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Burkina : Faits de société et nouvelles autorités, dans la presse en ligne

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Burkina : Faits de société et nouvelles autorités, dans la presse en ligne

Ouagadougou, 12 fév. 2022 (AIB)- Les médias en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, traitent de  sujets variés dont des actions des nouvelles autorités, ainsi que des faits de société.

Zoodomail.com, citant l’Agence d’information du Burkina (AIB), rapporte que quatre personnes ont été tués mercredi et plusieurs autres blessées, à Kankounadeni, suite à un conflit foncier.

De son côté, minute.bf titre : « Fada N’Gourma: Le petit séminaire de Bougui saccagé par des hommes armés », là où Wakasera.com mentionne : « Burkina: le séminaire de Bougui à Fada N’Gourma attaqué».

A ce propos, Faso7.com  relate que le séminaire de Bougui à Fada N’Gourma dans la région de l’Est du Burkina Faso a reçu « la visite » d’hommes armés dans la nuit du jeudi au vendredi 11 février 2022.

Le site d’information ajoute que « deux dortoirs ont été incendiés et le véhicule d’un prêtre a été emporté » par les hommes armés, avant de souligner qu’une source rassure que les assaillants « n’ont fait de mal à personne ».

Pour sa part, Lefaso.net renseigne que suite à l’attaque du petit séminaire de Bougui, « le cardinal Philippe Ouédraogo demande aux nouvelles autorités d’agir conformément à leur rêve ».

Quant à Faso7.com, il signale que le Service régional de la police judiciaire du Centre du Burkina (SRPJ-C), a mis arrêts quatre réseaux de présumés délinquants  spécialisés dans les attaques à main armée et le vol d’engins à deux roues, dans l’arnaque et le stellionat.

A ce sujet, Wakatsera.com parle de « grosse prise du Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ-C), qui a présenté, vendredi 11 février 2022 à Ouagadougou, les résultats de ses opérations à la presse.

Sous un autre chapitre, le même média en ligne fait remarquer que le Lieutenant-colonel Evrard Somda, ex-commandant de la Légion spéciale de la Gendarmerie nationale du Burkina a pris, le vendredi 11 février 2022, le commandement de la Gendarmerie nationale et a souhaité la réorganisation de l’institution pour la rendre «pleinement opérationnelle», afin de «ne rien céder à l’ennemi».

Evoquant cette actualité, Burkina24.com affiche : «Le lieutenant-colonel Evrard Somda pour une gendarmerie +à l’image des gendarmeries sœurs de la sous-région+».

Pendant ce temps, Ouaganews.net informe que le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a rencontré hier vendredi, les gouverneurs, les haut-commissaires et les préfets.

« Les échanges ont porté essentiellement sur la continuité du service public, la mise en place des Délégations spéciales régionales et communales ainsi que sur les objectifs du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) », rapporte le confrère.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Gourma (Est): Le petit séminaire Saint Kisito de Bougui mis à feu, un véhicule emporté

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Burkina/Gourma (Est): Le petit séminaire Saint Kisito de Bougui mis à feu, un véhicule emporté

Fada N’Gourma, 11 fév. 2022 (AIB)-Selon plusieurs sources proches de l’église catholique, les locaux du petit séminaire Saint Kisito de Bougui ont été incendiés dans la nuit du jeudi à vendredi, par des individus armés qui aussi emporté un véhicule.

Les mêmes sources ont précisé que deux dortoirs et une salle de classe ont été consumés par les flammes.

Fort heureusement, il n’y a pas eu de pertes de vies humaines. Quand les « hommes de la brousse  » ont débarqué, le personnel de l’établissement s’est dispersé. Ce matin, à en croire nos interlocuteurs, tout le personnel a été retrouvé.

Toutefois, un véhicule appartenant à un prête formateur a été emporté. L’on rappelle que Bougui est situé à environ 10 kilomètres de Fada N’Gourma.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Gendarmerie nationale : Le nouveau patron compte réorganiser son institution pour être plus opérationnelle

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Burkina/Gendarmerie nationale : Le nouveau patron compte réorganiser son institution pour être plus opérationnelle

Ouagadougou, 11 Fév. 2022 (AIB)- Le nouveau chef d’état-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel, Evrard Somda qui a pris le commandement ce vendredi, a promis de réorganiser son institution pour plus d’opérationnalité dans la lutte contre le terrorisme.

« Après une soixantaine d’années d’existence, il est impérieux que la gendarmerie nationale du Burkina Faso soit réorganisée, à l’image des gendarmeries sœurs de la sous-région, afin d’être pleinement opérationnelle pour répondre présente aux rendez-vous importants qui sont fixés », a déclaré le nouveau patron de l’institution, le lieutenant-colonel, Evrard Somda.

M. Somda s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à la caserne de Paspanga, au cours de sa prise de commandement de la gendarmerie nationale.

Pour lui, les dysfonctionnements constatés lors de la dernière attaque, survenue à Inata dans la région du Sahel rappellent l’urgence d’une réorganisation profonde de la gendarmerie nationale.

Il a expliqué que ce réaménagement va permettre à l’institution d’être autonome et efficace, sans aucun préjudice à la modernisation et les liens de fonctionnalité des autres armées.

Le dimanche 14 novembre dernier, une soixantaine de personnes dont 53 gendarmes et 4 civils ont été tués à Inata dans une attaque terroriste contre le détachement de la gendarmerie de ladite localité (Sahel).

Cette attaque qualifiée des plus « honteuses » a contraint l’ex- président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré renversé le 24 janvier 2022 par les militaires, d’opérer des changements aux commandements de l’armée et de gendarmerie nationale, afin de faire face à la dégradation de la situation sécuritaire.

Le lieutenant-colonel, Evrard Somda a précisé que sa priorité consiste à cultiver des valeurs de patriotisme et d’intégrité au profit de ses hommes dans la lutte contre le terrorisme.

Il compte renforcer, entre autres, le service social de la gendarmerie pour une assistance psychologique sur les théâtres d’opération, les infrastructures de formation et d’entrainement, les missions traditionnelles notamment générale du territoire, la sécurisation des personnes et des biens.

M. Somda compte également redynamiser les unités de police judiciaire et techniques dédiées aux investigations en matière de corruption, de fraude, de crimes économiques, de trafics divers, toute chose, qui selon lui, contribuera à assécher les sources de financement du terrorisme.

Evrard Somda est titulaire d’un master en Sciences criminelles et a été le commandant de la Légion de la gendarmerie nationale.  Il a participé à plusieurs missions de maintien de paix en Afrique (Guinée -Bissau, Mali).

Le lieutenant-colonel est né en 1981. Il est marié et père de trois enfants. Il a été nommé Chef d’Etat major de la gendarmerie nationale (CEMGN), le 1er février 2022 par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Faso qui a renversé le président Roch Kaboré, le 24 janvier dernier.

Jeudi, ce sont les nouveaux commandants de l’Armée de Terre et de la Brigade nationale des sapeurs pompiers qui ont pris fonction.

Il s’agit du colonel Adama Néré, nouveau chef d’Etat-major de l’Armée de Terre en remplacement du colonel-major Gilles Bationo.

De même que le lieutenant-colonel Daba Naon, nouveau commandant de la Brigade nationale des sapeurs pompiers (BNSP) en remplacement du colonel Ernest Kisbédo.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

 

Burkina : La prestation prochaine de serment du président Damiba, à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : La prestation prochaine de serment du président Damiba, à la une des quotidiens

Ouagadougou, 11 fév. 2022 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce vendredi font la part belle à la prochaine prestation de serment du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, comme président du Faso, décidée par le Conseil constitutionnel.

Les journaux dans leur ensemble arborent que « le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba prêtera serment le 16 février 2022 » en publiant les deux décisions du Conseil constitutionnel qui sous-tendent cette ordonnance.

La première décision porte sur la notification du Conseil constitutionnel qui déclare qu’il prend acte de la démission de Roch Marc Christian Kaboré, de ses fonctions de président du Faso et constate officiellement la vacance de la présidence du Faso pour compter du 24 janvier 2022, rapporte les journaux.

La deuxième décision porte sur l’entérinement du statut de président du Faso du lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba pour compter de cette même date du 24 janvier et par conséquent, programme sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel le mercredi 16 février 2022.

Sidwaya (le quotidien public), L’Express du Faso (journal privé édité à Bobo-Dioulasso) et L’Observateur Paalga, (le doyen de tous), ont publié la déclaration du constitutionnaliste Abdoulaye Soma, qui crie à « une catastrophe constitutionnelle » face à cette transmission des fonctions du président du Faso, au lieutenant-colonel Damiba.

Pour lui, le Conseil constitutionnel à travers cette décision « indique que le coup d’Etat est un autre mode constitutionnel et démocratique de dévolution des fonctions de président du Faso ».

L’Express du Faso avec le décryptage d’un autre homme de droit en la personne de Dr Dassibo Thomas Yonli, enseignant chercheur en droit public, apporte une lecture qui tend à nuancer l’analyse de Pr Soma.

M. Yonli fait savoir que d’un point de vue strictement juridique, la construction de motivation est critiquable, car le Conseil constitutionnel aurait pu simplement constater l’exercice d’un pouvoir de fait sans avoir à y ajouter quelque chose.

« Il n’avait pas non plus besoin de le faire prêter serment, car il détient et exerce le pouvoir d’Etat depuis le 24 janvier et a même pris de nombreux actes », a-t-il soutenu.

Toutefois, Dr Yonli a fait observer que d’un point de vue de l’opportunité politique, la décision du Conseil constitutionnel peut permettre d’éviter des blocages au niveau du fonctionnement des institutions de la République.

Aussi, a-t-il poursuivi, le Conseil constitutionnel permet au MPSR d’être paré d’un semblant de normalité constitutionnel : « un état d’exception dans un modèle démocratique ».

Et pour lui, de ce point de vue, cette prestation de serment du président du MPSR en qualité de président du Faso conforte également les garanties de l’Etat de droit, « car on imagine qu’il va prêter serment à la fois sur la Constitution et sur l’Acte fondamental ».

Mais, L’Express du Faso, dans son édito soutient que « le Conseil constitutionnel ne pouvait que reconnaitre, même si cela n’est pas conforme à la Constitution, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba comme président du Faso ».

Et il explique que « refuser de le reconnaitre, reviendrait à ressusciter l’Assemblée nationale et à considérer son président comme président du Faso en application de l’article 43 et à organiser des élections présidentielles dans un délai de 60 jours au moins et 90 au plus prévue par la Constitution ».

Ce qui, fondamentalement n’est pas possible, poursuit le journal. Il indique que le Conseil constitutionnel aurait pu attendre l’adoption de la Charte de la Transition qui sera annexée à la Constitution pour prendre sa décision.

En fait de société, Sidwaya et Le Pays se sont intéressés à la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires constatée depuis un certain temps sur le marché local.

La grande raison évoquée par les commerçants est l’insécurité qui a provoqué le déplacement de beaucoup de personnes les contraignant à l’abandon de leurs productions.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Cascades : Quatre personnes tuées dans un conflit foncier

Cascades : Quatre personnes tuées dans un conflit foncier

Banfora, 11 fév. 2022(AIB)-Quatre personnes ont été tués mercredi et plusieurs autres blessées, à Kankounadeni, suite à un conflit foncier, a appris l’AIB.

Dans  la journée du mercredi 9 février 2022, un conflit foncier datant d’une dizaine d’années, a fait quatre morts à Kankounadeni, dans la province de la Comoé (région des Cascades), selon des sources concordantes.

D’après nos informations, c’est un natif de Kankounadeni, revenu de la Côte d’Ivoire pour s’installer définitivement au village qui a planter de l’anacarde sur des terres dont la population de Boussara (village voisin) réclament la paternité.

De tractations en tractations, les deux parties s’étaient rendues devant les autorités qui avaient donné des directives pour résoudre le problème.

Pendant ce temps, les plants ont produit. C’est à la récolte des fruits de l’anacarde, que l’affrontement a eu lieu, faisant deux victimes dans chaque camp et des blessés.

Au moment où nous tracions ces lignes, tous les blessés, selon nos informations ont été libérés du Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora sauf un qui était dans un état plus compliqué.

Agence d’information du Burkina

KF-MY/ata/ak

Dédougou : Les masques en feuilles observent leur sortie annuelle

Dédougou : Les masques en feuilles observent leur sortie annuelle

Dédougou, 11 fév. 2022 (AIB)- Les masques en feuilles de Dédougou, ont débuté jeudi, leurs rites annuels, marquant la fin des récoltes et le début d’une nouvelle année, a constaté l’AIB.

Le jeudi 10 février 2022 a marqué le début de la sortie officielle des masques en feuilles de Dédougou.

Durant une dizaine de jours, ils vont sillonner les artères de la ville pour leurs rites annuels.

Pour ce premier jour de sortie, les masques ont fait une procession vers les autorités de la ville de Dédougou pour les saluer.

A travers la voix d’un des sages, il est de coutume qu’à chaque sortie, les masques passent chez les autorités pour les saluer et leur souhaiter un climat de paix et de cohésion dans la cité.

Les autorités, tout en louant cette démarche, ont souhaité que cette sortie se passe dans la paix pour le bonheur des habitants de la ville de Dédougou.

En effet, les masques en feuilles sortent à la fin des récoltes pour chasser les maladies et adresser des bénédictions pour le village.

«Ils font ce que les masques en fibres ne peuvent pas faire. Mais en réalité, ils sont tous pareils, tous sacrés car ils sont tous du Do », a souligné un sage.

Les masques en feuilles sont confectionnés et portés par les initiés.

« C’est tôt le matin que les initiés s’habillent à l’aide de feuilles fraiches dans le bois sacré ou un site approprié est choisi par les sages. Après les rites en ville,  ils y retournent le soir pour se déshabiller. Les feuilles sont immédiatement brûlées », a expliqué M. Kondé, le chef des masques.

En rappel, les sociétés de masques constituent de véritables institutions, garantes des valeurs fondamentales qui régissent la vie quotidienne des hommes et des femmes d’un même village.

Leurs sorties se manifestent également à  travers une remarquable expression musicale et chorégraphique, d’où leurs caractères  très spectaculaires.

Les dimensions festive et sacrée  y sont très importantes.

Accompagnées vocalement par les griots, les cérémonies de masques rassemblent tous les habitants sur la place du village.

Roulement des tambours, mélodie des xylophones, entrelacs sonores des sifflets et chants des initiés s’unissent dans une communion avec les différentes couches de la population.

Agence d’information du Burkina

SB/ata/ak

Le sabotage des antennes téléphoniques prive Gayerie de sa seule institution financière

Le sabotage des antennes téléphoniques prive Gayerie de sa seule institution financière

Gayerie, 11 fév. 2022 (AIB)- Le sabotage des antennes téléphoniques, notamment, celle de Moov-Onatel dans la région de l’Est, prive, depuis dimanche, Gayerie, de son unique institution financière entièrement fonctionnelle.

Le réseau de téléphonie mobile Moov est en rupture dans la Komondjari, depuis le dimanche 6 février 2022.

Cette situation a des conséquences  très néfastes pour le monde des affaires et surtout  sur le commerce.

En effet, avec la coupure du réseau et de la connexion internet de cette compagnie, la seule institution financière de Gayéri qui dépend de ce réseau pour ses différentes transactions, est bloquée.

Commerçants et gérants de kiosques Moov se voient leurs affaires bloquées car c’est avec cette institution  que se font leurs différentes commandes pour leur ravitaillement en marchandises.

Un prompt rétablissement de ce réseau est plus que nécessaire pour la province.

Selon des indiscrétions, cette coupure est due à l’endommagement des pilonnes de l’antenne relai de Yamba par des Hommes armés non identifiés (HANI).

Agence d’information du Burkina

Burkina/Province du Passoré : L’entrepreneuriat avicole, un domaine rentable mais très sérieusement menacé

 

Burkina-Yako-Entrepreneuriat

Burkina/Province du Passoré : L’entrepreneuriat avicole, un domaine rentable mais très sérieusement menacé

Yako, 11 fév. 2022 (AIB) – L’aviculture est reconnue pour sa forte rentabilité financière mais la survie de la volaille constitue la principale inquiétude des éleveurs des gallinacés dans la Province du Passoré. Des pathologies comme la grippe aviaire en passant par la cherté des produits vétérinaires et produits alimentaires inquiètent quant à la pérennité du secteur de la volaille dans le chef-lieu de la province du Passoré, Yako, à une centaine de kilomètres de la capitale burkinabè.

Espaces aménagés en famille pour les uns et fermes pour d’autres en zones non loties, ou zones hors agglomérations, l’entrepreneuriat de la volaille est devenu l’une des principales sources de revenus pour bon nombre de familles dans la cité de Naba-djiguèmdé.

Certes génératrice de revenus, la survie de l’activité dépendrait selon les amateurs du domaine, de l’éradication ou de la prévention des pathologies les plus mortelles comme la grippe aviaire pour cette variété d’oiseaux.

Thomas Nanama est le propriétaire de la ferme avicole « Sidwata » à Bagbo, un village situé sur l’axe Yako-Koudougou à environ 2km de la ville. De peur de faire contaminer sa volaille, le fermier Nanama que nous avons rencontré le dimanche 23 janvier 2022 nous a accueillis sous un hangar situé à l’entrée principale de sa ferme.

Peu après les échanges, il nous invite à l’intérieur de la ferme, à condition de plonger les pieds dans l’eau désinfectée contenue dans un trou situé à l’entrée de chaque compartiment.

Thomas Nanama demande aux autorités de s’impliquer plus sérieusement dans la formation des éleveurs de la volaille

Instituteur de formation, il nous a expliqué d’abord sa passion et les avantages de cette activité secondaire à laquelle il s’est consacré depuis 2013 avant de déplorer la forte mortalité des gallinacés. Au moins 300 poules pondeuses sont mortes en décembre 2021.

Loin de se faire abattre par le découragement, M. Nanama a décidé de fortement s’investir dans la production et la vente des poussins et des pintadeaux. Une option qui reste jusque-là, selon lui, la principale alternative pouvant minimiser la mortalité de sa volaille.

En plus de la production et la vente des poussins, le quarantenaire dit avoir aussi réduit considérablement le nombre de têtes de volaille dans sa ferme. Des anecdotes, il en a toujours souvenance pour illustrer sa mésaventure dans son activité de fermier.

«  Je suis arrivé un matin et j’ai constaté que mes poules étaient malades malgré que je fusse à jour de mes vaccinations » a expliqué désespérément l’enseignant-éleveur en rappelant tout de même certains signes de la pathologie de la grippe aviaire dont il se souvient encore.

« Il y avait des enflures de têtes, des fientes verdâtres qui ressemblaient un peu au New Castle mais le taux de mortalité était très élevé parce qu’en 72 heures, j’ai perdu près de 300 de mes poules pondeuses » a-t-il déploré.

Comment a-t-il géré les cadavres des poules qui constituent un danger aussi bien pour le reste de la ferme que pour le consommateur ? Au risque d’une éventuelle contamination massive de la volaille ayant échappé à la maladie, l’instituteur dit avoir fait recours à des connaissances sur la pathologie qu’il a acquises par le biais des réseaux sociaux pour sauver encore ce qui pouvait l’être de sa ferme avicole.

Et l’on comprend plus aisément le manque notoire de suivi et de formation qu’il pourrait bénéficier des techniciens de l’élevage. Une faute qu’il reverse aux autorités en charge de la santé animale.

Salif Yamkoudougou alimentant sa volaille

Considérant que la grippe aviaire est la pathologie la plus dangereuse et incurable de la volaille, l’usage du vaccin peut être pour lui le moyen le plus efficace pouvant prévenir les sujets malades. Sans oublier que la formation demeure la clé de voûte dans l’activité d’élevage, surtout celles des gallinacés.

L’homme au regard quelques fois méprisant qui s’est investi en autodidacte recommande une implication plus sérieuse des services techniques en santé animale à travers entre autres, la formation et surtout l’accès et la disponibilité des produits de soins et d’aliments de qualité dont le coût est trop élevé à Yako.

Comme le fermier Thomas Nanama, Salif Yamkoudougou s’est aussi engagé dans l’activité de l’élevage des « aves », nom scientifique des oiseaux et plus singulièrement dans le domaine des gallinacés.

Professeur des lycées et collèges, il consacre ses temps libres à l’activité dans son domicile, au secteur 4 de Yako. Trouvé ce 21 janvier 2022, en train de nettoyer la partie de sa cour aménagée à cet effet, le trentenaire dit, lui aussi, être victime de la maladie de la grippe aviaire dans sa ferme.

Mamadi Ouédraogo a invité les éleveurs à vacciner leurs poussins afin de pousser le mal hors des frontières

Même s’il rassure maintenant avoir pris des dispositions pour éviter de subir encore les conséquences de cette pathologie incurable. Il a procédé cette année à la vente d’un nombre important de ses poules pondeuses ainsi que ses dindons. Mais le jeune Yam pour les intimes se souvient encore des sacs remplis de poules mortes qu’il a enterrées l’année dernière.

Il n’ignore pas que le secteur nécessite une réelle formation et un suivi dont il n’a pas encore bénéficié depuis qu’il exerce l’activité de ses rêves d’enfance. Il a juste quelques notions sur le mode de transmission de la grippe. Il a rappelé que, de ce qu’il sait, c’est que sa contagion est trop rapide et incurable.

D’où pour lui, la nécessité de prendre certaines dispositions préventives pour ne plus en être victime. « Pour moi, la meilleure des solutions c’est de prendre ces précautions en se désinfectant les mains, les pieds et rester très loin du virus tant que c’est possible. » a-t-il dit.

Et d’ajouter que c’est après plusieurs essais sans succès sur les poules de races, depuis maintenant 3 ans qu’il s’est réinvesti dans l’élevage de la race « Arcos », une race d’origine indienne et ce, dans la production des œufs.

L’élevage n’est pas seulement une affaire d’hommes

Fati Sawadogo épouse Kouraogo est une éleveuse depuis maintenant vingt ans. Après avoir été victime de la pathologie aviaire les années précédentes, la veuve raconte avoir décidé de marchander maintenant ses poules pondeuses avant le mois de décembre de chaque année, une période qu’elle estime plus favorable à la propagation de la maladie de la grippe aviaire.

Celle qui n’a gardé que 5 têtes de poules jusqu’à la date du 23 janvier 2022, justifie son choix par la forte propagation de la maladie surtout en période de fraicheur qui est souvent accompagnée de vent.

La veuve Fati Sawadogo : «  Parfois il y a des maladies que nous ne comprenions pas »

Contrairement à Salif et Thomas qui ont justifié leur choix pour les poules pondeuses en guise d’alternative pour faire face à la pathologie, la veuve Fati a raconté que c’est par manque d’espace qu’elle s’est contentée de la reproduction des œufs et des poussins.

Hormis le risque de mortalité, Salif, Thomas et la veuve Fati rencontrent les mêmes difficultés qui menacent ainsi la survie de leur activité d’élevage pourtant financièrement rentable. Toutefois, tous ont déploré le manque d’encadrement technique de la part des services de l’élevage de la Province.

Outre le besoin d’encadrement, ils ont dénoncé par ailleurs la cherté des aliments ainsi que le coût assez exorbitant des produits vétérinaires dans ce chef-lieu de province qui ne possède de surcroit que d’une seule pharmacie vétérinaire.

« Le sac qu’on achetait à 14 000 F CFA est passé à 17 000 F CFA sans que rien ne soit fait par les autorités provinciales alors que le prix du poulet sur le marché n’a pas connu d’évolution » a déploré amèrement Salif Yamkoudougou. Poursuivant dans sa dénonciation, M. Yamkoudougou a relevé aussi le difficile accès aux agents des services de l’élevage de la localité.

Des mortalités enregistrées dans la province

Face à la menace de la maladie au Passoré, le directeur provincial par intérim des ressources animales et halieutiques, Abdoul-Aziz Siboné qui a affirmé avoir fait des prélèvements des sujets morts dans les communes de Bagaré, Pilimpikou, Arbollé et Samba, évoque jusque-là des cas de suspicion à la grippe aviaire en attendant le retour des résultats du laboratoire de l’élevage basé à Ouagadougou.

« C’est ce qui fait que nous ne pouvons pas affirmer avec certitude qu’il s’agit de la grippe aviaire » a déclaré M. Siboné qui invite de ce fait les éleveurs ainsi que les amateurs de la viande des gallinacés à adopter des mesures de biosécurité et de signaler tout cas de mortalité suspecte au service d’élevage.

Il dit être du reste conscient que la plupart des mortalités enregistrées dans la province n’ont pas été déclarées aux services d’élevage, d’où une invite aux professionnels et aux consommateurs à plus de prudence. « Si une volaille est morte d’elle-même, le mieux serait de la détruire et l’enfouir au sol » a-t-il exhorté.

Mais Abdoul-Aziz Siboné a insisté pour que les aviculteurs aient des connaissances sur leur activité d’élevage avant de s’y lancer. Aux commerçants de volailles qui constituent selon ses dires, un facteur favorisant de la maladie, du fait de leurs mobilités, M. Siboné a recommandé de faire beaucoup attention à la volaille malade.

« La poule est l’animal la plus touchée ou fragile à la maladie de la grippe aviaire de manière générale. Sinon toute espèce de volaille domestique ou sauvage peut contracter la maladie » a évoqué l’intérimaire du directeur provincial des ressources animales du Passoré.

Mais que disent alors les services de la santé humaine sur la grippe aviaire ? Si l’existence de la pathologie aviaire est jusque-là incurable chez les oiseaux, il n’en demeure pas moins que la consommation de viande issue de ces oiseaux morts ou malades ait des conséquences sur la santé de l’homme et surtout des consommateurs.

A la question, le médecin chef par intérim du district sanitaire de Yako, Dr Mamadi Ouédraogo s’est d’abord contenté de livrer une approche définitionnelle et conceptuelle de la pathologie avant d’apporter plus d’éclairages sur les conséquences de la consommation de la volaille malade de la grippe sur l’homme.

Il a expliqué que la grippe aviaire est une pathologie des espèces animales qui est liée principalement au virus Glipo de type A, avec parfois des sous types A5 ou A7.

Dr. Ouédraogo a très clairement souligné que la grippe aviaire est une maladie de l’espèce animale qui affecte principalement la volaille et surtout les oiseaux sauvages dont les oiseaux aquatiques et domestiques.

A en croire le MCD intérimaire, les modes de transmissions de la maladie se font par un contact direct et prolongé avec la volaille infestée soit à travers la matière fécale des sujets (volailles), excepté que la principale source de contamination reste jusque-là, selon lui, la voie aérienne et l’inhalation de la poussière infestée par les fientes de ces oiseaux infectés par la grippe aviaire et non par l’alimentation.

La menace de la maladie étant réelle dans la province, Mamadi Ouédraogo a rassuré que la contagion de la grippe aviaire est rare chez l’homme. Toutefois, M.Ouédraogo a invité les amateurs de la volaille à bien cuir la viande car, a-t-il poursuivi, en dehors de la grippe aviaire, il y a d’autres pathologies qui pourraient être éliminées durant la cuisson.

Abdoul Aziz Siboné invite les consommateurs de la viande de la volaille à plus de vigilance

« Les personnes cibles ou à risque de transmission de la maladie sont les éleveurs, les personnes transportant la volaille, leurs familles, les techniciens et les vétérinaires ainsi que le personnel de laboratoire » a-t-il ajouté avant de préciser que la période d’incubation de la maladie va de 5 à 15 jours.

Quant aux éventuels symptômes de la maladie chez l’homme, Dr Ouédraogo a cité entre autres le mal de gorge, la forte fièvre, les courbatures, la toux, les céphalées et parfois même la conjonctivite.

En faisant sien de l’adage selon lequel « vaut mieux prévenir que guérir », Mamadi Ouédraogo a préconisé surtout aux populations et aux personnes ayant constaté ces signes après un contact avec les cadavres de volailles, de se rendre dans les centres de santé les plus proches.

« Du reste, j’invite les éleveurs à vacciner leurs poussins. Aux consommateurs, je leur demande d’insister sur l’hygiène en lavant les viandes avant de les cuir, en privilégiant surtout le port des masques de protection. » a plaidé Mamadi Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

Burkina : Le Conseil constitutionnel valide le pouvoir de Damiba, « c’est une catastrophe constitutionnelle  » (Constitutionnaliste)

Burkina-Droit

Burkina : Le Conseil constitutionnel valide le pouvoir de Damiba, « c’est une catastrophe constitutionnelle  » (Constitutionnaliste)

Ouagadougou, 11 fév. 2022 (AIB)-La décision du Conseil constitutionnel portant « dévolution des fonctions du Président du Faso » au président Paul-Henri Sandaogo Damiba, « est une catastrophe constitutionnelle », a estimé jeudi le Constitutionnaliste Abdoulaye Soma.

Sur sa page Facebook jeudi, le Constitutionnaliste Abdoulaye Soma à jugé « correcte » la première décision rendue par le Conseil constitutionnel le 8 février 2022, portant « Constatation de la vacance de la présidence du Faso ».

Cependant, la deuxième décision rendue le même jour par le Conseil constitutionnel portant « dévolution des fonctions du Président du Faso » est une catastrophe constitutionnelle, selon lui.

« Constater que le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba est chef de l’Etat, est un fait accepté. Mais la dévolution par décision du Conseil constitutionnel des fonctions de Président du Faso, sans autres formalités démocratiques, dans la démarche utilisée, est une catastrophe Constitutionnelle » a soutenu Pr Abdoulaye Soma.

Selon lui, « par cette décision, le Conseil constitutionnel tue la Constitution, (…) tue la démocratie, (…) tue le droit constitutionnel, en même temps qu’il tue l’autorité du Conseil lui-même ».

Pour le Pr Soma, « le Conseil constitutionnel indique que le coup d’Etat est un autre mode constitutionnel et démocratique de dévolution des fonctions de président du Faso ».

« Comment peut-on faire ça !? » s’est-il interrogé et indiqué que « le montage de 2014 a été mal copié ».

« Gageons d’éviter les erreurs techniques qui compromettent tout maintenant », a-t-il conclu.

Dans une ordonnance en date du jeudi, le Conseil constitutionnel ordonne que « l’audience solennelle de prestation de serment du lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo en qualité de président de Faso, chef de l’État est fixée au mercredi 16 février 2022 à 10 heures dans la salle d’audience » de l’institution.

Pr. Abdoulaye Soma est président du parti politique Soleil d’avenir.

Agence d’information du Burkina

WIS/Az

Burkina : Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba sera investi président du Faso mercredi prochain

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Burkina : Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba sera investi président du Faso mercredi prochain

Ouagadougou, 11 fév. 2022 (AIB)- Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba sera investi président du Faso, le mercredi prochain par le Conseil constitutionnel, selon une ordonnance officielle.

Dans son ordonnance en date du jeudi, le Conseil constitutionnel ordonne que  » l’audience solennelle de prestation de serment du lieutenant colonel Paul-Henri Sandaogo en qualité de président de Faso, chef de l’État est fixée au mercredi 16 février 2022 à 10 heures dans la salle d’audience  » de l’institution.

Dans une décision datée de mardi, le Conseil constitutionnel a pris acte de la démission du président déchu  Roch Marc Christian Kaboré à partir du 24 janvier 2022 et a validé la prise de pouvoir du président Damiba.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

 

 

ACTUALITÉS: LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 11 FEVRIER 2022

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 11 FEVRIER 2022

 

 

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a appelé jeudi les citoyens américains à quitter l’Ukraine « maintenant » en raison du risque accru d’une invasion russe, en avertissant que la situation pouvait « vite s’emballer » malgré les efforts diplomatiques des dernières semaines.

 

OTTAWA – Les Etats-Unis ont appelé jeudi le Canada à employer les « pouvoirs fédéraux » pour mettre fin aux convois de manifestants anti-mesures sanitaires qui bloquent des axes frontaliers majeurs entre les deux voisins américains depuis plusieurs jours et menacent l’économie.

 

WASHINGTON – Dans le dossier du nucléaire iranien, Joe Biden est pris en étau: il mise tout sur un succès des négociations avec Téhéran, tant les autres options sont risquées pour lui, mais il sait aussi qu’il s’expose à une fronde renouvelée aux Etats-Unis.

 

BELFORT (France) – Le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi, à deux mois de l’élection présidentielle, un vaste plan de relance du nucléaire civil, avec la construction de 6 à 14 réacteurs pour 2050, et l’essor de l’éolien marin mais aussi un coup de frein sur les éoliennes terrestres.

 

TRIPOLI – La Libye s’est retrouvée jeudi, après un vote controversé du Parlement, avec deux Premiers ministres, dont l’un a vu son convoi visé par des tirs, signe d’une exacerbation des tensions dans un pays déjà miné par les luttes de pouvoir et le chaos politique.

 

LE CAP – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, confronté à la désillusion d’un pays plongé dans un climat social et économique difficile, a promis jeudi dans son discours annuel sur l’état de la nation des mesures « décisives » pour éradiquer la corruption.

 

WASHINGTON – Déchirés, jetés dans les toilettes ou envoyés en Floride… la gestion par Donald Trump de ses documents officiels était jeudi au coeur de multiples enquêtes.

 

PARIS – Un Français a été tué dans une embuscade qui a fait plusieurs morts mardi dans un parc naturel situé dans le nord du Bénin, cible ces derniers mois de plusieurs attaques jihadistes.

 

JAKARTA – L’Indonésie a signé jeudi une commande pour 42 avions de combat Rafale, alors que Paris et Jakarta cherchent à renforcer leurs liens face aux tensions croissantes en Asie-Pacifique.

 

RYAD – Douze civils ont été blessés jeudi par des fragments de drone tombés sur un aéroport saoudien après une attaque déjouée des rebelles yéménites, au moment où les combats s’intensifient au Yémen voisin.

 

GHAZIABAD (Inde) – Des élections régionales ont débuté jeudi dans l’Uttar Pradesh, Etat le plus peuplé de l’Inde, un test de popularité pour le gouvernement du Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi dans un contexte de fort taux de chômage, d’inflation et de pandémie de Covid-19.

 

BRUXELLES – La flambée des prix de l’énergie continue de nourrir l’inflation et de freiner l’économie européenne, même si ses fondamentaux restent solides, a estimé jeudi la Commission européenne qui prévoit une embellie conjoncturelle à partir du printemps.

 

TOKYO – Deux usines de puces-mémoires flash au Japon ont partiellement arrêté leur production à cause d’une contamination de matériaux, ont annoncé jeudi leurs deux exploitants, le japonais Kioxia et l’américain Western Digital, laissant augurer une hausse des prix dans ce secteur stratégique.

 

LONDRES – L’ancien Premier ministre britannique John Major a lancé une charge virulente jeudi contre Boris Johnson, qu’il accuse d’avoir agi dans l’illégalité, tandis que l’enquête de police sur les fêtes organisées à Downing Street pendant le confinement avance.

 

LA PAZ – « Prisonnière politique » pour les uns, « putschiste » pour les autres: le procès de l’ancienne présidente par intérim de Bolivie, Jeanine Añez, au pouvoir entre 2019 et 2020, s’est brièvement ouvert jeudi à La Paz sur fond de controverse.

 

LONDRES – Le prince Charles a attrapé pour la seconde fois le Covid-19, suscitant interrogations et inquiétudes jeudi autour de la reine Elizabeth II, qui a vu récemment son fils mais ne présente aucun symptôme.

 

WASHINGTON – L’inflation continue de battre des records aux Etats-Unis et a enregistré une nouvelle accélération en janvier, une véritable pression pour les ménages, a reconnu Joe Biden, qui tente d’éteindre l’incendie et a assuré que le pays allait surmonter cette difficulté.

 

LONDRES – La cheffe de la police de Londres, Cressida Dick, a annoncé jeudi soir sa démission sur fond de crise de confiance et dans la foulée d’un rapport pointant des comportements racistes, misogynes et discriminatoires au sein de Scotland Yard.

 

PARIS – Rejeté sur le tard pour des théories douteuses, le chercheur français Luc Montagnier, décédé à 89 ans, reste à jamais associé à la découverte du virus du sida qui lui valut le prix Nobel de médecine.

 

PEKIN – Le patinage artistique a un nouveau roi, l’Américain Nathan Chen qui, à 22 ans, a ajouté à ses trois couronnes mondiales le titre olympique jeudi à Pékin, tandis qu’en coulisses des JO-2022 pourrait se préparer une crise majeure avec une affaire de dopage concernant Kamila Valieva, la sensation russe du patinage artistique de 15 ans.

 

PARIS – L’Américain Justin Gatlin, champion olympique en 2004, quadruple médaillé d’or mondial et désormais retraité à 40 ans, a été l’une des grandes figures du sprint durant plus de dix ans, sans parvenir à restaurer une image salie par deux suspensions pour dopage.

Avec AFP

France: Décès du Pr Montagnier, codécouvreur du VIH

France: Décès du Pr Montagnier, codécouvreur du VIH
Ouagadougou, 10 fév. 2022(AIB)-Le professeur Luc Montagnier, codécouvreur du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) – à l’origine du sida – et Prix Nobel de médecine 2008, est mort mardi 8 février à Neuilly-sur-Seine(France), à l’âge de 89 ans, rapporte jeudi le journal Le Monde.
L’annonce de sa mort avait été faite mercredi sur les réseaux sociaux, sans confirmation jusqu’au lendemain, précise le journal.
Agence d’information du Burkina

Burkina/Dori (Sahel) : le paysage médiatique s’enrichit avec radio Kawral

 

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Burkina/Sahel : le paysage médiatique s’enrichit avec radio Kawral

Dori, 10 fév. 2022 (AIB)- L’univers médiatique de la région du Sahel s’est agrandi, avec l’inauguration officielle, le vendredi 4 février dernier, de la radio Kawral à Dori, a constaté l’AIB

Cette radio qui émet sur la bande 104.6 FM et avec un rayon de couverture de 100 kilomètres a pour promotrice l’Association des communicateurs paysans.

Les populations de la capitale de la région du Sahel, Dori, déjà animées et informées par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), la radio municipale, la radio Ahamadya et Horizon FM, viennent ainsi de voir leurs possibilités d’information et de communication s’accroitre avec l’inauguration de la radio Kawral.

Kawral signifie en langue fulfuldé la paix et la cohésion sociale. Selon, son directeur, Hama Cissé, en dehors des missions classiques des radios que sont informer, sensibiliser et divertir, Radio Kawral sera le porte-voix des thématiques spécifiques au Sahel à savoir le vivre ensemble, l’emploi, les retombées de l’exploitation minière.

D’un coût total de 20 millions de francs CFA, le joyau comprend, entre autres, une antenne et un studio entièrement équipé de matériels techniques de pointe.

Il émettra chaque jour de 5 h 30 mn à 22 heures en langues fulfuldé, mooré, gourmatché, tamachek, sonrai et kurunfé.

A en croire M. Cissé, Kawral déroulera des programmes à l’endroit des personnes déplacée internes.

Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, président de la cérémonie inaugurale a exhorté les promoteurs de la radio Kawral à l’utiliser à bon escient.

Pour lui, une radio est comme un instrument qui n’est pas bon ou mauvais par nature, mais dépend de l’usage qu’on en fait.

Et d’ajouter que « une radio, dans le monde où nous vivons, peut servir à rassembler les hommes, mais malheureusement il y a eu des endroits où des radios ont été utilisées pour faire massacrer des milliers d’hommes ».

Par ailleurs, le gouverneur a invité les populations à s’approprier de cette radio et surtout à accompagner les promoteurs.

Agence d’information du Burkina

Ali Mamoudou MAIGA

AIB/SENO

Madagascar : Le bilan du passage du cyclone Batsirai passe à 92 morts

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Madagascar : Le bilan du passage du cyclone Batsirai passe à 92 morts

Ouagadougou, 10 fév. 2022 (AIB)- Un dernier bilan, en date d’hier mercredi, du passage du cyclone Batsirai qui s’est abattu sur Madagascar, fait état de 92 personnes décédées et plusieurs dégâts.

Après le passage du cyclone Batsirai, les autorités malgaches évoquent désormais 92 morts. Un bilan qui pourrait encore s’alourdir car certains villages dans les zones les plus touchées restent coupés du monde, source AFP.

Parmi ces morts, 71 ont été recensés dans le district d’Ikongo (Est), a détaillé l’organisme public. Il recense aussi plus de 94 000 sinistrés et près de 60 000 déplacés, alors que de nombreuses ONG et agences de l’ONU ont commencé à déployer des ressources et des équipes pour venir en aide aux victimes des pluies diluviennes et vents extrêmement forts.

Sous la forme d’un « cyclone tropical intense », avec des vents de 165 km/h, Batsirai s’est abattu dans la nuit de samedi à dimanche, sur la côte orientale malgache, dans une zone peu peuplée et agricole long de 150 km, avant de quitter l’île le lundi matin.

Le cyclone, qui avait précédemment survolé l’île française de la Réunion, s’est ensuite dirigé vers l’ouest, dans les terres du Madagascar, provoquant des crues qui ont dévasté les parcelles du « grenier à riz » du pays.

« Les rizières sont endommagées, les récoltes de riz perdues. C’est la principale culture des Malgaches et leur sécurité alimentaire sera sérieusement affectée dans les trois à six prochains mois si nous n’agissons pas immédiatement », a expliqué la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le pays, Pasqualina Disirio.

Les conséquences du cyclone vont se faire ressentir pendant « plusieurs mois », notamment au niveau « agricole », a mis en garde Jean-Benoît Manhes, représentant adjoint de l’Unicef dans le pays.

Une vingtaine de routes et dix-sept ponts restaient toujours coupés lundi, selon les autorités. Certaines des zones les plus affectées restaient coupées du monde, comme la ville de Manakara, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

La capitale, Antananarivo, et le principal port du pays, Tamatave, ont été épargnés, d’où un bilan humain plus faible que ce qui était redouté par les autorités et les ONG, qui prévoyaient près de 600 000 personnes affectées.

« Les toits de plusieurs centaines d’écoles, de centres de santé ont été soufflés » dans les zones affectées, ajoute toutefois l’Unicef.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Sources : AFP, France 24, Le Monde

Photo: France 24

Benin : Une attaque fait au moins six morts dans le nord du pays

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Benin : Une attaque fait au moins six morts dans le nord du pays

Ouagadougou, 10 fév. 2022 (AIB)-Une attaque a fait avant-hier mardi, au moins six morts dont cinq rangers et un soldat béninois dans la partie nord du Bénin notamment entre la frontière du Niger et du Burkina, rapporte l’AFP.

Selon l’agence France presse (AFP), une équipe de rangers béninois a été prise en embuscade, mardi, alors qu’elle était en patrouille dans le parc national W qui se situe à proximité de la frontière entre le Burkina Faso et le Niger.

De l’avis de l’Organisation non gouvernementale (ONG), African Parks, le bilan provisoire fait était de six morts, dont cinq rangers et un soldat et d’une dizaine de blessés.

La même source note que la piste djihadiste est privilégiée dans cette nouvelle attaque meurtrière perpétrée par des hommes armés non identifiés (HANI).

Elle a par ailleurs précisé qu’en mai 2017, le gouvernement béninois avait confié la gestion et une partie de la sécurisation de la Pendjari et du parc W à l’ONG African Parks.

L’organisation dit être également en étroite collaboration avec les autorités du Bénin pour la sécurité dans la région.

A la croire, des renforts militaires et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés dans la zone après l’embuscade pour sécuriser les lieux.

Depuis 2019, après le meurtre d’un guide béninois et l’enlèvement de deux français qui seront libérés quelques mois plus tard lors d’une opération militaire au Burkina, la situation sécuritaire dans cette région frontière s’est fortement dégradée.

Entre le 30 novembre 2021 et le 6 janvier 2022, le Bénin a essuyé au moins, trois attaques djihadistes meurtrières ciblant l’armée dans la région nord du pays.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Photo d’archive pour illustration 

« Le MPSR est une lueur d’espoir pour le Burkina » responsable politique

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« Le MPSR est une lueur d’espoir pour le Burkina » responsable politique

Ouagadougou, 10 fev.2022 (AIB)-Le président de la Nouvelle vision (NOVI), un nouveau parti burkinabè, Abdoudramane Sawadogo a souligné mercredi, que l’arrivée des nouvelles autorités au pouvoir le 24 janvier dernier, constitue une lueur d’espoir, dans la lutte contre le terrorisme.

Selon le président de la Nouvelle vision (NOVI), Abdoudramane Sawadogo, au regard de la dégradation sécuritaire, l’arrivé des militaires au pouvoir constitue une lueur d’espoir, dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.

Depuis 2015, le pays fait face à de multiples attaques terroristes qui ont occasionnés près de 2 mille morts, plus d’un million et demi de personnes déplacées et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.

M. Sawadogo était mercredi, face aux journalistes pour présenter son parti nouvellement créé à l’opinion nationale. Il a noté qu’une nouvelle ère pourrait marquer l’histoire du pays et amorcer son développement économique et social.

Le président de la Nouvelle vision (NOVI), a précisé que son parti encourage le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) à œuvrer sans distinction d’ethnie, de religion et de classe sociale.

Pour lui, les militaires doivent écouter les populations afin de bâtir un Burkina nouveau.
Abdoudramane Sawadogo a également noté que le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel, Paul-Henry Sandaogo Damiba doit choisir des hommes et des femmes intègres et se débarrasser des calculs politiciens pour une transition réussie au Faso.

Crée en décembre 2021, la NOVI défend l’identité nationale, panafricaine et le refus des influences étrangères pour un mieux être des populations, selon son président.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Burkina/Titao : Malgré les convois de ravitaillement, aucun vivre sur le marché

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Burkina/Titao : Malgré les convois de ravitaillement, aucun vivre sur le marché

Titao, 10 fév. 2022 (AIB)-Face à la situation sécuritaire à Titao, des initiatives sont développées en collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour ravitailler les populations. Mais le hic, est que dès l’arrivée des convois, aucun vivre sur le marché.

La plupart des produits acheminés sont des commandes passées avec les commerçants avec paiement à l’avance. Conséquences, quelque soit ce qui est convoyé les produits se retrouvent directement dans les mains de certaines personnes bien informées de l’organisation des convois.

La situation est telle que trouver des produits de premières nécessités sur la place du marché est un parcours du combattant.

« C’est comme s’il n’y a pas eu de ravitaillement. Tu peux avoir ton argent et chercher un paquet de sucre ou un litre d’huile à Titao en vain n’en parlons pas de riz ou de mil. Il n’y a rien sur le marché alors qu’un convoi est arrivé avant-hier  » s’indignait un habitant qui a requit l’anonymat.

Et de poursuivre: « Les gens n’arrivent pas à tenir, ils veulent partir. Ça fait pitié ». A chaque opération de ravitaillement, c’est le même son de cloche.

« Même la dernière fois, c’était la même chose. A peine arrivé, plus rien sur le marché. Et le problème, c’est que les commerçants ont mis l’accent sur le carburant alors que notre grande priorité, ce sont les vivres  » conclue-il.

La situation alimentaire dans la ville de Titao est dramatique soutient une autre source. « A défaut de mieux sensibiliser et organiser les commerçants à être sensible aux besoins de première nécessité, il faut que les autorités se penchent sur le ravitaillement de la localité. On sait qu’il y a des efforts, mais ça peut être amélioré  » a t’il lancé sous le couvert de l’anonymat.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive pour illustration 

Burkina : Le Conseil constitutionnel décide que le lieutenant-colonel Damiba est le président du Faso

Burkina : Le Conseil constitutionnel décide que le lieutenant-colonel Damiba est le président du Faso

Ouagadougou, 10 fév. 2022(AIB)-Le Conseil constitutionnel après avoir « pris acte », mardi,  de la démission du président Roch Kaboré et de la vacance de pouvoir, a décidé que la fonction du président du Faso est dévolue au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à compter du 24 janvier 2022.

Après la levée de la suspension de la Constitution en ses actes non contraires à l’Acte fondamental du MPSR, le Conseil constitutionnel s’est auto-saisi, le 8 février 2022, sur le changement de pouvoir intervenu le 24 janvier 2022 au Burkina Faso.

Considérant entre autres, la lettre de démission du président Roch Kaboré du 24 janvier 2022 « dans l’intérêt supérieur de la Nation » et le communiqué  de l’avènement du MPSR ainsi que son « Acte fondamental’, les sages ont pris acte, de la démission du président Kaboré et de la vacance de pouvoir, selon une décision transmise jeudi à l’AIB.

Dans une seconde décision, le Conseil constitutionnel a décidé que le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), occupe la fonction du président du Faso, à compter du 24 janvier 2022.

Rappelons que le MPSR a justifié sa prise de pouvoir par « l’incapacité manifeste », selon lui, du président Kaboré à enrayer les attaques terroristes qui frappent le Burkina Faso depuis 2016.

Suspendu de la CEDEAO et de l’UA, le pays compte se doter d’ici à deux semaines, d’un projet de Charte de Transition et d’un projet d’agenda électoral qui se veulent consensuels.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina/Titao : Des hommes armés somment les populations de certains villages de déguerpir

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Burkina/Titao : Des hommes armés somment les populations de certains villages de déguerpir

Titao, 10 fév. 2022 (AIB)-Des hommes armés non identifiés ont sommé mardi, les populations des villages de Yeregué, Nassingre, Tibou et Beguetigué de déguerpir.

Après avoir été repoussés dans une attaque perpétrée contre le détachement militaire de Sollé la semaine dernière, les groupes armés sont revenus dans la journée du 08 février 2022 et ont menacé les populations des villages environnants de représailles.

« Ils nous ont donné 5 jours pour quitter le village. Nous sommes en train de plier nos bagages. On ne sait même pas où aller. A part Sommé, il n’y a plus de villages habités dans la zone  »  s’est inquiété un témoin joint par l’AIB.

Les attaques se sont multipliés ces dernières années dans la province du Loroum (Titao) occasionnant des milliers de personnes déplacées dans la province du Loroum.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La prise de commandement du nouveau chef d’Etat-major général des armées, meuble les quotidiens

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Burkina : La prise de commandement du nouveau chef d’Etat-major général des armées, meuble les quotidiens

Ouagadougou, 10 fév. 2022 (AIB)-Les journaux de ce jeudi arborent en couverture, des sujets sur la situation nationale et la prise de commandement du nouveau chef d’Etat-major général des armées.

« Etat-major des armées : le colonel-major David Kabré installé », titre le quotidien national, Sidwaya.

Le journal informe que David Kabré a officiellement pris les rênes des Forces armées nationales du Burkina dans la matinée, hier mercredi.

« Lutte contre le terrorisme au Burkina : le nouveau CEMGA promet une flexibilité des structures logistiques », affiche le plus ancien des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Après le traditionnel cérémonial qui met toutes les troupes sous ses ordres, le chef d’Etat-major a loué ses hommes avant de décliner ses actions prioritaires pour la restauration de l’intégrité du territoire, rapporte le journal.

Le journal Le Pays précise qu’« il entend tout mettre en œuvre pour renverser la situation sur le terrain de la lutte contre le terrorisme avant de passer à l’offensive ».

Nommé par décret présidentiel le 1er février 2022, et précédemment commandant du Groupement central des armées, le colonel-major David Kabré remplace le général de brigade Gilbert Ouédraogo, et devient le 20e CEMGA du Burkina Faso, rappelle le quotidien édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso.

Concernant la situation nationale, Sidwaya et l’Observateur Paalga parlent de la rencontre entre le président du Faso et les Organisations de la société civile (OSC). Le chef de l’Etat les a invités à une autocritique.

Le chef de l’Etat, Paul-Henri Damiba a échangé hier mercredi, à Ouagadougou, avec des représentants d’OSC burkinabè pour leur expliquer la vision du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) tout en les invitant à une pleine participation à l’œuvre de construction nationale, rapporte Sidwaya.

Pour sa part, Le Pays a recueilli les avis de citoyens burkinabè qui se sont exprimés sur ce que doivent faire les nouvelles autorités pour venir à bout du terrorisme au Burkina Faso.

Le journal rapporte que les citoyens suggèrent dans leur majorité, entre autres, le renforcement de l’employabilité des jeunes, l’équipement conséquent des soldats sur le terrain et aussi la mise en place d’un système efficace de renseignement.

« Province de la Kossi : l’insécurité inquiète de plus en plus », affiche L’Observateur Paalga qui a également fait un constat dans la ville de Nouna.

L’Express du Faso dans sa rubrique ‘’tribune’’ fait cas de la mise en place des délégations spéciales dans les communes de la région du sahel où le gouverneur de ladite région a été obligé de suspendre le processus pour cause de tensions. Le journal titre « délégation spéciales, la première épreuve pour le MPSR » .

Agence d’information du Burkina

KR/wis

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