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Performance du Burkina, nouvelles taxes et augmentation du prix du carburant marquent l’actualité économique en 2018

Performance du Burkina, nouvelles taxes et augmentation du prix du carburant marquent l’actualité économique en 2018

Ouagadougou, 30 déc. 2018 (AIB) – La performance du Burkina Faso au niveau mondial, l’adoption du budget 2019, l’instauration de nouvelles taxes, l’augmentation du prix du carburant ont occupé l’actualité économique au niveau national en 2018.

La performance du Burkina Faso, au niveau international reste l’un des points saillant de l’actualité économique nationale. Ainsi, selon le rapport CPIA 2017 de la Banque mondiale, le pays occupe la 6ème place en terme d’évaluation des politiques et des institutions nationales au niveau Africain avec une note de 3,6.

Pour la Banque mondiale qui a félicité le pays pour cette performance, la note du Burkina Faso est supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne.

Courant 2018 la Banque mondiale a également réaffirmé son soutien au Burkina Faso à travers la signature le 3 aout dernier  d’un accord de l’ordre de 235 milliards de francs  CFA destinés aux secteurs sociaux de base tels l’éducation, la santé et l’eau.

L’un des points forts de l’actualité économique de 2018 reste  également l’adoption du budget 2019. En effet, le parlement burkinabè a adopté lors de sa séance plénière du 18 décembre 2018 le budget de l’Etat exercice de 2018.

L’on retient en substance que le budget de l’Etat, exercice 2019 se chiffre à 2 237,42 milliards de F CFA en recettes et à 2 503,59 milliards de F CFA en dépenses dégageant ainsi un solde budgétaire global de 266,17 milliards de F CFA.

Les recettes totales enregistrent une hausse de 219,26 milliards de F CFA par rapports aux prévisions de 2018. Elles sont constituées en majorité par des recettes fiscales qui s’élèvent à 1 792,29 milliards de F CFA contre 1 160,98 milliards en 2018 soit une hausse de 11,46%.

Les ministères de la sécurité et de la défense ont eu leurs budgets desormais majorés. Pour le ministère de la Défense on est passé de 169 536 326 000 en 2018 à 209 726 310 000 FCFA en 2019, soit une hausse de 23,41%. Pour le département de la sécurité on est passé de 71 644 839 000 en 2018 à 99 577 834 000 soit une hausse de 38.99%

Le pays a également connu en fin 2018, l’augmentation du prix du carburant de l’ordre de 75F sur le litre du Super 91 et celui du gasoil. La décision de cette augmentation a été prise lors du conseil des ministres du 8 Novembre 2018. Pour ce faire, le litre du super 91 passe de 602 à 675 et celui du gasoil de 526 à 601 F.

Selon le porte-parole du gouvernement Remy Fulgance Dandjinou, cette augmentation s’explique par le fait que le baril du pétrole au niveau international a connu une hausse au point que la subvention de l’Etat à la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONBHY) avait atteint les 14 milliards de francs par mois.

Aussi, le gouvernement burkinabè, a-t-il annoncé le  20 décembre 2018 dernier, va connaitre l’application de nouvelles taxes à compter de Janvier 2019. Ces taxes concernent entre autres, les véhicules privés, les boissons non alcoolisées, les terrains, les billets d’avions…

Le gouvernement burkinabè a procédé courant mois de novembre et décembre au prélèvement de la taxe de résidences sur les salaires des travailleurs du privé et du public à l’ordre de 4000F et de 5000F selon les localités.

Le pays a également procédé 2018 au lancement de l’emprunt obligatoire pour la mobilisation des ressources destinées au financement du PNDES.

Agence d’information du Burkina

RS/ata/ak

 

 

 

Burkina : le président Kaboré prévoit «des mesures énergétiques» contre la corruption

Burkina-Corruption-Lutte

Burkina : le président Kaboré prévoit «des mesures énergétiques» contre la corruption

Ouagadougou, 31 déc. 2018 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a indiqué lundi,  que «des mesures énergiques seront prises» pour lutter contre la corruption, la fraude et le blanchiment des capitaux, des fléaux qui impactent négativement, selon lui, le développement du Burkina Faso.

«Il est de la responsabilité du gouvernement de renforcer la lutte contre la corruption, la fraude et le blanchiment des capitaux. Des mesures énergiques seront prises pour mettre fin à ces fléaux qui impactent négativement le développement du pays», a indiqué Roch Kaboré dans son adresse de nouvel an 2019.

Le président du Faso a aussi assuré avoir instruit le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, «de prendre toutes les dispositions pour renforcer et élargir à toutes les personnalités et à la haute administration publique, les mesures destinées à réduire le train de vie de l’Etat».

L’instauration le 20 décembre 2018 de nouvelles taxes après l’augmentation du prix du carburant en novembre, ont été critiquées par de nombreux citoyens, réclamant une meilleure gestion des deniers publics.

En rappel, le Burkina Faso a adopté le 18 décembre 2018, un projet de budget se  chiffrant en recettes à mille 954 milliards 564 millions de FCFA et en dépenses à 2 mille 213 milliards 318 milliards de FCFA, soit un déficit de près de 258 milliards de FCFA.

Aussi pour la ministre en charge des Finances Hadizatou Rosine Coulibaly,  des efforts doivent être faits pour, d’une part, maitriser l’évolution de la masse salariale et d’autre, part accroître considérablement le niveau des recettes fiscales pour respecter, le ratio de 35% en 2021, contre plus de 55% en 2018.

 Agence d’Information du Burkina

ata/ak

Photo : présidence du Faso.

 

Discours à la Nation du Président du Faso

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RbTip_Xiuqg]

Burkina: Le retour avec Pékin et l’adoption du nouveau code électoral ont marqué la politique en 2018

Burkina: Le retour avec Pékin et l’adoption du nouveau code électoral ont marqué la politique en 2018

Ouagadougou, 31 déc. 2018 (AIB) – Le rétablissement des relations diplomatiques avec la Chine au bout de 24 ans de suspension, le remaniement ministériel, l’adoption du nouveau code électoral font partie des sujets qui ont marqué en 2018, l’actualité politique au Burkina Faso.
La surprise rupture des relations avec Taïwan le 24 mai 2018 suivi deux jours plus tard, du rétablissement des liens diplomatiques avec la Chine, a été sans doute le fait marquant de l’actualité politico-diplomatique au Burkina Faso.
La plupart des observateurs nationaux ont salué cette décision du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en ce que le Burkina Faso ne pouvait pas continuer d’ignorer une grande puissance dont les investissements croissent en Afrique.
Toutefois, d’autres leaders d’opinions ont déploré la brutalité de la rupture avec Taïwan et ont invité les dirigeants à éviter un éventuel surendettement auprès de la Chine.
L’arrivée du gouvernement Paul Kaba Thiéba III, intervenue le 31 janvier 2018, a aussi marqué les esprits car dame rumeur en avait fait ses choux gras un trimestre avant l’annonce.
L’on a noté l’entrée de neuf ministres dans une équipe de 33 membres, contre 32 dans la précédente.
Simon Compaoré longtemps décrié pour sa supposée incompétence dans la question sécuritaire, a été nommé ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, laissant son portefeuille à l’ex ministre de la Fonction publique Clément Sawadogo.
Pour le ministre en charge de la Communication, ce changement avait pour but d’accélérer les réformes, après deux ans de gestion du président Kaboré.
En 2018, la classe politique burkinabè a été divisée par l’adoption d’un nouveau code électoral le 31 juillet.
L’abandon de la carte consulaire au profit de la carte nationale d’identité burkinabè devant servir à l’enrôlement de la diaspora, a révolté l’opposition qui dit craindre la mise en écart de nombreux électeurs et des fraudes massives.
Mais pour le gouvernement, cet amendement permettra justement de résoudre ces craintes car la confection des cartes consulaires a été entachée d’irrégularités et elles ne sont disponibles qu’en Côte d’Ivoire et au Gabon.
Ces divergences se sont déportées au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en septembre 2018, où des commissaires de l’opposition et le président Newton Ahmed Barry se sont affrontés par médias opposés, sur la gestion de l’institution.
La tension a atteint son paroxysme le 30 octobre 2018, quand un message elliptique de M. Barry, a été assimilé à une annonce de démission.
L’actualité politique a aussi marquée par le dynamisme des trois grands partis que sont le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, pouvoir), l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition), présageant les joutes électoraux de 2020.

Agence d’information du Burkina
ATA/ak

Photo : africanews.com

Discours du nouvel an 2019 du président Roch Kaboré (Intégralité)

Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur

Chers compatriotes

 

Au seuil de l’année 2019, je vous adresse mes vœux de santé et de prospérité, dans la paix et la cohésion sociale.

 

L’année 2018 qui s’achève a été entre autres marquée au plan national par la répétition des attaques terroristes sur notre territoire et la multiplication des revendications syndicales dans un contexte de reprise de la croissance économique que nous devons amplifier. J’exprime la reconnaissance de la Nation à tous les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité tombés sur le champ d’honneur, ainsi qu’à toutes les victimes du terrorisme et ma solidarité avec leurs familles ainsi que mes vœux de prompt rétablissement aux blessés.

 

Il me plait de saisir l’occasion que m’offre ce message à la Nation pour saluer l’engagement et la détermination de nos Forces de Défense et de Sécurité dans l’exécution quotidienne de leurs missions. J’apprécie également la mobilisation des forces vives de la Nation, à travers nos régions, qui leurs ont spontanément manifesté leur solidarité et leurs soutiens.

 

La lâche attaque qui a eu lieu à Toéni ce 27 décembre, comme toutes les autres attaques terroristes nous interpellent sur l’impérieuse nécessité d’accélérer les réformes au sein des Forces de Défense et de Sécurité car, tout doit être mis en œuvre pour que le retour à la sécurité soit une réalité pour notre peuple.

 

C’est pourquoi, j’ai décidé, après délibération en Conseil des ministres ce matin, et conformément à l’article 58 de la Constitution, d’instaurer l’état d’urgence à compter du 1er janvier 2019 dans les régions de l’Est, du Sahel, et dans les provinces de la Kossi, du Sourou, du Koulpélogo, du Kénédougou et du Lorum. Au regard de la prolifération des groupes armés terroristes dans ces zones et de leur mode opératoire, les mesures envisagées dans le cadre de l’état d’urgence permettront à nos Forces de les combattre avec plus d’efficacité et de résultats.

 

Au titre du budget 2019, l’augmentation des crédits alloués à la défense et à la sécurité participe également de notre volonté d’améliorer leurs capacités opérationnelles.

 

Peuple du Burkina Faso

 

L’année qui s’achève a connu une effervescence sur le front social, essentiellement autour des préoccupations de la vie chère et des questions des rémunérations.

La mise en œuvre concertée des conclusions de la Conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics que nous avons tant souhaité doit nous permettre d’assurer la maîtrise de la masse salariale et l’équité dans le traitement des agents publics, pour une meilleure prise en compte des aspirations fondamentales des populations.

 

Ces exigences de politique budgétaire sont incontournables si nous voulons créer les bases d’un Burkina Faso de progrès.

 

En ces moments difficiles pour notre pays, confronté à la menace terroriste, j’invite tous les partenaires sociaux à une trêve, en privilégiant le dialogue social pour la satisfaction de leurs plates-formes revendicatives. J’engage le Haut conseil pour le dialogue social et le Gouvernement, à prendre les dispositions pour entamer avec diligence, des discussions avec les partenaires sociaux, à l’effet d’apporter des réponses aux préoccupations des travailleurs, dans les limites des possibilités de nos ressources financières, de nos engagements et de la situation difficile que traverse notre pays.

 

C’est au regard de ces réalités et dans ce contexte où nous devons tous faire des efforts que j’ai donné les instructions au Premier ministre de prendre toutes les dispositions pour renforcer et élargir à toutes les personnalités et à la haute administration publique, les mesures destinées à réduire le train de vie de l’Etat.

En dépit des difficultés rencontrées ces dernières années, la situation économique du pays s’améliore sensiblement, grâce aux efforts des régies de recettes, aux investissements structurants et au dynamisme du secteur privé.

 

La bonne tenue des finances publiques est à poursuivre pour nous permettre de continuer à faire des bonds qualitatifs.

 

Cette même nécessité de préserver les intérêts de nos concitoyens nous oblige à apporter des réponses aux questions de justice et de lutte contre la corruption.

Les dossiers judiciaires du putsch de septembre 2015, de Norbert ZONGO et de Thomas SANKARA ont connu des évolutions notables. J’appelle les acteurs judiciaires, sur ces dossiers, à répondre à la quête de vérité et de justice de nos populations.

 

De même, il est de la responsabilité du Gouvernement de renforcer la lutte contre la corruption, la fraude et le blanchiment des capitaux. Des mesures énergiques seront prises pour mettre fin à ces fléaux qui impactent négativement le développement du pays.

 

Ce n’est qu’au prix de la constance dans nos efforts conjugués que nous pourrons bénéficier pleinement de tous les effets positifs de la croissance.

 

Peuple burkinabè

 

Au plan sous-régional et international, le rayonnement du Burkina Faso se consolide tant au niveau bilatéral que multilatéral.

 

A ce titre, je me réjouis de l’établissement des ambassades résidentes de l’Inde, des Pays-Bas et de l’Italie ainsi que de la reprise de la coopération avec la Chine.

Nous devons donc capitaliser les efforts qui nous valent la reconnaissance internationale afin de réussir la Présidence du G5 Sahel en 2019.

Cette reconnaissance internationale doit également nous motiver à redoubler d’efforts pour élargir la coopération et la solidarité avec les pays et partenaires techniques et financiers au profit des besoins de développement de notre pays.

 

Chers compatriotes

 

Le succès qu’a connu le premier forum de la diaspora burkinabè a permis de poser les jalons d’une réelle prise en compte de nos compatriotes vivant à l’extérieur dans notre processus de développement.

 

Ce fut pour moi une excellente occasion d’apprécier l’engagement de la diaspora en faveur du développement économique et social du pays.

 

C’est pourquoi des efforts ont été faits pour rapprocher l’administration burkinabè de notre diaspora, en ouvrant des consulats généraux dans certains pays.

 

L’année 2019 s’ouvrira avec un agenda très chargé en raison des nombreuses réformes à engager au plan politique avec l’adoption de la Constitution de la Vème République, et aux plans économique et social pour développer les capacités de résilience de nos populations. Ces reformes permettront également d’améliorer les performances des secteurs public et privé dans la mise en œuvre des plans et programmes de développement.

 

Au plan social, 2019 verra aussi l’opérationnalisation de la gratuité de la planification familiale afin de permettre à notre pays de mieux assurer la capture du dividende démographique conformément aux objectifs de développement durable.

Et je sais pouvoir compter sur l’engagement et la détermination des Burkinabè à construire le Burkina Faso de nos rêves partagés, de nos aspirations profondes et de nos ambitions communes.

 

En cette fin d’année, j’ai une pensée pour toutes les personnes hospitalisées ou affectées par la maladie et leur souhaite un prompt rétablissement.

J’exprime ma reconnaissance aux Forces de Défense et de Sécurité, à tous les personnels d’astreinte en cette nuit du 31 décembre ainsi qu’aux volontaires qui veillent sur la sécurité routière.

 

Je félicite les actrices et acteurs du monde rural dont l’ardeur au travail associée à la relative bonne pluviométrie nous a permis d’enregistrer les bons résultats de la campagne agricole écoulée.

 

Peuple du Burkina Faso

Chers Compatriotes

 

J’ai l’intime conviction qu’unis et déterminés, nous traverserons ces moments difficiles.

 

Bonne et heureuse année 2019

Roch Marc Christian Kaboré, Ouagadougou, le 31 décembre 2018

Discours et photo: présidence du Faso.

Burkina: Le président Kaboré reconnait ‘’l’impérieuse nécessité’’ d’opérer des réformes au sein de l’armée

 

Burkina: Le président Kaboré reconnait ‘’l’impérieuse nécessité’’ d’opérer des réformes au sein de l’armée

Ouagadougou (Burkina Faso) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, dans son message à la Nation à l’occasion du nouvel an, a reconnu lundi soir, l’impérieuse nécessité d’accélérer les réformes au sein des Forces de défense et de sécurité (FDS).

«L’année 2018 qui s’achève a été entre autres marquée au plan national par la répétition des attaques terroristes sur notre territoire et la multiplication des revendications syndicales dans un contexte de reprise de la croissance économique que nous devons amplifier», a souligné le chef de l’Etat burkinabè.

Roch Marc Christian Kaboré a exprimé la reconnaissance de la Nation à tous les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur, ainsi qu’à toutes les victimes du terrorisme et a traduit sa solidarité avec leurs familles ainsi que ses vœux de prompt rétablissement aux blessés.

«Il me plait de saisir l’occasion que m’offre ce message à la Nation pour saluer l’engagement et la détermination de nos Forces de Défense et de Sécurité dans l’exécution quotidienne de leurs missions», a relevé également le président Kaboré, avant d’apprécier aussi «la mobilisation des forces vives de la Nation, à travers nos régions, qui leurs ont spontanément manifesté leur solidarité et leurs soutiens».

Selon lui, la ‘’lâche attaque’’ qui a eu lieu à Toéni ce 27 décembre (ayant causé la mort de dix gendarmes, Ndlr), comme toutes les autres attaques terroristes, «interpellent sur l’impérieuse nécessité d’accélérer les réformes au sein des Forces de défense et de sécurité car, tout doit être mis en œuvre pour que le retour à la sécurité soit une réalité pour notre peuple».

Le président dit avoir décidé, «après délibération en Conseil des ministres ce matin, et conformément à l’article 58 de la Constitution, d’instaurer l’état d’urgence à compter du 1er janvier 2019 dans les régions de l’Est, du Sahel, et dans les provinces de la Kossi, du Sourou, du Koulpélogo, du Kénédougou et du Lorum».

Concluant sur le sujet du terrorisme, Roch Kaboré a fait remarquer dans son message qu’«au regard de la prolifération des groupes armés terroristes dans ces zones et de leur mode opératoire, les mesures envisagées dans le cadre de l’état d’urgence permettront à nos Forces de les combattre avec plus d’efficacité et de résultats».

Le Burkina Faso subit depuis trois ans des attaques terroristes répétés faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

La dernière attaque  en date est celle du jeudi dernier qui a causé la mort de 10 gendarmes et fait trois blessés à Toéni dans le Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Fasofoot D1 : SALITAS FC champion à mi-parcours

Burkina-Sport-Football-D1

Fasofoot D1 : SALITAS FC champion à mi-parcours

Ouagadougou, 31 déc. 2018 (AIB)-Salitas FC a terminé les phases aller (15e journée) du championnat national de football de première division en battant dimanche soir, l’AS SONABEL par le score de 2 buts à 0, se hissant ainsi en tête à mi-parcours.

C’est grâce à un doublé de son attaquant Aboubacar Sidiki Traoré, que le Salitas FC s’est imposé pour terminer les phases aller et la fin d’année en beauté. C’est la 2e fois en autant de participation au championnat de D1, que l’équipe a terminé champion à mi-parcours.

La saison dernière, les protégés du colonel Yac ont fini champion de la phase aller, mais n’ont pas obtenu le titre. Ce sont les Fonctionnaires de Bobo qui avaient été sacrés champions du Burkina.

Mais cette saison les performances de l’équipe laisse croire que le sacre est possible au vue de leur prestation en coupe de la confédération CAF.

Salitas FC est en passe de d’entrer en phase de poule s’il franchit le tour de cadrage devant le club libyen d’Al Nasr.

Tous les résultats de la 15e journée

ASFA-Y # RCB : 0-0

AS Douane # USFA : 1-1

ASECK # RCK : 0-1

EFO # Majestic SC : 2-2

AJEB # USO : 2-1

AS Police # USCO : 2-1

ASFB # Rahimo FC : 0-2

AS Sonabel # Salitas FC : 0-2

Classement à l’issue de la 15e journée

1er : Salitas FC : 29 pts+9

2e : Rahimo FC : 27 pts+8

3e : ASFA-Y : 26 pts+8

4e : USFA : 25 pts+8

5e : ASFB : 24 pts+8

6e : ASECK : 24 pts+3

6e ex : RCK : 24 pts+3

8e : RCB : 22 pts+4

9e : AS SONABEL : 22 pts-1

10e : Majestic SC : 18 pts

11e : AS Douane : 15 pts-5

12e : USCO : 15 pts-10

13e : EFO : 14 pts-1

14e : AS Police : 13 pts-6

15e : AJEB : 12 pts-11

16e : USO : 10 pts-17

Agence d’Information du Burkina

as/ata

L’impact des exonérations fiscales tend à être moins visible sur le budget (centre d’études)

Burkina-Economie-Fiscalité-Etude-Restitution

L’impact des exonérations fiscales tend à être moins visible sur le budget (centre d’études)

 Ouagadougou, 31 déc.2O18- (AIB)-Le Trésor public burkinabè a consenti en 2017, près de 87 milliards 213 millions de FCFA en termes d’exonération et autres allègements fiscaux. Mais pour le Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-PF), l’impact de ces «pertes de revenus» sur le budget «est resté moins visible que celui des dépenses directes enregistrées».

«Nous avons noté une perte considérable de revenus (92 milliards en 2016 contre 87 milliards de FCFA en 2017) du gouvernement en raison du fait qu’il ait accordé des allègements fiscaux ou des dépenses à une classe particulière de contribuables ou d’activités. Cependant, leur impact sur le budget est resté moins visible que celui des dépenses directes enregistrées», a indiqué lundi Herman Doannio.

Le secrétaire exécutif du Centre d’études et de recherche appliquée en finances publiques (CERA-PF) livrait aux journalistes les résultats de l’analyse citoyenne des dépenses fiscales de 2016 à mi-2018.

Selon M. Doannio, les dépenses fiscales font partie des outils du gouvernement et, dans certains cas, peuvent constituer un moyen efficace de fournir des mesures incitatives pour les citoyens et les sociétés.

Toutefois, «les dépenses fiscales  peuvent également profiter, de façon disproportionnée, à des groupes d’intérêts qui réclameront qu’elles soient maintenues», a-t-il précisé.

D’après Herman Doannio, il est important que la société civile  «surveille» les dépenses fiscales car pouvant être très importantes comparées aux dépenses directes du gouvernement».

Le CERA-PF a émis un certain nombre de recommandations au nombre desquelles, la mise en jour du système des dépenses en adéquation avec le nouveau code général des impôts, la rationalisation des dépenses fiscales et la participation du CERA-FP dans le contrôle l’audit des structures bénéficiaires des dépenses fiscales.

En rappel, les dépenses fiscales (exonérations fiscales et douanières et autres incitations fiscales) en 2017, étaient constituées de droits de douanes (34,41%), de TVA intérieure (23,01%) et d’impôts sur les sociétés (19, 77%).

Les principaux bénéficiaires des dépenses fiscales en 2016 et en 2017 ont été les entreprises, les ménages et les administrations publiques, renseigne toujours le CERA-FP.

Rapportées aux recettes fiscales, les dépenses fiscales représentent 8,61% en 2016 et 7,04% en 2017, selon la même source.

Agence d’Information du Burkina

MS/LS/ATA

Burkina: Un référentiel pour la promotion de la filière anacarde

Burkina Faso-Agriculture –Anacarde

Burkina: Un référentiel pour la promotion de la filière anacarde

Ouagadougou, 28 déc.2018-(AIB)-Le Ministre en charge de l’Agriculture Jacob Ouédraogo a tenu vendredi, un  atelier de validation de la stratégie nationale de développement de la filière anacarde au Burkina Faso.

Pour le ministre Jacob Ouédraogo l’anacarde constitue le troisième produit agricole d’exportation après le coton et le sésame, ce qui a amené son ministère à adopter un référentiel de validation.

Jacob Ouédraogo a aussi ajouté que la production de l’anacarde procure des revenus substantiels au Burkina Faso au regard des potentialités en matière de création d’emplois et de richesses au profit de l’Etat et des acteurs.

Le ministre en charge de l’Agriculture a précisé que cette culture  qui se fait  dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest  a connu une augmentation ces cinq dernières années, passant de 50 000 tonnes en 2012 à plus de 100 000 tonnes en 2017.

Pour lui, la mise en place de ce document va permettre de prendre en compte la production de l’anacarde ainsi que de la transformation et de la commercialisation de ce produit.

«L’anacarde joue un rôle de choix dans  le développement économique et social du Burkina Faso», a – t-il dit.

Il a également affirmé qu’il faut intensifier la formation des acteurs afin les produits  soient bien appréciés sur le marché international.

A l’entendre, son département en collaboration avec celui de l’Environnement sont en train de mettre en œuvre un vaste projet de création de 25 000 hectares de vergers d’anacardes dans le bassin de la Comoé.

Agence d’Information du Burkina

KZ/LS/ATA

 

 

 

 

Éprouvé par le terrorisme, le Burkina Faso instaure l’Etat d’urgence dans six de ses régions

Éprouvé par le terrorisme, le Burkina Faso instaure l’Etat d’urgence dans six de ses régions

Ouagadougou, 31 Décembre 2018 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé lundi l’instauration de l’Etat d’urgence dans six de ses treize régions, au terme d’une année particulièrement sanglante pour les corps habillés et les civils, en raison de la multiplication des attaques terroristes.

Le porte-parole du gouvernement burkinabè a annoncé lundi au terme d’un conseil des ministres extraordinaire, que  le président du Faso Roch Kaboré a décidé de déclarer l’Etat d’urgence dans certaines provinces du Burkina Faso.

Le ministre Remis Fulgance  Dandjinou qui s’adressait aux journalistes, a expliqué que le conseil  des ministres, «a délibéré sur un rapport relatif à la situation sécuritaire dans les régions des Hauts bassins, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-est, de l’Est, du Nord et du Sahel de notre pays».

Le Burkina Faso subit depuis trois ans des attaques terroristes répétés dont la dernière en date du mercredi dernier, a causé la mort de 10 gendarmes et fait trois blessés à Toéni dans le Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.

Au cours de ce conseil des ministres extraordinaires, les ministres en charge de la Défense nationale Jean Claude Bouda et de la Sécurité Clément Sawadogo, ont relevé, selon leur collègue en charge de la Communication,  «de nombreuses difficultés» dans «la mise en œuvre de la réponse sécuritaire».

«La mise en œuvre de cette réponse connait de nombreuses difficultés liées entre autre au mode opératoire, au caractère transfrontalier de la menace terroriste» a affirmé Remis Fulgance Dandjinou.

Face à cela, le conseil, selon son porte-parole, «a échangé sur les nouvelles mesures visant à accélérer la réorganisation opérationnelle des forces de défense et de sécurité, l’amélioration du maillage du territoire, le renforcement de la vigilance, de la prévention et de la protection de la population et des infrastructures», a ajouté M. Dandjinou.

Notons que l’Etat d’urgence est un régime particulier qui restreint certaines libertés individuelles et confère des pouvoirs exceptionnels aux autorités civiles telles que mener des perquisitions sans passer par les autorités judiciaires.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

 

La personnalité de l’année et élections en RDC, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Ouagadougou, 31 déc. 2018 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent les élections qui se sont déroulées, la veille, en République démocratique du Congo (RDC), sans oublier de faire le bilan de 2018 qui s’achève aujourd’hui, avec une mise en exergue de Yacouba Sawadogo, prix Nobel alternatif, considéré par plusieurs journaux comme l’homme de l’année au Burkina Faso.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè arbore en première page : «2018 de A à Z: Yacouba Sawadogo, notre homme de l’année».

Le journal rappelle que l’octogénaire Yacouba Sawadogo a été le prix Nobel alternatif, qu’il a reçu le 23 novembre 2018 à Stockholm. «Pioche, daba et bien d’autres outils de travail de la terre en main, il a arrosé par sa sueur, une terre aride et latéritique», relate L’Observateur Paalga.

Et d’ajouter qu’en quatre décennies de dur labeur, les fruits ont été au rendez-vous: une forêt d’environ 30 hectares a poussé sur des terres jusqu’alors infertiles avec 90 espèces d’arbres et d’arbustes.

A son tour, le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui également choisi M. Sawadogo comme son homme de l’année 2018, parle d’«une fierté nationale», avant de faire un zoom sur «son combat contre le désert».

Le journal privé Le Quotidien consacre son éditorial ‘’Miriya’’ au bilan de l’année qui s’achève sous le titre : «2018 au Burkina : Une année très difficile».

Selon le journal, 2018 s’achève difficilement comme elle a d’ailleurs commencé. «Comme l’année 2017, elle aura été une année d’attaques terroristes tous azimuts dont les plus meurtrières aura sans conteste été celle de Toéni dans le Sourou, le 27 décembre dernier qui fait une dizaine de victimes gendarmes», commente l’éditorialiste de Le Quotidien.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, dans son ‘’Edito de fin d’année’’, titre : «Lutte contre le terrorisme : les petits fours attendront».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, dans sa lettre de l’éditeur, met en exergue: «Après l’’’Annus Horribilis’’ III, faites nous rêver en 2019 !».

Le même journal consacre sa une aux élections d’hier 30 décembre en RD Congo, sous le titre : «+La gâchette de l’Afrique+ en position détonateur».

Quant à L’Observateur Paalga, il fait observer qu’il y a eu «une forte mobilisation malgré le désordre organisationnel», renseignant qu’environ 39 millions d’électeurs congolais étaient appelés aux urnes pour désigner leurs conseillers provinciaux, leurs députés et leur président de la République.

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 31 DÉCEMBRE 2018

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 31 DÉCEMBRE 2018

 

KINSHASA – La longue attente des résultats a commencé à la fermeture des bureaux de vote dimanche soir en République démocratique du Congo où les candidats d’opposition dénoncent des troubles pendant l’élection qui doit désigner le successeur du président Joseph Kabila.

 

DACCA – La Première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina a largement remporté les législatives de dimanche, selon les résultats officiels rejetés par l’opposition qui dénonce des fraudes, sur fond de violences ayant fait 17 morts.

 

MOSCOU – Trente enfants russes dont les mères sont emprisonnées en Irak pour appartenance au groupe Etat islamique (EI) sont arrivés dimanche à Moscou venant de Bagdad et ont été conduits dans un hôpital moscovite, ont annoncé les autorités russes.

 

SARAJEVO – Les forces de l’ordre sont intervenues dimanche soir à Banja Luka, en Bosnie, pour disperser des manifestants du groupe « Justice pour David », du nom d’un étudiant dont le meurtre en mars était suivi depuis par des rassemblements quotidiens.

 

KHARTOUM – Le président soudanais Omar al-Béchir a appelé dimanche la police à s’abstenir de recourir à une force excessive contre les manifestants, à la suite de protestations antigouvernementales qui ont secoué plusieurs villes du Soudan ces derniers jours.

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump veut-il un mur en dur à la frontière sud des Etats-Unis? La question, qui est au coeur de la paralysie partielle des administrations fédérales depuis neuf jours, a resurgi dimanche avec les confidences d’un haut responsable.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a affirmé dans ses vœux à son homologue américain Donald Trump que Moscou restait « ouvert au dialogue », alors que l’année écoulée n’a pas vu le réchauffement espéré entre les deux pays, a indiqué dimanche le Kremlin.

 

SEOUL – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis dans une lettre inhabituelle adressée au gouvernement sud-coréen de rencontrer « souvent » en 2019 son homologue Moon Jae-in pour débattre de la dénucléarisation de la péninsule, a révélé dimanche le bureau du président Moon.

 

RABAT – Le parquet de Rabat a présenté dimanche au juge d’instruction antiterroriste 15 personnes soupçonnées d’être liées au meurtre de deux jeunes randonneuses scandinaves dans le sud du Maroc, a annoncé le procureur général de Rabat.

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump est prêt à « ralentir » le retrait des troupes américaines de Syrie pour vaincre définitivement le groupe Etat islamique (EI), a assuré dimanche un de ses proches, le sénateur républicain Lindsey Graham.

 

RIO DE JANEIRO – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche à Rio que le Brésil transférera bien, tôt ou tard, son ambassade en Israël à Jerusalem même si la date de ce déménagement n’a pas encore été fixée.

 

JERUSALEM – Le ministère israélien des Affaires étrangères s’est indigné dimanche contre une ministre jordanienne ayant marché sur un drapeau israélien à Amman, considérant qu’elle l’avait « insulté ».

 

BERLIN – Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé la Grande-Bretagne à « se reprendre » sur la question du Brexit, rejetant les accusations d’un agenda caché de l’Union européenne sur un maintien du Royaume-Uni au sein de l’UE, dans le journal allemand Welt am Sonntag dimanche.

 

MANILLE – Le président philippin Rodrigo Duterte a provoqué un tollé dimanche en racontant comment, adolescent, il aurait infligé des attouchements à sa domestique, des organisations de défense des droits des femmes l’accusant de faire la promotion des agressions sexuelles.

 

LE CAIRE – La justice égyptienne a transformé dimanche en peine ferme les deux ans de prison avec sursis auxquels avait été condamnée une militante pour la défense des droits humains connue pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel en Egypte.

 

KABOUL – L’élection présidentielle initialement prévue le 20 avril prochain en Afghanistan a été reportée au 20 juillet, a indiqué dimanche le chef de la Commission électorale indépendante, Abdul Badi Sayyad.

 

TEHERAN – Des centaines d’étudiants iraniens ont manifesté dimanche à Téhéran pour le deuxième jour consécutif, rare mouvement de contestation au sein d’une université islamique, après la mort de 10 personnes dans un accident de bus sur leur campus, selon l’agence Irna.

 

NEW DELHI – Des plongeurs de la marine indienne ont lancé dimanche une importante opération pour tenter de retrouver 15 hommes piegés depuis plus de deux semaines dans une mine de charbon inondée du nord-est du pays, a annoncé la police.

 

LA VALETTE – La marine maltaise a annoncé dimanche soir avoir secouru 69 migrants à bord d’une barque en bois, tandis que 49 autres récupérés ces derniers jours par les ONG allemandes Sea-Watch et Sea-Eye attendaient toujours un port pour débarquer.

 

CRETEIL (France) – Un détenu s’est évadé dimanche après-midi de la prison de Fresnes (Val-de-Marne), malgré les tirs de surveillants qui ont tenté de l’empêcher de s’enfuir, a-t-on appris auprès de l’administration pénitentiaire.

 

TEHERAN – Le plus grand stade d’Iran accueillera un match de l’équipe nationale féminine de football, une première depuis la Révolution islamique de 1979, a rapporté dimanche l’agence semi-officielle Isna.

 

PARIS – Jean-Jacques Goldman, Omar Sy et Dany Boon forment le trio de tête des personnalités les plus aimées des Français, talonnés par le héros du Mondial Kylian Mbappé, mais les femmes sont peu présentes dans ce top 50, relève un sondage IFOP pour le Journal du Dimanche.

 

burx-ybl/plh

 

Burkina: ‘’Pluie de médailles’’ pour les sportifs burkinabè en 2018

Burkina Faso-Sport-Rétrospective

Burkina: ‘’Pluie de médailles’’ pour les sportifs burkinabè en 2018

Ouagadougou, 28 déc. 2018 (AIB) – Les sportifs burkinabè ont brillé en 2018 en raflant plusieurs médailles lors de compétitions internationales, en cyclisme, karaté-do,  vovinam viet-vo-dao, en athlétisme et en log lift.

Cette année le Burkina Faso a remporté 5 tours cyclistes dans la sous-région ouest-africaine. A commencé par le Tour du Faso remporté avec brio le 4 octobre dernier par Mathias Sorgho.

Les cyclistes burkinabè ont fait bonne prestation en 2018

Avant lui, son compatriote Salifou Yarbanga a décroché le maillot jaune du Tour du Bénin le 14 mai dernier à Cotonou.

Souleymane Koné en a fait sa propriété, le maillot doré le plus convoité du 8e Tour Mali en dominant l’épreuve qui s’est déroulée du 28 février au 4 mars.

Au Tour du Togo qui s’est déroulé à mi-avril, c’est Abdoul Aziz Nikiéma qui a imprimé sa marque en enlevant le maillot jaune de leader.

Bassirou Nikiéma s’est imposé au Tour de Guinée disputé du 21 au 25 novembre.

Les coureurs burkinabè se sont également illustrés dans des grands prix du continent comme celui «de la montagne du Ghana et de la ville d’Abidjan» (Aziz Nikiéma).

L’homme le plus fort du Burkina Faso cette année est sans conteste Cheik Ahmed Hassan Sanou alias Iron Biby.

Cheik Ahmed Hassan Sanou alias Iron Biby, le plus fort du monde dans son domaine sportif

Il est même le plus fort du monde en «log lift» ou ‘’porté à l’épaule’’. Il a été sacré champion du monde de la discipline ex aequo avec le Britannique Eddie Hall, lors des championnats du monde à Boroughbride en Angleterre.

Les deux hommes ont d’abord battu le record européen (212 kg) en soulevant un poids de 213 kg. Ils ont tous échoué en essayant de soulever un poids de 230 kg pour battre le record mondial qui est de 228kg détenu par Big Z.

Le Burkina Faso était également sur le podium du monde en Vovinam viet-vo-dao. Faouziatou Nikiéma, Salifou Kouanda, Gaoussou Wiz Kanazoé ou encore Ousmane Patrice Sanou ont brillé par leur talent en décrochant des médailles dorées lors du 5e championnat du monde tenue du 26 au 29 juillet 2018 à Bruxelles en Belgique.

Le Burkina Faso (avec 14 voshing) s’est classé 3e avec 15 médailles dont 7 en or, 2 en argent et 6 en bronze.

Mathias Sorgho (maillot jaune), vainqueur du Tour du Faso 2018

En karaté-do, le Burkina Faso a remporté pour la 2e fois de suite le championnat d’Afrique de karaté-do en remportant 29 médailles dont 12 en or, 6 en argent et 11 en bronze. Cette compétition s’est tenue du 20 au 22 avril à Ouagadougou.

Fabrice Zango a offert l’or au Burkina Faso au triple saut (17,11m), disputé le 4 Août à Asaba (Nigeria) lors du championnat d’Afrique d’athlétisme. Sa compatriote Marthe Koala quant à elle, a remporté l’heptathlon au meeting des épreuves combinées de Kladno en République Tchèque le 17 juin 2018.

La situation n’a pas été rose en football. Seuls les Etalons juniors se sont qualifiés pour la CAN de leur catégorie qui aura lieu à Niamey au Niger après 11 ans d’absence à cette compétition.

Agence d’information du Burkina

AS/ata/ak

 

 

Burkina: Procès du putsch manqué et mise en cause de magistrats marquent l’actualité judiciaire en 2018

Burkina: Procès du putsch manqué et mise en cause de magistrats marquent l’actualité judiciaire en 2018

Ouagadougou, 29  déc. 2015 (AIB) – Au cours de l’année 2018 qui s’achève, l’information judiciaire a été la mise en cause de certains magistrats dans l’annulation du mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirien Soro Guillaume, sans oublier l’ouverture du procès du putsch manqué de septembre 2015.

Attendu depuis plus de deux ans, le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 qui avait renversé une semaine durant le gouvernement de Transition en place depuis la chute fin octobre 2014 du président Blaise Compaoré, a démarré.

Civils et militaires font partie des accusés du putsch

Le 27 février 2018, ils étaient en effet, 75 accusés dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé sur les 84 mis en cause,  à prendre place dans le box des accusés du Tribunal militaire de Ouagadougou, délocalisé pour l’occasion dans la salle des Banquets de Ouaga 2000. Les 9 autres accusés dont Fatou Diendéré/Diallo, épouse du général Diendéré sont en fuite.

Pendant trois mois, le procès a été marqué par les vices de procédures soulevées par les avocats de la défense.  Ces derniers ont contesté la légalité du président du tribunal Seidou Ouédraogo et son conseiller Emmanuel Konéné (les deux civils du Tribunal militaire).

La nomination de trois juges militaires assesseurs pour constituer le Tribunal a aussi connu des difficultés car la quasi-totalité des officiers supérieurs pouvant prétendre à ces postes ont été cités comme témoin par le général Gilbert Diendéré.

Au terme de débats juridiques, les trois juges militaires assesseurs finalement retenus ont été le général de brigade Tenga Robert Djiguemdé, le médecin Colonel Armand Claude Kabré et le Colonel Ludovic Ouédraogo.

Ils ont pour suppléants, le médecin Colonel major Kologo Koudougou, le lieutenant-colonel Vincent de Paul Ouédraogo, et le lieutenant-colonel Néré Adam.

Des avocats lors du procès du coup d’Etat manqué de 2015

Les auditions à proprement parlé des accusés, ont débuté le vendredi 29 Juin 2018 avec le sergent-chef Laoko Mohamed Zerbo pour aboutir en cette fin d’année 2018 avec le général de Gendarmerie Djibrill Bassolé dont l’audition n’est pas encore terminée.

Au cours des différentes auditions, les accusés y compris le général Gilbert Diendéré ont tour à tour plaidé non coupable des charges pour lesquelles ils sont poursuivis.

Et pourtant, c’est celui-ci (Gilbert Diendéré) qui a présidé pendant une semaine, l’organe dirigeante mise en place après le coup d’Etat à savoir le Conseil national de la démocratie (CND).

Le procès a été suspendu le vendredi 21 décembre 2018 à cause des fêtes de fin d’année, et reprendra le lundi 7 janvier 2019 avec la suite et la fin de l’audition du général Djibril Bassolé.

Les prochaines étapes de ce procès en 2019 seront les confrontations des accusés, le passage des témoins et les plaidoiries des avocats.

L’autre actualité de l’année 2018 dans le monde judiciaire, c’est la mise en cause de deux hauts magistrats dans l’annulation en 2016 du mandat d’arrêt  contre le président de l’Assemblée nationale ivoirien Soro Guillaume.

Il s’agit de Mme Thérèse Traoré/Sanou, présidente du conseil supérieur de la magistrature (CSM) et Armand Ouédraogo, procureur de la cour de cassation et de la Haute cour de justice.

Des inculpés du putsch manqué

Invités à s’expliquer le 8 juin 2018, devant le conseil de discipline du CSM, les deux hauts magistrats ont refusé mettant en avant « le manque de transparence » qui caractérise le président dudit conseil, le magistrat Abdoulaye Barry.

Constatant leur absence, lors de son audience ce même jour, le conseil de discipline du CSM a décidé de la mise à la retraite d’office des deux hauts magistrats.

Mais coup de théâtre, un mois après, soit le mardi 11 juillet 2018, c’est le conseil de discipline du CSM lui-même qui est jugé illégal par le Conseil d’Etat au cours d’une audience.

Ainsi, toutes les sanctions prises par ledit conseil de discipline contre les deux hauts magistrats et d’autres sont devenues nulles et déclarées sans effets.

L’année 2019 devra marquer de nouveaux rebondissements dans ce dossier.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Les attaques terroristes à répétition ont marqué le quotidien des Burkinabè en 2018

 

Les attaques terroristes à répétition ont marqué le quotidien des Burkinabè en 2018

Ouagadougou, 30 déc. 2018 – Les attaques terroristes perpétrées de façon répétitive au Burkina Faso, ont marqué la vie quotidienne des Burkinabè durant l’année 2018 qui s’achève.

Tout au long de l’année, la presse nationale et internationale a fait écho des différentes attaques terroristes qui ont eu lieu dans plusieurs zones du pays, à des intervalles très réguliers, avec leur corolaire de  victimes.

L’une des attaques les plus spectaculaires fut celle perpétrée le 2 mars 2018, en plein cœur de Ouagadougou, simultanément, à l’Etat-major des armées et à l’ambassade de France au Burkina Faso.

Les FDS ont payé un lourd tribut dans le terrorisme en 2018

Le bilan est de huit morts, tous des FDS. Les trois terroristes, auteurs de l’attaque simultanée, ont été également neutralisés.

En 2018, les attaques terroristes au Burkina Faso se sont particularisées aussi bien par la méthode utilisée par les assaillants que par la diversité des  zones ciblées.

Pratiquement, toutes les régions du pays ont été touchées, avec cependant, une fréquence remarquable dans celles du Sahel, du Nord et surtout de l’Est.

La quasi-totalité des attaques n’a pas été revendiquée. Parmi les victimes, l’on dénombre aussi bien des civiles que des éléments Forces de défense et de sécurité (FDS).

Le mode opératoire le plus meurtrière a consisté à viser les convois des FDS, leur opposer des embuscades et à faire exploser les véhicules de celles-ci (FDS), à l’aide d’engins explosifs artisanaux improvisés.

Le dernier cas en date est intervenu le jeudi 27 décembre dernier lorsque des éléments de la brigade de gendarmerie de Toéni, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, sont tombés dans une embuscade alors qu’ils se rendaient sur le site d’une école incendiée.

Le véhicule des gendarmes a sauté sur une mine artisanale, faisant une dizaine de soldats tués.

Au cours de l’année, plusieurs ripostes ont été opérées par les Forces de défense et de sécurité burkinabè, tuant les assaillants. Ainsi, trois jihadistes présumés ont été abattus au cours d’un assaut des forces de sécurité dans la nuit du 21 au 22 mai, contre une villa à Rayongo, un quartier situé à l’Est de Ouagadougou.

En vue de venir à bout du phénomène du terrorisme dans leur pays, les autorités burkinabè ont consenti un rehaussement de la part du budget national octroyé au secteur de la défense et de la sécurité.

Le pays compte aussi sur le soutien international, notamment, sur l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel regroupant cinq pays de la sous-région (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad).

Durant l’année 2018, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a eu plusieurs missions et rencontres dans le sens de recherche de solutions contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Photo: Archives

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 29 DÉCEMBRE 2018

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 29 DÉCEMBRE 2018

 

WASHINGTON – Donald Trump a menacé vendredi de fermer la frontière entre les États-Unis et le Mexique si les démocrates n’acceptaient pas de financer la construction d’un mur, durcissant le bras de fer qui provoque la paralysie partielle des administrations américaines, ou « shutdown », sans issue en vue avant 2019.

 

GIZEH (Egypte) – Trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien ont été tués dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur bus près du site des pyramides de Guizeh, selon un bilan du parquet général égyptien.

 

KINSHASA – Le compte à rebours toujours incertain des élections prévues dimanche en République démocratique du Congo a continué vendredi, avec des violences pré-électorales dans l’Est et une rencontre entre les candidats à la présidentielle et la commission électorale, en présence d’observateurs africains à Kinshasa.

 

BEYROUTH – L’armée de Bachar al-Assad s’est déployée vendredi aux environs de la ville de Minbej en Syrie après un appel à l’aide des forces kurdes, illustrant un revirement d’alliance accéléré par l’annonce du retrait des soldats américains et les menaces turques.

 

PARIS – Emmanuel Macron et Angela Merkel ont de nouveau appelé vendredi à « un cessez-le-feu solide, complet et durable dans l’est de l’Ukraine » pour permettre « la mise en oeuvre de mesures humanitaires essentielles » en faveur des populations civiles.

 

SAN ROQUE (Espagne) – Plus de 300 migrants secourus il y a une semaine au large de la Libye par une ONG espagnole ont débarqué vendredi dans le sud de Espagne, alors que l’Italie et Malte les ont refusés.

 

RIO DE JANEIRO – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président élu du Brésil Jair Bolsonaro ont célébré vendredi à Rio de Janeiro le début d’une nouvelle « fraternité » entre leurs deux pays, avec la perspective d’une étroite collaboration économique et militaire.

 

NEW YORK – La Bourse de New York a clos en ordre dispersé vendredi à l’issue d’une séance en dents de scie, à l’image d’une semaine chaotique qui aura vu les indices opérer des revirements spectaculaires.

 

PARIS – Le gouvernement français a continué vendredi de subir les critiques de l’opposition à propos d’informations de presse selon lesquelles Alexandre Benalla, ancien proche collaborateur du président Emmanuel Macron, aurait conservé et utilisé à l’étranger un passeport diplomatique après son limogeage.

 

BUENOS AIRES – La justice argentine a saisi plus d’une trentaine d’oeuvres d’art au domicile de l’ex-présidente Cristina Kirchner, soupçonnée d’avoir été le cerveau d’un vaste système de corruption, a-t-on appris vendredi.

 

WASHINGTON – Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, s’est dit « fier des progrès réalisés » en 2018 pour améliorer le premier réseau social du monde, empêtré dans une série de scandales retentissants depuis plus de deux ans qui ont miné la confiance des utilisateurs et éveillé l’attention des régulateurs.

 

LONDRES – Le célèbre disquaire britannique HMV va se déclarer en faillite pour la seconde fois en près de six ans, dernière victime en date d’une année noire pour le commerce physique au Royaume-Uni et faisant craindre pour l’avenir des 2.000 emplois de la société.

 

JERUSALEM – Amos Oz, l’écrivain israélien le plus connu à l’étranger pour son oeuvre et son action en faveur de la paix avec les Palestiniens, s’est éteint vendredi à l’âge de 79 ans.

 

ATMÉ (Syrie) – Des pluies torrentielles ont inondé ces deux derniers jours les camps de déplacés établis dans des secteurs sous contrôle rebelle dans le nord de la Syrie, habitants et ONG dénonçant des conditions de vie difficiles et lançant un appel à l’aide.

 

OULANBATOR (Mongolie) – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans les rues d’Oulan-Bator, par -25°C, pour protester contre la corruption et réclamer la démission du président du Parlement.

 

TAMPA (États-Unis) – Le survol historique par une sonde de la Nasa d’un objet céleste, le plus éloigné jamais étudié, est attendu au tournant 2018-2019: New Horizons devrait passer, le jour de l’An, en trombe au-dessus d’Ultima Thule, objet gravitant à quelque 6.4 milliards de kilomètres de nous.

 

QUITO – Les Galapagos, archipel qui regroupe une faune unique au monde, ont interdit les feux d’artifice du Nouvel An pour protéger ses animaux, ont annoncé vendredi les autorités. Les animaux souffrent de tachycardie, de stress et d’anxiété, ce qui perturbe « sensiblement » leur comportement et donc leur survie, selon les autorités.

 

NEW YORK – Le festival de Woodstock avait été en août 1969 un moment culte de la culture hippie. Cinquante ans plus tard, un festival anniversaire, prévu du 16 au 18 août 2019, et à l’affiche encore inconnue, s’annonce sur le même site à 160 km au nord de New York.

 

PARIS – Périmètre autour des Champs-Élysées, points de filtrage, contrôles dans les transports en commun: la sécurité sera renforcée à Paris le soir du 31 décembre, notamment dans le coeur touristique où vont converger touristes mais aussi « gilets jaunes », entrés en rébellion contre la politique sociale et fiscale du gouvernement. L’alcool et les engins pyrotechniques y seront strictement interdits et le secteur sera interdit à la circulation routière de lundi 16h00 jusqu’à 3h00 le lendemain.

(afp)

 

Insécurité alimentaire: Près de 2,9 millions de personnes soutenues en 2018 (ministre)

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Insécurité alimentaire: Près de 2,9 millions de personnes soutenues en 2018 (ministre)

Ouagadougou, 28 déc. 2018 (AIB)- Plus de 2 millions 878 mille 600 personnes ont été touchées en 2018 par le Plan de réponse à l’insécurité alimentaire pour un montant de près de 61 milliard 630 millions 297 mille 248 F CFA, a annoncé vendredi  à Ouagadougou, le ministre en charge de l’Agriculture Jacob Ouédraogo.

Le Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, élaboré à la suite du déficit céréalier de la campagne 2017-2018, a touché 2 millions 878 mille 600 personnes, selon Jacob Ouédraogo.

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques qui animait vendredi un point de presse, a précisé que l’opération a coûté 61 milliard 630 millions 297 mille 248 F CFA contre un financement attendu de 81 milliards 491 millions 2 mille 888 FCFA, soit un taux d’exécution de 84%.

«La production céréalière prévisionnelle nationale 2018-2019 est estimé à 4 millions 953 milles 257 tonnes. Comparée à la production totale définitive de la campagne agricole 2017-2018 et à la moyenne des cinq dernières années, elle est en hausse respective de 21,91% et de 11,77%», a déclaré Jacob Ouédraogo.

D’après lui, «en tenant compte du solde import/export, le bilan prévisionnel fait ressortir un excédent net de 761 919 tonnes dégageant un disponible apparent de 240kg par habitant».

Le ministre s’est réjoui aussi de l’institutionnalisation  de la journée mondiale des légumineuses par l’organisation des Nations Unies le 10 février de chaque année obtenue par le Burkina Faso et de la première édition qui s’y tiendra le 10 février 2019.

Agence d’Information du Burkina

lS/ata/ak

PRESENTATION DU PRIX FAAPA AU DG DES EDITIONS SIDWAYA EN IMAGES

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Salitas FC hérite du club libyen d’Al Nasr pour le tour de cadrage

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Salitas FC hérite du club libyen d’Al Nasr pour le tour de cadrage


Ouagadougou, 28 déc. 2018 (AIB) – Salimata et Tasséré football club (SALITAS FC) a hérité vendredi au Caire (Egypte), lors du tirage au sort de la Coupe de la Confédération (CAF), du club libyen d’Al Nasr pour jouer le tour de cadrage de la compétition, a-t-on appris de la faîtière du football africain.

Après avoir franchi les tours préliminaires (face à Wakrya de la Guinée) et les 16e de finale (devant Al Masry d’Egypte) avec brio, SALITAS FC devra maintenant affronter Al Nasr de la Libye pour atteindre les phases de poule.

Le match aller se disputera entre le 11 et le 13 janvier prochain pendant que le retour est prévu entre le 18 et le 20 janvier. Salitas FC se déplacera d’abord en terre libyenne avant de recevoir son adversaire à Ouagadougou.

L’Etoile sportive du Sahel (Tunisie) est qualifiée d’office en phases de poule sans devoir passer par le tour de cadrage en raison de son meilleur coefficient parmi tous les clubs qualifiés.

Trente équipes sont concernées par ce tour de cadrage pour désigner 15 vainqueurs qui rejoindront l’Etoile du Sahel pour le tirage des phases de groupe (4 groupes de 4).
as/

Le président de la FIFA au Burkina Faso le 10 janvier prochain

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Le président de la FIFA au Burkina Faso le 10 janvier prochain


Ouagadougou, 27 déc. 2018 (AIB) – Le président de la Fédération internationale de football association (FIFA) Gianni Infantino sera à Ouagadougou le 10 janvier prochain, a annoncé mercredi soir la Fédération burkinabè de football (FBF).

Le service de communication de la FBF qui a donné l’information n’a pas encore dévoilé le programme de travail du patron de la faîtière du football mondial.
as/

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