Accueil Blog Page 93

Hôpital Bogodogo : Les patients en unité de soins de cardiologie bénéficient d’une surveillance constante 24 h/24, Pr Samadoulougou

BURKINA-SANTE-HOPITAL-CARDIOLOGIE-SERVICES-FONCTIONNEMENT

Hôpital Bogodogo : Les patients en unité de soins de cardiologie bénéficient d’une surveillance constante 24 h/24, Pr Samadoulougou

Ouagadougou, 7 juil. 2025 (AIB)- L’Unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), demeure une particularité dans la prise en charge des urgences cardiologiques, parce qu’elle fonctionne 24/24 h au chevet des malades, a indiqué lundi, le chef de service de cardiologie du CHU-B et Professeur titulaire en cardiologue, André K. Samadoulougou.

« Nous avons la particularité d’avoir un cardiologue de manière permanente (24/24 h) dans l’Unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) au CHU-B. Je veux parler de la qualité de l’organisation, de l’engagement des acteurs de santé dans cette unité », a affirmé le chef de service de cardiologie du CHU-B et médecin cardiologue, Pr André K.Samadoulougou.
Selon lui, la direction générale de l’hôpital de Bogodogo fait de gros efforts pour permettre aux agents d’avoir une certaine qualité d’offre de soins mais des défis restent toujours à relever.

A écouter Pr Samadoulougou, leur souhait est de répondre aux préoccupations des malades en matière de prise en charge des urgences cardiologiques dans le centre sanitaire.
Le chef de service de cardiologie du CHU-B par ailleurs président de la commission médicale d’établissement, a révélé que son service compte huit (8) unités. Il s’agit des unités de soins intensifs en cardiologie, de l’hospitalisation, d’exploration fonctionnelle 1, 2 et 3 d’échocardiographie Doppler et vasculaire, de constations, de rythmologie et de cadiopédiatrie.

Le médecin cardiologue, a aussi fait remarquer que ce sont les urgences cardiologiques qui sont admises dans l’USIC de l’hôpital de Bogodogo qu’elles soient du public ou du privé.
« C’est quand le malade ne va pas bien. C’est quand sa vie est en danger, ce sont ces types de patients que nous recevons à l’USIC pour un suivi rapproché du malade et lui donner la chance de survivre », a-t-il ajouté.

A titre d’exemples, Pr André Samadoulougou, a fait cas, entre autres, les malades d’embolies pulmonaires, d’infarctus du myocarde, les trouves de rythme graves et les insuffisances cardiaques aiguës qui sont hospitalisés dans l’unité de soins intensifs de cardiologie.

Le responsable de l’USIC du CHU-B et médecin cardiologue, Mireille Abouga/ Loya, a souligné, que son unité est logée au sein du service de cardiologie et comprend actuellement 3 lits de réanimation équipés chacun d’un scope et d’un pousse-seringue électrique.

L’Unité de soins intensifs cardiologiques est une unité spécialisée et équipée pour la prise en charge des patients souffrants de pathologies cardiaques aigues et nécessitant une surveillance continue et des soins intensifs.

« L’USIC reçoit des patients qui présentent des cardiopathies en phase aiguë via les services d’urgences, le Service d’aide médicale urgente (SAMU), ou d’autres services hospitaliers, pour la gestion de l’urgence et la surveillance continue des paramètres vitaux jusqu’à stabilisation », a soutenu le médecin cardiologue.

L’Unité de soins intensifs de cardiologie travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des unités du service pour assurer une prise en charge globale du patient
En rappel, le service de cardiologie du CHU-B est fonctionnel depuis le 2 mai 2017.

Agence d’information du Burkina
NO/BH/ATA

Zondoma : Une association offre 210 sacs de riz et 10 motos et divers matériels aux forces combattants, aux écoles et formations sanitaires

Burkina/Zondoma-Association-Remise-Don

Zondoma : Une association offre 210 sacs de riz et 10 motos et divers matériels aux forces combattants, aux écoles et formations sanitaires

Gourcy, 5 juillet 2025 (AIB) – L’Association Faso Lagm-taaba a organisé une cérémonie de remise de vivres et de matériels divers de plus de 17 millions de FCFA aux forces combattantes, aux formations sanitaires et aux écoles, le samedi 5 juillet 2025 à la place de la nation de Gourcy.

210 sacs de riz de 25 kg, 10 sacs de sel, 10 motos, 10 lits, 20 matelas, 10 couvertures, 1 vélo, 100 tee-shirts, telle est la composition du don remis ce samedi 5 juillet 2025 à la place de la nation de Gourcy par l’association Faso Lagm-taaba.
Placée sous la présidence du haut-commissaire de la province du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé, la cérémonie de remise a connu la présence des forces vives de la province et des invités venus d’autres localités.

Selon le Secrétaire général de l’association Faso Lagm-taaba Ousmane Ouédraogo, ce don estimé à plus de 17 millions FCFA a été mobilisé auprès de filles et fils de la province du Zondoma qui ont bien voulu accompagner les efforts du président du Faso dans la reconquête et le développement du pays.

« Nous ne voulons pas que ceux qui se battent pour nous, manquent de quelque chose. C’est pourquoi, en dépit des efforts fournis par l’État, nous avons décidé d’apporter notre contribution pour les accompagner », a indiqué Ousmane Ouédraogo, qui a saisi l’occasion pour remercier les donateurs représentés à la cérémonie par les tradipraticiens Cheick Amadou Diarra de Tangaye et Adja Mamounata Sawadogo de Basnam.
Tout en saluant l’élan patriotique des organisateurs, le haut-commissaire, Aboubacar Sidiki Nabé, a invité toutes les associations de veille citoyenne à parler le même langage et à renforcer la cohésion au sein de leur groupe, car a-t-il ajouté, c’est ensemble qu’ils pourront mieux accompagner le Président du Faso et son gouvernement dans leurs missions.
Après la remise symbolique, les vivres et les motos sont destinés aux forces combattantes, le matériel médico-technique aux formations sanitaires de Roba et de Kogola, le vélo et les tee-shirts à l’école primaire du secteur 5 de Gourcy qui a réalisé de bons résultats scolaires cette année.

En plus des mobilisations de ressources, et des travaux d’intérêts communs, les associations de veille citoyenne de la province ont à leurs actifs l’érection de plusieurs ronds-points ‘’Ibrahim Traoré’’ dans les différentes communes du Zondoma.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Kénédougou/Education : Une association récompense des meilleurs apprenants et animateurs

BURKINA-KENEDOUGOU-EDUCATION-EXCELLENCE

Kénédougou/Education : Une association récompense des meilleurs apprenants et animateurs

Orodara, 6 juil. 2025 (AIB)- Le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Orodara, Sidiki Mathieu Traoré, a présidé, le vendredi 4 juillet 2025, une journée de l’excellence pour récompenser les meilleurs apprenants et animateurs du programme Stratégie de scolarisation accélérée/Passerelle (SSA/P), organisée par l’Association SOS Enfants.

L’évènement qui a été organisé par l’Association SOS Enfants de Orodara le vendredi 4 juillet 2025, a récompensé les meilleurs apprenants et animateurs du programme SSA/P, mis en œuvre dans la province avec le concours financier de la Fondation Stromme.

Au titre de l’année scolaire 2024-2025, l’Association a ouvert 20 centres SSA/P dans la province du Kénédougou, permettant à 539 enfants hors écoles et en situation de vulnérabilité d’être inscrits dans le circuit éducatif.

A l’issue de l’évaluation finale, 506 apprenants ont été admis en classe supérieure, principalement au CE2, traduisant un taux de maintien de 96%, bien au-dessus du seuil minimal recommandé de 90%.

Pour le représentant du directeur Pays de la Fondation Stromme et spécialiste en éducation, Aimé Ouédraogo, ces résultats sont largement satisfaisants.
« En termes de standard, cet effectif nous donne satisfaction. Le taux de maintien atteint les normes requises», a-t-il déclaré, tout en félicitant les efforts conjoints de SOS Enfants et des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce programme.

Cependant, M. Ouédraogo, a aussi exprimé quelques réserves quant au taux de transfert au CE2, qui s’établit à 92%, en deçà de la norme cible fixée à 95%.
Le représentant du directeur Pays de la Fondation Stromme, a invité les responsables de l’association à redoubler d’efforts pour combler cet écart lors des prochaines campagnes éducatives.
Quant au conseiller technique, Aristide Kambiré, il a, au nom du président du conseil d’administration de SOS Enfants, réaffirmé l’engagement de la structure à améliorer la qualité de ses interventions.
« Nous avons pris bonne note des observations de notre partenaire et mettrons tout en œuvre pour atteindre les performances attendues », a-t-il rassuré.
M. Kambiré a indiqué que l’excellence ne naît pas dans le confort, elle se construit dans l’effort, le courage, la discipline et parfois dans le silence.
« A SOS Enfants, nous croyons que chaque enfant a un potentiel extraordinaire, quel que soit son parcours ou son origine. Notre engagement, c’est de lui offrir un cadre sûr, bienveillant et propice à l’apprentissage et à son épanouissement », a-t-il souligné.
Le directeur provincial en charge de l’Education primaire du Kénédougou, Pié Coulibaly, a salué l’impact du programme SSA/P dans la province.
Il a par ailleurs formulé des doléances à l’endroit de SOS Enfants et de son partenaire la Fondation Stromme, appelant à l’extension du programme dans la partie nord du Kénédougou, notamment dans les Circonscription d’éducation de base (CEB) de Sindo et de Morolaba.
Ces zones, affectées par la crise sécuritaire, comptent des milliers d’enfants déscolarisés en attente de réinsertion.
Les bénéficiaires ont remercié SOS enfants dont l’initiative a permis de changer le cours de leur vie.
Le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Orodara, Sidiki Mathieu Traoré, a salué cette initiative de SOS enfants et de la Fondation Stromme, qu’il a qualifiée de modèle à reproduire dans toute la province.
La cérémonie a pris fin par une remise de prix et d’attestations de reconnaissance. Les meilleurs apprenants et animateurs ont été primés pour leurs performances.
Des attestations de reconnaissance ont également été remises à la Fondation Stromme ainsi qu’à la direction provinciale en charge de l’Education non formelle, pour leur engagement constant en faveur de l’éducation inclusive.
Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Burkina : Grâce aux 6 millions reçus de Dumu KA FA, j’ai pu lancer mes activités, aviculteur

Burkina-Entreprises-Agropastorales-Financement

Burkina : Grâce aux 6 millions reçus de Dumu KA FA, j’ai pu lancer mes activités, aviculteur

Ouagadougou, 7 juil. 2025 (AIB) – La promotrice de la volaille « ST Joseph » à Bobo-Dioulasso, Fatou Reine Traoré, a salué la mise en place du fonds DUMU KA FA, qui lui a octroyé un financement de 6 millions FCFA, pour lancer ses deux fermes avicoles de 13 00 poules pondeuses chacune et de créer 2 emplois permanents.

« Grâce au Fonds Dumu KA FA, j’ai obtenu un financement de 6 millions FCFA, reçu sous forme de chèque au mois de mars. Ce soutien m’a permis de lancer efficacement mes activités. Aujourd’hui, je gère deux fermes avicoles, chacune accueillant 1 300 poules pondeuses. Les installations sont déjà opérationnelles, et les volailles bien présentes », a indiqué la promotrice de la volaille ST Joseph à Bobo-Dioulasso, Fatou Reine Traoré.De son avis, ce financement a également permis de créer deux emplois permanents : chaque ferme est confiée à un aviculteur qualifié.

La promotrice de la volaille ST Joseph à Bobo-Dioulasso, Fatou Reine Traoré, s’exprimait en fin juin à Bobo-Dioulasso, au cours d’une caravane de presse.

« C’est une vraie satisfaction pour moi de pouvoir non seulement développer mon activité, mais aussi contribuer à la création d’emplois », s’est-elle réjouie.Selon elle, le marché de la volaille est actuellement favorable et les producteurs disposant de poussins et d’œufs « font la pluie ».« Je suis vraiment reconnaissante pour cette initiative. Ce n’est pas tous les jours que le gouvernement apporte un tel appui aux petits producteurs. C’est une action qu’il faut saluer et encourager à poursuivre », a-t-elle ajouté.

Elle a invité ses collègues promoteurs à utiliser les ressources de manière responsable afin de faire grandir leurs projets et d’impacter positivement les communautés.« Enfin, j’aimerais adresser un message à mes collègues promoteurs : soyons sérieux et engagés. Lorsque le gouvernement nous aide, c’est pour que nous travaillions, que nous avancions. Ce n’est pas pour détourner les fonds à d’autres fins », a conclu la promotrice de la ferme avicole ST Joseph.Créé en février 2024 par le gouvernement burkinabè, le fonds DUMU KA FA est mis en place pour répondre aux besoins de financement des acteurs du secteur agropastoral et halieutique à travers l’octroi du crédit. A ce jour, plusieurs structures du monde rural ont déjà bénéficié d’un financement en vue de développer leurs activités.

Les financements octroyés vont de 100 mille FCFA à 500 millions FCFA avec un taux d’intérêt de 5 % l’an.Les personnes physiques, les entreprises et coopératives, et les établissements publics et sociétés d’Etats sont éligibles aux fonds DUMU KA FA.

Agence d’information du BurkinaDNK-yos-ata

Léraba/Conseil de santé : Les agents du district sanitaire de Sindou invités au respect des directives

BURKINA-LERABA-SANTE-CONSEIL-DISTRICT-SANITAIRE

Léraba/Conseil de santé : Les agents du district sanitaire de Sindou invités au respect des directives

Sindou, 04 juil. 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la province de la Léraba, représentant le Haut-commissaire, Yéonviel Somé, a présidé, le vendredi 04 juillet 2025, le conseil de santé du district sanitaire de Sindou. Les agents du district sanitaire de Sindou ont été invités au respect des directives de santé.

Dans le but de renforcer sa gouvernance participative et la collaboration intersectorielle et communautaire, le district sanitaire de Sindou, a organisé ce vendredi 04 juillet 2025, le Conseil de santé du district (CSD) à Sindou, présidé par le secrétaire général de la province de la Léraba, Yéonvièl Somé.

Les échanges ont été focalisés sur les préoccupations liées à l’amélioration des indicateurs du district et au fonctionnement des COGES services de santé entre les différents partenaires et les agents de santé à Sindou.

Cette instance est une opportunité au cours de laquelle les différents acteurs discutent des préoccupations du moment en matière de santé et des questions liées au fonctionnement des services de santé.
« Le CSD constitue également un cadre d’harmonisation des points de vue et de suivi des activités prioritaires de santé planifiées dans le district », a expliqué le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Sindou, Dr Lamine Ouattara.

Les indicateurs dans le domaine de la santé de la reproduction, du programme élargi de vaccination, la surveillance épidémiologique ont été présentés.
Aussi, un regard particulier a été fait sur les cas de décès périnatals, sur les dettes des formations sanitaires auprès du dépôt répartiteur de médicaments du district, les remboursements de la gratuité des soins.

La nécessité de renforcer le personnel de santé et le matériel médico-technique, la création de l’union des COGES ainsi que le renforcement des capacités de gestion des membres sont, entre autres, les préoccupations qui ont été exposées.

Pour une bonne prise en charge des populations, le MCD, a invité tous les acteurs à travailler dans le strict respect des directives édictées par le ministère de la santé en insistant sur le respect des nouveaux prix de vente des Médicaments essentiels génériques (MEG).
Il a aussi remercié le Projet Plurielles et les autres partenaires qui accompagnent toujours le district.

Tout comme le représentant du directeur régional de la santé de la région de Tannounyan ex Cascades, Dr Gnissien Léon Habib, Yéonvièl Somé, a encouragé et félicité Dr Lamine Ouattara, par rapport aux performances du district sanitaire depuis sa prise de fonction.
Ils ont souligné leur satisfaction au sortir de cette rencontre.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

Kourittenga : Huit nouveaux prêtres ordonnés pour l’annonce de l’Evangile

BURKINA-KOURITTENGA-RELIGION-CATHOLIQUE-ORDINATION-PRETRES

Kourittenga : Huit nouveaux prêtres ordonnés pour l’annonce de l’Evangile

Koupéla, 05 juillet 2025 (AIB)-L’archevêque métropolitain de Koupéla, Mgr Gabriel Sayaogo, a ordonné ce samedi 05 juillet 2025, à la cathédrale Notre Dame des Grâces de Koupéla, huit nouveaux prêtres et envoyé au service de l’annonce de l’évangile à travers le monde.

La paroisse cathédrale Notre Dames des Grâces de Koupéla, a vibré ce samedi 05 juillet 2025, des louanges et prières de la messe d’ordination des prêtres célébrée par Mgr Gabriel Sayaogo.

Au total, huit nouveaux prêtres ont été ordonnés pour l’annonce de l’évangile au bénéfice du peuple de Dieu.
« Il vous a choisi pour faire de vous des prêtres de la nouvelle alliance et vous envoie d’abord dans le diocèse de Koupéla, ensuite partout au Burkina Faso et enfin dans l’église catholique toute entière afin que vous soyez les porteurs de son pardon aux pécheurs, les messagers de sa joie et des envoyés de son amour libérateur aux opprimés», a déclaré Mgr Sayaogo.

Pour l’archevêque métropolitain de Koupéla, les prêtres seront envoyés pour annoncer et pour agir.
Il a attiré leur attention sur la sacralité de l’eucharistie, la vie de l’église, surtout sa vie liturgique qui est dirigée par des orientations promulguées par ceux qui en ont la compétence.
« L’eucharistie, elle, est la source et le sommet de la vie de l’église. Alors, chers prêtres, nous sommes configurés à l’eucharistie, et sans elle, nous ne sommes rien », a fait savoir Mgr Gabriel Sayaogo.
Les nouveaux prêtres se disent engagés et déterminés à accomplir la mission qui leurs ont été assignée.

« Notre action de grâce d’aujourd’hui va vers le père tout puissant, qui, pourvoit au besoin de son église, a fait de nous des prêtres coopérateurs de l’ordre épiscopal dans la gestion des choses divines au bénéfice de son peuple», a exprimé le porte-parole des nouveaux prêtres.
Il a demandé leur accompagnement avec des prières et conseils dans l’accomplissement de leur mission.
L’archevêque de Koupéla, a félicité et a bénis les nouveaux prêtres tout en leur rappelant leur devoir dans l’exercice de leur mission auprès du peuple de Dieu.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/ar

Burkina/EFO : un coach marocain pour refaire briller l’Etoile

FOOT-BFA-MAR-SPORT-FBF-ENCADREMENT-EFO

Burkina/EFO : un coach marocain pour refaire briller l’Etoile

Ouagadougou, 6 juil. 2025 (AIB)-L’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) a présenté dimanche à Ouagadougou lors d’une conférence de presse, son nouvel entraineur, le Marocain Rachid Ghaflaoui, pour espérer accrocher le top 5 de la Ligue 1 burkinabè la saison prochaine, elle qui a frôler la descente en Ligue 2 lors du championnat écoulé, a constaté l’AIB.

« L’objectif est clair. Nous venons de terminer une saison difficile. Au sortir de ça, nous avons trouvé quelqu’un qui peut venir relever le niveau de l’équipe. Nos ambitions sont grandes et nous comptons terminer parmi les 5 premiers cette saison », a déclaré le président de la section football de l’EFO Alban Ouédraogo lors de la présentation du coach.

Rachid Ghaflaoui (51 ans) aura beaucoup à faire à l’EFO car selon le président Ouédraogo, les moyens seront mis à sa disposition pour qu’il réussisse sa mission. « Nous allons mettre les moyens humains à sa disposition en faisant d’abord des recrutements que lui-même va suivre. Et ensuite on va mettre les moyens matériels et les petits moyens (financiers) qu’on a, à sa disposition pour qu’il puisse réussir sa mission ».

Le natif de Marrakech (Maroc) est conscient de ce qui l’attend dans la famille « Bleu et blanc » et se dit prêt à relever le défi. Mieux, «on va aller chercher une compétition CAF pour redorer l’image du club. En même temps on va essayer de bâtir un groupe jeune pour l’avenir du football burkinabè ».

L’EFO est un club à pression surtout du côté des supporteurs mais coach Ghaflaoui dit pouvoir gérer ces genres de situation, lui qui n’est pas à sa première expérience dans un club en Afrique de l’Ouest. « Je connais l’histoire de l’EFO. Le football est un métier dur, c’est un métier à risque, donc je vais prendre le risque ».

Le projet du technicien marocain pour la Reine des stades « est un projet sportif. Bâtir une équipe pour donner une base à l’EFO parce que comme vous le savez l’EFO n’a pas un budget qu’il faut pour aller loin car le football de maintenant c’est l’argent. Mais on va essayer de bâtir un groupe. Au lieu de recruter des joueurs chaque année, ils ne vont recruter qu’un ou deux joueurs par saison », a dit Rachid Ghaflaoui.

Il a mentionné que « on va essayer de se mettre dans cet élan parce que pour le moment, l’EFO ne peut pas prendre un profil compétiteur. On a donc ajouté le profil formateur pour qu’on puisse réussir. Le football n’est pas une science exacte. Comme coach professionnel moi je n’ai pas peur d’échouer. Je suis là pour donner une dynamique à l’EFO à tout prix. Que la chance soit de notre côté ».

Coach Ghaflaoui n’est pas totalement étranger chez les Stellistes. Le président Alban Ouédraogo a fait savoir que « c’est un coach qui connait l’EFO. Il la suit depuis 2016 donc il connait la pression qui y est. Et c’est un entraineur qui a entrainé des équipes qui ont plus de pression qu’à l’EFO.

Le technicien marocain va vivre sa 6e expérience en Afrique de l’Ouest après le Sahel SC du Niger (en deux passages), le Déboclub Mopti du Mali, le Williamsville de Côte d’Ivoire où il aura passé 373 jours sur le banc (c’est sa plus grande longévité sur un banc lors des 10 dernières années), le SOAR Académie de Guinée et tout récemment le Lys Sassandra de Côte d’Ivoire entre août et novembre 2023, soit 97 jours de service.

Rachid Ghaflaoui est vainqueur de la coupe nationale et de la Supercoupe du Niger en 2017 et champion de la deuxième division de Bahreïn en 2022.

La saison dernière, l’EFO a terminé le championnat à la 13e place sur 16 à deux longueurs du club 1er relégable.
Agence d’information du Burkina
as/ata

JNA 2025 : Le Centre-Ouest met en terre 2000 arbres

BURKINA-CENTRE-OUEST-JOURNÉE-ARBRE-PLANTATION

JNA 2025 : Le Centre-Ouest met en terre 2000 arbres

Villy, 5 juil. 2025 (AIB) – Le lycée technique régional de Villy a accueilli ce samedi la célébration régionale de la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) pour la région du Centre-Ouest avec 2000 plantes mis en terre, a constaté l’AIB.

Cette édition, qui s’est tenue en différé, était placée sous le thème évocateur : « Plantes médicinales, source de résilience sanitaire et climatique des communautés ».

La cérémonie a été présidée par le gouverneur par intérim de la région du Centre-Ouest Adama Jean Yves Béré et a rassemblé l’ensemble des corps constitués, témoignant de l’importance accordée à cette initiative de reboisement.

Au cours de cette journée, près de 2 000 jeunes plants d’espèces locales ont été mis en terre. Ces espèces ont été rigoureusement sélectionnées pour leur utilité et leur capacité d’adaptation aux conditions locales. Le gouverneur par intérim a souligné l’engagement inébranlable des forces vives de la région à contribuer au reverdissement du Burkina Faso.

Aussi, il a relevé le fait que depuis le lancement de l’initiative présidentielle, «l’heure patriotique pour reverdir le Faso», un élan significatif d’initiatives individuelles et collectives en faveur du reboisement a été observé, répondant ainsi favorablement à l’appel du gouvernement.

En clôture de l’événement, le gouverneur a exprimé ses vifs remerciements à tous les acteurs ayant œuvré sans relâche pour le succès de cette activité. Il a également lancé un appel à la population pour l’entretien et la sauvegarde des plants mis en terre, essentiels pour la pérennité de cette démarche écologique.
Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

Ambassade du Burkina à Accra: Lancement des deuxièmes journées d’engagement patriotique 

Ambassade du Burkina à Accra: Lancement des deuxièmes journées d’engagement patriotique 

Ouagadougou, 5 juillet 2025 (AIB)- L’ambassadeur du Burkina Faso à Accra, le Colonel-major David Kabré, a lancé hier, la deuxième édition de la Journée Patriotique à l’El Wak Stadium d’Accra dans une ambiance festive et fraternelle, marquée par des activités sportives, culturelles et gastronomiques.

La journée a débuté tôt le matin avec le coup d’envoi du tournoi de football, suivi de la cérémonie officielle d’ouverture. Le public, venu nombreux, a ensuite visité les stands d’exposition de produits locaux burkinabè, mettant en lumière la richesse de l’artisanat et des produits du terroir.

Moment fort de la journée, le concours culinaire a permis aux participants de rivaliser de créativité autour de plats traditionnels. L’activité s’est achevée par une dégustation conviviale et la remise des prix aux meilleures prestations.

Présidant la cérémonie de récompense, le Dr Amadou Dicko, représentant du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a salué la mobilisation de la communauté burkinabè au Ghana et l’esprit de solidarité qui a marqué cette première journée.

Agence d’information du Burkina

Cascades /JNA2025 : 100 000 plants seront mis en terre dans la région

Burkina-Cascades-Célébration-JNA 2025

Cascades /JNA2025 : 100 000 plants seront mis en terre dans la région

Banfora, 5 juillet 2025 (AIB) – À l’instar des autres régions du Burkina Faso, la région des Cascades a célébré la 7ᵉ édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA), le samedi 5 juillet 2025 à Banfora, sous le thème : « Plantes médicinales : sources de résilience sanitaire et climatique ». À cette occasion, les forces vives de la région ont procédé à la mise en terre d’une vingtaine d’espèces d’arbres dans le bosquet médicinal de la province de la Comoé.

Dans cette région, c’est précisément ce bosquet médicinal qui a accueilli la commémoration. Au total, 2 500 plants ont été mis en terre sur une superficie d’environ 5 hectares.

Selon le directeur régional des Eaux et Forêts, le lieutenant-colonel Issouf Traoré, la campagne de reforestation prévoit la plantation de 100 000 dans la région des Cascades, composés essentiellement d’espèces médicinales. Il a également assuré que des mesures seront prises pour l’entretien et la protection des plants.

Le gouverneur de la région, Badaboué Florent Bazié, a rappelé que l’objectif global de cette journée est de restaurer le couvert végétal en encourageant la participation active de tous les acteurs régionaux aux activités de plantation, d’entretien et de protection des arbres.

Pour lui, l’arbre est le symbole de la vie. Quelle que soit l’espèce plantée, il s’agit d’un investissement pour les générations actuelles et futures. Il a donc invité toutes les populations des Cascades à veiller à l’entretien des plants pour atteindre un taux de réussite de 100 %.

Le premier responsable de la région a salué l’engagement des forces vives et les a encouragées à poursuivre les plantations tout au long de la campagne de reforestation, afin de reverdir la région et le Burkina Faso.

Issouf Sirima, ex-ministre des Sports, a également salué la réussite de cette édition dans la région des Cascades.

« J’ai tenu à participer à cette journée, en tant que fils de la région, pour témoigner de mon engagement et accompagner les autorités dans toutes leurs initiatives en faveur des Cascades en particulier, et du Burkina Faso en général », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs remercié les forces vives pour leur forte mobilisation.

Agence d’information du Burkina 

Jean Paul YEKPAYE – AIB/Comoé

Gourma/Baccalauréat 2025 : La province du Gourma réalise un taux de succès de 35,95 % au 1er tour

BURKINA – GOURMA – ÉDUCATION – BACCALAURÉAT – RÉSULTATS

Gourma/Baccalauréat 2025 : La province du Gourma réalise un taux de succès de 35,95 % au 1er tour

Fada N’Gourma, 6 juillet 2025 (AIB) – Au premier tour de l’examen du baccalauréat 2025, la province du Gourma a enregistré un taux de réussite de 35,95 % toutes séries confondues.

Selon le directeur provincial de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique du Gourma, Hamadou Gassambé, sur 3 533 candidats présents (dont 1 889 filles et 1 644 garçons), 1 270 ont été déclarés admis au premier tour, dont 640 filles et 630 garçons.

Par ailleurs, 917 candidats (dont 536 filles et 381 garçons) sont admissibles au second tour, a-t-il précisé.

Pour la série C, la province a réalisé une excellente performance : sur 36 candidats présentés, 35 ont été admis (dont 16 filles et 19 garçons), soit un taux de réussite de 97,22 %. L’unique candidate restante de ce groupe est admissible pour le second tour, a souligné M. Gassambé.

Tout en félicitant les nouveaux bacheliers, le directeur provincial a salué la résilience des élèves, des enseignants et des Forces de défense et de sécurité, qui ont permis la tenue de cet examen dans un contexte difficile.

Il a également exprimé sa reconnaissance envers sa hiérarchie et l’administration pour leur engagement constant tout au long du processus.

Agence d’information du Burkina 

KAC/ata

JNA 2025 : Le Goulmou plante plus de 900 000 arbres, bien au-delà des 500 000 prévus

BURKINA-GOURMA-ENVIRONNEMENT- REFORESTATION

JNA 2025 : Le Goulmou plante plus de 900 000 arbres, bien au-delà des 500 000 prévus

Fada N’Gourma, 6 juin 2025 (AIB)- Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro, a présidé la 7e édition de la Journée nationale de l’Arbre (JNA) dans la région du Goulmou, célébrée en différé le samedi 5 juin 2025 à Fada N’Gourma. Il s’est dit satisfait de la performance régionale, marquée par la mise en terre de plus de 900 000 arbres, contre 500 000 prévus, lors de l’Heure patriotique.

Instituée le 24 juillet 2018, la JNA vise à restaurer le couvert végétal et à récupérer les terres dégradées, à travers des plantations d’arbres sécurisées et bien entretenues.

Placée sous le thème « Plantes médicinales, sources de résilience sanitaire et climatique des communautés », l’édition 2025 a été célébrée régionalement à Fada N’Gourma.

Lors de la cérémonie, le ministre a salué l’engagement exemplaire de la région du Goulmou à l’occasion de l’Heure patriotique du 21 juin 2025, célébrée sur toute l’étendue du territoire.

« Nous sommes ici dans la région du Goulmou, incluant la Sirba et la Tapoa, avec un chiffre en tête : 928 975 plants mis en terre en une heure, sous le leadership du gouverneur de la région », a-t-il déclaré.

« C’est cette performance que nous sommes venus saluer », a-t-il ajouté.

Grâce à cette mobilisation, le Goulmou s’est hissé à la 3e place nationale au classement des régions ayant participé à l’Heure patriotique, durant laquelle chaque citoyen était invité à planter au moins un arbre.

Dans le cadre de cette JNA, la région a également implanté un bosquet de plantes médicinales, avec plus de 400 arbres de 12 espèces différentes, sur le site de l’Association culturelle Terre et Percussion du Gulmu.

Cet espace, clôturé et doté d’un point d’eau, répond aux standards recommandés pour assurer la pérennité des plantations.

Le ministre a souligné que ce modèle de bosquet est celui à promouvoir dans toutes les régions, avant d’appeler à un entretien rigoureux des plants mis en terre.

Agence d’Information du Burkina

KAC/ata

Burkina : Le fonds Dumu Ka Fa redonne une santé financière à l’entreprise Kokuma SA grâce à un financement de 450 millions FCFA

BURKINA – ÉCONOMIE RURALE – FONDS DUMU KA FA – FINANCEMENT

Burkina : Le fonds Dumu Ka Fa redonne une santé financière à l’entreprise Kokuma SA grâce à un financement de 450 millions FCFA

Ouagadougou, 2 juillet 2025 (AIB) – Le fonds Dumu Ka Fa a accordé un financement de 450 millions de FCFA à l’entreprise Kokuma SA, basée à Bagré, dans la région du Centre-Est, dans le cadre de la relance de l’économie rurale, permettant ainsi à cette unité industrielle d’éviter un bilan négatif.

Spécialisée dans la transformation du riz local, Kokuma SA a connu un tournant décisif grâce à ce soutien, qui lui a permis d’améliorer sa performance et d’assurer sa survie économique.

« N’eût été le fonds Dumu Ka Fa, Kokuma SA n’aurait pas pu réaliser un résultat positif l’an dernier », a affirmé le directeur général de l’entreprise, l’abbé Jean Paul Yoda.

Grâce à ce financement, l’entreprise a pu accompagner ses producteurs pour accroître leur capacité de production, renforcer les rendements agricoles et s’approvisionner en matière première.

Selon M. Yoda, Kokuma SA a pu collecter environ 1 800 tonnes de riz brut auprès des sociétés coopératives. Cette matière première a permis d’exécuter un marché de 750 tonnes de riz blanc local 25 % brisure avec la SONAGESS, ainsi qu’un autre marché de 735 tonnes avec le PAM (Programme alimentaire mondial).

Avant le financement, l’entreprise comptait 11 employés permanents et trois équipes de huit saisonniers. Avec l’augmentation des commandes et des capacités de production, elle est désormais passée à cinq équipes et a renforcé son effectif permanent, désormais de 14 personnes, en recrutant notamment une caissière, un responsable de stock et un agent commercial.

M. Yoda a souligné que les principaux avantages de la collaboration avec le fonds Dumu Ka Fa résident dans son taux d’intérêt très bas (5 %), la facilité d’accès aux financements, ainsi que l’accompagnement technique dont bénéficient les structures appuyées. Il a également salué la présence d’un personnel de suivi sur le terrain, chargé de veiller à la bonne utilisation des fonds.

Il s’exprimait lors d’une visite des agents du fonds Dumu Ka Fa dans les locaux de Kokuma SA.

Pour le prêtre-entrepreneur, la mise en place du fonds DKF contribue au développement local, au renforcement des capacités des acteurs ruraux, à l’autosuffisance financière des entreprises, et constitue un levier important pour le développement de l’agriculture et l’amélioration des conditions de vie des producteurs.

« Un grand merci aux autorités du pays, au personnel du fonds DKF et à tous ceux qui œuvrent pour la promotion de ce mécanisme de financement », a-t-il exprimé avec reconnaissance.

Créé en février 2024 par le gouvernement burkinabè, le fonds Dumu Ka Fa vise à répondre aux besoins de financement des acteurs agropastoraux et halieutiques, en soutenant des projets porteurs à fort impact rural.

Agence d’Information du Burkina
BO/ata

Banwa: 600 hectares labourés et aménagés gratuitement pour les producteurs

Burkina-Banwa–Agriculture

Banwa: 600 hectares labourés et aménagés gratuitement pour les producteurs

Solenzo, 5 juillet 2025 (AIB) – La direction provinciale de l’Agriculture et des Ressources halieutiques des Banwa a labouré gracieusement 600 hectares de bas-fonds, qu’elle a également aménagés au profit des producteurs de la province.

En plus de ces labours gratuits, les producteurs ont bénéficié des services des tracteurs de l’État à coût réduit pour le travail de leurs champs cultivables.

Ainsi, le coût du labour à l’hectare a été fixé à 10 000 FCFA, contre 22 500 ou 25 000 FCFA pour les tracteurs privés.

Si ces efforts sont salués par les producteurs, les visages des habitants de la commune de Solenzo restent préoccupés en raison du démarrage difficile de la saison des pluies cette année.

Ce vendredi 4 juillet 2025, l’AIB a effectué une tournée dans les champs des villages de Koma et de Lèkôrô, ainsi que dans les hameaux de culture de Founia et de Wara, pour constater l’installation de la saison pluvieuse.

Cette année, la saison des pluies est marquée par des poches de sécheresse, comme en témoignent l’aspect de certains champs.

À Wara, un hameau de culture situé à 7 km de Solenzo, les producteurs réclament plus de pluie, selon Michel Coulibaly, qui entend produire un demi-hectare de blé en plus du maïs et du riz déjà semés.

Sur la partie marécageuse de son champ, il a pu labourer à la charrue, mais le manque de pluie empêche l’avancée des travaux.

« J’ai déjà semé le maïs, et c’est sorti, le riz aussi, mais j’ai besoin de la pluie pour labourer tout mon champ et essayer de cultiver du blé en saison des pluies, pour voir ce que cela va donner », a confié Michel Coulibaly.

Mifia Coulibaly, quant à lui, a semé du coton et attend la pluie pour pouvoir ensemencer le riz et le maïs.

Propriétaire terrien à Solenzo, il a cédé 4 hectares à des personnes déplacées internes. Mais compte tenu du manque de pluie, personne ne veut aller dans les champs de Solenzo.

Par contre, dans les villages de Koma (à 12 km de Solenzo), de Lèkôrô (à 15 km) et de Darsalamy (à 25 km), la physionomie des champs est meilleure.

Les plantes ont bien poussé et les producteurs n’attendent plus que l’engrais à épandre dans leurs champs.

Pour Sadik Maïga, de Darsalamy, le retard dans les labours a eu un impact sur les travaux, car la machine était mobilisée dans les bas-fonds rizicoles.

« En tout cas, ici le long du fleuve, il pleut un peu, mais nous avons pulvérisé les herbes avant de semer à même le sol, et ça pousse bien. Cela faisait près de trois ans que personne n’avait pu produire quoi que ce soit à cause de l’insécurité », a martelé Sadik Maïga, producteur à Darsalamy.

Selon le directeur provincial de l’Agriculture, Madou Coulibaly, les personnes déplacées internes ont bénéficié gratuitement de semences et d’engrais, sans toutefois préciser les quantités.

Les principales difficultés rencontrées par les producteurs en ce début de saison sont le manque de pluie et d’engrais.

Pour Félix Coulibaly, même si la direction provinciale a distribué de l’engrais dans les secteurs, certaines pratiques entravent l’accès équitable aux intrants.

« Je suis obligé d’acheter de l’engrais à la boutique à plus de 20 000 FCFA le sac, car celui distribué dans les secteurs est insuffisant. Et la politique de ceux qui sont chargés de la distribution fait qu’on ne reçoit rien. Imagine un seul sac pour toute une famille avec plusieurs hectares à cultiver. Comment allons-nous nous en sortir ? », s’est indigné Félix Coulibaly dans son champ à Wara.

Concernant le manque d’engrais et les superficies emblavées dans la province, Madou Coulibaly a préféré ne pas donner de détails.

Pour l’instant, les yeux des producteurs restent tournés vers le ciel et l’acquisition d’engrais, dans l’espoir de pouvoir réaliser de bons rendements.
Agence d’information du Burkina
Salifou Ouédraogo
(AIB/Banwa)

Initiative présidentielle Faso Mêbo : le Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu met la main à la pâte

Initiative présidentielle Faso Mêbo : le Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu met la main à la pâte

(Ouagadougou, 5 juillet 2025). Une délégation du Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso, conduite par son président, Pasteur Dr Etienne P. ZONGO s’est rendue sur le site de confection des pavés au Lycée Philippe-ZINDA-KABORÉ pour apporter sa contribution à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.

« Nous sommes venus exprimer notre joie pour les initiatives qui sont engagées pour la construction de notre patrie », indique Pasteur Dr Etienne P. ZONGO.

D’une valeur de 10 millions FCFA, la contribution se compose de l’oxyde, de l’huile de décoffrage, du sikalite et du ciment. Selon Pasteur ZONGO, l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso salue, soutient et prie pour que l’initiative connaisse une réussite totale.

A l’issue de la remise symbolique, le Président du Conseil général de l’Église des Assemblées de Dieu du Burkina Faso, Pasteur Dr Etienne P. ZONGO et sa délégation se sont retroussés les manches pour participer aux travaux de fabrication des pavés.

A cette occasion Paster ZONGO a lancé un appel : « nous ouvrons la porte pour tout fidèle chrétien de l’Église des Assemblées de Dieu, si vous avez à cœur de faire encore de plus grand, faites-en » parce c’est pour la construction de notre cher pays, le Burkina Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina

Initiative Présidentielle Faso Mêbo L’entreprise chinoise CGINT apporte 200 bidons d’huile de décoffrage

Initiative Présidentielle Faso Mêbo
L’entreprise chinoise CGINT apporte 200 bidons d’huile de décoffrage

(Ouagadougou, 3 juillet 2025). L’entreprise chinoise CGINT, a fait mardi 1er juillet 2025, un don de 200 bidons d’huile de décoffrage d’une valeur de près de 4 millions FCFA à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.

Dans la confection des pavés qui se déroule actuellement sur le site de Faso Mêbo, l’huile de décoffrage joue un rôle très important. Ce geste de l’entreprise chinoise permettra d’huiler les moules et faciliter le décoffrage des pavés.

« Nous sommes une entreprise chinoise dans le secteur hydraulique, le Bâtiment et les Travaux Publics. Nous sommes très heureux de voir Faso Mêbo, travailler pour que le pays soit embelli. Nous sommes venus aujourd’hui faire un don qui est composé de deux cent bidons d’huile », déclare le Directeur général de CGINT, Johnny Wenju ZHENG.

Le Directeur général de CGINT, Johnny Wenju ZHENG espère que d’autres acteurs emboitent le pas à CGINT et apportent leur contribution aussi à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.

En rappel l’Initiative présidentielle Faso Mêbo vise à désenclaver le Burkina Faso et réaliser des aménagements urbains. Dans ce cadre, la contribution en nature des populations à la construction de la Nation est attendue. Il s’agit entre autres du ciment, des agrégats, des outils, des produits comme l’huile de décoffrage, le sikalite et l’oxyde.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

L’entreprise chinoise CGINT apporte 200 bidons d’huile de décoffrage

Initiative Présidentielle Faso Mêbo

L’entreprise chinoise CGINT apporte 200 bidons d’huile de décoffrage

(Ouagadougou, 3 juillet 2025). L’entreprise chinoise CGINT, a fait mardi 1er juillet 2025, un don de 200 bidons d’huile de décoffrage d’une valeur de près de 4 millions FCFA à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo. 

Dans la confection des pavés qui se déroule actuellement sur le site de Faso Mêbo, l’huile de décoffrage joue un rôle très important. Ce geste de l’entreprise chinoise permettra d’huiler les moules et faciliter le décoffrage des pavés.

« Nous sommes une entreprise chinoise dans le secteur hydraulique, le Bâtiment et les Travaux Publics. Nous sommes très heureux de voir Faso Mêbo, travailler pour que le pays soit embelli. Nous sommes venus aujourd’hui faire un don qui est composé de deux cent bidons d’huile », déclare le Directeur général de CGINT, Johnny Wenju ZHENG.

Le Directeur général de CGINT, Johnny Wenju ZHENG espère que d’autres acteurs emboitent le pas à CGINT et apportent leur contribution aussi à l’Initiative présidentielle Faso Mêbo.

En rappel l’Initiative présidentielle Faso Mêbo vise à désenclaver le Burkina Faso et réaliser des aménagements urbains. Dans ce cadre, la contribution en nature des populations à la construction de la Nation est attendue. Il s’agit entre autres du ciment, des agrégats, des outils, des produits comme l’huile de décoffrage, le sikalite et l’oxyde.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Agence d’Information du Burkina

Dernières publications