Burkina-Nahouri-Agriculture

Nahouri : Le Projet de valorisation des feuilles d’hibiscus jugé satisfaisant après une année de mise en oeuvre 

Pô, (AIB)- Les responsables du projet de valorisation de la chaine de valeur des feuilles d’hibiscus cannabinus (kénaf) pour un accroissement de l’offre du « babinda » et du « Kanzaga » et des revenues dans les zones, à forte demande au Burkina ont jugé le jeudi 5 octobre à Pô, dans la province du Nahouri (Centre-Sud), au cours d’un atelier, le bilan dudit projet satisfaisant, après une année de mise en oeuvre.

Le kénaf est une plante dont les sous-produits sont utilisés pour faire face à plusieurs défis alimentaires, nutritionnels, économiques, financiers environnementaux et culturels.

C’est pour valoriser cette plante que le projet de valorisation de la chaine de valeur  des feuilles  d’hibiscus cannabinus (kénaf)  a été initié en 2022.

Après une année de mise en oeuvre, le bilan est jugé satisfaisant, selon la coordonnatrice du projet, Dr Gue Julienne.

Selon elle, toutes les activités programmées ont été réalisées tout en précisant que les femmes ont porté un intérêt particulier au projet.

Pour la présidente du collectif des associations des restauratrices et transformatrices de produits locaux (CARTPL), Mme Maïmounata Ouédraogo, ce projet est la bienvenue, car, selon elle, le « Kanzaga » ou le « babinda » sont de plus en plus prisés par les populations de tout âge.

«Nous avions bénéficié aussi de formations qui nous permettront de valoriser la plante du kénaf dune part et d’autre part exporter le Kanzaga ou le babinda hors de nos frontières», a-t-elle soutenu.

Quant à la technicienne de Farakoba de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), Jeanne SIB/Kaboré, les recherches sont plus orientées vers les priorités nationales, en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations.

De son avis, cela se fait par le biais des innovations technologies susceptibles d’être adaptées par les acteurs concernés.

Elle a noté que les produits dérivés du kénaf peuvent être conservés pour une durée de 6 à 12 mois et peuvent être exportés au-delà des frontières du Burkina Faso.

Le haut-commissaire du Nahouri, Auguste Kinda qui a présidé les travaux, a exprimé sa joie et celle de l’ensemble de la population pour le choix porté sur sa province, dans le cadre de la mise en oeuvre dudit projet.

M. Kinda a précisé que ce projet permettra de valoriser cette plante aux multiples usages et contribuera à la transformation structurelle de l’économie rurale dans les zones ciblées.

Après une journée déchanges, la coordonnatrice du projet Mme Gue s’est réjouie de lengagement des acteurs pour la pérennisation du projet.

Une visite des surfaces d’exploitations du kénaf, une dégustation des mets locaux (Kanzaga) et une remise des semences de base aux productrices ont mis fin aux travaux de l’atelier.

Agence d’information du Burkina

HKO/no/ata

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!