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Burkina/Effort de paix : Un ex-DG de la LONAB offre 2 tonnes de vivres et une enveloppe de 100.000 FCFA au COPROSUR

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Burkina/Effort de paix : Un ex-DG de la LONAB offre 2 tonnes de vivres et une enveloppe de 100.000 FCFA au COPROSUR

Boulsa le 25 mai 2023, (AIB)- L’Honorable député Zembendé Théodore Sawadogo ex-Directeur général de la Loterie nationale du Burkina (DG/LONAB) a remis le 25 mai 2023 au conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Namentenga dans la région du Centre-Nord, 2 tonnes de maïs et une enveloppe de 100.000 FCFA, à Boulsa.

 

Deux tonnes de maïs et une enveloppe de 100.000 FCFA, tel est le soutien que l’Honorable député Zembendé Théodore Sawadogo , ex-DG/LONAB a offert au COPROSUR, comme contribution pour faire face à ses actions de sécurisation de la province et pour également faire face au nombre important de personnes déplacées internes .

« Je suis sensible à la souffrance de mes parents durement confrontés à l’hydre terroriste. C’est pour cela que je viens par cette modeste contribution pour leur exprimer mon soutien », a-t-il indiqué.

Le président du Conseil provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR), Adama Conseiga, a remercié le donateur et lui a rassuré du bon usage du don. Puis, à son tour, il a remis le don au représentant du directeur provincial en charge de l’action humanitaire.

Agence d’information du Burkina

JBD/dnk

 

Burkina : Le président Traoré lance les Bureaux « Bilan de Compétences et Accompagnement (BCA)

Burkina : Le président Traoré lance les Bureaux « Bilan de Compétences et Accompagnement (BCA)

Fada N’Gourma 26mai 26 (AIB)-Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a lancé vendredi, les Bureaux de Compétences et Accompagnement (BCA), destinés à accompagner les étudiants dans la construction et la réalisation de leurs projets professionnels ou d’emplois, a constaté l’AIB.

Le 17 janvier 2023, le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré avait promis à la communauté universitaire et aux étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou de mettre en place,  dans les instituts d’enseignements supérieurs et de recherche, un dispositif d’informations et d’orientations vers les opportunités d’insertion.

Aujourd’hui, 26 mai 2023, le capitaine est venu dans la cité de Yendabili pour le lancement de cette initiative.

En effet, a soutenu le capitaine, l’insertion des jeunes diplômés sur le marché de l’emploi devient de plus en plus préoccupante.

Plus loin, le chef de l’Etat a fait remarquer que les mesures prises ces dernières années par le gouvernement burkinabé en vue de faciliter l’accès à l’éducation, a contribué fortement à un accroissement très important des effectifs dans les universités.

A titre illustratif, en décembre 2021, l’effectif des étudiants s’élevait à plus de 190 mille et cela s’accroit en raison de 12% l’an.

Aussi, a-t-il indiqué que les exigences nouvelles du marché de l’emploi ont fait émerger une conception nouvelle de l’université : non celles qui délivrent seulement des diplômes mais plutôt celles qui transmettent des savoirs opérationnels orientés vers l’exercice des métiers

Le capitaine Ibrahim Traoré constate que la majorité des jeunes diplômés qui arrivent sur le marché de l’emploi, n’ont aucune connaissance des opportunités réelles qui s’offrent à eux.

C’est pour pallier à ces insuffisances que la mise en place des dispositifs de proximité, facilitant l’accès à l’information et à l’orientation vers les opportunités d’insertion, s’est avérée nécessaire, a clamé le capitaine.

Le bureau  « Bilan de Compétences et Accompagnement (BCA)» au sein  des institutions d’enseignement supérieur et de recherche constitue une solution opérationnelle visant à accompagnement les étudiants dans la construction et la réalisation de leurs projets professionnels ou d’emploi, a laissé entendre le chef de l’Etat.

La mise en place des bureaux  « Bilan de Compétences et Accompagnement»,  vise entre autres, à informer les étudiants sur les opportunités, les caractéristiques et les exigences du marché du travail, assister les étudiants dans la réalisation de leur bilan de compétences, et les accompagner dans la définition de leurs parcours professionnels d’emploi.

La première phase du déploiement des bureaux  « Bilan de Compétences et Accompagnement», concernera les quatorze (14) universités publiques. Elle connaitra une extension progressive aux institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques et   privées d’ici à 2025.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

GNAGNA : Les préparatifs en vue des examens scolaires de fin d’année vont bon train, malgré quelques difficultés 

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GNAGNA : Les préparatifs en vue des examens scolaires de fin d’année vont bon train, malgré quelques difficultés 

Bogandé, 25 mai 2023(AIB)- La Direction provinciale de l’éducation préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Gnagna dans la région de l’Est a tenu le jeudi 25 mai 2023 à Bogandé chef-lieu de la province, sa deuxième session de son conseil de direction sous la présidence de son directeur provincial, Salam Ouédraogo.

Cette deuxième session au titre de l’année 2023, a permis aux acteurs de l’éducation de la province de la Gnagna de faire une mise au point des préparatifs des examens de fin d’année. Se faisant, les difficultés majeures ont été énumérées puis des solutions ont été dégagées.

Selon les chefs de circonscription d’éducation de base de la Gnagna, les préparatifs vont bon train. Les candidats sont clairement identifiés et des numéros PV ont été attribués à tous les candidats.

Pour la session 2023, la province de la Gnagna compte au total 2.881 candidats à l’examen du Certificat d’études primaire (CEP). Le personnel pour l’administration des épreuves et du secrétariat a été également identifié.

Au nombre des difficultés, on retient la non maitrise parfaite du nouveau logiciel conçu pour l’examen par les agents en charge des examens et concours. A cela, s’ajoute l’insuffisance du matériel de travail tels que les ordinateurs et les imprimantes.

Il faut aussi noter le manque d’agents notamment les Personnels d’administration et de gestion (PAG) dans certaines Circonscription d’éducation de base (CEB).

Pour pallier certaines difficultés, les participants ont proposé que la formation du personnel en charge des examens et concours soit élargie au minimum à deux personnes par CEB.

Ils ont aussi fait un plaidoyer pour l’acquisition de certains matériels pour faciliter les tâches commises aux membres du secrétariat du CEP.

La nouvelle reconfiguration des structures éducatives du Ministère de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) a été évoquée par le directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna, Salam Ouédraogo.

M. Ouédraogo a invité chaque structure éducative au strict respect du nouveau organigramme en vigueur au MENAPLN.

Le DPEPPNF a également félicité et encourager les différents acteurs pour les efforts consentis sur le terrain malgré une situation sécuritaire délétère. Saisissant l’occasion, il a exhorté les acteurs de l’éducation de la Gnagna à redoubler d’efforts, à faire preuve de résilience et de courage pour le bon déroulement des examens de fin d’année.

En rappel, les conseils de direction ont été officiellement institués au MENAPLN dans le but d’établir une large concertation des acteurs autour des activités des DPEPPNF.

 

Agence d’Information du Burkina

YAT/dnk

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Sissili/ Promotion des énergies renouvelables: Un nouveau projet expliqué aux acteurs de la santé humaine et animale de Léo

Léo (AIB) – Le centre medico chirurgal Dr Sedogo de Léo, en partenariat avec l’association operieren in Africa a organisé le mercredi 24 mai 2023 dans l’enceinte dudit centre sanitaire, un atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la santé humaine et animale sur un nouveau projet solaire << dénommé sophia >> pour promouvoir les énergies renouvelables dans la province de la Sissili.

L’atelier d’information et de sensibilisation des acteurs de la santé humaine et animale de Léo fait suite à la mission effectuée les 14 et 17 mars 2023, à Cap-Town en Afrique du sud par le directeur du Centre medico chirurgical, Dr Sedogo de Léo, Omar Ouédraogo.

Cette mission a permis à M. Ouédraogo de prendre part à la rencontre de planification et de projection des activités dans le futur, aux côtés d’autres collègues de l’Ouganda, du Cameroun, du Malawi, d’Afrique du sud et de la Suisse.

Les participants ont au cours des travaux de l’atelier eu droit à une communication sur le caractère du << Projet sophia >> faite par le conférencier Dénis de l’Université de Makérere de l’Ouganda.

Selon le communicateur ougandais, cette phase pilote du projet concerne quatre pays à savoir le Burkina Faso, le Cameroun,le Malawi et l’Ouganda.

Pour lui, la création de ce nouveau projet solaire << dénommé sophia>> vise à améliorer la chaîne de froid dans les différentes formations sanitaires pour une bonne conservation des produits pharmaceutiques.

Il a indiqué que le << Projet sophia >>, comporte essentiellement 03 composantes à savoir 2 conteneurs pour la chaîne de froid et un conteneurs pour le recyclage de l’eau.

Selon le directeur du centre medico chirurgical, Dr Sedogo de Léo, Omar Ouédraogo, la mise en place d’un tel projet permet de relever les défis liés à l’électricité et d’adduction d’eau potable.

<< Nous ne disposons pas d’infrastructures adéquates pour bien conserver les vaccins, les produits sanguins et autres produits pharmaceutiques. Mais aussi pour le traitement des eaux dans les blocs opératoires >>, a- t- il renchéri.

M. Ouédraogo a précisé que le << projet Sophia>> d’une durée de cinq ans a bénéficié de l’accompagnement financier de l’Union européenne.

Et d’ajouter qu’au Burkina, c’est le centre medico chirurgical Dr Sedogo de Léo qui a été choisi pour la mise en œuvre de la phase pilote du projet .

Omar Ouédraogo a indiqué que le projet va également bénéficier de l’assistance technique de 2IE. Selon lui, la mise en œuvre de la phase pilote va déterminer son implémentation dans les autres localités du Burkina.

Le médecin chef du district sanitaire de Léo, Dr Aboubacary Abdou s’est réjoui de la mise en œuvre de cette approche innovante qui va permettre non seulement une meilleure prise en charge des patients dans les formations sanitaires, mais aussi contribuer à réduire les évacuations sanitaires vers les centres hopitaliers et à améliorer la qualité dans l’offre des soins.

<< Nous saluons cette aubaine à sa juste valeur et témoignons toute notre gratitude et reconnaissance aux partenaires pour cette noble initiative et le choix porté sur le centre medico chirurgical >>, a-t-il soutenu .

Il a nom de tout le district sanitaire de Léo remercié le directeur du centre medico chirurgical, Dr Sedogo de Léo,Omar Ouédraogo et ses partenaires privilégiés pour avoir associé sa structure au projet.

Le Secrétaire général de la mairie de Léo, Saïdou Ouédraogo a salué cette initiative à sa juste valeur.Il dit par ailleurs prendre acte du projet qui est bénéfique pour les communautés.

<< Avec ses installations nous seront à l’aise dans la prise en charge des patients,aussi on aura plus besoin de nous tourner vers d’autres centres comme Ouagadougou pour satisfaire nos besoins en eau distillée >>, a poursuivi, Omar Ouédraogo,

Il a enfin exprimé toute sa gratitude au conférencier ougandais Dénis qui n’a ménagé aucun effort pour avoir accepté faire le déplacement à Léo pour les accompagner.

Agence d’information du Burkina

OAS/no/ata

 

 

Sénégal: l’opposant Sonko, menacé d’inéligibilité, entame un retour à risques à Dakar

SÉNÉGAL-PROCÈS-ÉLECTIONS-TROUBLES-AGRESSION-POLITIQUE

Sénégal: l’opposant Sonko, menacé d’inéligibilité, entame un retour à risques à Dakar

 ZIGUINCHOR (Sénégal), 26 mai 2023 – L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024 et menacé d’inéligibilité, a entrepris vendredi son voyage de retour à Dakar, un déplacement à risques dans un contexte de bras de fer avec le pouvoir.

Un long convoi de voitures est parti de son domicile de Ziguinchor (sud), a constaté un correspondant de l’AFP.

Des images diffusées en direct sur les réseaux sociaux ont ensuite montré le cortège progressant à quelques dizaines de kilomètres de là, du côté de Goudomp, M. Sonko juché en chemise sur un véhicule rehaussé du drapeau sénégalais, et des grappes de jeunes enthousiastes courant derrière.

Les quelque 500 kilomètres entre Ziguinchor et Dakar peuvent se couvrir en plus ou moins neuf heures en passant par la Gambie. Mais M. Sonko devrait contourner la Gambie et allonger son trajet d’environ 350 km.

 

Le porte-parole de son parti, Ousseynou Ly, a dit ne pouvoir préciser quand M. Sonko arriverait à Dakar.

C’est un nouvel acte de défiance à l’encontre du pouvoir de la part de M. Sonko, quelques jours après son refus de comparaître devant un tribunal pour être jugé pour viols. Il est resté reclus plusieurs jours chez lui à Ziguinchor, dont il est le maire, sa villa étroitement gardée par des jeunes résolus à parer une éventuelle tentative d’arrestation.

M.Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, personnalité clivante mais populaire chez les moins de 20 ans, dénonce son procès comme un complot du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle. Il a dit vouloir transformer son retour à Dakar en « caravane de la liberté ».

La chambre criminelle qui a siégé en son absence mardi doit rendre son verdict le 1er juin, et la tension monte à l’approche de cette échéance.

La mobilisation de ses supporteurs, à l’occasion de ses rendez-vous avec la justice notamment, a régulièrement donné lieu à des incidents et des troubles, y compris mortels.

M.Sonko risque de perdre son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre.

Le gouvernement dément toute instrumentalisation de la justice et évoque une affaire privée. Il a prévenu avant le départ de M. Sonko de Ziguinchor qu’il ferait respecter l’ordre « quoi qu’il en coûte ».

Avec l’AFP

 

Soutiens aux PDI et à la paix : Un Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire apporte près de 80 millions de FCFA

Soutiens aux PDI et à la paix : Un Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire apporte près de 80 millions de FCFA

Kaya, 24 mai 2023, (AIB)-Sibila Salfo Sawadogo, un Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire, a remis 200 tonnes de maïs pour les PDI de Pissila  et 10 millions de FCFA pour l’effort de paix. Il compte également livré incessamment aux populations, trois forages estimés à 22, 5 millions de FCFA, soit un apport cumulé de près de 80 millions de FCFA pour ses compatriotes.

Sibila Salfo Sawadogo, éleveur de volaille en Côte d’ivoire est venu le 24 mai 2023 pour répondre  à l’appel de contribution à l’effort de paix du président de la Transition et compatir à la souffrance des populations déplacées internes.

A la tête d’un convoi de quatre remorques chargées de maïs, le natif de Pissila est allé tout droit au Trésor public de Kaya, où il a versé la somme de 10 millions de francs CFA pour l’effort de paix, avant de se présenter à l’autorité administrative de la province du Sanmatenga.

« Je suis de loin ce que mes compatriotes vivent en ce moment du fait de la crise sécuritaire. En tant que Burkinabè, je ne saurais rester indifférent à l’appel du président du Faso. » a-t-il confié à Abraham Yiyé Somdo, le Haut-Commissaire du Sanmentenga.

Présentant la quittance de versement de la somme de 10 millions de FCFA, le visiteur du jour montre 200 tonnes de maïs dans les remorques destinées aux personnes déplacées internes de la commune de Pissila, à travers le conseil départemental de secours d’urgence et de réhabilitation (CODESUR).

Aussi, il a fait une promesse de fournir trois postes d’eau autonome à hauteur de 22,5 millions de francs CFA pour résorber la question de l’accès à l’eau potable de cette localité de la province du Sanmatenga.

«J’espère que ma petite contribution va inciter d’autres compatriotes à mettre la main à la pâte pour sauver le pays», a-t-il confié.

Selon son porte-parole Wendiata Sawadogo, ressortissant de Pissila, c’est une somme globale de 79 millions qui a été investi par le donateur, cela en plus de ses nombreuses contributions dans les groupes de ressortissants vivant en république de Côte d-Ivoire.

« Ce geste de solidarité vient à point nommé et je le salue comme il se doit au nom des plus hautes autorités de notre pays. Cet acte donne un sens au sentiment d’appartenance à la même nation. Le donateur ne vit pas au pays mais il n’a pas oublié d’où il vient’’, précise le Haut-Commissaire de la province.

Appelant l’ensemble des compatriotes résidents et ressortissants à s’inspirer de ce geste, Abraham Yiyé Somdo estime que chacun devrait se questionner « Qu’est-ce que j’apporte non seulement pour la reconquête du territoire national mais surtout en guise de solidarité pour mes frères dans le besoin. »

Le préfet, président de la délégation spéciale communale et président du CODESUR de Pissila, a au nom des bénéficiaires saluer la grandeur d’esprit du donateur. Tambi Zouma s’est montré rassurant quant à la gestion des vivres au profit des populations de son ressort territoriale.

Selon le conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), la commune de Pissila abrite 60 527 personnes déplacées internes dont 17 169 femmes, à la date du 31 mai 2023.

Agence d’information du Burkina

OIA/ata

 

Cuba: une loi consacre l’illégalité des médias indépendants    

CUBA-MÉDIAS-POLITIQUE-PRESSE-INTERNET-DROITS-CENSURE-LOIS

Cuba: une loi consacre l’illégalité des médias indépendants

 LA HAVANE, 26 mai 2023  – Le Parlement cubain a approuvé jeudi une « loi de communication sociale » en vertu de laquelle seuls les médias d’Etat sont autorisés, consacrant l’illégalité des médias indépendants qui ont vu le jour sur internet dans le pays communiste ces dernières années.

Le texte, adopté à main levée et à l’unanimité par le plénum de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire, dispose que les médias sont « la propriété socialiste du peuple tout entier ou d’organisations politiques, de masses sociales, et ne peuvent faire l’objet d’aucun autre type de propriété ».

S’adressant à l’assemblée, le président cubain Miguel Diaz-Canel a justifié la nouvelle loi par la nécessité de prévenir la « subversion », et a qualifié les médias indépendants de « mercenaires » dont la légitimité ne sera pas reconnue par son gouvernement.

La nouvelle loi interdit par ailleurs aux médias « la subversion de l’ordre constitutionnel et la déstabilisation de l’Etat socialiste ».

A Cuba, la presse, la radio et la télévision sont contrôlées par le Parti communiste, le seul autorisé dans le pays. Plusieurs médias indépendants en ligne ont toutefois vu le jour à Cuba ces dernières années et survivent tant bien que mal, dans un vide légal.

Les journalistes de ces médias critiques envers le gouvernement souffrent constamment de pressions, et beaucoup d’entre eux ont dû s’exiler à l’étranger.

Un de ces médias, 14ymedio, a été fondé en 2014 par la blogueuse Yoani Sanchez. Les habitants de Cuba ne peuvent y accéder que moyennant un réseau privé virtuel (VPN).

« Les perspectives sont assez sombres pour la presse indépendante » qui est « mise en échec » par la nouvelle loi, a déclaré à l’AFP Luz Escobar, une célèbre journaliste de 14ymedio qui a quitté le pays en 2022, avec plusieurs de ses collègues.

« Publier des informations dans ces conditions est lamentable. Non seulement vous devez subir la répression et les menaces, mais souvent ils vous empêchent aussi de sortir de chez vous ou, quand vous y parvenez, ils vous arrêtent et ils vous coupent internet », a-t-elle dénoncé.

Avec l’AFP

 

Les Etats africains renforcent leur coopération culturelle à Rabat (Maroc)

 

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Les Etats africains renforcent leur coopération culturelle à Rabat (Maroc)

Ouagadougou, 26 mai 2023 (AIB)-Les ministres de la culture et chefs de délégation des Etats africains qui se sont rencontrés le 22 mai 2023 à Rabat, capitale du royaume du Maroc ont produit une déclaration dont l’AIB a eu copie, dans la perspective d’instituer les bases d’un renforcement de la coopération culturelle entre les pays africains. Déclaration.

« Nous, Ministres de la Culture et chefs de Délégation des Etats Africains, réunis à Rabat, capitale du Royaume du Maroc, le 22 mai 2023, dans la perspective d’instituer les bases d’un renforcement de la coopération culturelle entre nos Etats Africains et de réfléchir à la mise en place des mécanismes sine qua non pour le développement de notre action culturelle commune pour le bien présent et futur de nos concitoyens.

Rendons hommage aux efforts de Sa Majesté Le Roi Mohamed VI, Souverain du Royaume du Maroc, visant le renforcement de la coopération sud-sud et le soutien au développement du Continent Africain;

Saluons le rôle pionnier du Royaume du Maroc dans la lutte contre la violence, l’extrémisme et le séparatisme, ainsi que le maintien de la paix et la sécurité dans le Continent Africain ;

Applaudissons le choix de la capitale du Royaume du Maroc, Rabat, comme capitale africaine de la culture au titre de l’année 2022-2023 ;

Soulignons l’importance stratégique de la culture dans la construction de sociétés du savoir, la promotion de la convergence et la contribution aux efforts de développement global et durable de nos Etats Africains, ainsi que son rôle principal dans la lutte contre la pauvreté et l’instauration d’une cohésion sociale entre les fils d’une même nation et les citoyens de nos Etats Africains dans leur ensemble ;

Enregistrons avec fierté la richesse et la diversité des atouts culturels et civilisationnels dont regorgent nos Etats Africains, de même que les liens humains, culturels, communs et profonds qui les caractérisent ;

Apprécions les efforts déployés au niveau des gouvernements et des acteurs culturels dans nos Etats Africains pour atténuer les répercussions de la pandémie du Covid-19, pour la diversité culturelle et préserver le patrimoine culturel matériel et immatériel. Outre, la facilitation de l’accès des citoyens aux services culturels en tant qu’un droit de l’Homme garanti par les lois et chartes internationales ;

Notons l’importance de diversifier et de développer les initiatives visant à renforcer la coopération culturelle entre nos Etats Africains afin d’établir une approche participative de développement durable érigeant la culture comme sa pierre angulaire et s’appuyant sur des solutions innovantes ;

Faisons grand cas de l’étroite coopération entre le Royaume du Maroc et l’UNESCO dans le domaine de la protection et la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel dans nos Etats Africains ;

Sommes attachés à l’importance de respecter la diversité culturelle et le multilinguisme, à l’encouragement du dialogue interculturel et la liberté de la mobilité des créateurs et intellectuels entre nos Etats Africains ;

Exprimons notre soutien au renforcement et à l’amélioration de la coopération culturelle bilatérale et multilatérale entre nos Etats Africains, pour atteindre les objectifs du développement durable en soulignant l’importance d’investir dans la richesse et la diversité des capacités culturelles, civilisationnelles et patrimoniales. Et ce, à travers des programmes pionniers et innovants visant la protection et la valorisation du patrimoine culturel matériel et immatériel, le développement du tourisme culturel, la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, le développement des industries culturelles et créatives, l’échange d’expertises et d’expériences dans les domaines culturel, artistique et patrimonial, la création d’opportunités pour les jeunes permettant le développement de leurs compétences créatives et artistiques… ;

Nous engageons à lutter contre le trafic illicite des biens et des œuvres d’art africains et la promotion de la restitution desdits biens ;

Nous emploierons à renforcer le rôle de la jeunesse africaine et celle de la diaspora africaine dans la préservation du patrimoine culturel africain ;

Veillerons à favoriser le rapprochement et la coexistence entre la population et les cultures du monde, ainsi que la contribution de la jeunesse et la diaspora africaines au développement durable ;

Exprimons notre volonté d’échanger l’expertise dans le domaine de la préservation du patrimoine et la protection des droits de propriété intellectuelle et culturelle à l’endroit des Etats Africains ;

Réaffirmons l’importance de préserver le patrimoine culturel immatériel de l’ensemble des Etats Africains et exprimons notre soutien à la création de l’Observatoire Africain du Patrimoine Culturel Immatériel au Maroc ;

Réaffirmons la nécessité d’institutionnaliser les rencontres des Ministres des Etats Africains ;

– Invitons à la mise en place d’une Charte Africaine des Industries Culturelles ;

Appelons à l’intensification de l’opérationnalisation de la diplomatie culturelle au service des enjeux de l’intégration continentale dans divers domaines en vue d’assurer la prospérité de nos citoyens dans un continent unifié jouissant d’un contexte de paix, de stabilité et de développement ;

Adressons nos sincères remerciements au Gouvernement du Royaume du Maroc pour l’invitation à tenir une réunion de ce niveau sur le continent africain et pour la bonne organisation, la généreuse hospitalité et les résultats conclus de cette rencontre que nous nous engageons à mettre en œuvre dans nos Etats Africains respectifs.

– Invitons les autres Ministres des Etats africains à s’associer à la déclaration de Rabat pour le renforcement de la coopération culturelle entre les Etats Africains et mettre en œuvre ses résultats ».
Agence d’information du Burkina
source : Taheb Laabi (Maroc)

Bam/Effort de paix: Les femmes de Zimtanga apportent 500 000FCFA

 

Bam/Effort de paix: Les femmes de Zimtanga apportent 500 000FCFA

Kongoussi, 26 mai 2023(AIB)-La coordination communale des femmes de Zimtanga avec à leur tête la deuxième vice-présidente Mme Fatimata Ouédraogo a répondu favorablement à l’appel du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition pour l’effort de paix.

 

En effet, les femmes de la commune  ont fait un dépôt de 500 000 FCFA  au Trésor public sur le compte alloué à cet effet, le 09 mai 2023.

Cette somme a été mobilisée par l’ensemble des femmes de Zimtanga pour soutenir les autorités dans la lutte contre le terrorisme.

A l’occasion, elles ont souhaité que toutes les organisations féminines soutiennent la Transition en leur manière pour qu’elle puisse rétablir la sécurité dans le pays.

Fatimata Ouédraogo a remis la quittance à la PDS de Zimtanga à Fatou Zalvet, épouse Grimanio (à droite).

En rappel, la commune de Zimtanga, située au nord de Kongoussi est réputée dans la production maraîchère au Bam notamment le haricot vert.

Mais depuis 2019, la commune s’est vidée de ses habitants pour raison de sécurité.

Agence d’Information du Burkina

AR/ata

Opérations de sécurisation du pays : le Chef de l’Etat à Fada N’Gourma

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Opérations de sécurisation du pays : le Chef de l’Etat à Fada N’Gourma
Fada N’Gourma, 26 mai 2023 (AIB)-Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé ce vendredi matin à Fada N’gourma dans la région de l’Est.
Le déplacement du Chef suprême des Forces armées nationales dans cette région s’inscrit dans le cadre du suivi des opérations de sécurisation du pays en cours. A cette occasion, le Chef de l’Etat va échanger avec les autorités administratives et militaires de la région pour plus d’efficacité dans le combat contre l’hydre terroriste.
Au cours de son séjour dans la cité de Yendabili, le Chef de l’Etat va également procéder au lancement du dispositif d’information et d’orientation des étudiants en matière d’opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi.
Cette initiative, une volonté du Président de la Transition, devra se matérialiser par le déploiement des services de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) au sein des instituts d’enseignement supérieur et de recherche par la mise en place de bureaux « Bilan de compétences et accompagnement (BCA) ».
Le Chef de l’Etat va mettre également son séjour à profit pour échanger avec les Forces vives de la région de l’Est sur la conduite et les enjeux de la Transition avec un accent particulier sur la nécessité pour tous les Burkinabè de se remobiliser pour la reconquête du territoire national.
Agence d’information du Burkina
Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Alain Edouard Traoré invite les médias à défendre la diplomatie burkinabè «en toute vérité»

Burkina-Diplomatie-Presse-Plaidoyer

Alain Edouard Traoré invite les médias à défendre la diplomatie burkinabè «en toute vérité»

Ouagadougou, 26 mai 2023(AIB)-Le diplomate et ancien ministre Alain Edouard Traoré a invité les journalistes burkinabè, à défendre «en toute vérité», la diplomatie burkinabè, présentement engagée sur «un front mondial»  pour la souveraineté du pays.

«Nous sommes dans un contexte particulier au Burkina où la diplomatie est au front -pas sur le front de l’Est ni le front du Nord- mais sur un front mondial où nous devons expliquer, où nous devons justifier, porter des enjeux que vous n’imaginez pas», a lancé le mardi 23 mai 2023, le chargé de missions au ministère en charge des Affaires étrangères, Alain Edouard Traoré.

Il s’exprimait face à des journalistes réunis depuis la veille, à l’occasion des premières journées presse-diplomatie, portées par la Direction de la Communication et des Relations publiques dudit ministère.

Pour Alain Edouard Traoré, certains pays à l’instar de la France, de la Grande-Bretagne et du Qatar, ont créé des médias pour défendre leur politique extérieure, en parlant et en influençant les opinions de leurs partenaires.

Relevant le manque de moyens au Burkina Faso pour mettre en place «l’audiovisuel visuel de l’extérieur», l’ancien ministre de la Communication appelle les médias burkinabè à prendre le relai pour défendre la diplomatie de leur pays.

 

«Je ne parle pas de propagande, mais de vérité. On vous dit les choses telles qu’elles sont et vous, vous en faites ce que vous en voulez pour réagir à la manipulation ou au mensonge d’ailleurs», a-t-il nuancé.

M. Traoré a alors invité les journalistes à s’impliquer dès la détermination de la politique extérieure du Burkina, à veiller sur sa conduite et à veiller par rapport aux opinions et aux médias étrangers.

Pour réussir ces trois ‘’missions’’, Alain Edouard Traoré a exhorté les Hommes de médias burkinabè à élever leur niveau de connaissance sur le monde diplomatique, en cherchant à connaitre ses usages, ses coutumes, ses réalités et ses pratiques, «au risque de se ridiculiser».

Il leur a également recommandé «le professionnalisme en toute épreuve» et l’organisation pour mieux défendre «les intérêts fondamentaux de la Nation qui sont bafoués».

Alain Edouard Traoré a aussi insisté sur la nécessité de «décoloniser la politique extérieure du Burkina», toujours calquée selon lui sur le modèle de l’ancien pays colonisateur, afin de lui donner son propre «référentiel».

Justement, la ministre en charge des Affaires Etrangères, Olivia Rouamba, fera savoir à sa suite, que le Burkina Faso a décidé de diversifier ses partenariats, dans le respect de sa souveraineté et par souci d’acquérir plus facilement du matériel pour contrer le terrorisme.

«Le Burkina Faso est dans la dynamique de l’affirmation de sa souveraineté sur la scène internationale (…) et n’entend plus se faire dicter des orientations, mais  entend faire passer les intérêts du Burkina Faso et des Burkinabè en priorité», a expliqué Olivia Rouamba.

Plusieurs communications données lors des premières journées  ‘’presse-diplomatie’’, ont permis aux journalistes de se familiariser avec le monde des Affaires étrangères.

Ils ont convenu de ressusciter le défunt club, créé il y a une vingtaine d’années pour servir les mêmes causes.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Burkina : Mort, LONAB, terrorisme, Africallia au menu des quotidiens burkinabè

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Burkina : Mort, LONAB, terrorisme, Africallia au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26 mai 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce vendredi évoquent la mort de treize personnes sur le site d’or de Bantara, quatre gagnants à la Loterie nationale burkinabè, la lutte contre le terrorisme sans oublier Africallia 2023.

Le journal de tous les burkinabè, Sidwaya titre à sa Une « Africallia 2023 : Les activités du forum présentées au chef de l’Etat ».

Le journal informe que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu, le jeudi 25 mai 2023, une délégation des participants au 7e forum ouest-africain de développement des entreprises, Africallia.

Pour le doyen des quotidiens privé, L’Observateur Paalga, c’est dans un contexte sous-régional et international difficile marqué par la crise sécuritaire associé aux problèmes d’approvisionnement mondiaux que se tient la 7 e édition d’Africallia.

Cette réalité, selon le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI), Mahamadi Savadogo recommande aux chefs d’entreprises d’imaginer des solutions nouvelles face aux défis du moment.

Sur le même sujet, le quotidien privé Le Pays, indique que l’objectif de cette 7e édition d’Africallia était de réunir au moins 300 chefs d’entreprises d’Afrique et du reste du monde.

Sous un autre angle, « Lutte contre le terrorisme : Le PNUD offre du matériel aux forces de sécurité intérieure », titre à sa manchette le quotidien public Sidwaya.

Le journal indique que le Programme des nations unies pour le développement a remis, le jeudi 25 mai 2023, un lot d’équipements au ministère en charge de la sécurité au profit des forces de sécurité intérieure.

Sur le même sujet, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, affiche à sa Une « Soutien aux forces de sécurité intérieure dans la lutte contre le terrorisme : Le PNUD offre un lot d’équipements d’une valeur de plus de 319 millions de FCFA ».

Le quotidien renseigne que ces équipements sont composés de 8 véhicules Pick-up, 121 motos, 74 équipements de communication, 50 GPS, 55 ordinateurs, des imprimantes et scanners, 370 kits complets de secours médical et des fournitures de bureaux.

Le journal ajoute que pour les donateurs, le matériel vise à consolider d’avantage les capacités opérationnelles des forces de sécurité intérieure.

Sous un autre volet, le journal privé Le Pays titre à sa manchette « Loterie nationale burkinabè : 4 gagnants remportent la somme de 219 706 000 FCFA.

Le journal informe que la Loterie burkinabè a encore fait des heureux gagnants et précise qu’il s’agit de 4 heureux gagnants au 4+1 du Pari qui ont remporté la somme de 219 706 000 FCFA.

Le journal privé Le Quotidien affiche à sa Une « LONAB : 4 gagnants du 4+1 se partagent 219 706 000 FCFA.

Sous un autre regard, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre à sa Une « Kampti : Treize morts dans un éboulement sur le site d’or de Bantara ».

Le journal relate qu’un éboulement a fauché treize artisans miniers et fait une dizaine de blessés sur le site d’orpaillage artisanal de Bantara, province du Poni dans la région du Sud-Ouest. Le drame est survenu le lundi 22 mai aux environs de 15h, dans les galeries, note le journal.

Agence d’information du Burkina

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Sénégal: le gouvernement promet la fermeté avant le retour à Dakar de l’opposant Sonko

SÉNÉGAL-POLITIQUE-PROCÈS-ÉLECTIONS-TROUBLES-MANIFESTATION

Sénégal: le gouvernement promet la fermeté avant le retour à Dakar de l’opposant Sonko

 

DAKAR, 25 mai 2023 – Le gouvernement sénégalais a promis jeudi la fermeté contre toute tentative de troubles à l’ordre public alors que l’opposant Ousmane Sonko, menacé d’inéligibilité à la présidentielle de 2024, s’apprête à prendre la route pour Dakar à la tête d’un convoi populaire.

 

« Quoi qu’il en coûte, l’ordre public sera maintenu », a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana. « Nous ne laisserons personne, personne, troubler l’ordre public et la quiétude des Sénégalais », a-t-il ajouté.

 

Après son procès pour viols tenu en son absence mardi, Ousmane Sonko a affirmé mercredi à Ziguinchor (sud) son intention de rentrer à Dakar par la route et de transformer ces quelque 500 kilomètres de trajet en « caravane de la liberté », pour mener « le combat final » contre le président Macky Sall.

 

« Qu’il veuille marcher sur Dakar, ce n’est pas un problème (…) s’il respecte les lois et les règlements », a expliqué M. Fofana. Aucune déclaration de manifestation n’a été déposée « à notre connaissance », a-t-il poursuivi jeudi après-midi.

 

Le porte-parole du gouvernement s’est demandé si M. Sonko ne cherchait pas ainsi à « se faire arrêter pour des questions politiques » afin d’éviter l’infamie d’une condamnation pénale « pour des histoires sordides ».

 

Le convoi de M. Sonko n’était pas parti jeudi après-midi de Ziguinchor et aucun préparatif n’était encore visible sur place, ont constaté des journalistes de l’AFP. L’opposant a dit qu’il partirait jeudi ou vendredi au plus tard.

 

Le président du parti Pastef-les Patriotes, troisième de la présidentielle en 2019, a brillé par son absence à son procès pour viols, disant craindre pour sa sécurité et remettant en cause l’impartialité de la justice. Il a toujours réfuté les accusations et crié au complot du pouvoir pour l’écarter de la présidentielle.

 

  1. Sonko risque son éligibilité, déjà compromise par une condamnation à six mois avec sursis pour diffamation contre un ministre.

 

En 2021, son interpellation lors de son déplacement en cortège jusqu’au tribunal où il était convoqué, alors que l’affaire de viols présumés venait d’éclater, a contribué à déclencher plusieurs jours d’émeutes qui ont fait au moins une douzaine de morts.

 

La tension s’annonce à nouveau forte autour du 1er juin, date à laquelle est attendu le verdict.

 

Avec l’AFP

Africallia 2023 : les participants présentent le forum au Chef de l’Etat

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Africallia 2023 : les participants présentent le forum au Chef de l’Etat

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-Le président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu ce jeudi en audience une délégation des participants au 7e forum ouest-africain de développement des entreprises, Africallia.

Conduite par le président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi SAVADOGO, la délégation est venue présenter le programme d’activités des travaux de l’édition 2023 du forum.

Les entrepreneurs africains ont aussi remercié le président de la Transition pour le soutien que « lui-même et son gouvernement ont apporté à la tenue de ce forum », selon le chef de la délégation. M. SAVADOGO.

Il a ajouté que le Chef de l’État leur a prodigué des conseils, les a encouragés et félicités pour la tenue du forum dans ce contexte sécuritaire difficile.

Le 7e forum  regroupe plus de 500 entreprises de 26 pays pour une rencontre d’échanges dans la capitale burkinabè, avec au programme, des partages d’expériences, des rencontres B to B et des expositions de produits locaux.

« Toutes ces activités sont bénéfiques pour le Burkina Faso, en termes d’image, en termes de retombées économiques et surtout en termes de partage d’expériences entre les différents Hommes d’affaires présents à cette édition », a conclu le président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina.

Agence d’information du Burkina 

Source : Direction de la communication de la Présidence du Faso

Le Burkina Faso et le Mali doivent travailler ensemble pour circonscrire le terrorisme, responsable

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 Le Burkina Faso et le Mali doivent travailler ensemble pour circonscrire le terrorisme, diplomate

Ouagadougou, le 25 mai 2023 (AIB)-Le Burkina Faso et le Mali doivent travailler ensemble pour circonscrire le terrorisme, a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères du Mali, l’Ambassadeur Seydou Coulibaly, qui a annoncé qu’une commission mixte  pour lutter contre ce fléau.

« Le Burkina Faso et le Mali font face à des défis sécuritaires d’où l’importance pour nos deux pays de travailler ensemble pour circonscrire ce fléau. Les conclusions sont qu’en matière de défense nous devrons voir comment nos deux armées peuvent mutualiser les moyens et  efforts  pour lutter contre le terrorisme », a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge des affaires Etrangères du Mali, l’Ambassadeur Seydou Coulibaly.

M. Coulibaly, s’exprimait jeudi à Ouagadougou à sa sortie d’audience avec le Premier ministre du Burkina Faso, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

L’autorité malienne est allé «rendre compte des conclusions de nos travaux préparatoires à la commission mixte Mali-Burkina Faso devant se tenir à Bamako en début juillet 2023 ».

Pour lui, les deux pays doivent également renforcer leurs cadres de consultation entre les deux ministères des affaires étrangères « afin que nous puissions porter ensemble  notre voix sur la scène internationale».

Selon le diplomate malien, le premier burkinabè leur a donné des orientations et leur a également demander de « passer de la parole aux actes ».

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DNK/ata

Burkina/Média : Le président de l’ALT salue l’engagement et la résilience de l’Observateur Paalga

Burkina/Média : Le président de l’ALT salue l’engagement et la résilience de l’Observateur Paalga

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-Le président de l’Assemblée nationale de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, a salué jeudi  l’engagement et la résilience de l’Observateur Paalga, à l’occasion des journées portes ouvertes organisées à l’occasion des 50 ans du doyen des quotidiens privé burkinabè.

«Nous avons vu l’engagement  des fondateurs du journal L’Observateur Paalga parce que l’histoire de ce média n’a pas été un fleuve tranquille. Ce journal montre véritablement à souhait la résilience. Nous voulons saisir l’occasion,  encourager et souhaiter beaucoup de  succès aux acteurs », a indiqué le président de l’Assemblée nationale de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma.

Le président de l’Assemblée nationale de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’occasion des Journées portes ouvertes du premier quotidien privé du Burkina Faso, L’observateur Paalga.

Pour M. Bougouma, ces journées portes ouvertes lui ont permis d’apprendre un peu plus  de « l’histoire de ce média important dans le paysage médiatique du Burkina  Faso », depuis « la machine à écrire jusqu’à l’ère du numérique ».

Pour le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoulazize Bamogo, en faisant le parcours (des stands) « on fait  non seulement  le parcours de l’histoire de l’observateur Paalga, mais aussi, on fait le parcours de   l’histoire du Burkina Faso ».

«J’ai vu les différentes étapes, les différents évènements que le journal  a vécu. Les photos d’illustrations montrent aussi les éléments clés  de l’histoire du Burkina dont l’Observateur Paalga a été un témoin de premier plan », a-t-il indiqué.

M. Bamogo a encouragé L’Observateur Paalga à s’investir davantage dans le numérique.

Pour le fondateur du doyen des quotidiens privé du Burkina Faso, Edouard Ouédraogo, le défi du numérique est au centre de la réflexion à l’Observateur Paalga.

«Comment nous allons négocier ce tournant et continuer de paraitre pour le plus grand bien de nos  lecteurs et pour le plus grand bien de la démocratie dans notre pays ?», s’est-il interrogé.

En rappel, le premier quotidien privé du Burkina Faso, L’Observateur Paalga, a été le 28 mai  1973. Les activités marquant le jubilé d’argent de ce quotidien ont débuté mardi par un colloque international.

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LM/ba/dnk

 

Burkina/Sécurisation : Le PNUD offre du matériel d’une valeur de 320 millions de FCFA

Burkina/Sécurisation : Le PNUD offre du matériel d’une valeur de 320 millions de FCFA

Ouagadougou, 25 mai 2023(AIB)-Le PNUD avec l’appui de l’Allemagne et de l’Union européenne, a remis jeudi, un lot d’équipements et de matériels  dont 8 véhicules pick-up et  121 motos,  au profit de la police et de la gendarmerie des régions du Sahel et de l’Est, afin de renforcer leurs capacités contre l’insécurité.

Le PNUD (Programme des Nations unies pour le Développement) entend accompagner le gouvernement burkinabè dans sa dynamique de reconquête et stabilisation des zones affectées par l’insécurité.

L’organe onusien a fait don, le jeudi 25 mai 2023 à Ouagadougou, d’un lot d’équipements et de matériels au ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité au profit des unités de la police et de la gendarmerie nationale dans les communes de stabilisation des régions du Sahel et de l’Est.

D’une valeur globale d’environ 320 millions de francs CFA, ce don est composé de 8 véhicules pick-up, de 121 motos, de 74 équipements de communication, de 50 GPS, de 55 ordinateurs, d’imprimantes, de  scanners, de 370 kits complets de secours médical et des fournitures de bureau.

«Ces équipements sont de nature à solidifier les capacités opérationnelles de la police et de la gendarmerie nationale pour le rétablissement de la sécurité dans ces zones de stabilisation», a déclaré la représentante résidente du PNUD au Burkina Faso, Elsie Laurence-Chounoune.

Pour elle, ce matériel permettra également d’assurer une coordination efficace des interventions des deux  et favorisera enfin une forte mobilité des unités locales pour être aux côtés des populations.

Une chose qui permettra aussi, selon Mme Chounoune, de rétablir la confiance en l’Etat dans son rôle de protection des droits ainsi que la fourniture de services de base.

Elle a indiqué que ce premier geste sera suivi dans les prochains jours d’une remise d’équipements de protection de vision nocturne, de matériel de détection des IED et de véhicules.

Toutefois, la représentante résidente du PNUD a précisé que l’acquisition de ce premier lot de matériel a été possible avec le concours de l’Ambassade de la République fédérale et de l’Allemagne et de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso qui interviennent dans le cadre du mécanisme de la stabilisation de la région du Liptako-Gourma.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Le colonel Boukaré Zoungrana, a traduit sa gratitude aux donateurs et rassurer que le matériel sera utilisé à bon escient.

«C’est un don qui vient à propos car cela participe au renforcement des capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité surtout celles de sécurité intérieure dans le cadre de l’atteinte l’objectif principal de la Transition qui est la restauration et l’intégrité du territoire national », a-t-il laissé entendre.

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KR/ata

Burkina : Le  festival KIFIFE veut inculquer la passion du cinéma aux enfants, Directrice

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Burkina : Le  festival KIFIFE veut inculquer la passion du cinéma aux enfants, Directrice

Ouagadougou, 25 mai 2023 (AIB)-La 4e édition du festival KIFIFE, prévue du 20 au 24 juin 2023 au village opéra de Ziniaré, vise à inculquer la passion du cinéma aux enfants, a affirmé jeudi, la directrice et programmatrice de l’évènement, Laurentine Bayala.

«Le festival KIFIFE est un festival dédié aux enfants car la grande partie de la programmation est focalisée sur des films à destination des enfants », a déclaré la directrice et programmatrice de la manifestation culturelle, Laurentine Bayala.

Selon elle, il faut travailler à inculquer le désir de consommer du cinéma aux enfants et préparer la relève, puisque le Burkina Faso est un pays de cinéma.

Laurentine Bayala s’exprimait  jeudi à Ziniaré, localité situé à 35km de Ouagadougou, à l’occasion de l’annonce de la 4e édition du festival KIFIFE.

Mme Bayala a annoncé que 18 films (animations, fictions, documentaires) sont au programme.

Selon elle, la tenue du festival donnera l’occasion aux élèves du Village Opéra ainsi que des écoles environnantes, de se former dans des domaines en lien avec le cinéma.

Laurentine Bayala  a précisé qu’en plus des projections, trois formations seront dispensées à savoir une formation à l’image, à la vidéo et aux jeux d’acteur.

«Le Pocket Film, animée par le réalisateur-monteur Ismaël Tall et les techniques de peinture et d’animation 2D par le peintre Fidèle Kabré » sont au programme, a-t-elle ajouté.

Le directeur de l’école village opéra et superviseur des cours d’arts, Ouédraogo Abdoulaye, a laissé entendre que l’importance de ce festival est d’amener l’enfant à connaitre le métier du cinéma car même s’il ne sera pas réalisateur, il sera un bon cinéphile.

Il a indiqué que les projections cinématographiques ne  sont pas dédiées uniquement aux enfants car il y aura également des projections sur différents sites des villages environnants (Laongo, Pousgziga, Tamissi) et dans la ville de Ziniaré.

M. Ouédraogo a interpelé les réalisateurs des films à revoir le contenu de leur productions et également invité les autorités à penser à des programmes pour enfants.

Le village opéra est un projet qui est né en octobre 2011 sous la volonté du réalisateur cinématographique allemand, Feu Christoph Schlingensief qui a voulu installer en Afrique, un village artificiel où il y aurait beaucoup d’éléments sur la nature.

En 2023, l’école du village d’opéra compte 163 élèves. L’enseignement comprend  80% de cours classiques et  20% de cours artistiques.

Agence d’information du Burkina

 

 

Pour les 75 ans des Casques bleus, leur chef fustige les « divisions » au Conseil de sécurité de l’ONU (ENTRETIEN-ACTUALISATION)

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Pour les 75 ans des Casques bleus, leur chef fustige les « divisions » au Conseil de sécurité de l’ONU (ENTRETIEN-ACTUALISATION)

Par Nicolas REVISE

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis), 25 mai 2023 – Le patron des opérations de paix des Nations unies, incarnées par les Casques bleus, fustige les « divisions » entre grandes puissances au Conseil de sécurité de l’ONU, fragilisant ces forces de maintien de la paix qui auront 75 ans lundi.

Dans un entretien accordé à l’AFP à New York, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations unies depuis 2017, vante toutefois « la longue liste » de pays, en Afrique surtout, qui ont bénéficié du « million d’hommes et de femmes ayant servi sous le drapeau de l’ONU » depuis 1948.

Chaque 29 mai marque la « Journée internationale des Casques bleus des Nations unies » créée en 2002 par l’Assemblée générale car, le 29 mai 1948, le Conseil de sécurité avait établi la première opération de maintien de la paix: l’Organisme des Nations unies chargé de la surveillance de la trêve au Moyen-Orient (Onust).

– 4.200 soldats de la paix tués –

Cette année, en raison du long week-end férié aux Etats-Unis pour Memorial Day, l’ONU a célébré jeudi ce 75e anniversaire en mémoire des « plus de 4.200 (Casques bleus) tués pour la cause de la paix » depuis 1948, selon le secrétaire général Antonio Guterres.

Il a fait observer une minute de silence également pour les « 103 noms de plus qui se sont ajoutés en 2022 à cette liste ».

Mais 75 ans après la création de ces Casques bleus — dans la foulée de la fondation des Nations unies à la fin de la Seconde guerre mondiale, « nous pâtissons du fait que nos Etats membres sont divisés », déplore Jean-Pierre Lacroix, en allusion à la paralysie du Conseil de sécurité par les antagonismes entre Etats-Unis, Russie et Chine depuis plus de dix ans.

Et même si le Conseil renouvelle régulièrement les mandats des missions de maintien de la paix, le diplomate onusien réclame « davantage d’unité des Etats membres afin qu’ils puissent peser de manière active et unie sur la mise en oeuvre d’accords de paix et de processus politiques ».

Car l’ONU a maintenant « plus de difficulté à atteindre les objectifs ultimes du maintien de la paix: se déployer, appuyer la mise en oeuvre d’un accord de paix et ensuite partir graduellement », regrette cet ancien ambassadeur de France de 63 ans.

Plus de 87.000 personnes de 125 pays sont actuellement dépêchées sur 12 opérations de paix à travers le monde: Liban, Mali, République démocratique du Congo, Chypre, Inde et Pakistan, entre autres.

Et, fait valoir M. Lacroix, « la liste des pays qui ont retrouvé la stabilité est longue », citant la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, l’Angola et le Cambodge dans les années 1990 et 2000.

Mais, souffle-t-il, « la communauté internationale était à l’époque beaucoup plus unie et les processus politiques dans ces pays avaient été mis en oeuvre avec l’appui actif et uni de nos Etats membres ».

Coûteuses et de plus en contestées, particulièrement en Afrique, les missions de maintien de la paix peuvent être aussi extrêmement périlleuses militairement et diplomatiquement, à l’instar de la Mission de stabilisation au Mali (Minusma).

– Mission au Mali menacée? –

Dans ce pays du Sahel, les militaires français de l’opération Barkhane sont partis en 2022 sous la pression d’une junte hostile qui, même si elle s’en défend, a fait appel aux mercenaires russes du groupe Wagner.

L’Allemagne, plus grande contributrice à la Minusma avec un millier de Casques bleus, a confirmé début mai le retrait de ses troupes d’ici un an.

Avec au total quelque 12.000 soldats de la paix déployés, cette mission de l’ONU a subi le plus de pertes dans le monde ces dernières années. Depuis sa création en 2013, 185 de ses membres sont morts dans des actes hostiles.

Alors, la Minusma est-elle menacée?

Jean-Pierre Lacroix « ne le pense pas », mettant en avant les « relations régulières et transparentes avec les autorités maliennes » et des « manifestations de soutien à la Minusma dans des régions » du Mali.

Pour le chef des opérations de paix des Nations unies, « la grande majorité des Etats » voisins et des 15 membres du Conseil de sécurité « considèrent que la Minusma continue de jouer un rôle important qu’il s’agisse du soutien au processus politique de transition (…) ou de la protection des civils ».

Avec l’AFP

La recherche effrénée des enfants de sexes différents augmenterait la fécondité dans la capitale burkinabè (Etude)

Burkina-Université-Population-Etude

La recherche effrénée des enfants de sexes différents augmenterait la fécondité dans la capitale burkinabè (Etude)

Ouagadougou, 25 mai 2023(AIB)- A Ouagadougou, les femmes font davantage d’enfants que prévu, parce qu’elles veulent coûte que coûte, avoir au moins un garçon et une fille parmi  leurs progénitures ; une situation qui pourrait expliquer le maintien de la fécondité à un niveau relativement élevé dans la capitale burkinabè, révèle une étude.

Plus de 70% des femmes de la ville de Ouagadougou, ayant des enfants de mêmes sexes, désirent des enfants supplémentaires contre près de 40% ayant les enfants des deux sexes (mixité).

Il est aussi dit que plus de trois femmes sur cinq (64,8%), préfèrent avoir des enfants des deux sexes  dont 33,9% aspirent à avoir autant de garçons que de filles.

Les proportions de femmes qui désirent uniquement des garçons ou uniquement des filles ou qui sont indifférentes aux sexes de leurs enfants, ne dépassent guère 20%.

Dr Moussa Bougma

Ces situations expliquent chez des couples à Ouagadougou, «la recherche effrénée des enfants de sexes différents», objet d’une étude dont les résultats saillants ont été présentés jeudi, à des journalistes membres de l’Association des Journalistes et Communicateurs en Population et Développement (AJCPD).

Des chercheurs de l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP, Université Joseph Ki-Zerbo) avec à leurs têtes, Dr Moussa Bougma, ont mené des enquêtes entre septembre et novembre 2021, auprès de 2824 femmes de la ville de Ouagadougou dont 1 339 vivant en zone lotie et 1 485 en zone non lotie.

Selon Dr Moussa Bougma, «il apparait clairement que la recherche effrénée de la mixité de sexes au sein de la progéniture, pourrait être un facteur déterminant du maintien de la fécondité à un niveau relativement élevé au Burkina Faso».

Dr Georges Guiela,

A titre d’exemple, les femmes ayant atteint la mixité utilisent davantage les méthodes contraceptives que leurs camarades, mères uniquement de garçons ou de filles.

Le démographe explique que le garçon comble le besoin d’un héritier ou d’un représentant du mari pour perpétuer la lignée familiale ; d’un futur soutien dans la vieillesse ou d’un appui financier pour ses frères et sœurs.

Le besoin de la fille se fait sentir pour avoir une représentante de la mère, une aide dans les travaux domestiques, du soutien financier et pour s’occuper des personnes âgées, avance Dr Moussa Bougma.

Le chercheur a invité à réduire les inégalités de genre entre les enfants et de sensibiliser les parents sur la partition sexuée des rôles sociaux ; à accélérer l’alphabétisation et l’instruction des femmes pour réduire rapidement la demande d’enfants.

Il suggère d’axer les politiques de maitrise de la fécondité sur le changement des perceptions sur la recherche effrénée de la mixité de sexe des enfants.

Bassiahi Abdramane Soura,

Les recherches présentées jeudi, ont aussi porté sur l’engagement des collectivités territoriales pour la prise en compte de la planification familiale, le changement de la perception des parents sur la gestion de leur vieillesse pour une maitrise de la fécondité et l’intégration socioéconomique des femmes migrantes en milieu urbain comme alternative pour une maitrise de la fécondité à Ouagadougou.

Pour le Directeur adjoint de l’ISSP, Dr Georges Guiela, les questions démographiques sont des questions centrales dans toute la planification urbaine.

Il a pensé qu’au-delà de la vulgarisation des résultats demandée aux journalistes, ces «primeurs» servent à leurs formations.

Le Directeur général de l’ISSP, Bassiahi Abdramane Soura, a remercié l’union internationale pour l’étude scientifique de la population (UIESP) pour l’appui financier.

Il s’est félicité du partenariat stratégique qui existe entre l’ISSP et l’AJCPD pour la diffusion des résultats de la recherche.

Boureima Sanga

Le coordonnateur de l’AJCPD, Boureima Sanga, s’est réjoui de la confiance renouvelée et a exhorté ses confrères à utiliser ces résultats pour produire des articles de fond et qui impactent.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

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