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Santé sexuelle et reproductive: Plaidoyer pour plus d’engagements en faveur des préoccupations des jeunes

Santé sexuelle et reproductive:

Plaidoyer pour plus d’engagements en faveur des préoccupations des jeunes

 

Manga,24dec.2021(AIB)-L’Association pour le Développement et l’Intégration de la Jeunesse rurale (ADIJR Burkina), en collaboration avec l’Association Promo-monde rural (APMR), a organisé, vendredi 17 décembre 2021 à Manga, dans la région du Centre-sud, un atelier d’échanges et de plaidoyer pour plus d’engagements des municipalités dans la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents.

 

Les élus locaux et les municipalités constituent un maillon essentiel dans le processus d’élaboration et d’exécution des plans et programmes de développement local au Burkina Faso.

 

C’est justement au regard de ce rôle que l’Association pour le Développement et l’Intégration de la Jeunesse rurale (ADIJR Burkina), en collaboration avec l’Association Promo-monde rural (APMR), a initié à leur intention un atelier d’échanges et de plaidoyer en faveur de la promotion des droits à la Santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes et adolescents.

La rencontre a réuni une cinquantaine de participants issus des 16 communes d’intervention du programme Youth Empowerment in West Africa (YEWA) reparties dans les provinces du Zoundwéogo, du Bazèga, du Ziro et des Balé.

Il s’agit de responsables de structures sanitaires, de collectivités territoriales, de structures en charge de la jeunesse, de représentants des staff YEWA et de représentants des jeunes.

 

Durant les travaux, ils ont échangé principalement autour des besoins et aspirations des adolescents et jeunes en matière de SSR dans la zone d’intervention du programme YEWA.

 

Les opportunités d’emploi, d’entreprenariat et de financement ont aussi été au menu des débats.

A travers leurs représentants présents à la session, les jeunes ont formulé ainsi des attentes axées, entre autres, sur la mise en place de cadres adaptés pour leur accueil, le renforcement des Centre d’écoute pour jeunes et la gratuité de l’offre des soins pour la prise en charge de certaines Infections sexuellement transmissibles (IST).

Ils ont aussi plaidé leur cause en appelant, entre autres, les collectivités à rendre effectif l’intégration des produits de traitement des IST les plus fréquents chez les jeunes et adolescents dans le paquet de gratuité de la planification familiale et la création de cadre favorable pour l’accès à l’information et la formation pour les opportunités d’affaires.

Saluant l’initiative du cadre d’échanges, le haut-commissaire du Zoundwéogo, Mama Zanfara, a exhorté, en fin de séance, les participants en l’occurrence les élus locaux à prendre à bras le corps les questions liées à la SSR et les opportunités d’emploi, d’entreprenariat et de financement des jeunes.

Elle a, du reste, insisté pour leur prise en compte effective dans les Plans de développement locaux.

En rappel, le programme YEWA est une initiative de Plan Bornefonden Danemark dont l’objectif est de « permettre aux jeunes femmes et hommes de la zone d’intervention de réaliser leur plein potentiel en tant qu’agents de changement compétents, qualifiés et employables ».

Mis en œuvre depuis janvier 2018, le programme prend, en principe fin, en décembre 2021. Outre le Burkina Faso, il intervient également au Bénin, au Togo et au Mali.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

Bala Sakandé « dévasté » par l’assassinat du résistant Yoro

Bala Sakandé « dévasté » par l’assassinat du résistant Yoro

Ouagadougou, 24 déc. 2021(AIB)-Le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé s’est dit vendredi dévasté par l’assassinat hier jeudi dans une embuscade, du héros de la lutte antiterroriste l’Hadji Yoro.

 » C’est avec dévastation que j’ai appris la mort de Ladji Yoro, à l’état civil Soumaïla Ganamé, tombé ce jeudi 23 décembre 2021 dans une embuscade terroriste.

Ma tristesse est d’autant plus grande que je l’ai inscrit au compte de l’Assemblée nationale pour recevoir, à l’occasion du 11-Décembre de cette année,  une médaille dans l’Ordre du mérite au regard de son engagement patriotique, son intrépidité exemplaire  et ses multiples hauts faits de guerre dans la lutte contre le terrorisme.

 

Volontaire pour la Défense de la Patrie, il a incarné, depuis son Lorum natal, la résistance de notre peuple face aux groupes armés terroristes.

A l’admirable combattant tombé sur le champ d’honneur, la Nation reconnaissante.

Paix à son âme !

Dieu bénisse le Burkina Faso ! », a écrit M. Sakandé sur sa page Facebook.

Agence d’information du Burkina

Disparition de Yoro: Roch Kaboré salue la mémoire d’un « intrépide » combattant

BURKINA-DISPARITION-HOMMAGE-PRESIDENCE

Disparition de Yoro: Roch Kaboré salue la mémoire d’un « intrépide » combattant

Ouagadougou, 24 déc. 2021(AIB)-Le président du Faso a salué vendredi la mémoire de l’Hadji Yoro, un intrépide combattant civil  tombé jeudi  dans une embuscade terroriste.

« Hommage à L’Adji Yoro, mort pour la Patrie. Cet intrépide Volontaire pour la défense de la Patrie doit être un modèle de notre engagement déterminé à combattre l’ennemi.

J’associe à cet hommage, tous les VDP qui se battent inlassablement jusqu’au sacrifice suprême », a écrit vendredi en milieu de journée Roch Kaboré sur Twitter.

L’Adji Yoro et plusieurs autres personnes sont tombées jeudi dans une embuscade organisée par des terroristes contre un convoi de marchands sur l’axe Ouahigouya-Titao.

Depuis hier jeudi, de nombreux Burkinabè lui rendent un hommage pour son inlassable combat en faveur de la liberté.

Agence d’information du Burkina

 

Qui était l’Hadji Yoro, l’un des célèbres héros  civils de la lutte anti-terroriste au Burkina ? (Portrait)

Qui était l’Hadji Yoro, l’un des célèbres héros  civils de la lutte anti-terroriste au Burkina ? (Portrait)

Ouagadougou, 24 déc. 2021(AIB)- «J’ai pris les armes pour défendre ma patrie, pour ne pas que mes parents et moi soyons soumis. Ce n’est pas une question d’argent, c’est pour l’amour de mon pays»… En effet près d’une année après ces propos recueillis par l’AIB, El hadj Soumaïla Ganamé dit Yoro est tombé les armes à la main ce jeudi 23 décembre 2021 pour l’amour des siens et du Burkina Faso.

Redécouvrez son magnifique portrait dressé en début janvier 2021 par l’un de nos correspondants Djakaridia SIRIBIE.

 

 

 

Né à Dédougou de parents paysans, originaires de Toufé dans le Lorum (Titao), Soumaïla Ganamé est confié à un maitre coranique, à l’âge de 5 ans. Il apprend le coran, à ses côtés, dans le village de Kelbo (province du Soum), avant de « mendier » dans les rues de Bobo-Dioulasso et de Dédougou. « C’est surtout à Bobo-Dioulasso que j’ai commencé à aimer l’armée. Quand j’étais à l’école coranique, on passait manger du « garba » au camp. Les militaires nous faisaient laver les plats et nous donnaient à manger. Depuis mon enfance, je rêvais d’être militaire», se souvient-il. Ensuite, il rejoint sa famille qui a migré à Yoro, au Mali.

« L’humiliation »

En 2002, le jeune Ganamé se rend à la Mecque. Là-bas, il enchaine les petits boulots et maitrise le coran. Il y rencontre sa 1e femme avec qui il a trois enfants. Aujourd’hui, il convole en justes noces avec trois épouses et est père de sept enfants. Il passe onze années de sa vie en terre saoudienne et participe au pèlerinage musulman. De retour à Yoro en 2013, il s’investit dans le jardinage. Ce qui lui réussit bien. « Je fais de la salade, du chou, des aubergines, du piment… J’ai de très bonnes récoltes. Je fais une recette de 1 500 000 à 2 000 000 FCFA tous les deux ou trois mois. Je ne parle même pas des dons que je fais aux proches », confie El hadj Soumaïla Ganamé. Depuis son jardin, il a les échos des exactions des groupes terroristes dans les villages environnants. Puis, vient le tour de Yoro. « Ils (les terroristes, ndlr) sont arrivés chez nous un samedi, en binôme sur 37 motos. Ils ont fouetté les vieux, les vieilles, les femmes, les enfants… et les ont regroupés dans une mosquée afin d’écouter les prêches », relate-t-il, la tête baissée. Et d’ajouter : « d’autres personnes étaient gravement blessées, des vieilles pleuraient comme des enfants. C’était une véritable humiliation ».

Les prêches « forcées » se sont poursuivies. Las, il a dû s’opposer, seul, aux « mauvaises personnes », comme il appelle les terroristes. Ladji raconte qu’un jour, il a eu une altercation verbale avec eux. « Les terroristes étaient une soixantaine. Je leur ai dit que notre mosquée était plus vieille qu’eux tous. Ce qui veut dire qu’il y a longtemps que nous sommes des musulmans et prions. S’il s’agit d’une nouvelle religion également, on ne force pas quelqu’un à se convertir à une religion », nous fait-il savoir. En réponse, « ils m’ont dit qu’ils avaient besoin d’hommes courageux comme moi et ont voulu me donner un numéro et de l’argent que j’ai refusé devant tout le monde ». Après cet incident, des villageois se plaignent de son attitude, craignant des représailles des groupes armés. Avec juste raison, se désole-t-il. Car, les exactions vont se multiplier… Des leaders d’opinion enlevés et exécutés… Des femmes, en quête de bois de chauffe, abattues. Il a dénombré près de 130 assassinats. Les populations sont contraintes de fuir Yoro.

Fin stratège

Avec une quarantaine de jeunes, El hadj Soumaïla Ganamé troque ses arrosoirs contre les armes pour défendre les siens et leurs biens. « J’ai pris les armes pour défendre ma patrie, pour ne pas que mes parents et moi soyons soumis. Ce n’est pas une question d’argent, c’est pour l’amour de mon pays », se justifie-t-il, sur les raisons de son engagement dans la lutte contre le terrorisme.Isolé à Yoro, il décide de rentrer au Burkina Faso. Il s’installe à Sollé, village déjà pris au piège des terroristes. Aux côtés des Kolgwéogo, un groupe d’autodéfense, « Yoro », (comme on l’appelle) et ses « soldats » galvanisent leurs « frères d’armes ». « Son arrivée a beaucoup changé la donne. Quand nous l’avons vu sur le champ de bataille, nous avons commencé à avoir confiance en nous-mêmes. Des jeunes qui hésitaient ont rejoint nos rangs », témoigne « Le pétrolier ». Ses qualités de rassembleur et de mobilisateur sont également vantées.

Pour lui, c’est l’une des raisons pour lesquelles il a été conduit à la tête des Kolgwéogo du Loroum, puis des VDP. Dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, on le voit, tenant une arme de guerre au milieu d’une foule, invitant les uns et les autres à s’engager dans la lutte contre le terrorisme. Il les exhorte surtout à ne pas s’en prendre à une communauté, car, estime-il, « ce n’est pas une guerre contre une ethnie ». Aussi, « Yoro » leur promet la fin des excursions des groupes armés. Sous sa houlette et avec l’aide des Forces de défense et de sécurité (FDS), ils ont mis en déroute les présumés terroristes les contraignant à appeler au dialogue. El hadj Soumaïla Ganamé confirme l’entrevue, même s’il n’y a pas pris part. Il fait savoir que la rencontre a eu lieu en terre malienne sur la demande des groupes armés. Ils ont demandé aux VDP, de déposer les armes ou de se rallier à leur cause et de ne plus travailler de concert avec l’armée. « Je n’étais pas d’accord avec ce qui a été dit. C’est un piège, une supercherie. Ils ont aussi exigé que nous laissions nos barbes poussées et coupions les pantalons. Nous avons refusé l’offre. Nous ne reconnaissons que l’autorité de l’Etat burkinabé, pas celle des terroristes », affirme-t-il, avec vigueur.

« L’Ivoirien », un de ses hommes de main, souligne le courage et la bravoure de l’homme. « Il n’a peur de rien », argue le jeune homme de la trentaine qui l’a vu combattre. Il le décrit comme un fin stratège et tacticien, rompu à l’« art de la guerre ». Durant notre séjour, nous l’avons « surpris » en train de jouer à des jeux de stratégies de guerre sur son téléphone portable. « C’est très différent de la réalité surtout du terrain sahélien, mais j’apprends beaucoup », se justifie Ladji.

Des pouvoirs surnaturels

A chaque sortie de terrain, Yoro dirige lui-même les patrouilles, en tant que « commandant en chef ». Lors d’une d’entre elles, en notre présence, juché sur sa moto, il prend le devant des choses. Fière allure, il donne les instructions sur la tenue des positions et des précautions à prendre. Sur plusieurs images prises sur le théâtre des opérations, on le voit, arme de guerre en bandoulière, munitions autour du cou, chapeau de cow-boy vissé sur la tête, une barbe de quelques semaines, plusieurs bagues aux doigts des deux mains et des amulettes autour des bras.

Yoro préfère l’appellation « bénédiction des parents » au terme « wack ». De nombreux VDP lui prêtent des pouvoirs surnaturels, à même de le rendre « invincible » aux balles et « invisible » aux combats. Yoro, lui-même, nous conte une scène d’échanges de tirs, digne d’un film hollywoodien, suite à une embuscade tendue courant juin-juillet 2020, dans les environs de Sollé. La dernière en date dans la localité, elle a fait six victimes dont cinq VDP et un militaire. Ladji relate que ce jour-là, il a reçu deux roquettes, à la suite de combats acharnés. « La première est tombée sous mes pieds et la seconde a cogné ma hanche. Elles m’ont projeté. J’ai eu de petites blessures. Les militaires ont eu peur et m’ont évacué à Ouagadougou pour des soins. Pour moi, ce n’était que des égratignures », raconte El hadj Soumaïla Ganamé. Ses informations sont confirmées par des hauts gradés du détachement militaire, basé à Sollé. « Si Ladji n’avait pas été là ce jour, ce serait un véritable carnage. Nos hommes étaient à court de munitions », ajoutent-ils.

Pour Yoro, la fin du terrorisme dans le Nord est une question de mois. Il exhorte le gouvernement à doter les militaires de matériels de guerre conséquents età équiper les VDP et surtout à leur apporter, eux et leurs familles, une assistance alimentaire.

« Influent… craint… adulé… »

Au centre des confidences, El hadj Soumaïla Ganamé est un « élément indispensable » de la lutte anti-terroriste dans le Nord, foi d’un journaliste local qui a requis l’anonymat. « Il est très informé et influent. Il a su unir les groupes d’auto-défense de la province du Loroum en une seule et unique entité. Son autorité est reconnue et incontestée. Lorsqu’il est arrivé, il n’a pas cherché à être le chef.

Ce sont ses résultats au front qui lui ont conféré ce titre. Il fait l’unanimité », ajoute l’homme de média. Le patron des VDP/Loroum a sous sa tutelle une quarantaine de villages dans les communes de Sollé (24), Titao, Baraboulé et Banh au Burkina Faso, en plus de quelques villages du Mali. Le nombre de « combattants » sous sa coupe ? 500… 600… 800… Silence radio ! Le journaliste insiste surtout sur la discrétion de l’homme qui calcule ses apparitions publiques et ses prises de parole. « C’est ce qui fait qu’on le craint», dit un gendarme.

Durant notre séjour, nous avons pu constater que Yoro est assez mobile, pour des « besoins de sécurité », selon ses mots. Au cours de notre entretien, nous avons dû nous déplacer dans plusieurs concessions. Ladji est assez sollicité. Il a le téléphone permanemment scotché à l’oreille. « Je suis un petit président (rire…). Les gens me font confiance, ils viennent se confier à moi. Dès que quelque chose se passe dans la zone, je suis informé. Il arrive que je me déplace pour aller résoudre le problème, souvent j’envoie quelqu’un », affirme-t-il. Les sollicitations ne se limitent pas aux questions de sécurité. Il est impliqué dans la résolution des tensions communautaires, familiales… « Les gens pensent que je suis riche. Ils viennent me demander à manger, de l’argent pour les scolarités de leurs enfants, pour aller se soigner… Je fais ce que je peux », nous confie-t-il, d’un ton faible. Yoro est « adulé » par tous. Des personnes du 3eâge, des femmes, des jeunes, des enfants… qui le reconnaissent, l’interpellent au passage, juste pour le saluer.

Originaire de Touffé, village situé à quelques encablures de Titao, ce foolsé compte s’établir définitivement à Sollé. « Je sens qu’on m’aime ici », dit-il. Il prépare déjà sa reconversion. Il est en quête de parcelles et souhaite installer un forage pour continuer son activité de passion… le jardinage.

Djakaridia SIRIBIE

Extrait portrait publié dans le quotidien Sidwaya du 04 février 2021.

 

Post-scriptum :

Ouagadougou, 24 déc. 2021(AIB)-El hadj Soumaïla Ganamé dit Yoro a aimé sa patrie au prix de sa vie. Depuis plusieurs semaines, la situation sécuritaire de la province du Loroum s’est encore fortement détériorée.

Des groupes terroristes contrôlent les accès de Titao, le chef-lieu de province. Les services sociaux et publics sont presque inexistants. La ville manque de plus en plus de produits de première nécessité. Tous les convois même les évacuations sanitaires sont presque attaquées.

Malgré les pertes subies ces quinze derniers jours, l’Hadji Yoro et ses volontaires n’abandonnent pas. Ce jeudi 23 décembre 2021, ils se rendent dans la ville voisine de Ouahigouya pour convoyer des commerçants afin de ravitailler Titao.

Après une vingtaine de kilomètres, ils tombent sous le feu nourri des assaillants. Les pertes sont importantes. Blessé gravement, Yoro succombera dans la nuit. Il vient de rejoindre son demi-frère, son oncle, un beau-frère et de nombreux autres compagnons de lutte. Une victoire certaine pour les terroristes qui avaient mis sa tête à prix. Une nouvelle qui a glacé Titao, la région du Nord et tout le Burkina Faso.

Gageons que Yoro renaisse dans de  très nombreux Burkinabè, afin que ‘’le pays des Hommes intègres’’ ne tombe pas dans les mains des forces obscurantistes.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

Bobo-Dioulasso : Une journée d’étude consacrée à la gouvernance locale

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Bobo-Dioulasso : Une journée d’étude consacrée à la gouvernance locale

Bobo-Dioulasso, 24 déc. 2021 (AIB)-Le Centre africain de droit et d’administration (CADA) a tenu mardi, à Bobo-Dioulasso, sa première journée d’étude consacrée à la gouvernance locale.

Selon le directeur exécutif du Centre africain de droit et d’administration (CADA), Dr Thomas Yonli, l’objectif du CADA est de promouvoir le savoir juridique à travers notamment l’aide à l’accès aux métiers du droit.

M. Yonli a poursuivi que le Centre vise à renforcer la capacité des acteurs, de collecter et de disséminer des informations sur le droit et soutenir les acteurs publics et privés sur la gouvernance locale.

Il a précisé que la première journée d’étude du CADA est en lien avec le projet d’organisation des futures élections municipales en mai 2022 et les résultats seront soumis au peuple.

L’objectif du Centre africain de droit et d’administration (CADA) est de promouvoir le savoir juridique, selon son directeur exécutif, Dr Thomas Yonli

A le croire, sur près de 351 communes, 80 ont des difficultés pour organiser les élections.

Le représentant du président du Conseil régional des Hauts-Bassins, parrain de la journée, Arouna Barro, a déploré le report des élections municipales de 2021.

« Nous sommes dans l’incertitude pour l’aboutissement de celles de 2022 » a-t-il évoqué.

M. Barro a, en outre, félicité le CADA pour le thème choisi qui est « Elections locales et libre administration des collectivités décentralisées ».

« Le Centre, à travers ce thème, nous rassure et nous renvoie vers des pistes de réflexions et de solutions dans la tenue des élections futures » s’est-il réjouit.

Deux panels ont marqué cette journée. Le premier sur les voies de libre administration des collectivités décentralisées et le second sur les perspectives de désignation des représentants locaux dans le contexte actuel du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ASB-HB/wis

Bobo-Dioulasso : L’entreprise chargée de la construction du nouvel hôpital, installée

Burkina-Santé-CHU-Construction

Bobo-Dioulasso : L’entreprise chargée de la construction du nouvel hôpital, installée

Bobo-Dioulasso, 24 déc. 2021 (AIB)-Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, Charlemagne Ouédraogo, a installé jeudi, à Bobo-Dioulasso, l’entreprise chinoise chargée de la construction du nouveau Centre hospitalier universitaire (CHU) de la ville.

« C’est un pas important qui est franchi non seulement pour la construction du nouveau CHU de Bobo-Dioulasso, mais surtout dans le processus de renforcement de l’offre de soins de qualité à travers la mutation des hôpitaux dans notre pays », a déclaré le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, Charlemagne Ouédraogo.

L’installation de l’entreprise chargée de la construction consacre le démarrage effectif des travaux qui vont durer 36 mois.

Le ministre Ouédraogo a exprimé sa satisfaction et l’espoir qui anime le secteur de la santé quant au démarrage des travaux.

La construction du second Centre hospitalier universitaire de Bobo-Dioulasso, sera assurée par l’entreprise chinoise Beijing urban construction group.

Le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo dit compter sur l’expertise de l’entreprise chinoise pour disposer à terme d’une infrastructure dont la qualité va combler la patience des bénéficiaires

Le ministre a dit compter sur l’expertise de l’entreprise pour disposer à terme d’une infrastructure dont la qualité va combler la patience des bénéficiaires.

Il a invité l’entreprise à développer une étroite collaboration professionnelle et sociale avec les entreprises locales pour la réalisation de ce grand ouvrage.

En outre, M. Ouédraogo a demandé à la population, aux autorités administratives et politiques d’accompagner et de faciliter le travail de l’entreprise.

Il a révélé qu’il envisage négocier avec la Chine pour réhabiliter l’hôpital de Koudougou.

Le coût de réalisation du CHU de Bobo-Dioulasso est estimé à près de 60 milliards FCFA.

Le coût de réalisation du CHU de Bobo-Dioulasso est estimé à près de 60 milliards FCFA

Il sera construit sur un terrain de 30 hectares et comprendra entre autres, 90 salles de consultation, 500 lits d’hospitalisation, 15 lits d’unité de soins intensifs et 10 salles chirurgicales centrales.

Le maire de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, a exprimé sa joie de voir enfin les travaux démarrer et s’est dit disposé à accompagner l’entreprise dans la conduite du projet de construction.

L’hôpital sera un chef-d’œuvre de qualité qui profitera aux deux peuples, a souligné le chef de la délégation de l’entreprise chinoise, Beijing urban construction group, Liu Zhijun

Le chef de la délégation de Beijing urban construction group, Liu Zhijun, a rassuré que l’entreprise veillera à la qualité et au respect du calendrier afin que l’hôpital soit achevé dans le délai conformément aux attentes de la Chine et du Burkina Faso.

« L’hôpital sera un chef-d’œuvre de qualité qui profitera aux deux peuples », a souligné M. Zhijun.

Pour lui, l’hôpital est le plus important projet réalisé par la Chine au Burkina Faso après le rétablissement des relations entre les deux pays.

Agence d’information du Burkina

AD-HB/wis 

/wis

Burkina : Un nouveau parti fait son entrée dans l’arène politique

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Burkina : Un nouveau parti fait son entrée dans l’arène politique

Bobo-Dioulasso, 24 déc. 2021 (AIB)-Le paysage politique burkinabè a enregistré jeudi, à Bobo-Dioulasso, le lancement d’un nouveau parti politique dénommé Parti national progressiste et socialiste (PNPS).

D’obédience social-démocratique, le parti a pour devise « Bâtir avec le PNPS, une nation prospère par et pour tous ».

Pour le président du Parti national progressiste et socialiste (PNPS), Wiloho Coulibaly, son parti est « non aligné pour le moment. Il n’est ni de la majorité ni de l’opposition ».

« En créant ce parti, il s’agit de repenser le système de gouvernance, dont les limites sont connues et décriées par tous, en proposant une autre forme de gouvernance, dont l’originalité tranche d’avec ce que nous avons toujours vu », a déclaré M. Coulibaly.

A le croire, cette gouvernance souhaitée est beaucoup plus « participative et inclusive » de sorte que chaque Burkinabè, depuis son village ne regrette pas son choix de gouvernants.

Avec ce nouveau parti, chaque Burkinabè doit non seulement, faire partie de la chaine locale de gouvernance depuis son village jusqu’à la région mais aussi, bénéficier des dividendes économiques du pays, a soutenu le premier responsable.

Selon Wiloho Coulibaly,  la vision du parti est de rompre avec le système actuel de gouvernance pour aboutir à un bonheur collectif des populations, seule alternative pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso, a-t-il fait savoir.

Pour M. Coulibaly, les ressources du pays seront gérées de sorte que chaque Burkinabè peu importe son niveau d’instruction, bénéficie des dividendes économiques du pays.

Pour le président du PNPS, pour que le peuple burkinabè perçoive leur vision, le parti entend bâtir son programme politique autour d’une gouvernance participative.

Il a soutenu que leur programme a le mérite d’une originalité qui fait du PNPS, un parti qui ne ressemble à aucun parti au Burkina Faso et aucun parti ne ressemble au PNPS au regard de son contenu.

Agence d’information du Burkina

 BJMT-HB/wis

Burkina : La fête de Noël en exergue dans les journaux

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 Burkina : La fête de Noël en exergue dans les journaux

Ouagadougou, 24 déc. 2021 (AIB)- La fête chrétienne de Noël ou encore fête de la Nativité, célébrée demain, constitue le sujet dominant des quotidiens burkinabè de ce vendredi.

Le quotidien national Sidwaya, sous le titre : « Fête de Noël : Des messages de solidarité », parle des messages délivrés par le Cardinal Philippe Ouédraogo et du Pasteur Henri Yé de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso.

Selon le journal, le Cardinal invite les fidèles à fêter dans la sobriété tout en exprimant leur solidarité aux personnes vulnérables et à rester vigilants aussi bien au niveau sécuritaire que sanitaire.

Mgr Philippe Ouédraogo a aussi invités les chrétiens catholiques à prier pour la paix et d’invoquer le Prince de la Paix et demander la grâce des grâces pour pouvoir aimer faire la paix.

Le Pasteur Henri Yé de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) du Burkina Faso embouche la même trompette lorsqu’il demande  de « fêter dans la simplicité en respectant les horaires raisonnables et les mesures barrières ».

Pour sa part, L’Observateur le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche en première page les propos du cardinal Ouédraogo qui  au sujet des vœux de Noël et du nouvel an déclare : « Pensez aux déplacés internes et aux familles endeuilles+, Cardinal Philippe Ouédraogo ».

Dans son message le Cardinal a demandé  ce que les célébrations liturgiques se terminent avant minuit pour permettre aux fidèles de rentrer chez eux.

Sous un autre angle, le quotidien privé  Le Pays laisse lire : « Fête de la Nativité : Quand la COVID 19 et l’insécurité plombent les affaires ».

Le journal est allé à la rencontre de commerçants qui espèrent faire de bonnes affaires, nonobstant le marché qui selon eux, est morose.

Le Pays propose également une interview du Père Jean-Paul Sagadou, qui, à propos de la Nativité, fait remarquer que « Noël est loin d’une fête confinée dans les églises et les maisons des chrétiens+ ».

Pour l’homme de Dieu, la solidarité avec tous les hommes bonne volonté devrait être au cœur de cette fête chrétienne.

Dans le même journal, il est fait cas qu’une délégation de la Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF) qui a offert un bélier à l’Archevêque de Ouagadougou.

Sous un autre registre, le quotidien L’Observateur Paalga évoque le drame de Yirgou et titre : « Drame de Yirgou : Trois activités pour un anniversaire macabre ».

Le journal confie que le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a annoncé, hier jeudi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, qu’une série d’activités est prévue en prélude à  la commémoration de l’an III du drame de Yirgou.

De l’avis du président du Collectif, Daouda Diallo, cité par Le Pays,  les trois activités prévues sont un panel, une journée des communautés et une sortie pour assistance aux personnes déplacées internes, au mois de janvier 2022.

Le Pays dans sa rubrique « Pot-pourri », parle de la démission du Directeur général de SOTRACO, Pascal Tenkodogo, s’interrogeant sur les raisons de sa démission.

Sidwaya évoque la cérémonie de décoration 103 agents du ministère en charge de la Communication, décorés, hier jeudi à Ouagadougou, précisant que trois récipiendaires ont élevés au rang d’Officier et un autre au grade de Chevalier de l’Ordre du mérite.

Agence d’information du Burkina

HB/ak

Loroum: quatre VDP tués dont le célèbre résistant Yoro (bilan provisoire)

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Loroum: quatre VDP tués dont le célèbre résistant Yoro (bilan provisoire)

Titao, 24 déc. 2021(AIB)- Quatre VDP dont le célèbre résistant L’ Adji Yoro, ont été tués hier jeudi dans une embuscade terroriste, a appris vendredi matin l’AIB, auprès du service de la morgue de Titao.

La dépouille de Yoro et trois blessés ont été évacués ce vendredi matin par hélicoptère vers Ouagadougou.

L’attaque terroriste a visé un convoi de commerçants ayant quitté Ouahigouya pour Titao, à une vingtaine de km après Ouahigouya.

Un bilan provisoire fait état de quatre VDP tués et d’une douzaine de blessés. Il y aurait également des pertes en vies au niveau des commerçants.

Selon nos informations, des soldats ont atterri ce vendredi matin afin de renforcer le dispositif sécuritaire de la ville, prise en tenaille depuis plusieurs semaines par des groupes armés terroristes.

Depuis le début de l’incursion terroriste il y a près de sept ans, l’Adji Yoro et sa troupe de volontaires pour la défense de la patrie, se sont  battus avec abnégation, malgré la modicité de leurs moyens.

Depuis jeudi soir, sur les réseaux sociaux, les Burkinabè saluent la mémoire d’un Thomas Sankara ou d’un Che Guevara bis, qui a défendu jusqu’au prix de sa vie, la province du Loroum et le Nord du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ASO-ata/ak

Burkina : 103 agents du ministère de la Communication et de la culture décorés

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Burkina : 103 agents du ministère de la Communication et de la culture décorés

Ouagadougou, 23 déc. 2021 (AIB)- Le ministère de la Communication, des relations avec le Parlement, de la culture, des arts et du tourisme, a procédé à la décoration ce jeudi, de 103 agents.

« Comme à l’accoutumée, tous les mois de décembre, nous procédons à la récompense des agents pour leur dévouement au travail » a indiqué le ministre de la Communication, des relations avec le Parlement, de la culture, des arts et du tourisme Ousseni Tamboura.

Pour lui, la cérémonie consiste à féliciter les récipiendaires pour le travail abattu et motiver les autres à persévérer davantage dans la quête de l’excellence.

Le ministre Ousseni Tamboura (à droite) a invité les récipiendaires à célébrer leurs médailles dans la sobriété au regard de la situation sécuritaire et sanitaire du pays

Le ministre Ousseni Tamboura a précisé que tout agent peut être décoré à condition que son travail soit reconnu par le gouvernement.

« Je souhaite que les personnes distinguées célèbrent leurs médailles dans une certaine prudence et dans la sobriété au regard de la crise sécuritaire et sanitaire du pays », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis 

Burkina : Un collectif déplore de prétendues exactions des VDP dans la lutte contre le terrorisme

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Burkina : Un collectif déplore de prétendues exactions des VDP dans la lutte contre le terrorisme

Ouagadougou, 23 déc. 2021 (AIB)-Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a déploré jeudi, de prétendues exactions commises par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la lutte contre le terrorisme. 

« Nous sommes revenus à maintes reprises, à travers des communiqués sur certains cas, où nous dénonçons l’implication des VDP dans des cas d’enlèvements ou de disparitions que ça soit dans la région de l’Est, du Nord ou du Centre-Nord », a déclaré le porte-parole du collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) Dr Daouda Diallo.

Pour lui, les exactions des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la lutte contre le terrorisme ne sont pas de nature à favoriser la cohésion sociale dans le pays.

Dr Diallo était ce jeudi à Ouagadougou, devant la presse pour faire le point de la situation nationale à l’occasion de l’an 3 de la création de sa structure suite au drame de Yirgou (Centre-Nord).

Un drame qui avait coûté la vie à environ 49 personnes, selon les chiffres officiels et à plus de 200 personnes selon le collectif.

Selon Daouda Diallo, en octobre dernier, des individus et des élèves qui avaient le faciès peulh ont été enlevés par des VDP dans la région de l’Est.

Il a également signalé qu’en mai dernier, six personnes ont été enlevées dans le camp des déplacés de Ira à Ouahigouya, avec l’implication des VDP de Koumbri.

« Les corps de ces personnes ont été retrouvés une semaine après leurs enlèvements », a-t-il ajouté.

Pour lui, « les VDP n’ont pas été recrutés pour traquer les peulhs ». « Ce n’est pas leur mission. Ils ont été recrutés et formés pour lutter contre les terroristes », a-t-il soutenu.

D’après le porte-parole du CISC, la stigmatisation des communautés, constitue un danger pour la nation burkinabè.

Poursuivant toujours ses explications, il a fait savoir que certains déplacés ou victimes de Yirgou dans le Centre-Nord ont été aussi tués par des VDP enrôlés dans la lutte contre « les forces du mal ».

« Dès le départ, nous avons recommandé que la question de l’implication des civils dans cette guerre soit bien étudiée », a-t-il poursuivi.

A croire Dr Diallo, l’armée devrait maitriser les tenants et les aboutissants du recrutement des auxiliaires de défense pour ne pas enrôler des individus de moralité « douteuse ou des bandits ».

Dr Diallo a invité l’Etat burkinabè à faire dans l’urgence, la lumière sur le massacre d’Inata et sanctionner les acteurs ayant livrés les braves Forces de défense et de sécurité (FDS) à la faim, à la soif et à l’ennemi.

A ses dires, le gouvernement doit organiser un dialogue avec tous les acteurs sur le vivre-ensemble, sur l’accès aux ressources naturelles et sur les services sociaux de base, dans l’optique de poser les bases d’un Etat-nation.

Le collectif a recommandé l’organisation des assises nationales de toutes les communautés au niveau national pour discuter de toutes les questions conflictuelles liées à la cohésion sociale.

Dr Diallo a rappelé que la situation sécuritaire du pays qui n’a cessé de se dégrader depuis 2016 a causé plus d’un millier de morts, plus d’un million cinq mille personnes déplacées et la fermeture de trois mille écoles sur toute l’etendue du territoire national.

Crée en janvier 2019, après les tueries de Yirgou dans le Centre -Nord, le CISC lutte contre l’impunité et la stigmatisation des communautés au Burkina Faso .

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

Bam :  Le village de Kanrgo contrôlé par des hommes armés, les habitants en fuite

Bam :  Le village de Kanrgo contrôlé par des hommes armés, les habitants en fuite 

Ouagadougou, 23 déc. 2021(AIB)- Des hommes armés ont pris ce jeudi, le contrôle du village de Kanrgo dans la commune de Zimtanga (Bam, Centre-nord), obligeant ses habitants à fuir massivement vers Kongoussi, a appris l’AIB de sources concordantes. 

Kanrgo village situé à 7 Km de Zimtanga, chef-lieu de la commune du même nom, risque de tomber, s’inquiètent plusieurs habitants de la localité en fuite vers Kongoussi.

«Kanrgo est assiégé par les hommes armés et on entend des tirs à partir de Zimtanga. L’aviation est arrivée sur les lieux mais quand les hommes armés ont entendu le bruit, ils se sont cachés dans les concessions. La population est entrain de se vider mais notre crainte est que nombreux sont ceux qui restent sur place, particulièrement ceux de Kanrgo qui sont encerclés», a précisé notre source ce jeudi vers 17h30 minutes.

Selon toujours les témoignages reçus par l’AIB, au moins quatre Volontaires pour la défense de patrie (VDP) manquent à l’appel, depuis hier quand les assaillants sont arrivés une première fois.

«Ils ont attaqué la position des VDP et ceux-ci ont reculé. Malheureusement, quatre personnes manquent à l’appel et jusqu’à ce soir, trois n’ont toujours pas fait signe de vie. Comme la zone est assiégée, il est difficile pour les VDP de faire un ratissage pour rechercher leurs collègues», a soutenu notre source.

Joint au téléphone à 18heures, un habitant de Kanrgo qui est arrivé à Kongoussi avec sa famille ce jeudi matin, estime que la situation est préoccupante.

«Les hommes armés sont arrivés hier mercredi vers 11 heures. Mais les VDP leur ont opposé une résistance et ils n’ont pas pu progresser. Ils sont répartis pour revenir en plus grand nombre et lourdement armés ce matin vers 6 heures. Quand nous avons entendu les tirs des armes, tout le village de Kanrgo et ses environs, se sont vidés. Mais les derniers à arriver nous informent qu’ils font des tirs jusqu’à  Batanga (village situé entre Zimtanga et Kanrgo)»,a relaté notre interlocuteur qui a requis l’anonymat.

Selon toujours les témoignages, les hommes armés seraient venus de Kieka, village de la commune de Bourzanga.

Jusqu’à la tombée de la nuit, des déplacés internes continuent d’arriver à Kongoussi pour se soustraire des violences.

Selon certains témoins, si rien n’est fait dans l’urgence, les terroristes seront bientôt aux portes de Kongoussi, car Kanrgo disposait de la plus grande base de VDP.

Agence d’information du Burkina

 

Mali: les Occidentaux condamnent le « déploiement de mercenaires » de Wagner avec l’aide de Moscou

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Mali: les Occidentaux condamnent le « déploiement de mercenaires » de Wagner avec l’aide de Moscou

 PARIS, 23 déc 2021 – Les mercenaires russes de la sulfureuse société paramilitaire Wagner ont entamé leur déploiement au Mali, avec l’aide de Moscou, dénoncent jeudi une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte antijihadiste dans ce pays, dans un communiqué commun.

 

Pour autant, le communiqué ne menace pas Bamako d’un départ des forces étrangères, alors que Paris assurait jusqu’ici que la présence sur le territoire malien des paramilitaires de Wagner serait « incompatible » avec le maintien des soldats français déployés au Mali.

 

« Nous (…) condamnons fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien », soulignent d’une voix ces pays dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada, en dénonçant « l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali ».

 

Selon une source gouvernementale française, « on constate aujourd’hui sur place des rotations aériennes répétées avec des avions de transport militaire appartenant à l’armée russe, des installations sur l’aéroport de Bamako permettant l’accueil d’un chiffre significatif de mercenaires, des visites fréquentes de cadres de Wagner à Bamako et des activités de géologues russes connus pour leur proximité avec Wagner ».

 

« Nous appelons la Russie à se comporter de manière responsable et constructive dans la région », insiste le communiqué également signé par la Belgique, le Danemark, l’Estonie, l’Italie, la Lituanie, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la République Tchèque, la Roumanie et la Suède, des pays engagés aux côtés de Paris dans le nouveau groupement européen de forces spéciales Takuba, destiné à accompagner les soldats maliens au combat.

 

« Ce déploiement ne peut qu’accentuer la dégradation de la situation sécuritaire en Afrique occidentale, mener à une aggravation de la situation des droits de l’homme au Mali, menacer l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger et entraver les efforts de la communauté internationale pour assurer la protection des civils et apporter un soutien aux forces armées maliennes », déplorent-ils dans un message destiné à la junte malienne au pouvoir, qu’ils appellent à organiser « des élections dans les meilleurs délais ».

 

Malgré le déploiement en cours des mercenaires russes, qui constituaient jusqu’alors une ligne rouge pour Paris, « nous réaffirmons notre détermination à poursuivre notre action en vue de protéger les civils, de soutenir la lutte contre le terrorisme au Sahel et de contribuer à instaurer la stabilité à long terme », affirment les 15 pays.

 

Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine s’étaient entretenus mardi des propositions présentées par Moscou pour cadrer les relations entre la Russie et les Occidentaux en Europe, mais aussi pour discuter du Mali.

 

Au terme de près de neuf ans de présence au Sahel, la France a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire en quittant ses trois bases les plus septentrionales au Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou) pour se recentrer autour de Gao et Ménaka, aux confins du Niger et du Burkina Faso.

 

Ce plan prévoit une réduction des effectifs français au Sahel, de 5.000 à 2.500/3.000 d’ici 2023.

Avec AFP

 

CAN Cameroun 2021 : 29 Etalons pour défendre les couleurs du Burkina Faso

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CAN Cameroun 2021 : 29 Etalons pour défendre les couleurs du Burkina Faso

Ouagadougou, 23 déc. 2021 (AIB) – Le sélectionneur national des Etalons du Burkina Faso Kamou Malo a dévoilé jeudi à Ouagadougou, une liste de 29 joueurs pour défendre les couleurs du pays à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun du 9 janvier au 6 févier prochain a-t-on constaté.

Dans cette liste de 29 Etalons, manquent à l’appel le milieu de terrain Bryan Dabo et l’attaquant de l’AS SONABEL Mohamed Lamine Ouattara. Le coach Malo a expliqué que ses choix sont « sportifs » à savoir que les critères sont basés sur la forme du moment de chaque joueur pris dans son club.

Hors mis ces deux grosses absences, tous les cadres y figurent comme Bertrand Traoré, Hervé Koffi, Issoufou Dayo ou encore Edmond Tapsoba.

Les Etalons ont pour objectif de ramener le trophée continental au Burkina Faso

A partir du 27 décembre prochain, l’équipe installera ses bases à Abou Dabi dans la capitale des Emirats Arabes Unis pour se préparer pour la CAN. Lors de ce stage émirati les Etalons joueront deux matchs amicaux contre la Mauritanie (le 30 décembre) et la Tunisie (le 3 janvier 2022). Les Etalons rallieront Yaoundé (Cameroun) à partir d’Abou Dabi autour du 6 janvier.

Logés dans la poule A avec le Cameroun, pays hôte de la compétition, les Etalons joueront le match d’ouverture contre les Lions indomptables camerounais le 9 janvier à Olembé Stadium, le plus grand stade du pays de Samuel Eto’o Fils.

Les objectifs des Etalons dans cette CAN « c’est remporter le trophée. Nous voulons aller jusqu’au bout. Nous sommes des compétiteurs », a déclaré l’entraineur Kamou Malo. Il s’est basé du vécu des Etalons pour donner ces ambitions.

« On ne part pas dans cette CAN pour apprendre vu que nous avons déjà joué une finale en 2013 », a-t-il ajouté.

10 joueurs sur les 29 ont déjà disputé une CAN. Le maître à penser des Etalons se base donc sur cette expérience pour ramener le trophée continental au Burkina Faso pour la première de son histoire.

Voici le groupe des 29 Etalons pour le Cameroun

Le Burkina Faso est dans la poule A avec le Cameroun, l’Ethiopie et le Cap-Vert.

Liste des joueurs convoqués   

Gardiens de but : Hervé Kouakou Koffi (Royal Charleroi SC, Belgique), Kilian Nikiéma (ADO DEN HAAG, Pays-Bas), Soufiane Farid Ouédraogo (Majestic SC, Burkina Faso), Aboubacar Babayouré Sawadogo (RCK, Burkina Faso).

Défenseurs : Issoufou Dayo (RC Berkane, Maroc), Steeve Yago (Aris Limassol, Chypre), Soumaïla Ouattara (Raja De Casablanca, Maroc), Issa Kaboré (Troyes, France), Oula Abass Traoré (Horoya AC, Guinée), Hermann Nikiéma (Salitas FC, Burkina Faso), Patrick Malo (Hassania Agadir, Maroc), Nasser Yacouba Djiga (FC Bale 1893, Suisse), Edmond Tapsoba (Bayer Leverkusen, Allemagne).

Milieux : Saïdou Simporé (Al Masry, Egypte), Dramane Nikiéma (Horoya AC, Guinée), Ismahila Ouédraogo (Paok, Grèce), Gustavo Sangaré (Queville Rouen Métropole, France), Blati Touré (AFC Eskilstuna, Suède), Adama Guira (Racing Rioja, Espagne), ,

Attaquants : Abdoul Fessal Tapsoba (Standard de Liège, Belgique), Mohamed Konaté (FC Akhmat, Russie), Zakaria Sanogo (FC Ararat, Arménie), Botué Kouamé Jean Fiacre (Ajaccio, France), Eric Traoré (Pyramid, Egypte), Boureima Hassane Bandé (NK-ISTRA 1961, Croatie), Cyrille Barros Bayala (Ajaccio, France), Bertrand Traoré (Aston Vila, Angleterre), Djibril Ouattara (Olympic Safi, Maroc), Aboubacar Dango Ouattara (FC Lorient, France). Entraineur : Kamou Malo
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Niger: plusieurs morts lors d’une attaque contre un poste frontière avec le Burkina

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Niger: plusieurs morts lors d’une attaque contre un poste frontière avec le Burkina

 

 NIAMEY, 23 déc 2021- Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessées lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un poste frontière entre le Niger et le Burkina Faso, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey, a appris l’AFP jeudi auprès de sources locales.

 

« C’est le poste de contrôle frontalier de Makalondi qui a été visé par une importante attaque d’hommes armés dans la nuit de mercredi à jeudi et il y a eu des morts et des blessés », a indiqué à l’AFP un élu local.

 

Cet élu ne précise pas les circonstances de l’attaque contre ce poste où des douaniers, des gendarmes et des policiers travaillent en permanence.

 

Une source sécuritaire a confirmé l’attaque mais sans avancer de bilan.

 

Selon une autre source locale « des douaniers et des civils figurent parmi les morts », précisant que les assaillants ont « incendié des véhicules et brûlé des locaux servant de bureaux ».

 

Le poste visé est situé à quelques km de Makalondi, dernière ville importante au Niger avant la frontière burkinabè.

 

Makalondi est une commune du département de Torodi situé dans le sud-ouest de la région de Tillabéri qui se trouve dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, devenue un repaire des jihadistes sahéliens, dont l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).

 

Depuis des années, l’ouest du Niger continue d’être visé régulièrement par les assauts de groupes islamistes, en dépit du déploiement massif des forces nationales anti-jihadistes et de l’état d’urgence en vigueur depuis des années.

 

En novembre 2018, deux gendarmes avaient déjà été tués à Makalondi lors de l’attaque de leur position par des hommes circulant sur des motos.

 

Mercredi, le gouvernorat de Tillabéri a annoncé la fermeture de nombreuses stations-services dans plusieurs départements afin de perturber le ravitaillement en carburant des jihadistes qui opèrent à moto et en tout-terrain.

 

Pour tenter de prévenir les déplacements et le ravitaillement de jihadistes, les autorités avaient déjà fermé des marchés et des camps de réfugiés et interdit la circulation des motos.

 

En plus des violences jihadistes, l’Ouest nigérien est frappé par une grave crise alimentaire.

Avec AFP

Bobo-Dioulasso : Un prévenu condamné à 24 mois de prison avec sursis pour fait de vol

Burkina- Justice- Condamnation

Bobo-Dioulasso : Un prévenu condamné à 24 mois de prison avec sursis pour fait de vol

Bobo-Dioulasso, 23 déc. 2021 (AIB)-La chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Bobo Dioulasso a condamné vendredi dernier, un homme à 24 mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 mille FCFA pour vol.

Un homme a comparu vendredi dernier, devant les juges de la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Bobo Dioulasso, pour des faits de vol de téléphone portable, d’une somme de 62 000 F CFA, des effets d’habillement et autres objets appartenant à son cousin.

Selon les juges, le prévenu a profité d’un mariage dans la grande famille pour se rendre chez son cousin aux environs de 23 heures pour y passer la nuit.

Une fois sur les lieux, l’accusé a constaté que les occupants de la maison étaient déjà endormi et il a eu l’idée d’accomplir son acte malsain, ont rapporté les juges.

Le procureur du Faso, au regard des liens familiaux entre le prévenu et la victime a requis 12 mois d’emprisonnement et 1 000 000 F CFA, le tout assortis de sursis d’exécution.

Cependant, le Tribunal qui a jugé le prévenu coupable, l’a condamné à 24 mois de prison et une amende de 500 000 F CFA, le tout avec sursis.

Les hommes en «robes noire » ont précisé que la victime a demandé à ce que les objets volés lui soient restitués.

Agence d’information du Burkina 

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Technologie : Le lancement du satellite burkinabè annoncé pour bientôt (Responsable)

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Technologie : Le lancement du satellite burkinabè annoncé pour bientôt (Responsable)

Ouagadougou, 23 déc. 2021 (AIB)-Le président de l’université Norbert Zongo (UNZ) de Koudougou, Pr Frédéric Ouattara, a annoncé dans une interview parue mercredi, dans le quotidien Sidwaya, le lancement très prochaine du satellite burkinabè.

« Nous sommes en discussions avec des partenaires chinois et japonais pour les contrats de lancement du satellite qui interviendra incessamment », a soutenu mercredi, le Pr Frédéric Ouattara dans les colonnes du quotidien Sidwaya.

Pour lui, le rêve d’un Burkina Faso doté d’un satellite, est en train de se concrétiser et va permettre au pays d’améliorer sa pluviométrie pour l’agriculture ainsi que la qualité de ses sols.

Le satellite permettra également de stopper l’avancée du désert et les changements climatiques, a-t-il rassuré.

« Quand un satellite est dans l’espace, si les données qu’il reçoit ne sont pas transmises à la station au sol, il n’a pas sa place là-bas puisqu’il ne sert à rien », a-t-il renchéri.

A croire le Pr Ouattara, l’assemblage et l’envoi du satellite dans l’espace se feront à travers une formation avec des Burkinabè pour le parachèvement du « Burkina Sat1 ».

En rappel, le président de l’université Norbert Zongo de Koudougou, Pr Frédéric Ouattara est le premier concepteur du satellite de l’Afrique francophone dénommé « Burkina Sat1 ».

Agence d’information du Burkina

 BRN-FBS-NO/wis 

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Bam: Bissa Gold injecte 31 millions pour l’autonomisation des femmes de Sabcé  

2. Quelques bénéficiaires posant avec les officiels.

Bam: Bissa Gold injecte 31 millions pour l’autonomisation des femmes de Sabcé

 Kongoussi (AIB)-La société minière Bissa a remis le 20 décembre 2021, en présence du haut-commissaire du Bam Ali Ouédraogo, du matériel d’une valeur de 15 millions de FCFA et un chèque de 16 millions de FCFA pour financer les activités rémunératrices de revenus, au profit des femmes de la commune de Sabcé.

Ce sont 32 kits complets de tissages ( métiers à tisser, fil, teinture, etc.)et des kits de production de Soumbala le tout d’une valeur de 15 millions de francs Cfa qui ont été officiellement remis à la mairie de Sabcé au profit de 85 femmes issues des différents villages impactés de la commune. Cette dotation intervient après une formation administrée aux bénéficiaires par Bissa Gold dans le cadre de l’exécution de sa responsabilité sociale d’entreprise( RSE). En plus du matériel, la mine a ajouté un chèque de 16 millions de francs CFA à la commune pour financer les activités rémunératrices de revenu des femmes. Selon  le directeur pays de Nordgold Bissa Rasmané Sawadogo, l’objectif poursuivi par  Bissa Gold, est d’accompagner l’autonomisation économique des femmes prônée par les autorités.

«Nous avons accepté accompagner la mairie parce qu’elle a eu une vision noble qui vise à rendre la femme indépendante sur le plan économique. Vous savez que si une femme dispose de ressources, c’est l’enfant qui en dispose et c’est le mari qui en dispose aussi. C’est pourquoi nous n’avons pas hésité à accéder à la requête du maire. Nous voulons surtout le rassurer que Bissa Gold bien qu’elle extrait l’or, est sensible aux préoccupations et au bien-être des populations et nous ferrons tout pour accompagner les actions de bien-être de cette population», a-t-il  souligné.

Le haut-commissaire du Bam Ali Ouédraogo recevant le chèque des mains du directeur pays pour le transmettre au maire Rigobert Nassa.

Le maire de la commune de Sabcé Rigobert Nassa a remercié Bissa Gold pour ce  soutien qui, de son avis permettra aux femmes de prendre leur envol économique. À l’adresse des bénéficiaires, le maire les a exhortés à bien s’appliquer dans la production pour que la commune de Sabcé serve d’exemple en la matière. L’appel du maire a été bien entendu par les bénéficiaires car, leur représentante Odile Sawadogo a rassuré la mine et la mairie que le matériel sera bien utilisé et que les femmes sont prêtes à relever le défis de leur autonomisation économique.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Yako: Un maïeuticien condamné à sept ans de prison dont quatre ferme pour le viol

Yako: Un maïeuticien condamné à sept ans de prison dont quatre ferme pour viol 

Yako, 23 déc. 2021(AIB)- Le Tribunal de grande instance (TGI) de Yako a condamné jeudi, un maïeuticien à sept ans de prison dont quatre ferme, pour avoir violé une de ses patientes.

Le maïeuticien devrait également s’acquitter d’une amende d’un million de FCFA et payer 50 000 FCFA à la victime.

En rappel, une jeune femme de 23 ans a porté plainte contre l’agent le 16 novembre 2021, l’accusant d’avoir abusé d’elle le même jour, pendant une consultation.

Lors de l’ouverture du procès le 2 décembre 2021, le ministère public avait requis sept ans d’emprisonnement et une amende de 600 000 FCFA contre le maïeuticien.

Agence d’information du Burkina

ZES/ata/ak

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 22 décembre 2021

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 22 décembre 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 décembre 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement attributions des membres du Gouvernement et intérim des ministres.

 

Ces décrets visent à définir le rôle et la place de chaque ministre et ministre délégué et d’offrir un référentiel précis et rationnel à l’administration de l’Etat pour son organisation.

L’adoption de ces décrets permet aux membres du Gouvernement d’assurer efficacement leurs missions et d’organiser les intérims.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES ARMEES ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts du Centre national d’études stratégiques (CNES).

Le Centre national d’études stratégiques est une structure d’anticipation et d’aide à la décision de la gouvernance sécuritaire. Au plan sous régional et international, il est un instrument d’appui à la coopération sécuritaire du Burkina Faso avec ses partenaires.

 

L’adoption de ce décret permet au Centre national d’études stratégiques de se doter de textes juridiques en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-609/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

Le second rapport est relatif au drame d’Inata.

Le rapport de l’inspection générale des forces armées a été remis le 14 décembre 2021 à Son Excellence Monsieur le Président du Faso. Après avoir examiné les conclusions du rapport, le Chef de l’Etat a décidé de lui donner une suite judiciaire à travers la saisine du tribunal militaire.

A titre conservatoire, il a décidé de relever de leurs fonctions le Lieutenant-Colonel William COMBARY, Commandant du Groupement mobile de Ouagadougou et le Capitaine Isaac SANOU, Commandant de la Compagnie de gendarmerie de Manga, chef de l’escadron de gendarmerie qui devait relever le détachement d’Inata.

 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN

 

Le Conseil a adopté sept (07) rapports.

 

Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de financement composé du Crédit n°6967-BF et du Don N°D8910-BF conclu le 09 septembre 2021 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet régional sur le corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey.

 

Le coût total du projet est évalué à 260 millions USD, soit environ 143 milliards F CFA. Il est financé par l’Association internationale de développement sous forme de Crédit à hauteur de 130 millions USD et de Don à 130 millions USD.

 

La mise en œuvre de ce projet permettra aux populations d’améliorer la connectivité régionale et les infrastructures communautaires socio-économiques le long du corridor entre les capitales du Burkina Faso, du Togo et du Niger.

 

Le deuxième rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de la convention de crédit acheteur signée le 12 juillet 2021 entre le Burkina Faso, BNP Paribas Fortis sa/nv et exportkreditnämnden pour le financement de la phase I du projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO).

 

 

 

Le coût global de la première phase du projet est de 80 679 982,03 Euros soit 52 906 778 596,14 F CFA, financé selon les modalités suivantes :

 

– 78 582 519 Euros, soit environ 51 546 753 415,68 F CFA, sous forme de prêt de BNP PARIBAS FORTIS ;

 

– 14 029 503,48 Euros, soit environ 9 200 000 000 F CFA, sous forme de prêt de VISTA BANK BURKINA (ex BICIA-B).

 

Ce projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO) vise à mettre en place une nouvelle offre de transport collectif efficient et respectueux de l’environnement et à même d’asseoir une gouvernance de mobilités quotidiennes dans le Grand Ouaga.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant désignation de l’Autorité compétente en matière de sanctions financières ciblées et création de la Commission Consultative sur le Gel Administratif (CCGA).

 

Ce décret permet la mise en œuvre des résolutions 1267 et 1373 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies portant sur les mesures de gel sans délai des biens et autres ressources appartenant aux terroristes et groupes terroristes ainsi que l’établissement de listes des personnes et entités, pour l’application de sanctions financières ciblées.

 

L’adoption de ce décret permet à notre pays d’actualiser le cadre juridique, institutionnel et organisationnel du mécanisme des sanctions financières ciblées.

Le quatrième rapport est relatif à un décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Ce décret vise la relecture du décret n°2017-1130/PRES/PM/MINEFID/MCIA du 30 novembre 2017 portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère en charge de l’Industrie et du commerce. Cette relecture permet de prendre en compte les prestations offertes en ligne grâce aux nouvelles technologies.

L’adoption de ce décret permet d’accroître la part contributive des prestations de service du ministère en charge de l’Industrie et du commerce au budget de l’Etat.

Le cinquième rapport est relatif à l’état de mise en œuvre du Plan d’actions issu de l’évaluation du dispositif national de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) par les experts de l’International Co-opération review group (ICRG) du Groupe d’action financière (GAFI).

L’évaluation du dispositif national de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme a été effectuée sur le commerce et le bétail, les personnes morales et constructions juridiques, les organismes à but non lucratif, le secteur de l’orpaillage ainsi que sur les risques de financement du terrorisme au plan national.

Il ressort de ce rapport que les départements ministériels et les acteurs concernés par les évaluations sectorielles de risques de blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ont été impliqués à l’appropriation et à la mise en œuvre effective de leurs activités du plan d’action. Il s’agit notamment des actions menées conjointement par le département en charge de la Sécurité et celui en charge des Armées pour la conduite de l’évaluation des risques de financement du terrorisme et des initiatives en cours au niveau de l’Administration territoriale, en ce qui concerne l’évaluation des risques de LBC/FT sur les organismes à but non lucratif.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier à prendre les mesures idoines en vue de la mise en œuvre efficace du plan d’actions qui découle de la Stratégie nationale de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme 2021-2025.

En outre, la mise en œuvre réussie de ce plan d’actions permettra au Burkina Faso d’honorer ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

Le sixième rapport est relatif au projet de règlementation générale des projets et programmes de développement exécutés au Burkina Faso.

Cette règlementation vise à apporter des ajustements nécessaires dans la catégorisation et le fonctionnement des projets et programmes de développement. Les innovations majeures concernent entre autres :

– l’élargissement du champ d’application de la règlementation aux projets et programmes de développement initiés et exécutés par les démembrements de l’Etat, les Organisations non gouvernementales, les Associations de développement et les Fondations ;

– la consécration de quatre (04) catégories de projets et programmes au lieu de deux.

L’adoption de ce rapport permettra d’assainir le domaine des projets et programmes de développement et d’assurer un meilleur impact sur les conditions de vie des populations.

Le septième rapport est relatif à un décret portant création, composition, attributions et fonctionnement d’une Commission interministérielle chargée du suivi de l’application de la règlementation applicable aux Etablissements publics.

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte l’évolution du cadre juridique des établissements publics et de renforcer les capacités opérationnelles de la commission interministérielle.

Ce décret abroge toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles relatives à l’arrêté n°2002-87/MEF/SG/DGTCP/DAMOF du 20 mars 2002 portant création, composition, attributions et fonctionnement d’une Commission interministérielle chargée du suivi de l’application de la réglementation sur les Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte modalités de gestion du repos pour allaitement.

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de l’article 63, alinéa 3 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat.

Le deuxième décret porte modalités de notification des actes concernant la situation administrative du fonctionnaire d’Etat.

 

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de l’article 75, alinéa 2 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat.

 

Le troisième décret porte création, composition, attributions et fonctionnement d’un Comité technique de la mutualité sociale (COTEMS).

L’adoption de ce décret permet à notre pays de renforcer le dispositif juridique des mutuelles sociales et de leurs faîtières et d’assurer la couverture par le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU) des populations du secteur informel et du monde rural.

  1. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la participation d’une délégation du Burkina Faso au sommet sur l’éducation au Sahel à Nouakchott, en Mauritanie.

 

Au cours de ce sommet, les Etats ont rappelé les défis des pays du G5 Sahel, présenté les efforts consentis en matière de développement des systèmes éducatifs et les reformes entreprises. Ce sommet a permis la présentation d’une synthèse du Livre blanc et la signature d’une déclaration. Les Etats membres ont affirmé leur adhésion au contenu du Livre blanc et leur engagement respectif à le mettre en œuvre à travers la déclaration de Nouakchott sur l’éducation au Sahel. Il convient de noter qu’en termes d’accès, de qualité et même de financement du secteur de l’éducation, notre pays a beaucoup contribué à améliorer les indicateurs de l’espace G5 Sahel. Ces efforts ont été reconnus dans le Livre blanc.

 

Le Burkina Faso a rappelé son attachement au G5 Sahel et son adhésion aux conclusions et recommandations du Livre blanc et à la déclaration de Nouakchott.

II.2. Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et du bien-être a fait le point de l’évolution de la COVID-19 dans notre pays.

 

Au regard de l’augmentation du nombre de cas de contamination et de décès, le Conseil invite les populations au respect strict des mesures barrières notamment lors des festivités de fin d’année afin de limiter la propagation de la maladie à Coronavirus. Ces mesures sont entre autres :

 

– le port obligatoire du masque ;

– le lavage régulier des mains au savon ;

– l’utilisation du gel hydro-alcoolique ;

– la limitation des rassemblements ;

– la vaccination contre la COVID-19.

 

II.3. Le ministre des Sports, de l’autonomisation des jeunes et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la préparation des Etalons seniors en vue de leur participation à la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) au Cameroun.

Le Conseil encourage les acteurs dans leur préparation en vue d’une bonne participation du Burkina Faso à la CAN 2022.

Le Porte-parole du Gouvernement

Alkassoum MAIGA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

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