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Burkina/Centre-Nord : Des populations dénoncent la dégradation continue de la sécurité

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Burkina/Centre-Nord : Des populations dénoncent la dégradation continue de la sécurité

Kaya, 26 juin 2021 (AIB) – des populations de la province du Sanmatenga (Centre-Nord), composées majoritairement de veuves déplacées internes et de femmes des Forces de défense et de sécurité (FDS),  ont battu, ce samedi, le pavé pour protester contre la dégradation continue de la sécurité dans leur localité.

 

Il est 7h41mn, ce samedi 26 juin 2021. Le soleil commence à distiller ses rayons sur le rond-point de la femme de Kaya, situé au Nord-Ouest de la ville, sur l’axe Kaya-Kongoussi.

Des manifestants envahissent à compte-gouttes le point de départ de la marche pacifique. Musique en soutien aux FDS et slogans de mécontentement sur la gestion de la crise sécuritaire mobilisent davantage des participants.

«Depuis 2015, nous sommes dans l’insécurité totale», «Nous voulons des mesures urgentes tout de suite et maintenant», «Nous ne comprenons pas. Où sont nos drones et avions», «Nous ne voulons plus de pas bloqués des commandos lors des 11-Décembres», «Nous sommes des morts ambulants», «La situation s’empire !»,  scandent, entre autres, les «batteurs de pavé».

Il est 8h 04mn. Ils prennent la direction du gouvernorat du Centre-Nord. Balais, seaux et paniers vides en main, des femmes, majoritairement des veuves et orphelins déplacés internes et des épouses des FDS, prennent la tête du peleton.

Deux banderoles comportant des écriteaux : «Il est temps de trouver une stratégie, les forces étrangères hors de notre pays» et «La sécurité est un droit, nous y attachons un prix», un t-shirt jaune portant : «ça suffit !», une pancarte portant : «Douniyaa sougri. Le fromager a l’ombre, mais c’est dur pour nous. Mon président quelle est la solution ?» et un drapeau national sont brandis par les marcheurs pour exprimer leur ras-le-bol.

Sur un circuit fermé d’environ 2,5 km, ils marquent des arrêts au rond-point Naaba Oubri et devant la gendarmerie nationale.  Devant les locaux des pandores, ils ont observé une minute de silence et entonné l’hymne national en mémoire des victimes des attaques terroristes (FDS, VDP et civils).

«Si nous sommes stationnés ici, c’est pour dire que nous sommes derrière nos FDS. Tous nos encouragements envers eux», déclare un leader de l’Appel de Kaya, structure initiatrice de la marche.

A la place du gouvernorat, les manifestants ont procédé à la lecture de leur lettre avant sa remise au représentant régional du Président du Faso, le gouverneur du Centre-Nord, Casimir Séguéda.

Mais, avant cet acte majeur, ils ont bissé une minute de silence, l’hymne national et des slogans : «La patrie ou la mort !» pour témoigner leurs condoléances et compassions aux familles des victimes des attaques terroristes.

A écouter le porte-parole de «L’appel de Kaya», Joseph Claver Zongo, cette marche-meeting a pour objectif de dénoncer l’insécurité grandissante et inquiétante dans la région, afin d’interpeller les autorités face à leur responsabilité.

«La  gestion chaotique et par tâtonnement de la situation sécuritaire a fini par convaincre les populations que la situation ne  semble pas préoccuper nos autorités au même titre que la population sinon comment comprendre que nos  FDS et  nos VDP se plaignent toujours  de sous équipements pendant que le budget de l’Armée  connait une augmentation ?», s’est-il interrogé.

Les manifestants ont aussi fustigé la présence des forces étrangères sur le sol burkinabè. «A quoi sert la présence des bases militaires étrangères françaises dans notre pays, installées sous le prétexte vertueux de la lutte contre le terrorisme, alors que le phénomène ne prend que de l’ampleur et ceci malgré leur présence ?»,  s’est questionné M. Zongo, devant les autorités régionales.

Il dit aussi ne pas cerner l’utilité des moyens logistiques et armements exhibés lors des célébrations du 11 Décembre  si ceux-ci ne peuvent pas être utiles à des moments opportuns.

«Pendant que les FDS et VDP pleurent de manque de matériels de guerre, chaque jour qui passe emporte son lot de révélations sur la gabegie, les détournements de deniers publics, la corruption, etc. Pendant que le peuple croupit dans la misère et l’insécurité, les autorités ne trouvent pas mieux à faire que de piller les caisses de l’Etat et d’organiser des grands fora festifs», s’alarme M. Zongo.

Après avoir reçu le message, le gouverneur Séguéda a salué la maturité des manifestants pour leur marche-meeting pacifique. Il a promis de transmettre à qui droit. «La situation nous préoccupe tous. Ce que nous pouvons faire au niveau régional, nous allons le faire», a-t-il déclaré.

Des épouses des FDS ne se sont pas fait compter lors de cette manifestation, afin de soutenir leurs époux qui sont sur les champs de bataille.

«Nous voulons que le gouvernement dotent nos maris des blindés, des détecteurs des mines, des armes lourdes car, nous ne voulons plus jamais que les avions partent transporter leurs corps sans vie. Ces mêmes avions pouvaient combattre pour aider nos FDS en cas attaques», souhaite la représentante des épouses des FDS, Aguiratou Sawadogo, avec une goutte de larmes qui la trahit.

La représentante des femmes déplacées internes, Bibata Simporé, quant à elle, dit avoir regretté de porter son choix sur le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et du parti au pouvoir (MPP), lors des élections présidentielle et législative de 2020. «Les terroristes ont tué tous nos enfants comme si le pays n’a un Président. Chaque jour, nous coulons des larmes à cause de tuerie de nos enfants. Je suis fatigué de pleurer. Nous voulons que vous envoyez les Officiers supérieurs de l’Armée sur le terrain»,  supplie-t-elle, sous forte émotion.

Le président de «L’Appel de Kaya», Boukarie Ouédraogo, alias Katalan, soulignent que les populations resteront mobiliser jusqu’au 3 juillet prochain pour la grande manifestation nationale.

La marche de ce samedi s’est déroulée au lendemain de l’inhumation de 11 policiers tombés, les armes à la main, dans la zone de Guienbila, sur l’axe Barsalogho-Foubé.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Razak Emil SEGDA

 

Une centaine de terroristes neutralisés par les armées burkinabè et nigérienne

Burkina-Terrorisme-Riposte

Une centaine de terroristes neutralisés par les armées burkinabè et nigérienne

Ouagadougou, 26 juin 2021 (AIB) – Une centaine de terroristes ont été neutralisés et du matériel récupéré depuis le début, le 10 juin 2021,  de l’opération antiterroriste « Taanli », menée conjointement par les armées burkinabè et nigérienne, a appris l’AIB samedi de sources sécuritaires.

Dans le but de sécuriser leur frontière commune et y ramener les services publics, le Burkina Faso et le Niger mènent depuis le 10 juin 2021, l’opération antiterroriste « Taanli ».

Un premier bilan fourni par des sources sécuritaires, fait état d’une centaine de terroristes neutralisés.

Il y a eu également la destruction de l’armement et de moyens roulants.

Notons aussi la saisie de matériel de communication et de fabrication de mines.

L’opération a concerné les localités de Dori, de Mansila et de Diapaga au Burkina Faso.

Les frontières Burkina-Mali-Niger et Benin-Burkina-Niger, ont été aussi ratissées, renseignent les mêmes sources sécuritaires.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Rupture du dialogue politique et terrorisme, au menu des journaux en ligne burkinabè

Revue de presse du samedi 26 juin 2021

Rupture du dialogue politique et terrorisme, au menu des journaux en ligne burkinabè

Ouagadougou, 26 juin 2021 (AIB) –Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi matin, abordent l’actualité liée à la lutte contre le terrorisme et à la rupture du dialogue politique.

Lefaso.net affiche : «Insécurité au Burkina : L’opposition suspend sa participation au dialogue politique et annonce une série de marches», avant préciser que l’opposition prévoit également une série de marches pacifiques et silencieuses dans les 45 provinces les 03 et 04 juillet 2021.

A ce sujet, Burkina24.com rapporte que c’est au cours d’une conférence de presse, hier vendredi à Ouagadougou que Eddie Komboïgo, Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP) a fait l’annonce

De l’avis du média en ligne, le CFOP justifie les marches pacifiques et silencieuses des 3 et 4 juillet 2021 «au regard de la situation nationale».

Pour sa part, Infowakat.com reprend les propos de Eddie Komboïgo qui pense qu’«en +bon patriote+ le gouvernement doit jeter l’éponge».

Pendant ce temps Wakatséra.com rappelle que l’opposition politique et la majorité présidentielle s’étaient retrouvées autour d’une table, les 17, 18 et 19 juillet 2021, à l’appel du président du Faso Roch Kaboré, pour dialoguer sur la situation de la nation.

Le même journal en ligne, parlant de la lutte contre le terrorisme, renseigne que  l’Opération Barkhane a effectué «+116 sorties airs+ en une semaine.

Quant à Ouaganews.net, il revient sur la prorogation de l’état d’urgence dans certaines zones du pays, soulignant qu’«il faut bien plus».

De l’analyse du journal en ligne, «le Burkina a sérieusement mal, les populations sont dans le doute», car poursuit-il, «leur résilience est en train de s’éroder, parce que l’horizon s’obscurcit».

C’est à juste titre que Ouaganews.net estime qu’«il est plus que jamais temps qu’ensemble, l’on puise dans la sève patriotique pour sauver le pays ».

«Autorités, leaders politiques et d’opinion, le devoir appelle chacun à se lever contre les forces obscures qui veulent avoir raison de nous », conclut le confrère.

Agence d’information du Burkina

Loroum : Protestation contre la multiplication des attaques terroristes

Burkina-Sécurité-Marche

Loroum : Protestation contre la multiplication des attaques terroristes

Titao, 26 juin 2021(AIB) – A l’appel d’un mouvement de la jeunesse, les populations du Loroum (Nord)  sont sorties, ce samedi, pour interpeller les autorités  sur la multiplication des attaques terroristes dans la province, a constaté l’AIB.

Très tôt ce samedi matin, les populations sont sorties nombreuses pour participer à la manifestation qui se veut, selon les organisateurs, pacifique.

Les manifestants réclament, essentiellement, le renforcement des dispositifs sécuritaires avec un détachement militaire, l’équipement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et davantage de vivres pour les Personnes déplacées internes (PDI).

Nous y reviendrons.

Agence d’Information du Burkina

ASO/ata/ak

Kaya: Début de la marche contre la dégradation de la situation sécuritaire

Burkina-Sécurité-Marche

Kaya: Début de la marche contre la dégradation de la situation sécuritaire

Kaya(Centre-nord), 26 juin 2021(AIB) – Une  marche pacifique organisée par des Organisations de la société civile (OSC) pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire dans leur localité, a débuté tôt ce samedi matin à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-nord, a constaté l’AIB.

Le mouvement de protestation est pour l’instant dominé par la brigade verte de la ville composée exclusivement des femmes déplacées et veuves déplacées en direction  du rond-point de la femme.

Sur place, la musique est au rendez-vous avec le son de Burkina soldats en mémoire aux 11 policiers tombés lundi et inhumés hier vendredi.

Nous y reviendrons.

Agence d’Information du Burkina

EARS/ata/ak

Le gouvernement burkinabè appuie un centre de presse pour l’achèvement de son siège

Burkina-Médias

Le gouvernement burkinabè appuie un centre de presse pour l’achèvement de son siège

 Ouagadougou, 25 juin 2021 (AIB)-Le gouvernement Burkinabè a signé une convention de plus de 35 millions de F CFA vendredi, avec le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), pour lui permettre d’achever son siège.

 «Aujourd’hui nous avons matérialisé le deuxième engagement puisque le ministère en charge de la Communication met à votre disposition une somme de 35 millions de F CFA qui devrait faciliter l’achèvement du siège du Centre de presse Norbert Zongo », a déclaré le ministre en charge de la Communication, Ousseni Tamboura.

Le premier engagement a été matérialisé par l’obtention du titre foncier qui est un document juridique qui atteste la propriété du Centre.

Ousseini Tamboura s’exprimait vendredi, lors de la signature de convention entre le gouvernement et le Centre national de presse Norbert Zongo, pour l’achèvement des travaux de leur siège.

La  signature de la convention est la réponse à un engagement pris par le président du Faso Roch Kaboré lors d’une audience avec le comité de pilotage en 2016.

Le conseil des ministres du 16 juin 2021 a adopté un rapport pour le financement du Centre national de presse Norbert Zongo pour l’équipement et l’achèvement des travaux de construction d’un bâtiment R+1 de son siège.

La convention a par ailleurs précisé la durée des travaux qui seront réalisés du 1er juillet au 31 décembre 2021.

Le Centre national de presse a été créé mai 1998. Après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en 1998, son nom a été donné au centre.

Agence d’information du Burkina

oa-bh/ata/ak

 

 

 

 

Burkina: L’opposition annonce des marches pour exiger des «mesures fortes» contre la répétition des attaques

Burkina-Politique-Opposition-Terrorisme-Protestation

 Burkina: L’opposition annonce des marches pour exiger des «mesures fortes» contre la répétition des attaques

 Ouagadougou, 25 juin 2021 (AIB)-L’opposition politique burkinabè a annoncé vendredi, des marches pacifiques et silencieuses les 03 et 04 juillet à travers le pays pour exiger des mesures fortes contre la multiplication des attaques terroristes.

«L’opposition politique annonce une série de marches pacifiques et silencieuses dans les 45 provinces à travers tout le territoire national, les 03 et 04 juillet 2021», a indiqué vendredi, Eddie Komboïgo, au cours d’une conférence de presse.

Le chef de file de l’opposition politique (CFOP) a affirmé que les marches visent à «rendre hommage aux victimes des attaques terroristes, à manifester leur soutien aux Forces de défense et leur solidarité aux personnes déplacés internes.

Elles visent également, a-t-il poursuivi, à «protester contre la dégradation de la situation sécuritaire et exiger des mesures fortes pour une meilleure protection des Burkinabè».

Eddie Komboïgo, a également annoncé que l’opposition politique suspend sa participation au dialogue politique avec la majorité présidentielle.

Elle a aussi redemandé la démission du Premier ministre Christophe Dabiré et celle du ministre de la Défense, Chérif Sy  en raison notamment de l’absence de résultats probants dans la gestion de la crise sécuritaire, selon Eddie Komboïgo.

Après une accalmie relative, le Burkina Faso essuie depuis quelques semaines des attaques terroristes dans plusieurs de ses localités dont celle de Solhan (Nord, plus de 132 morts en début juin) et la perte lundi de 11 policiers à Barsalgho (Centre-nord) dans une embuscade terroriste.

Le CFOP Komboïgo a dénoncé l’écroulement d’infrastructures sur des élèves occasionnant mort d’hommes,  constatés récemment dans certaines localités du pays.

Il s’est offusqué «des scandales de corruption» qui touchent même la présidence du Faso.

«Hier, c’était un conseiller spécial du président qui s’est comporté en véritable  brouteur à travers une escroquerie (…), aujourd’hui c’est un collaborateur direct du chef de l’Etat qui est soupçonné d’être impliqué dans une autre affaire portant sur des milliards», a-t-il évoqué.

M. Komboïgo fait allusion au conseiller Adama Kanazoé qui a été remercié en 2020, après la fuite d’un enregistrement où il aurait réclamé une commission à un entrepreneur pour lui avoir facilité l’obtention d’un marché public.

Notons également que le vendredi dernier, le directeur de cabinet du président du Faso Seydou Zagré, a été entendu au Tribunal de grande instance de Ouagadougou pour une supposée malversation financière.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

 

Le vaccin Astrazeneca acheminé au Burkina est «sans danger et totalement efficace» (Resp)

Burkina-Covid-19-Vaccination

Le vaccin Astrazeneca acheminé au Burkina est «sans danger et totalement efficace» (Resp)

Ouagadougou, 25 juin 2021 (AIB)-Le secrétaire  exécutif  du comité national de gestion de la Covid-19, le Colonel- major à la retraite, Théodore Naaba Palé, a assuré vendredi, que le vaccin Astrazeneca acheminé au Burkina «est sans danger, totalement efficace et accepté partout dans le monde».

«Il  y a une vingtaine de minutes que j’ai fait mon injection. Je suis debout. Donc ce n’est pas dangereux comme on tendrait à le faire croire», a indiqué le secrétaire  exécutif  du comité national de gestion de la Covid-19, le Colonel- major à la retraite, Théodore Naaba Palé.

M. Palé s’exprimait vendredi, à l’issue d’une séance de vaccination des membres de son secrétariat avec le vaccin AstraZeneca au Centre médical urbain de Pogbi de Ouagadougou.

«Le vaccin Astrazeneca que nous avons ici au Burkina est très valable, est homologué par l’OMS et accepté dans tous les pays du monde. Nous avons vu une information que ce n’est pas accepté dans les pays européens. Ce n’est pas vrai.», a assuré Théodore Naaba Palé.

Selon M. Palé, il y a un autre vaccin de Astrazeneca, le Covid child,  qui a été développé pour l’Inde et qui n’est pas encore homologué par l’Union européenne.

«Mais celui-là que nous avons au Burkina Faso qui est la première version est totalement acceptée en Europe et même exécutée. Les Européens sont piqués avec. Tous les  Anglais n’ont reçu que ce vaccin et une grande partie de la France. C’est un vaccin totalement efficace», a-t-il soutenu.

A l’en croire, plus de 30 460 personnes ont été vaccinées à la date du 25 juin 2021 depuis le lancement de la campagne le 2 juin dernier avec 115 000 doses d’AstraZeneca, reçues grâce à l’initiative Covax.

Pour cette première phase, les personnes éligibles sont le personnel de santé, les personnes vivant avec l’hypertension, le diabète, l’insuffisance rénale et les ex candidats au pèlerinage à la Mecque.

Selon la répartition faite par le ministère de la Santé, 92 000 doses sont réservées aux personnes vulnérables, 20 000 pour les ex pèlerins, 3 000 pour les personnes travaillant dans les ONG et le personnel de l’ensemble de l’organisation du système des Nations Unies.

Le coordonnateur du Centre médical urbain de Pogbi, Sansan Saturnin Dah, a noté que son centre enregistre en moyenne 20 à 25 personnes par jour pour la vaccination  contre la covid-19.

D’après M. Dah, le vaccin AstraZeneca comme tout médicament, possède des effets secondaires tels que la fièvre, les maux de tête et autres qui passent 24 heures après la vaccination.

En rappel, la deuxième phase de vaccination est prévue pour le mois d’août.

Entre le 09 mars 2020 et le 23 juin 2021, le Burkina Faso a enregistré 13 474 cas de Covid-19 dont 168 décès, 11 cas actifs et 13 295 guéris.

Agence d’information du Burkina

no/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : L’AIB doit  avoir un statut autonome et conquérant (DG Editions Sidwaya)

Burkina-Medias-AIB-Détachement

Burkina : L’AIB doit  avoir un statut autonome et conquérant (DG Editions Sidwaya)

Ouagadougou, 25 juin 2021 (AIB) – Le Directeur général (DG) des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiegna a salué jeudi, l’acquisition d’un studio par l’Agence d’information du Burkina (AIB) et estimé que l’Agence doit être détachée du média public et avoir un statut «conquérant».

«L’AIB doit être détaché de Sidwaya et avoir un statut qui ferait que n’importe quel journaliste à Sidwaya pourrait voir son admission à l’agence comme un achèvement, le summum de sa carrière et non le contraire», a indiqué jeudi, le Directeur général (DG) des Editions Sidwaya, Mahamadi Tiegna.

Mahamadi Tiegna s’exprimait jeudi, dans les locaux nouvellement acquis du studio de l’agence d’information du Burkina (AIB) dont la réception venait d’avoir lieu dans la matinée.

Mahamadi Tiegna a qualifié d’«aberration» le statut actuel de l’AIB qui est «un organe technique des Editions Sidwaya».

«L’AIB devait avoir Sidwaya comme client et l’AIB se retrouve à la remorque de l’organe de presse de service public», a-t-il déploré.

Il s’est réjoui qu’«aujourd’hui, (…) la volonté politique et mieux, la décision politique (soient présentes afin) de remettre l’AIB au centre du jeu en matière d’information».

Une volonté et décision politique qui ont permis de doter l’AIB d’un studio, a-t-il poursuivi.

Selon Mahamadi Tiegna, l’acquisition de ce studio marque le début de réalisation du rêve de beaucoup de ses devanciers de voir l’AIB assumer véritablement son rôle de «grossiste de l’information».

Il a affirmé qu’avec ce studio, qui «n’est qu’un début (…), l’AIB s’affirme (et) affirme son rôle central (dans la diffusion) d’information pour le public burkinabè et étranger (et) pourra progressivement prendre son autonomie».

Une autonomie qui passe selon lui, par l’acquisition «d’un siège digne de ce nom (dont) la programmation budgétaire est faite», d’«un statut conquérant» et du détachement de l’AIB des Editions Sidwaya.

Le DG Tiegna a souhaité «que cette décision politique puisse se maintenir pour voir toutes ces réalisations se concrétiser pour le grand bonheur du public burkinabè».

Il a lancé «des messages d’encouragements et de félicitations (aux agents de l’AIB) pour ce qui est fait au quotidien avec les moyens (…) très limités».

Récemment des medias nationaux et un media international ont été épinglés par le Conseil supérieur de la communication (CSC), «pour diffusion de fausses nouvelles», l’un a été suspendu, les autres ont été auditionnés.

«L’AIB a été épargné grâce au professionnalisme et à la rigueur qui caractérise le processus de sélection, de traitement et de diffusion de l’information», a affirmé le DG Tiegna.

M. Tiegna a aussi invité les correspondants de l’agence à «se sentir membres à part entière de la famille AIB (…) qui a une histoire prestigieuse mais aussi un avenir prometteur» et souhaité que le media leur offre «le retour qu’ils sont en droit d’attendre en tant que collaborateurs».

L’Agence d’information du Burkina a été fondée le 27 mai 1964 sous le nom d’Agence voltaïque de presse (AVP) puis renommée sous son nom actuel en 1984.

D’abord autonome, elle est arrimée, depuis 1999, au  groupe Les Editions Sidwaya qui édite le quotidien public Sidwaya.

Depuis 2018, un projet d’autonomisation de l’AIB est en cours dont l’une des étapes marque depuis quelques semaines, l’acquisition d’un studio et du matériel multimédia pour des productions de reportages audio et vidéo.

Agence d’information du Burkina                                                                         

WIS/ata

Photo d’archives pour illustration

Etat d’urgence et sociétés d’Etat en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Etat d’urgence et sociétés d’Etat en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 25 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’ouverture, la veille, de la 29e session ordinaire de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat (AG-SE) et la plénière de l’Assemblée nationale consacrée à la prolongation de l’état d’urgence.

«Zones à fort défi sécuritaire : L’état d’urgence prorogé de 18 mois», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que la Représentation nationale a examiné et adopté, hier jeudi, la loi portant prorogation de la durée de l’état d’urgence.

Pour sa part, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga affiche en première page : «Prolongation de l’état d’urgence : Le quitus du Parlement malgré tout».

Le journal rapporte que lors de la plénière du Parlement consacrée à l’examen et l’adoption du projet de loi portant prorogation de l’état d’urgence «les multiples questions et observations des élus étaient principalement adressées au ministre de la Défense, Chérif Moumina Sy et à son collègue de la Sécurité, Ousséni Compaoré».

De son côté, le journal Le Quotidien apporte la précision à travers son titre que la prorogation de l’état d’urgence concerne six région du pays.

Le même quotidien privé aborde la 29e session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat qui débuté, hier jeudi à Ouagadougou, soulignant que les sociétés d’Etat comme la SOGEMA, l’AGETER et la CNAMU ont été «déficitaires en 2020».

Aujourd’hui au Faso renchérit en titrant : «AG des Sociétés d’Etat : 3 sur 21 déclarées déficitaires en 2020».

Le Pays met en exergue «AG des sociétés d’Etat : Trois entreprises déficitaires», avant d’ajouter «Le LNBTP (Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics) épinglé pour retard».

L’Observateur Paalga renseigne qu’à l’occasion de la session qui prend fin ce vendredi,  le rapport de performance de 18 sociétés d’Etat et trois  Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS)  a été présenté.

«De ce document, il est ressorti que ces entreprises ont enregistré une baisse de 0,34% de leurs chiffres d’affaires  qui,  sont passés  de 1 379,279 milliards en 2019 à 1 374,623 milliards de F CFA en 2020», écrit L’Observateur.

C’est à juste titre que le quotidien national Sidwaya arbore : «Société d’Etat : Un résultat net global en légère hausse».

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Meurtre de 11 policiers au Centre-nord, le bilan s’est alourdi, selon le gouvernement

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Burkina : Meurtre de 11 policiers au Centre-nord, le bilan s’est alourdi, selon le gouvernement

Ouagadougou, 24 juin 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi que le bilan de l’embuscade terroriste sur l’axe Barsalogo-Foubé qui a occasionné la mort de 11 policiers le lundi, s’est alourdi mercredi, avec deux nouveaux morts.    

Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement Ousséni Tamboura a affirmé que le bilan de l’embuscade du lundi contre une relève de la police nationale sur l’axe Barsalogo-Foubé s’est alourdi.

Si l’embuscade a entrainé la mort de 11 policiers, «ce matin (mercredi) également, nous pouvons aussi retenir que deux de nos vaillants fils sont tombés», a-t-il expliqué.

Ceux-ci faisant parties d’«équipes qui sont allées pour les recherches et le ratissage (et ils) sont tombés sur un engin explosif», a déclaré Ousséni Tamboura.

Le ministre porte-parole du gouvernement s’exprimait mercredi au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Il a déploré l’alourdissement du bilan et également confirmé l’attaque contre des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) au Nord, dans la province du Lorum, les lundi et mardi derniers.

Ousséni Tamboura a tenu à rassurer les Burkinabè que les Forces de défense et de sécurité (FDS) sont sur le terrain pour des ratissages et qu’elles ont appréhendé deux éléments suspects actuellement entre les mains de l’armée burkinabè.

De même qu’un individu recherché considéré comme recruteur et informateur, a été arrêté à Boromo.

Selon Ousséni Tamboura,  le Conseil des ministres a aussi noté l’existence d’un autre type de terrorisme sur les réseaux sociaux que sont les fausses informations, la rumeur, l’intoxication.

Aussi,  le conseil invite les populations à constater que tout ce qui se dit sur ces réseaux sociaux n’est pas forcément de bonne foi, a soutenu le porte-parole du gouvernement.

Les assassinats de policiers et de VDP interviennent quelques semaines après une attaque terroriste dans le village de Solhan, situé dans la région du Sahel qui a fait plus de 130 morts.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : présidence du Faso

Photo : présidence du Faso

Burkina : Les sociétés d’Etat invitées à la rigueur pour parer à leurs déficits

Burkina-Administration-Sociétés-Publiques-Déficit

Burkina : Les sociétés d’Etat invitées à la rigueur pour parer à leurs déficits

Ouagadougou, 24 juin 2021 (AIB)-Face à la dégradation des soldes des sociétés d’Etat en 2020, le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a invité jeudi, leurs  responsables à la rigueur et au dynamisme, afin de préserver ces «patrimoines collectifs».

 «J’exhorte les responsables de nos entreprises à faire preuve de dynamisme et de rigueur dans leur gestion, à cultiver l’esprit d’innovation et surtout à développer davantage d’initiatives pour s’adapter aux exigences de la conjoncture économique peu favorable aux activités de bon nombre d’entre elles», a déclaré jeudi le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

Il s’exprimait lors de la 29e Assemblée Générale des Sociétés d’État (AG-SE) qui ont enregistré en 2020, «une dégradation d’ensemble de leurs soldes de gestion avec trois  sociétés déficitaires».

«Convaincu de l’importance que revêt les entreprises publiques pour notre économie, nous nous devons de réagir vigoureusement pour augmenter la résilience de nos sociétés face aux chocs exogènes, si nous ne voulons pas laisser à la postérité l’image de responsables qui ont contribué à la dégradation de notre patrimoine collectif»,  a ajouté Christophe Dabiré.

Il a toutefois relevé que malgré les difficultés, ces sociétés ont recruté 1 072 nouveaux agents en 2020.

En 2020, le Burkina Faso comptait 21 sociétés d’Etat.

Agence d’information du Burkina

oa-hb/ata

Photo: Primature.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Burkina perd annuellement près de 247 000 ha de forêts

Burkina-Environnement-Désert-Lutte

Le Burkina perd annuellement près de 247 000 ha de forêts

Ouagadougou, 23 juin 2021(AIB)-Le Burkina Faso perd annuellement près de 247 000 ha de forêts, «une situation préoccupante» pour le ministère de l’Environnement qui appelle à un changement radical de comportement.

«La désertification est hélas bien réelle au Burkina Faso. En effet chaque année, le pays enregistre une perte de plus de 247 000 ha de forêts du fait surtout d’actions anthropiques», a indiqué le Directeur de cabinet  du ministre en charge de l’Environnement Thomas Yampa.

Selon M. Yampa, cette situation est extrêmement préoccupante et appelle à un changement radical de comportement et à l’adoption des modes de consommation plus durables.

Il s’exprimait à Ouagadougou  lors de l’ouverture officielle de la 3e édition du Salon  international de l’arbre prévu du 23 au 26 juin 2021 sous le thème «Arbre et restauration des écosystèmes sahéliens».

D’après l’autorité, ce thème s’inscrit  dans la dynamique de la décennie des restaurations des écosystèmes décrétée par les Nations Unies et qui vise à mettre le monde entier sur la bonne voie et l’intensification de la restauration des écosystèmes dégradés.

«Le Salon international de l’arbre, initiative du mouvement écologique du Burkina Faso est un cadre d’actions en faveur de l’Environnement en générale et l’arbre en particulier» a-t-il souligné.

Pour lui, le mouvement vise à contribuer à la valorisation  de l’arbre et à la prise d’une conscience collective sur son importance tant dans l’équilibre écologique que dans la survie de l’humanité.

«La dégradation des écosystèmes est un fléau à forte extension et ces conséquences sont désastreuses pour nos pays sahéliens et il faut trouver d’urgence des solutions pour freiner cette dégradation continue», a dit Thomas Yampa.

M. Yampa a félicité Yacouba Sawadogo qui a eu en 2018, un Nobel alternatif pour sa lutte contre l’avancée du désert depuis quarante ans.

Agence d’information du Burkina

ao/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 24 JUIN 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 24 JUIN 2021

 

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a présenté mercredi de nouvelles mesures pour tenter de limiter la circulation des armes à feu, sur fond d’augmentation de la criminalité à travers les Etats-Unis, sujet dont se sont emparés ses adversaires républicains.

 

MEKELE (Ethiopie) – Une frappe aérienne a touché mardi un marché très fréquenté au Tigré, faisant des dizaines de blessés et un nombre indéterminé de morts dans cette région du nord de l’Ethiopie, où le conflit qui dure depuis sept mois a connu ces derniers jours un regain d’intensité.

 

HONG KONG – Le quotidien de Hong Kong critique du pouvoir chinois Apple Daily a commencé mercredi soir à imprimer son tout dernier numéro avant de cesser de paraître, à la suite de pressions croissantes des autorités qui se retranchent derrière une loi sur la sécurité nationale promulguée par Pékin il y a un an.

 

MADRID – John McAfee, le créateur américain du célèbre logiciel antivirus portant son nom, s’est suicidé mercredi dans une prison en Espagne, où un tribunal venait d’ordonner son extradition aux Etats-Unis qui l’accusent de fraude fiscale.

 

BERLIN – La Libye a fait état mercredi de progrès en vue d’un départ des forces étrangères de son territoire, avec des discussions russo-turques en vue sur un retrait initial de plusieurs centaines d’hommes de part et d’autre.

 

MOSCOU – La Russie a affirmé avoir tiré mercredi des coups de semonce contre un destroyer britannique en mer Noire qui avait, selon Moscou, pénétré dans ses eaux territoriales au large de la Crimée, un incident démenti par Londres.

 

BRASILIA – Le ministre de l’Environnement Ricardo Salles, l’un des membres du gouvernement de Jair Bolsonaro les plus controversés, a annoncé sa démission, après avoir été mis en cause dans une affaire d’exportations illégales de bois d’Amazonie.

 

MAPUTO – Les dirigeants des pays d’Afrique australe ont annoncé mercredi à Maputo un accord sur l’envoi prochain de troupes au Mozambique, pour lutter contre les groupes jihadistes qui sèment la terreur dans le nord-est du pays depuis plus de trois ans.

 

JERUSALEM – Israël a annoncé mercredi reporter la réouverture de son territoire aux touristes et se préparer à de nouvelles mesures pour endiguer l’épidémie de coronavirus, les cas augmentant dans le pays malgré une large campagne de vaccination.

 

BRASILIA – Le Brésil a battu mercredi un nouveau record d’infections au Covid-19, avec 115.228 nouveaux cas recensés en 24 heures, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, confirmant l’arrivée d’une troisième vague.

 

WASHINGTON – Il existe un lien « probable » entre les vaccins contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna et de rares cas d’inflammations au niveau du coeur chez des adolescents et de jeunes adultes, ont estimé des experts américains, mais les bénéfices de ces remèdes « surpassent » toujours largement les risques encourus.

 

PARIS – Pour revigorer son économie, la France va toucher 39,4 milliards d’euros de l’Union européenne, qui a validé mercredi le plan de relance financé en partie par un emprunt européen commun inédit et va verser un premier chèque cet été à Paris.

 

MUNICH (Allemagne) – L’Allemagne s’est parée mercredi des couleurs arc-en-ciel en soutien à la communauté LGBT à l’occasion d’un match de l’Euro contre la Hongrie, pour protester contre une loi jugée homophobe qui ravive les tensions entre Budapest et ses partenaires européens.

 

TEHERAN – L’Iran a affirmé avoir déjoué une opération de « sabotage » contre un bâtiment de son organisation de l’énergie atomique (OIEA), peu après avoir dénoncé l’effet néfaste pour les négociations nucléaires du blocage de sites de médias iraniens par Washington.

 

ABIDJAN – L’ancien Premier ministre du président ivoirien Alassane Ouattara et ex-chef rebelle, Guillaume Soro, a été condamné en son absence mercredi à Abidjan à la prison à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », un jugement « politique » selon lui.

 

NEW YORK – La banque Morgan Stanley a décidé d’imposer non seulement à ses employés mais aussi à ses sous-traitants, ses clients et ses visiteurs d’être vaccinés contre le Covid-19 s’ils veulent accéder à l’un de ses bureaux à New York.

 

LOS ANGELES – Se disant « déprimée » et « traumatisée », la chanteuse américaine Britney Spears a demandé à un tribunal de Los Angeles de lever la tutelle dont elle fait l’objet depuis 2008 à la suite de troubles psychologiques, et qui la prive d’une grande part de son autonomie.

 

LOS ANGELES – Harrison Ford, bientôt 79 ans, s’est blessé à l’épaule lors d’une scène d’action du prochain volet des aventures d’Indiana Jones et doit temporairement cesser le tournage, a annoncé Disney.

 

BUDAPEST – Quel dénouement ébouriffant! La France a tenu le choc face au Portugal (2-2) mercredi pour finir première de la poule F de l’Euro, où l’Allemagne, éliminée pendant une heure par la Hongrie, a sauvé sa tête (2-2) et jouera les huitièmes, tout comme l’Espagne.

 

LOS ANGELES – Une quarantaine de vaches se sont échappées mardi de l’abattoir où elles devaient finir leurs jours, entraînant les policiers appelés à la rescousse dans un long rodéo au beau milieu d’une zone résidentielle de l’est de Los Angeles.

(afp)

 

Terrorisme et Guillaume Soro à la une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Terrorisme et Guillaume Soro à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 juin 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par l’AIB ce jeudi matin commentent largement la condamnation à vie de l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN) ivoirienne, Guillaume Soro, sans oublier l’actualité nationale relative aux attaques terroristes.

Le quotidien privé Le Pays affiche à sa une : «Attaque de Solhan : Un suspect activement recherché arrêté à Boromo», avant de préciser que l’information a été rendue publique hier mercredi, au cours d’un point de presse, à l’issue de l’hebdomadaire conseil des ministres.

Selon le journal, le point de presse a été animé conjointement par le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura avec le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré «au regard du dernier développement de l’actualité sur la situation sécuritaire dans la partie Nord du pays».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, cite le Porte-parole du gouvernement qui, évoquant la tuerie de Solhan, a déclaré, lors du point de presse que «les assaillants étaient en majorité âgés entre 12 et 14 ans».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore en première page : «Autant le dire… : Nos enfants et nos femmes nous attaquent et nous tuent».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya reprend un passage de l’intervention du ministre Ousséni Tamboura qui estime que pour la guerre contre le terrorisme, «la population a un rôle important à jouer».

Sous un autre registre, le même journal à travers son ‘’L’Autre regard’’, parle de la condamnation à vie, hier mercredi, de l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN) de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro.

Sidwaya se demande si cette condamnation constitue «la mort politique de Guillaume Soro ?».

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, pour sa part, est formel quand il met en exergue : «Prison à vie pour Guillaume Soro : Enterrement politique de première classe».

Quant à Le Pays, il aborde cette actualité dans sa rubrique ‘’Sur la braise’’, sous le titre interrogatif : «Condamnation à perpétuité de Guillaume Soro : Une âme condamnée à errance ?».

De son côté, Aujourd’hui au Faso croit savoir qu’«avec ce verdict, c’est l’épilogue d’un combat (momentané, tout étant possible en politique) pour un homme dont le destin était tracé, et dont les oracles, analystes politiques et autres ivoirologues prédisaient le grand tabouret».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso se demande si «en condamnant Soro à la perpétuité et au moment où s’échafaudent les esquisses de la réconciliation nationale, le pouvoir ivoirien, ne veut-il pas une chose et son contraire ?».

Agence d’information du Burkina

Côte d’Ivoire : L’ancien Premier ministre Soro Guillaume condamné à la prison à perpétuité

Côte d’Ivoire-Justice-Condamnation

Côte d’Ivoire : L’ancien Premier ministre Soro Guillaume condamné à la prison à perpétuité

Ouagadougou, 23 juin 2021 (AIB) – L’ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale ivoirien, Soro Guillaume a été condamné ce mercredi à Abidjan, par contumace à la prison à perpétuité pour «atteinte à la sûreté de l’Etat».

L’ancien chef du gouvernement a été condamné par le tribunal criminel d’Abidjan comme l’avait réclamé Richard Adou, le procureur de la République, une semaine plus tôt.

Son avocate Affoussiata Bamba Lamine, son directeur du protocole «Soul to Soul», l’ancien député Ben Souk écopent, eux, de 20 ans.

Quant à Alain Lobognon, les frères Simon et Rigobert Soro et Falicieb Sekongo, ils sont condamnés à une peine de 17 mois de prison pour trouble à l’ordre public.

La justice ordonne aussi la dissolution du mouvement politique de Guillaume Soro, Générations et peuples solidaires (GPS).

Soro Guillaume et 19 de ses partisans étaient accusés de «complot», «tentative d’atteinte contre l’autorité de l’État» ainsi que de «diffusion et publication de nouvelles fausses jetant le discrédit sur les institutions et leur fonctionnement, ayant entraîné une atteinte au moral des populations».

En avril 2020, l’ancien président de l’Assemblée nationale avait déjà été condamné à vingt ans de prison ferme, 4,5 milliards de francs CFA d’amende et à la privation de ses droits civiques pour une période de cinq ans après avoir été reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux.

Le parquet l’accusait d’avoir acquis une villa à Marcory résidentiel, un quartier huppé d’Abidjan, en 2007, alors qu’il était Premier ministre, grâce à des fonds du trésor public ivoirien.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : RFI, Jeune Afrique

Photo : Le Point

 

       LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 JUIN 2021

       LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 23 JUIN 2021

 

PARIS – Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces… La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu en exclusivité par l’AFP.

 

– La santé de dizaines de millions de personnes sera fragilisée par la malnutrition, les sécheresses et les maladies liées au changement climatique dans les décennies à venir.

 

MADRID – Le gouvernement de gauche espagnol a donné mardi son feu vert à la grâce de neuf indépendantistes catalans, une mesure controversée destinée à relancer le dialogue et à en finir avec « l’affrontement » en Catalogne, quatre ans après la tentative de sécession de 2017.

 

WASHINGTON – La Maison Blanche a concédé mardi que l’objectif de vaccination fixé par Joe Biden pour le 4 juillet, jour de la fête nationale, serait manqué, car 70% des adultes n’auront pas reçu d’ici là au moins une injection de vaccin anti-Covid.

 

KUNDUZ (Afghanistan) – Les talibans ont pris mardi le contrôle de la principale route de sortie de l’Afghanistan vers le Tadjikistan, un axe névralgique dans les relations économiques avec l’Asie centrale, en plein retrait des forces américaines.

 

LUXEMBOURG – La Hongrie s’est retrouvée sous le feu des critiques mardi à Luxembourg, où 13 pays européens, « profondément inquiets », ont appelé la Commission à agir après l’adoption à Budapest d’une législation interdisant la « promotion » de l’homosexualité auprès des mineurs.

 

MUNICH (Allemagne) – En refusant à la ville de Munich d’éclairer son stade aux couleurs arc-en-ciel en signe de protestation contre la politique de la Hongrie sur les minorités sexuelles, l’UEFA a déchaîné mardi les critiques et suscité un mouvements de solidarité en Allemagne, à la veille d’un match de l’Euro entre les deux pays qui s’annonce tendu mercredi (21h00).

 

BRISBANE (Australie) – L’Australie contestera une éventuelle inscription de la Grande Barrière de corail sur la liste des sites « en danger » du patrimoine mondial de l’Unesco, en raison de sa dégradation provoquée par le changement climatique, a annoncé le gouvernement mardi.

 

ROME – Le Vatican s’est formellement opposé à la formulation d’un projet de loi italien consacré à la lutte contre l’homophobie, jugeant qu’il portait atteinte à la liberté d’expression des catholiques, dans une très inhabituelle intervention diplomatique dans les affaires italiennes.

 

ADDIS ABEBA – Les opérations de comptage des voix étaient en cours mardi en Ethiopie, au lendemain d’élections cruciales mais qui n’ont pu se tenir dans tout le pays, en proie aux violences et à la famine, notamment dans la région en guerre du Tigré.

 

DUBLIN – Figure modérée de l’unionisme en Irlande du Nord, Jeffrey Donaldson a été désigné mardi nouveau chef du DUP, le premier parti de la province britannique en proie à une crise politique exacerbée par les tensions liées au Brexit.

 

WASHINGTON – Dans le sillage de la tournée de Joe Biden, son secrétaire d’Etat Antony Blinken retourne en Europe, avec notamment sa première visite en France, pour continuer à bâtir le front uni occidental que le président des Etats-Unis veut voir émerger face à la Chine.

 

WASHINGTON – Les républicains ont bloqué mardi au Sénat américain un projet démocrate de réforme électorale, exposant de profondes divisions autour de questions cruciales pour la démocratie: le droit de vote et les différents modes d’accès aux urnes, au coeur des contestations du résultat de la présidentielle par Donald Trump.

 

DUBAI – De nouveaux combats entre les forces gouvernementales et les rebelles dans la province de Marib, dans le nord du Yémen, ont fait 90 morts ces deux derniers jours, ont indiqué mardi à l’AFP des sources militaires propouvoir.

 

MOSCOU – Le Bélarus a dénoncé mardi les nouvelles sanctions « destructrices » prises par les Occidentaux après l’interception d’un avion de ligne par Minsk pour arrêter un opposant, en s’emportant violemment contre l’Allemagne, renvoyée à son passé nazi.

 

PARIS – Leurs technologies sont accusées d’avoir servi à traquer des opposants libyens ou égyptiens: quatre dirigeants des sociétés françaises Amesys et Nexa Technologies ont été inculpés à Paris pour la vente de matériel de cybersurveillance aux régimes autoritaires de Tripoli et du Caire.

 

BRUXELLES – Bruxelles a annoncé mardi l’ouverture d’une enquête contre Google pour des pratiques anticoncurrentielles dans les technologies d’affichage publicitaire en ligne, deux semaines après des sanctions contre le géant de l’internet en France.

 

NEW YORK – Le bitcoin faisait les montagnes russes mardi: après être passée sous les 30.000 dollars pour la première fois depuis fin janvier, lestée par les efforts chinois pour réguler ce marché décentralisé, la cryptomonnaie remontait en fin de journée.

 

STOCKHOLM – La justice suédoise a débouté mardi le géant chinois des télécoms Huawei, qui contestait le bannissement de ses équipements pour l’appel d’offres suédois pour la 5G, une décision qui avait irrité Pékin.

 

NEW YORK – Disney a annoncé mardi que la jeune comédienne métisse Rachel Zegler incarnerait Blanche Neige dans la version en prises de vue réelles du célèbre dessin animé de 1937.

 

SYDNEY – Une invasion d’araignées a laissé des pans entiers de la région du Gippsland, dans le sud-est de l’Australie, couverts de toiles, ces animaux cherchant à s’installer en hauteur pour échapper aux inondations.

(afp)

 

Les examens scolaires et le foncier s’imposent à la  une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Les examens scolaires et le foncier s’imposent à la  une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 juin 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi traitent essentiellement de sujets liés au foncier et aux examens scolaires dont les épreuves écrites ont débuté la veille sur toute l’étendue du territoire national.

«Examens scolaires : Plus de 770 mille candidats en quête d’un diplôme», arbore, en première page, le quotidien national Sidwaya qui informe aussi que «des centres de compositions (ont été) délocalisés à l’Est».

Le journal qui consacre six pages à cette actualité, rapporte que c’est le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro qui a lancé officiellement les examens du CEP, du BEPC, du CAP et du BEP, hier mardi à Ouagadougou

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso, à travers sa une, fait remarquer que dans la région de la Boucle du Mouhoun, des dispositions ont été prises pour les élèves déplacés internes.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il met en exergue : «Examens scolaires 2021 : Sous les auspices de Saint Viateur», précisant que le lancement des examens est intervenu hier mardi à Ouagadougou, au groupe scolaire Saint Viateur.

Le journal rapporte qu’après neuf mois de travail acharné, les candidats aux CEP, CAP, BEP et BEPC ont été appelés à faire valoir tout ce qu’ils ont accumulé comme savoir durant toute l’année scolaire.

De leur coté, les quotidiens privés Aujourd’hui au Faso, Le Pays et Le Quotidien parlent de «769 629 candidats » en lice pour l’obtention des quatre  diplômes (CEP, BEPC, CAP et BEP).

Sous un autre registre, Le Pays évoquent la première session ordinaire de l’année 2021 du Conseil économique et social (CES) qui  se tient à Ouagadougou du 22 juin au 19 juin 2021, sous le thème : «la problématique de la gestion actuelle des terres au Burkina Faso : Quelles solutions pour un développement durable».

Le journal affiche à ce sujet, «conflits liés au foncier : Le CES veut désamorcer une ‘’bombe à retardement’’».

L’Express du Faso abonde dans le même sens lorsqu’il renseigne que l’objection de la session du CES es de créer un cadre d’échanges sur la gouvernance foncière au Burkina Faso.

Le même journal, à travers sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, titre : «C’est sur le foncier que nous allons nous affronter prochainement», avant de souligner que «tant que la terre fera l’objet de spéculation financière et un bien précieux au même titre que les métaux précieux, elle sera au centre des préoccupations».

Agence d’information du Burkina

Examens scolaires dans le Yagha :plus d’une centaine d’élèves déplacés à l’assaut du CEP et du BECP

Sahel

Yagha

Examens scolaires dans le Yagha

 

Plus d’une centaine d’élèves déplacés à l’assaut du CEP et du BECP

 

Sebba, (AIB)-Les candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Certificat d’études primaires (CEP) session 2021 de la province du Yagha ont débuté ce mardi 22 juin 2021 leur examen. Pour les deux examens, plus d’une centaine d’élèves déplacés du fait de l’insécurité composent à Sebba.

 

La province du Yagha malgré la situation sécuritaire difficile a pu tenir les examens du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Certificat d’études primaires (CEP) ce 22 juin 2021. Comme prévu, l’appel des candidats a été fait à 6H30mn. Les autorités administratives et communales que sont le haut-commissaire de la province Adama Conseiga, le Maire de la commune de Sebba Boubakar Hamadi, le préfet du département de Sebba Félix Ouédroago, les directeurs provinciaux en charge de l’éducation primaire et du secondaire, les représentants des parents d’élèves et la sécurité ont procédé à l’ouverture de la première enveloppe du BEPC à 7H20mn au lycée provincial de Sebba comportant l’épreuve de dictée. La même équipe s’est rendue à l’école Sebba ¨A¨ pour l’ouverture de la deuxième épreuve du CEP qui est la dictée également.

De l’avis du directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Yagha Pascal Banncé, ces examens se déroulent après une année difficile et même douloureuse dans la province. « Malgré toutes les situations, les acteurs de l’éducation dans un élan de solidarité et de comportement résident sont parvenus à relever le défi de l’année scolaire 2020/2021 dans le Yagha en permettant la tenue des activités pédagogiques aussi bien au post-primaire », a-t-il expliqué. Par ailleurs, pour la session 2021 du BEPC, il a signifié que 222 candidats dont 74 filles et 148 garçons composent dans le Yagha. Parmi ces 222 candidats, il a précisé qu’une cinquantaine d’élèves déplacés du fait de l’insécurité prennent part à l’*examen à Sebba.

Pour le directeur provincial de l’enseignement préscolaire, primaire et non formelle du Yagha Anselme Birba, 217 candidats dont 81 élèves déplacés se sont inscrits pour le CEP.

Le haut-commissaire du Yagha a salué l’ensemble des acteurs de l’éducation pour les efforts consentis pour le déroulement des deux examens dans cette partie du Burkina Faso. Durant toute l’année, a-t-il déploré, le Yagha a été la cible de plusieurs attaques terroristes entrainant la fermeture de plusieurs établissements secondaires et primaires de la province, « La dernière date de la nuit du 04 au 05 juin passé à Solhan faisant plus de 100 morts. Nul été les efforts des uns et des autres à savoir la sécurité, les encadreurs, le personnel enseignant et les parents d’élèves, ces examens se tiendront peut-être à Dori ou ne se tiendront même pas », s’est-t-il félicité. En conclusion, il a estimé que les efforts de tous les acteurs est la preuve d’assistance et de résilience des communautés face à l’insécurité.

Mamoudou Ali MOGOBIRI

AIB/ Yagha

Examens scolaires 2021 : Le nombre de candidats en baisse, plusieurs centres d’examen délocalisés

Est

Examens scolaires 2021

Le nombre de candidats en baisse, plusieurs centres d’examen délocalisés

Fada Ngourma (AIB)-Les épreuves écrites du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), du Brevet d’étude professionnelle (BEP), du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et du Certificat d’études primaire (CEP) ont débuté, ce mardi 22 juin 2021, dans la région de l’Est. Du fait de l’insécurité, plusieurs centres d’examen ont été délocalisés.

Ils sont, au total, 18871 candidats de la région de l’Est à la conquête des diplômes du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), du Brevet d’étude professionnelle (BEP) et du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Quant au Certificat d’études primaire (CEP) 23043 candidats sont en quête du parchemin. Le top de départ des épreuves écrites des différentes examens a été donné, ce mardi 22 juin 2021, à Fada N’Gourma.

Pour ce qui est du BEPC, du BEP et du CAP, c’est le gouverneur de la région de l’Est, le colonel T. P. Saïdou Sanou, qui a ouvert l’enveloppe contenant l’épreuve de dictée au Lycée Diaba Lompo, à Fada N’Gourma. Un lycée qui accueille le centre secondaire de Namoungou depuis le début de l’année scolaire à cause de l’insécurité. Sur le plan régional, 25 centres secondaires sur 51, avec un effectif de 1425 élèves, ont été délocalisés pour les mêmes raisons, a indiqué le Directeur régional (DR) des enseignements post primaire et secondaire de l’Est, Pascal Tiendrebeogo.

La province de la Gnagna, à elle seule, totalise 14 centres transférés sur d’autres sites. Si certains centres secondaires ont été déplacés, dès le début de l’année scolaire, dans des localités où règne relativement une accalmie, d’autres viennent d’être délocalisés pour la circonstance. S’agissant du CEP, la situation semble plus criarde. En effet, selon le DR de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de l’Est, Kayaba Natama, la grande majorité des sites d’examen a été ramenée dans les chefs-lieux de communes.

« S’unir pour sauver l’école »

En outre, le nombre de candidats aux différents examens est nettement en baisse, par rapport à l’année dernière. En témoigne les statistiques qui montrent que la région de l’Est compte  18871 candidats au BEPC, BEP et CAP, sessions 2021, contre 20700 candidats environ en 2020, soit une baisse de 14%. Même scénario pour le CEP avec 23043 candidats cette année contre 24471 l’année dernière. Une baisse qui peut s’expliquer, selon le DR Tiendrebeogo, par la fermeture de nombreux établissements d’enseignement post primaire et secondaire.

«Nous sommes à 54 établissements fermés sur 227 », a-t-il rappelé. Son homologue Kayaba Natama a soutenu que 626 établissements d’enseignement primaire ont été fermés du fait de l’instabilité à travers la région. Une situation qui, pour le colonel Sanou, suscite beaucoup de questionnement. «Nous avons déplacé Namoungou et les autres centres par notre propre intolérance.

Sommes-nous fiers de voir nos enfants se déplacer pour aller composer un examen parce que certains Burkinabè ont pris des armes contre d’autres ? », s’est-il interrogé. A son avis, ce supplice infligé aux élèves déplacés doit interpeller tous les Burkinabè « à s’unir derrière les Forces de défense et de sécurité (FDS) » pour sauver l’école et rétablir la stabilité et la paix. Du reste, le colonel Sanou a conseillé aux candidats de se départir de tout acte frauduleux, mais aussi de vaincre la peur et la panique.

Joanny SOW

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