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L’Etat burkinabè subventionne la production de films à hauteur de 1,5 milliards FCFA

Burkina-Cinéma-Subventions

L’État burkinabè subventionne la production de films à hauteur de 1,5 milliards FCFA

Ouagadougou, 08 déc. 2022 (AIB)-L’Etat burkinabè a accordé une subvention de 1 milliard 500 millions de FCFA à des projets cinématographiques, à quelques mois du 28e Fespaco.

«Je me suis réjoui de la conduite à bon terme du processus de subvention des projets soumis au financement de l’Etat, suite au fond octroyé, à hauteur d’un milliard cinq cent millions (1.500.000.000) de francs CFA », a déclaré le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Selon lui, dans un contexte de crise sécuritaire difficile, cette subvention de l’Etat est l’expression d’une volonté affichée du gouvernement de voir le cinéma burkinabé briller à nouveau.

Le ministre Ouédraogo s’exprimait le jeudi 8 décembre 2022 à la suite de la proclamation des résultats de la subvention de l’Etat à la production des œuvres cinématographiques et audiovisuelles pour la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2023.

L’objectif visé par le soutien de l’Etat est de contribuer à une croissance numérique et qualificative de la production cinématographique et audiovisuelle nationale en vue de sa bonne représentativité au FESPACO.

Le domaine d’intervention du soutien de l’Etat concerne les projets cinématographique et audiovisuel entre autres, les productions de films longs métrages, de fictions et de documentaires et les productions de films courts métrages ainsi que les séries.

Jean Emmanuel Ouédraogo a expliqué que le cinéma est un puissant moyen de communication et de sensibilisation qui apaise les cœurs, réconcilie les hommes et leur donne de l’espoir.

Agence d’information du Burkina

ZCS-POM/ho/ata

Banwa: Les FDS frappent, les terroristes capitulent et la quiétude revient peu à peu 

Burkina-Terrorisme-FDS-Frappes

Banwa: Les FDS frappent, les terroristes capitulent et la quiétude revient peu à peu

Ouagadougou, 6 déc. 2022 (AIB)- L’armée burkinabè a entrepris avec succès, depuis début décembre, une vaste offensive contre les groupes terroristes qui ont pris la province des Banwa en otage depuis août.

La province des Banwa était devenue la tanière des hommes armés depuis plusieurs mois.

En rappel, depuis août 2022, toute la province a été prise après une série d’attaques dans des communes comme Sanaba.

Des infrastructures administratives et des positions des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été ciblées par des hordes de terroristes.

Cette situation a obligé plus de la moitié de la population de Solenzo à migrer vers les grandes villes.

Ceux qui sont restés se sont confiés au bon Dieu, tout en ayant espoir qu’un jour ils seront libérés.

Depuis le vendredi 2 décembre 2022, une lueur d’espoir renaît grâce à une vaste opération de l’armée, combinant des vecteurs aériens, de la logistique et des troupes au sol.

Les bases terroristes tombent l’une après l’autre, des terroristes sont neutralisés et d’importants lots de matériels de combat récupérés auprès des assaillants.

Des habitants souhaitent que l’armée poursuivent les assaillants jusqu’à leurs derniers retranchements pour éviter des éventuels représailles.

La joie se dessine peu à peu sur les visages et la seule prière actuellement dans la province c’est la réussite de la présente mission de libération.

Agence d’information du Burkina

Bazèga : des associations sensibilisent la population sur les violences basées sur le genre

Burkina-Genre-Violence-Sensibilisation

Bazèga : des associations sensibilisent la population sur les violences basées sur le genre

Kombissiri, 8 déc.2022 (AIB)- L’Association des femmes unies du Bazèga (AFUB) et l’Association pour la promotion des nouvellesactivités génératrices de revenus (APRO-AGR) ont initié ce mercredi une activité de sensibilisation pour mettre fin aux violences faites aux hommes et surtout aux femmes.

L’Association des femmes unies du Bazèga (AFUB) et l’Association pour la promotion des activités génératrices de revenus (APRO-AGR) ont marché dans les artères de Kombissiri le mercredi 7 décembre 2022 pour dénoncer et sensibiliser les violences basées sur le genre à travers le slogan : « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre 2022 ».

« C’est un cri de cœur que nous lançons à toute la population du Bazèga pour dire  »stop » aux violences que subissent les hommes et surtout les femmes », a déclaré la présidente de l’APRO-AGR, Olivia Assetou Ilboudo.

Elle a noté que leurs associations sont engagées à promouvoire le vivre-ensemble.

« De nombreuses femmes vivent dans des difficultés et il sera difficile de construire le Burkina Faso dans la cohésion s’il n’y a pas d’entente entre l’homme et la femme », a-t-elle poursuivi.

Selon les organisatrices, les activités de sensibilisation ont débuté le 25 novembre dernier, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et se poursuit jusqu’au 10 décembre 2022, journée internationale des droits de l’homme.

À cet effet, il est prévu des théâtres forums, des émissions radio interactives et des matches de football dans les établissements scolaire et du secondaire pour mieux faire passer le message.

La représente des autorités administratives et coutumières de la province du Bazèga dans la région du Centre-sud, le Haut-commissaire madame Téné Justine Kientéga/Ilboudo dit être engagée pour lutter contre ce phénomène et apporte leur soutien aux initiatrices.

Agence d’information du Burkina

TPT/ho/ata

Burkina : Politique et justice au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Politique et justice au menu des quotidiens

Ouagadougou, 8 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi reviennent sur le compte rendu du conseil des ministres et sur la reprise du procès affaire Guiro.

Affaire Guiro : « Le procès reprend ce matin », titre l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens qui rapporte que le procès de l’ancien patron des bérets noirs, Ousmane Guiro reprend aujourd’hui 8 décembre au Tribunal de grand instance (TGI) Ouaga II, après le rendez-vous manqué du 22 septembre 2022.

Il lui est reproché des faits de corruption passive, d’enrichissement illicite et de violation à la réglementation des charges, relate le journal.

Cependant, rappelle le confrère, les ennuis judiciaires de l’ex-Directeur général (DG) des douanes ont démarré le 11 janvier 2012, suite à la découverte de cantines d’argent lui appartenant mais entreposées chez un de ses parents.

Forces armées nationales : « De nouvelles bases aériennes à Fada N’Gourma et Kaya », relève le journal public Sidwaya qui indique que le décret N°2022-1000/PRES-TRANS portant création de la base aérienne 111 a été pris en conseil des ministres par le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le même journal annonce que le projet de loi autorisant l’action des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sur toute l’étendue du territoire national a été adopté, hier mercredi en conseil des ministres.

Sidwaya souligne que selon Mamadou Sana, ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, chargé de la sécurité, ce projet de loi prend en compte le niveau national dans la compétence territoriale des VDP.

Il prend également en compte, poursuit le journal, la prévision de l’aménagement de certaines dispositions qui permettent de créer et de donner un cadre juridique à la Brigade des Volontaires pour la Défense de la patrie (BVDP), et l’amélioration des conditions des VDP sur le terrain.

« Conseil des ministres : L’officier Ismaël Sombié, nommé DG de la SONAGESS », mentionne, en première page, le journal privé Le Pays.

Le journal fait écho de la nomination d’Ismaël Sombié au poste de Directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).

Agence d’information du Burkina

POM/wis/ak

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 07 décembre 2022

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 07 décembre 2022

CONSEIL DES MINISTRES N°034 DU 07 DECEMBRE 2022

Le Burkina enregistre plus de 369 milliards FCFA de hausse de recettes budgétaires malgré l’insécurité

Burkina-Recettes-Mobilisation

Le Burkina enregistre plus de 369 milliards FCFA de hausse de recettes budgétaires malgré l’insécurité

Ouagadougou, 7 déc. 2022 (AIB)- Le Burkina Faso a pu enregistrer plus de 369 milliards FCFA de hausse de recettes budgétaires en dépit de la situation sécuritaire difficile, a-t-on appris mercredi, à l’issue du conseil des ministres.

«Le niveau de mobilisation des recettes budgétaires est passé de 1 579,58 milliards F CFA au 30 septembre 2021 à 1 949,25 milliards F CFA au 30 septembre 2022, soit une hausse de 369,67 milliards F CFA entre les deux (02) périodes», renseigne le compte rendu de l’hebdomadaire conseil des ministres.

Le même document ajoute qu’en ce qui concerne la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2022, les encaissements effectués se chiffrent à 2 706,12 milliards F CFA dont
753,49 milliards F CFA financés par dix-sept (17) émissions de titres publics.

« Ces émissions représentent environ 27,84% du total des encaissements.
Au titre des financements extérieurs, deux (02) appuis budgétaires ont été
encaissés pour un montant de 119,36 milliards F CFA », peut-on lire dans le compte rendu de la réunion gouvernementale.

Selon le texte, à la même période en 2021, il avait été encaissé un montant de 2 982,13
milliards F CFA, soit une baisse de 9,26% en glissement annuel.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le gouvernement accorde un permis d’exploitation à NORDGOLD YIMIOUGOU

Burkina-Mine-Exploitation-Permis

Burkina : Le gouvernement accorde un permis d’exploitation à NORDGOLD YIMIOUGOU

Ouagadougou, 7 déc. 2022 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a accordé mercredi, à l’issue du conseil des ministres, un permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or à la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA, dans la commune de Korsimoro, (province du Sanmatenga).

Le compte rendu du conseil des ministres annonce qu’un rapport relatif à une demande de permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA, dans la commune de Korsimoro, province du Sanmatenga, région du Centre-nord.

« Les réserves minières du gisement de Yimiougou sont estimées à 1 501 412 tonnes de minerai, avec une teneur moyenne de 1,88 gramme par tonne et un taux de récupération métallurgique estimé à environ 87,1% », précise le document.

Selon le rapport, le gisement de Yimiougou couvre une superficie de 31,44 km2 pour une production totale estimée à 2,53 tonnes d’or.

Il ressort que l’exploitation de la mine est prévue pour une durée de quatre ans.

Le même document indique que la contribution directe du projet au budget de l’Etat, s’élève à cinq milliards trois cent cinquante-six millions cinquante-huit mille neuf cent soixante-dix (5 356 058 970) FCFA.

«La contribution au fonds minier de développement local est estimée à six cent quarante-huit millions trois cent quatre-vingt-cinq mille cinq cent soixante un (648 385 561) F CFA durant toute la vie du projet», précise le compte rendu.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

Photo d’archives, juste pour illustration

Burkina : Un prêt de 27, 287 milliards de FCFA pour l’extension de réseaux de distribution électrique

Burkina-Electricité-Extension

Burkina : Un prêt de 27, 287 milliards de FCFA pour l’extension de réseaux de distribution électrique

Ouagadougou, 7 déc. 2022 (AIB)- Le Fonds africain de développement (FAD) a accordé, un prêt de plus 27 milliards 287 millions de FCFA, à l’Etat burkinabè pour le financement de l’extension de réseaux de distribution électrique, dans les communes urbaines et rurales et les zones à habitats spontanés des grandes agglomérations du pays.

« Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt conclu le 29 septembre 2021 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et le Fonds africain de développement (FAD), pour le financement partiel du projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité (PEDECEL) », précise le rapport du Conseil des ministres de ce mercredi.

Selon le rapport, le prêt du Fonds africain de développement (FAD) d’un montant d’environ 27,287 milliards F CFA est destiné au financement partiel du projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité.

Il renseigne que la mise en œuvre de ce projet permettra la réalisation des extensions de réseaux de distribution électrique dans les communes urbaines et rurales et les zones à habitat spontané des grandes agglomérations de la zone du projet.

L’exécution dudit projet, poursuit le document, permettra également la réalisation de 74 435 branchements au profit des ménages et des points socio-économiques résidant dans la zone du projet.

Agence d’Information du Burkina

NO/ho/ata/ak

NB: photo d’illustration et d’archive

Burkina: Le colonel Céleste Coulibaly nommé commandant du Centre intégré des Opérations (Décret)

Burkina-Armée-Nomination

Burkina: Le colonel Céleste Coulibaly nommé commandant du Centre intégré des Opérations (Décret)

Ouagadougou, 7 déc. 2022(AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a nommé mercredi, le colonel Céleste Coulibaly, commandant du Centre intégré des Opérations.

En mars 2022, l’ancien aide de camp de Blaise Compaoré avait été nommé chef de la division Opérations par l’ex président, le Lt Col Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Création de deux bases aériennes à Kaya et à Fada N’Gourma (Décrets)

Burkina-Armée-Infrastructures

Burkina: Création de deux bases aériennes à Kaya et à Fada N’Gourma (Décrets)

Ouagadougou, 7 déc. 2022(AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a créé mercredi, la base aérienne 134 à Kaya (Centre-nord) et la base aérienne 111 à Fada N’Gourma (Est), deux régions fortement touchées par le terrorisme.

Selon les décrets créant les deux infrastructures, la base aérienne « est chargée de la préparation opérationnelle des personnels et matériels en mesure de participer à l’exécution des missions dévolues à l’armée de l’air ».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Célestin  Simporé remplace Yves Bamouni à la tête du Commandement des opérations du Théâtre national (Décret)

Burkina-Armée-Nomination

Burkina : Célestin  Simporé remplace Yves Bamouni à la tête du Commandement des opérations du Théâtre national (Décret)

Ouagadougou, 7 déc. 2022 (AIB)- Le président du Faso, le Lieutenant Colonel  Ibrahim Traoré, a nommé mercredi, par décret, le Colonel-major Célestin Simporé à la tête du Commandement des opérations du Théâtre national.

Le Colonel major Simporé remplace à ce poste,  le Colonel major Yves Didier Bamouni qui avait été nommé en février 2022 par l’ex-président le Lt Col Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Selon le décret de création, le commandant des opérations du théâtre national a pour mission de  concevoir, organiser et soutenir les opérations de sécurisation du territoire national.

Il en ressort que le commandant exerce son autorité sur l’ensemble des forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie.

« Il est aussi chargé de la planification de la conduite des opérations et est chargé de la coordination de la défense civile ainsi que de la réquisition et l’utilisation des services, des personnes et des biens nécessaires à la conduite des opérations.

Il est autorisé pour prendre toute mesure correspondant aux besoins de la défense et de la sécurité, y compris les restrictions de liberté de circulation et l’interdiction de certains moyens de déplacement », renseigne le décret de création de ce commandement.

Un autre décret présidentiel, en date du 7 décembre 2022 et dont l’AIB a reçu copie, nomme le Colonel Coulibaly Céleste, au poste de commandant du Centre intégré des opérations.

Agence d’information du Burkina

«Le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie», ministre

Colonel Boukaré Zoungrana (Archive)

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«Le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie», ministre

Ouagadougou, 7 dec. 2022 (AIB)- Le ministre burkinabè en charge de l’Administration territoriale, le colonel Boukaré Zoungrana, a indiqué mercredi, que le peuple burkinabè croit et reste attaché à la démocratie, et que la Transition travaille pour la restauration de la sécurité devant faciliter le retour de l’ordre constitutionnel normal.

«Notre peuple croit et reste attaché à la démocratie même s’il faut dénoncer les tares comme la corruption de certaines élites et l’exploitation parfois honteuse des populations. La démocratie reste ce système politique défini par notre Constitution et voulu par ce peuple », a confié le Ministre en charge de l’Administration, colonel Boukaré Zoungrana.

Pour M. Zoungrana, c’est du reste ce qui justifie que cette exception politique dans laquelle « nous vivons se veut une transition vers le retour d’un ordre démocratique qui constitue notre normalité ».

Le ministre livrait, mercredi à Ouagadougou, le message du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, à l’occasion du séminaire sous-régional organisé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur les processus électoraux en temps de crise sécuritaire.

«Ce cadre me donne l’occasion de réaffirmer à l’endroit de tous les acteurs et de nos partenaires, mon engagement à mettre tout en œuvre pour le retour à un ordre constitutionnel normal », a-t-il poursuivi.

Il a fait savoir que « nous allons jouer notre partition en engageant toutes nos forces pour assurer la restauration de la sécurité et créer les conditions favorables pour la tenue d’élections libres, transparentes et inclusives telles que l’ont voulu les forces vives lors des assises nationales ».

Selon lui, le gouvernement attend de tous les Burkinabè qu’ils jouent aussi leur partition en accompagnant la dynamique de mobilisation pour le retour de la sécurité et en contribuant aux réformes politiques nécessaires.

« Cette Transition nous offre en effet l’opportunité d’engager des réformes pour corriger les insuffisances de notre système politique et lui donner des gages de stabilité et de résilience pour l’avenir. C’est un défi historique et chacun doit prendre la mesure de sa responsabilité », a-t-il indiqué.

Le Colonel Zoungrana a assuré que le gouvernement s’attellera, dans les jours à venir, en concertation avec tous les acteurs, à fixer le calendrier des élections et des reformes.

Pour le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Elysée Ouédraogo, dans un contexte de crise sécuritaire, organiser l’élection même est un défi majeur.

«L’urgence et la priorité des priorités est d’abord le rétablissement de la sécurité et la gestion de la crise humanitaire », a précisé M. Ouédraogo.

« Cela dit, il faut aussi se rendre à l’évidence que l’élection doit être au rendez-vous de la sortie de crise, sinon même qu’elle doit consacrer la sortie de crise ou à tout le moins un début de sortie de crise. Elle n’est pas seulement qu’un engagement international souscrit par notre pays, elle constitue un moment important pour évoquer l’avenir politique, économique et social du pays », a-t-il renchéri.

Le président de la CENI a conclu que dès lors, « il faut nécessairement avoir l’échéance électorale en ligne de mire, et il faut fondamentalement la réussir, car la rater serait compromettre davantage la paix que nous travaillons à rétablir ».

Selon la représentante du PNUD au Burkina, Dr Elsie Laurence-Chounoune, les différentes phases du cycle électoral en Afrique de l’Ouest sont impactées  par l’insécurité et l’extrémisme violent.

Pour elle, les Organes de gestion des élections  (OGE) doivent en conséquence faire preuve de résilience.

«Elles doivent innover, se réadapter pour mener les phases critiques du processus électoral afin de mitiger les risques sécuritaires et d’assurer un processus inclusif en même temps», a-t-elle noté.

A l’en croire, l’Etat doit les accompagner dans la sécurisation du processus, dans l’adaptation du cadre légal et la création de conditions propices à une campagne électorale porteuse de projets politiques et à l’observation électorale par des acteurs nationaux et internationaux.

Ce séminaire sous-régional est organisé du 7 au 9 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina sous le thème : « Processus électoraux et crise sécuritaire en Afrique sub-saharienne : résilience des organes de gestion des élections ».

 Agence d’information du Burkina

DNK/ata/ak

 

Burkina : Des subventions remises à des enfants vulnérables dans la Gnagna

Burkina- Education- inclusion-Subventions

Burkina : Des subventions remises à des enfants vulnérables dans la Gnagna

Bogandé, le 6 déc. 2022(AIB)- La direction provinciale de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna, à travers le service de la promotion de l’éducation inclusive, de l’éducation des filles et du genre  a remis ce lundi 5 décembre 2022, des subventions monétaires à des enfants handicapés vulnérables scolarisés.

Au total 43 élèves en situation de handicap et de vulnérabilité ont  bénéficié d’un appui financier ce lundi 5 décembre 2022, à Bogandé.

Chaque bénéficiaire est réparti chez lui de l’argent en espèce. Les élèves du primaire ont reçu  la somme de 20 000 F CFA et 10 000 FCFA pour ceux du préscolaire.

Cet appui s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’éducation inclusive au Burkina Faso. Il est entièrement supporté par le budget de l’État au titre de l’exercice budgétaire 2022.

« Cette subvention vise à assurer quelques besoins spécifiques des enfants en situation de vulnérabilité, régulièrement inscrits à l’école », a  indiqué le  chef du service de la promotion de  l’éducation inclusive  de la Gnagna, Mme Donatienne Lankoandé.

Mme Lankoandé a également  rassuré que  l’Etat va  toujours soutenir les apprenants handicapés et vulnérables pour la promotion de l’éducation inclusive au Burkina.

Agence d’information du Burkina

OAYT/no/ata

 

 Burkina : La ville  de Fada Gourma connait une pénurie d’essence

Burkina-Essence-Pénurie

Burkina : La ville  de Fada Gourma connait une pénurie d’essence

Fada N’Gourma 7 déc. 2022 (AIB)- La ville de Fada N’Gourma, dans la région de l’Est, connait ce mercredi, une rupture totale d’essence,  a  constété l’AIB.

Depuis une semaine, l’essence est devenue une denrée rare dans la ville de Yendabili, dans la région de l’Est.

Les points de vente agréés (station),  ravitaillés en moins de 24 heures,  sont vides du fait qu’il est difficile  de trouver la moindre goutte d’essence.

Ce mercredi 7 décembre 2022, l’essence est devenue rare dans les tous les points de vente de la ville et de nombreux usagers de véhicules et de motocyclettes sont contraints de mettre leurs engins sur cale.

« Cette rupture d’essence  est nationale », a fait savoir un gérant de station d’essence de Fada N’GOURMA.

Agence d’information du Burkina

AC/no /ata/ak

Burkina : Environ 1300 parcelles seront distribuées à Kaya

Burkina-Parcelle-Attribution

Burkina : Environ 1300 parcelles seront distribuées à Kaya

Kaya, le 6 déc. 2022 (AIB)-La Délégation spéciale de la commune de Kaya avec l’appui technique de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), a lancé, hier mardi, l’attribution des 800 parcelles d’habitation aux 17034 souscripteurs et 500 parcelles à usage commercial pour 1600 inscrits. 

L’attribution des 800 parcelles à usage d’habitation pour 17034 souscripteurs et 500 parcelles à usage commercial pour 1600 inscrits se fait à l’aide d’un écran géant de la machine de loterie traditionnelle  qui date de 1967 sous le contrôle d’un huissier et des milliers de souscripteurs.

Ce lotissement spécial a débuté hier mardi, aux environs de 10 heures dans la dans la salle polyvalente de Kaya.

« Le principe est simple. Les souscripteurs sont numérotés à cinq chiffres de 00001 à 17034. Et, la machine est programmée en fonction de ce nombre. On choisit un souscripteur sur la liste avec toutes ses identités et on affiche sur l’écran géant et on appuie sur le bouton de la machine » a expliqué Mahamadi Compaoré, agent à la direction marketing et communication de la Loterie nationale burkinabè (LONAB).

Et d’ajouter que : «Lorsque le nombre affiché sur la machine est dans la fourchette 00001-17034, l’huissier valide et le souscripteur est bénéficiaire d’une parcelle. L’attribution est directe avec une liste définitive automatiquement  »

.M.Compaoré a précisé que lorsque le nombre affiché sur la machine est supérieur à 17034, l’huissier fait savoir que ce numéro ne fait pas partie de la liste des souscripteurs  et n’est pas valide et par conséquent, le souscripteur n’est pas attributaire d’une parcelle.

«Nous ne nous mêlons pas dans le processus d’attribution. Nous apportons notre expertise technique à la commune. Et, ces genres de tirage ont été déjà effectués dans des lotissements dans les communes de Ouagadougou, Komsilga (Kadiogo) et Dédougou », a insisté le superviseur Compaoré.

Pour le 1e vice-président de la délégation spéciale de Kaya, par ailleurs président de la cession des parcelles, Adama Simporé, l’implication de la LONAB, dans l’attribution des parcelles s’inscrit dans la logique de la transparence.

« C’est la population elle-même qui est à l’œuvre. Car, des personnes volontaires ont été identifiées dans la foule pour appuyer sur les boutons pour attribuer les parcelles aux bénéficiaires. C’est pourquoi, le processus est apprécié positivement par les populations venues assister au tirage», s’est réjoui M. Compaoré.

Aux dires du président de la cession des parcelles, les bénéficiaires (habitation et commercial) ont dix jours (du 7 au 16 décembre) pour s’acquitter des frais de contribution qui s’élèvent à 300 000 francs CFA pour les parcelles d’habitation et 3 000 000 francs pour celles à usage commercial.

«Le paiement peut se faire par cash auprès de la commission d’attribution sise à la mairie de Kaya ou par virement bancaire à travers un compte trésor ouvert au niveau de la banque UBA. Et l’ordre de virement ou versement est ensuite déposé auprès de ladite commission », a-t-il souligné. ,

« Ces contributions permettront, non seulement, de solder les 80% des frais de lotissement auprès du Cabinet en charge, mais aussi de payer les salaires du personnel recruté pour la réception des dossiers »,a poursuivi  Adama Simporé.

Cependant, il a précisé que le délai de paiement des contributions (10 jours) sera vigoureusement respecté et les bénéficiaires défaillants seront purement et simplement remplacés par les souscripteurs des listes d’attente.

Agence d’information du Burkina

ARES/no/ata

Passoré/REN-LAC : La section provinciale célèbre les journées nationales de refus à la corruption

Burkina-Corruption-Journée

 

Passoré/REN-LAC : La section provinciale célèbre les journées nationales de refus à la corruption

 

Yako, (AIB)-La section provinciale du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) du Passoré, a animé le samedi 3 décembre 2022 à Yako, un grand panel sur des thématiques liées à la lutte contre la corruption au Burkina Faso.

 

« Corruption et tourisme : quelles perspectives. », c’est sous ce thème que s’est tenue la 17e édition de l’année 2022 des journées nationales de refus à la corruption au Burkina Faso.

A Yako, chef-lieu de la province du Passoré, l’évènement a été marqué par une série d’activités dont un grand panel en lien avec l’état actuel de la corruption au Burkina Faso.

 

Deux communications ainsi que des échanges ont meublé le déroulement dudit panel.

 

La première communication présentée par le Substitut du procureur du Faso, Benoit Kaboré, a porté sur le thème : « L’arsenal juridique et institutionnel de lutte contre la grande corruption et les crimes organisés au Burkina Faso ».

 

Le Magistrat Kaboré a expliqué aux participants les notions de « corruption », de « grande corruption » et de «crime organisé ».

 

La deuxième communication a été livrée par le Trésorier régional du comité régional anti-corruption (CRAC) du Nord, Nébila Bationo.

 

Dans sa présentation, il a présenté les missions du REN-LAC, des manifestations de la corruption, du lien entre terrorisme et tourisme ainsi que du rôle des acteurs dans la lutte contre le phénomène dans un contexte d’insécurité.

 

Selon lui, le phénomène de la corruption et les crimes organisés, ont été depuis longtemps banalisés au Burkina Faso.

 

Selon lui, cela a occasionné l’enrichissement illicite de certains hommes politiques du pays.

 

M. Bationo a par ailleurs indiqué que la lutte contre le terrorisme passe nécessairement par celle de la corruption.

 

« La nécessité d’une sincère implication de l’Etat ainsi que les citoyens dans la lutte contre le phénomène », a-t-il indiqué.

 

Il a ajouté avec regret que la corruption au sein d’une armée est un facteur très néfaste dans la lutte contre le phénomène du terrorisme.

 

Le substitut du procureur du Faso, a apprécié la pertinence du thème retenu qui cadre bien avec le contexte sécuritaire du pays.

 

Il a invité les citoyens à abandonner tout acte entrant dans le cadre de la corruption dans leur environnement.

 

M. Kaboré a estimé que la bonne gouvernance pourrait l’une des solutions efficaces à la lutte contre la corruption et le terrorisme.

 

« La corruption et les crimes organisés relèvent de la défaillance de l’Etat et surtout de l’insuffisances des lois en la matière », a-t-il dit.

 

Il a conclu en suggérant que l’Etat s’implique plus sérieusement dans l’éradication des deux fléaux en encourageant les structures et organisations de la société civile dans la lutte contre le terrorisme.

 

Le Magistrat a invité les citoyens à cultiver l’honnêteté et la loyauté dans leurs œuvres quotidiennes.

 

En marge du panel, des rencontres autour de thé-débats sur le thème ont été organisées.

 

La 17e édition des journées nationales de refus à la corruption (JNRC) se tiennent du 1er au 9 décembre 2022.

 

Agence d’information du Burkina

ZES/hb/ata

 

 

Nahouri : Une journée culturelle pour renforcer les liens de fraternité 

Burina-Culture-Journée

Nahouri : Une journée culturelle pour renforcer les liens de fraternité

Pô, (AIB)-L’Association Toma Lataaba « Notre histoire et culture communes » a organisé du 2 au 4 décembre 2022 dans la commune de Zecco, (province du Nahouri), la 2e édition du festival culturel « Toma Lataaba », pour renforcer les liens de fraternité des communes de Tanghin-Dassouri et Zecco et Gambaga (Ghana).

Placée sous le thème «  brassage culturel et contexte sécuritaire : rôle des chefs coutumiers et des populations », cette deuxième édition organisée par l’Association Toma Lataaba « Notre histoire et culture communes » se veut un cadre d’échange culturels et historique.

Elle a regroupe plus d’une trentaine de chefs traditionnels mossi des communes de Tanghin- Dassouri (Kadiogo), Zecco (Nahouri) et Gambaga (république du Ghana).

Pour le Président de l’Association « Toma Lataaba », Gérard Yanogo, cette deuxième édition au-delà de son aspect festif, est un cadre d’échange historique, d’exposition d’objets d’arts afin de permettre à la jeune génération de connaitre l’histoire des mossi et Nankana venus tous de Gambaga (république du Ghana).

« Elle permettra également de renforcer l’intégration des peuples, la fraternité et de la cohésion sociale entre les mossi et Nankana. En un mot un retour à la source », a-t-il indiqué.

Le préfet du département de Zecco, Etienne Sangla, qui a présidé la cérémonie au nom du Haut-commissaire, a salué l’initiative.

Il a invité les différentes couches sociales à mutualiser leurs efforts autour des forces de défenses et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme.

Même son de cloche pour le chef de Nalerigou, chef de mission de la délégation de Gambaga, d’inviter tous les chefs coutumiers présents à la cérémonie à travailler pour un retour de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

 

Pour lui, la souffrance de leurs frères du Burkina Faso est ressentie au quotidien chez eux.

Au cours de ces soixante-douze heures de festival, les troupes de danses traditionnelles et artistes modernes mossi et Nankana de la zone du Ghana, se sont rivalisées dans un esprit de fraternité.

Pour Athanase Boudo, invité d’honneur, ce qu’il a vu est une bonne image de la qualité et de la vivacité de notre culture et il est venu encourager les initiateurs pour une telle activité.

« Une activité qui permettra aux deux communautés (mossi et Nankana) de se fraterniser et connaitre leur histoire », a ajouté M. Boudo.

Il a salué les responsables de l’Association et a souhaité que la troisième édition connaisse plus de mobilisation.

La délégation des chefs coutumiers venue de Gambaga était conduite par le Chef de Nalerigou, celui de Tanghin-Dassouri, par le Lalé Naaba de Koudougou.

La cérémonie a connu également la présence des chefs Kassena conduite par le chef de Dakola, représentant le Po-Pê et d’illustres personnalités des communes de Tanghin –Dassouri et de Zecco venues soutenir l’initiative.

La première édition de ce festival a été lancée en 2018 dans la commune de Tanghin-Dassouri.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/ata

 

Burkina : Ouverture d’un colloque sur la contribution des chefferies traditionnelles à la cohésion sociale

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Burkina : Ouverture d’un colloque sur la contribution des chefferies traditionnelles à la cohésion sociale

Ouagadougou, 7 déc. 2022 (AIB)-La section Littérature orale du Laboratoire langues, discours et pratiques artistiques (LADIAPA) a démarré lundi pour trois jours, un colloque international sur la contribution des chefferies traditionnelles et coutumières à la cohésion sociale et à la restauration d’une société pacifiée.

« En décidant de mettre en débat la place de la chefferie traditionnelle et coutumière dans la recherche de la cohésion sociale, notamment dans le contexte d’insécurité qui est le nôtre, nous entendons susciter des réflexions et des partages d’expériences sur le rôle que les garants de nos traditions peuvent jouer dans la quête de la paix dans nos pays », a confié Dr Moumouni Zoungrana.

Le président du comité d’organisation, Dr Moumouni Zoungrana s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du colloque international sous le thème : Chefferie traditionnelle et coutumière et cohésion sociale dans un contexte d’insécurité ».

Le président du comité d’organisation du colloque Dr Moumouni Zoungrana (à droite) et le directeur du Laboratoire langues, discours et pratiques artistiques (LADIAPA) de l’université Joseph KI-ZERBO, le Pr Justin Ouoro

Un colloque organisé du 5 au 7 décembre 2022 par la section Littérature orale du Laboratoire langues, discours et pratiques artistiques (LADIAPA) de l’université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou.

 

Selon Dr Moumouni Zoungrana, ces légitimités traditionnelles restent au cœur de la vie sociale, donc directement touchées par les mutations et les crises qui secouent nos sociétés.

De son avis, « il convient alors d’interroger nos ressorts traditionnels, pour contribuer à trouver des réponses structurantes et durables aux différentes crises qui parcourent nos sociétés ».

« C’est pourquoi, nous avons choisi de mettre en réflexion, à travers des analyses croisées et pluridisciplinaires, le rôle que ces personnages séculaires et intemporels de nos sociétés peuvent jouer dans notre quête commune de la paix et de la sécurité », a noté Dr Zoungrana.

Pour le directeur du Laboratoire langues, discours et pratiques artistiques (LADIAPA) de l’université Joseph KI-ZERBO, le Pr Justin Ouoro, il est tout à fait légitime, que l’on interroge nos modes de gouvernance et le sens que l’on donne à notre humanité, au regard de la déliquescence dans laquelle se trouve nos Etats et l’humanité toute entière.

Il a ajouté que la crise que traversent nos sociétés est profonde, structurelle et consubstantielle aux formes de vie qui gouvernent notre existence.

« Avec cette civilisation mourante, les traditions et les coutumes qui sont au fondement de nos sociétés, les valeurs traditionnelles et ceux et celles qui les incarnent peuvent être le levain nécessaire à la survie de la princesse pitoyable qui est notre monde », a fait savoir Pr Ouoro.

Le colloque de trois jours sera marqué par des communications et des panels livrés par des éminentes personnalités du Burkina et de la sous-région.

La communication inaugurale sur le thème du colloque a été donnée par le Pr Albert Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

Nominations et corruption au menu des quotidiens burkinabè

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Nominations et corruption au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 7 déc. 2022 (AIB)- Les journaux de ce mercredi font cas de la nomination du chef d’état-major particulier de la présidence du Faso et du président du conseil supérieur de la communication sans oublier le rapport du REN-LAC.

« Perception de la corruption en 2021 : La police municipale en tête de peloton » affiche à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal rapporte que le réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a rendu public le mardi 6 décembre 2022 à Ouagadougou son rapport 2021 sur l’état de la perception de la corruption au Burkina Faso

Le journal public ajoute que pour l’année 2021, la police municipale occupe la première place avec un taux de corruption de 73,50%.

Elle a été évaluée sur la base du contrôle de la circulation urbaine (99,05% des cas), au paiement de taxes (0,57%) et à l’établissement de documents (0,38% des cas).

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part indique que la douane occupe la deuxième place avec un pourcentage de 37,4% et suivie de la police nationale avec un  pourcentage de 31,77%.

Dans Le Pays, le secrétaire exécutif du REN-LAC Sagado Nacanabo  affirme que cette situation de corruption a contribué à fragiliser davantage le tissu social, à affaiblir et  altérer  l’Etat de droit et la confiance entre gouvernants et gouvernés.

Sous un autre regard, le quotidien privé Le Pays affiche en sa manchette « Présidence du CSC : Abdoulazize Bamogo confirmé ».

Le Pays annonce que le président de la transition, Ibrahim Traoré a pris un décret, le 6 décembre 2022 confirmant  Abdoulazize Bamogo comme président du Conseil Supérieur de la Communication.

L’Observateur Paalga souligne que ce décret vient mettre fin à la crise institutionnelle qui existait au sein de l’organe de régulation des médias depuis de longs mois.

Le doyen des quotidiens explique que le nouveau président avait été élu à la date du 31 Janvier dernier par 5 voix contre 4 en présence d’un huissier cependant, sa concurrente malheureuse Danielle Bougaïré, contestant la régularité de l’élection, avait esté en justice.

Sous un autre angle, le même journal titre à sa Une « Présidence du Faso : Le lieutenant-colonel Diaouari chef d’état-major particulier ».

Les quotidiens burkinabè rapportent que sous le décret n°2022-0987/PRES-TRANS signé par le chef d’Etat le capitaine Ibrahim Traoré, Le lieutenant-colonel Diaouari est nommé chef d’état-major particulier de la présidence du Faso.

Agence d’information du Burkina

BS-pom-RK/wis

Burkina : Le lieutenant- colonel Ismaël Kiswensida Douari nommé chef d’État major particulier de la présidence du Faso (Décret)

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Burkina : Le lieutenant- colonel Ismaël Kiswensida Douari nommé chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso (Décret)

Ouagadougou, 07 déc. 2022 (AIB)-Le Président de la Transition, Ibrahim Traoré a pris décret ce mardi 6 décembre 2022 faisant le Lieutenant-colonel Souampa Kiswendsida Ismaël Diaouari chef d’Etat-major particulier de la Présidence du Faso.

Le nouveau chef d’Etat-major particulier de la Présidence du Faso,  Souampa Kiswendsida Ismaël Diaouari a été membre de l’éphémère Conseil d’orientation et de suivi de la Transition mise en place le 2 septembre et dissout le 14 octobre 2022 avec l’adoption de la nouvelle charte de la Transition dirigée depuis le 30 octobre dernier par le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le lieutenant-colonel Diaouari a également été le Commandant du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK).

Le nouveau chef d’État-major particulier est titulaire de plusieurs diplômes entre autres un master en études stratégiques obtenu en juin 2022 aux États-Unis, un master en commerce et relations internationales obtenu en 2017 à l’université Jean Moulin Lyon 3 en France et un master en sciences et arts militaires décroché en 2010 à Fort Leavenworth aux Etats-Unis.

Agence d’information du Burkina

HO/ata

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