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Burkina : L’hygiène et la salubrité, la première mesure barrière des maladies (Responsable d’hôpital)

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Burkina : L’hygiène et la salubrité, la première mesure barrière des maladies (Responsable d’hôpital)

Ouagadougou, 15 oct. 2023 (AIB)- Le Directeur général (DG) du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré a indiqué, samedi, que « l’hygiène et la salubrité constituent la première mesure barrière des maladies », dans un contexte de l’épidémie de la maladie de la dengue qui occasionne de nombreux cas de décès dans le pays.

« Cette activité intervient dans un contexte marqué par des épidémies de la dengue, du paludisme pour lesquelles l’hygiène et la salubrité constituent la première mesure barrière contre leur propagation, surtout en milieu de soins », a déclaré le Directeur général (DG) du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré.

Pour M. Nombré, cette activité s’inscrit dans le cadre global de la riposte contre les maladies vectorielles telles que le paludisme et surtout l’épidémie de la dengue qui fait de nombreux cas de décès au Burkina Faso.

Le premier responsable du CHU-B s’exprimait samedi à Ouagadougou, au cours d’une journée de salubrité initiée par sa structure sanitaire.

A ses dires, cette action fait suite à une circulaire du gouverneur de la région du Centre invitant les services publics, les projets et programmes de développement, à assainir leur environnement, afin de riposter contre la maladie de la dengue qui frappe durement sa région.

« La propreté est la pierre angulaire des mesures destinées à contrôler non seulement les infections, mais également les effets indésirables comme les allergies », a-t-il soutenu.

Seydou Nombré a indiqué que ladite journée vise à offrir également un meilleur cadre de travail aux professionnels de la santé pour une prise en charge des populations.

Le DG du CHU-B s’est dit satisfait de la mobilisation de son personnel, des vigiles et des riverains, tous armés de pioches, de pelles et de râteaux, pour débarrasser la structure sanitaire des déchets et tas d’immondices.

« Je souhaite que cette belle initiative soit pérennisée de sorte que nous inculquions à nous-mêmes et aux générations futures ce comportement civique et citoyen qui est de garder notre environnement sain et vivable », a-t-il poursuivi.

En rappel, cette journée de salubrité du CHU-B est la troisième du genre après celle de 2022 et de 2021.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/bz

Bazèga : Le modèle Healthy Entrepreneurs présenté aux leaders et personnes influentes du Centre -sud

 

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Bazèga : Le modèle Healthy Entrepreneurs présenté aux leaders et personnes influentes du Centre -sud

Kombissiri, (AIB)- Les leaders et les personnes influentes de la région du Centre-sud se sont réunis le lundi 16 octobre 2023 à Kombissiri, pour une rencontre d’information et de plaidoyer sur le projet Healthy Entrepreneurs.

Assurer aux communautés de base l’accès à des soins de santé abordables et de qualité, tel est la vision de Healthy Entrepreneurs, un modèle innovant basé sur le renforcement de capacités des Agents de santé à base communautaire (ASBC).

Selon le représentant pays, Hamed Arthur Yo, le modèle Healthy Entrepreneurs qui est une entreprise sociale dont la vision est l’accès à la santé de base pour tous, s’appuie sur les ASBC pour proposer des produits et dispenser des services de santé de qualité et à prix abordables aux communautés les plus reculées.

Dans la région du Centre-sud, le district sanitaire de Kombissiri a été identifié pour la mise en oeuvre de la phase pilote de cette nouvelle approche.

À ce rendez-vous de Kombissiri, la stratégie de Healthy Entrepreneurs a été présentée aux autorités administratives, religieuses et communautaires de la région pour plus d’information, en vue de faciliter sa mise en oeuvre au niveau communautaire.

Cette rencontre a été l’occasion pour les leaders de la région de faire des suggestions et des recommandations pour mieux conduire la phase pilote avec les 292 ASBC du district sanitaire de Kombissiri comprenant les communes de Doulougou, Gaongo, Kombissiri et Toécé.

La Gouverneure du Centre-sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou qui a présidé la rencontre, a salué l’initiative de cette nouvelle approche et rassuré les responsables du projet de l’accompagnement des autorités de la région pour une bonne conduite de la phase pilote dont l’évaluation finale est prévue en septembre 2024.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata/ak

Sissili/Justice : Le nouveau procureur du Faso près le TGI de Léo , Ahmed Ouattara installé 

Burkina- Sissili- Justice- Installation

Sissili/Justice : Le nouveau procureur du Faso près le TGI de Léo , Ahmed Ouattara installé 

Léo, (AIB)- Le nouveau procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Léo , Ahmed Ouattara a officiellement pris fonction le vendredi 13 octobre 2023, au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le président du TGI de Léo, François Kaboré.

L’audience solennelle d’installation du nouveau procureur du Faso près le TGI de Léo, Hamed Ouattara s’est déroulée en présence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, des autorités communales, coutumières et religieuses, des militaires et des paramilitaires, ainsi que des directeurs et chefs de services et de nombreux invités.

Nommé en conseil des ministres en sa séance du mercredi 4 octobre 2023, le magistrat, Ahmed Ouattara a été officiellement installé dans ses fonctions de procureur du Faso près le TGI de Léo cumulativement commissaire du gouvernement du tribunal administratif de la même ville par le président du TGI de Léo, François Kaboré.

Il remplace ainsi à ce poste le magistrat, Aboubacary Hié appelé à d’autres fonctions.

Le procureur du Faso près le TGI de Léo sorti, Aboubacary Hié a, dans sa réquisition, invité le nouveau magistrat à dire le droit en toute indépendance, impartialité, loyauté et dignité quel que soit la situation à l’effet de mériter la confiance placée en lui.

Il a, en outre, salué son brillant parcours académique et professionnel. M. Hié l’a invité par ailleurs à faire des conseils reçus, une source d’inspiration, car, dit-il, l’œuvre de la justice ne saurait être l’apanage d’une seule personne ni des seuls acteurs de la justice.

Il a exprimé toute sa reconnaissance aux différentes autorités de la province de la Sissili et du Ziro pour tout l’accompagnement à ses proches collaborateurs ainsi qu’à l’ensemble du personnel du TGI de Léo et des auxiliaires de justice pour leur franche collaboration durant son séjour à la tête du parquet.

Aussitôt installé dans ses fonctions, le procureur entrant, Ahmed Ouattara a tout d’abord témoigné toute sa reconnaissance à sa hiérarchie pour la confiance placée à sa modeste personne pour la gestion du parquet du TGI de Léo.

Il a ensuite rendu un hommage à son prédécesseur, Aboubacary Hié pour le travail abattu durant les quatre années qu’il a passées à la tête du parquet de Léo.

M. Ouattara dit mesurer l’immensité et la complexité de la tâche à lui confiée par les décideurs politiques.

Pour ce faire, il dit compter sur le soutien de ses collaborateurs pour relever les défis du moment.

Ahmed Ouattara a rassuré l’ensemble de ses collaborateurs de sa disponibilité, à travailler en bonne intelligence avec chacun et chacune pour le rayonnement du TGI de Léo.

Le président du TGI de Léo, François Kaboré a exprimé toute sa satisfaction et ses remerciements au procureur sorti, Aboubacary Hié pour sa franche collaboration.

Il a ensuite rendu un vibrant hommage à M. Hié pour sa nomination à d’autres fonctions supérieures.

François Kaboré a imploré Dieu et les mânes des ancêtres à l’assister pour que le succès soit au rendez- vous dans ses nouvelles fonctions.

Il a par ailleurs félicité le nouveau procureur, Ahmed Ouattara pour sa nomination tout en l’invitant à tout mettre en œuvre pour la réussite de sa mission.

Le président du TGI de Léo a exhorté le nouveau procureur à avoir le sens de l’écoute de l’humilité et de management dans ses nouvelles tâches.

Il a rassuré M. Ouattara de la disponibilité de l’ensemble du personnel du TGI de Léo pour l’atteinte de l’objectif commun.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

Sissili : Le nouveau directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers installé  

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Sissili : Le nouveau directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers installé

Léo, (AIB)- Le secrétaire général de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo a installé officiellement le lundi 16 octobre 2023 à Léo, le nouveau Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DPCMPEF), Ousmane Ouédraogo, dans ses fonctions. Cette cérémonie d’installation s’est déroulée, en présence du directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-ouest, Lassané Ouédraogo.

Le nouveau Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers (DPCMPEF) de la province de la Sissili, Ousmane Ouédraogo a officiellement pris fonction le lundi 16 octobre 2023 à Léo, dans la région du Centre-ouest.

M. Ouédraogo remplace à ce poste, Bertrand Hien, nommé directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-nord.

L’occasion a été pour le représentant des corps constitués, Antoine Kaboré de saluer le DPCMPEF sortant pour sa franche collaboration avec les agents.

M. Kaboré a ensuite souhaité bon vent M. Hien dans ses nouvelles fonctions.

Il a rassuré le DPCMPEF entrant de la Sissili, Ousmane Ouédraogo de l’engagement des corps constitués à l’accompagner dans l’accomplissement de sa mission comme ils l’ont fait avec son prédécesseur.

Bertrand Hien a exprimé toute sa reconnaissance, à l’endroit des plus hautes autorités pour la confiance à sa modeste personne pour piloter la direction régionale du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-nord.

Il a par ailleurs remercié les autorités locales et les différents ordonnateurs de la province de la Sissili pour leur accompagnement durant son séjour de trois ans passé, à la tête de la DPCMPEF.

M. Hien a invité ses ex-collaborateurs à apporter le même soutien à son successeur pour la bonne exécution de la dépense publique.

Quant au nouveau DPCMPEF de la province de la Sissili, Ousmane Ouédraogo, il a rendu un hommage à son prédécesseur pour sa nomination, au poste du directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre- nord.

M Ouédraogo a rassuré l’ensemble des ordonnateurs qu’il travaillera en bonne intelligence avec ses collègues du trésor et des impôts dans l’atteinte des objectifs fixés.

Il a également sollicité l’accompagnement des corps constitués pour une mise en œuvre réussie de la mission à lui confiée.

Le Directeur régional du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre-ouest (DRCMPEF), Lassané Ouédraogo et le secrétaire général de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo ont félicité le DPCMPEF sortant, Bertrand Hien pour l’immense travail abattu.

Ils ont, par la suite, invité le DPCMPEF entrant à travailler pour consolider les acquis engrangés par son prédécesseur.

Le DRCMPEF et le SG de la province de la Sissili ont enfin rassuré M. Ouédraogo de leur disponibilité à l’accompagner dans l’exécution de sa tâche.

En rappel, Ousmane Ouédraogo a été nommé le mercredi 13 octobre 2023 en Conseil des ministres comme nouveau DPCMPEF de la province de la Sissili.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata/ak

L’Université de Berne licencie un professeur ayant célébré le Hamas

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L’Université de Berne licencie un professeur ayant célébré le Hamas

 GENÈVE, 17 oct 2023 – L’Université de Berne en Suisse a annoncé mardi le licenciement de l’enseignant ayant fait des commentaires « inacceptables » sur X (ex-Twitter) après l’attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.

En outre, l’université a ouvert « une enquête administrative » visant l’ensemble de l’Institut d’études du Proche-Orient et des sociétés musulmanes (ISNO) pour qui l’enseignant travaillait.

« La Direction de l’Université prend cette affaire très au sérieux. Les circonstances et les événements qui ont eu lieu au sein de l’Institut vont dès à présent être clarifiés avec précision », souligne Christian Leumann, le recteur de l’Université de Berne, dans un communiqué.

Pendant cette enquête, qui devrait durer environ deux mois, la co-directrice de l’Institut, Serena Tolino, est relevée de ses fonctions.

La semaine dernière, l’Université de Berne avait décidé de suspendre avec effet immédiat l’enseignant de l’ISNO qui a publié les posts « inacceptables sur X jusqu’à ce que les conséquences soient définitivement clarifiées ».

Il est maintenant licencié sans préavis, poursuit l’université, qui « condamne toute forme de violence et son soutien ».

« Le licenciement immédiat est motivé par le comportement intolérable et la perte de confiance qui en découle », a expliqué Christoph Pappa, le secrétaire général de l’Université de Berne et responsable du service juridique.

Le professeur, dont l’identité n’est pas révélée, avait réagi la semaine dernière auprès de 20Minuten.

« J’ai toujours vivement critiqué la violence contre les civils et les attaques contre les Juifs », avait-il affirmé.

« Pour des raisons idéologiques, je rejette fondamentalement la politique du Hamas et des groupes similaires », avait-il ajouté dans une brève réaction donnée au journal.

Avec l’AFP

Projet MODHEM+ DDC : le comité de pilotage en session ordinaire de l’année 2023

Les recommandations du CoPilL vont aider l’unité de gestion dans ses choix stratégiques d’intervention

Projet MODHEM+ DDC : le comité de pilotage en session ordinaire de l’année 2023

Manga, (AIB) – Le Comité de pilotage (CoPil) du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire/ composante infrastructures pastorales (MODHEM+ /DDC) a tenu, mardi, 17 octobre 2023, sa première session ordinaire de l’année pour apprécier la situation de mise en œuvre du projet et proposer des recommandations à l’effet d’atteindre les résultats escomptés.

Conformément à la logique de suivi-évaluation et de gouvernance du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et l’imagerie satellitaire/ composante infrastructures pastorales (MODHEM+ /DDC), les membres de son Comité de pilotage (CoPil) se sont réunis, mardi, pour leur première session ordinaire de l’année 2023. Fort d’une vingtaine de personnes, le CoPil a rassemblé des services techniques étatiques, des responsables d’associations et de faitières d’agropasteurs, de représentants de communes d’intervention du projet ainsi que des observateurs et d’autres personnes ressources à savoir des points focaux communaux du projet, des personnes ressources et des représentants des partenaires qui sont la Coopération Suisse et l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV).

Au cours de la session, ils vont examiner et adopter le rapport d’exécution technique et financier du projet au 31 décembre 2022, a indiqué, à l’entame des travaux, le président du CoPil MODHEM+ DDC, Adama Boro.

1 Le président du CoPil, Adama Boro (milieu) note qu’il y’a eu de nombreux acquis grâce au projet MODHEM+ DDC

M.Boro a confié qu’ils vont également passer à la loupe le rapport d’exécution technique du premier semestre 2023, le rapport financier de la période sous revue puis examiner et adopter le programme d’activités 2023 révisé.

La session du CoPil va permettre aussi, à ses dires, de formuler des recommandations à l’attention de l’unité de gestion et des différents partenaires intervenant dans l’exécution du projet.

Evoquant ses acquis, le président du CoPil L MODHEM+ DDC par ailleurs Responsable du Programme Budgétaire 079 – Sécurisation foncière, formation professionnelle agricole et organisation du monde rural, a affirmé que plusieurs réalisations ont été faites depuis le début du projet en 2021.

Il a cité en guise d’exemples l’appui à la relecture de la Loi d’orientation sur le pastoralisme, la réalisation de 80 biodigesteurs, la construction de 02 marchés à bétail, la réalisation en cours de quatre unités de production fourragère et l’appui à la tenue effective des sessions des Comités régionaux de la Transhumance.

2 Le coordonnateur du projet MODHEM+ DDC, Kassoum Ouédraogo s’est réjoui des réalisations du projet en dépit de la situation sécuritaire difficile

« Mais au-delà de ça, le meilleur investissement également c’est l’accompagnement en termes de formations et de renforcements de capacités des acteurs et à ce niveau le projet a pu dérouler un certain nombre de modules qui ont permis aux acteurs qui sont dans les zones de productions agropastorales de maitriser un certain nombre de conditions, de données et de techniques afin de voir leurs activités s’améliorer », a noté Adama Boro.

« Déjà à ce stade, les résultats du projet sont à la hauteur de nos attentes », a également soutenu M. Boro qui précise qu’en dépit de la situation sécuritaire difficile, le projet a su s’adapter. A ce propos, il a relevé que des changements de communes ont été effectués « avec la même détermination des acteurs d’être performants et de contribuer au développement du secteur de l’élevage ».

Il s’agit, a-t-il énuméré, des communes de Kpouèrè, Mangodara, Djigoué et Ouo qui ont été remplacées respectivement par Boura et Gao dans le Centre-ouest, Pérignan dans le Sud-ouest et Soubakaniédougou dans les Cascades.

Au total, vingt communes dans quatre régions du pays que sont le Centre-sud, le Centre-ouest, le Sud-ouest et les Cascades, sont bénéficiaires du projet MODHEM+ DDC, a rappelé le Coordonnateur Kassoum Ouédraogo.

Pour M. Ouédraogo également, le bilan à mi-parcours du projet MODHEM+ DDC dans ses différentes zones d’intervention donne des motifs de satisfaction. « Réussir aujourd’hui dans ce contexte sécuritaire difficile, à dégager un couloir de 217 km de piste à bétail était un grand défi et aujourd’hui ce défi est presque relevé », a-t-il cité en exemple comme un des acquis qui rendent le bilan à mi-parcours « très satisfaisant ».

Le projet MODHEM+ DDC est mis en œuvre sur quatre ans soit du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2024 par SNV et ses partenaires avec l’appui financier de la Direction du Développement de la Coopération Suisse (DDC) à hauteur d’environ 3 milliards 300 millions de francs CFA. Il vise surtout à contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales dans un contexte de changement climatique et de crises sécuritaires. A terme, il compte toucher environ 290 000 acteurs locaux directs et plus de 800 000 acteurs indirects dans les communes bénéficiaires situées dans les quatre régions d’interventions.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

Léo: L’APEFAF offre des kits scolaires à une soixantaine de filles du primaire et du secondaire

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Léo: L’APEFAF offre des kits scolaires à une soixantaine de filles du primaire et du secondaire

Léo,(AIB)- LAssociation pour la promotion de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes (APEFAF) ) a célébré le mercredi 11 octobre 2023 à Léo, la journée internationale de la jeune fille (JIJF). La cérémonie sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia a été placée sous le thème << Briser les stéréotypes de genre: libérer le potentiel illimité des jeunes filles >>.

La Journée internationale de la jeune fille (JIJF) a été célébré le mercredi 11 octobre 2023 à Léo, province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

La cérémonie parrainée par le Directeur provincial de léducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF), Richard Benon a connu la présence d’un parterre d’invités.

Selon la présidente de l’Association pour la promotion de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes (APEFAF),Pemdo Siba/ Ramdé, plusieurs activités ont marqué cette célébration, à savoir des séances de sensibilisation radiophonique sur le thème de la journée << Briser les stéréotypes de genre: libérer le potentiel illimité des jeunes filles >>.

Elle a précisé que la rencontre a été également ponctuée par une séance d’information et de sensibilisation sur la gestion des mentrues qui constituent lune des causes de l’abandon scolaire des filles.

<< Nous leur avons appris à confectionner des kits de protection a- t- elle renchéri. Pemdo Siba/ Ramdé a exprimé sa gratitude aux autorités provinciales, ainsi qu’à toutes les bonnes volontés pour l’accompagnement.

La chef du projet scolfille de l’ONG action éducation,Mamou Sanou a indiqué que la JIJF met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels les filles sont confrontées et le respect de leurs droits fondamentaux.

Comme disait le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres << Les femmes et les filles peuvent nous conduire vers un avenir plus juste… Faisons résonner la voix des filles et réaffirmons notre engagement à travailler ensemble pour construire un monde où chaque fille peut mener la marche et s’épanouir >>, a cité Mme Sanou.

Et de deplorer que << Les stéréotypes de genre, les violences basées sur le genre, les mariages et grossesses précoces sont autant de facteurs qui exacerbent les inégalités de genre qui sont transmises et se perpétuent à travers les générations >>.

Pour elle, les statistiques du fonds des nations unies pour la population 2023 indiquent que plus de 640 millions de femmes en vie ont été mariées pendant leur l’enfance.

De lavis de Mamou Sanou, les filles ont des rêves à réaliser et a invité l’ensemble des partenaires à renforcer leurs investissements et intensifier leurs actions pour faire de leurs rêves une réalité.

Elle a réitéré ses vives félicitations et encouragements à lAPEFAF pour son engagement à promouvoir les droits de la jeune fille pour un monde idéal.

Le haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia et le parrain,Rihard Benon ont rendu un hommage à lassociation pour ses nombreuses actions, en faveur de la jeune fille et de la femme en général.

M. Sia a invité tous les acteurs et les parties pregnant à lutter contre les discriminations des fi!les tout en plaidant auprès des acteurs politiques et des organisations communautaires,le du respect des droits de la jeune fille.

Le premier responsible de la province et le parrain ont enfin rassuré lAPEFAF de leur disponibilité à toujours les accompagner dans leurs différentes activités.

Agence dinformation du Burkina

OAN/no/ata

Houndé : Le Comité de dialogue et de veille citoyenne présente  le rapport  de la phase II de ses activités

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Houndé : Le Comité de dialogue et de veille citoyenne présente  le rapport  de la phase II de ses activités

Houndé, 17 oct. 2023, (AIB)- Le Comité de dialogue et de veille citoyenne (CDVC) de Houndé a présenté, le samedi 14 octobre 2023, le bilan de ses activités de  2021  à  2023.  Cette  journée de redevabilité intervient à quelques jours de la fin de la phase II du projet.

La   phase  II  du   projet du Comité de dialogue  et  de veille  citoyenne (CDVC) de  Houndé  couvre la période allant de juillet 2021 à  novembre  2023. A   quelques jours   de   la   fin   de cette phase, le  comité s’est  prêté à l’exercice de redevabilité vis-à-vis des leaders d’opinion et  de  la population.

C’était  au  cours  de sa journée de redevabilité organisée  le samedi 14  octobre 2023  à  Houndé.

Pour  le  président du CDVC-Houndé, Adama Traoré, c’est un devoir pour le comité de rendre compte de ses actions à la population. Dans son   rapport, il  a   évoqué entre autres les activités réalisées, les résultats obtenus et  les difficultés rencontrées de 2021 à 2023.

Selon lui,  plusieurs activités  ont   été  réalisées  au cours de cette période. Ces activités ont permis, a-t-il fait savoir, d’engranger des acquis  comme la prise en compte des besoins prioritaires de la population dans la programmation des projets du Fonds minier de développement local, la mise en place des Comité de veille citoyenne dans les villages et secteurs de la commune;

A cela, il a ajouté la consolidation du groupement des femmes du 8-Mars, la mise en place du comité d’organisation des plaidoyers, l’adoption du cahier des doléances des jeunes, la création d’une page Facebook régulièrement animée et adoptée par la population, etc.

Abordant les difficultés,  il a cité entre autres la question de l’insécurité et  le manque de matériels (ordinateurs, imprimantes et téléphone portables) et de ressources financières.

Eu  égard  à   la “participation” encore faible  de la  population à  l’action citoyenne, M. Traoré a exhorté notamment les jeunes et les femmes à s’intéresser davantage  à  la  gestion  de  la  cité.

Il a en guise de perspective annoncé que la CDVC-Houndé continuera ses activités dans une  phase III  du projet  d’une  durée de  30  mois.

Les échanges ont été  l’occasion pour les participants de savoir davantage sur des aspects en lien avec la gestion de certaines affaires publiques de la commune.

Les participants ont dans l’ensemble bien apprécié les actions de la CDVC-Houndé en faveur de la veille citoyenne. C’est l’exemple de Moussa Tiaho,  président d’une association, qui a félicité le comité  pour  le travail abattu au quotidien.

Pour   lui, si  ce comité n’existait pas  il fallait le créer. “Depuis un certain temps, quand les entrepreneurs arrivent à Houndé, ils savent qu’en dehors de l’administration, il y a l’oeil de la population ce qui fait que de plus en plus, ils  se mettent au sérieux dans l’exécution des  marchés” a-t-il témoigné.

Agence d’information du Burkina

BEB/wis

Kourweogo/Education : L’école de Napalgué fête ses quarante ans

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Kourweogo/Education : L’école de Napalgué fête ses quarante ans

Boussé, (AIB)- Le conseiller technique, représentant le Ministre de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales, Mamadou Diarra, a présidé le 14 octobre 2023 à Boussé, la célébration des quarante ans de vie de l’école primaire publique de Napalgué. La cérémonie a été organisée par l’amicale des anciens élèves, sous le parrainage de Boukaré Zoungrana, ressortissant de la localité.

Le village de Napalgué a connu une ferveur particulière ce samedi 14 octobre 2023. Pour cause, la célébration du quarantenaire de l’ouverture de l’école primaire publique du village.

Une journée marquée par des prestations d’artistes, remise de distinctions aux enseignants et aux personnes ressources de la localité.

Selon, le président du comité d’organisation, Ismaël Zoungrana, l’école de Napalgué n’a pas connu de cérémonie inaugurale dès sa création en 1983.

Il a expliqué que le contexte socio politique sous la révolution démocratique et populaire commandait que chaque localité prenne des dispositions pour scolariser tous les enfants d’âge requis.

« L’heure était donc à la recherche de solutions pour satisfaire cette exigence », a-t-il dit.

Ismaël Zoungrana a indiqué que quatre décennies après, les anciens élèves ont décidé de revenir sur le passé et ont voulu témoigner leurs reconnaissances aux pionniers de l’école pour les sacrifices consentis.

Le conseiller technique, représentant le Ministre en charge de l’Education nationale, Mamadou Diarra, a souligné que quarante ans d’existence pour une école, c’est autant d’années d’effort et de labeur pour la formation de citoyens au profit de la société.

Revenant sur l’importance de l’école, il a ajouté que celle-ci est l’une des institutions essentielles de la république dans sens qu’elle permet dira l’autorité, à des apprenants au-delà de toutes différences, d’acquérir des connaissances au sein d’une communauté, d’apprendre à se connaitre mutuellement.

 

« C’est au sein de cette structure social que les enfants apprennent également à cultiver des valeurs qui garantissent la paix, la tolérance, la préservation du patrimoine commun, le respect de la vie humaine, le respect de l’autre et des ainés », a-t-il souligné.

 

Mamadou Diarra a précisé que le défi sécuritaire et humanitaire que traverses le pays vient conforter l’école dans sa vocation de rempart contre l’ignorance et l’obscurantisme et un creuset pour promotion la cohésion sociale et le vivre ensemble.

 

Pour le conseiller technique, le gouvernement est conscient de cet enjeu et travaille à ce que tous les enfants puissent avoir accès à l’éducation conformément aux dispositions législatives en la matière.

 

M. Diarra a adressé ses encouragements aux enseignants et aux encadreurs pour les sacrifices consentis et a invité les parents à accompagner les efforts du gouvernement en inscrivant non seulement les enfants à l’école mais aussi, en suivant leur travail et leurs comportements.

Pour sa part, le parrain de l’activité, Boukaré Zoungrana, a dit sa satisfaction pour le choix porté sur sa personne, en saluant les membres de l’amical pour leur esprit d’unité et d’action concerté en faveur de Napalqué et les a rassuré de sa disponibilité à apporter sa part de contribution.

Le président de l’Association des parents d’élèves, Noufou Zoungrana, a plaidé pour l’acquisition d’un forage dans le domaine scolaire, d’une bibliothèque et la réfection des locaux de l’établissement.

Les anciens élèves de l’école ont également exprimé leur satisfaction d’avoir pu réaliser cette action de reconnaissance.

Pour la coordonnatrice régionale des femmes du Plateau Central, Mamounata Zoungrana, elle réalise la hauteur du sacrifice consenti par les parents, les enseignants et les autorités pour leur éducation.

Issue de la première promotion, elle se souvient avec émotion, ses premiers jours de classe, assise sur un banc de fortune, sous une paillote, face à un maître bienveillant dont ils apprendront à connaitre sa rigueur.

Dans la même veine, une enseignante à Ziniaré, Zangré Sanata Ouédraogo, s’est réjouit de constater que les enfants son village ont l’opportunité aujourd’hui d’aller de l’école primaire au collège sans avoir besoin de changer de localité.

Une chance qu’elle appelle ses sœurs et frère à saisir en étant studieux, respectueux des enseignants et des parents

La célébration de cet anniversaire a donné lieu à la distinction d’une trentaine d’enseignants et de personnes ressources du village.

 

Le premier directeur de l’établissement, Blaise Tinga Kabré  et Ibrahim et le second directeur, Sambo Diabouga, ont rendu grâce au seigneur pour leur avoir permis d’assister à cet évènement.

 

Au nom de leurs successeurs, le premier directeur montré sa fierté d’avoir contribué à la formation de femmes et d’hommes utiles à la société. Il a traduit sa gratitude à l’association pour l’honneur qui leur est faite.

 

Il faut noter que le village de Napalgué relève de la commune rurale de Niou, dans la province du Kourwéogo, est situé à 7 Kilomètres de Boussé sur la RN 2.

Agence d’information du Burkina

 

DB/hb/bz

 

Politique, religion et coopération à la une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique, religion et coopération à la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 17 Oct. 2023 (AIB)-Les journaux burkinabè dans leurs parutions de ce mardi traitent de la nomination du nouveau Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé, de la nomination du nouvel archevêque métropolitain de l’archidiocèse de Ouagadougou Mgr Prosper Kontiébo et de la coopération entre le Burkina Faso et l’Arabie Saoudite.

« Sommet Saoudo-Africain : Le président Ibrahim Traoré officiellement invité » affiche à sa manchette le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte, que le président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience hier l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso.

Le quotidien privé, La Cohésion ajoute, que le diplomate saoudien Fahad Bin Abdulrahman H. Aldisari a aussi échangé avec le capitaine Ibrahim Traoré sur des sujets d’intérêts communs de renforcement des relations entre les deux pays.

Le quotidien public Sidwaya rapporte que M. Aldisari soutient que ce sommet sera une tribune pour le Burkina Faso et les autres pays africains de revisiter les domaines de cooperation avec le Royaume d’Arabie Saoudite et de signer des accords bilatéraux pour l’atteinte des objectifs et des aspirations des peuples.

Sous un autre volet, le quotidien public, Sidwaya fait cas de la nomination de Mgr Prosper Kontiébo comme nouvel archevêque métropolitain de l’archidiocèse de Ouagadougou.

Le quotidien affirme que le Nonce Apostolique Mgr Michael Francis Crotty, le représentant du Pape au Burkina a rendu public hier lundi 16 octobre 2023, la nouvelle sur le nouvel archevêque de l’archidiocèse de Ouagadougou.

Le quotidien privé, L’Observateur Paalga informe que le cardinal Philipe Ouédraogo avait déposé sa démission auprès du Pape François car atteint par la limite d’âge.

Le journal révèle que Mgr Kontiébo est né le 25 juin 1960 à Boassa et a été baptisé le 1er juillet de la même année à la paroisse Notre Dame du rosaire de kolog-naaba et fut ordonné prêtre en juillet 1990.

Le quotidien privé, La Cohésion pour sa part précise que les internautes n’ont pas tardé à réagir en souhaitant une bonne retraite au Cardinal.

« Robert Beugré Mambé nommé PM ivoirien : Un nouveau chef de chantier pour ADO », titre à sa une le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte, qu’il a fallu au président ivoirien Alassane Ouattara dix jours pour choisir Robert Beugré Mambé pour succéder à l’ex-Premier ministre Patrick Achi.

Le dernier né des quotidiens, abonde dans le même sens en expliquant que la dissolution du gouvernement Patrick Achi avait entrainé des spéculations de tout genre et autres interprétations puisqu’elle intervenait à moins de deux ans des élections présidentielles.

Agence d’information du Burkina

WWJR/wis

Tougan : Le Haut-commissaire échange avec les coutumiers et religieux sur la situation sécuritaire

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Tougan : Le Haut-commissaire échange avec les coutumiers et religieux sur la situation sécuritaire

Tougan, 17 Oct. 2023 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Sourou, Salif Traoré a, lors d’une tournée de redevabilité, le lundi 16 octobre 2023, présenté aux responsables coutumiers et religieux de Tougan, le bilan des actions entreprises et recueilli leurs préoccupations en vue de promouvoir la cohésion sociale dans le contexte d’insécurité.

Les autorités provinciales souhaitent davantage une collaboration et un accompagnement des leaders coutumiers et religieux pour que la zone retrouve sa sécurité et la paix d’antan.

C’est pourquoi, le Haut-commissaire, Salif Traoré, accompagné du secrétaire général, Julien Zanzé, des directeurs provinciaux de services et les responsables en charge de la sécurité, a effectué ce lundi 16 octobre 2023 une tournée de redevabilité dans la ville de Tougan.

Du palais des notables coutumiers dans le quartier autochtone de la ville, au siège de la Fédération des églises et missions évangélique en passant par la résidence de l’imam et au presbytère de la Paroisse, la délégation a invité ces responsables coutumiers et religieux à promouvoir des actions favorisant une cohésion sociale et l’élan de résilience de la population.

Le Haut-commissaire a rappelé que depuis janvier 2023, la situation sécuritaire est difficile au Sourou.

Il a indiqué que la ville a accueilli plus de 56 milles Personnes déplacées internes. Il a ajouté que la province a été plusieurs fois la cible d’attaques terroristes, mais grâce à la détermination des Forces de défense et de sécurité (FDS) soutenue par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les bénédictions et prières des leaders, les tentatives ont été des échecs.

A l’occasion, il a évoqué quelques efforts engagés et des mesures qui seront prises par les services pour amoindrir la souffrance de la population dans les domaines de la santé, de l’éducation ainsi que de l’approvisionnement et la disponibilité des produits de première nécessité.

Les responsables coutumiers et religieux ont salué l’initiative et ont renouvelé leur engagement à œuvrer pour promouvoir la cohésion sociale et la paix.

Ils ont cependant évoqué quelques préoccupations liées entre autres, à la libération des axes routiers et la disponibilité des produits pharmaceutiques.

Ils ont, en outre suggéré, la recherche d’autres partenaires en vue d’un approvisionnement conséquent et durable.

Agence d’information du Burkina

PD/wis

Loroum : L’absence du réseau téléphonique plombe les actions de résilience

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Loroum : L’absence du réseau téléphonique plombe les actions de résilience

Ouahigouya, (AIB)-Le sabotage répété des installations téléphoniques a fini par isoler les localités du Loroum. A Titao, appeler, naviguer sur le net ou recevoir un appel téléphonique, est devenu un véritable parcours du combattant. C’est sur des élévations de la ville que les plus chanceux arrivent à capter des ondes perdues pour émettre des messages à certaines heures de la journée. Malgré des démarches de l’autorité provinciale auprès des opérateurs de téléphonie, rien ne semble bouger.

Il est 18 heures. Soumaila Ganamé, animateur radio s’active sur la colline P, un point élevé de la ville.

Il fait des va et viens pour mieux repérer le signal du réseau téléphonique. Soumaïla doit télécharger les dernières informations et émissions du jour.

A côté de lui, une dizaine de personnes font le pied de grue sur cette colline devenue emblématique en ces temps de crise sécuritaire.

Tête baissée pour avoir les messages de ses correspondants mais l’oreille attentive à la moindre alerte.

La colline P, c’est là que beaucoup de titaolais tentent de garder le contact avec les proches à l’extérieur.

« Nous sommes frontalement impactés par le manque de réseau aussi bien dans l’animation des émissions où nous étions obligés de nous réinventer que dans l’animation des sessions d’information. Pour les émissions interactives nous sommes obligés d’aller au contact physique des intervenants par le biais des micros-trottoirs », stipule M. Ganamé.

Il confie que « Chaque soir, c’est au sommet des collines que nous partons pour espérer avoir le peu d’informations à partager avec nos auditeurs. C’est là également que nous recevons les émissions à diffuser et les instructions de nos partenaires ».

Noufou Boina est acteur du développement communautaire. Membre d’une association encore active dans la localité, il accompagne la mise en œuvre de projets de développement sur le terrain.

Et pour se faire, M. Boina doit rester en contact avec les responsables de la structure basée à Ouahigouya. Tout comme Ganamé, Boïna est également un abonné de la colline.

« Le problème de réseau nous cause beaucoup de désagréments. Son absence occasionne des problèmes de coordination des activités. Les pertes de crédit de communication et les retraits de numéros d’abonnement sont fréquents », relève M. Boina qui dit courir des risques en s’aventurant régulièrement sur la colline.

Depuis que les réseaux téléphoniques ne fonctionnent pas bien, la prise en charge des patients a pris également un grand coup. Le problème est encore plus accru au niveau de la santé maternelle.

« Avant, on pouvait appeler un membre de la famille au cours de la nuit pour accompagner une femme en travail dans une formation sanitaire. Aujourd’hui, le fait qu’il n’y a pas de réseau, les femmes sont obligées d’accoucher à la maison sans assistance sanitaire », poursuit Boïna.

Le seul réseau qui n’a pas été interrompu est Telecel Faso. Mais il est tellement sollicité qu’il est saturé.

« Nous saluons cet opérateur pour les efforts consentis. C’est ce réseau qui maintient le minimum de communication à l’intérieur de la ville » note-t-il avant de pousser un long soupir.

A Titao, l’absence de réseau affecte l’ensemble des couches socio-économique. Les leaders communautaires se disent victimes de l’isolement.

Jean Sawadogo est leader religieux. Il doit toujours se référer à la hiérarchie pour des consignes. « L’absence du réseau nous rend la tâche difficile car nous n’arrivons pas à rentrer en contact avec la hiérarchie. Nous demandons aux autorités nationales de prendre au sérieux le problème ».

Comme Jean Sawadogo, Philippe Niampa, un autre leader religieux enfonce le clou « En tant que responsable religieux, on recevait de l’appui de nos amis qui sont à l’extérieur. Mais avec les problèmes de réseau les transactions sont difficiles et nous n’avons reçu aucun appui. Cela, a des conséquences néfastes sur nos fidèles qui bénéficiaient de cette aide » ;

Harouna Boina, un leader local s’inquiète, « La situation devient intenable.  Il faut que chaque opérateur fasse un effort pour le rétablissement du réseau ».

Du côté des services de transaction de monnaie électronique, les conséquences sont plus visibles. Le travail est souvent à l’arrêt. Le problème du réseau a rendu morose les activités. Les chiffres d’affaires sont en baisse drastique. Pourtant le contexte l’impose. C’est un moyen important de résilience des populations.

Ils sont des milliers de personnes vulnérables à vivre des fonds humanitaires versés aux bénéficiaires en monnaie électronique. Le recours à la monnaie électronique est la seule voix des transactions financières, l’accès à la localité par la route étant impossible.

Face à ces cris de cœur, plusieurs démarches ont été entreprises par le Haut-Commissaire de la province du Loroum auprès des opérateurs de téléphonie mais elles sont restées vaines. L’autorité provinciale aurait même fait des propositions aux opérateurs de téléphonie en termes d’appui au déplacement des équipes techniques. En attendant les populations de Titao continuent de s’abonner aux collines à la recherche du précieux sésame.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/bz

 

 

 

Banwa : Les établissements secondaires et primaires ont ouvert leurs portes à Kouka

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Banwa : Les établissements secondaires et primaires ont ouvert leurs portes à Kouka

Kouka, 17 octobre 2023 (AIB)-Les classes du primaire et du secondaire de la ville de Kouka ont ouvert leurs portes ce lundi 16 octobre matin.

Après une année blanche, les élèves de Kouka, une commune située à 42 km de Solenzo ont repris le chemin de l’école.

Le lancement des activités pédagogiques a été fait ce matin en présence des autorités communales, des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ainsi que de la population.

Une ouverture qui était attendue par la population et les élèves qui devraient rallier Solenzo.

« C’est un jour qu’on attendait tous. Je rends un vibrant hommage à tous les FDS et VDP ainsi que toute la population résiliente. Une mention spéciale aux autorités provinciales et régionales qui n’ont ménagé aucun effort pour la sécurité à Kouka. Grâce à la détermination et à la bravoure de nos vaillants combattants toute la commune de Kouka sera en paix » a affirmé le président de la délégation spéciale (PDS) de Kouka Raymond Ilboudo.

Des salles de classe ont été visitées afin de galvaniser les enseignants qui ont accepté rejoindre Kouka ainsi que les élèves.

Selon une élève de la classe de 3ème qui a requis l’anonymat c’est un ouf de soulagement pour les élèves. Elle se dit joyeuse d’étudier dans sa localité.

« Mes frères et sœurs ont fait une année blanche car on n’avait pas les moyens pour la ville et même si on devrait aller à Solenzo ça allait être compliqué mais aujourd’hui je suis très contente et je dis merci à tout le monde, merci aux FDS et VDP » conclut-elle.

Depuis ce matin, c’était la joie sur les visages des parents d’élèves et de toute la population de Kouka.

Au cours de la même matinée de lundi, le PDS et les autorités communales se sont retrouvés pour la montée des couleurs marquant la reprise des activités administratives suspendues depuis près de deux ans dans la localité.

Agence d’information du Burkina

SO/wis

Nahouri/Education : La province du Nahouri félicite ses meilleurs acteurs 

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Nahouri/Education : La province du Nahouri félicite ses meilleurs acteurs 

Pô, (AIB)-Le Secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé joseph Sirima, a présidé le 14 octobre 2023 à Pô, la journée de l’excellence à l’école primaire, qui récompense des meilleurs élèves, enseignants et acteurs de l’éducation, des cinq (05) Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province.

Cette journée de l’excellence à l’école primaire dans la province du Nahouri est une occasion pour les responsables en charge de l’éducation de récompenser les meilleurs élèves et les enseignants des cinq (05) circonscriptions d’éducation de base (CEB) que compte la province du Nahouri.

La représentante des lauréats, Graciela A. Ilboudo a, au nom des bénéficiaires, traduit leur satisfaction à l’endroit de tous les acteurs de l’éducation qui n’ont ménagé aucun effort pour la tenue de cette journée de l’excellence à l’école primaire.

Elle a indiqué que «  les enseignants sont comme des bougies qui se consument pour éclairer leurs élèves ».

Graciela A. Ilboudo s’est engagée avec les autres à donner le meilleur d’eux-mêmes sous l’encadrement de leurs parents afin de mériter la confiance placée en eux.

Quant au directeur provincial en charge de l’Education, Noaga Damiba, il a salué tous les acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation.

« Car c’est grâce à leur engagement et abnégation que la province s’est classée première au niveau régional avec un taux de 78,62 % contre 69,40 en 2022 », a-t-il indiqué.

Pour cette édition 2023, la meilleure enseignante de la province est Geneviève Ouelé/Yaméogo, de l’école Doulnia Kassora dans la CEB de Tiébélé, avec 63 admis sur 63 soit un taux 100%.

Le meilleur enseignant de la province est Joël A. Azougabou, de l’école Pô, secteur 1, dans la CEB de Pô avec 109 admis sur 109, soit un taux de 100%.

La meilleure fille s’appelle Graciela A. Ilboudo de l’école de Tiébélé centre A avec 151 points et le meilleur garçon Priga Aristide Sia, de l’école de Toungou, CEB de Ziou avec 150 points.

La meilleure école de la province est l’école Pô, secteur 1, dans la CEB de Pô avec 109/109, soit un taux de réussite de 100% et la meilleure Circonscription d’éducation de Base est la CEB de Tiébélé avec 1313 admis sur 1485 soit un taux de 88,41%.

Tous ces meilleurs ont reçu des kits scolaires, des vélos et des ordinateurs.

Le secrétaire général de la province et le parrain l’opérateur économique, Mohamed Abembou, fils de la province, ont rendu un vibrant hommage aux enseignants, artisans de ces résultats satisfaisants.

Ils ont félicité tous les acteurs de l’éducation à travers la direction provinciale, qui œuvrent inlassablement au quotidien pour la bonne marche des activités éducatives et pédagogiques et partant cultivé l’excellence dans la province du Nahouri.

Ils ont invité les acteurs à s’inscrire dans l’excellence car l’enjeu de l’éducation dans le contexte actuel de défis sécuritaires et de menaces à la cohésion sociale commande l’implication de tous.

Des attestations de reconnaissances ont été également remis à plusieurs pour leur engagement en faveur de l’éducation dans la province.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

Bogandé : L’ex maire Max Adolphe Lankoandé repose au cimetière du secteur 1

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Bogandé : L’ex maire Max Adolphe Lankoandé repose au cimetière du secteur 1

Bogandé, 17 octobre 2023 (AIB)-L’ex maire de Bogandé Max Adolphe Lankoandé décédé le 13 octobre 2023 à Ouagadougou, a été inhumé le dimanche 15 octobre 2023 au cimetière du secteur 1 de Bogandé.

C’est à Bogandé, dans sa ville natale que l’ex maire Max Adolphe Lankoandé a été conduit à sa dernière demeure, au cimetière du secteur 1 ce dimanche 15 octobre 2023.

Les autorités administratives, coutumières et religieuses, parents, amis et connaissances se sont mobilisés afin rendre un dernier hommage à l’illustre disparu.

Porté à la tête du conseil municipal de la commune urbaine de Bogandé en 2016, Il avait été attesté parmi les maires les plus dynamiques par OSSO Communication et décoré Médaille d’honneur des collectivités en 2019.

Le 13 octobre 2020, Il a obtenu le Prix PADEV qui distingue chaque année des personnes qui constituent des modèles et dont les œuvres impactent positivement leurs pays et l’Afrique, à Kigali au Rwanda par la Fondation 225.

De source familiale, le défunt maire était admis récemment à un test de recrutement au sein de l’ONG SAMA ADRA et devrait prendre service ce lundi 16 octobre à Koudougou.

Âgé de 54 ans, le regretté laisse derrière lui une veuve, trois orphelins et une famille inconsolables.

Agence d’information du Burkina

Média : Alain Foka va quitter RFI en fin octobre

Média : Alain Foka va quitter RFI en fin octobre

 Ouagadougou, 17 oct. 2023(AIB)-Le journaliste camerounais Alain Foka, en service depuis une trentaine d’années à Radio France Internationale (RFI), compte quitter le média en fin octobre 2023, a appris l’AIB mardi.

« J’ai décidé et choisi de quitter la RFI à la fin de ce mois d’octobre 2023. Cela a été une expérience enrichissante je vous en remercie pour votre large soutien puisque pendant toutes ces années ces rendez-vous ont toujours été parmi les plus suivis de l’antenne de Radio France Internationale », a déclaré mardi matin Alain Foka sur sa chaine Youtube (Alain Foka Officiel, 693 mille abonnés).

Le journaliste a également indiqué qu’il va continuer de proposer à sa fan base, le narratif africain sur ses plateformes digitales.

« L’histoire de la chasse doit cesser d’être racontée du seul point de vue du chasseur. L’Afrique a plus que jamais besoin de son outil de soft power pour faire entendre sa lecture, sa vision du monde et pour mieux faire entendre sa voix », a ajouté Alain Foka.

Celui qui travaille à RFI depuis 1994, a aussi annoncé les mois à venir, « une grande surprise », en faveur d’une plus grande vulgarisation de la vision africaine dans un monde en profonde mutation.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 Macron: « tous les Etats européens sont vulnérables » face au retour du « terrorisme islamiste »

DIPLOMATIE-CONFLIT-FRANCE-BELGIQUE-ALBANIE-ATTAQUE

 Macron: « tous les Etats européens sont vulnérables » face au retour du « terrorisme islamiste »

 

 TIRANA, 17 oct 2023 – « Tous les états européens sont vulnérables » face au retour du « terrorisme islamiste », a déclaré mardi Emmanuel Macron au lendemain d’un attentat qui a fait deux morts à Bruxelles et quelques jours après celui d’Arras, en France, pour lequel le président ne voit pas « de défaillance » des services de sécurité français.

 

« Tous les états européens sont vulnérables. Et il y a un retour en effet de ce terrorisme islamiste, et nous avons tous une vulnérabilité. C’est celle qui va avec des démocraties, des états de droit où vous avez des individus qui à un moment peuvent décider de commettre le pire », a répondu M. Macron lors d’une conférence de presse à Tirana. Le chef de l’État a ajouté, s’agissant de l’attentat d’Arras (nord de la France), qu’il n’avait « pas vu de défaillance » des services et du ministère de l’Intérieur français.

Avec l’AFP

Coopération Burkina Faso-République Arabe d’Egypte : L’ambassadeur EL-KHOULI en fin de mission, élevé au rang d’officier de l’Ordre de l’Etalon

Burkina-Egypte-Coopération

Coopération Burkina Faso-République Arabe d’Egypte : L’ambassadeur EL-KHOULI en fin de mission, élevé au rang d’officier de l’Ordre de l’Etalon

Ouagadougou, 17 octobre 2023 (AIB)-Le ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a organisé ce samedi 14 octobre 2023, une cérémonie d’aurevoir à l’Ambassadeur SEM Ibrahim Abelelazim EL-KHOULI en fin de mission au Burkina Faso.

Après près de trois ans passés au pays des Hommes intègres, l’ambassadeur Ibrahim Abelelazim EL-KHOULI est en fin de mission.

La ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Olivia Rouamba félicitant le diplomate Égyptien

La ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, a salué les efforts déployés par le diplomate durant son mandat.

C’est un engagement qui aura permis de booster les liens d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la République Arabe d’Egypte, selon Olivia Rouamba.

L’ambassadeur Ibrahim Abdelazim EL-KHOULI a traduit toute son admiration pour la distinction reçue des plus hautes autorités au terme de sa mission au Burkina Faso

Plusieurs acquis ont été engrangés dans le cadre de cette coopération bilatérale dans divers domaines dont la santé, l’éducation, la formation professionnelle, la défense et la sécurité.

La cheffe de la diplomatie burkinabè est aussi revenue sur les acquis au plan multilatérale à savoir les soutiens réguliers des deux pays dans les instances régionales et internationales.

La ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Rouamba et le ministre délégué chargé de la Coopération Karamoko Traoré ont remis au diplomate un cadeau d’au revoir

Le désormais officier de l’ordre de l’Etalon, l’ambassadeur Ibrahim Abdelazim EL-KHOULI a traduit toute son admiration pour l’accueil à lui réservé, et la distinction reçue des plus hautes autorités au terme de sa mission au Burkina Faso, précisant qu’il s’agit de la première décoration de sa carrière.

De l’avis du diplomate, deux accords-cadres ont été signés sous son mandat. Il s’agit de l’accord de coopération militaire signé le 4 août 2022 et celui sur le transport aérien.

Des perspectives, l’on retient avec la cheffe de la diplomatie burkinabè que le Burkina Faso entend organiser des journées économiques et culturelles du 9 au 15 novembre 2023 au Caire en Egypte.

Les deux pays comptent aussi envisager la troisième session de leur Commission mixte de coopération, la dernière session datant de 2010 à Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina 

Source : DCRP/ MAECR-BE

Yatenga/Retour de la paix au Burkina Faso : Les femmes implorent le tout puissant

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Yatenga/Retour de la paix au Burkina Faso : Les femmes implorent le tout puissant

Ouahigouya, le 16 octobre 2023(AIB) – L’union des Femmes islamiques du Burkina, section Yatenga, a organisé le jeudi 12 Octobre 2023 à Ouahigouya, une journée de jeûne et de prière pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Il est dit dans le Saint coran que « quand vous avez chaud, présentez vos problèmes, je vais les résoudre. Quand vous marchez vers moi, je courirai vers vous », ce versé, les femmes de la province du Yatenga l’on mit en application ce 12 Octobre 2023.

Vieilles, femmes, jeunes et adolescentes, le coran en main, ont jeûné et prié pour le retour de la paix à Ouahigouya et dans le tout le pays.

« Partout dans notre pays, on vit la situation d’insécurité et le déplacement des populations. La ville de Ouahigouya est pleine de personnes déplacées internes. Face à cette situation, nous les femmes, nous sommes réunies dans le jeûne et la prière pour implorer la miséricorde de Dieu pour le retour de la paix dans nos familles. Car la femme est l’actrice principale de la famille. Elle doit instaurer la paix dans la famille, dans le quartier, dans la ville et dans le pays », a souligné la présidente du comité d’organisation de la journée de prière, Fatimata Guiro. Selon elle, à l’issue de la prière, il est demandé à toutes les femmes d’adopter un comportement exemplaire dans leur famille respective.

« Il s’agit du savoir vivre avec autrui peu importe sa religion, de placer l’amour au centre de notre vie, de cultiver la paix et la fraternité autour de nous pour que la paix revienne », a-t-elle souhaité.

Cette journée de prière s’est tenue simultanément au Mali et au Niger avec l’union des femmes islamiques de ces pays.

Agence d’information du Burkina

FB/dnk

Balé : Les producteurs satisfaits du nouvel engrais NPK du maïs 

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Balé : Les producteurs satisfaits du nouvel engrais NPK du maïs 

Boromo, le 16 0ct. 2023 (AIB) – L’institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’agriculture de la province des Balé ont présenté les résultats sur la réponse du maïs au nouvel engrais NPK le vendredi 13 octobre 2023 au cours d’une visite commentée dans la commune de Boromo. L’activité a mobilisé de nombreux acteurs du monde de la recherche, de l’agricole et les autorités administratives locales.

Pour la campagne agricole 2022-2023 le producteur agricole modèle, Zongo François, du village de Nanou dans la commune de Boromo a été choisi pour l’expérimentation du nouvel engrais NPK12-30 10-4,5 CaO spécifique au maïs. Ce nouvel engrais est formulé par l’INERA, produits et commercialisé par la société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB).

Pour vérifier en plein champ l’efficacité du nouvel engrais et une meilleure visibilité des résultats, l’INERA en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’agriculture ont convié les autorités administratives locales, les premiers responsables de la société d’exploitation des phosphates du Burkina et de nombreux producteurs de la commune de Boromo a une visite commentée à Nanou dans la province des Balé.

Au cours de l’activité les participants ont pu constater le rendement des parcelles où les nouvelles formulations ont été appliquées puis évaluer les résultats d’essai de cet engrais, nouvelle trouvaille de l’INERA.

Après la présentation du nouveau fertilisant bénéfique au maïs et la visite du périmètre d’essai, les participants ont eu des échanges avec les techniciens de l’agriculture, les responsables de l’INERA et la société de production et de commercialisation.

Les producteurs ont exprimé leur satisfaction au vu des résultats jugés satisfaisants par tous mais ils ont aussi posé des préoccupations liées notamment à l’usage de cet engrais, la disponibilité du produit et l’accessibilité du coût aux producteurs. Les différentes préoccupations ont trouvé des réponses satisfaisantes, selon les producteurs.

De l’avis de la présentatrice de la visite commentée, Amélie Bougouma, ce nouvel engrais NPK a des avantages écologiques.

Selon M Bougouma, il est également adapté aux types de sols du Burkina et favorable à une production abondante.

Le chef de zone d’appui technique de la direction en charge de l’agriculture, Nestor Zidiwemba, a déclaré que les résultats d’emploi de cet engrais sont édifiants. Selon M. Zidiwemba, les formules peuvent être vulgarisées au profit de tous les producteurs du Burkina Faso.

Le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, s’est réjoui du fait que l’engrais soit produit au Burkina Faso .

Aussi, il a invité les producteurs à s’approprier les nouvelles technologies agricoles et les objectifs de la visite commentée pour permettre au Burkina Faso d’atteindre sa souveraineté alimentaire.

Le directeur général de la société d’exploitation des phosphates du Burkina, Dr Jean Ouedraogo, et le coordonnateur adjoint du projet, Dr Badiori Ouattara de l’INERA, ont tous exprimé leur satisfaction face au succès de l’activité et réaffirmer la disponibilité de leurs structures a toujours accompagner le monde agricole pour des résultats satisfaisants.

Agence d’information du Burkina

OM/dnk

 

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