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Burkina : D’anciens diplomates apportent leur soutien au gouvernement, au lendemain de l’annonce de retrait du pays de la CEDEAO

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Burkina : D’anciens diplomates apportent leur soutien au gouvernement, au lendemain de l’annonce de retrait du pays de la CEDEAO

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB) – D’anciens diplomates regroupés au sein de l’Association des Anciens Ambassadeurs du Burkina Faso (AABF) ont déclaré leur disponibilité et leur soutien au ministre des Affaires étrangères, mardi à Ouagadougou, soit lendemain de la notification officielle du Burkina à la CEDEAO sur sa décision de se retirer de cette institution

Les membres de l’Association des Anciens Ambassadeurs du Burkina Faso (AABF) sont allés ce mardi «dire tout (leur) soutien à la politique étrangère et à la diplomatie du pays» au chef de la diplomatie Burkinabè, par la voie de leur président, Maurice Délégué Traoré, ancien ambassadeur du Burkina en Russie.

«Nous voudrons travailler en permanence de manière fusionnelle avec le ministère des Affaires étrangères», a confié l’Ambassadeur Traoré à sa sortie d’audience avec le ministre en charges des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

L’Association des anciens ambassadeurs du Burkina Faso, créé depuis 2015, a présenté à l’occasion les membres de son nouveau bureau au chef de la diplomatie.

Hier lundi, les autorités du Burkina Faso ont transmis à la CEDEAO leur décision commune avec le Mali et le Niger de se retirer de cette institution sous régionale qui, à leur yeux, s’est inféodée à des puissances extérieures, nuisant à ses propres membres.

Agence d’Information du Burkina

Zondoma : Des responsables d’entreprises s’engagent à lutter contre les violences basées sur le genre

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Zondoma : Des responsables d’entreprises s’engagent à lutter contre les violences basées sur le genre

Gourcy, (AIB)- L’Association monde rural (AMR) a formé les 23 et 24 janvier 2024 à Gourcy, des commerçants et des prestataires, pour promouvoir des entreprises vertes et lutter contre les Violences basées sur le genre (VBG).

Cet atelier de formation sur le verdissement des entreprises a été initié au profit des fournisseurs en partenariat avec le Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS), les 23 et 24 janvier 2024 à Gourcy.

«Cette formation a pour objectif d’outiller les responsables d’entreprises et de susciter en eux la transformation progressive de leurs entreprises classiques en entreprises vertes et la prise en compte des risques de VBG et de harcèlement sexuel dans le cadre du PCRSS», a indiqué le Coordonnateur national de l’Association monde rural (AMR), Amadou Wangré.

Les participants venus des communes partenaires du PCRSS au Nord, se sont familiarisés entre autres, sur les notions d’exploitation et d’abus sexuel, de harcèlement sexuel, de violences basées sur le genre et leurs facteurs de risques liés au PCRSS, avec l’expert en VBG, Aboubakar Kamagaté.

Ils ont aussi abordé le concept d’entreprise verte qui, selon le communicateur, tient compte de la protection de l’environnement dans l’ensemble de son fonctionnement.

Pour le facilitateur et expert en environnement, Boussé Jean Sam, l’utilisation des énergies renouvelables et des produits respectant les normes écologiques, le réflexe de protection de son environnement immédiat sont entre autres, les indicateurs d’une entreprise verte.

Il a aussi évoqué avec les participants la création et le management des entreprises vertes.

L’atelier a pris fin par la signature individuelle d’un code de bonne conduite.

Le PCRSS est un projet qui œuvre pour le relèvement et la stabilisation des populations dans la zone du Liptako-Gourma (Burkina, Mali, Niger) fortement affectée par l’insécurité.

Agence d’Information du Burkina

AK/hb/yo

 

Zondoma/AMR : Les cadres provinciaux en conclave

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Zondoma/AMR : Les cadres provinciaux en conclave  

Nahouri/Maison d’arrêt et de correction de Pô : Assétou Ouattara installée dans ses fonctions de directrice

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Nahouri/Maison d’arrêt et de correction de Pô : Assétou Ouattara installée dans ses fonctions de directrice

Pô, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a officiellement installé, le 25 janvier 2024, la toute première directrice de la maison d’arrêt et de correction de Pô, Assétou Ouattara. L’installation s’est déroulée en présence de parents, amis, directeurs et chefs de services provinciaux.

Nommée le 04 décembre 2023, en conseil des ministres, l’inspectrice de la garde pénitentiaire, Assétou Ouattara, a été officiellement installée dans ses fonctions de première directrice de de la maison d’arrêt et de correction de Pô, ce 24 janvier 2024.

Assétou Ouattara a remercié les plus hautes autorités du pays à travers le ministère de la justice pour la confiance placée en sa modeste personne et de la dimension de la mission à elle confiée.

Cette mission est l’exécution des décisions pénales et plus particulièrement la mise en œuvre des condamnations à une peine privative de liberté tout en favorisant la réinsertion sociale des personnes qui leur sont confiées par l’autorité judiciaire.

C’est pourquoi, elle a pris l’engagement solennel d’assurer avec dévouement, loyauté et abnégation les responsabilités qui lui sont confiées.

Elle a dit également compter sur l’accompagnement de l’ensemble des autorités provinciales et sa hiérarchie pour conduire les destinées de cette maison d’arrêt et de correction.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a indiqué que cette installation est une étape décisive pour l’ouverture prochaine de cette maison d’arrêt et de correction.

Son ouverture incessante a-t-il souligné, va beaucoup soulager les populations du Nahouri surtout les prisonniers et leur famille.

Des prisonniers de la province qui purgent leurs peines à Manga très loin de leur famille.

La cérémonie a connu la présence du directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la cour d’appel de Ouagadougou et de la directrice des sports, des arts et de la culture de l’administration pénitentiaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Burkina/crise sécuritaire : Les clubs UNESCO veulent contribuer à la cohésion sociale travers le conte et l’humour

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Burkina/crise sécuritaire : Les clubs UNESCO veulent contribuer à la cohésion sociale travers le conte et l’humour

Ouagadougou, 25nov. 2023 (AIB)- Les clubs UNESCO ont organisés ce samedi à Ouagadougou la nuit du conte et du théâtre pour contribuer à la cohésion sociale dans ce contexte de crise sécuritaire difficile.

« Nous sommes dans un contexte très difficile au Burkina actuellement. Alors nous voulons apporter de la joie à travers le conte et l’humour et en même temps valoriser notre culture burkinabè », a indiqué le président du club Martin Dizindé.

Pour M. Dizindé, cette 9e édition de la nuit du conte est particulière car elle a connu des difficultés.

Selon lui, l’activité a eu lieu grâce à l’accompagnement de certaines structures.

Le président du comité d’organisation de la nuit du conte, Amadou Sawadogo, a ajouté que l’objectif de cette 9e édition est de réunir l’assemble des amis du club UNESCO ainsi que les aînés afin de communier autour de deux activités majeure que sont le conte et l’humour chaque année.

Le parrain artistique Choco B a soutenu que le but de l’activité est aussi de promouvoir la culture, la science et la paix.

La marraine artistique, Mariame Koné, s’est réjouie que la jeune génération ait pris sur elle la responsabilité de tenir le flambeau de l’art de la parole.

De son avis, la parole est sacrée « chez nous quand bien même l’écriture sert à conserver. La parole, l’oralité est la communication la plus chaleureuse ».

Cette 9e édition de la Nuit du conte et de l’humour s’est tenue sous le thème : « Quelle contribution des clubs UNESCO pour le maintien d’une cohésion sociale dans un contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ? ».

Agence d’information du Burkina

MJR/dnk

 

Nahouri : La communauté musulmane soutient les VDP de Pô avec une enveloppe financière de 812 725 FCA

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Nahouri : La communauté musulmane soutient les VDP de Pô avec une enveloppe financière de 812 725 FCA

Pô, (AIB)- La communauté musulmane de la commune de Pô a offert le 29 janvier 2024, une enveloppe financière de 812 725 F CFA, au comité de soutien aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) de la commune de Pô, engagés pour la reconquête du territoire national.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Francis Williams Yaguibou, représentant le point focal du comité de soutien aux VDP de la commune, a réceptionné ce 29 janvier 2024, un soutien financier d’un montant de 812 725 F CFA, pour les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la commune et 100 000 F CFA, pour le Centre médical avec antenne chirurgicale de Pô.

Ce soutien a été offert par la communauté musulmane de la commune de Pô.

Selon le porte-parole de la structure religieuse, Assane Gomgnimbou, ce geste est une façon pour elle de reconnaitre les efforts et le sacrifice consentis par l’ensemble des forces de défenses et de sécurité et en particulier les VDP de la commune de Pô.

« Cette contribution fait suite à l’appel des plus hautes autorités du pays, de contribuer à l’effort de paix en soutenant les forces combattantes engagées sur les théâtres des opérations», a-t-il ajouté.

M. Gongnimbou s’est réjoui du fait que les FDS et les VDP font un excellent travail de sécurisation dans la commune et que les populations arrivent à vaquer librement et à exercer leurs activités.

Concernant le don de 100 000 F CFA remis au CMA de Pô, Assane Gomgnimbou, a indiqué qu’il est destiné principalement au paiement des Kits de lavage pour les malades souffrant de la filariose lymphatique.

Le représentant du point focal du comité, Francis Williams Yaguibou, a salué l’initiative de la communauté musulmane de la commune.

« Cette chaîne de solidarité envers nos braves VDP est le signe que les filles et fils de la commune sont fiers du travail de leurs frères VDP qui ont abandonné femmes et enfants pour défendre la patrie », a-t-il ajouté.

Pour le représentant du Médecin chef de district (MCD), Issiaka Daboné, le soutien financier reçu par le CMA tombe à pic et viendra enlever une grosse épine aux pieds de ces malades dans la province estimés à environ 200 et qui n’ont pas les moyens pour payer les kits de lavage.

La communauté musulmane a prié pour le retour de la paix au Burkina Faso. Elle avait organisé une prière similaire en 2023, notamment pour les FDS et les VDP et des autorités de la transition.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

 

 

Situation sécuritaire, prestation de serment des nouveaux conseillers CSC, le retrait de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè 

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Situation sécuritaire, prestation de serment des nouveaux conseillers CSC, le retrait de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè 

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB)-La presse burkinabè commente ce mardi le retrait du Burkina de la CEDEAO, la prestation de serment des nouveaux conseillers du Conseil Supérieur de la communication et de la manifestation de la population du nord.

« Insécurité dans la région du Nord, des populations manifestent leur colère dans la rue », titre à sa machette, le quotidien privé, Le Pays.

Selon ce quotidien, des populations de la ville de Ouahigouya, ont manifesté leur « colère dans les rues pour réclamer plus de sérieux dans la gestion de la crise sécuritaire dans la région du Nord ».

Selon le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga, les organisateurs de la manifestation dépeints une situation sécuritaire peu reluisante de la région du Nord.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, rapporte que « tout en réaffirmant leur soutien sans faille aux autorités de la transition, les manifestants ont plaidé pour que leur message soit transmis aux autorités compétentes pour le bonheur des fils et filles de la région »

Pour n’avoir pas vu une équipe de la télévision nationale (RTB2) pour la couverture médiatique de la lecture de leur message, certains manifestants ont tenté de vandaliser les locaux de la chaine de télévision de Ouahigouya, ajoute le quotidien d’Etat.

Dans un autre registre, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Karamoko Jean Marie, ministre en charge des affaires étrangère : C’est en toute connaissance de cause que les chefs d’Etat ont décidé de quitter la CEDEAO ».

Ce journal a retranscrit une interview au chef de la diplomatie burkinabè.

Lors de ces échanges, le ministre a indiqué que cette décision (des pays de l’AES de quitter la CEDEAO) s’inscrit dans un esprit d’une meilleure articulation et « va nous permet de travailler véritablement sur les défis qui sont les nôtre ».

De son côté le journal privé, le pays a interrogé des Burkinabè sur ce retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO.

Le quotidien rapporte dans ce sens que le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Boubacar Sannou, aurait souhaité qu’il y eût un débat public autour de la question afin que chaque citoyen puisse se prononcer et mesurer les contours d’une telle décision.

Pour, Brice Konaté, un citoyen burkinabè, « on ne perd rien en essayant autrement » ajoute le quotidien privé.

L’observateur Paalga, quant à lui écrit que selon le Dr Mohamed Tidiane KINDA, « l’UEMOA reste un filet de sécurité pour les pays de l’AES ».

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa Une « Conseil supérieure de la communication, les conseillers reçoivent l’onction des Sages ».

« Nommés par décret le 25 janvier 2024, les neuf nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la communication ont prêter serment au conseil constitutionnel », rapporte le doyen des quotidiens privés.

Le journal ajoute que le président du conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, a exhorté les Conseillers à avoir à l’esprit les termes du serment prononcé.

Selon Le Pays, au regard des défis qui se présente à l’ère du numérique, le président du conseil constitutionnel leur a rappelé les missions pour lesquelles ils ont été nommés.

Pour le quotidien public Sidwaya, les conseillers disposent des atouts pour mieux apprécier les questions qui leur seront soumises sous différents angles.

Agence d’information du Burkina

AMZ/dnkv

Retrait de la CEDEAO : L’Union africaine appelle à intensifier le dialogue avec le Burkina, le Mali, et le Niger

Retrait de la CEDEAO : L’Union africaine appelle à intensifier le dialogue avec le Burkina, le Mali, et le Niger

Ouagadougou, 30 janv. 2024(AIB)-L’Union africaine a exhorté mardi, les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre la CEDEAO et les trois pays (Burkina, Mali et Niger), qui ont annoncé dimanche, leur retrait de l’institution sous-régionale.

« Le Président de la Commission de l’Union Africaine appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée », indique un communiqué publié mardi.

Le texte fait allusion à l’annonce dimanche du Burkina Faso, du Mali et du Niger de quitter la CEDEAO sans délai, pour protester contre son éloignement de ses idéaux de départ, ses sanctions injustes et son assujettissement à des puissances étrangères.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat qui regrette profondément, « engage les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés ».

 

« Il exprime à ce sujet l’entière disponibilité de la Commission de l’Union Africaine pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent », conclu le communiqué.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

L’AIEA apporte son soutien au Burkina Faso dans son projet d’énergie nucléaire 

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L’AIEA apporte son soutien au Burkina Faso dans son projet d’énergie nucléaire 

Ouagadougou, 29 janv. 2024 (AIB)-Le directeur adjoint et chef du département de l’énergie nucléaire de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mikhail Chudakov s’est entretenu lundi soir avec le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla, sur le projet d’énergie nucléaire au Burkina Faso.

« Nous voulons mettre en place un programme nucléaire pour aider le Burkina Faso qui va durer plusieurs années » a déclaré le directeur adjoint et chef du département de l’énergie nucléaire de l’agence internationale de l’énergie atomique Mikhail Chudakov.

M. Chudakov a expliqué les conditions et principes qui guident la mise en place de programmes et projets en matière de nucléaire.

Il a également ajouté que le plus important dans un tel projet c’est d’avoir l’approbation des autorités.

Il s’est par ailleurs réjoui du fait que les plus hautes autorités et les différents acteurs aient manifesté un grand intérêt pour ce projet.

M. Mikhail Chudakov s’est d’abord entretenu avec le ministre en charge de la coopération régionale dans la matinée.

Pour M. Chudakov, l’avantage de l’énergie nucléaire est qu’il est propre, verte, fiable, moins coûteux et le prix peut être prédit à long terme.

« Et ces infrastructures perdurent dans le temps car ils n’ont peur ni de l’eau, ni du vent » a souligné le directeur adjoint de l’agence internationale de l’énergie atomique.

L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est le centre international de la coopération dans le domaine du nucléaire. En collaboration avec ses États Membres et ses nombreux partenaires dans le monde, elle œuvre à la promotion de l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique des technologies nucléaires.

Agence d’information du Burkina

AMZ/MJR/ata

Burkina : Les Sœurs de l’Immaculée conception font part au Premier ministre des festivités de leur centenaire 

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Burkina : Les Sœurs de l’Immaculée conception font part au Premier ministre des festivités de leur centenaire 

Ouagadougou, 29 janv. 2024 (AIB)-Les Sœurs de l’Immaculée conception ont fait part lundi soir, des activités prévues dans le cadre de la célébration de leur centenaire au Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, lequel leur a promis un accompagnement.

« Notre congrégation a vu le jour le 11 février 1924. Alors dans le mois de février, la congrégation fêtera ses 100 ans » a déclaré sœur Pauline Sawadogo, la supérieure générale des sœurs de l’immaculé conception de Ouagadougou.

Elle était à la tête de plusieurs religieuses, venues s’entretenir avec le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla sur l’organisation de leur centenaire.

« Le Premier- ministre a apprécié tout ce que nous faisons et a promis un accompagnement et une contribution pour l’organisation des 100 ans de la congrégation » a souligné la sœur Pauline Sawadogo.

Elle a par ailleurs ajouté qu’elle souhaite que tout le monde les porte dans leur prière dans leur bénédiction pour que leur vie de religieuse puisse servir toujours la Nation.

« Que notre effort de chaque jour pour vivre nos engagements et servir le peuple de Dieu soit des sources de bénédictions pour tout le peuple de Dieu et pour toute la nation burkinabè pour que nous puissions vivre dans la paix, la sécurité et la fraternité. » a ajouté la supérieure générale des sœurs de l’immaculé conception de Ouagadougou.

Pour la célébration des centenaire de la congrégation, plusieurs activités sont au programme.

Il s’agit entre autre de la projection d’un film documentaire sur la congrégation au ciné Nerwaya le 06 février, un grand concert gratuit, une cérémonie de décoration le 08, à 9H.

Une célébration mariale avec une procession au flambeau et une messe d’action de grâce le 09 et le 10 février à la cathédrale de Ouagadougou, est également au programme.

 

« Nous voulons traduire à toute ses personnes qui nous ont soutenu durant 100 ans toute notre reconnaissance » a précisé sœur Pauline Sawadogo.

La congrégation des sœurs de l’immaculée conception est la première congrégation du Burkina Faso

Agence d’information du Burkina

AMZ-MJR/ata

Houet/Pèlerinage Chrétien sur les collines de Dingasso : Les fidèles catholiques prient pour la paix 

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Houet/Pèlerinage Chrétien sur les collines de Dingasso : Les fidèles catholiques prient pour la paix 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Pèlerinage diocésain de Bobo-Dioulasso, s’est tenu le dimanche 28 janvier 2024, sur les collines de Dingasso, village situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Sya. C’était sous le thème : « Tous ensemble, avec Marie, notre dame de Dingasso, pour un nouvel élan pastoral missionnaire ».

Les fidèles chrétiens catholiques de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso ont pris d’assaut les collines de Dingasso le dimanche 28 janvier 2024.

Venus des quatre coins de l’archidiocèse, ils y étaient pour effectuer le pèlerinage diocésain de cette année.

Ce pèlerinage qui est à sa 36e édition a été marqué par une messe célébrée par l’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo.

Placée sous le thème : « Tous ensemble, avec Marie, notre dame de Dingasso, pour un nouvel élan pastoral missionnaire », cette édition a été marquée par des prières, louanges et adorations.

Selon Mgr Paul Ouédraogo, le pèlerinage cette année s’inscrit dans un nouvel élan pastoral et missionnaire.

Pour lui, le message était de dire aux fidèles chrétiens catholiques de veiller toujours à joindre l’acte à la parole.

« Que nous ne soyons pas seulement des personnes qui écoutent la parole de Dieu, mais, des personnes qui l’écoutent, la méditent et la mettent en pratique. Que nous ne soyons pas seulement des personnes qui prient, mais, qui savent joindre l’acte et l’engagement à leurs prières », a-t-il affirmé.

A l’en croire, en priant pour la paix, il faut que les fidèles s’engagent à être des acteurs et actrices de cette paix.

« Si on prie pour la réconciliation, il faut que nous prenions un engagement pour disposer nos cœurs à vivre la réconciliation d’abord avec ceux qui sont avec nous, dans nos familles, le quartier pour que cette réconciliation fasse tache d’huile pour la cohésion sociale », a ajouté l’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso.

Il a de ce fait invité les fidèles à prendre des engagements et à poser des actes de cohésion sociale et de solidarité.

Pour l’occasion, une quête spéciale a été faite en guise de contribution de l’archidiocèse et de tous les pèlerins de cette 36e édition à l’effort de paix.

Agence d’information du Burkina

NN-LZ/hb/bz

Houet/Communication en temps de crise : Des journalistes renforcent leurs capacités

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Houet/Communication en temps de crise : Des journalistes renforcent leurs capacités

Bobo-Dioulasso, (AIB)L’Association des jeunes leaders des Hauts Bassins (AJLD/HBS), a tenu le samedi 27 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation au profit des acteurs des médias, des Organisations de la société civile (OSC), des activistes et des étudiants, sous le thème « Education aux médias en temps de crise ».

Sensibiliser et renforcer la capacité des acteurs des médias, des Organisations de la société civile (OSC), des activistes, des étudiants pour la diffusion des informations, c’est l’ambition de l’Association des jeunes leaders des Hauts Bassins (AJLD/HBS).

Elle a, en effet, organisé un atelier à leur profit sous le thème « Education aux médias en temps de crise », le samedi 27 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso.

Selon le président de l’AJLD/HBS, Barthélemy Birba, les médias sociaux ont complexifié la vérification des faits et remis en question la confiance dans le contenu de l’actualité diffusée dans les médias classiques.

C’est fort de ce constat que son association a organisé cet atelier afin de sensibiliser et renforcer la capacité des acteurs des médias, des OSC, des activistes, des étudiants pour la diffusion des informations.

« Nous avons constaté depuis un certain temps que les réseaux sociaux sont mal exploités. Au regard de la situation actuelle de notre pays, il était temps de prendre des initiatives afin de pouvoir cadrer tous ceux qui interviennent sur les réseaux sociaux », a-t-il indiqué.

Pour le premier substitut du procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Pierre Ouédraogo, il s’agit d’éduquer les hommes de médias et toutes les personnes qui occupent la scène médiatique, surtout en ces temps de crises.

Pour ce faire, la communication a porté essentiellement sur la liberté de presse, le contenu, l’étendu, les limites et les restrictions également qui sont prévues en temps de paix, mais, également en temps de crise.

A l’en croire, en matière de communication on doit tenir compte de la crise que vit le pays depuis plusieurs années pour ne pas l’exposer davantage.

« L’idée c’est de donner ce qui existe comme droit et liberté et porter l’information également sur les différentes restrictions et les différentes sanctions réservées aux manquements pour permettre à tout un chacun d’avoir une expression tout naturellement responsable dans les médias », a laissé entendre Pierre Ouédraogo.

Selon lui, chacun doit pouvoir avoir son opinion pour pouvoir s’extérioriser à travers la presse, mais c’est d’être responsable également pour ne pas s’exposer à des sanctions.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Kénédougou/« Festival Faso Couleurs » de N’Dorola : 200 poches de sang collectées pour les blessés de guerre

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Kénédougou/« Festival Faso Couleurs » de N’Dorola : 200 poches de sang collectées pour les blessés de guerre

N’Dorola, (AIB)-La première édition du « Festival Faso couleurs » a eu lieu le samedi 20 janvier 2024 à N’Dorola, dans la province du Kénédougou. Plusieurs activités dont un cross populaire, une conférence publique sur le civisme et une séance de don de sang étaient au programme de cette première édition.

La ville de N’Dorola a un nouveau festival. La première édition dénommée « Festival Faso couleurs », a été organisée le samedi 20 janvier 2024 à dans la N’Dorola dans la province du Kénédougou.

Il est une initiative de l’Amical des travailleurs de N’Dorola, en partenariat avec la jeunesse de la localité.

Selon le porte-parole du festival, Sibiri Dieudonné Ouédraogo, plusieurs activités étaient au programme de cette première édition.

Il s’agit d’un cross populaire sous les couleurs nationales (Ndlr : la majorité des marcheurs vêtus d’un maillot du Burkina Faso), d’une conférence sur le civisme en milieu scolaire, le samedi 20 janvier et d’une opération de don de sang, le vendredi 26 janvier.

Aux dires de Sibiri Dieudonné Ouédraogo, ce festival est une façon pour les organisateurs et les festivaliers, de manifester leur patriotisme.

« Quelles que soient nos différences, nous sommes tous d’un même pays, le Burkina Faso et nous devrons toujours nous battre pour notre pays », a-t-il affirmé.

Tout en remerciant les populations de N’Dorola pour leur mobilisation, M. Ouédraogo a laissé entendre que le bilan de la première édition est satisfaisant.

« Il y a eu beaucoup d’engouement pour toutes les activités du festival », s’est-il félicité.

L’opération de don de sang a marqué l’apothéose de l’évènement. 200 poches de sang ont pu être collectées par une équipe du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) des Hauts-Bassins, afin de participer à la prise en charge des blessés du front.

Les donneurs étaient entre autres composés d’élèves, de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des fonctionnaires.

A en croire Sibiri Dieudonné Ouédraogo, l’équipe du CRTS a été débordée.

« Il y a des donneurs qui n’ont pas pu donner par manque de poche », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Léraba/Journée d’excellence à l’école primaire : La Léraba récompense les acteurs méritants

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Léraba/Journée d’excellence à l’école primaire : La Léraba récompense les acteurs méritants

Sindou, (AIB)-La direction provinciale en charge de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Léraba, a célébré le vendredi 26 janvier 2024 à Sindou, la journée d’excellence à l’école primaire. Ce sont 37 lauréats qui ont été récompensés à l’occasion.

La direction provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Léraba, a reconnu le mérite des acteurs de l’éducation et des élèves qui se sont illustrés par les meilleurs résultats, au cours de l’année scolaire 2022-2023, le vendredi 26 janvier 2024 à Sindou.

Ce sont au total 37 lauréats qui ont été primés, dont 16 enseignants, 16 élèves, quatre acteurs de l’éducation non formelle et 1 du Comité de gestion (COGES).

En plus d’un sac d’écolier, des fournitures scolaires pour les meilleurs élèves (fille et garçon) de chaque Circonscription d’éducation de base (CEB) de la province, ils ont reçu chacun un vélo.

Les enseignants méritants des huit CEB ont eu chacun, une attestation, un sac d’écolier, des cahiers de 300 pages et des stylos.

Les enseignants classés premiers chez les hommes et chez les femmes sont repartis avec un ordinateur et chaque CEB de la province a aussi reçu 10 ballons de football.

Avec un effectif de 78 élèves, l’enseignante Béatrice Rouamba, de l’école « B » de Niankorodougou, a fait un taux de réussite de 100% au Certificat d’étude primaire (CEP).

Elle a remporté le prix de la meilleure enseignante de la province de la Léraba de l’année scolaire 2022-2023.

Selon le Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF), Souro Sanon, cette journée de l’excellence a été célébrée dans un contexte socioéconomique et sécuritaire difficile marquée par l’absence des partenaires dans l’organisation.

Ainsi, a-t-il poursuivi, il a fallu les moyens propres de la direction provinciale pour honorer les lauréats.

Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a pour sa part, invité les collectivités à s’impliquer dans l’organisation des prochaines journées d’excellence à l’école.

Quant au Directeur régional de l’éducation préscolaire primaire et non formelle (DREPPNF) des Cascades, Yacouba Traoré, il a lancé un appel aux filles et fils de la province de faire de cette initiative, une scène d’émulation des enseignants.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

Retrait de la CEDEAO : « Le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral » (ministre Traoré)

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Retrait de la CEDEAO : « Le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral » (ministre Traoré)

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB)-Au lendemain du retrait du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO, le ministre en charge des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré a affirmé dans une interview publiée ce mardi dans le quotidien Sidwaya que « le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral ».

Dans une interview diffusée lundi sur la RTB et parue ce mardi matin dans le quotidien Sidwaya, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Karamoko Jean Marie Traoré rappelle que les relations entre le Burkina Faso et la CEDEAO concernaient le volet multilatéral.

Aau-delà de ce volet multilatéral, « le Burkina Faso continue d’avoir des relations historiques avec tous ses pays voisins dans le cadre bilatéral. Ces relations demeurent et ces relations vont se poursuivre et éventuellement se renforcer », a rassuré le chef de la diplomatie burkinabè.

M. Traoré s’exprimait à Ouagadougou au lendemain du retrait du Burkina, du Mali et du Niger, de la CEDEAO intervenu le dimanche à travers un communiqué commun signé par les présidents du Burkina (capitaine Ibrahim Traoré), du Mali (colonel Assimi Goita) et du Niger (général Abdourahamane Tiani).

Selon Karamoko Jean Marie Traoré, « le message (du retrait) qui a été diffusé était suffisamment complet et restituait tous les motifs et toutes les justifications qui ont milité en faveur de ce retrait ». « Naturellement, c’est une décision qui s’inscrit dans une chaîne de conséquences et nous en avons pleinement conscience », a-t-il relevé.

Le Burkina, le Mali et le Niger ont constitué le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel (AES) consacrée par la signature de la charte du Liptako-Gourma par les trois présidents.

Pour le ministre Traoré, les trois pays sont « dans une dynamique de structuration endogène dans un espace beaucoup plus pertinent qui est celui du Liptako-Gourma ».

Cela « nous permet de réfléchir sur des problématiques en termes beaucoup plus cohérents et l’Alliance des États du Sahel (AES) reste de toute façon ouverte à tout pays pour être membre », a-t-il fait savoir.

De son avis, « l’AES pourrait dans la perspective aussi tisser des relations avec l’espace CEDEAO ». Aussi, a-t-il poursuivi, « la décision qui a été prise est une décision qui s’inscrit dans un esprit d’une meilleure articulation et qui nous permet de travailler véritablement sur les défis qui sont les nôtres ».

Dimanche, après l’annonce conjointe du retrait, la commission de la CEDEAO a réagi estimant que les trois pays « demeurent ses importants membres et qu’elle est toujours déterminée à trouver une solution négociée à l’impasse politique dans ces pays ».

Mais lundi, le Burkina Faso a envoyé une notification formelle à la CEDEAO confirmant sa décision commune prise la veille dimanche avec le Mali et le Niger de quitter l’institution sous régionale, sans délai.

En rappel, la CEDEAO a été crée le 28 mai 1975, à Lagos au Nigéria par 15 chefs d’Etats parmi lesquels, le général Aboubacar Sangoulé Lamizana (Haute Volta, actuel Burkina Faso), le général Moussa Traoré (Mali) et le lieutenant-colonel Seyni Kountché (Niger).

Agence d’information du Burkina

WIS/ck

Bogandé/Solidarité : l’association Boayaba soutient des PDI avec des vivres

Bogandé/Solidarité : l’association Boayaba soutient des PDI avec des vivres

Bogandé, 27 janv. 2024 (AIB)- L’Association Boayaba des orpailleurs ressortissants de la province de la Gnagna du site aurifère de Galgouli, département de Kampti, province du Poni dans la région du Sud-Ouest, a fait don de vivres, vendredi 26 janvier 2024 à Bogandé, au profit des PDI de la Gnagna.

La Direction provinciale en charge de l’Action humanitaire, de la Réconciliation du Genre et de la Famille de la Gnagna a reçu le vendredi 26 janvier 2024, des vivres de la part de l’association Boayaba des orpailleurs de Galgouli au profit des Personnes déplacées internes (PDI) de la province de la Gnagna.

Le don d’une valeur de 300.000 francs est composé de produits alimentaires dont 20 sacs de riz de 25 kg et de 48 bidons d’huile d’un litre chacun. Selon le représentant de l’association, Larba Tindano « le contexte actuel exige de tout citoyen un élan de solidarité à l’endroit des PDI ».

Le chef du service de l’action humanitaire représentant le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, de la Réconciliation du Genre et de la Famille de la Gnagna, Gnali Djamoangou a salué le geste de l’association.

« Votre geste nous soulage, chaque jour nous recevons des personnes déplacées et ces vivres nous permettront de satisfaire quelques ménages qui sont sérieusement dans le besoin » a-t-il laissé entendre.

Il a conclu en invitant les autres associations à accompagner cette chaine de solidarité envers les PDI qui ont été contraintes de quitter leurs villages.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Ouf de soulagement populaire dans les localités reconquises

Burkina: Ouf de soulagement populaire dans les localités reconquises

Agence d’information du Burkina

Le Centre-Est inaugure sa première unité d’hémodialyse

Le Centre-Est inaugure sa première unité d’hémodialyse

Tenkodogo, 29 janvier 2024(AIB)-Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a inauguré lundi, la première unité d’hémodialyse du Centre hospitalier régional de Tenkodogo, un véritable soulagement pour quelques 240 patients.

 D’un coût de plus 195 millions de francs CFA, cette infrastructure, située au sein du CHR, a précisé le premier responsable de la santé, est composée d’une grande salle de dialyse, d’une salle VIP de dialyse comprenant 12  postes d’hémodialyse, ayant une capacité de  60 patients pour deux séances de dialyse par patient et par semaine.

L’unité d’hémodialyse du Centre hospitalier régional de Tenkodogo comprend également une salle de cathéter et de réanimation, une autre de traitement d’eau avec un système de traitement double osmose, une salle de maintenance, une salle maintenance et des bureaux pour médecins.

Le ministre Kargougou a confié que ce centre est le fruit d’un partenariat innovant à travers une convention entre son département, le CHR de Tenkodogo et la société Sibiri biomédical services.

Celui-ci a installé les postes de dialyse, les équipements de la salle de traitement d’eau, et va assurer leur maintenance et la formation du personnel, tout cela à titre onéreux, a détaillé le ministre.

En contrepartie, a-t-il ajouté, le ministère de la Santé va allouer une subvention de plus de 300 millions F CFA par an au CHR de Tenkodogo pour acheter les kits d’hémodialyse exclusivement auprès de Sibiri biomédical services

Selon le gouverneur de la région, Aboudou Karim Lamizana, citant des chiffres rapportés  par une association de la région, plus de 70% des malades souffrant d’insuffisance chronique et recensés à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou sont originaires du Centre-Est.

D’après le gouverneur, de 2022 à 2023, 260 insuffisants rénaux de la région ont été répertoriés dont 240 avaient besoin de dialyse.

« Le centre d’hémodialyse de Tenkodogo est accessible à tous les malades dialysés à condition de payer 500 000  F CFA pour toute sa vie, exceptés les autres dépenses liées aux prises en charge hors dialyse », a souligné le directeur général du CHR de Tenkodogo, Ouaninili Thiombiano.

Ceux qui s’acquitteront de cette somme bénéficieront de deux séances par semaine, a précisé, pour sa part, le  néphrologue, Dr Arlette Palm.

La directrice générale de  Sibiri biomédical services, Mamounata Kounda /Somda, a rassuré que le matériel livré est « de haute technologie et  irréprochable ».

Il permet aux patients, à l’entendre, d’avoir des soins de qualité. Du reste, elle a affirmé que sa société se porte garant du matériel mis à la disposition du CHR de Tenkodogo.

Mme Kouanda a rappelé que sa structure a livré du matériel similaire à plusieurs centres de santé du Burkina Faso.

Sibiri biomédical services œuvre également dans l’imagerie médicale, les consommables  de laboratoires, les équipements de structures de santé et les projets clés en main.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

Les populations du Yatenga veulent plus d’actions de sécurisation

Les populations du Yatenga veulent plus d’actions de sécurisation

 

Ouahigouya, (AIB)-Les populations de la ville de Ouahigouya ont marché dans les rues de la ville le lundi 29 janvier 2024 pour réclamer plus d’actions de sécurisation de la part des autorités de la transition dans la région du Nord. Elles ont également réaffirmé leurs soutiens sans faille à la Transition.

 

Munis des sifflets et des drapeaux du Burkina Faso, hommes, femmes et enfants tous étaient très tôt à la place de la nation le lundi 29 janvier 2024.

 

Pour cause, ils souhaitent voir plus d’actions de sécurisation de la province car selon eux, la situation sécuritaire se dégrade de jour en jour.

 

Les élèves ont même déserté les établissements pour se joindre à la marche.

 

Du gouvernorat au palais de Naaba Kiiba en passant par le camp Zondoma, le message des manifestants reste le même.

 

« Nous remercions le Président de la Transition pour les efforts déjà consentis dans le cadre de la reconquête du territoire national. Nos forces combattantes engrangent des victoires sur les théâtres des opérations. Mais, la situation se dégrade aujourd’hui au Yatenga. C’est pourquoi nous demandons un appui en armement et en Bataillon d’intervention rapide(BIR) afin que les forces combattantes puissent réinstaller les différents villages », a déclaré un manifestant.

 

Selon d’autres manifestants, la situation s’est dégradée ces dernières semaines dans la région.

 

Il serait difficile d’aller à plus de quelques km de la ville de Ouahigouya sans être agressé par les groupes armés terroristes.

 

L’attaque de la position des VDP dans le village de Komsilga la semaine dernière est une preuve, avance l’un deux.

 

Tout en réaffirmant leurs soutiens sans faille aux autorités de la Transition, les manifestants plaident pour que leur message soit transmis aux autorités compétentes pour le bonheur des fils et filles de la région.

 

Pour n’avoir pas vu une équipe de la RTB2 pour la couverture médiatique de la lecture de leur message, certains manifestants ont vandaliser les locaux de la RTB 2/Nord.

 

Le constat a révélé qu’au niveau de devanture de la cour, un véhicule a été saccagé,des vitres de la porte d’entrée et des fenêtres cassées ainsi que des lampes.

Agence d’information du Burkina

BB/fb/ata

Les conseils de Charles Kaboré pour aller loin dans cette CAN

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Les conseils de Charles Kaboré pour aller loin dans cette CAN

Bouaké, 29 janv. 2024 (AIB) – L’ancien capitaine des Etalons Charles Kaboré, présent en Côte d’Ivoire pour soutenir son équipe qualifiée pour les 8e de finale de la CAN, donne, dans une interview qu’il a accordé à l’AIB, ses conseils à ses jeunes frères pour aller jusqu’au bout dans la compétition.

Comment avez-vous trouvé la prestation des Etalons au premier tour de la CAN ?

La prestation des Etalons au premier tour était positive parce que le plus important c’était de gagner et de sortir des phases de poule. Il faut reconnaitre que le plus important a été atteint : c’était la qualification pour le second tour quelque soit la manière.

Dans quel secteur pensez-vous qu’on puisse faire encore des retouches pour que l’équipe retrouve son jeu d’antan ?

Dans une compétition, changer pour changer ne servira à rien. A tous les niveaux on doit être plus rigoureux, plus concentré. Que ce soit en défense, au milieu et en attaque. C’est une nouvelle compétition qui commence, la phase à élimination directe. Ce n’est pas la manière souvent qui compte au résultat. Le plus important c’est de se qualifier et de continuer à jouer pour aller en quart de finale. C’est un mini tournoi qui commence et le plus important c’est d’être conquérant, audacieux et prudent aussi.

Est-ce que vous sentez cette équipe dans l’ensemble, capable d’aller jusqu’au bout dans cette compétition ?

Le Burkina Faso peut aller jusqu’au bout en croyant à sa propre force. Il n’y a pas de calcul à faire qu’on joue contre le Mali, le Sénégal, l’Egypte ou n’importe quelle équipe. Pour aller en finale il faut battre les plus forts. J’ai confiance en notre équipe. En 10 ans on a joué 3 demi-finales et une finale. C’est pas rien pour un pays comme le Burkina où les gens pensent que ce n’est pas un grand pays de football. Dans ces 10 dernières années notre histoire est beaucoup plus aboutie que beaucoup de grand pays. Il faut donc croire en ses qualités et croire à notre équipe et se dire qu’on peut le faire. On peut aller jusqu’au bout.

Et comparativement à votre génération en 2013

Les générations se suivent mais ne se ressemblent pas. On est dans une autre cuvée des Etalons où il y a beaucoup de jeunes. On progresse d’année en année. Cette équipe a beaucoup de potentiel et il faut qu’ils croient en eux déjà parce que c’est important de croire en soit. Le conseil que j’ai à leur donner c’est de dire qu’on veut arriver en finale et il faut qu’on batte les plus forts. Si on ne bat pas les plus forts c’est qu’on ne mérite pas d’aller en finale. Il faut croire en nos qualités, en notre force et être solidaire et conquérant.
Interview réalisé par A. SALAMBERE depuis Bouaké

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