Accueil Blog Page 549

Dialogue inter-libyen: satisfecit international au rôle du Maroc

Dialogue inter-libyen: satisfecit international au rôle du Maroc

Rabat, 11 juin 2023 (AIB) – Des organisations régionales et internationales, des diplomaties de plusieurs pays et de nombreux médias ont été unanimes à saluer le rôle joué par le Maroc pour faire aboutir le dialogue inter-libyen, dans le cadre de la Commission mixte « 6+6 », louant l’engagement agissant du Royaume en faveur d’une transition politique dans ce pays à travers le processus électoral.

Aux Nations Unies, le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, a exprimé les remerciements de l’ONU au Maroc pour ses efforts de facilitation visant à parvenir à des compromis sur les lois électorales entre les parties libyennes réunies à Bouznika.

« Nous remercions le Maroc pour avoir facilité les efforts » des membres de la Commission mixte « 6+6″ », chargée par la Chambre des représentants et le Conseil d’État libyens de préparer les lois électorales, a souligné le porte-parole, lors de son point de presse quotidien à New York.

La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a elle aussi remercié le Maroc pour avoir accueilli à Bouznika (du 22 mai au 6 juin) la réunion de la Commission mixte libyenne « 6+6 », qui a abouti à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielles et parlementaires prévues en fin d’année.

Dans un communiqué, la Mission a dit apprécier les efforts déployés par la Commission 6+6, tout en remerciant le Maroc de l’avoir accueillie.

Abondant dans le même sens, l’Union africaine (UA) a félicité le Maroc. « Je félicite le Royaume du Maroc pour sa facilitation », a tweeté le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.

Le secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abou El Gheit, a lui aussi loué les efforts du Maroc, espérant qu’ils puissent « encourager les parties libyennes, après les compromis annoncés, à surmonter les obstacles entravant la signature définitive de l’accord, dans les prochains jours ».

De même, le Secrétariat général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a encensé le rôle joué par le Royaume dans l’aboutissement à ces compromis.

Même satisfaction chez le Secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) qui a salué les efforts déployés par le Maroc en faveur des frères libyens, ainsi que l’approche adoptée par le Royaume pour leur fournir l’espace idoine en vue de dialoguer et se concerter « loin de toute pression étrangère ».

Le Conseil ministériel du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG) s’est félicité du compromis atteint par la Commission mixte « 6+6 », lors de ses réunions tenues au Maroc au sujet des lois régissant l’élection du chef de l’État et des membres du Parlement, le qualifiant d’étape « positive et constructive » vers la tenue des élections présidentielles et législatives dans ce pays.

Plusieurs représentations diplomatiques accréditées au Maroc ont aussi salué l’engagement du Maroc. Dans des tweets, les ambassades de Grande-Bretagne et d’Irlande se sont félicitées de l’accueil par le Royaume des travaux de la Commission mixte « 6+6 ». Ils ont, en outre, loué le rôle joué par la diplomatie marocaine afin de parvenir à un compromis sur ce dossier.

Pour sa part, l’ambassade de Croatie s’est réjouie des efforts du Maroc pour faire réussir le dialogue de la Commission mixte « 6+6 » et aboutir à un compromis, en vue d’un règlement politique à la crise libyenne, soulignant « l’engagement fort et positif du Royaume pour une transition politique pacifique en Libye, à travers le processus électoral ».

Même satisfecit en Suisse et aux Pays-Bas qui ont salué l’engagement « très positif » du Maroc en faveur de la transition politique et pacifique en Libye, dans des tweets postés par les ambassades des deux pays à Rabat.

L’Arabie Saoudite a salué « les efforts du Royaume frère du Maroc pour faire réussir le dialogue et aboutir à un compromis, en vue de parvenir à un règlement politique en Libye ». C’était à travers un communiqué de son ministère des Affaires étrangères.

L’Irak a salué hautement le rôle joué par le Maroc pour faire réussir le dialogue et parvenir à des compromis sur la loi électorale en Libye, tout en offrant aux partis politiques la possibilité de jouer un rôle majeur dans le processus électoral.

Le gouvernement mauritanien, à travers son ministère des AE, a salué les « grands efforts déployés par le Royaume en vue de rapprocher les vues des différentes parties libyennes pour parvenir à cet important accord qui ouvre la voie à la mise en place des conditions nécessaires au parachèvement du processus électoral libyen dans les meilleures conditions et de manière consensuelle et participative ».

L’Égypte a elle aussi salué, dans un communiqué de son ministère des AE, les efforts de la Commission mixte « 6+6 », vantant l’accueil par le Royaume des travaux de la commission.

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis a salué, dans un communiqué, « les efforts du Royaume frère du Maroc pour faire réussir le dialogue et aboutir à des compromis importants visant de parvenir à un règlement politique en Libye ».

Le Koweït a, de même, salué les efforts déployés par le Royaume du Maroc après avoir abrité, à Bouznika, la réunion de la Commission mixte « 6+6 ».

La Jordanie a salué le rôle qu’a joué le Royaume du Maroc dans la réussite du dialogue et du compromis entre les parties libyennes au sujet de l’organisation d’élections présidentielle et parlementaires.

Le ministère jordanien des AE s’est félicité ainsi de l’accord sur les lois régissant les élections présidentielles et parlementaires en Libye auquel sont parvenus, dans la ville marocaine de Bouznika, les membres de la Commission mixte « 6+6 » chargée par la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État libyens.

Même son de cloche au Yémen, dont le ministère des AE a salué les compromis auxquels est parvenue la Commission mixte « 6+6 », au terme de deux semaines de réunions au Maroc, au sujet des lois régissant les élections présidentielles et parlementaires prévues en fin d’année.

Le Royaume de Bahreïn a lui aussi salué les efforts diplomatiques du Maroc visant à parvenir à d’importants consensus entre les membres de la Commission mixte « 6+6 », chargée par la Chambre des représentants et le Conseil d’État libyens afin d’élaborer des lois régissant les élections présidentielles et parlementaires, prévues la fin de l’année en cours, après environ deux semaines de réunions à Bouznika.

L’Etat du Qatar a fait part, dimanche à travers son ministère des Affaires étrangères, de sa gratitude au Maroc pour son appui au dialogue et à la concertation entre les parties libyennes, ainsi que pour les efforts du Royaume dans l’accueil des pourparlers.

Même écho chez plusieurs médias internationaux qui ont mis en avant l’importance du rôle du Maroc dans le dialogue libyen. Il s’agit notamment de médias italiens qui ont qualifié cette étape de « cruciale » dans le processus de règlement de la crise libyenne, mais également de l’agence de presse argentine, « Aternative Press Agency » qui, à travers une analyse du politologue argentin Adalberto Agozina, a salué les efforts inlassables déployés par le Royaume.

La Commission mixte « 6+6 » avait annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, que ses membres sont parvenus, au terme de deux semaines de réunions au Maroc, à un compromis au sujet des lois régissant les élections présidentielles et parlementaires prévues en fin d’année.

La réunion de Bouznika s’inscrit dans le prolongement de la série de rencontres qu’a abritées le Royaume, réunissant les différentes parties libyennes en vue d’approfondir le dialogue sur les voies et moyens à même de mener au règlement de la crise dans ce pays, suivant une approche qui fournit l’espace idoine pour le dialogue et la concertation constructifs.
Agence d’information du Burkina
avec la MAP

« L’arche de Noé’’, le premier orphelinat de la Léraba ouvre ses portes

« L’arche de Noé’’, le premier orphelinat de la Léraba ouvre ses portes

Sindou, 17juin 2023 (AIB)-«L’arche de Noé’’, le premier orphelinat de la province de la Léraba, d’une capacité d’accueil de 100 enfants, a ouvert ses portes le 16 juin 2023 à quelques encablures de Sindou, a constaté l’AIB.

Placée sous le patronage du haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, représenté par le secrétaire général de la province (SGP), Yéonviel Somé, le lancement technique des activités de l’orphelinat ‘’L’arche de Noé’’, a eu lieu le 16 juin 2023.

D’une capacité d’accueil et de prise en charge 100 enfants en régime d’internat sans distinction de race, de sexe, d’ethnie, de religion et ou d’origine sociale, l’orphelinat est situé à quelques encablures de la ville de Sindou sur l’axe Sindou-Konadougou.

C’est à la faveur de la célébration de la journée de l’enfant africain, que la Direction provinciale en charge de l’Action sociale (DPCAS) de la Léraba a choisi pour le lancement technique des activités de ce centre d’accueil des enfants en détresse (CAED), œuvre de l’association «Le bon Samaritain».

Le CAED est une structure mixte qui regroupe les pouponnières et les foyers d’enfants en détresse, âgés de 3 à 18 ans.

Ils pourront être pris en charge en régime internat tous les jours de l’année pour un objectif final d’adoption ou de retour à la famille d’origine, a affirmé le DPCAS, Ousmane Ouédraogo.

Jusque-là, la province de la Léraba n’avait que trois familles d’accueil agrées : une dans la commune rurale de Niankorodougou, une dans celle de Douna et une autre à Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba pour aider les services de l’Action sociale dans la garde et la protection des enfants.

Il faut signaler que la promotrice de ce centre est la dame de la famille d’accueil agrée de Sindou, Gnissira Traoré, épouse Bado.

Selon Mme Bado, c’est un rêve d’enfance qui vient d’être réalisé et ce, grâce aux coups de pouce de la DPCAS de la Léraba et d’un particulier allemand.

Tout en invitant la présidente du centre, au respect de l’arrêté portant cahier de charges applicables aux fondateurs des centres d’accueil des enfants en détresse, Ousmane Ouédraogo et Yéonviel Somé, ont exprimé leurs satisfactions et adressé des félicitations à la promotrice.

Au nom du ministère de tutelle, ils ont assuré du soutien de la DPCAS au centre.

Agence d’information du Burkina

Massadiami KARAMA

AIB-Léraba

Léraba : 704 admis au BEPC sur 2 004 candidats

Léraba : 704 admis au BEPC sur 2 004 candidats

Sindou17 juin 2023 (AIBs)-704 candidats ont été déclarés admis au BEPC 2023 sur 2 004 candidats dans la province de la Léraba, soit un taux de réussite de 35, 13%.

Selon la Direction provinciale de l’éducation poste primaire et secondaire (DPEPPS) de la Léraba, la province a enregistré 2037 candidats inscrits au BEPC 2023.

Mais 2004 candidats ont effectivement composé, car il y a eu 33 absents.

A l’issue des épreuves du 1Er et du 2e tour, 704 candidats ont réussi, soit un taux de succès de 35,13%.

A la session de 2022, ce sont 2 363 candidats qui se sont présentés dans les salles de composition pour l’obtention du même diplôme.

On avait alors enregistré 884 admis, soit un taux de réussite de 37,41% et une baisse de 2,28% par rapport à 2023.

Agence d’information du Burkina

Massadiami KARAMA

AIB-Léraba

Les élèves des Banwa réalisent un taux de succès de 57,62% au CEP et cotisent 167000 FCFA en soutien aux FDS.

Les élèves des Banwa réalisent un taux de succès de 57,62% au CEP et cotisent 167000 FCFA en soutien aux FDS.

Solenzo, 17 juin 2023(AIB)-Les élèves en classe CM2 de Banwa ont réalisé un taux de succès de 57,62% au CEP 2023. Ils ont cotisé avec leurs benjamins, 167 000 FCFA en soutien aux Forces combattantes qui ont permis la reprise des cours, grâce à la libération de Solenzo des mains des terroristes, en décembre 2022.

Les enseignants de Solenzo ont convié les autorités de la commune de Solenzo le samedi 17 juin 2023 pour la proclamation des résultats du Certificat d’Étude Primaire (CEP), session de 2023.

Ainsi pour 522 candidats inscrits, 505 ont pu composer et 290 sont admis, soit un taux de réussite de 57,42%.

Le Directeur provincial en charge de l’éducation a affirmé que Solenzo revient de loin ; une allusion à la suspension des activités éducatives à cause de l’occupation terroriste pendant des mois.

« Notre objectif n’est pas les résultats mais donné la joie aux enfants et à leurs parents. Je vous félicite vous les enseignants. Soyez toujours les conquérants de l’impossible et je sais que vous l’êtes. »

 

Selon les dires du Directeur provincial en charge de l’éducation nationale, sur le site de Sanaba basé à Dédougou, 175 candidats étaient inscrits mais 170 ont pu composer.

Parmi ces 170 candidats, 99 sont admis, soit un taux de réussite de 58,23%.

 

« Si on prend Solenzo et Sanaba on peut dire que la province a fait un taux global de 57,62% car 389 candidats sont admis parmi 675 candidats », renchérit le Directeur provincial en charge de l’éducation nationale.

Le meilleur élève de Solenzo (138 points) a reçu un vélo et un kit scolaire des mains du Préfet-PDS de Solenzo et du Directeur provincial en charge de l’éducation nationale.

À la fin de la proclamation des résultats, le Directeur Provincial de l’éducation a remis une enveloppe de 167 000 FCFA au Préfet pour les FDS, représentant les cotisations des élèves.

« Quand un enfant vous bénit vous avez tout eu. Ils ont cotisé eux-mêmes du CP1 au CM2 qu’ils ont remis aux enseignants pour soutenir l’effort de paix. 25FCFA, 50 FCFA d’autres 100 FCFA, ils ont pu avoir cette somme pour vous les FDS. Ils vous disent également merci car sans vous ils allaient être actuellement à Dédougou », conclut le Directeur provincial de l’éducation.

 

Le Préfet a salué le Directeur provincial, les différents inspecteurs et tous les acteurs qui ont permis d’engranger ces résultats, malgré le contexte sécuritaire difficile.

« Vous avez prouvé votre patriotisme et votre amour pour la Nation et aujourd’hui les résultats sont là. Mes félicitations à vous tous et au nom du Haut-Commissaire je dis merci à tous les acteurs pour vos efforts », a lancé le Préfet dans son message.

Agence d’information du Burkina

Salifou Ouédraogo

AIB Banwa

Manga : Des membres de la délégation spéciale outillés à la gestion des violences basées sur le genre

Les participants ont été outillés à la gestion des cas de VBG.

Manga : Des membres de la délégation spéciale outillés à la gestion des violences basées sur le genre

 Manga, 16 juin 2023(AIB)-Une vingtaine de membres de la délégation spéciale du Manga a été outillée, vendredi, aux questions des Violences basées sur genre et aux actions à entreprendre face à un cas.

La formation est initiée par Amnesty international Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’Renforcement des Mécanismes de Prévention des Mutilations génitales féminines et des Mariages d’enfants au Burkina Faso’’ soutenu par la Fondation For a just Society.

Elle s’est articulée autour des communications, des travaux de groupes et des échanges sur les définitions des termes, les causes, caractéristiques et conséquences des Violences basées sur le Genre (VBG) ainsi que la gestion des cas.

Issoufou Dabré a exhorté les participants à plus d’engagement à la lutte contre les VBG.

A écouter l’assistant au projet ‘’Renforcement des Mécanismes de Prévention des Mutilations génitales féminines et des Mariages d’enfants au Burkina Faso’’, Issoufou Dabré, le choix de la cible de formation n’est pas fortuit.

« Les membres des délégations sont des acteurs clés qui ont un pouvoir de décision au niveau communal et il était de bon ton de renforcer leurs capacités pour qu’ils participent activement à la protection et la promotion des droits des filles et des femmes », a-t-il indiqué.

La participante Mariam Tondé salue la tenue de la formation.

La participante Mariam Tondé a trouvé opportune l’initiative.

« Cette formation va nous permettre d’être mieux outiller et savoir surtout ce qu’il faut faire en tant que membre de la délégation spéciale pour lutter efficacement contre ces phénomènes », a souligné Mme Tondé.

Se félicitant de l’intérêt des participants aux sujets évoqués, Issoufou Dabré a souhaité qu’ils s’impliquent désormais davantage à lutter efficacement contre les VBG en l’occurrence l’excision et les mariages d’enfants, des pratiques nuisibles au droit et au bien-être des filles et des femmes.

Le projet ‘’Renforcement des Mécanismes de Prévention des Mutilations génitales féminines et des Mariages d’enfants au Burkina Faso’’ grâce auquel se tient la formation intervient principalement dans le village Basgana pour ce qui concerne la commune de Manga. Au Burkina Faso, ce sont 19 localités au total qui sont bénéficiaires des actions du projet.

Agence d’information du Burkina

MZ/ ata

 

Zoundwéogo : l’association AZLY commémore la Journée de l’enfant africain par des actions de sensibilisation

Plusieurs membres des gouvernements scolaires et leurs encadreurs ont pris part aux activités.

Zoundwéogo : l’association AZLY commémore la Journée de l’enfant africain par des actions de sensibilisation

Manga, le 16 juin 2023 (AIB) – L’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a commémoré, vendredi, la 33e Journée de l’Enfant Africain en organisant plusieurs activités pour sensibiliser les enfants et les adultes sur la problématique de l’éducation, les dangers liés à la mauvaise utilisation de l’internet et le dépistage de la drépanocytose.  

Le Zoundwéogo à l’instar des autres provinces du Burkina Faso et des pays africains, a commémoré, vendredi, la Journée de l’Enfant Africain (JEA) en mémoire des enfants tués le 16 juin 1976 à Soweto, en Afrique du Sud, alors qu’ils réclamaient leur droit à une éducation de qualité.

Un cross populaire, une conférence publique et des poèmes et sketchs ont constitué l’essentiel des activités menées, à cet effet, par l’Association Zak La Yilguemdé à travers son programme « A l’école pour tous » soutenu par son partenaire néerlandais Kinderpostzegels.

L’ensemble des activités ont été des tribunes de sensibilisation autour du thème local de la JEA 2023 à savoir «Zéro drépanocytose et droit de l’enfant dans l’environnement numérique».

Des poèmes ont été présentés par les enfants pour sensibiliser les participants sur leurs droits.

Le représentant des enfants, Ilboudo Albert, a rappelé sur l’estrade lors de la cérémonie officielle que l’insécurité et son corollaire de crises humanitaire et alimentaire met aujourd’hui à rude épreuve les droits des enfants au Burkina Faso. A cela se greffe, a-t-il ajouté, l’utilisation abusive de l’internet par les jeunes, peu ou pas avertis des dangers, qui les exposent à des violations diverses de leurs droits et des conséquences comme les intimidations, le harcèlement sexuel, et la cybercriminalité.

Pour lutter contre le phénomène, Ilboudo Albert en appelle au bon sens et à la responsabilité aussi bien des enfants que des parents.

«Bien plus qu’une journée d’engagement pour nous les enfants à une utilisation rationnelle de l’internet et des écrans, c’est une journée d’interpellation et de responsabilisation de nos parents face aux facilités que nous offre le numérique», a insisté le porte-parole des enfants.

Le porte-parole des enfants, Ilboudo Albert, a invité ses camarades à une utilisation responsable de l’internet.

La secrétaire exécutive de AZLY, Aimée Yaméogo, a, elle aussi, attiré l’attention des parents leur rappelant la responsabilité qui est la leur dans le choix d’éducation des enfants. Elle les aussi invités à « réfléchir pour une meilleure participation de l’enfant à son éducation ».

En partenariat avec AZLY pour l’organisation de la commémoration de la 33e édition de la JEA, le district sanitaire de Manga et le Comité d’Initiative contre la Drépanocytose au Burkina (CID/B) ont mené une campagne de dépistage et prodigué des conseils pour la prise en charge adéquate de la drépanocytose, une maladie génétique héréditaire qui nuit à la santé et au bien-être lorsqu’elle n’est pas diagnostiquée précocement pour une prise en charge conséquente, ont laissé entendre les responsables desdites structures.

Le représentant du Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo et la directrice provinciale de la Solidarité nationale et de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille du Zoundwéogo, Noëlle Doulkom, ont positivement apprécié l’initiative de AZLY et ses partenaires. « L’enfant c’est l’avenir et dans ce sens la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain à travers ces activités de sensibilisation est une très bonne chose », a soutenu la directrice provinciale en charge du Genre et de la Famille du Zoundwéogo, Noëlle Doulkom.

Agence d’Information du Burkina

Mamady ZANGO

 

Bazèga/Gestion hygiénique des menstrues : Du matériel d’hygiène et des machines à coudre pour le lycée de Gana

Bazèga/Gestion hygiénique des menstrues : Du matériel d’hygiène et des machines à coudre pour le lycée de Gana

 

Kombissiri, le 16 juin 2023 (AIB) La coalition burkinabè pour les droits de la femme (CDBF) a fait un don de matériels d’hygiène et de machines à coudre le jeudi 15 juin 2023 au lycée de Gana dans la commune rurale de Doulougou, pour promouvoir la gestion hygiénique des menstrues.

La coalition burkinabè pour les droits de la femme (CBDF), dans le processus de mise en œuvre de son projet  »Paga Viim » a remis du matériel  d’hygiène et des machines à coudre au profit des élèves du lycée de Gana dans la commune rurale de Doulougou.

Cette remise fait suite à la sensibilisation et à la formation sur l’autonomisation économique de la jeune fille par la gestion hygiénique des menstrues au profit des élèves de  l’établissement.

Pour Joseph Alain Sawadogo de la délégation de la CBDF, c’est une remise symbolique de matériels pour accompagner les filles du lycée dans le cadre de la gestion hygiénique de leurs menstrues suite à la sensibilisation et la formation que la CDBF avait organisées.

Le matériel remis est essentiellement composé de balais, de boules de savon, de bidons de savon liquide, de seaux, de serpillières. À cela s’ajoutent 2 machines à coudre pour des couturières chargées de la confection des serviettes hygiéniques des filles.

Le conseiller principal d’éducation du lycée de Gana Apiou Joseph Pissiga représentant, le proviseur, a remercié la CDBF pour le choix porté sur leur établissement.

Le projet  »Paga Viim » selon lui, a un impact significatif au sein du lycée, car précise-t-il, il y a un changement positif dans le comportement des élèves.

Aussi poursuit-il, la sensibilisation et la formation organisées au sein de l’établissement permettent aux filles de présentement de mieux gérer leurs menstrues surtout avec la réfection des toilettes.

Pour rappel le projet  »Paga Viim » de la CBDF vise à accompagner les élèves à mieux gérer de façon hygiénique leurs menstrues et renforcer leur scolarité.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

Bittou : 1ère édition de l’examen de certification des apprenties coiffeuses et tatoueuses 

Bittou : 1ère édition de l’examen de certification des apprenties coiffeuses et tatoueuses 

Bittou, 16 juin 2023(AIB)-17 apprenties coiffeuses et tatoueuses ont subi avec succès, un examen de fin de formation à la maison de la femme de Bittou les 15 et 16 juin 2023, organisé par l’Association Nong-taaba coiffure.

4 apprenties coiffeuses et 13 apprenties tatoueuses ont subi un examen de fin de formation, les 15 et 16 juin 2023 à la maison de la femme de Bittou. L’évaluation s’est déroulée uniquement sur la pratique.

 

Les coiffeuses ont composé sur deux sujets à savoir la natte et le plaquage.

 

Par contre, les tatoueuses ont composé en collage et en tatouage.

 

A la fin de L’examen, toutes les candidates ont déclarées admises. Chacune a reçu une attestation de fin de formation et les trois premières ont reçu des prix en nature et en espèces.

Pour ce premier examen organisé par l’Association Nong-taaba Coiffure de Bittou, la Circonscription d’éducation de base de Bittou l’a accompagnée dans l’organisation pratique.

Le président de l’Association, Moumouni Sana s’est dit satisfait et a promis de relever les défis les années à venir.

Agence d’information du Burkina

Refondation de l’Etat : Les Forces vives du Zondoma apportent leurs contributions

Refondation de l’Etat : Les Forces vives du Zondoma apportent leurs contributions

Gourcy, (AIB)-La province du Zondoma a tenu les 14 et 15 juin 2023 à Gourcy, les journées d’échanges sur les réformes politiques, administratives et institutionnelles.

Les  Forces vives du Zondoma se sont penché les 14 et 15 juin 2023 à Gourcy sur les propositions de réformes initiées par l’Assemblée Législative de Transition (ALT) dans le cadre de la refondation de l’État.

Ces journées d’échanges avaient pour objectifs de présenter aux participants les propositions de réformes initiées,  de recueillir leurs appréciations, et éventuellement, recenser de nouvelles propositions.

Placées sous la présidence du haut-commissaire de la province du Zondoma Aboubacar Sidiki Nabé, les échanges ont permis aux participants de prendre connaissance des 21  propositions de réformes dont 10 d’ordres politiques et 11 portant sur le domaine administratif et institutionnel.

Au terme des échanges, les participants ont reconnu la pertinence de l’ensemble des propositions auxquelles ils ont ajouté quelques recommandations.

Pour leur part, ils ont fait de nouvelles propositions visant entre autres, la finalisation de la remise à plat des salaires des fonctionnaires, la codification du rôle de la chefferie coutumières, la réforme du système éducatif, du code minier, du secteur immobilier etc. Les regards sont désormais tournés vers les phases régionales qui se dérouleront bientôt dans les chefs-lieux de régions.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE

 AIB-ZONDOMA

 

 

CEDEAO : Atelier annuel de formation sur le renforcement des capacités en matière de passation des marchés

CEDEAO : Atelier annuel de formation sur le renforcement des capacités en matière de passation des marchés

 La Commission de la CEDEAO organise son atelier annuel de formation sur le renforcement des capacités en matière de passation des marchés à Lagos, au Nigeria, du 15 au 17 juin 2023.

La Cérémonie d’Ouverture a été marquée par la présence du Professeur Nazifi Abdullahi DARMA, Commissaire aux Services Intérieurs de la Commission de la CEDEAO, du Directeur de l’Administration et des Services Généraux, M. Seydou BANGOURA, du Directeur de la Planification Stratégique & du Suivi-Evaluation, du Directeur des Ressources Humaines p.i., ainsi que de divers praticiens et acteurs de la passation des marchés des Institutions, Agences et Départements Techniques de la CEDEAO.

Les objectifs de la formation ont été définis par le Professeur Nazifi Abdullahi DARMA, qui a encouragé les participants à adopter et à adhérer aux meilleures pratiques en ce qui concerne la réglementation et les procédures du Code et du Manuel de passation des marchés de la CEDEAO. Il a en outre indiqué que le succès de l’atelier conduira à une amélioration de l’efficacité des processus de passation des marchés au sein de toutes les institutions et agences.

Le Directeur de l’Administration et des Services Généraux, M. BANGOURA, a également souligné l’importance de l’atelier, encourageant les participants à partager et discuter des expériences et des questions relatives à la passation des marchés afin de faciliter la bonne exécution des projets et programmes.

Les trois jours se concluront par l’adoption de plusieurs recommandations proposées par les participants.

AIB

Source: communiqué intégral de presse CEDEAO

Bam : Les Forces vives examinent les projets de réformes 

Bam : Les Forces vives examinent les projets de réformes 

 Kongoussi, (AIB)-Les Forces vives de la province du Bam ont examiné et validé jeudi 7 juin 2023, à Kongoussi, la note de présentation   des réformes politique, administrative et institutionnel dans le cadre de la refondation de la Nation annoncée par les autorités de la Transition.

Les Forces vives du Bam composés des leaders politiques, des religieux et coutumiers, des directeurs et chefs de services provinciaux, des préfets  PDS des départements  et des représentants d’ONG et d’associations  de développement, ont examiné le 7 juin 2023, point par point sous la direction du haut-commissaire de la province Adama Jean Yves Béré, les projets de réforme politique, administrative et institutionnel  pour y faire  des amendements.

Sur le plan administratif et institutionnel, le haut-commissaire Béré a indiqué que l’objectif visé est de promouvoir la bonne gouvernance administrative, moderniser l’État et renforcer  la décentralisation et la bonne gouvernance locale.

«Il est proposé que les directeurs généraux soient désormais nommés par appel à candidature et entérinés en conseil des ministres. Il est également prévu la stabilisation et la nomenclature du nombre de ministères dans une loi organique  et à terme, dans la Constitution» a soutenu le haut-commissaire.

Sur le plan politique, il est prévu entre autre  le plafonnement des dépenses des campagnes électorales, l’interdiction aux privés de financer un parti   ou une formation politique, le contrôle des OSC.

«On ne peut pas être responsable d’une association et être encore candidat à une élection» a fait remarquer Jean Yves Béré à ce sujet.

Il y a également  une loi sur le statut des Chefs de circonscriptions administratives (haut-commissaires, préfets de départements) qui est prévu pour renforcer l’autorité de l’État.

Au terme de la présentation, les participants ont trouvé les différentes propositions pertinentes. Ils les ont validées et désigné deux représentants pour la suite des travaux au niveau national. Il s’agit du Chef de canton Kirgtenga Naaba Koanga et l’agent des eaux et forêt à la retraite Mme Marceline   Ouédraogo/Sawadogo.

«C’est une initiative salutaire dans la mesure où la base a été impliquée dans ces projets de réforme. C’est une démarche inclusive et nous la saluons à juste valeur. Comme il y a une suite, nous aurons encore l’occasion d’approfondir les réflexions»  a ajouté Naaba Koanga.

En rappel, la note de présentation a été initiée par l’Assemblée législative de la Transition

Agence d’information du Burkina

 

 

Bittou : 1ère édition de l’examen de certification des apprenties coiffeuses et tatoueuses

Bittou : 1ère édition de l’examen de certification des apprenties coiffeuses et tatoueuses

Bittou, 16 juin 2023(AIB)-17 apprenties coiffeuses et tatoueuses ont subi avec succès, un examen de fin de formation à la maison de la femme de Bittou les 15 et 16 juin 2023, organisé par l’Association Nong-taaba coiffure.

4 apprenties coiffeuses et 13 apprenties tatoueuses ont subi un examen de fin de formation, les 15 et 16 juin 2023 à la maison de la femme de Bittou. L’évaluation  s’est déroulée uniquement sur la pratique.

Les coiffeuses ont composé sur deux sujets à savoir la natte et le plaquage. Par contre, les tatoueuses ont composé sur le collage et le tatouage.

A la fin de L’examen, toutes les candidates ont déclarées admises. Chacune a reçu une attestation de fin de formation et les trois premières ont reçu des prix en nature et en espèce.

Pour ce premier examen organisé par l’Association  Nong-taaba Coiffure de Bittou, la Circonscription d’éducation de base de Bittou l’a accompagnée dans l’organisation pratique.

Le président de l’Association, Moumouni Sana s’est dit  satisfait et a promis de relever les défis les années à venir.

Agence d’information du Burkina

 

CEP 2023/Le jury I de Titao enregistre 94,38% de taux de réussite

CEP 2023/Le jury I de Titao enregistre 94,38% de taux de réussite

Titao, (AIB)- Les résultats du Certificat d’études primaires (CEP) ont été proclamés le vendredi 16 juin 2023 à Titao au jury 1 de Titao.

Sur 267 élèves (hors candidats libres) qui ont composé, 252 ont été déclarés admis (86 garçons et 166 filles) soit un pourcentage de 94,38%.

Le jury I a été ouvert à Titao au profit des élèves restés sur place, malgré les défis sécuritaires.

Des enseignants communautaires recrutés au niveau local et des enseignants titulaires ont assuré la continuité éducative dans la localité.

 » L’organisation des examens est un défi que doit relever la province » avait déclaré le Haut-commissaire Djibril Bassolé (homonyme parfait de l’ex chef de la diplomatie burkinabè, ndlr) au cours du lancement de la session le 6 juin 2023 à Titao.

Agence d’information du Burkina

ASO/ata

Gayéri/ CEP : 107 admis sur 137 candidats présentés

Gayéri/ CEP : 107 admis sur 137 candidats présentés

 Gayéri, le 16 juin 2023 (AIB)-La Circonscription d’Education de Base de Gayéri a enregistré 107 admis au Certificat d’Etude Primaire (CEP) session 2023 sur 137 candidats présentés.

La Circonscription d’Education de Base de Gayéri dans la province de la Komondjari a enregistré 107 candidats admis toutes options confondues, sur 137 candidats présentés soit un taux global de succès de 78,10%.

Ce résultat est le fruit des sacrifices de Monsieur Yatenyoua Lucien OUOBA, chef de Circonscription d’Education de Base de Gayéri et de ses braves enseignants qui malgré un contexte sécuritaire très difficile, ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour sauver l’année scolaire dans la province.

Il faut noter que durant toute l’année scolaire, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) appuyés par les Volontaires de la Défense de la Patrie(VDP) ont assuré la protection des écoles et des différents acteurs.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Thèse: Kokou Prosper Semekonawo propose des outils pour la planification energétique dans l’espace CEDEAO

Burkina-Recherche-Physique-Appliquee-Thèse-Soutenace

Burkina/Thèse: Kokou Prosper Semekonawo propose des outils pour la planification energétique dans l’espace CEDEAO

Ouagadougou, le 16 juin (AIB)-Kokou Prosper Semekonawo (25ans) a défendu jeudi, à l’université Joseph Ki-Zerbo, sa thèse unique de doctorat en physique appliquée, en proposant des outils pour résoudre la question de la planification énergétique dans l’espace CEDEAO, où 58% de la population n’ont pas accès à l’énergie, malgré d’énormes potentialités.

Kokou Prosper Semekonawo (25ans) a defendu sa thèse unique de doctorat à l’Université Joseph Ki Zerbo, le jeudi 15 juin juin 2023. Il propose dans ses recherches des outils pour la planification énergetiques dans les 15 pays de l’espace  CEDEAO.

Selon lui, en Afrique occidentale, plus de 58 % de la population, soit environ 175 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, malgré les énormes ressources d’énergies fossiles et d’énergies renouvelables dont dispose cette sous-région.

«Cette situation lui fait perdre 2% de sa croissance économique annuelle », a-t-il déploré.

Pour lui, afin d’arriver à une autosuffisance énergétique d’ici à 2030, comme le recommande le septième Objectif du Développement Durable (ODD), le système énergétique ouest-africain doit pouvoir résoudre le problème de précarité financière et de manque d’investissements.

Il doit également développer les infrastructures de production et de transport de l’électricité, a-t-il ajouté.

Il doit enfin résoudre le problème d’insécurité énergétique et pardessus tout, résoudre le problème de planification énergétique auquel font face les pays de la région.

«Le problème de la planification se pose avec acuité et mérite une attention particulière car comment gouverner un secteur si l’on ne sait de quoi seront les futurs besoins réels du secteur et si l’on n’a pas à sa disposition, un planning concret des réalisations à opérer dans le secteur ? », s’est-il interrogé.

«L’on s’aperçoit tout de suite que la production, le transport et la distribution de l’électricité ou en d’autres termes, la gestion entre l’offre et la demande d’électricité sont intimement liées à la planification », a-t-il assuré.

Pour résoudre ce problème de planification «nous avons dans le cadre de nos travaux de recherches, proposé des modèles de réseaux de neurones artificiels LSTM, ARIMA et de régression multivariable pour la prévision de la demande d’électricité des pays de l’Afrique de l’Ouest», a-t-il souligné.

«Ces modèles sont des outils d’aide à la planification énergétique», qui se basent sur les données de la Banque Mondiale notamment le produit intérieur brut (PIB) de chaque pays, sa population et la consommation d’électricité entre 1980 et 2018.

Pour chaque pays, M. Semekonawo propose un modèle de planification énergétique «capable de prédire au mieux la demande d’électricité».

Pour lui, le modèle de régression multivariable prédit au mieux la demande d’électricité de la Gambie, du Ghana, du Libéria et du Togo.

Le modèle ARIMA prédit au mieux la demande d’électricité du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la République de Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Sierra Léone

Celui de réseaux de neurones artificiels LSTM prédit au mieux la demande d’électricité du Burkina Faso, du Cap-Vert et du Nigéria.

L’impétrant utilise le modèle final de chaque pays pour faire une prévision à l’horizon 2050  pour le modèle ARIMA, 2030 pour celui LSTM et 2028 pour le modèle de régression.

Selon lui, ces résultats montrent d’une manière générale pour tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, une forte croissance de la demande d’électricité à l’horizon 2028, 2030 et 2050.

«J’ai décidé de me pencher sur ce sujet parce que c’est une question qui est négligée dans nos Etats. Les gens en parlent peu, mais, c’est une question importante parce que quand la planification d’un pays est ratée, il faut savoir que c’est totalement le système énergétique de celui-ci qui est défaillant», a-t-il noté.

Aussi, à travers cette étude, Dr  Semekonawo veut attirer l’attention des décideurs sur «ces sujets qui sont très importants».

Pour lui, il faut en tenir  compte de la planification énergétique car ça y va de l’amélioration de l’économie des differents pays de l’Afrique de l’Ouest et partant des conditions de vie des populations.

De son avis, il compte poursuivre les recherches pour améliorer davantage les outils de planification énergétique qu’il propose.

«Nous comptons mettre en place des logiciels qui seront mis à la disposition des structures étatiques en vue de les aider à faire de façon efficace,  leur planification énergétique».

Le président du jury, Pr Dieudonné Joseph Bathiebo, a trouvé le document pertinent et en phase avec l’actualité.

«Vous ne pouvez faire une bonne planification énergétique que si vous savez quels sont vos besoins. Donc il faut prévoir les besoins futurs pour pouvoir bien planifier. Et c’est une bonne planification énergétique qui va faire un bon développement puisque vous savez que l’énergie est directement liée au développement économique», a-t-il souligné.

Et de poursuivre que «les outils utilisés vont permettre de baliser et de savoir exactement ce qu’on pourra faire comme planification, de savoir ce qu’il faut investir et aussi ce qu’il faut mobiliser comme ressources en vue de financer les différents projets energétiques».

A l’issue de son exposé, le jury composé d’éminents professeurs de l’Université Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou et du Togo, a jugé le travail digne d’interêt et lui a decerné le grade de Docteur de l’Université Joseph Ki-Zerbo, mention physique appliquée, spécialité énergetique, avec la mention très honorable.

Il lui a également exhorté à poursuivre ses travaux en tenant compte du changement climatique.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

 

Burkina : Les enfants du Sahel veulent manger à leur faim et rester en dehors des conflits

Burkina-Journée-Enfants-Africain-Message

 Burkina : Les enfants de Dori veulent manger à leur faim et rester en dehors des conflits

 Ouagadougou, 16 juin 2023 (AIB)- «Manger à sa faim et boire à sa soif ne devraient pas être un luxe», lit-on dans une émouvante lettre adressée par les enfants de Dori aux bonnes volontés et diffusée par l’ONG Save the Children, à l’occasion de la journée de l’enfant africain. «Veilliez à ce que les enfants que nous sommes restent en dehors des conflits», ont-ils par ailleurs souhaité.

 

                        JOURNEE DE L’ENFANT AFRICAIN

                 MESSAGE D’ENFANTS DE DORI (Burkina Faso)

 

La Journée de l’Enfant Africain a été instituée en souvenir du 16 juin 1976 où des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité. Des centaines d’enfants ont été tués et blessés par le régime de l’apartheid en place à l’époque. Pour commémorer cette journée, Save the Children a organisé à Dori une journée de discussion avec une dizaine d’enfants, y compris des déplacés internes, sur leurs droits.

Cette discussion soutenue par le projet FHRAOC (Fond humanitaire régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre) est assortie d’un message que les enfants ont construit autour des préoccupations qu’ils vivent.

Sans surprise, ils se sont beaucoup plus appesantis sur l’impact du conflit sur leur vie et ont appelé à des actions concrètes pour répondre à leurs droits et à leurs besoins.  Ci-dessous l’intégralité de leur message.

«Notre pays traverse une crise sécuritaire depuis plusieurs années déjà et nous les enfants, nous sommes affectés de plusieurs façons. Nous vivons dans la peur au quotidien et le moindre bruit nous effraie, même l’explosion d’un ballon, car nous entendons fréquemment les bruits des armes et les explosions. En plus de cela, beaucoup de nos camarades qui ont dû se déplacer peinent à trouver une alimentation suffisante. Beaucoup d’enfants sont sans abris à cause de l’insécurité et ils sont exposés à plusieurs dangers de la rue et aux maladies. Maladies que nous rencontrons des difficultés à soigner car les revenus de nos parents ont été réduits par la crise et les déplacements.

Ici à Dori, la vie est devenue plus chère. Les prix ont doublé, sinon même triplé. Nos parents peinent à trouver de l’emploi, ce qui entraîne une conséquence directe sur notre quotidien et oblige certains enfants à quitter l’école. Nous manquons également du minimum, comme l’eau ou l’électricité depuis le début de cette crise. Nous n’avons qu’un seul souhait : que cette crise prenne fin le plus rapidement possible. Ce que nous voulons faire entendre, c’est le message suivant :   Veilliez à ce que les enfants que nous sommes restent en dehors des conflits.

Nous aimerions donc formuler quelques recommandations dans l’espoir d’être entendus :

  • Aux autorités, nous voulons vous partager nos craintes liées au fait que beaucoup d’enfants n’ont plus accès à l’école. Vous pouvez donc continuer à œuvrer pour que les enfants aient accès à l’éducation et se sentent en sécurité ;
  • Aux ONGs comme Save the Children, nous voulons adresser ce message : Vous pouvez contribuer à protection en continuant à lutter contre les mariages d’enfants, en les protégeant de toutes les formes de violences et en leur garantissant une alimentation saine et suffisante ;
  • A tous ceux qui en ont la capacité, pensez aux parents désœuvrés à cause de l’insécurité et aider les à avoir des opportunités de travail pour prendre soin de leurs enfants ;
  • Pour notre part, nous, enfants de la région du Sahel, pouvons également apporter notre contribution. En effet, nous devons être unis et solidaires des autres enfants les plus affectés. Nous devons travailler à leur offrir amitié et écoute, et faire preuve d’intelligence et de compréhension vis-à-vis de nos parents.

A toutes les personnes qui liront ce message, nous aimerions passer ce cri de cœur : Manger à sa faim et boire à sa soif ne devraient pas être un luxe. C’est un minimum et nous aimerions que tous les enfants aient ce minimum.

Nous enfants du Sahel, avons juste un souhait : que la paix revienne, que les personnes déplacées retournent dans leurs villages d’origines et que tous les enfants soient heureux, épanouis et aient les mêmes chances que tous les autres enfants du monde. Nous n’avons pas de pouvoir magique, mais juste notre voix. Si vous vous accordez pour nous protéger, pour que nous survivions, et pour que nous apprenions, aucun enfant ne souffrira des conflits.

A l’occasion de cette journée, nous aimerions également exprimer notre solidarité à tous les enfants du monde qui souffrent des conflits et particulièrement aux enfants africains. »

#AIB

Source : Save the Children

 

 

 

 

BEPC-2023/Ioba : 100% pour le Petit Séminaire Saint Tarsicius 

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultats

BEPC-2023/Ioba : 100% pour le Petit Séminaire Saint Tarsicius 

Dano, 16 juin 2023 (AIB)- L’établissement ‘’le Petit Séminaire Saint Tarsicius’’ dans la province du Ioba, a enregistré mercredi, un taux de 100% à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Comme à la session de 2022, l’établissement ‘’le Petit Séminaire Saint Tarsicius’’ dans la province du Ioba, a encore enregistré un taux de succès de 100% soit 23 candidats admis à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

La province du Ioba dans la région du Sud-ouest a engrangé 1070 candidats admis soit un taux de réussite de38,05% sur 2812 candidats présentés à l’examen du BEPC.

Les résultats définitifs de l’examen du BEPC, session de 2023, ont été proclamés le mercredi 14 juin 2023 dans la province du Ioba.

Agence d’information du Burkina

SZ/ho/ata

 

CEP-2023/Komondjari : 78,1% de taux de réussite soit 107 candidats admis

Burkina-Education-Examen-CEP-Résultat

CEP-2023/Komondjari : 78,1% de taux de réussite soit 107 candidats admis

Gayéri, (AIB)- La province de la Komondjari dans la région de l’Est, a enregistré vendredi 78,10% de taux de réussite soit 107 candidats admis à l’examen du Certificat d’Etude primaire (CEP), session 2023.

La Circonscription d’Education de Base de Gayéri de la province de Komondjari dans la région de l’Est, a enregistré 107 candidats admis sur 137 candidats présentés, soit un taux global de succès de 78,10% à l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP), session 2023.

Il faut noter que l’examen du CEP a pu se tenir grâce aux concours des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie(VDP).

Agence d’information du Burkina

LNY/ho/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 Zelensky exclut toute négociation avec Moscou après sa rencontre avec des dirigeants africains

DIPLOMATIE-UKRAINE-RUSSIE-AFRIQUE-CONFLIT,CORRECTION

 Zelensky exclut toute négociation avec Moscou après sa rencontre avec des dirigeants africains

KIEV (Ukraine), 16 juin 2023  – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exclu à nouveau toute négociation avec la Russie à l’issue de sa rencontre avec des dirigeants africains venus tenter une médiation entre Kiev et Moscou.

 

« Aujourd’hui j’ai clairement dit pendant notre rencontre (avec la délégation africaine) que permettre toute négociation avec la Russie maintenant, quand l’occupant est sur notre terre, signifie de geler la guerre, geler la douleur et la souffrance », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec des dirigeants africains.

Avec l’AFP

Frappes russes sur Kiev en pleine mission de médiation africaine  

RUSSIE-UKRAINE-CONFLIT,LEAD

Frappes russes sur Kiev en pleine mission de médiation africaine

 KIEV (Ukraine), 16 juin 2023 – Des missiles russes ont été lancés vendredi contre Kiev et au moins une explosion y a été entendue, a indiqué le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko, une attaque qui intervient le jour de la visite d’une délégation de dirigeants africains.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba a estimé que Moscou envoyait avec ces missiles le message aux médiateurs africains qu’il ne veut pas de paix. Ces dirigeants doivent rencontre le président ukrainien vendredi et son homologue russe samedi.

« Les missiles russes sont un message à l’Afrique : la Russie veut plus de guerre, pas de paix », a-t-il écrit sur Twitter.

Un peu plus tôt, en fin de matinée à Kiev, le maire Vitali Klitschko avait fait était d’une explosion dans le quartier de Podil.

« Les missiles volent encore en visant Kiev », a-t-il ajouté, alors que la défense anti-aérienne était en action, selon les autorités.

Des journalistes de l’AFP ont entendu des déflagrations, mais il n’était pas possible de dire dans l’immédiat s’il y avait des dégâts ou des victimes.

Toute l’Ukraine était à la mi-journée en état d’alerte antiaérienne.

« Menaces d’armes balistiques sur le Centre, l’Est et l’Ouest, restez dans les abris » a indiqué sur Telegram l’armée de l’air ukrainienne.

La délégation de dirigeants africains pour une médiation en Ukraine, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, était à Kiev et dans ces environs vendredi pour une mission de médiation, avant de se rendre samedi en Russie.

La délégation était dans la matinée à Boutcha, théâtre d’un massacre de civils imputé à l’armée russe, et doit ensuite rencontre le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Avec l’Afp

Dernières publications