaucoup de femmes meurent de ce cancer », a souligné Nayi Zongo.

Par ailleurs, la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN) a énuméré plusieurs moyens efficaces pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

« Le premier des moyens efficaces, c’est de travailler de telle sorte qu’en accord avec la volonté du gouvernement et du ministère de la santé, 90% de nos filles soient vaccinées contre le virus qui est responsable du cancer du col de l’utérus avant leur 15e anniversaire », a évoqué M. Zongo.

Selon lui, le second moyen est de «mener une communication et des actions à la base pour permettre à au moins 70% de nos femmes de pouvoir suivre un dépistage régulier des lésions qui sont au niveau du col de l’utérus qui ne sont pas encore des cancers mais qui peuvent les devenir ».

Dernièrement, la population doit savoir que toutes les lésions détectées sont prises en charge dans les hôpitaux publics de façon gracieuse grâce aux efforts du gouvernement, a-t-il souligné.

Ce 17 novembre 2021 marque la commémoration de l’an 1 du lancement de la stratégie mondiale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus à l’orée 2030.

Rappelons que la coalition burkinabè contre le cancer (COBUCAN) est une association regroupant 17 associations membres ayant un but commun qui est la lutte contre le cancer du col de l’utérus.

C’est une association qui a été créée grâce au leadership de la Première Dame du Faso, présidente de la Fondation KIMI, Madame Sika Kaboré et le ministre de la santé, premier président de COBUCAN, Pr Charlemagne Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Cyr-Osy/ata

Face au terrorisme, le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs énergies

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Face au terrorisme, le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs énergies

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) a invité dans une déclaration parvenue mercredi à l’AIB, les « Burkinabè à fédérer leurs énergies et leurs intelligences contre le terrorisme » quelques jours après de nouvelles attaques meurtrières.

« Le MPP invite l’ensemble des Burkinabè de l’intérieur ainsi que de l’extérieur à fédérer leurs énergies et leurs intelligences contre le terrorisme, le seul ennemi de notre peuple » a déclaré le président Alassane Bala Sakandé dans sa déclaration.

La déclaration du président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) porte sur les attaques d’Inata, de Kelbo et d’Essakane.

« Face à ces attaques terroristes dont l’une des finalités est (selon Bala Sakandé) la détérioration du climat sociopolitique », le président du MPP, invite les Burkinabè à s’«affranchir du piège de (leurs) divergences politiques et idéologiques pour mieux défendre (leur) mère patrie ».

Selon lui, « les discordances dans (les) approches (des Burkinabè) sur la question sécuritaire loin de devoir (les) dresser, les uns contre les autres, doivent plutôt être une opportunité de rassemblement pour agréger (leurs) différences de vue ».

« C’est à cette seule condition que nous saurons nous montrer dignes du rôle et de la place qui nous revient dans la lutte contre le terrorisme et être à la hauteur des attentes légitimes de notre peuple en matière de sécurité », a-t-il estimé.

Le MPP, selon son président « s’associe à la douleur (des) Forces de défenses et de Sécurité (FDS) ainsi qu’à celle des familles des victimes et leur exprime toute sa solidarité ».

« Aux blessés, notre parti leur souhaite prompt rétablissement et appelle les autorités compétentes à leur prise en charge adéquate », a indiqué Alassane Bala Sakandé qui est également le président du Parlement burkinabè.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina :  Une association propose qu’une cour martiale juge les terroristes

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Burkina :  Une association propose qu’une cour martiale juge les terroristes

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Le Mouvement des peuples citoyens (MPC) a invité, mercredi, le gouvernement, à la création d’une cour martiale pour juger les terroristes et leurs supplétifs.

« Le Burkina est en guerre et l’ennemi est bien connu. En conséquence, le gouvernement burkinabè doit sortir de sa frilosité politique et s’imposer une autre voie  » a souhaité mercredi, le coordonnateur national du Mouvement des peuples citoyens (MPC) Idrissa Nogo.

Cette nouvelle voie, selon M. Nogo est  » la création d’une cour martiale exclusivement constituée de militaires pour juger les terroristes et leurs supplétifs ».

Idrissa Nogo s’exprimait ce mercredi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse ténue sur la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso.

Il a expliqué qu’une cour martiale est un tribunal d’exception créée en temps de guerre pour juger les citoyens d’un pays qui pactise avec l’ennemi.

Selon ses explications, après cinq ans de contact avec l’ennemi, de nombreux experts militaires s’accordent à reconnaitre que les attaques terroristes dans leur ensemble sont retombées dans les stratégies et tactiques militaires conventionnelles classiques connues des officiers burkinabè.

Pour lui, les hommes armés non identifiés (HANI) sont désormais connus et « ce sont des Burkinabè ».

Alors, « il n’y a plus de guerre asymétrique imposée qui tienne », a laissé entendre le coordonnateur du MPC.

« Aujourd’hui ce sont des Burkinabè qui tuent des Burkinabè et qui se complaisent fièrement à réaliser et diffuser des vidéos aux contenus macabres et horribles sur les réseaux sociaux », a-t-il fait savoir.

A l’entendre, le mouvement souscrit favorablement à l’appel solennel du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’union sacrée de tous les Burkinabè autour des Forces de défense et de sécurité dans cette lutte contre le terrorisme.

Toutefois, « le MPC attend, des plus hautes autorités qu’elles démontrent leur ardeur à la sanction, et ce, quelle que soit la faute et quelle que soit la qualité supposée de l’auteur de la faute », a-t-il dit.

En réponse à un journaliste, qui l’interrogeait sur la nécessité de créer cette cour martiale alors qu’il existe déjà un tribunal spécialisé dans la répression des actes terroristes, M. Nogo dit de ne pas confondre les deux, et à renvoyer le journaliste, à sa définition citée plus haut.

Concernant l’appel à la démission du président Kaboré, lancée par certaines organisations de la société civile, le coordonnateur du MPC dit ne pas être convaincu que cela soit la solution face à cette crise sécuritaire.

Il en veut pour preuve l’exemple du Mali, où plusieurs régimes se sont succédés à la tête de l’Etat sans pour autant pouvoir mettre fin à l’hydre terroriste dans le pays.

« Je ne défends pas Roch ! Qu’il soit là ou démissionne ne changera en rien ma situation », a déclaré M. Nogo.

Il a néanmoins rappelé au chef de l’État qu’« il a prêté serment de garantir (aux Burkinabè), la paix, la liberté et la défense du pays « .

Il l’a ensuite invité à   » assume(r) cela sinon ça sera une démission de (sa part) de ses fonctions régaliennes et prérogatives, (chose qui) est différent  (Selon Nogo), de la démission exigée par les uns et les autres ».

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Attaque à Inata: Le Cadre d’action pour la patrie invite les Burkinabè à ne pas sombrer

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Attaque à Inata : Le Cadre d’action pour la patrie invite les Burkinabè à ne pas sombrer 

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)-Dans une déclaration publique mardi à Ouagadougou, le Cadre d’action pour la patrie invite les Burkinabè à ne pas sombrer malgré « l’adversité, la douleur et le deuil » qui les frappe, quelques jours après une nouvelle attaque terroriste meurtrière.

« Malgré l’adversité, la douleur et le deuil, notre Patrie et son peuple ne doivent pas sombrer » a déclaré le président du Cadre d’action pour la patrie (CAP) Neya Pema.

M. Pema s’exprimait quelques jours après une nouvelle attaque terroriste au Burkina Faso (Inata dans le Soum) qui fait plus de 30 morts civils et Forces de défenses et de sécurité (FDS).

Il a indiqué dans son message parvenu l’AIB que  les Burkinabè sont « redevables d’une lourde dette » qu’ils « ne pourront jamais rembourser » aux « FDS et aux civils tombés » dans la défense du Burkina Faso.

« En ces moment difficiles », il a invité les citoyens burkinabè à « être solidaire à toutes les forces civiles et militaires qui se battent pour rétablir la quiétude » au Burkina Faso.

Selon Neya Pema, « jamais, une Nation en guerre n’a triomphé dans la désunion ou en cédant au désespoir et à la fatalité ».

« Jamais, une Nation n’a triomphé sans perdre certaines batailles parfois même au prix du sang injustement versé », a-t-il poursuivi.

Cependant, il a estimé que « jamais, aucune adversité n’a pu tenir en échec un peuple uni et réuni autour de sa Patrie et de ses valeurs de liberté et de dignité ».

Neya Pema a invité le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré à « faire diligenter des investigations immédiates afin de situer la responsabilité pour la mémoire des victimes et pour que cela ne se reproduise plus jamais ».

Le CAP, selon son président, invite également le chef de l’Etat « à renforcer davantage les capacités opérationnelles des forces combattantes sur le terrain et à prendre des initiatives afin d’assurer » au peuple burkinabè   » la victoire sur (ses) ennemis ».

Le Cadre invite aussi « le gouvernement à assumer sa responsabilité et à assurer une prise en charge convenable des blessés de guerre ».

« Nous l’invitons également à assurer la mise œuvre des textes en faveurs de toutes les veuves et de tous les orphelins », a déclaré Neya Pema.

Le cadre d’action pour la patrie est un mouvement de Jeunes crée le 17 septembre 2021 à Ouagadougou avec pour objectif de réunir les jeunes Burkinabè pour des actions citoyennes et républicaines.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Election consulaire au Zondoma: Ilassa Ouédraogo élu pour un second mandat

Election consulaire au Zondoma: Ilassa Ouédraogo élu pour un second mandat

Gourcy, 17 nov. 2021(AIB)-Le Président Directeur général du groupe Wend Na Songdo International, Ilassa Ouédraogo, a été élu délégué consulaire pour le compte de la province du Zondoma, le dimanche 14 novembre 2021.

Inscrit dans la section commerce il avait pour challenger Mahamadi Ouédraogo qui s’est finalement désisté, lui laissant la voie libre.

C’est donc avec 154  voix sur 158 qu’il a été reconduit pour un second mandat de cinq ans.

Au soir de son élection,  monsieur Ouédraogo tout en traduisant sa reconnaissance à l’ensemble des commerçants du Zondoma qui ont placé leur confiance en lui, les a invités à l’union sacrée pour le développement des affaires dans la province.

«Je me donnerai du temps afin de voir avec les acteurs ce qui peut être fait pour donner un coup de pouce au secteur», a déclaré le délégué consulaire nouvellement réélu.

Agence d’information du Burkina

Attaque d’Inata : La jeunesse de Kaya exige des actions fortes

Attaque d’Inata : La jeunesse de Kaya exige des actions fortes

Kaya, 17 nov. 2021(AIB)-Au lendemain de la marche de la jeunesse de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, celle de Kaya, guidée par son Conseil communal, est sortie, pour la troisième fois au cours de l’année, ce mercredi, pour exiger, entre autres, une meilleure prise en charge des soldats au front et le départ des forces militaires françaises au Burkina Faso. 

Balais, spatules, pilons, fanfares, sifflets, brassards rouges, branches d’arbre et drapeau national… en mains, les marcheurs à pied, à motos et en tricycle, composés de commerçants, d’élèves, de déplacés internes, ont, du rond-point Naaba Oubri (grand marché) au gouvernorat de Kaya en passant par le rond-point de la Femme, la Cour royale de Naaba Koom, la Gendarmerie nationale et la Place de la Nation, entonné l’hymne national et lancer des slogans.

Les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Ce qui a gonflé le nombre de manifestants. Même s’ils n’ont pas été reçus par le chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom (absent), les initiateurs de la marche ont livré leur message avant de prendre la direction de la Place de la Nation.

Pour le président du Conseil communal de la jeunesse de Kaya, Issaka Sawadogo, leur présence devant la cour royale vise à demander le soutien des leaders coutumiers pour la résolution de la crise sécuritaire.

«Le Naaba demeure le premier responsable de sa population alors que les politiciens partent et reviennent», a fulminé Issaka Sawadogo, dans la foule accompagnée d’acclamations. Pour lui, c’est inadmissible qu’un soldat au front meure de faim.

De ce fait, Issaka Sawadogo s’est interrogé sur l’utilité des avions acquis grâce aux taxes et impôts des contribuables.

«Nous n’avons pas d’emplois, de paix et de sécurité. Nous avons déjà reçu des menaces et des appels d’intimidations de la part des élus locaux mais nous n’avons pas peur», a-t-il averti.

Au gouvernorat de Kaya, les mécontents n’ont pas été reçus par les autorités régionales. Après un bref échange avec les forces de l’ordre, ils ont entonné l’hymne national avant de se replier à la Place de la Nation pour traduire leur tristesse.

Pour M. Sawadogo, l’objectif de cette marche vise à interpeller le Chef de l’Etat afin de situer les responsabilités suite à l’attaque du détachement de gendarmerie d’Inata.

 

«Pourquoi laisser des soldats affamés pendant que nous avons des avions pour les ravitailler en vivres et médicaments alors qu’ils sont capables de transporter des corps sans vie. Le président doit savoir qu’il est arrivé au pouvoir à travers une insurrection et que le peuple burkinabè ne dort pas. Il doit savoir que toute une vie ôtée est de sa responsabilité..», a fustigé Issaka Sawadogo.

A l’entendre, la jeunesse de Kaya est et restera de cœur avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont des membres de leurs familles.

Les frondeurs ont promis de poursuivre la marche si toutefois des actions «fortes» ne sont pas prises pour améliorer la situation sécuritaire au Burkina Faso.

Des femmes des FDS étaient au premier plan de la marche afin de soutenir leurs époux au front. «Nous voulons que les plus hautes autorités prennent des dispositions idoines pour préserver la vie de nos maris afin qu’ils puissent tenir haut le drapeau national. Nous ne supportons pas la mort de nos époux… »,  a lancé Latifatou Belem, l’épouse d’un soldat.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Burkina : Protestation, justice et sport alimentent les quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Protestation, justice et sport alimentent les quotidiens

Ouagadougou, 17 nov. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent le procès Thomas Sankara, le match qui a opposé, la veille, les Etalons aux Fennecs d’Algérie, ainsi que la marche de protestation contre l’insécurité.

En première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso laisse lire : « Situation nationale : des jeunes de Bobo-Dioulasso n’en peuvent plus aussi ».

Selon le journal, des jeunes ont battu le pavé à Bobo-Dioulasso, pour demander la démission du président du Faso, si toutefois, il est incapable d’assurer la sécurité des Burkinabè.

Les manifestants sur des motos et dans des tricycles, ajoute Aujourd’hui au Faso, ont voulu remettre un message au gouverneur des Hauts-Bassins.

« Ils ont été stoppés par les forces de l’ordre. Très en colères, ils ont contraint des commerçants à fermer boutiques et magasins pour éviter toute éventualité », relate Aujourd’hui.

Abordant le même sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privé, arbore à sa Une : « Marche contre la crise sécuritaire : Mise en jambes d’OSC à Ouaga ».

A en croire L’Observateur Paalga, la manifestation n’a pas connu une forte mobilisation mais ses organisateurs estiment que c’est un avertissement.

Quant au journal Le Pays on peut lire sur sa manchette : « Insécurité au Burkina Faso : A Bobo, des manifestants exigent la démission du régime MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, Ndlr) du pouvoir ».

Il informe que des manifestants ont pris d’assaut les artères de la ville de Bobo-Dioulasso pour dénoncer la présence des forces armées françaises au Burkina et exiger aussi la démission des ministres et du président du Faso.

Sous un autre registre, les journaux abordent le procès relatif à l’assassinat du président Thomas Sankara et de ses 12 compagnons d’infortune.

A ce propos, le journal privé Le Pays revient sur l’interrogatoire des témoins comme Daouda Traoré et Boukary Kaboré dit « Le lion » qui étaient  à la barre, hier mardi.

Le journal fait remarquer que pour Boukary Kaboré, le coup d’Etat a été bel et bien préparé par Blaise Compaoré. Et de mentionner qu’il dit être bien placé pour en parler parce qu’il était au cœur du système sécuritaire de l’époque.

Quant à Daouda Traoré, rapporte Le Pays, il dit que des tracts orduriers circulaient contre le président Thomas Sankara.

Concernant les deux témoins ci-dessus cités, L’Observateur Paalga embouche revient sur les propos de Daouda Traoré qui estime que Gilbert Diendéré était proche du camp de Blaise Compaoré.

Selon le quotidien, Boukary a dit qu’il a prévenu Thomas Sankara de démissionner à Koudougou. Chose qu’il a refusé.

En sport, les quotidiens ont largement commenté le match des Etalons du Burkina Faso qui ont croisé les crampons avec les Fennecs d’Algérie.

Ainsi, le quotidien national Sidwaya arbore comme  titre : « Eliminatoires Mondial 2022/Algérie # Burkina Faso (2-2) : Les Etalons tout près de l’exploit à Blida ».

Le quotidien indique que les Etalons ont tenu en échec les Fennecs d’Algérie hier au stage Mustapha-Tchaker par un score de 2 buts partout.

Ce résultat, écrit Sidwaya, qualifie l’Algérie qui disputera en mars prochain les barrages.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga fait observer qu’en ce qui concernent les éliminatoires de la coupe du monde 2022, « les Etalons abandonnent leurs illusions à Blida », avant d’jouter que « les Etalons sont passés si prêt des barrages ».

De l’avis d’un chroniqueur interrogé par le journal, l’entraineur burkinabè Kamou Malo n’est pas à blâmer. « La pelouse était arrosée et la réduction du temps additionnel n’ont pas joué en faveur du 11 national », précise-t-il.

Agence d’information du Burkina

HB/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 17 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 17 NOVEMBRE 2021

 

SOKOLKA (Pologne) – Les forces de sécurité polonaises ont fait usage de gaz lacrymogène et déployé des canons à eau pour repousser des migrants qui leur jetaient des pierres en tentant mardi de traverser la frontière à partir du Bélarus, qui a de son côté accusé la Pologne de vouloir « aggraver la situation ».

 

EREVAN – L’Arménie a annoncé mardi avoir conclu une trêve avec l’Azerbaïdjan, avec la « médiation » de la Russie, après une journée de combats près de la région disputée du Nagorny-Karabakh, qui a fait craindre la reprise d’une guerre entre Bakou et Erevan. Un soldat arménien a été tué et plusieurs autres ont été blessés dans ces affrontements.

 

MOSCOU – La Russie a admis mardi avoir pulvérisé un de ses satellites en orbite par un tir d’essai de missile, tout en jugeant « hypocrites » les déclarations de Washington qui l’accuse d’avoir mis en danger l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS). Moscou a fait feu de la Terre sur un vieux satellite soviétique à l’occasion d’un test qui, selon Washington, a généré un « nuage » de débris potentiellement dangereux pour la station orbitale et une foule de satellites.

 

RANGOUN – La junte birmane resserre encore son étau judiciaire contre l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi, inculpée pour « fraude électorale » lors des législatives de 2020, un scrutin remporté haut la main par son parti.

 

WASHINGTON – Joe Biden et Xi Jinping se sont parlé pendant plus de trois heures mais sont restés à couteaux tirés sur Taïwan, le président chinois exhortant son homologue américain de ne pas « jouer avec le feu » sur cette question brûlante.

 

LAGOS – Les forces de sécurité du Nigeria ont commis ce qui s’apparente à un « massacre » en tirant sur des manifestants pacifiques en octobre 2020 à Lagos, a conclu une commission indépendante, contredisant la version défendue sans relâche par le gouvernement fédéral.

 

LA HAVANE – La présence policière et l’arrestation de meneurs de la dissidence cubaine ont empêché ceux-ci de mener à bien lundi leur manifestation, interdite par les autorités, qui ont raillé une « opération ratée » des Etats-Unis, lesquels ont dénoncé une manoeuvre pour « faire taire » les protestataires.

 

LIVERPOOL (Royaume-Uni) – La police antiterroriste britannique passe au crible le profil d’Emad Al Swealmeen, mort dans l’explosion d’un taxi dimanche à Liverpool (nord de l’Angleterre) qui est, selon des médias britanniques, un demandeur d’asile converti au christianisme.

 

BENGHAZI (Libye) – L’homme fort de l’Est de la Libye Khalifa Haftar s’est porté mardi candidat à la présidentielle de décembre, deux jours après un fils de Mouammar Kadhafi, deux hommes aux penchants autoritaires qui risquent selon leurs détracteurs de torpiller le passage du pays à la démocratie.

 

GUAYAQUIL (Equateur) – Militaires et policiers équatoriens ont repris mardi le contrôle de la prison de Guayaquil, dans le sud-ouest de l’Equateur, où de violents affrontements entre détenus ont fait 68 morts en fin de semaine dernière, a-t-on appris de source officielle.

 

KAMPALA – Au moins trois personnes ont été tuées et 33 blessées mardi, selon la police, dans la capitale ougandaise Kampala lors d’un double attentat suicide revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI).

 

GENEVE (Suisse) – Le géant pharmaceutique américain Pfizer a accepté de laisser diffuser sa pilule anti-Covid – une fois autorisée – au-delà des pays riches pour mieux combattre une pandémie qui fait des ravages depuis près de deux ans.

 

GRANDE-SYNTHE – Un campement d’environ un millier de migrants a été évacué mardi par les forces de l’ordre dans le nord de la France à Grande-Synthe, sur fond de tensions entre Paris et Londres autour de la question migratoire et de contestation du traitement réservé aux exilés sur le littoral français.

 

FRANCFORT – Impatiemment attendu par Moscou, le démarrage du gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne subit un contretemps avec la décision, mardi, du régulateur allemand de l’énergie de suspendre son approbation à cause d’un obstacle juridique.

 

LONDRES – Les accusations visant le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy, 27 ans, se sont alourdies mardi: deux nouveaux viols sont reprochés par la justice anglaise au joueur, qui doit être jugé fin janvier.

 

WASHINGTON – La consommation est en hausse aux États-Unis, malgré les pénuries et l’inflation, de bon augure alors que débute la saison des fêtes de fin d’année qui sera lancée dans dix jours par le Black Friday.

 

NAIROBI – Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a entamé mercredi à Nairobi son premier voyage en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions, centré sur la démocratie et le changement climatique, mais les crises en Ethiopie et au Soudan devraient remettre la sécurité au menu.

 

PARIS – Guanyu Zhou va entrer en 2022 dans l’histoire de la F1 et de son pays: il deviendra en mars le premier Chinois à prendre le départ d’un Grand Prix dans la catégorie reine du sport auto, au volant d’une monoplace de l’écurie Alfa Romeo.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Conséquence de leur divorce, la vente d’une partie de la collection d’art moderne et contemporain du richissime couple new-yorkais Macklowe a totalisé 676 millions de dollars en une soirée d’enchères mémorable lundi soir chez Sotheby’s.

(afp)

Eliminatoires Coupe du monde 2022: fin de l’aventure des Etalons face aux Fennecs (2-2)

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Eliminatoires Coupe du monde 2022: fin de l’aventure des Etalons face aux Fennecs (2-2)

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso ont fait jeu égal de 2 buts partout avec les Fennecs d’Algérie mardi au stade Mustapha Tchaker de Blida (Algérie), dans le cadre de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, dans le groupe A.

Ce sont les Algériens qui ont ouvert le score par le sociétaire de Manchester City (Angleterre), Ryad Mahrez (21e) d’une frappe du gauche, avant que les Etalons ne réagissent avec l’égalisation de Zakaria Sanogo (37e). Les deux équipes sont allées à la pause sur ce score de parité.

A la reprise les Fennecs reprennent l’avantage avec le nouvel entrant Soufiane Féghouli qui double la mise pour son équipe (68e). L’entraineur des Etalons Kamou Malo qui a impérativement besoin d’une victoire jette son va-tout dans le jeu en faisant entrer l’attaquant de l’AS SONABEL (Burkina Faso) Mohamed Lamine Ouattara.

Celui-ci réussi à prendre de vitesse la défense algérienne, mais est victime d’une faute dans la surface de réparation. L’arbitre sud-africain n’hésite pas à désigner le point de penalty que va transformer le capitaine et défenseur central des Etalons, Issoufou Dayo (82e).

Avec ce match nul l’Algérie reste en tête dans le groupe A avec 14 points (+21), suivi du Burkina Faso (12 points+8). Le Niger qui a étrillé le Djibouti à Niamey par 7 à 2, est 3e avec 7 points (-4), tandis que le Djibouti qui n’a marqué aucun point dans ces éliminatoires est resté à sa 4e et dernière place (0 point – 25).

Les Fennecs d’Algérie connaitront leur adversaire à l’issue d’un tirage au sort entre les 10 premières équipes des matchs de poule, le 18 décembre prochain. C’est à l’issue des matchs de barrage que la zone Afrique (CAF) connaitra ses 5 représentants pour la Coupe du monde Qatar 2022.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Une arnaque de plus de 40 milliards, a causé des drames sociaux inimaginables (responsable)

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Burkina : Une arnaque de plus de 40 milliards, a causé des drames sociaux inimaginables (responsable)

Ouagadougou, 15 nov. 2021 (AIB)-Le président du regroupement des investisseurs en trading, Moumouni Fabré, a révélé samedi à Ouagadougou qu’une arnaque de plus de 40 milliards de FCFA au détriment de plus de 10 milles investisseurs a créé des situations sociales extrêmement difficiles.

« Des milliers de Burkinabè sont devenus des indigents parce qu’ils ont pris toutes leurs économies (investir) dans le trading mais malheureusement comme la chose s’est terminée en queue de poisson, ça a créé des situations sociales extrêmement difficiles », a indiqué le président du regroupement des investisseurs en trading, Moumouni Fabré.

M. Fabré s’exprimait samedi à l’issue d’une conférence de presse qui portait sur l’arnaque de plus de 40 milliards de FCFA au détriment de plus de 10 milles investisseurs burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur.

Il a expliqué que plusieurs veuves ne peuvent plus assumer leur rôle de chef de famille, beaucoup d’enfants ont été déscolarisés mais plus grave, il y a des personnes qui sont mortes parce qu’elles n’arrivaient plus à assumer les frais médicaux.

« Il faut que les autorités sachent que ces drames humains continuent chaque jour que Dieu fait », a-t-il laissé entendre.

Afin de mettre fin à ces drames humains, les investisseurs ont proposé deux solutions aux autorités.

«  L’Etat doit chercher à savoir où se trouve l’argent. S’il est camouflé, œuvrer à le faire rentrer et payer les gens », a soutenu Moumouni Fabré.

Comme 2e solution, il pense que l’Etat peut se substituer aux sociétés pour soulager les investisseurs, et ensuite se retourner contre les responsables desdites sociétés.

Parmi les sociétés de trading mis en cause, l’on peut citer trading Globumi, Glofas, Royal finance et Barka finance.

Ces sociétés ont reçu à partir de 2019 des sommes d’argents de citoyens à qui, ils devaient après quelques mois et années, reverser ses sommes avec des taux d’intérêts.

Malheureusement, les  responsables des sociétés qui avaient vu leur compte gelé par l’Etat puis dégelé par la suite, n’ont pas encore respecté leur engagement de paiement vis-à-vis des citoyens investisseurs.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Insécurité routière au Burkina Faso : Le ministre des Transports Dabilgou prône la fermeté

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Insécurité routière au Burkina Faso : Le ministre des Transports Dabilgou prône la fermeté

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)-Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Vincent Dabilgou a prôné lundi, la fermeté et  une conjugaison des efforts dans la lutte contre l’insécurité routière. 

« Notre engagement dans la lutte contre l’insécurité routière doit être ferme. Les efforts doivent être conjugués pour lutter contre le fléau de l’insécurité routière », a déclaré lundi le ministre Vincent Dabilgou.

Le ministre Dabilgou s’exprimait lundi à travers un communiqué, à l’occasion de la commémoration de la Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière.

La commémoration se déroule sous le thème « les accidents de la route, ça n’arrivent pas qu’aux autres »

Selon Vincent Dabilgou, la problématique de la sécurité routière est d’autant plus préoccupante que nul n’est à l’abri des accidents de circulation.

C’est pourquoi, il a appelé à « l’union pour sauver des vies » et à la mobilisation « pour la protection des vies (de tous) ».

Selon lui, l’amélioration de la sécurité routière requiert donc une implication de tous et de chacun pour un changement de comportements et une responsabilité à la fois collective et individuelle.

Cette journée a été instituée suite à l’accident dramatique sans précédent de Boromo, le 15 novembre 2008, causant 69 pertes en vies humaines et une cinquantaine de blessés.

Selon le ministre Vincent Dabilgou, la journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière 2021 nous engage tous et « nul n’est à l’abri des accidents de la circulation et chacun de nous est en tout temps et partout, menacé par ce fléau des temps modernes ».

Il faut noter que de 2016 à 2020, le Burkina Faso a enregistré 102 391 accidents de la circulation qui ont occasionné 71557 blessés et 4824 tués soit une moyenne de 964 tués par an.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina : Célébration du 50e anniversaire du jumelage entre Bobo-Dioulasso et Châlons-en-Champagne 

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Burkina : Célébration du 50e anniversaire du jumelage entre Bobo-Dioulasso et Châlons-en-Champagne 

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)-La commune de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, et celle de Châlons-en-Champagne, en France, ont célébré jeudi, à Sya, le 50e anniversaire de leur jumelage.

« Le jumelage entre Bobo-Dioulasso et Châlons-en-Champagne est une relation sincère et cette commémoration entend renforcer le rapprochement de ces deux communes », a déclaré le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou.

La célébration s’est déroulée sous le thème « 50 ans de jumelage entre Bobo-Dioulasso et Châlons-en-Champagne pour le rapprochement des populations : acquis et perspectives ».

Selon Bourahima Fabéré Sanou, l’amitié entre les deux communes a été bénéfique aux populations de la cité de Sya, dans le sens qu’elle a permis plusieurs réalisations.

Des fontaines, notamment, ont été réalisés par le comité de jumelage de Châlons-en-Champagne pour le bonheur des Bobolais, a cité le bourgmestre.

Et, «chaque année, des armoires, des tables-bancs, des fournitures scolaires sont mis à la disposition des écoles primaires de la commune de Bobo-Dioulasso », a-t-il poursuivi.

A ces acquis, il a ajouté un aspect « plus important » qui est le système de parrainage des enfants de la commune.

En outre, depuis deux ans, a fait savoir M. Sanou, le comité de jumelage de Châlons-en-Champagne accueille les acteurs de la culture de Bobo-Dioulasso à sa foire en France.

En 2018, Châlons-en-Champagne a signé un accord de partenariat avec ses paires du Centre hospitalier universitaire Sourô Sanon (CHUSS) de Bobo-Dioulasso. Selon le maire, cet accord permet d’équiper l’hôpital en matériel médical.

« Nous unissons nos efforts pour améliorer la situation des populations de Bobo-Dioulasso », a réitéré le président du comité de jumelage, Christophe Varoquier.

Il a d’ailleurs indiqué que le programme de la coopération des années suivantes est en marche et  le comité entend augmenter le nombre d’enfants parrainés en engageant beaucoup plus de parrains.

Aussi, M. Varoquier a annoncé leur ambition de contribuer davantage à la scolarité, à l’éducation, à la santé et au service de la direction de l’hygiène de la commune de Bobo-Dioulasso.

Les communes de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso et Châlons-en-Champagne, en France, ont scellé leur jumelage en 1971.

Agence d’information du Burkina

ST/KR/wis

Burkina : Une organisation organise une caravane pour promouvoir les semences agricoles et  l’agroécologie

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Burkina : Une organisation organise une caravane pour promouvoir les semences agricoles et  l’agroécologie

Ouagadougou, 15 nov. 2021 (AIB)-La Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau Ouest Africaine (CGLTE-OA) organise la 3e édition de la caravane de la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau afin de promouvoir les semences agricoles et l’agroécologie.

«La 3e édition de la caravane est organisée du 20 novembre 2021 au 11 décembre 2021 », a affirmé le point focal de convergence au Burkina Alassane Nakandé.

Selon Alassane Nakandé, cette caravane se veut une action stratégique de mobilisation, d’élévation de conscience et de plaidoyers auprès de la CEDEAO et de l’UEMOA pour la promotion des semences paysannes et de l’agro écologie.

« C’est une stratégie de pouvoir progressivement aborder les questions spécifiques qui émergent dans les différents pays concernant les questions de terre, de l’eau et d’accès aux ressources naturelles », a-t-il ajouté.

Cette 3e édition de la caravane de la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau concerne 5 pays à savoir la Gambie, le Sénégal, la Guinée Bissau, la Guinée et la Sierra Léone.

Pour M. Nakandé, la stratégie est de parcourir plusieurs pays afin que chaque pays se sente interpeller du fait que cela peut ternir ou renforcer l’image du pays par rapport aux dispositions internationales qui sont prises.

Le lancement aura lieu en Gambie le 20 novembre 2021 et la signature du livre d’or se tiendra le 11 décembre 2021 en Sierra Léone.

Plusieurs thématiques seront au cœur de cette caravane entre autre l’amélioration à l’accès à l’eau potable pour l’agriculture urbaine  et l’accès à des semences de qualité pour améliorer l’agriculture familiale.

La Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau Ouest Africaine (CGLTE-OA) est un mouvement social de base qui lutte pour le maintien des ressources naturelles telles que la terre, l’eau et les semences paysannes entre les mains des communautés.

Elle organise une caravane sous régionale qui mobilise des centaines d’organisations et des milliers de paysans et paysannes tous les 2 ans.

Agence d’information du Burkina

Cyr-Osy/

 

Dori/Attaque d’Inata : Des manifestants crient exaspération

Dori/Attaque d’Inata : Des manifestants crient exaspération

Dori, (AIB)-Le Mouvement sauvons le Burkina Faso a organisé une marche dans les artères de la ville de Dori pour demander aux plus hautes autorités de doter les Forces de défense et de sécurité (FDS) en équipements adéquats afin de venir à bout du terrorisme le mardi 16 novembre 2021.

Dès 7 heures ce mardi 16 novembre 2021, les manifestants ont commencé petit à petit à se regrouper au terrain du lycée provincial de Dori avant de battre le pavé.

A 9 h 15 mn, ils ont entamé la marche en passant par le feu de la SONABEL pour rejoindre le rond-point Arba Hama Diallo avant de revenir au point de départ.

Lors de la marche, les manifestants scandaient «on veut la paix» ou «soutien total aux FDS». A en croire le responsable du Mouvement sauvons le Burkina Faso à Dori, Amadou Traoré, cette marche a été organisée pour exiger des plus hautes autorités, la dotation en équipements adéquats des Forces de défense et de sécurité (FDS) en vue de les permettre de vaincre le terrorisme.

Il s’est félicité de l’organisation de la manifestation qu’il a qualifié lui-même de «spontanée» parce que n’ayant pas été bien préparée.

De son avis, suite à l’attaque du détachement de gendarmerie de Inata dans la province du Soum dans la matinée du dimanche 14 novembre dernier qui a fait 32 selon le gouvernement, le mouvement a estimé nécessaire de manifester son ras-le-bol face à la dégradation du contexte sécuritaire.

«Certes la mobilisation était faible mais nous sommes satisfaits vu que c’est une première fois. L’objectif visé était de dénoncer la situation qui va de mal en pire», a fait savoir Amadou Traoré.

Abondant dans le même sens, AO, l’épouse d’un militaire dit avoir participé à la marche pour soutenir les FDS qui se battent pour la patrie.

«Toutes les femmes des FDS pleurent. Même si ce n’est pas ton époux qui meurt, demain ça pourrait être lui. Donc, j’exhorte toutes les femmes des militaires et paramilitaires à sortir manifester de sorte que le gouvernement les donne du matériel adéquat pour mettre fin à cette insécurité qui gagne du terrain», a-t-elle lancé.

Agence d’information du Burkina

Souaibou NOMBRE

Burkina : Une nième attaque terroriste révolte des manifestants à Ouagadougou

Burkina- Terrorisme- Manifestation

Burkina : Une nième attaque terroriste révolte des manifestants à Ouagadougou

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)- Le «Mouvement Sauvons le Burkina» a dénoncé mardi, la passivité du gouvernement face aux attaques terroristes, au surlendemain de la perte d’une trentaine de personnes dans le nord du pays.

Les marcheurs sont partis de la place Nation en passant par le marché central Rood-Wooko pour rallier la Primature afin de  remettre leur message au Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Mais ils ont été bloqués au Rond-point des Nations unies par les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité(CRS).

A en croire les marcheurs, ils veulent exprimer leur mécontentement face  à la lutte contre l’hydre terroriste qui demeure une «véritable» préoccupation des populations.

Pour le porte-parole du « Mouvement Sauvons le Burkina », Mohamed Auguste Koumsougou, le président du Faso Roch Kaboré a échoué  dans sa lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

«Ce que nous demandons à la jeunesse burkinabè, c’est de se joindre à la marche pour dire non à la gestion du parti au pouvoir », a-t-il soutenu.

Même son de cloche pour l’une des militantes, Anaïs Drabo qui exhorte les veuves des soldats tombés à se joindre à la marche afin d’interpeller le gouvernement sur leur situation.

«On aura plus du Burkina Faso si l’Etat se comporte de la sorte  face aux terroristes. Regardez la carte du pays, tout est presque  occupé par ces hommes sans foi ni loi», a-t-elle renchéri.

Anaïs Drabo dit avoir l’impression que les décideurs politiques montrent à l’opinion internationale qu’il n’existe pas de problème de terrorisme dans le pays.

Selon Mohamed Auguste Koumsougou, le président devrait remettre son mandat à une autre personne pour continuer la lutte.

En rappel, le dimanche 14 novembre 2021 dans la matinée, au moins 28 gendarmes et 4 civils ont péri  dans une attaque terroriste à Inata dans le Nord du Burkina Faso.

Les exactions terroristes, en cours depuis 2016,  ont provoqué la mort de près d’un millier  de personnes (militaires et civils),  de plus d’un million quatre cent personnes déplacées internes et la fermeture de nombreuses infrastructures scolaires sur le territoire national.

Des marches similaires ont eu lieu à Bobo-Dioulasso(Ouest) et à Dori(Nord).

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina : Les acteurs du domaine de construction sensibilisés sur la norme et la règlementation

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Burkina : Les acteurs du domaine de construction sensibilisés sur la norme et la règlementation

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)-Les acteurs du domaine des matériaux de construction ont été sensibilisés vendredi, au cours d’un atelier à Bobo-Dioulasso sur la norme et la règlementation en vigueur, par l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM).

« L’objectif de cet atelier est d’informer et sensibiliser l’ensemble des acteurs socio-économiques, plus précisément ceux exerçant dans le domaine des matériaux de construction pour les amener à intégrer la normalisation dans leurs activités afin de produire qualité », a déclaré le Dr Bakoué Jean-Paul Karama.

Dr Karama est le directeur de la normalisation et de la certification de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM).

Il s’exprimait vendredi, à Bobo-Dioulasso à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la normalisation.

Pour le représentant du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Sayouba Sawadogo, cette journée « marque l’avancée de la normalisation dans le monde ».

Il a affirmé que cette commémoration vise à montrer l’importance de la normalisation pour l’économie mondiale et de promouvoir son rôle en répondant aux besoins des entreprises, de l’industrie, des gouvernants, et des consommateurs.

Cet atelier va permettre également  aux acteurs du monde de la construction d’observer les règles en la matière afin de livrer du matériel de construction de qualité aux consommateurs, a poursuivi M. Sawadogo.

Sur ce, il a invité les entreprises de production et de commercialisation à s’approprier les normes au sortir de cette session d’information et de sensibilisation afin de mettre sur le marché des matériaux de bonne qualité pour l’intérêt des populations.

La journée nationale de la normalisation a été célébrée cette année sous le thème « Une vision commune pour un monde meilleur ». La journée est commémorée le 14 octobre de chaque année, et ce depuis 1970.

Agence d’information du Burkina

KF/ST/KR/wis

 

Burkina : les spécialistes en médecine interne échangent pour une meilleure prise en charge de la COVID 19

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Burkina : les spécialistes en médecine interne échangent pour une meilleure prise en charge de la COVID 19

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)-La Société de la médecine interne du Burkina Faso (SOMI-BF) a tenu son deuxième congrès scientifique à Bobo-Dioulasso, du jeudi au samedi dernier, sous le thème « Médecine inter et COVID-19 ».

Pendant trois jours, les spécialistes de la médecine interne du Burkina et leurs collègues venus de six pays de la sous-région (Sénégal, Guinée, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin, Cameroun) se sont réunis dans la capitale économique du Burkina Faso, Bobo-Dioulasso, pour mettre en commun leurs expériences dans la prise en charge de la maladie à coronavirus.

C’était à l’occasion du deuxième congrès scientifique de la Société de la médecine interne du Burkina Faso (SOMI-BF), tenu du jeudi 11 au samedi 13 novembre dernier, autour du thème « Médecine inter et COVID-19 ».

« Nous avons traité des patients qui présentaient des comorbidités, c’est-à-dire des patients qui avaient le coronavirus associé à un diabète sucré ou à d’autres maladies chroniques », a déclaré le président du SOMI-BF, Pr Yousouf Joseph Drabo.

« Nous avons traité des patients qui présentaient des comorbidités », a déclaré le président du SOMI-BF, Pr Yousouf Joseph Drabo

« Il s’agit donc au cours de ces travaux, de livrer les résultats de nos expériences concernant la prise en charge de ces patients qui avaient la COVID-19 », a-t-il ajouté.

A le croire, cette rencontre a ainsi permis aux médecins internes et experts de la sous-région de sensibiliser le corps médical sur le dépistage précoce et la prise en charge de la COVID-19.

Les congressistes ont aussi identifié des stratégies pour accompagner les gouvernements en vue d’une meilleure couverture vaccinale et d’assurer la formation continue, a informé le président du SOMI-BF.

Selon le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, par ailleurs co-président du congrès,  ce dernier « constitue un excellent cadre de sensibilisation pour le changement de comportement continu des populations ».

Il a rassuré que son département restera attentif aux conclusions de ce rendez-vous des internistes.

Pour  le ministre en charge de la Recherche scientifique, Pr Alkassoum Maïga, également co-président du congrès, c’est un important rendez-vous de mise en commun des résultats des travaux qui contribueront à améliorer la prise en charge de la COVID-19.

« Il est plus que nécessaire de conjuguer les efforts pour freiner la propagation du coronavirus aux conséquences sociales et économiques désastreuses », a soutenu sa collègue de l’Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara.

Au cours du congrès, les spécialistes de la médecine interne, exerçant en étroite collaboration avec d’autres spécialistes, tels les réanimateurs, les infectiologues, les pneumologues, etc, se sont également intéressés à la collaboration interdisciplinaire, selon Dr Drabo.

Agence d’information du Burkina

KF/KR/wis

Les élèves du lycée communal de Fada N’Gourma dénoncent à nouveau le manque de professeurs

Les élèves du lycée communal de Fada N’Gourma dénoncent à nouveau le manque de professeurs

 

Fada N’Gourma, (AIB)-Ce lundi, 15 novembre 2021, les élèves du lycée communal de Fada N’Gourma ont fermé les classes pour décrier à nouveau l’insuffisance de professeurs.

 

Après un arrêt des cours les 8 et 9 novembre 2021, les élèves ont rabattu de nouveau les portes pour revendiquer des professeurs.

Selon Lazare Lompo du bureau des élèves du lycée communal, cette 2ème sortie s’explique du fait que le Censeur du lycée avez assuré le jeudi passé que l’administration scolaire a trouvé les professeurs qui manquaient.

 

« Contre toute attente, ces professeurs ne se sont pas présentés dans les classes jusqu’à l’heure où je vous parle. Pour attirer l’attention des autorités nous avons choisi d’abandonner encore les classes », a martelé Lazare Lompo.

 

Edouard Belemnyégré , proviseur de cet établissement a affirmé : «Nous avons été surpris de constater la fermeture des classes ce matin sans préavis. Il y avait effectivement un manque de professeurs dans certaines disciplines dans les différents cycles et cela en mathématiques, physique et chimie et en science de la vie et de la terre. Plusieurs raisons justifient ce fait. D’abord les départs des professeurs ne sont pas accompagnés automatiquement de compensation. Ensuite, l’ouverture de certaines classes due à l’arrivée des élèves déplacés internes (EDI) et l’ouverture d’une classe de seconde « C » ont créé un vide ».

 

Wilfried Bonkoungou a renchéri à ces termes : «Certains nouveaux professeurs se sont vus affecter des classes, mais le fait qu’ils ne soient pas encore mandatés ne s’y présentent pas. La Direction provinciale des Enseignements post-primaire et secondaire nous a instruit de prendre des initiatives pour pallier à cette difficulté. Nous avons ainsi pris des dispositions pour mettre en application ces instructions de la hiérarchie ».

 

Selon Marc Bouda , professeur d’histoire-géographie de ce lycée et Secrétaire général du comité de la Fédération des Syndicats nationaux des Travailleurs de l’Enseignement et de la Recherche (F/SYNTER) , cette situation de manque d’enseignants aurait pu trouver depuis des solutions car n’ayant surpris personnes.

 

Agence d’information du Burkina

 

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

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