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Les Emirats Arabes Unis organisent le premier congrès mondial des médias en novembre 2022

Les Emirats Arabes Unis organisent le premier congrès mondial des médias en novembre 2022

 ABOU DHABI, 15 août 2021 (WAM) – Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires présidentielles des Emirats Arabes Unis (EAU), Son Altesse Cheikh Mansour ben Zayed Al Nahyan, a déclaré que les EAU sont un « hôte mondial et une plateforme efficace pour l’ensemble du secteur des médias grâce à leur infrastructure numérique intégrée ».

Ils disposent également d’un environnement juridique et législatif favorable, ainsi que de conditions de vie attrayantes pour toutes les nationalités et les entreprises internationales du secteur des médias et de la culture, conformément aux directives du président, Son Altesse Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyan, de Son Altesse Cheikh Mohamed ben Rachid Al Maktoum, vice-président, premier ministre et dirigeant de Doubaï, et de Son Altesse Cheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abou Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées des EAU, a-t-il ajouté.

Cheikh Mansour a fait cette déclaration en annonçant le lancement de la première édition du Congrès mondial des médias, qui se tiendra à Abou Dhabi du 15 au 17 novembre 2022 et qui sera organisé par l’Abu Dhabi National Exhibitions Company (ADNEC) dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Agence de presse des Emirats (WAM).

Il a déclaré que le Congrès sera « une plateforme exceptionnelle » pour le secteur des médias.

L’événement comprendra une conférence des médias et une exposition, qui permettront à diverses organisations de médias de discuter d’accords de partenariat et de coopération visant à développer leurs messages qui serviront l’humanité et soutiendront les communautés en fournissant un contenu utile et crédible.

L’événement sera suivi par une série de dirigeants de médias et d’influenceurs mondiaux, ainsi que par des universitaires et des étudiants.

Le congrès abordera également plusieurs thèmes clés, notamment la communication numérique, l’intelligence artificielle, les technologies avancées et l’innovation dans le secteur des médias. Il accueillera des sessions spécialisées couvrant le journalisme, la radio, la télévision, l’internet, les médias sociaux et les influenceurs internationaux.

L’événement servira de plateforme aux entreprises internationales désireuses de s’engager sur les marchés des médias dans la région du Golfe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

NB : -Dépêche intégrale des Emirats Agence de Presse (WAM).

-Le titre est de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

-Voici le titre de WAM : «Les EAU vont lancer le Congrès mondial des médias en 2022, Cheikh Mansour affirme qu’il s’agira d’une « plateforme exceptionnelle »».

 

 

 

Burkina/Fête de l’Assomption : La grotte mariale de la paroisse de Sindou bénie

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Burkina/Fête de l’Assomption : La grotte mariale de la paroisse de Sindou bénie

Sindou, 16 août 2021 (AIB)-A l’occasion de la fête de l’Assomption hier dimanche, l’évêque de Banfora, Lucas Sanou a procédé à la bénédiction de la grotte mariale paroissiale de la ville de Sindou. 

Cette année, la messe de la fête de l’Assomption qui rend hommage à la vierge Marie pour sa montée dans le ciel, a été célébrée à Banfora, devant la grotte mariale paroissiale de la ville de Sindou. La messe a été précédée par la procession des fidèles de l’église catholique.

La messe a été marquée par la bénédiction par l’évêque Lucas Sanou de la grotte qui a été construite par les fidèles de la paroisse.

Au cours de la messe, l’évêque Lucas Sanou a procédé au baptême de quelques enfants accompagnés de leurs parents et aussi de leurs parrains.

La fête de l’Assomption dans la région des Cascades a été marquée en plus de la prière d’ensemble avec tous les fidèles, par une plantation d’arbres par l’évêque.

La gouverneure de la région des Cascades, les Haut-commissaires des provinces de la Comoé et de la Léraba ont pris part à la plantation d’arbres.

Agence d’information du Burkina

Massadiami KARAMA

AIB de la Léraba

Burkina/Solenzo : Un bébé abandonné dans un WC

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Burkina/Solenzo : Un bébé abandonné dans un WC

 Solenzo, 16 août 2021 (AIB)-Le corps sans vie d’un bébé a été découvert hier dimanche, au secteur 2 de Solenzo, province des Banwa, dans un WC près des services de l’Environnement.

 C’est au tour de 19h que la découverte macabre a été faite dans un WC des maisons inhabitées près des services de l’Environnement.

 

Une personne dont l’identité n’est encore connue, a jeté son bébé dans la fosse avant de disparaitre dans la nature.

 

Cette découverte du corps sans vie amène plusieurs personnes à se demander ce qui a pu se passer pour qu’une personne vienne jeter son enfant après avoir souffert 9 mois durant avec la grossesse.

Agence d’information du Burkina

Salifou OUÉDRAOGO

AIB-BANWA

Burkina/Léo : Les populations communales se concertent autour de la réconciliation nationale

 

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Burkina/Léo : Les populations communales se concertent autour de la réconciliation nationale

Leo, 16 août 2021 (AIB)- Les populations de Léo se sont concertées vendredi au sein de leur cadre de concertation communale autour de la réconciliation nationale et du pacte du vivre ensemble.

La rencontre communale a été marqué par la présentation des résultats des  travaux de collectes de données en vue de l’élaboration de la stratégie nationale de la réconciliation nationale et du pacte du vivre ensemble.

Les résultats présentés ont relevés des problèmes locaux qui entravent le vivre ensemble au sein de la communauté.

Il s’agit essentiellement des conflits liés au foncier, à la chefferie traditionnelle, à la mésentente entre les leaders politiques.

Le point focal, Awa Dabiré/Yago et son équipe ont aussi répertorié des faits et événements ayant menacé le vivre ensemble et la cohésion sociale.

Au nombre desquels, le décès d’une fille par balles par les Forces de défense et de sécurité et les conflits de terre.

Des conflits passés capables de ressurgir ont également été recensés notamment ceux concernant le choix des chefs coutumiers, les mariages forcés et les conflits fonciers.

Les participants ont apporté leur opinion à travers des propositions de solutions et des précisions sur certains conflits non recensés.

Le Haut-commissaire de la province de la Sissili, Sié Aristide Mohamed Kam a indiqué que la démarche adoptée pour l’élaboration de la stratégie nationale de la réconciliation et du pacte du vivre ensemble se veut participative et inclusive.

La compréhension de l’appropriation du processus de réconciliation par tous les Burkinabè, sont des conditions importantes de sa réussite, a-t-il évoqué.

Le préfet du département de Léo, Moctar Ilboudo à lui partagé avec les participants présents à cette rencontre, la vision du chef de l’État sur la réconciliation et sur le processus d’élaboration de la stratégie nationale de réconciliation et du pacte du vivre ensemble.

Il a indiqué que la question de la réconciliation nationale doit prendre en compte le triptype vérité, justice, réconciliation.

Mr Moctar s’est réjoui de la pleine participation de l’ensemble des composantes de la population de Léo et des personnes ressources vivant ailleurs qui ont fait le déplacement pour être témoin de cette rencontre de concertation.

Le préfet a enfin rassuré l’ensemble des participants que toutes les recommandations et les problèmes qui entravent le vivre ensemble et la cohésion sociale seront prises en charge dans l’élaboration de la stratégie nationale pour faire du Burkina Faso, une nation réconciliée avec elle-même.

Agence d’information du Burkina 

Olivier Alexandre Nignan

(AIB/Sissili)

LE MONDE EN BREF DU 16 AOUT 2021

LE MONDE EN BREF DU 16 AOUT 2021

 

KABOUL – L’Afghanistan se trouvait lundi aux mains des talibans après l’effondrement des forces gouvernementales et la fuite à l’étranger du président Ashraf Ghani, qui a reconnu leur victoire au terme d’une guerre de près de 20 ans.

 

LES CAYES (Haïti) – Le puissant séisme qui a durement éprouvé Haïti samedi a fait près de 1.300 morts et 5.700 blessés, laissant des milliers de personnes sans abri dans le sud-ouest du pays ou à la recherche de proches disparus ou bloqués sous les décombres.

 

TRIPOLI (Liban) – Au moins 28 personnes ont été tuées et des dizaines blessées par l’explosion dans la nuit de samedi à dimanche d’un réservoir d’essence dans le nord du Liban, nouveau drame dans un pays en plein effondrement qui souffre d’innombrables pénuries, notamment de carburant.

 

OTTAWA – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé dimanche un scrutin anticipé le 20 septembre, moins de deux ans après les dernières élections fédérales, estimant qu’avec la pandémie le pays se trouvait dans un moment « historique ».

 

LUSAKA – L’opposant zambien Hakainde Hichilema, 59 ans, a très largement remporté l’élection présidentielle face au sortant Edgar Lungu, a annoncé la commission électorale tôt lundi.

 

ABIDJAN – Un cas de fièvre hémorragique Ebola a été détecté dans la capitale économique ivoirienne Abidjan, le premier depuis 1994, près de deux mois après l’annonce de la fin de l’épidémie de 2021 en Guinée voisine, ce qui est « extrêmement préoccupant », selon l’OMS.

 

N’DJAMENA – Au moins 10.000 Camerounais ont fui depuis mercredi l’extrême-nord du pays, en proie à des violences intercommunautaires, et ont trouvé refuge au Tchad voisin, où les besoins humanitaires sont « pressants », a indiqué dimanche l’ONU à l’AFP.

 

BANGKOK – Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dimanche en voiture ou en deux-roues à Bangkok pour demander la démission du Premier ministre Prayuth Chan-O-Cha, de plus en plus critiqué pour sa gestion de la crise du coronavirus et ses impacts sur l’économie.

 

HONG KONG – Le Front des droits civils humains (CHRF), une coalition à l’origine des gigantesques manifestations prodémocratie à Hong Kong en 2019, a annoncé dimanche son autodissolution, invoquant la répression contre la contestation dans le territoire chinois semi-autonome.

 

ALGER – La plupart des violents feux de forêts qui ravagent le nord de l’Algérie depuis une semaine sont « désormais maîtrisés » et « ne représentent plus de danger pour les habitants », a affirmé dimanche un responsable de la direction générale de la Protection civile (DGPC).

 

MADRID – Un incendie qui faisait rage dimanche dans la région d’Avila, dans le centre de l’Espagne, a entraîné l’évacuation de quelque 600 personnes, tandis que ce pays, en proie à une vague de chaleur caniculaire, a probablement enregistré samedi une température record de 47,4°C, selon des données provisoires.

 

LOURDES – La messe de l’Assomption a rassemblé près de 9.000 fidèles dimanche à Lourdes, le plus grand centre de pèlerinage catholique français, malgré un contexte de reprise épidémique et de déplacements à l’étranger limités.

 

PARIS – Avec Harvard en première place pour la 19e année consécutive, les universités américaines caracolent toujours en tête de l’édition 2021 du classement de Shanghai publié dimanche.

 

PARIS – Reverra-t-on un jour Roger Federer sur un court de tennis? A 40 ans, la légende suisse a annoncé dimanche devoir à nouveau se faire opérer du genou, une intervention qui le tiendra éloigné des terrains pendant « de nombreux mois » et laisse planer le doute sur la suite de sa carrière.

 

BERLIN – Référence au poste d’avant-centre, l’attaquant Gerd Müller s’est éteint dimanche à l’âge de 75 ans, laissant le football allemand et mondial en deuil après la disparition d’un des grands noms du jeu dans les années 1970.

 

MADRID – Dix jours après le fracassant départ de la superstar Lionel Messi, le FC Barcelone a réussi sa rentrée en surclassant la Real Sociedad 4-2 dimanche pour la première journée de Liga, dans un Camp Nou qui a enfin retrouvé du public après dix-huit mois à huis clos.

 

MADRID – Avec un doublé, l’Argentin Angel Correa a sauvé la rentrée du champion d’Espagne en titre, l’Atlético Madrid, qui est difficilement venu à bout du Celta Vigo 2-1 dimanche pour la première journée du championnat d’Espagne, après une fin de match marquée par une bagarre et deux cartons rouges.

 

LONDRES – Tottenham a parfaitement maîtrisé Manchester City, champion d’Angleterre en titre, et glané trois points précieux malgré l’absence de son attaquant star Harry Kane, convoité par les Citizens (1-0), dimanche en clôture de la première journée du championnat d’Angleterre.

 

PARIS – Corrigé 3-0 à Angers, nouveau leader de Ligue 1, Lyon a vécu une deuxième journée cauchemardesque dimanche, au contraire du promu Clermont, surprenant dauphin après son succès contre Troyes (2-0).

 

SPIELBERG BEI KNITTELFELD (Autriche) – Le Sud-Africain Brad Binder (KTM) a tenté dimanche un « pari » osé pour gagner le Grand Prix d’Autriche, 11e manche de la saison de MotoGP, dont le leader français du championnat, Fabio Quartararo (Yamaha), repart avec une avance accrue.

(afp)

Coupe du président de la FBF : ACF de Banfora remporte la 6e édition

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Coupe du président de la FBF : ACF de Banfora remporte la 6e édition

Ouagadougou, 15 Août 2021 (AIB) – L’Association collaborateurs sans frontière (ACF) a remporté dimanche soir la 6e édition de la coupe du président de la Fédération burkinabè de football (FBF) en battant au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, Sahel FC de Dori par la plus petite des marges.

Après une première période sans but, Bala Moussa Sanogo a ouvert le score pour son équipe ACF à la 54e minute. L’équipe de Dori multipliera les assauts sans parvenir à égaliser. ACF de Banfora s’adjuge donc le trophée, la médaille d’or et la somme d’un million de FCFA.

La formation de Banfora remporte la Coupe du président de la FBF pour la deuxième fois de son histoire après celle remportée en 2018. Cette compétition est réservée aux équipes de 3è division.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Alexandre Yougbaré installé à la direction générale du Palais des sports

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Alexandre Yougbaré installé à la direction générale du Palais des sports

Ouagadougou, 14 Août 2021 (AIB) – L’inspecteur de l’enseignement secondaire Alexandre Yougbaré nommé en fin juillet dernier Directeur général (DG) du palais des sports de Ouaga 2000 en conseil des ministres, a été installé vendredi à son poste par le Secrétaire général du ministère des sports et des loisirs Hermann Zinguim Yabré, a constaté un journaliste de l’AIB.

C’est devant tous ses collaborateurs que le nouveau DG du palais des sports de Ouaga 2000 Alexandre Yougbaré a été installé. « Le palais des sports est notre joyau. Le nouveau DG qui n’est pas un étranger à cette maison, a la lourde mission de continuer à entretenir ce joyau afin qu’il profite aux sportifs et à l’ensemble des populations du Burkina Faso », s’est exprimé le Secrétaire général (SG) du ministère des sports Hermann Zinguim Yabré à l’issue de l’installation.

Ce joyau sportif est désormais sur la direction d’Alexandre Yougbaré

Le SG a eu des mots élogieux envers le tout nouveau DG Yougbaré. « C’est quelqu’un qui a une bonne expérience, une bonne capacité d’écoute, une bonne capacité de travail d’équipe. C’est pourquoi le ministre et le gouvernement lui ont fait confiance pour lui porter à la tête de cette infrastructure afin qu’il puisse apporter sa contribution dans la consolidation, dans l’entretien, et dans l’offre de meilleures qualités aux sportifs de cette infrastructure », a-t-il dit.

Alexandre Yougbaré qui a traduit toute sa gratitude à l’endroit du ministre des sports pour la confiance placée en lui, a souligné que « mon travail va s’inscrire en droite ligne de ce que mes prédécesseurs ont posé comme bases ».

C’est le SG Hermann Yabré (milieu) qui a installé Alexandre Yougbaré

« J’ai demandé à mes collaborateurs de se tenir prêts à m’accompagner pour que nous puissions travailler dans la collégialité, pour que l’objectif de monsieur le ministre puisse être atteint à travers l’excellence des infrastructures sportives », a-t-il poursuivi.

Le nouveau DG ajoute que « aujourd’hui nous avons inscrit notre nom en lettre d’or dans le concert des nations à travers une médaille olympique. Le Burkina se doit donc de travailler dans l’excellence dans tous les domaines en matière de sport. C’est dans cette excellence que je vais m’inscrire ».

Alexandre Yougbaré a passé six ans à Dakar comme directeur des programmes EPS/Sport de la Conférence des ministres  de la jeunesse et des sports de la francophonie (CONFEJES). Il promet donc mettre cette expérience au profit du Burkina Faso.

« Ce que j’ai pu acquérir comme expérience pendant six ans à l’extérieur, je le mettrai à la disposition de mon pays. Le public sportif pourra amplement bénéficier de cette infrastructure », a-t-il confié.

Le SG Yabré félicitant M Yougbaré

Ancien directeur général des sports du Burkina Faso, M. Yougbaré promet faire en sorte que la confiance placée en lui ne soit pas trahit. Il demande pour ce faire, l’accompagnement de ses collaborateurs car, dit-il « on n’a jamais réussi une entreprise dans la discorde, dans le clanisme. Il faut travailler dans le sens de la cohésion et dans la paix ».

Alexandre Yougbaré a été nommé en conseil des ministres du 30 juillet 2021. Il remplace Joachim Nikiéma qui a passé 4 ans à la tête de la direction de l’infrastructure. Nikiéma a été admis à la retraite en 2020 et c’est Antoine Benoît Tapsoba qui a assuré l’intérim pendant 8 mois.

D’un coût estimé à 5 milliards de FCFA, le Palais des sports de Ouaga 2000 a pris corps en 2001 avec les travaux de sa construction. Quelques lenteurs dans son exécution ont été enregistrées dans son exécution et ce n’est qu’en 2009 que sa salle polyvalente a abrité sa première manifestation publique.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Afghanistan : Les talibans et le gouvernement afghan en phase pour un transfert pacifique du pouvoir

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Afghanistan : Les talibans et le gouvernement afghan en phase pour un transfert pacifique du pouvoir

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Face aux talibans qui sont aux portes de Kaboul, le ministre de l’Intérieur Abdul Sattar Mirzakwal a déclaré dimanche, qu’il n’y aurait pas d’attaque, mais un transfert pacifique du pouvoir vers un gouvernement de transition. Les talibans sont sur la même ligne.

« L’Émirat islamique ordonne à toutes ses forces d’attendre aux portes de Kaboul, de ne pas essayer d’entrer dans la ville », a déclaré ce dimanche matin, sur le réseau social Twitter, un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid.

« Nous ne voulons pas qu’un seul civil afghan innocent soit blessé ou tué », a-t-il déclaré alors que les insurgés encerclent désormais la capitale, seule région manquante à leur contrôle sur le pays

Le ministre afghan de l’Intérieur Abdul Sattar Mirzakwal a déclaré ce dimanche, dans un message vidéo, qu’un « transfert pacifique du pouvoir » allait rapidement s’opérer vers un gouvernement de transition.

« Les Afghans ne doivent pas s’inquiéter. Il n’y aura pas d’attaque sur la ville », assure Abdul Sattar Mirzakwal.

Des habitants contactés par l’Agence France-Presse avaient rapporté que des combattants talibans armés étaient présents dans leur quartier. Mais « il n’y a pas de combats », précisait l’un d’eux.

Les talibans ont confirmé vouloir récupérer le pouvoir en Afghanistan sans effusion de sang, par un transfert pacifique. Cela pourrait avoir lieu sur plusieurs jours, ont-ils expliqué à la BBC.

« Dans les jours à venir, nous voulons un transfert pacifique » du pouvoir, a en effet assuré Suhail Shaheen, un porte-parole basé au Qatar, dans le cadre d’un groupe engagé dans les négociations.

Le président afghan Ashraf Ghani a pris la parole à la mi-journée, heure de Paris, ce dimanche. Il a demandé aux forces de sécurité de garantir « la sécurité de tous les citoyens », en maintenant l’ordre public à Kaboul.

« C’est notre responsabilité et nous le ferons de la meilleure manière possible. Quiconque pense à créer le chaos ou à piller sera traité avec force », a déclaré le chef de l’État dans un message vidéo envoyé à la presse.

Selon la correspondante de RFI, l’ambiance est étrange, électrique. Signe de la présence des talibans dans la ville et sa périphérie, on apercevait dans la matinée des fumées dans l’ouest de Kaboul, où vit la minorité chiite.

Des échoppes y ont été brûlées par les insurgés, raconte un habitant contacté par RFI. Des portraits de femmes ont aussi été arrachés des devantures de certaines boutiques, comme les salons de beauté. Les ambassades sont en train d’évacuer leurs ressortissants.

Les insurgés s’étaient déjà emparés sans résistance ce dimanche de la ville de Jalalabad, position-clé sur la route du Pakistan voisin, quelques heures après avoir pris Mazar-i-Sharif, quatrième plus grande ville afghane et principal centre urbain dans le nord.

 

Méthodiquement, les talibans se sont rapprochés cette semaine d’une prise complète du pouvoir sur le terrain, après une campagne militaire d’une rapidité stupéfiante qui les amène, aujourd’hui, à contrôler plus d’une vingtaine de provinces.

Une poignée de villes mineures, sans importance stratégique, éparpillées, sont encore sous le contrôle du gouvernement. Mais elles sont coupées de Kaboul.

La déroute est totale pour les forces de sécurité afghanes, abreuvées pendant deux décennies de centaines de milliards de dollars par les États-Unis.

La défaite est également cuisante pour le président Ashraf Ghani, coincé entre deux positions impossibles : capituler et démissionner, comme il est invité à le faire, ou combattre au risque d’un bain de sang ?

Le président américain Joe Biden a porté à 5 000 soldats le déploiement militaire à l’aéroport de Kaboul.

Ces troupes ont pour mission d’évacuer les diplomates américains et des civils afghans ayant coopéré avec Washington.

Le Pentagone parle d’environ 30 000 personnes à rapatrier. Le ballet des hélicoptères entre l’aéroport et l’ambassade, dans la zone verte, est incessant.

Les personnels américains sont en train de détruire des documents sensibles, ou tout autre symbole dont pourraient s’emparer les talibans.

M. Biden a menacé les insurgés de répondre avec rapidité et force à leurs manœuvres, si celles-ci venaient à mettre en danger ses ressortissants.

En revanche, le numéro un américain assume le repli de son pays, à l’origine de ce retour en force taliban.

Il entend mettre fin à vingt ans de guerre, un record pour Washington. Son constat.

« Une année ou cinq années de plus de présence militaire américaine n’aurait fait aucune différence, quand l’armée afghane ne peut ou ne veut pas défendre son propre pays »

Le Royaume-Uni a également annoncé le redéploiement de 600 militaires, ainsi que la convocation en urgence du Parlement de Londres.

Plusieurs pays occidentaux vont réduire au strict minimum leur présence à Kaboul, voire fermer provisoirement leur ambassade.

La Russie, elle, ne prévoit pas d’en faire de même, selon un responsable du ministère des Affaires étrangères s’adressant à une agence russe.

Zamir Kabulov dit être « en contact direct » avec l’ambassadeur russe. Et d’ajouter que les employés continuaient sur place à travailler dans « le calme ».

La Russie fait partie des pays qui auraient reçu des garanties de la part des talibans quant à la sécurité de leurs ambassades, peut-on comprendre en lisant l’agence RIA Novosty.

Les talibans semblent vouloir ménager les puissances étrangères. Moscou œuvre par ailleurs, avec d’autres pays, pour la tenue très rapide d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, toujours selon M. Kabulov.

vingt ans après l’intervention internationale de 2001, provoquée par les attentats du 11-Septembre et qui cette avait conduit à la fuite du mollah Omar, chef du Conseil suprême de l’Émirat islamique afghan et allié d’Oussama Ben Laden, les talibans sont sur le point de reprendre le pouvoir.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Source : RFI

Photo : RFI

Burkina/Justice : Pascal Zaïda aux arrêts, « Il devra donner des explications » (ministre)

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Burkina/Justice : Pascal Zaïda aux arrêts, « Il devra donner des explications » (ministre)

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Interpellé chez lui, le vendredi dernier et placé en garde à vue, pour « déclaration subversive », Pascal Zaïda « devra donner des explications à la justice » a soutenu samedi, le ministre de la sécurité Maxime Koné.

Pascal Zaïda, président de la Coordination des organisations de la société civile pour la patrie (COP) est accusé de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État et de déclaration subversive

Lors d’une conférence de presse, jeudi à Ouagadougou, il a indiqué que « les conditions objectives pour des bouillonnements sociaux sont réunies… ».

« Si rien n’est fait, il y aura un soulèvement contre le pouvoir », a-t-il lancé aux journalistes.

Le lendemain vendredi, la brigade anticriminelle est allée l’interpeller chez lui afin qu’il soit auditionné sur ces propos.

Le porte-parole de l’organisation COP Marcel Tankoano a dénoncé une arrestation arbitraire, une atteinte à la liberté d’expression et demandé la libération immédiate de son collègue.

« La constitution burkinabè depuis 2015 donne la liberté à tous les Burkinabè de pouvoir s’exprimer librement. Donc, nous ne comprenons pas. Pour nous, c’est un acharnement sur Pascal Zaïda », a-t-il affirmé.

« Nous sommes dans un contexte sécuritaire difficile, il devra donner des explications à la Justice », a affirmé de son côté le ministre de la sécurité Maxime Koné.

Il a ajouté que tout Burkinabé est libre de donner son opinion, mais que chacun doit pouvoir être tenu responsable de ses propos et donner ses sources.

Pascal Zaïda était toujours en garde à vue samedi soir, dans l’attente d’une décision du procureur, qui pourrait ordonner sa libération ou le déferrer au parquet.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Photo d’archive pour illustration

Côte d’Ivoire : Détection d’un cas de fièvre Ebola qui est sous contrôle (gouvernement)

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Côte d’Ivoire : Détection d’un cas de fièvre Ebola qui est sous contrôle (gouvernement)

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Le gouvernement ivoirien a annoncé samedi, la détection d’un cas de fièvre Ebola à Abidjan notamment une jeune fille âgée de 18 ans, de nationalité guinéenne, arrivée en Côte d’Ivoire, le 11 août dernier.

Selon le communiqué signé par le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle Pierre Dimba, la jeune fille a quitté Labé en Guinée à destination d’Abidjan par voie routière.

« Elle est arrivée en Côte d’Ivoire le 11 août et a été diagnostiqué et prise en charge immédiatement par les services sanitaires, le 12 août 2021 à 20 heures », indique le communiqué qui précise qu’il « s’agit d’un cas isolé et importé ».

« La patiente est actuellement en isolement et prise en charge au centre de traitement des maladies hautement épidémiques du CHU de Treichville », relate le communiqué.

Le ministre Pierre Dimba rassure dans le communiqué qu’« à la réception des résultats des analyses » samedi à 7 heures, des réunions d’urgences se sont tenues à 10 heures, sous la présidence du ministre en charge de la Santé et dans la soirée à 18 heures sous la présidence du Premier Ministre Patrick Achi.

Il a indiqué qu’il a été décidé entres autres, à la suite de ces réunions, de la  « réactivation de la surveillance communautaire de la riposte à Ebola, de la vaccination immédiate des groupes cibles, du respect des directives pour le diagnostic et la prise en charge des fièvres hémorragiques.

De même que la « poursuite du strict respect des mesures barrières édictées contre le covid-19 qui restent valables pour la maladie à virus Ebola et la collaboration transfrontalière intense avec la Guinée ».

La Côte d’Ivoire dispose des vaccins contre Ebola note le ministre et il informe que le gouvernement procèdera à la vaccination des groupes cibles (personnel de santé de première ligne, contacts immédiats de la patiente, les forces de sécurité aux points d’entrée…).

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Photo d’archive pour illustration

Côte d’Ivoire : Affi N’Guessan exclut Laurent Gbagbo du FPI et annonce un congrès extraordinaire  

Côte d’Ivoire-Politique-Parti-Fpi-Crise

 

Côte d’Ivoire : Affi N’Guessan exclut Laurent Gbagbo du FPI et annonce un congrès extraordinaire

 

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Le comité central du Front populaire ivoirien (FPI) réuni samedi à Abidjan, sous la présidence de Pascal Affi N’Guessan a déclaré que le président Laurent Gbagbo n’est plus membre du parti.

 

Le comité central du FPI a décidé samedi que « le président Gbagbo ne fait plus partie du Front populaire ivoirien, (…) recommandé la convocation d’un congrès extraordinaire » et désigné « le secrétaire général du parti, Issiaka Sangaré, comme le président dudit congrès ».

Cette décision intervient après celle de Laurent Gbagbo le lundi dernier, où il a proposé à ses partisans, la création d’un nouveau parti et d’abandonner le FPI entre les mains de son ancien Premier ministre Pascal Affi N’guessan.

Pour Affi N’Guessan, « le président Gbagbo part pour créer un parti taillé à sa mesure pour servir l’idolâtrie et le culte de la personnalité ».

« Il nous dit ainsi de faire le choix entre l’autocratie et la démocratie, entre le passé et l’avenir », a indiqué Pascal Affi N’Guessan se positionnant comme le démocrate.

Selon Affi N’Guessan, dès l’accession au pouvoir du FPI, Laurent Gbagbo aurait décidé de « fragiliser le parti en le mettant hors du débat démocratique en interne ».

En agissant ainsi, M. Affi accuse l’ex-chef de l’Etat d’avoir concentré le pouvoir sur sa personne.

« Dès l’éclatement de la rébellion, il a créé le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD). En 2010, il a mis en place la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP). Et le FPI était déjà écarté de la politique électorale », a expliqué le président du FPI Affi N’Guessan.

Si l’histoire du FPI est liée au combat politique de Laurent Gbagbo, Affi N’Guessan rappelle qu’il est aussi un père fondateur du parti.

Il a soutenu qu’au moment où Laurent Gbagbo était en exil, lui Affi était dans la clandestinité travaillant avec Simone Gbagbo. Son frère aîné, a-t-il révélé, s’y est opposé et ne voyait pas cela d’un bon œil.

« Depuis 1986, j’ai servi le parti. Moralement, intellectuellement, physiquement et financièrement », a affirmé M. Affi.

Avant d’ajouter que « de toutes les activités » qu’il a effectué « jusqu’en 2000 dans les missions et les implantations, c’était sur fonds propres ».

« Je n’ai reçu l’argent de personne. Le FPI était en manque de moyens. Du haut de mes convictions, j’ai mis à profit ma condition sociale. Le président Gbagbo, nous l’avons fait. Ensuite, il nous a fait », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Source : Fraternité Matin

Photo : Fraternité Matin

Afghanistan: les talibans aux portes de la capitale Kaboul après la prise de Jalalabad

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Afghanistan: les talibans aux portes de la capitale Kaboul après la prise de Jalalabad

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Les talibans se sont emparés dimanche matin, de la ville de Jalalabad, accroissant encore leur emprise sur le pays et menacent la capitale Kaboul.

Les talibans ont pris dimanche matin, la ville de Jalalabad, dans l’est de l’Afghanistan, a appris  l’AFP, auprès de résidents, ce qui ne laisse plus que Kaboul, la capitale, comme grande ville encore contrôlée par le gouvernement.

« Nous nous sommes réveillés ce matin avec les drapeaux blancs des talibans partout en ville. Ils sont dans la ville. Ils sont entrés sans combattre », a déclaré à l’AFP Ahmad Wali, un habitant de Jalalabad.

Les talibans ont aussi revendiqué la prise de la ville. « Il y a quelques instants, les moujahidines sont entrés dans Jalalabad, la capitale de la province du Nangarhar. Toutes les zones sont maintenant sous leur contrôle », a déclaré Zabihullah Mujahid, l’un de leurs porte-parole.

Outre Kaboul, une poignée de villes mineures sont encore sous le contrôle du gouvernement. Mais elles sont dispersées et isolées de la capitale, et n’ont plus une grande valeur stratégique.

En à peine dix jours, les talibans ont pris le contrôle de la très grande majeure du pays et sont arrivés aux portes de Kaboul qu’ils ont maintenant complètement encerclée.

Samedi soir, les talibans avaient pris Mazar-i-Sharif, la quatrième plus grande ville afghane et le principal centre urbain du nord du pays.

Ils s’étaient d’abord emparés de vastes territoires ruraux sans rencontrer grande résistance.

Puis leur avancée, s’est accélérée de manière spectaculaire ces derniers jours, nombre de villes tombant entre leurs mains presque tout aussi facilement.

Le maréchal Abdul Rashid Dostom, ancien vice-président afghan, et Atta Mohammad Noor, ex-gouverneur de Balkh, avaient pris la tête de forces locales de résistance aux talibans à Mazar-i-Sharif.

Face à la prise de la ville samedi soir, ils ont trouvé refuge en Ouzbékistan voisin, selon un proche du second, précisant que leurs forces s’étaient retirées à une soixantaine de km de la ville.

Elles ont été victimes d’une trahison de l’armée afghane, a par la suite affirmé Atta Mohammad Noor sur Twitter.

« J’ai beaucoup d’histoires non dites que je partagerai en temps voulu », a-t-il ajouté, précisant se trouver à présent dans un « endroit sûr ».

Plus tôt samedi, le président afghan Ashraf Ghani avait qualifié de « priorité numéro un » la « remobilisation de nos forces de sécurité et de défense ».

Il n’a en revanche fait aucune allusion à une possible démission, anticipée ou souhaitée par certains.

La situation militaire est critique pour le pouvoir en place. En à peine plus d’une semaine, les talibans ont pris le contrôle de presque tout le nord, l’ouest et le sud de l’Afghanistan et sont arrivés aux portes de Kaboul.

Samedi, ils avaient déjà pris la province de Kunar, dans l’Est, et pourraient bientôt approcher de Kaboul par le nord, le sud et l’est.

Au sein des habitants de Kaboul et les dizaines de milliers de personnes qui ont fui leur foyer ces dernières semaines pour se réfugier dans la capitale, la peur prédomine.

« Je pleure jour et nuit quand je vois que les talibans forcent des jeunes filles à épouser leurs combattants », a confié à l’AFP Muzhda, 35 ans, une femme célibataire arrivée avec ses deux sœurs, de la province de Parwan, un peu plus au nord.

« J’ai refusé des propositions de mariage par le passé (…) Si les talibans viennent et me forcent à les épouser, je me suiciderai », prévient-elle.

Dawood Hotak, 28 ans, un commerçant de Kaboul, est aussi « inquiet pour l’avenir » de ses jeunes sœurs et ne sait pas « ce qui va leur arriver ».

Les rues de la capitale étaient normalement animées samedi, mais de longues queues étaient observées à la sortie des banques.

Beaucoup d’Afghans – les femmes en particulier -, habitués à la liberté acquise ces 20 dernières années, craignent un retour au pouvoir des talibans, qui prônent une version ultra-rigoriste de la loi islamique.

Des bruits de tirs ont par ailleurs été entendus en provenance de la prison de Pul-e-Charkhi en périphérie de Kaboul, ont affirmé à l’AFP des habitants de la zone, laissant craindre une possible mutinerie.

Un ballet d’hélicoptères a survolé samedi Kaboul, entre l’aéroport et l’ambassade américaine, gigantesque complexe situé dans la « zone verte » ultra fortifiée, au centre de la capitale.

Les premiers contingents de Marines sont arrivés pour sécuriser les évacuations du personnel diplomatique, ainsi que d’Afghans ayant travaillé pour les Etats-Unis et craignant des représailles des talibans.

Le Pentagone évalue à quelque 30 000, le nombre de personnes à évacuer au total.

L’ambassade américaine a ordonné à son personnel de détruire les documents sensibles et symboles américains qui pourraient être utilisés par les talibans « à des fins de propagande ».

Londres a parallèlement annoncé le redéploiement de 600 militaires pour aider les ressortissants britanniques à partir.

Plusieurs pays occidentaux vont réduire au strict minimum leur présence, voire fermer provisoirement leur ambassade.

Les talibans ont lancé leur offensive en mai, quand le président américain Joe Biden a confirmé le retrait des dernières troupes étrangères du pays, censé être achevé d’ici le 31 août.

Joe Biden a depuis affirmé ne pas regretter sa décision, même si la rapidité avec laquelle l’armée afghane s’est désintégrée a surpris et déçu les Américains, qui ont dépensé plus de 1 000 milliards de dollars pour la former et l’équiper.

« Une année ou cinq années de plus de présence militaire américaine n’auraient fait aucune différence, quand l’armée afghane ne peut ou ne veut pas défendre son propre pays », a-t-il noté dans un communiqué.

« Je suis le quatrième président à mener une présence militaire américaine en Afghanistan, deux Républicains, deux démocrates », a-t-il ajouté. « Je ne lèguerai pas cette guerre à un cinquième », a affirmé Joe Biden.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Source : AFP

Photo : TV5 Monde info

Burkina/Décès du chef de canton de Gaoua : Le président Kaboré présente ses « sincères condoléances »

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Burkina/Décès du chef de canton de Gaoua : Le président Kaboré présente ses « sincères condoléances »

 

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a présenté samedi, ses « sincères condoléances » à la famille du regretté chef de canton de Gaoua, Yari Oussé, décédé dans la nuit du jeudi à vendredi dernier.

 

« Un sage s’en est allé. Paix à l’âme de sa Majesté Yari Oussé, chef de canton de Gaoua. Sincères condoléances à sa famille, à ses proches et aux populations du canton de Gaoua », a écrit samedi, le président Roch Marc Christian Kaboré, sur sa page Facebook.

 

Le chef de l’Etat réagissait suite au décès dans la nuit du jeudi au vendredi, du chef de canton de Gaoua, Yari Oussé, à l’hôpital de Bogodogo, à Ouagadougou, de suite de longues maladies.

 

Dans un message publié sur sa page Facebook également, la ministre de la Culture, des arts et du tourisme Dr Elise Foniyama Ilboudo/Thiombiano a écrit  que « c’est avec une grande tristesse » qu’elle a apprise « la disparition du chef de canton de Gaoua, sa majesté Oussé Yari ».

 

Elle a présenté en son nom personnel et au nom de ses collaborateurs, ses « très sincères condoléances à sa famille biologique et au peuple lobi ».

 

« C’est un modèle de souverain qui avait conquis nos cœurs, au point où ses mérites avaient été reconnus par la nation entière, en 2019, avec son élévation à la dignité de Grand-Croix », a-t-elle écrit.

 

Selon elle, « c’est une immense perte pour la région et la nation entière, tant son engagement pour la promotion de la cohésion sociale et la valorisation de notre riche patrimoine culturel va nous manquer ».

 

« Que la terre de la cité libre du Bafudji lui soit légère ! Paix à son âme », elle a ainsi clôt son hommage.

 

De son côté, la directrice régionale de la culture du Sud-ouest Séraphine Somé/Millogo a aussi écrit sur sa page Facebook, que « c’est avec une profonde tristesse » qu’elle a appris le décès du Chef de Canton de Gaoua.

 

« Homme de paix, de dialogue et de culture, infatigable acteur du développement social et économique de la région du Sud-Ouest, Monsieur Oussé restera un exemple d’humilité et d’humanité », a-t-elle écrit. Elle dit prier « le Dieu de Miséricorde pour le repos de son âme ».

 

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Burkina : Une institution financière internationale compte faciliter le financement des projets à travers les banques

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Burkina : Une institution financière internationale compte faciliter le financement des projets à travers les banques

 

Ouagadougou, 14 août 2021 (AIB)-Le Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE) s’est engagé vendredi, à faciliter le financement des projets de développement du Burkina Faso en faisant recours aux banques.

 

Selon le directeur général du FAGACE, Ngueto Tiraïna Yambaye, son institution financière ne traite pas directement avec les entreprises et les porteurs de projets mais finance leurs projets en passant par les banques.

 

« Le FAGACE signe des conventions avec les banques en matière de prêt en leurs apportant des garanties afin qu’elles puissent débloquer rapidement les crédits destinés aux entreprises et aux porteurs de projets », a-t-il déclaré.

 

M. Yambaye s’exprimait vendredi à Ouagadougou lors de la signature officielle de conventions entre le FAGACE et trois institutions que sont le patronat, la chambre nationale d’agriculture et le salon des Petites et moyennes entreprises (PME).

 

Selon lui, pour qu’un projet soit recevable par le FAGACE, il faudrait que les opérateurs économiques soient en règle avec l’Etat, aient une comptabilité et un compte bancaire.

Aussi, l’institution s’est dotée d’un centre d’excellence de renforcement des capacités dans le but d’accompagner le secteur privé et les promoteurs de projets afin qu’ils puissent montés un projet bancable, a-t-il énoncé.

 

Cette signature de convention était le dernier acte du séjour de la délégation du FAGACE au Burkina Faso qui s’est déroulé du 9 au 13 août dernier.

 

Séjour au cours de laquelle, l’institution a présenté aux autorités burkinabè et aux partenaires privés bancaires, le contenu de leur nouveau plan stratégique de financement sur les 5 prochaines années et requérir également les attendes du Burkina Faso.

 

M. Yambaye a affirmé que « ce sont les experts du FAGACE qui ont réfléchi sur l’élaboration de ce plan stratégique en tenant compte des erreurs du passé ». Il a rappelé que le FAGACE a accumulé 44 ans d’expériences en matière de garantie.

 

«Nous sommes interdépendants et la mutualisation des efforts entre le FAGACE, les banques, le secteur privé et l’Etat nous permettra de promouvoir le financement du développement de l’Afrique et du Burkina Faso », a-t-il indiqué.

 

« Nous avons été édifié par ces présentations parce que le nouveau dispositif est conforme aux normes internationales », a déclaré le représentant des banques Diakarya Ouattara.

 

Selon lui, les nouveaux instruments introduits dans ces réformes permettront aux banques de couvrir leurs risques et de financer davantage l’économie du Burkina Faso.

M. Ouattara a ajouté qu’un bureau de liaison entre les institutions bancaires et le FAGACE sera mis en place dans trois mois et permettra d’améliorer les délais de traitement des demandes de financement qui sont introduites par les clients.

 

Agence d’information du Burkina

 

Mss/Wis

Burkina/Journée internationale de la jeunesse : Le ministre Tiemtoré les invite à fédérer leurs efforts

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Burkina/Journée internationale de la jeunesse : Le ministre Tiemtoré les invite à fédérer leurs efforts

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-A l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, le ministre de tutelle Salifo Tiemtoré, a invité jeudi, ceux du Burkina Faso, à fédérer leurs efforts pour mieux servir leur propre cause et celle de la Nation toute entière.

« Je vous invite, chers jeunes, à fédérer davantage vos efforts pour mieux servir la cause de la jeunesse et celle de la Nation toute entière », a déclaré jeudi, le ministre burkinabè en charge de la Jeunesse dans une déclaration dont l’AIB a reçue copie.

Le chef du département de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi, Salifo Tiemtoré s’exprimait jeudi, à l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse.

Il a appelé au « sens élevé de la responsabilité » de la jeunesse burkinabè. « Face aux adversités de tout genre, seules, l’union des fils et des filles et la cohésion sociale constituent notre force », a-t-il conseillé.

La commémoration de la journée internationale de la jeunesse, édition 2021 se tient sous le thème « Contribution de la jeunesse à la consolidation de la démocratie et de la cohésion sociale dans un contexte d’insécurité ».

Selon le ministre Salifo Tiemtoré, il s’agit, à travers ce thème « de mettre en exergue le rôle et la capacité de la jeunesse à contribuer au renforcement de la démocratie, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale dans ce contexte où les forces du mal redoublent d’ardeur et d’ingéniosité dans leurs œuvres malveillantes ».

Il a rassuré les jeunes burkinabè que « le gouvernement jouera pleinement le rôle qui est le sien, en créant plus d’espaces et d’opportunités d’expression, de développement et d’éclosion des initiatives des jeunes ».

A ce titre, il a révélé que « de nombreuses initiatives sont développées pour la promotion de la jeunesse ».

Il s’agit notamment, a-t-il cité « du renforcement des compétences des jeunes à travers la construction et l’équipement des centres de formation professionnelle, de la promotion de l’employabilité des jeunes ».

Le ministre Salifo Tiemtoré a également promis le lancement pour bientôt de « l’initiative présidentielle qui permettra la création de plus de 600 000 emplois ».

Cette initiative, selon lui est le « seul gage à même de lutter contre le chômage et de vaincre la pauvreté qui constituent des terreaux fertiles pour les forces du mal ».

Pour le ministre Tiemtoré, la question de la jeunesse est transversale et est l’affaire de plusieurs départements ministériels. Il a donc interpellé « tous les acteurs, à une synergie d’actions autour des préoccupations des jeunes ».

La journée internationale de la jeunesse a été instituée par une résolution de l’Assemblée générale des Nations-Unies en date du 17 décembre 1999, à laquelle le Burkina Faso a souscrit.

Agence d’information du Burkina

SS/Wis

Photo d’archive pour illustration

Burkina/Jeux Olympiques : Le Premier ministre offre une villa au médaillé en triple saut, Hugues Zango

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Burkina/Jeux Olympiques : Le Premier ministre offre une villa au médaillé en triple saut, Hugues Zango

Ouagadougou, 15 août 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a offert vendredi, une villa à Hugues Fabrice Zango, médaillé de bronze au triple saut des Jeux Olympiques Tokyo 2020.

« Je suis vraiment content, parce que j’ai reçu les clés d’une villa et je remercie grandement cette société et le ministre de l’habitat et en particulier le Premier ministre pour cette gratification », a déclaré Hugues Zango.

Il s’exprimait vendredi, entouré de ses frères athlètes, à leur sortie d’audience avec le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Pour Hugues Zango, cette visite chez le chef du gouvernement, était importante, voire obligatoire car elle a permis de présenter à ce dernier, sa médaille de bronze.

« Nous sommes venus (aussi) traduire notre reconnaissance au Premier ministre pour la confiance placée en nous et les moyens mis à notre disposition lors des préparatifs des Jeux Olympiques », s’est réjoui M. Zango.

En rappel, Hugues Fabrice Zango est le premier burkinabè a rapporté une médaille olympique au pays. Une médaille de bronze qu’il a décroché le 5 août dernier, lors des jeux Olympiques de Tokyo.

Zango a souhaité que cette gratification soit une motivation pour la jeune génération et surtout pour les autres athlètes car selon lui, le travail sera toujours récompensé à la hauteur du mérite.

Pour justement encourager la jeune génération, le triple-sauteur médaillé de bronze de l’histoire du Burkina Faso, a récompensé le même jour, les trois meilleurs élèves aux examens du CEP, du BEPC et du BAC 2021 au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

OA/wis  

Burkina : Hugues Fabrice Zango récompense le mérite des trois meilleurs élèves aux examens scolaires 2021

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Burkina : Hugues Fabrice Zango récompense le mérite des trois meilleurs élèves aux examens scolaires 2021

Ouagadougou, le 15 août 2021, (AIB)-Le triple-sauteur médaillé de bronze aux jeux olympique Tokyo 2020, Hugues Fabrice Zango a récompensé vendredi, les trois meilleurs élèves aux examens scolaires de 2021.

Le triple-sauteur burkinabè médaillé de bronze olympique Hugues Fabrice Zango a salué le mérite des premiers au certificat d’études primaires (CEP), au brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et au baccalauréat (BAC) session de 2021.

Le meilleur du CEP, Zounongo Jean Yves Stéphane Ouédraogo de l’école notre Dame de la divine providence à Ouagadougou a reçu 150 000 FCFA.

La meilleure du BEPC, Patricia Kiswendsida Nabi du Complexe scolaire Sainte famille  dans la région du centre, a reçu 200 000 FCFA et le meilleur du BAC, Urie Thiombiano du Collège privé Horizon International dans la région du Centre a reçu 300 000 FCFA.

Par son geste, Hugues Fabrice Zango, veut apporter son apport dans la promotion de l’excellence car pour lui, seules les personnes excellentes permettront au Burkina Faso de monter et de pouvoir se montrer un peu plus à l’extérieur.

En cela, il a rappelé sa propre expérience. « Le mérite me tient à cœur parce que j’ai gagné tout ce que j’ai fait, je l’ai mérité et je n’ai pas dormi, j’ai tout donné pour chacun de mes projets afin de pouvoir réaliser chacun de mes rêves ».

« Vous êtes la source d’inspiration de beaucoup de jeunes en général et de scolaires en particulier » a affirmé le secrétaire général du ministère en charge de l’éducation nationale Kalifa Traoré au médaillé de bronze burkinabè.

Le Pr Kalifa Traoré a ajouté que Hugues Zango constitue de nos jours, l’artisan de l’émergence du Burkina Faso.

Tout en saluant le geste du « pur produit du système éducatif burkinabè », il lui a témoigné la gratitude du ministre qu’il a représenté.

Le premier au baccalauréat, Urie Thombiano s’est dit heureux et touché par l’acte de M. Zango. Il a promis continué le combat en s’inspirant du modèle du triple-sauteur.

En rappel, Urie Thombiano du Collège privé Horizon International dans la région du Centre s’était illustré au baccalauréat 2021 avec la moyenne  de 18,42/20.

La meilleure du BEPC Kiswendsida Patricia Nabi a obtenu 19,09/20  et le meilleur au CEP, Zounongo Jean Yves Stéphane Ouédraogo, a obtenu 9,70/10.

Agence d’information du Burkina

Kar/ss/wis 

Burkina : L’hôpital de Bogodogo outille son personnel en soins infirmiers

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Burkina : L’hôpital de Bogodogo outille son personnel en soins infirmiers

Ouagadougou, 13 août 2021(AIB)- Le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) a formé  25 agents de son personnel, en soins infirmiers pour une meilleure prise en charge des patients en hospitalisation, a constaté hier vendredi, l’AIB.

«La pratique actuelle de la profession infirmière est très peu  documentée favorisant ainsi une insuffisance de traçabilité dans les soins dispensés aux patients en hospitalisation », a déclaré le Directeur général (DG) du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré.

Selon lui,  la formation qui a été initiée du 10 au 13 août 2021  au profit de 25 agents en soins infirmiers  va renforcer leurs capacités pour une meilleure prise en charge des malades de son établissement sanitaire.

M. Nombré s’exprimait hier vendredi à Ouagadougou, à la fin d’une formation de quatre jours du personnel sur la démarche en soins infirmiers.

A l’en croire, cette formation quatrième du genre,  va permettre au personnel infirmier d’avoir des rudiments sur les concepts généraux et spécifiques du métier infirmier.

Seydou Nombré a signalé que les échanges permettront  également de maîtriser l’utilisation du dossier de soins  et de comprendre le concept diagnostic infirmier.

«La démarche en soins infirmiers est un processus  faisant appel à la méthode d’analyse et de résolution de problèmes pour former une suite ordonnée d’opérations qui ont pour finalité la prestation de soins individualisés, continus et adaptés aux besoins d’une personne soignée », a-t-elle renchéri.

De son avis, le CHU-B est engagé dans une démarche qualité par la mise en place de certaines pratiques innovantes, notamment le dossier de soins infirmiers, afin de garantir des offres de services  aux patients.

M. Nombré a rappelé que le contenu du dossier infirmier permet aussi de valoriser l’activité infirmière, de suivre le parcours hospitalier du  malade tout en aidant le médecin dans sa prise de décision thérapeutique.

«La  formation a permis donc de maitriser le risque et de sécuriser l’ensemble du processus de soins, en identifiant, en analysant et en corrigeant les facteurs latents, précurseurs des défaillances actives et  de limiter les conséquences de l’erreur  humaine », a précisé  M. Nombré.

Pour le  formateur  Théophile Compaoré par ailleurs attaché de santé à la retraite,  les échanges   se sont focalisés sur «la démarche en soins infirmiers» dont  le concept est apparu dans la pratique infirmière dans les années 1950.

D’après M. Compaoré, le processus prend en charge le patient dans la résolution de ses problèmes.

A l’entendre, les modules dispensés  étaient axés sur les soins infirmiers, les outils et la gestion  pour une  meilleure prise en charge des patients en hospitalisation.

La participante, Alizéta Compaoré,  s’est réjouie de la formation qui lui a permis de renforcer des capacités en soins infirmiers.

Elle a promis de mettre en pratique ce qu’elle a apprise pendant les quatre jours pour mieux prendre en charge  les malades.

En rappel, Seydou Nombré, nommé le 14 juillet dernier Directeur général (DG) du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), a été installé dans ses fonctions le 6 août  2021.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

L’orpaillage menace la sécurité alimentaire dans le sud-ouest du Burkina

Burkina-Agriculture-Défis

L’orpaillage menace la sécurité alimentaire dans le sud-ouest du Burkina

Gaoua, 14 août 2021(AIB)- L’orpaillage menace la sécurité alimentaire dans le sud-ouest du Burkina Faso, à travers notamment la réduction des surfaces cultivables et de la main d’œuvre, la pollution et le déboisement, s’est alarmé vendredi le Conseil régional de sécurité alimentaire du sud-ouest.

La région du sud-ouest, selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), regorgeait en 2017, 61 sites d’orpaillage. La majorité de ces exploitations sont dans l’informel, ce qui impact négativement les activités agro-sylvo-pastorales et menace la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région.

C’est pourquoi le Conseil régional de sécurité alimentaire (CRSA) a tenu son Assemblée générale, le vendredi 13 août 2021 à Gaoua, sur le thème «Orpaillage et activités agro-sylvo-pastorales : quelles stratégies pour une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la région du sud-ouest ».

1- Le représentant du gouverneur de la région du sud-ouest, Aboubakar Traoré (milieu) : « C’est occasion pour nous de discuter franchement et sans tabou, de tous les problèmes sécurité alimentaire et nutritionnelle pour notre région ».

Souleymane Yoda, membre du comité technique, a présenté les différents impacts de l’exploitation artisanale d’or sur les activités agricoles et pastorales. Il a relevé le déboisement, la dégradation des sols et la pollution du milieu qui jouent sur l’environnement.

Aussi, il y a la pollution du pâturage, l’intoxication par les produits chimiques, la réduction des aires de pâturage et de la main-d’œuvre qui sont des effets néfastes pour l’activité pastorale.

Sur le plan agricole, Souleymane Yoda a souligné, entre autres, la réduction des superficies potentielle de production et l’abandon de l’agriculture au profit de l’orpaillage.

Face à cet état de fait, le comité technique a proposé une stratégie basée sur cinq axes en vue d’améliorer la sécurité alimentaire.

Le secrétaire général de la région du sud-ouest, Aboubakar Traoré, représentant le gouverneur, a rappelé que le Conseil régional de sécurité alimentaire a pour mission principale d’alimenter la réflexion sur les questions de sécurité alimentaire au niveau de la région.

A ce titre, a-t-il dit, cette instance favorise la concertation entre les acteurs en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle en vue de créer une synergie d’actions.

L’assemblée générale a fait des recommandations pour une amélioration de la sécurité alimentaire dans la région du sud-ouest.

«La présente session rentre dans la dynamisation de ces instances du conseil régional. Tout en cherchant un bon départ, elle devrait également insuffler un nouveau dynamisme à travers une réflexion soutenue pouvant aboutir à des solutions adéquates aux goulots d’étranglement liés au fonctionnement du CRSA», a soutenu Aboubakar Traoré.

Au cours des travaux, les participants ont formulé des recommandations visant à améliorer la sécurité alimentaire dans la région. Il s’agit de mener une étude sur l’impact de l’orpaillage sur les activités agro-sylvo-pastorales, de faire un plaidoyer auprès des collectivités et du ministère en charge des mines afin de consacrer une partie du Fonds minier au développement des activités agro-sylvo-pastorales. L’assemblée a également recommandé l’accélération du processus de formalisation des exploitations artisanales d’or dans la région.

Agence d’information du Burkina

Joseph HARO

Photo Facebook : africabusinessagency

 

AS SONABEL et l’ASFA-Y connaissent leurs adversaires en campagne africaine

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AS SONABEL et l’ASFA-Y connaissent leurs adversaires en campagne africaine

 

Ouagadougou, 14 Août 2021 (AIB) – La Confédération africaine de football (CAF) a procédé vendredi au tirage au sort des coupes africaines interclubs et l’AS SONABEL en Ligue des champions affrontera le Stade malien (Mali) pendant que l’ASFA-Y sera face au FC San Pédro de Côte d’Ivoire en Coupe de la Confédération CAF.

 

L’AS SONABEL, championne du Burkina Faso cette saison joue sa première Ligue des champions de l’histoire. En cas de qualification à l’issue de ces préliminaires les Électriciens seront face au Horoya de Guinée où évoluent les Burkinabè Oula Abass Traoré, Dramane Nikiéma et Ocansey Mandela.

 

Le match aller est prévu entre les 10, 11 et 12 Septembre et le retour entre Les 17, 18 et 19 Septembre prochains.

Agence d’information du Burkina (AIB)

As/az

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