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Passoré : Tenue d’une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition.

Passoré : Tenue d’une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition.

Yako, 11 octobre 2023(AIB)-Le haut-commissaire du Passoré, Laurent K.Kontogom informe les populations de son ressort administratif, de la  tenue du 12 au 15 octobre 2023, d’une campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier couplée au dépistage de la malnutrition.

La campagne va concerner les enfants dont l’âge est compris entre 03 et 59 mois.

L’autorité invite les populations à se mobiliser massivement pour la réussite de ce quatrième passage, afin de réduire la mortalité liée au paludisme.

Agence d’information du Burkina

ZES/ata

Le Burkina Faso prévoit de construire une centrale nucléaire d’ici à 2030 (TASS)

Le Burkina Faso prévoit de construire une centrale nucléaire d’ici à 2030 (TASS)

Ouagadougou, 12 oct. 2023 (AIB)- Le Burkina Faso espère construire une centrale nucléaire dans le pays d’ici 2030, a déclaré jeudi à Moscou, le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre Boussim, dans son discours lors de la Semaine russe de l’énergie.

Il a souligné que le pays espérait pouvoir construire des centrales nucléaires d’ici la fin de la décennie pour résoudre ainsi le problème de la pénurie d’énergie, ajoutant que l’industrie nationale avait un besoin vital de cette énergie. Il a indiqué que Ouagadougou avait d’ores et déjà engagé la coopération avec des sociétés russes du secteur énergétique.

Simon-Pierre Boussim a précisé que les besoins en électricité du pays étaient actuellement estimés à plus de 500 MW et pourraient tripler d’ici à 2030. Avec les capacités actuelles, l’industrie se développera avec un retard de cinq à dix ans, a-t-il poursuivi, notant que l’objectif était de doubler la production d’électricité d’ici à 2030 pour permettre de relancer l’industrialisation du Burkina.

Un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire sera signé demain vendredi entre le ministère de l’Energie et Rosatom, l’agence fédérale russe de l’énergie atomique.

Le chef de l’État burkinabè Ibrahim Traoré a déclaré, fin juillet au sommet Russie-Afrique au président russe Vladimir Poutine, l’importance pour lui, d’avoir si possible dans les plus brefs délais, une centrale nucléaire au Burkina Faso, à même de couvrir les besoins énergétiques de la sous-région.

Agence d’information du Burkina avec TASS (Agence de presse russe)

Diversification des sources d’énergie au Burkina Faso : Les experts échangent autour du nucléaire

Burkina-Energie-Nucléaire-Prospection

Diversification des sources d’énergie au Burkina Faso : Les experts échangent autour du nucléaire

Ouagadougou, 12 oct. 2023 (AIB)-Le Directeur de Cabinet du Ministre en charge de l’énergie, Yaya Sankara, a présidé ce jeudi 12 octobre 2023 à Ouagadougou, une rencontre d’échanges entre le comité de prospection pour le développement de centrales nucléaires au Burkina Faso et l’ancien Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Dr Lassina Zerbo.

Cette rencontre de partage d’expériences sur l’énergie électronucléaire, est une activité de la Direction Générale de l’Energie, (DGE) dont l’objectif est de baliser le terrain pour une mise en œuvre réussie du programme nucléaire au Burkina Faso.

Le Directeur de Cabinet du Ministre en charge de l’énergie, Yaya Sankara

Elle est une réponse à la dynamique insufflée par le gouvernement en vue de la mise en œuvre d’un programme électronucléaire pour le développement de centrale nucléaire au Burkina Faso.

Et selon Dr Lassina Zerbo « le Burkina ne doit pas rester en marge du nucléaire, qui comporte un avantage certain non seulement pour le citoyen lambda mais aussi pour le développement économique et industriel dans lequel l’énergie électrique reste un défi majeur à relever ».

L’ancien Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Dr Lassina Zerbo

Et d’ajouter que « dans tous les secteurs d’activités tels que l’agriculture, l’élevage, la médecine, l’énergie, etc. le nucléaire reste une solution incontournable ».

Il s’agit, au cours de ces échanges, de déterminer les préalables pour la mise en œuvres des centrales nucléaires, d’identifier les contraintes techniques, juridiques et environnementales et de proposer des solutions pour une mise en œuvre efficiente des centrales nucléaires au pays de hommes intègres.

De ce faite, le Directeur de Cabinet du ministre en charge de l’énergie, Yaya Sankara a souhaité que ce partage d’expériences entre experts, puisse permettre d’assoir une base solide pour ce programme électronucléaire afin de relever le défi de la fourniture d’une énergie de qualité et accessible à tous.

Agence d’information du Burkina

Source : Direction de la Communication et des Relations Presse

 Thomas Sankara, justice et gendarmerie nationale, en exergue dans les journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

 Thomas Sankara, justice et gendarmerie nationale, en exergue dans les journaux burkinabè

Ouagadougou, 12 oct. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font écho du procès dit de charbon fin, des assises sur la formation de la gendarmerie et du ré-baptême du boulevard Charles-de-Gaulle qui porte désormais, le nom de l’ancien président du Faso, Thomas Sankara.

« Boulevard Charles-de-Gaulle : Désormais Boulevard Thomas Sankara pour compter du 15 octobre 2023 », titre à sa Une, le quotidien national Sidwaya.

Le journal  public renseigne que le Conseil des ministres s’est réuni hier mercredi à Ouagadougou, pour examiner et valider plusieurs dossiers pour la bonne marche de la Transition.

Sidwaya relate que le porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, abordant la réunion gouvernementale, a fait savoir que le boulevard Charles-de-Gaulle à Ouagadougou, est désormais baptisé Boulevard Thomas Sankara.

Dans la même veine, le journal privé Le Pays rapporte que selon M. Ouédraogo le gouvernement va commémorer le 15 octobre prochain, le 36e anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

A ses  dires, le père de la Révolution burkinabè sera élevé au rang de Héros de la Nation, pour tous les sacrifices et services rendus au  pays.

Le confrère  précise que cette commémoration sera placée sous le très haut patronage du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Sous un autre chapitre, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga fait cas « Des assises pour rester debout face aux défis » relatives  à la formation de la Gendarmerie nationale (GN).

Le même journal soutient que le ministère de la Défense et des anciens combattants organise du 11 au 13 octobre 2023 à Ouagadougou, une rencontre de  trois jours d’échanges sur la GN.

Le quotidien privé Le Pays affirme que « in fine », cette rencontre ambitionne adopter un référentiel en matière de formation des pandores.

Le journal explique que  des thématiques seront animées par des officiers supérieurs de l’armée et des enseignants chercheurs.

Sidwaya, de son côté informe que la GN veut faire un toilettage de ses procédures de formation, afin de s’adapter au mieux aux exigences du moment en termes de défense, de sécurité intérieure, de protection des citoyens et de police judiciaire.

Sous un autre volet, L’Observateur Paalga arbore : « Saisie conservatoire des avoirs d’Essakane : Le tribunal se déclare incompétent ».

A l’en croire, le tribunal s’est déclaré incompétent  de la seconde requête sur la saisine à titre conservatoire des substances précieuses, des avoirs d’Essakane mais aussi des meubles et logistiques de la société française Bolloré entendant le verdict final.

Le journal privé  a, par ailleurs,  précisé que le dossier a été  renvoyé au 23  octobre prochain pour permettre aux experts d’achever leur mission.

Et  le quotidien Sidwaya  de renchérir que le renvoi dudit dossier va permettre aux experts de poursuivre leur expertise sur «les corps solides ».

Le journal privé Le Pays fait cas des trois décisions rendues au cours de l’audience que sont le traitement des corps solides, le changement de juge superviseur et de la saisie à titre conservatoire.

Agence d’information du Burkina

WWJR/no/ata

Burkina : L’ONG Médecins Sans Frontières appelle les populations à accorder plus d’importance à leur santé mentale

Burkina-MSF-Journée-Internationale-Santé-Mentale

Burkina : L’ONG Médecins Sans Frontières appelle les populations à accorder plus d’importance à leur santé mentale

Ouagadougou, 10 oct. 2023 (AIB)- L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) a appelé mardi, les populations burkinabè à accorder plus d’importance à leur santé mentale, en particulier dans le difficile contexte sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina.

Selon le chef de mission de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) au Burkina Faso, Tamberi Aimé Makimeré, sa structure est profondément engagée dans la fourniture de soins de santé aux communautés vulnérables dans le pays, en particulier dans les zones touchées par des crises humanitaires.

Il a, par ailleurs, exhorté la population à accorder plus d’importance à la santé mentale en allant vers  les structures sanitaires pour leurs consultations.

M. Makimeré était mardi à Ouagadougou, devant les journalistes à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la santé mentale, placé sous le thème « Assistance humanitaire au Burkina Faso : Quelles réponses de MSF face aux besoins des populations y compris les besoins en santé mentale ».

A l’écouter, la santé mentale est négligée dans les pays en voie de développement notamment dans les zones en conflits et de ce fait les gouvernants doivent déployer les moyens nécessaires pour une prise en charge des malades.

Tamberi Aimé Makimeré a expliqué que  MSF intervient au Burkina Faso dans cinq régions à savoir le Sahel, le Centre-nord, l’Est, la Boucle du Mouhoun et des Hauts-bassins.

Selon lui, MSF intervient de manière permanente au Burkina Faso pour soutenir les populations et les équipes locales à travers diverses activités.

Il s’agit, entre-autres de l’assistance médicale,  de la distribution de produits  de première nécessité, de l’approvisionnement en eau potable et de la formation du personnel sanitaire.

Dans le dossier de presse, il est écrit que Médecins sans frontières est une organisation humanitaire créée en 1971 qui apporte dans plus de 60 pays à travers le monde, une assistance médicale à des populations dont la vie ou la santé est menacée par des conflits armés, des épidémies ou des catastrophes naturelles.

Agence d’information du Burkina

LM-WWJR/no/ata

Hygiène à l’école : des enseignants offrent une cabine hygiénique

Hygiène à l’école : des enseignants offrent une cabine hygiénique

Ouagadougou, (AIB)-Les enseignants issus de la promotion (1991-1993) de l’ENEP de Loumbila ont offert, le 23 septembre 2023, une cabine de gestion de l’hygiène des menstrues inclusive (GHM), aux élèves du Collège d’enseignement général de Tang-zougou dans la commune de Loumbila.

La cérémonie d’inauguration de la cabine de gestion de l’hygiène des menstrues est intervenue le 23 septembre dernier, en présence des autorités locales assistées de Pierre Zangré, Conseiller technique du ministre de l’éducation nationale et la promotion des langues nationales (MENAPLN) et de Rasmata Ouédraogo, Directrice générale de l’accès à l’éducation formelle (DG-AEF).

La cabine a été réalisée avec l’appui technique de Adama Konitwango. L’infrastructure comprend entre autres, une rampe d’accès pour les élèves, un bloc d’hygiène des menstrues, un dispositif de stockage d’eau, un dispositif de lavage et une fosse sèche.

Agence d’information du Burkina (Synthèse)

Mariages d’enfants : Save the children interpelle les pays aux forts taux

BURKINA-JEUNE-FILLE-JOURNNE-COMMEMORATION

Mariages d’enfants : Save the children interpelle les pays aux forts taux

Ouagadougou, 11 oct. 2023 (AIB)-L’ONG Save The Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a interpellé mardi,  des pays comme le Tchad, la Centrafrique, la Guinée, le Burkina, le Mali et le Niger, où les taux de mariages d’enfants sont les plus élevés, à assurer une meilleure protection des droits de la jeune fille.

« Les chiffres officiels donnent 52% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans alors que tous les pays y compris le Burkina Faso ont ratifié la Convention internationale pour les droits de l’enfant », a déclaré la responsable aux affaires de plaidoyer, de politiques et de campagne de Save The Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Valérie Koutou Sorgho.

Selon elle, les conséquences du mariage des enfants sont néfastes pour les jeunes filles en termes d’éducation, de santé et psychologiquement.

Valérie Koutou Sorgho s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur la Journée internationale de la jeune fille 2023.

« La conférence de presse d’aujourd’hui c’est pour attirer l’attention des décideurs pour une meilleure protection des jeunes filles qui s’aggrave avec les problèmes de changement climatique », a-t-elle indiqué.

Elle a lancé « un appel aux gouvernements nationaux du Burkina et des 10 pays qui ont été classés dans notre rapport comme les pays où les taux de mariage d’enfants sont les plus élevés notamment pour notre région le Tchad, la Centrafrique, la Guinée, le Burkina, le Mali et le Niger, d’où les catastrophes naturelles se répercutent négativement sur la jeune fille».

La responsable aux affaires de plaidoyer, de politiques et de campagne de Save The Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a aussi demandé aux gouvernements pour que des plans nationaux soient mis en place et la mise en œuvre de budgets conséquents pour mettre fin au mariage des enfants.

Car a-t-elle dit, 2% des budgets et plans nationaux d’adaptation aux changements climatiques des pays prennent en compte les questions genre et 4% des financements sont ouverts aux questions genre.

« Nous appelons les dirigeants et les donneurs, qu’ils mettent à disposition ces financements pour que les questions genre et les questions de la jeune fille soit prises en compte dans tous ce qui est projets sur le changement climatique », a conclu Valérie Koutou Sorgho.

Cinq filles dont 2 du Burkina Faso, une du Sénégal, une du Mali et une au Nigeria, championnes contre le mariage, ont fait des témoignages et partagé leurs expériences dans leur combat contre le mariage des enfants.

Parmi elles, Edith Ouédraogo est revenue sur sa propre expérience parce qu’elle a été mariée à l’âge de 12 ans. Avec l’appui de bonnes volontés elle a pu se relever et continuer de vivre.

La Journée internationale de la jeune fille 2023 est célébrée le 11 octobre de chaque année.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

 

Le départ des militaires français du Niger, un cauchemar logistique et sécuritaire

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Le départ des militaires français du Niger, un cauchemar logistique et sécuritaire

Par Marina DE RUSSÉ, Avec les bureaux de l’AFP en Afrique de l’Ouest)

PARIS, 12 oct 2023 (AFP) – Chassée du Niger, l’armée française doit relever le défi d’évacuer ses matériels en majeure partie par voie terrestre vers le Tchad, avant leur rapatriement en France, un parcours de plus de 1.600 km traversant des zones désertiques hostiles, abritant par endroits des groupes terroristes.

– Terre, air, mer ? –

Equipés d’avions de chasse, drones, hélicoptères et blindés, environ 1.400 militaires français étaient jusqu’à présent déployés au Niger, à Niamey et dans l’ouest où sévissent des groupes armés affiliés à l’organisation Etat islamique ou à Al-Qaïda.

Poussé dehors par le régime issu d’un coup d’Etat fin juillet à Niamey, un premier contingent de soldats a quitté Ouallam (ouest) mardi par la route avec des blindés, sous escorte nigérienne, direction N’Djamena où se trouve le commandement des opérations françaises au Sahel et un millier de militaires tricolores.

De là, les hommes pourront s’envoler pour la France en avion, avec le matériel le plus sensible.

Le départ du Niger s’effectuera aussi par voie aérienne, avec « trois vols par jour » prévus jusqu’au départ complet des troupes françaises, a annoncé mercredi la télévision nationale nigérienne.

Mais pour rapatrier le matériel, la voie aérienne s’avère « très coûteuse et supposerait la mobilisation de la quasi-totalité des avions de transport de l’armée de l’air française », explique une source militaire.

Un avion A400M peut transporter deux conteneurs, bien moins que les gros porteurs russes ou ukrainiens.

Or le matériel déployé par la France au Niger pourrait représenter plus de 2.000 conteneurs, estime un ancien militaire spécialiste de la logistique en Afrique.

La voie routière puis maritime paraît donc inévitable. « La majorité des équipements devront transiter par un port en eau profonde », explique le spécialiste.

Le port de Cotonou aurait été « idéal », mais la frontière entre le Niger et le Bénin, opposé aux putschistes nigériens, est toujours fermée.

C’est donc par Douala, au Cameroun, que pourraient transiter les containers pour rentrer en France, selon plusieurs sources proches du dossier.

Le chemin vers Douala sera « long et pénible », selon ces sources, avec des ravitaillements en carburant à prévoir, des crevaisons multiples, des pannes de matériel diverses et variées et des menaces sécuritaires sur le trajet.

– Risques sécuritaires –

Selon des sources locales, le convoi terrestre de Niamey vers le Tchad longera le Nigeria en passant par Zinder, Diffa ou encore Bosso, jusqu’à la frontière avec le Tchad, via une route goudronnée, sauf un tronçon d’environ 100 kilomètres.

Or la région de Diffa, dans le sud-est du Niger, est depuis 2015 le théâtre d’attaques de Boko Haram et de sa branche dissidente, l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap).

Une partie de Diffa s’étend sur le bassin du lac Tchad, qui étire ses rives entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, quatre Etats qui ont mis en place en juillet 2015 la Force multinationale mixte (FMM) de 8.500 hommes, pour lutter contre les jihadistes.

Après plusieurs mois d’accalmie, la fin de la saison des pluies risque d’amplifier la menace jihadiste puisque les cours d’eau étaient des obstacles à des incursions, selon des sources locales.

Au Niger, des manifestations d’hostilité pourraient par ailleurs éclater sur le chemin des convois, comme à Téra en 2021 quand trois personnes qui protestaient contre un convoi français de Barkhane ont été tuées.

– Plusieurs mois d’opérations –

Le président français Emmanuel Macron a déclaré fin septembre que les troupes françaises auraient quitté le Niger « d’ici à la fin de l’année », un délai qui semble difficile à tenir.

Les experts envisagent plutôt une durée d’environ six mois.

Alors qu’un passage par le Bénin aurait supposé trois jours de route de Niamey à Cotonou, le trajet entre Niamey et N’Djamena peut prendre « quatre à cinq jours, si tout se passe bien aux frontières », selon le spécialiste de la logistique interrogé par l’AFP.

Ensuite, il y a 2.000 kilomètres de « mauvaise route » jusqu’à Douala, soit « une petite semaine » pour s’y rendre sous escorte, précise cette source.

Un trajet qui promet d’être harassant, à une vitesse de 50 à 60 km/h dans le meilleur des cas.

Une partie du matériel devra probablement être laissée sur place car un rapatriement serait trop coûteux.

Avec l’AFP

 

Gourma/Yamba : Les forces combattantes livrent une bataille féroce avec des terroristes

Gourma/Yamba : Les forces combattantes livrent une bataille féroce avec des terroristes

Ouagadougou, 11 oct. 2023 (AIB)- Les Forces combattantes ont réussi tôt mercredi, après de violents combats, à prendre le dessus sur au moins 500 terroristes venus les attaquer à Yamba dans le Gourma, a appris l’AIB.

Tôt dans la matinée du mercredi 11 octobre 2023 à Yamba dans la province du Gourma, au moins 500 terroristes ont lancé un assaut contre une position des Forces combattantes.

Après de violents combats, les criminels ont pris la fuite vers l’Est.

Va s’en suivre une course poursuite engagée par les vecteurs aériens et des hélicoptères de combats.

Ainsi, les petits groupes de criminels dispersés dans la nature ont été frappés avec succès.

Leurs comparses qui se sont réfugiés dans les buissons et ceux qui vont marquer des arrêts, ont été calcinés par des missiles.

Après le passage des hélicoptères, les cadavres des assassins sont visibles depuis les airs, selon des photos transmises à l’AIB par des sources sécuritaires.

La détermination et la bravoure des Forces combattantes ont été totales et sans faille. L’on déplore toutefois des pertes en leur sein.

Plus tôt le 9 octobre 2023, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont fait mordre la poussière à des criminels qui ont attaqué une position des VDP à Sadiankono, près de Djibasso dans la Boucle du Mouhoun.

Le nombre élevé de cadavres et d’armes abandonnés par les terroristes, témoignent de la vigueur de la riposte opposée par les braves combattants.

Selon nos sources, les opérations se poursuivent dans tous les secteurs.

Agence d’information du Burkina

Construction d’une centrale nucléaire au Burkina: Un mémorandum sera signé vendredi à Moscou

Construction d’une centrale nucléaire au Burkina: Un mémorandum sera signé vendredi à Moscou

Ouagadougou, 11 oct. 2023 (AIB)- Le Burkina Faso et la Russie vont signer vendredi, un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire, souhaitée par le président Ibrahim Traoré en juillet, lors d’un entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine.

Rosatom, agence fédérale russe de l’énergie atomique, et le ministère de l’Énergie du Burkina Faso vont signer le vendredi 13 octobre 2023 à Moscou, un mémorandum d’entente pour la construction d’une centrale nucléaire, a appris l’AIB auprès de sources concordantes.

Cette signature aura lieu en marge de la Semaine russe de l’énergie qui tient du 11 au 13 octobre 2023.

En rappel, le chef de l’Etat burkinabè Ibrahim Traoré a dit en fin juillet 2023 lors du sommet Russie-Afrique, à son homologue russe Vladimir Poutine, l’importance pour lui d’avoir, si possible dans les plus brefs délais, une centrale nucléaire au Burkina Faso, à même de couvrir les besoins énergétiques de la sous-région.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

NB: Photo d’archive et d’illustration

La rentrée scolaire 2023-2024 solennellement lancée au Namentenga

La rentrée scolaire 2023-2024 solennellement lancée au Namentenga

Boulsa, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province, Adama Conseiga a lancé le 9 octobre 2023, la rentrée scolaire sous le thème : « Contribution de la communauté éducative à la culture de la paix et à la cohésion sociale ».

La montée des couleurs, le message du président des corps constitués de la province à la communauté éducative ont constitué entre autres les temps forts de la cérémonie solennelle marquant la rentrée scolaire 2023-2024 au Namentenga placée sous le thème : « Contribution de la communauté éducative à la culture de la paix et de la cohésion sociale. »

Dans son adresse à la communauté éducation, le Haut-commissaire Adama Conseiga a demandé chacun en ce qui le concerne d’inculquer des valeurs de paix et de cohésion sociale pour le bon déroulement et le succès de l’année scolaire dans la province.

Il a remercié l’Etat et ses partenaires qui œuvrent à la relocalisation des PDI qui occupent toujours certaines salles de classe.  Il a en outre félicité les enseignants pour leur dévouement et a sollicité l’indulgence de la communauté éducative à l’endroit des élèves nouvellement déplacés internes pour leur intégration.

Dans le développement de sa leçon d’instruction civique, le Haut-commissaire a défini les symboles qui caractérisent les fonctions du gouverneur, du haut-commissaire et du préfet. A la faveur de cette rencontre qui a réuni tous les préfets, présidents des délégations spéciales des communes de la province, les Directeurs provinciaux et chefs de services, les autorités militaires et paramilitaires, les membres de la mutuelle ont échangé sur la vie de leur structure commune et ont remis dix prix aux lauréats des compétitions de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso (USSU-BF) aux lauréats.

C’est à cette occasion également que Monsieur Yonli Vincent lauréat du 1er prix de l’excellence Nationale au compte de la région du Centre-Nord,  a reçu les félicitations des corps constitués de la province.

Agence d’information du Burkina

Jean-Baptiste DAMIBA

Zondoma : Les nouveaux directeurs provinciaux en charge de l’éducation primaire et secondaire installés

 

Burkina-Zondoma-Education- installation- Directeurs

Zondoma : Les nouveaux directeurs provinciaux en charge de l’éducation primaire et secondaire installés

Gourcy, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé a installé le mercredi 4 octobre 2023, les nouveaux Directeurs provinciaux de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF), Karim Sawadogo et Seydou Ouédraogo des enseignements post primaire et secondaire (DPEPS).

Nommés en Conseil des ministres en sa séance du mercredi 20 septembre 2023, Karim Sawadogo et Seydou Ouédraogo ont officiellement pris fonction le mercredi 4 octobre 2023 respectivement au poste de Directeur provincial de l’éducation Préscolaire, primaire et non Formelle (DPEPPNF) et de Directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire (DPEPS).

La cérémonie d’installation présidée par le haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé s’est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie de Gourcy devant un parterre d’amis, de collaborateurs et des membres de leurs familles.

Les représentants du personnel des deux directions, tout comme celui des corps constitués ont salué la qualité du travail abattu par les directeurs sortants qui a permis de relever les défis dans les différents ordres d’enseignement, dans un contexte particulier marqué par l’insécurité.

Aux nouveaux directeurs, ils ont renouvelé leurs disponibilités à les accompagner pour la réussite de leurs missions.

A leur tour, les directeurs sortants ont témoigné leur satisfaction pour la collaboration tant avec les agents qu’avec les autorités dont ils disent avoir reçu le soutien nécessaire.

Le haut-commissaire de la province du Passoré, Aboubacar Sidiki Nabé a témoigné sa gratitude à lautorité qui a bien voulu accorder sa confiance aux nouveaux directeurs, Karim Sawadogo et Seydou Ouédraogo pour conduire la destinée de l’enseignement dans la province.

Conscients de l’importance et la complexité de leur mission, les deux nouveaux directeurs ont lancé un appel à tous les acteurs pour une synergie d’action, afin de faire rayonner l’école dans la province.

A titre individuel, l’engagement a été pris par M. Sawadogo et M. Ouédraogo de jouer pleinement leur partition.

Pour avoir consacré entièrement leur mandat à la lutte contre l’ignorance, les directeurs sortants ont reçu les félicitations et les remerciements du premier responsable de la province.

« Je ne doute pas que vous saurez suivre les sillons tracés par vos devanciers pour relever les défis qui se posent à vous », a soutenu M. Nabé.

Le haut-commissaire également a témoigné sa disponibilité à rester à leur écoute dans l’accomplissement de leurs missions.

Les DPEPPNF et DPEPS sortants, Ouindinkonté Ouédraogo et Richard Tiendrebéogo ont cédé leur place, après avoir passé plus de quatre à la tête des directions provinciales.

Agence dinformation du Burkina

AK/no/ata

Nahouri : Le Projet de valorisation des feuilles d’hibiscus jugé satisfaisant après une année de mise en oeuvre 

Burkina-Nahouri-Agriculture

Nahouri : Le Projet de valorisation des feuilles d’hibiscus jugé satisfaisant après une année de mise en oeuvre 

Pô, (AIB)- Les responsables du projet de valorisation de la chaine de valeur des feuilles d’hibiscus cannabinus (kénaf) pour un accroissement de l’offre du « babinda » et du « Kanzaga » et des revenues dans les zones, à forte demande au Burkina ont jugé le jeudi 5 octobre à Pô, dans la province du Nahouri (Centre-Sud), au cours d’un atelier, le bilan dudit projet satisfaisant, après une année de mise en oeuvre.

Le kénaf est une plante dont les sous-produits sont utilisés pour faire face à plusieurs défis alimentaires, nutritionnels, économiques, financiers environnementaux et culturels.

C’est pour valoriser cette plante que le projet de valorisation de la chaine de valeur  des feuilles  d’hibiscus cannabinus (kénaf)  a été initié en 2022.

Après une année de mise en oeuvre, le bilan est jugé satisfaisant, selon la coordonnatrice du projet, Dr Gue Julienne.

Selon elle, toutes les activités programmées ont été réalisées tout en précisant que les femmes ont porté un intérêt particulier au projet.

Pour la présidente du collectif des associations des restauratrices et transformatrices de produits locaux (CARTPL), Mme Maïmounata Ouédraogo, ce projet est la bienvenue, car, selon elle, le « Kanzaga » ou le « babinda » sont de plus en plus prisés par les populations de tout âge.

«Nous avions bénéficié aussi de formations qui nous permettront de valoriser la plante du kénaf dune part et d’autre part exporter le Kanzaga ou le babinda hors de nos frontières», a-t-elle soutenu.

Quant à la technicienne de Farakoba de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), Jeanne SIB/Kaboré, les recherches sont plus orientées vers les priorités nationales, en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations.

De son avis, cela se fait par le biais des innovations technologies susceptibles d’être adaptées par les acteurs concernés.

Elle a noté que les produits dérivés du kénaf peuvent être conservés pour une durée de 6 à 12 mois et peuvent être exportés au-delà des frontières du Burkina Faso.

Le haut-commissaire du Nahouri, Auguste Kinda qui a présidé les travaux, a exprimé sa joie et celle de l’ensemble de la population pour le choix porté sur sa province, dans le cadre de la mise en oeuvre dudit projet.

M. Kinda a précisé que ce projet permettra de valoriser cette plante aux multiples usages et contribuera à la transformation structurelle de l’économie rurale dans les zones ciblées.

Après une journée déchanges, la coordonnatrice du projet Mme Gue s’est réjouie de lengagement des acteurs pour la pérennisation du projet.

Une visite des surfaces d’exploitations du kénaf, une dégustation des mets locaux (Kanzaga) et une remise des semences de base aux productrices ont mis fin aux travaux de l’atelier.

Agence d’information du Burkina

HKO/no/ata

Le Mali maintient la suspension des vols de Air France et limoge son responsable de l’aviation civile

FILE PHOTO: An Air France Airbus A350 airplane lands at the Charles-de-Gaulle airport in Roissy, near Paris, France April 2, 2021. REUTERS/Christian Hartmann/File Photo

Le Mali maintient la suspension des vols de Air France et limoge son responsable de l’aviation civile

Ouagadougou, 11 oct.2023(AIB)-Les autorités maliennes ont décidé d’annuler mercredi, l’autorisation donnée à Air France de reprendre la desserte du Mali, et ont également remercié le responsable de l’aviation civile pour n’avoir pas consulté la hiérarchie, rapporte l’AFP.

« La décision a été annulée car l’accord a été donné sans consultation de la hiérarchie », a dit un haut responsable malien.

Air France avait annoncé mardi, qu’elle allait recommencer à desservir le Mali à partir de vendredi avec un avion et des équipages d’une compagnie tierce après deux mois de suspension dans un contexte de tensions au Sahel et entre Bamako et Paris.

Le directeur de l’aviation civile au Mali a été remercié, a dit ce responsable sans dire exactement ce qui lui était reproché.

Les trois responsables s’exprimaient sous le couvert de l’anonymat en l’absence de communication publique de la part des autorités.

« Il n’y aura pas de vol Air France vendredi. Cela doit se faire de manière responsable et coordonnée, le tout dans le respect de notre souveraineté », a dit un second responsable.

Un acteur du transport aérien a confirmé que « l’autorisation a été annulée », sans plus de détails. « Il est clair que les vols ne reprendront pas vendredi », a-t-il dit.

Air France avait suspendu le 7 août ses vols à destination du Mali (7 vols par semaines) et du Burkina Faso (5 vols par semaines) après la fermeture de l’espace aérien du Niger voisin, théâtre d’un coup d’Etat le 26 juillet. La compagnie avait invoqué la situation géopolitique au Sahel.

La région en proie au terrorisme et à la violence a connu une succession de coups d’Etat militaires au Mali en 2020 et 2021, au Burkina en 2022 et au Niger en 2023. Les relations entre la France, l’ancienne puissance coloniale engagée militairement dans la région, et les officiers désormais à la tête de ces trois pays se sont fortement détériorées.

Les autorités maliennes avaient annulé l’autorisation d’Air France après la suspension de ses vols par la compagnie.

Air France avait annoncé mardi reprendre la desserte de Bamako depuis Paris-Charles de Gaulle au rythme de trois vols directs par semaine les mardis, vendredis et dimanches. La liaison devait s’opérer non plus avec des avions de la compagnie, mais un Boeing 777-200 ER de la compagnie portugaise EuroAtlantic Airways et avec des employés de cette société pour constituer l’équipage.

Un responsable proche du dossier a expliqué le choix d’une compagnie et d’équipages tiers par le fait que le ministère français des Affaires étrangères déconseillait « formellement » aux Français de se rendre au Mali, y compris les personnels navigants, en raison de la situation sécuritaire.

Forcée de faire rentrer ses soldats, ses ambassadeurs et une partie du personnel diplomatique, confrontée aux manifestations hostiles et aux attaques contre ses représentations, la France a étendu en août le classement en « zone rouge » aux capitales de ces trois pays, derniers îlots où elle ne déconseillait pas formellement de se rendre.

AIB avec AFP

Niger : le CNSP ordonne le départ de l’ambassadeur, Coordinatrice résidente du système des Nations-Unies

 

Le CNSP ordonne le départ de l’ambassadeur, Coordinatrice résidente du système des Nations-Unies

Niamey, 11 Oct. (ANP)- Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur publié ce mardi 10 octobre 2023, ordonné le départ de la Coordinatrice résidente du système des Nations-unies, Mme Louise Aubin.

Selon le communiqué,  ’’le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement du Niger ont noté avec stupéfaction, les manœuvres sournoises que le Secrétariat Général des Nations Unies continue d’orchestrer, sous l’instigation de la France, à travers toutes les entraves déjà posées en vue de contrarier la participation pleine et entière du Niger aux différentes séquences des réunions de la 78e  Session de l’Assemblée générale de I’ONU’’.

Ce sabotage commandité, explique  le Ministère, ’’s’est poursuivi à Vienne à l’occasion de la Conférence Générale de l’AIEA du 25 au 29 Septembre 2023, à Vienne et au 4ème Congrès extraordinaire d l’Union Postale Universelle (UPU) du 01 au 05 Octobre 2023, à Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite)’’.

Ainsi, ’’au regard de ce qui précède et face à la volonté du Secrétaire Général de nuire au Niger et à son peuple, le Gouvernement décide d’ordonner à l’Ambassadeur, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies,  Mme Louise Aubin de prendre toutes les dispositions utiles pour quitter Niamey sous soixante-douze heures (72H00)’’ annonce la source.

’’Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur de la République du Niger saisit cette occasion pour renouveler au Secrétariat Général des Nations Unies les assurances de sa haute considération’’ conclut le communiqué du ministère.

DBZ/SML/ANP/071/Octobre 2023

Séno : La journée internationale Nelson Mandela commémorée à la maison d’arrêt et correction de Dori

Burkina-Commémoration-Journée-Nelson-Mandela

Séno : La journée internationale Nelson Mandela commémorée à la maison d’arrêt et correction de Dori

Dori, le 7 oct. 2023 (AIB)- La direction régionale des droits humains et de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Sahel a organisé en différé et en collaboration avec la maison d’arrêt et correction de Dori, la journée internationale Nelson Mandela, le samedi 7octobre 2023.

Les activités commémoratives ont débuté par une montée solennelle du drapeau national dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Dori, en présence du secrétaire général de la région du Sahel et de l’ensemble des corps constitués.

Selon le directeur régional en charge des droits humains et de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Sahel, Ali Maiga, cette journée commémorative vise à communier avec les détenus et à rendre hommage à l’ancien président Sud-africain Nelson Mandela qui a voué toute sa vie à la cause des personnes privées de liberté et de toutes les victimes de discrimination, de violations et d’atteinte de droits humains.

Selon M. Maiga, la journée sera ponctuée par une visite guidée des lieux de détention de la maison d’arrêt et de correction de Dori, une sensibilisation sur des thématiques en lien avec les droits et devoirs des détenus, la journée Nelson Mandela, l’organisation des jeux de société, un repas communautaire et une séance d’aérobic.

Pour le secrétaire général de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, c’est le 10 novembre 2009 que l’UNESCO a proclamé la date du 18 juillet de chaque année comme Journée internationale Nelson Mandela. A l’entendre, c’est une journée d’hommage à l’ancien président Sud-africain, Nelson Mandela, au cours de laquelle chaque citoyen est invité à consacrer symboliquement 67 minutes de son temps à une œuvre citoyenne en mémoire aux 67 ans que Mandela a voués à la lutte pour la justice sociale, l’égalité de droits, la réconciliation et la diversité culturelle.

M. Zongo a ajouté que dans le cadre de l’humanisation des prisons, la maison d’arrêt et de correction de Dori œuvre au respect des droits à la visite, au maintien des liens sociaux, à l’alimentation, aux soins médicaux, aux pratiques de culte, à l’épanouissement et à la formation professionnelle en vue d’une réinsertion sociale des détenus.

Il a invité l’ensemble des autorités administratives et des acteurs privés œuvrant dans le domaine des droits humains à avoir plus de considération et de solidarité à l’égard des personnes privées de liberté.

Il a également exhorté les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Dori, à l’assimilation des différentes leçons apprises dans l’univers carcéral, car elles leur permettront de renforcer leurs capacités physique, morale et psychologique pour leur réinsertion sociale.

Agence d’information du Burkina

AMM/dnk

Yatenga/SNC 2024 : La région du Nord choisit « ses ambassadeurs »

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Yatenga/SNC 2024 : La région du Nord choisit « ses ambassadeurs »

 Ouahigouya 9 oct. 2023 (AIB)- Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a lancé officiellement les compétitions des Semaines régionales de la culture (SRC), devant choisir les compétiteurs qui représenteront la région à la prochaine Semaine nationale de la culture. C’était ce jeudi 5 octobre 2023 à la Maison des jeunes et de la culture Ouahigouya. Dans la région du Nord, 35 troupes ont participé à la compétition dans 12 disciplines artistiques.

A l’ouverture de la compétition, Christiane Sanon/Coulibaly, la Directrice générale de la Semaine nationale de la culture (SNC), a saisi l’occasion pour remercier le gouverneur et les corps constitués de la région du Nord pour avoir engagé cette année encore le Nord dans les différentes disciplines.

Les compétitions se sont déroulées dans 12 disciplines dont la danse traditionnelle, la musique traditionnelle instrumentale, en chœur populaire, en orchestre, le slam, la création artistique, le ballet, la lutte traditionnelle et l’art culinaire étaient au programme de cette activité.

Pour la présente édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2024, la région du Nord a participé avec 35 troupes pour un effectif de 350 artistes venus des provinces du Yatenga, du Passoré et du Zondoma. Le gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo, a indiqué que « la tenue d’une telle activité culturelle doit être perçue comme une volonté affichée des communautés et des populations à travers les artistes, de continuer à être résilientes vis-à-vis de la sauvegarde de notre riche et diversifié patrimoine. Car il y va de la survie de notre identité culturelle. »

Les deux jours de compétition se sont déroulés sous l’œil vigilent d’un jury présidé par, Abraham Abassagué, qui a mis tout en œuvre pour sélectionner les meilleurs ambassadeurs de la culture de la région du Nord. Au terme de la compétition, plusieurs représentations artistiques et culturelles ont effectivement été retenues conformément aux règlements des grands prix des arts et des lettres. Ils participeront à la phase finale de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso en 2024.

Agence d’information du Burkina

PN/ata/dnk

Ganzourgou : Les autorités échangent sur la libération des accotements et des chaussées des routes

Ganzourgou : Les autorités échangent sur la libération des accotements et des chaussées des routes

Zorgho, (AIB)- Le haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a rencontré des leaders d’opinion de la province ce 10 octobre 2023 pour échanger sur les termes du communiqué relatif à l’occupation des accotements et des chaussées des routes par les populations. Elle a demandé leur accompagnement dans la sensibilisation de la population pour la libération des abords des routes avant le 1er novembre 2023.

Le 14 septembre 2023, dans l’optique de réduire les accidents sur les routes, le ministre en charge du transport et ceux en charge de l’administration territoriale puis du commerce ont signé conjointement un communiqué relatif à l’occupation des accotements et des chaussées des routes par les populations sur le territoire national.

A travers ce communiqué, « le gouvernement invite les populations en général et les commerçants des villes et villages ainsi que les transporteurs et chauffeurs routiers en particulier à libérer l’emprise des voies routiers d’au moins 2 mètres de part et d’autres des chaussées. » Les concernés sont appelés à s’exécuter avant le 1er novembre prochain. « A compter du 1er novembre 2023, délai de rigueur, tout contrevenant sera sanctionné conformément à la réglementation en vigueur », précise le communiqué.

C’est pour porter à la connaissance des leaders les termes de ce communiqué et demander leur implication dans la sensibilisation des populations que le haut-commissaire du Ganzourgou a initié cette rencontre. Présidents de délégations spéciales (PDS) communales, représentants des forces de défense et de sécurité, représentants des syndicats des commerçants et des transporteurs, Son Excellence Naba Sanem, chef coutumier de Zorgho, représentants d’OSC et représentants des médias locaux y ont répondu présent.

Ils ont salué la tenue de cette rencontre et se sont donnés des idées pour l’application réussie des termes du communiqué dans la province en général et particulièrement le long de la Route nationale N°4, principalement dans les villes et villages comme Kougri, Rapadama, Mogtédo, Zempassogho, Zorgho et Sapaga où le phénomène de l’occupation des accotements est très criard.

La délégation spéciale communale de Zorgho ainsi que les transporteurs et chauffeurs routiers ont été invités à prendre des dispositions pour le plein fonctionnement de l’aire de repos de Zorgho afin d’éviter le stationnement anarchique des camions dans la ville.

Pour une bonne compréhension de la mesure par les populations, Mme Sorgho a promis la multiplication des communiqués radio diffusés et a invité les PDS à tenir des rencontres du genre dans les différents départements. Elle a invité tous les acteurs à s’impliquer dans la sensibilisation des populations pour un respect strict des termes du communiqué.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Ganzourgou/Eau et assainissement : Le nouveau DP promet de travailler avec respect, sérieux et intégrité

Le nouveau directeur provincial de l’eau (droite), Joseph Ouaro félicité par le secrétaire général de la province Harouna Karambiri.

Ganzourgou/Eau et assainissement : Le nouveau DP promet de travailler avec respect, sérieux et intégrité

Zorgho, 10 oct. 2023 (AIB)-Le nouveau directeur provincial en charge de l’eau et de l’assainissement du Ganzourgou, Joseph Ouaro, a promis de travailler durant son mandat, avec respect, sérieux et intégrité. 

Le Secrétaire général de la province du Ganzourgou, Harouna Karambiri, a installé Joseph Ouaro dans ses fonctions de nouveau directeur provincial en charge de l’eau et de l’assainissement du Ganzourgou le 6 octobre 2023 au cours d’une cérémonie tenue dans la salle de réunion du haut-commissariat de Zorgho.

L’Ingénieur des travaux du génie rural remplace à ce poste M. Dramane Sébastien Koncolé qui y a passé six ans.

6 ans de bonne collaboration avec les agents de la direction salué par le représentant du personnel, Yves Yaogo.  Durant ce temps, des acquis ont été engrangés malgré les difficultés.

Selon M. Koncolé, ces acquis, sont entre autres, la réalisation de six barrages, la réhabilitation de sept autres, la réalisation d’une centaine de forages et l’amélioration de l’accès à l’assainissement à travers la réalisation de plusieurs latrines.

Photo de famille à l’issue de la cérémonie.

En termes de difficultés, il a relevé l’absence de siège pour la direction, l’insuffisance de moyens roulants, la problématique de la défécation à l’air libre et l’absence de coordination entre les acteurs.

Il a remercié toutes les autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant son séjour au Ganzourgou. Il a demandé que ce même accompagnement soit réservé au nouveau afin qu’il réussisse sa mission.

Après son installation solennelle, le nouveau directeur, Joseph Ouaro a remercié Dieu et les Mânes des ancêtres pour la grâce qu’ils l’ont faite. Il a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée en sa personne à travers cette nomination. « Je prends l’engagement d’organiser, de gérer et d’administrer cette direction provinciale avec respect, sérieux et intégrité. » a-t-il dit. Il a invité ses nouveaux collaborateurs à être dans la même dynamique que lui pour qu’ensemble ils relèvent les défis en matière d’eau et d’assainissement dans la province.

Il a félicité le sortant pour le travail abattu et a promis s’appuyer sur les acquis engrangés sous son leadership afin de rendre les structures plus efficaces, efficientes et rayonnantes.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

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