Burkina- Terrorisme- Manifestation

Burkina : Une nième attaque terroriste révolte des manifestants à Ouagadougou

Ouagadougou, 16 nov. 2021 (AIB)- Le «Mouvement Sauvons le Burkina» a dénoncé mardi, la passivité du gouvernement face aux attaques terroristes, au surlendemain de la perte d’une trentaine de personnes dans le nord du pays.

Les marcheurs sont partis de la place Nation en passant par le marché central Rood-Wooko pour rallier la Primature afin de  remettre leur message au Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Mais ils ont été bloqués au Rond-point des Nations unies par les éléments de la Compagnie républicaine de sécurité(CRS).

A en croire les marcheurs, ils veulent exprimer leur mécontentement face  à la lutte contre l’hydre terroriste qui demeure une «véritable» préoccupation des populations.

Pour le porte-parole du « Mouvement Sauvons le Burkina », Mohamed Auguste Koumsougou, le président du Faso Roch Kaboré a échoué  dans sa lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

«Ce que nous demandons à la jeunesse burkinabè, c’est de se joindre à la marche pour dire non à la gestion du parti au pouvoir », a-t-il soutenu.

Même son de cloche pour l’une des militantes, Anaïs Drabo qui exhorte les veuves des soldats tombés à se joindre à la marche afin d’interpeller le gouvernement sur leur situation.

«On aura plus du Burkina Faso si l’Etat se comporte de la sorte  face aux terroristes. Regardez la carte du pays, tout est presque  occupé par ces hommes sans foi ni loi», a-t-elle renchéri.

Anaïs Drabo dit avoir l’impression que les décideurs politiques montrent à l’opinion internationale qu’il n’existe pas de problème de terrorisme dans le pays.

Selon Mohamed Auguste Koumsougou, le président devrait remettre son mandat à une autre personne pour continuer la lutte.

En rappel, le dimanche 14 novembre 2021 dans la matinée, au moins 28 gendarmes et 4 civils ont péri  dans une attaque terroriste à Inata dans le Nord du Burkina Faso.

Les exactions terroristes, en cours depuis 2016,  ont provoqué la mort de près d’un millier  de personnes (militaires et civils),  de plus d’un million quatre cent personnes déplacées internes et la fermeture de nombreuses infrastructures scolaires sur le territoire national.

Des marches similaires ont eu lieu à Bobo-Dioulasso(Ouest) et à Dori(Nord).

Agence d’information du Burkina

NO/ata

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