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Mosquée de Dioulassoba: Des sapeurs-pompiers pour sécuriser les lieux après l’effondrement partiel du minaret central

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Mosquée de Dioulassoba: Des sapeurs-pompiers pour sécuriser les lieux après l’effondrement partiel du minaret central

Bobo-Dioulasso, 9 août 2021 (AIB) – Une équipe de sapeurs-pompiers s’est déployée, hier dimanche sur le site de la mosquée de Dioulassoba, afin de sécuriser les lieux après l’effondrement d’une partie du minaret central, a-t-on constaté lundi.

Les badauds continuent d’affluer dans la cour de la grande mosquée de Dioulassoba en cette matinée du lundi 9 août 2021. En effet, une partie du grand minaret de l’infrastructure s’est écroulée, la veille, dans l’après-midi.

Une équipe des sapeurs-pompiers s’est dépêchée dans la soirée du 8 août 2021 en vue de sécuriser les lieux.

Une démolition du reste du minaret afin d’en reconstruire un autre était même à l’ordre du jour, mais jusqu’à l’heure où nous quittions les lieux, il trônait toujours.

Les autorités régionales dont le gouverneur et la directrice régionale en charge de la culture se sont déplacées sur les lieux, dans la même soirée du dimanche pour constater les dégâts.

Selon le confrère de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), un des responsables de la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso, Ahmad Sanogo a expliqué que la partie endommagée ne figurait pas dans le plan de réhabilitation.

Les techniciens, aurait-il précisé, en son temps, n’en avaient pas trouvé nécessaire. Ledit minaret vieux de 40 ans n’est pas l’original.

A en croire Ahmad Sanogo, toujours cité par le confrère de la RTB, cet incident n’aura aucun impact sur les prières quotidiennes.

En rappel, le processus de la réhabilitation a débuté en 2017 et l’infrastructure réhabilitée a été remise officiellement le 5 septembre 2019 à la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso.

 

Agence d’information du Burkina

BJ-MT/ak

Photo: L’Express du Faso

« Vous tous m’avez soutenu vu que je voulais ramener une médaille olympique » (Hugues Zango)

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« Vous tous m’avez soutenu vu que je voulais ramener une médaille olympique » (Hugues Zango)

Ouagadougou, 9 août 2021 (AIB) – Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a effectué son retour dimanche soir à Ouagadougou et a soutenu que le peuple burkinabè l’a soutenu sans retenue pour qu’il ramène une médaille olympique, a-t-on constaté sur place dans la capitale burkinabè

Ce sont les autorités sportives burkinabè, le ministre des Sports et des Loisirs en tête, qui ont accueilli le médaillé de bronze des JO, Hugues Zango et les autres membres de la délégation burkinabè qui étaient du côté de la capitale nipponne.

Une centaine de supporteurs étaient également massés devant l’aéroport, attendant le retour du héro.

« Je suis vraiment très content de revenir ici à Ouagadougou après deux années d’absence pour pouvoir bien me préparer pour les Jeux olympiques, après ma médaille des championnats du monde à Doha », ont été les premiers mots du médaillé de bronze Hugues Zango en compagnie de son entraineur, le Français Teddy Tangho.

Hugues Zango a poursuivi que « c’est vraiment une grande joie déjà de revenir avec une médaille pour partager avec vous tous. C’est le fil d’efforts conjugués de beaucoup de personnes. Vous tous m’avez soutenu depuis Doha vu que je voulais ramener une médaille olympique. Tout le peuple y a cru et m’a apporté son soutien. Ce rêve d’offrir une médaille au Burkina est devenu une réalité. Nous avons la première médaille olympique du Burkina Faso ».

Pour Zango « cette médaille me tenait à cœur. Je n’ai pas sauté pour moi. C’est une médaille modeste. Une première, donc importante, obtenue un 5 août. C’est très symbolique ».

Le triple sauteur projette déjà l’avenir. « Le compteur est ouvert et je sais que les générations futures et moi marquerons les pas dans d’autres échéances à venir, notamment les Jeux olympiques de Paris 2024. Nous présenterons des athlètes plus performants. Cette fois-ci j’irai viser l’or et j’espère que je l’aurai parce qu’il n’y aura plus d’excuses d’expérience ».

Hugues Fabrice Zango, recordman du monde en triple saut en salle (18,07m) a remporté la médaille de bronze le 5 août dernier aux Jeux olympiques de Tokyo avec un bond de 17,47m.

Le ministère des Sports et des Loisirs a sorti un communiqué informant que  « compte tenu de la situation de deuil que vit notre pays, suite aux récentes victimes d’attaques, l’accueil de Hugues Fabrice Zango ce dimanche se fera dans la sobriété ».

Le même document précise que « les manifestations populaires pour célébrer la délégation de Tokyo et la médaille historique de notre champion Zango sont prévues pour une date ultérieure ».

Agence d’information du Burkina
AS/ak

 

Burkina : Le premier médaillé olympique burkinabè Hugues Fabrice Zango, accueilli à Ouagadougou

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Burkina : Le premier médaillé olympique burkinabè Hugues Fabrice Zango,   accueilli à Ouagadougou

Ouagadougou, 9 août 2021 (AIB) – L’athlète burkinabè Hugues Fabrice Zango est rentré dimanche nuit de Tokyo où il a décroché la médaille de bronze au triple saut lors des jeux Olympiques, une première pour le Burkina Faso.

L’athlète burkinabè au triple saut Hugues Fabrice Zango, premier médaillé olympique de toute l’histoire du Burkina Faso aux Jeux olympiques, a atterri dimanche à Ouagadougou.

L’athlète a été accueilli comme un fils prodigue à l’aéroport international de Ouagadougou par le ministre des Sports, Dominique Nana, mais également par des centaines de supporters et d’amis qui scandaient « Bravo Zango ! Bravo champion ! ».

« Nous sommes là pour dire merci à Hugues Fabrice Zango. Nous sommes fiers de lui ! », a lancé une femme venue le féliciter.

« Nous sommes là pour lui donner un accueil chaleureux et un accueil triomphal. Pour dire merci à un digne fils qui revient de Tokyo avec une médaille », a scandé un autre supporter.

Le ministre des Sports, Dominique Nana a souligné que c’est avec une immense fierté que le Burkina Faso accueille cette médaille, dans un contexte sécuritaire tendu où le pays est endeuillé par les attaques terroristes.

M. Nana a indiqué qu’une grande fête est prévue les prochains jours à Ouagadougou, à l’honneur d’Hugues Fabrice Zango. Le triple sauteur Hugues Zango a salué la mobilisation autour de lui.

Initialement prévue, la fête a été reportée suite aux dernières attaques terroristes qu’a connues le pays.

Agence d’information du Burkina

BH/wis/ak

 

Burkina: Les sept soldats portés disparus dans l’attaque terroriste à Toeni, retrouvés 

Burkina: Les sept soldats portés disparus dans l’attaque terroriste à Toeni, retrouvées

Ouagadougou, 9 août 2021 (AIB)-Les sept soldats portés disparus dans l’attaque terroriste de dimanche à Toeni, ont été retrouvés sains et saufs, tôt lundi, a appris l’AIB auprès du site d’information faso7.com.

Burkina : Terrorisme, religion et environnement au menu des quotidiens

Burkina-Revue-Presse

Burkina : Justice, religion et environnement au menu des quotidiens  

Ouagadougou, 9 août 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent le jugement de présumés terroristes, l’écroulement du minaret de la mosquée de Bobo-Dioulasso et la Journée nationale de l’arbre.

« Tribunal de grande instance de Ouaga II : de présumés terroristes à la barre aujourd’hui », titre le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte les propos du procureur du Faso Emile Zerbo, qui affirme que les présumés terroristes se tiendront à la barre jusqu’au 13 août prochain dans la salle d’audience n°1 du tribunal.

Le quotidien basé à Bobo-Dioulasso, l’Express du Faso traite de la sortie de promotion de nouveaux soldats sous le titre « Défense nationale : 2 245 nouveaux soldats en renfort ».

Le journal informe qu’il s’agit du contingent de la classe 2020 qui a été présenté au drapeau, au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso.

Le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga lui évoque la fin de formation de 300 gendarmes et policiers sous le titre, « Lutte contre l’insécurité : 300 nouvelles compétences pour stabiliser le front Est ».

Le journal précise que ces gendarmes et policiers ont été formés dans le cadre du projet d’appui à la stabilisation de l’Est du Burkina Faso.

L’Observateur Paalga rapporte que le ministre de la Sécurité Maxime Koné a soutenu que l’accent a été mis sur la question des embuscades lors de cette formation.

Dans l’éditorial du quotidien public Sidwaya, il est annoncé qu’un présumé chef de terroriste et son complice dans un échange de tirs ont été éliminés, le samedi dernier, par les forces spéciales burkinabè dans la Boucle du Mouhoun.

Autre sujet dans les quotidiens du jour, l’écroulement du minaret principal de la mosquée de Bobo-Dioulasso.

A ce titre, l’Expresse du Faso informe que suite à une pluie diluvienne, le plus haut minaret de la mosquée de Dioulasso-bâ réhabilitée en 2019 s’est écroulé hier dimanche.

D’après un riverain, il y a plus de cinq ans que des fissures étaient visibles sur le minaret malgré les travaux de réhabilitation qui ont été faits, relate le journal bobolais dans ses colonnes.

L’Observateur Paalga, de son côté, note qu’une opération de démolition du reste de la tour est en cours pour préserver la mosquée et minimiser les risques d’accident.

Les quotidiens burkinabè se sont aussi appesantis sur la journée nationale de l’arbre.

A ce sujet, le quotidien public Sidwaya informe que le président du Faso Roch, Marc Christian Kaboré a présidé samedi, à Ziniaré, la troisième édition de la journée nationale de l’arbre.

Afin de gagner le combat contre la désertification, le chef de l’Etat a mis en terre un baobab et appelé ses concitoyens à planter au moins 10 millions d’arbres, rapporte le journal.

Sur le même sujet, l’Express du Faso titre dans sa rubrique  »Autant  le dire » « Journée de l’arbre, plantons sérieusement et utilement ».

Agence d’information du Burkina

MSS-BH/wis

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 9 AOUT 2021

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 9 AOUT 2021

 

GOUVES (Grèce) – Des milliers d’habitants désespérés de l’île grecque d’Eubée en flammes observaient comme des « morts-vivants » dimanche le brasier qui consumait leurs villages et leurs terres, au douzième jour d’une vague d’incendies de forêts en Grèce et en Turquie.

 

KUNDUZ (Afghanistan) – Les talibans contrôlent cinq des 34 capitales provinciales de l’Afghanistan, après en avoir pris trois dimanche, dont la grande ville de Kunduz, dans une large offensive que l’armée semble incapable d’enrayer.

 

GREENVILLE (Etats-Unis) – Le gigantesque Dixie Fire, devenu dimanche le deuxième plus vaste incendie de l’histoire de la Californie, devrait perdurer pendant encore au moins une dizaine de jours, faisant fuir des milliers de personnes tandis que trois habitants manquaient toujours à l’appel.

 

PARIS – Contesté dans la rue mais validé pour l’essentiel par le Conseil constitutionnel, le ‘’pass sanitaire’’ fait son entrée lundi dans la vie quotidienne des Français, pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 qui continue à flamber.

 

– En vigueur depuis des semaines en Autriche, au Danemark, depuis quelques jours en France et Italie, le « pass sanitaire », qui réserve l’accès à certains lieux publics aux personnes vaccinées, guéries ou testées négatives, gagne du terrain.

 

METZ (France) – La justice a ouvert une enquête sur une « pancarte au message manifestement antisémite » brandie au cours d’une manifestation contre le pass sanitaire samedi à Metz, une ville de l’est de la France, a annoncé dimanche la préfecture du département de la Moselle.

 

BARCELONE – En larmes, la star argentine Lionel Messi a fait dimanche ses adieux au FC Barcelone, où il a passé plus de vingt ans, et a reconnu que s’engager au PSG était une « possibilité » même si rien n’était signé. Anciens et actuels joueurs du club catalan ont multiplié les hommages au sextuple Ballon d’Or.

 

TOKYO – Les Jeux olympiques de Tokyo ont pris fin dimanche après seize jours d’intenses compétitions, passant le relais à Paris. Anne Hidalgo, maire de Paris, a reçu le drapeau olympique des mains du président du Comité international olympique Thomas Bach, lors de la cérémonie de clôture des JO.

 

PEKIN – Les autorités de Wuhan ont annoncé dimanche la fin de la vaste opération de dépistage du Covid-19 chez les 11 millions d’habitants de cette ville chinoise, organisée après une résurgence du nombre des cas, plus d’un an et demi après que le coronavirus y a fait son apparition.

 

RYAD – L’Arabie saoudite va permettre aux pèlerins vaccinés contre le coronavirus venant de l’étranger d’effectuer la Omra, le petit pèlerinage musulman, dix-huit mois après la fermeture des frontières du royaume, gardien des deux villes saintes de l’islam.

 

MAPUTO – Les forces mozambicaines, épaulées par des soldats rwandais déployés depuis début juillet au Mozambique pour prêter main forte face aux jihadistes dans le nord-est, ont repris le port stratégique de Mocimboa da Praia, aux mains des insurgés depuis un an.

 

BEYROUTH – Quatre enfants d’une même famille ont été tués dans un bombardement du régime syrien sur une région du nord-ouest qui abrite le dernier bastion jihadiste et rebelle du pays, a indiqué dimanche une ONG.

 

TUNIS – La Tunisie, confrontée depuis plusieurs mois à une grave crise sanitaire, a mené dimanche une intense campagne de vaccination contre le Covid-19 au cours d’une journée « portes ouvertes », après avoir obtenu plus de six millions de doses en provenance de pays arabes et occidentaux.

 

N’DJAMENA – Vingt-deux personnes ont été tuées samedi dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs au Tchad à 200 km à l’est de la capitale N’Djamena, région en proie à des conflits meurtriers entre ces communautés, ont annoncé  à l’AFP les autorités locales.

 

ANTANANARIVO – Plus de deux semaines après l’arrestation par la police des auteurs présumés d’un projet de coup d’Etat à Madagascar, le président malgache, Andry Rajoelina, s’est publiquement interrogé dimanche soir sur l’éventualité de l’implication de la France dans cette affaire.

 

KHARTOUM – Des pluies torrentielles ont entraîné samedi des crues subites à travers le Soudan, endommageant des milliers d’habitations et submergeant une partie de la capitale Khartoum.

 

KHARTOUM – Le Soudan a annoncé dimanche le rappel de son ambassadeur en Ethiopie voisine, après qu’Addis Abeba a rejeté une initiative soudanaise de médiation pour obtenir un cessez-le-feu dans la région du Tigré, en proie à un conflit meurtrier.

 

RANGOUN – Les opposants au coup d’Etat militaire en Birmanie ont manifesté dimanche pour célébrer le soulèvement pro-démocratie de 1988 qui rendit célèbre Aung San Suu Kyi, la dirigeante aujourd’hui emprisonnée.

 

LONDRES – Le rapport des experts climat de l’ONU (Giec) attendu lundi s’annonce comme « l’avertissement le plus sévère jamais lancé » sur le rôle du comportement humain dans le réchauffement de la planète, a déclaré le président de la COP26 Alok Sharma.

 

RYAD – Le géant pétrolier saoudien Aramco a vu son bénéfice net quasiment quadrupler au deuxième trimestre, notamment grâce au rebond des cours du pétrole et de la demande face à l’allègement des restrictions sanitaires.

 

IZU (Japon) – Douze médailles d’or olympiques à eux deux! Laura et Jason Kenny, femme et mari dans la vie, sont le couple en or du cyclisme mondial après la victoire de Jason dimanche en keirin aux Jeux de Tokyo.

(afp)

Burkina : « Nous continuerons la guerre » contre le terrorisme (Président)

Burkina : « Nous continuerons la guerre » contre le terrorisme (Président)
Ouagadougou, 09 août 2021(AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a réaffirmé lundi, sa volonté de « mener sans concession », la guerre contre le terrorisme, au lendemain d’une nouvelle attaque qui a coûté la vie à 15 soldats burkinabè.
«Nous continuerons à mener sans concession la guerre que nous imposent les forces obscurantistes et barbares dans notre pays. Hommage à nos soldats tombés et prompt retablissement aux blessés».
a écrit le président du Faso sur sa page Facebook.
Dimanche, 15 soldats ont été tués dans une embuscade terroriste (Toeni, Ouest).
Mercredi, 30 personnes dont 15 soldats, 11 civils et 4 volontaires pour la défense de la patrie, ont péri dans une attaque à Markoye (Nord).
Le Burkina est frappé depuis 2015 par des régulières attaques dans plusieurs de ses localités.
Agence d’Information Burkina

Burkina : 12 soldats tombés dans une nouvelle attaque

Burkina : 12 soldats tombés dans une nouvelle attaque
Ouagadougou, 09 août 2021(AIB)-12 soldats ont été tués, trois blessés et sept autres portés disparus dans une nouvelle attaque dimanche, aux environs de Toeni (Boucle du Mouhoun, Ouest), informé le gouvernement dans un communiqué.
Mercredi, 30 personnes dont 15 soldats, 11 civils et 4 volontaires pour la défense de la patrie, ont péri dans une attaque terroriste à Markoye, dans la province de l’Oudalan nord du pays.

Super coupe AJSB : l’AS SONABEL remporte la 28e édition

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Super coupe AJSB : l’AS SONABEL remporte la 28e édition

Ouagadougou, 8 Août 2021 (AIB) – Les Electriciens de l’AS SONABEL ont remporté jeudi au stade régional de Banfora (Ouest) la 28e édition de la Super coupe de l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) en battant en finale l’ASFA-Yennenga par le score de 2 buts à 1. Mi-temps : 0-0.

C’est une équipe des Electriciens renversante qui s’est imposée au stade régional de Banfora jeudi. En effet, après avoir été menée à la seconde période par 1 à 0 (but de Koffi Nicolas Dagnon à la 65e mn), l’AS SONABEL a réglé le rythme du match à son avantage avec un trio d’attaque de feu composé d’Hyppolite Sanni, de Clavert Kiendréogo et d’Ibrahim Koné.

C’est le premier cité, élu homme du match à la fin de la partie, qui a offert l’égalisation à son équipe à la 85e minute. Ayant pris la défense asfasienne en otage, les « Blanc et violet » de l’AS SONABEL maintiennent la pression et finissent par marquer le second but par Ibrahim Koné (89e).

Ce second but sonne le glas de la défaite des Guerriers de Zimpasgo (quartier de Ouagadougou, fief de l’ASFA-Y). L’AS SONABEL remporte ainsi son second trophée de l’histoire de la Super Coupe AJSB, après celui de 2019, remporté à Bobo-Dioulasso.

Les poulains de coach Mahamadi Bagué confirme donc leur suprématie dans le Fasofoot après leur sacre de la saison en première division. En plus du trophée, l’équipe empoche la somme de 3 millions de FCFA, laissant à son challenger, l’ASFA-Y, la somme de 2 millions de FCFA.

Pour le milieu de terrain de l’ASFA-Y Ousmane Diané cette défaite est survenue parce que « on n’était pas concentré vers la fin du match parce qu’on ménait. Il n’y a forcément des regrets car c’est un début. Nous allons nous réorganiser pour la suite pour mieux faire la saison qui s’ouvre bientôt ».

Le coach de l’AS SONABEL Mahamadi Bagué a félicité ses poulains pour cette victoire. « Il fallait pousser. On a fait des changements, vu que nous avons une semaine de préparation. Dans la tenue de la balle, ce n’était pas très bon. Ils ont eu la ressource mentale de pousser et de pouvoir égaliser et faire la différence. Il faut jouer ce genre de match dans la tête. Bravo aux jeunes », a-t-il dit.

Pari réussi pour l’AJSB

« C’est un pari réussi pour l’AJSB. Nous sommes un label de qualité », a laissé entendre le vice-président de l’AJSB Salifou Guigma. Il a justifié cette réussite par le fait que « sur le plan technique, les deux équipes nous ont offert un beau spectacle et  sur le plan de la mobilisation on a vu que le stade a affiché plein. Jamais de mémoire d’homme, le stade de Banfora n’a drainé autant de monde ».

Le vice-président Guigma a donc saisi l’occasion pour remercier à la patronne de l’évènement Madiara Sagnou/Tou, au président de la super coupe, le président de la Fédération burkinabè de football Lazare Banssé et aux 3 co-parrains.

La patronne de l’évènement a également montré toute sa satisfaction. « Ce soir c’est un sentiment de joie qui m’anime », dit-elle, poursuivant que « j’ai assisté à une très belle explication entre l’AS SONABEL et l’ASFA-Y. Comme il fallait un vainqueur et un perdant, alors le meilleur a gagné. Nous tirons notre chapeau au meilleur sans oublier que l’autre équipe n’a pas démérité ».

Selon Mme Madiara Sagnon/Tou, « j’ai apporté mon soutien à l’AJSB parce que le sport c’est un facteur d’union, de solidarité et de cohésion sociale. Nous n’hésiterons pas à accompagner l’AJSB, et de façon générale, le sport, pour qu’au niveau de notre pays, on chemine ensemble vers la cohésion sociale. Je tire mon chapeau à l’AJSB pour la belle initiative et pour la belle organisation ».

Dans la matinée de la finale, l’AJSB a fait œuvre utile en organisant une plantation d’arbres au sein du stade de Banfora. Les membres de l’AJSB ont également profité de l’occasion effectuer une incursion sur les pics de Sindou, un véritable site touristique plein d’enseignement de l’histoire de notre pays.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Le président Kaboré invite les Burkinabè à planter «10 millions de plants» cette année

Burkina-Environnement-Arbre-Journée

 

Burkina : Le président Kaboré invite les Burkinabè à planter «10 millions de plants» cette année

Ouagadougou, 7 août 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a présidé ce samedi à Ziniaré, la cérémonie officielle de la 3e édition de la Journée nationale de l’Arbre avec l’ambition cette année, la mise en terre de « plus de 10 millions de plants ».

« Notre ambition cette année est de mettre en terre 10 millions de plants et j’engage chaque Burkinabè à planter un arbre », a indiqué samedi le président Roch Marc Christian Kaboré.

Selon lui, « c’est ainsi que nous préserverons nos ressources forestières et protégerons notre pays des effets des changements climatiques pour les générations actuelles et futures ».

Le chef de l’Etat s’exprimait samedi à Ziniaré, à la cérémonie officielle de la 3e édition de la Journée nationale de l’Arbre. Il a pour l’occasion, planté un baobab, dans le village de Boalin, dans la commune de Ziniaré.

Il a expliqué sur sa page Facebook, que « cette plantation s’est effectuée sur un site sécurisé pour donner à l’ensemble des plants mis en terre, toutes les chances de survie ».

Selon lui, il faut « reverdir le Burkina Faso et apporter également notre contribution à la lutte contre les changements climatiques ».

Pour Roch Marc Christian Kaboré, il ne s’agit pas seulement de se limiter à la plantation des arbres.

« Il faut assurer leur entretien, il faut veiller à ce que les animaux ne les mangent pas, que l’homme ne soit pas responsable encore de sa destruction » a insisté le président Kaboré.

Pour le chef de l’État, il faut travailler à l’éveil des consciences. « C’est une autre paire de manche, qui nécessite beaucoup de sensibilisation, beaucoup de prise de conscience au niveau des populations. Il faut savoir que la nature n’est détruite que par l’homme. Il est important que chaque Burkinabè en prenne conscience », a-t-il souhaité.

La 3è édition de la JNA se tient sous le thème : « Arbre, identité culturelle et cohésion sociale ».

« Je pense que la répétition que nous faisons chaque année, va permettre de faire en sorte que cette prise de conscience soit entière à tous les niveaux », a souligné Roch Marc Christian Kaboré.

Au cours de la cérémonie, 11 acteurs ont été décorés dans l’ordre du mérite du développement rural pour leurs efforts dans la promotion des bonnes pratiques en matière de préservation des ressources forestières et d’amélioration du cadre de vie.

Les meilleures productions journalistiques et les collectivités territoriales, qui se sont illustrées dans la protection de l’environnement, ont été également primées.

« Je salue les efforts de l’ensemble des acteurs pour la restauration du couvert végétal, la préservation de l’environnement et la biodiversité, et l’exploitation rationnelle et judicieuse des ressources forestières », a assuré le président Kaboré.

A l’issue de la cérémonie, le président du Faso a visité les stands d’exposition pour découvrir les potentialités agro-sylvo-pastorales de la région du Plateau central et le savoir-faire des transformatrices et transformateurs de produits forestiers.

Agence d’information du Burkina

Wis/Az

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

Burkina : Le président Kaboré à l’ouverture du 2e congrès de la Fédération des Associations islamiques  

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Burkina : Le président Kaboré à l’ouverture du 2e congrès de la Fédération des Associations islamiques

 

Ouagadougou, 7 août 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a pris part ce samedi, à la cérémonie d’ouverture du 2e congrès ordinaire de la Fédération des Associations islamiques du Burkina Faso (FAIB).

 

« J’ai assisté ce samedi matin à la cérémonie d’ouverture du 2e congrès ordinaire de la Fédération des Associations islamiques du Burkina (FAIB) », a écrit le président Kaboré sur sa page Facebook.

 

Le chef de l’Etat « souhaite plein succès aux travaux de la faitière des musulmans de notre pays ».

« Que les conclusions de leur congrès renforcent les fondements de leur organisation et contribuent à solidifier notre vivre-ensemble », lit-on sur sa page Facebook.

 

Le président du présidium de la FAIB, Omar Zoungrana s’est réjoui de la présence effective du chef de l’Etat à l’ouverture de ce congrès.

 

« C’est la preuve, d’une part, de l’intérêt que vous portez à la faitière des associations islamiques du Burkina, ainsi qu’aux préoccupations des musulmans de notre pays, et, d’autre part, de votre engagement dans l’accompagnement des différentes communautés religieuses au Burkina Faso » a-t-il souligné.

 

Placée sous le thème : « Quelles réformes organisationnelles et institutionnelles pour une FAIB plus forte », la rencontre statutaire de la FAIB va permettre aux congressistes de faire le bilan des quatre dernières années des actions de leur faitière. Ils procéderont également au renouvellement des membres des structures de la FAIB.

 

Le président du présidium de la FAIB, Omar Zoungrana a saisi l’occasion pour condamner les actes terroristes, et exprimer leur soutien à l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau. « L’islam est une religion de paix et de respect de la vie humaine », a-t-il rappelé.

 

Agence d’information du Burkina

 

Wis/Az

 

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

Burkina/61 ans après l’indépendance : Retour sur le cheminement de 1957 à 1960

Burkina-Indépendance-Histoire

Burkina/61 ans après l’indépendance : Retour sur le cheminement de 1957 à 1960

Ouagadougou, 7 août 2021 (AIB)-L’indépendance proclamé par le président Maurice Yaméogo le 5 août 1960 est l’aboutissement d’un processus marqué notamment par la formation du premier gouvernement voltaïque le 17 mai 1957 par le président Daniel Ouézzin Coulibaly.

Les élections territoriales au suffrage universel direct par application de la Loi-cadre Defferre se déroulent pour la première fois ; le 31 mars 1957 en Haute-Volta.

Elles sont remportées par le Parti démocratique unifié (PDU-coalition de plusieurs partis politiques) et son leader le président Daniel Ouézzin Coulibaly forma le 17 mai 1957 ; le premier gouvernement de l’histoire du pays.

Dans son premier discours, le président Daniel Ouézzin Coulibaly engage son gouvernement au développement du pays.

« Le gouvernement, que je préside et dont les membres sont solidaires dans leurs actes, entend assumer toutes ses responsabilités, s’engage à répondre par tous les moyens et de toute sa volonté à l’attente des populations.

« Pays de la soif et de la faim, de l’ignorance et de la misère physique, la Haute-Volta réclame avant tout la conjuration de tous ces fléaux. L’équipe d’Hommes qui prend le gouvernail ne l’ignore pas, (…).

« La construction historique que nous entreprenons, requiert un acte de foi dans la solidarité de notre commun destin. C’est un idéal possible. Il nous appartient d’en être à la hauteur. Nous le serons », affirme le président Coulibaly.

Dans son discours programme prononcé devant les députés voltaïques, le mardi 20 Mai 1958, le président Daniel Ouézzin Coulibaly annonce sa vision pour le pays.

« Dans un pays comme le nôtre situé à la limite de la zone sahélienne, le premier problème à résoudre est celui de l’eau.

Si l’eau jaillit, la vie apparait. Il faut que chaque village, au lieu d’attendre passivement la venue du service hydraulique, creuse par ses propres moyens un puits provisoire qui lui assure une alimentation régulière en eau potable ».

« Dans tous les bas-fonds qui s’y prêtent nous devons systématiser la culture de riz. Cette céréale permet d’obtenir des rendements très supérieurs à ce que peuvent fournir le mil et le sorgho. (…)

A nos paysans de devenir, grâce à l’encadrement des moniteurs, de véritables techniciens pratiquant la technique délicate mais féconde du repiquage (…).

« Il faudra que les paysans renonçant à tout individualisme se regroupent pour effectuer tous ensemble, au même moment, les mêmes travaux, de manière à obtenir les meilleurs rendements possibles. (…)

Son programme ; le président Daniel Ouézzin Coulibaly n’aura pas le temps de le mettre en œuvre.

Atteint d’un mal non déterminé jusqu’à ce jour ; le président Daniel Ouézzin Coulibaly meurt le dimanche 7 septembre 1958 à 7 heures 30 minutes à l’hôpital saint Antoine de Paris à moins d’un mois du référendum constitutionnel proposé par la France à ses colonies.

Peu avant son décès, le président Daniel Ouézzin Coulibaly s’est confié à  Gérard Kango Ouédraogo, selon ce dernier en ces termes :

« Gérard je vais mourir. Si par miracle je survis, je reviendrais et ensemble nous essayerons de sauver notre pays. Mais si par malheur je meurs je te dis une seule chose.

(…) Seule l’union de tous les voltaïques, la réconciliation sincère et honnête de tous les voltaïques,  nous permettra de bouger nos pierres à bâtir.

Si nous nous divisons et subdivisons, nous serons avalés par les autres et il y a lieu de se demander encore si nous ne serons pas supprimés en tant qu’Etat ».

Au lendemain de son décès, le président Guinéen Sékou Touré lit à la radio-Conakry, un message émouvant.

« C’est avec une profonde douleur que les populations guinéennes et plus particulièrement, les dirigeants et les militants du RDA ont appris le décès de leur compagnon de lutte, Ouézzin Coulibaly.

Ouézzin était connu légendairement de toute l’Afrique noire comme le symbole de l’intelligence, du courage tranquille et de la bonté.

Sans lui, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire aurait succombé sous le poids de la répression entre 1947 et 1951. Sans lui, le RDA en Haute Volta n’aurait pas connu de victoire rapide.

Sans lui, la Direction Fédérale du RDA ne serait pas cohérente. Ouézzin Coulibaly a des qualités humaines qui ont exclu dans ses rapports avec ses compagnons de lutte, l’opportunisme, le calcul, l’intérêt personnel et la jalousie.

Les populations de Guinée, qui ont apprécié les qualités de cet homme dans les épreuves les plus dures, et qui ne cessent de le présenter comme l’exemple d’une vie active toute engagée dans le combat pour la justice et la liberté des peuples africains, sont en deuil depuis que leur ami tant aimé s’est éteint à Paris ».

Le père du « non » à la communauté franco-africaine, Sékou Touré ; décrète le 9 septembre 1958, journée de recueillement et de prière de la part des populations guinéenne au président Ouézzin Coulibaly.

En Haute Volta, le ministre de l’intérieur Maurice Yaméogo assure l’intérim du pouvoir mais il est bousculé par plusieurs personnalités politiques qui aspirent succéder au président Ouézzin Coulibaly.

Parmi lesquelles, Joseph Ouédraogo, Ousmane Ba, Nazi Boni, Gérard Kango Ouédraogo et Joseph Conombo.

Le président Daniel Ouézzin Coulibaly reçoit des funérailles nationales à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso les 14 et 15 Septembre 1958, marquées par la présence de plusieurs personnalités africaines notamment les présidents Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire), Modibo Keita (Mali), Hamani Diori (Niger), Léon M’Ba (Gabon).

Le président Sékou Touré (Guinée) est représenté par le président de l’Assemblée territoriale de Guinée, Saïfoulaye Diallo et son frère Ismaël Touré, ministre des Travaux publics de Guinée.

Dans son oraison funèbre, le 15 Septembre 1958 à Bobo-Dioulasso, Maurice Yaméogo affirme que le président Ouézzin Coulibaly continuait de diriger son gouvernement depuis son lit d’hôpital.

Selon Maurice Yaméogo, le 2 Septembre 1958, le président Ouézzin Coulibaly leur posa des questions sur l’état d’avancement des travaux de construction de l’hôpital de Ouagadougou, sur l’édification de la Radiodiffusion de la Haute-Volta et sur les démarches auprès du Bureau minier de la France d’Outre-Mer en vue des études sur le terrain voltaïque.

Deux semaines après ces funérailles, les Voltaïques approuvent le 28 septembre 1958 à une écrasante majorité,  la constitution de la communauté franco-africaine.

Une fois les funérailles terminées, les tractations se déroulent au niveau des acteurs politiques pour la succession du président Ouézzin Coulibaly.

Le 17 octobre 1958, l’Assemblée territoriale est convoquée pour désigner le successeur du président Daniel Ouézzin Coulibaly mais à la surprise de tous, un acteur inattendu entre en scène.

Ce jour-là, le souverain des mossi Moro Naba Kougri se présente devant le palais de l’Assemblée territoriale avec 3000 de ses partisans armés d’arcs, de flèches et de vieux fusils, pour faire pression sur les députés voltaïques pour l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.

Il bénéficierait du soutien du colonel Chevreau, commandant de l’armée française en Haute-Volta qui aurait donné l’ordre à son régiment de rester en caserne.

A la demande du président intérimaire Maurice Yaméogo ; la Police coloniale et la Garde républicaine interviennent, tirent en l’air et dispersent la foule et les partisans du souverain mossi.

La tentative de coup d’état du souverain des mossis rapproche la classe politique (opposition et majorité) et le 20 octobre 1958, les parlementaires s’entendent pour confirmer Maurice Yaméogo, à la tête du gouvernement.

Il forme le 10 décembre 1958, un gouvernement d’union ; le lendemain, 11 décembre 1958, la République est proclamée et l’Assemblée territoriale devient Assemblée législative et constituante.

La nouvelle assemblée législative opte immédiatement pour la fédération du Mali mais dans le cadre de la communauté.

L’unanimité se dégage au niveau de tous les partis voltaïques de l’époque ; ils sont fédéralistes.

Maurice Yaméogo se rend donc à Bamako, les 29 et 30 décembre 1958 pour prendre part à la création de la fédération du Mali, qui comprend le Soudan (actuel Mali), le Sénégal, le Dahomey (actuel Benin) et la Haute-Volta (actuel Burkina Faso).

Le 17 janvier 1959, la constitution de la fédération du Mali est approuvée à l’unanimité par les 44 délégués des quatre Etats.

La constitution approuvée est adoptée par les soudanais (aujourd’hui maliens) et les sénégalais les 21 et 22 janvier 1959 alors que la Haute-Volta et le Dahomey se retirent, dissuadés par la France et la Côte d’Ivoire.

Le 29 janvier 1959, les députés voltaïques qui sont à majorités fédéralistes sont menacés par le président Maurice Yaméogo et ils lui octroient des pouvoirs spéciaux qui lui permettent de dissoudre l’Assemblée législative fédéraliste le 28 février 1959.

Après un redécoupage du territoire national à son avantage, le président Maurice Yaméogo organise de nouvelles élections législatives le 19 avril 1959 qui lui donne la majorité absolue à l’Assemblée législative.

La nouvelle Assemblée anti-fédéraliste confirme le président Maurice Yaméogo à la tête du pays le 25 avril 1959 et le 1er mai 1959, un nouveau gouvernement fidèle au président est formé.

Le 29 mai 1959, la Haute-Volta de Maurice Yaméogo et le Dahomey de Hubert Maga créent avec la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et le Niger de Hamani Diori, le conseil de l’Entente.

Les 25 et 26 août 1959, Maurice Yaméogo chasse du parti au pouvoir d’anciens compagnons du président Ouézzin Coulibaly, notamment Ali Barraud et Joseph Ouédraogo.

Le parti au pouvoir est l’Union démocratique Voltaïque-Rassemblement démocratique africain (UDV-RDA).

Le 29 août 1959, un décret présidentiel dissout le conseil municipal de Ouagadougou dirigé par le même Joseph Ouédraogo, chassé du parti au pouvoir.

Un comité de gestion de la mairie de Ouagadougou est confié à Joseph Conombo, ex-opposant qui s’est rallié au président Maurice Yaméogo.

Face à la répression du président Maurice Yaméogo, le député Gérard Kango Ouédraogo se rallie également à lui, à partir de septembre 1959 signant la mort de son parti  le Mouvement de regroupement voltaïque (MRV).

Grâce à ce ralliement, Gérard Kango Ouédraogo sera le premier ambassadeur de la Haute-Volta en Grande-Bretagne de l’indépendance en 1960 à la chute du président Maurice Yaméogo en 1966.

Parmi les opposants, un, refuse de se rallier. Il se nomme Nazi Boni. Le 6 octobre 1959, Nazi Boni fonde le Parti national voltaïque, section du Parti de la fédération africaine (PFA) qui est dissous le lendemain par le président Yaméogo prétextant que la référence au PFA est inconstitutionnelle.

Deux jours plus tard, Nazi Boni récidive en créant le Parti républicain de la liberté (PRL) qui est également dissous le 6 janvier 1960 sous prétexte que le drapeau de la Fédération du Mali à laquelle Maurice Yaméogo avait empêché l’adhésion du pays, aurait été hissé dans le fief de Boni.

Le 12 mars 1960, le président Maurice Yaméogo invite Nazi Boni et Joseph Ouédraogo à une réconciliation qu’ils déclinent.

Le 28 juin 1960, une lettre ouverte critiquant l’action gouvernementale est signée par Nazi Boni, Joseph Ouédraogo, Diongolo Traoré, Edouard Ouédraogo, Gabriel Ouédraogo et Paul Nikiema dans le but d’obtenir la tenue d’une table ronde.

En réponse à cette demande, Maurice Yaméogo les fait tous interner le 2 juillet 1960 à Gorom-Gorom, sauf Nazi Boni déjà parti en exil. Nazi Boni trouve asile à Bamako chez le président Modibo Keïta.

A la veille du 5 Août 1960 à 20 heures 15 mn, Nazi Boni s’adresse à travers Radio Mali, au peuple voltaïque nouvellement indépendant.

« L’indépendance imposée au gouvernement par le peuple (et) par l’opposition et littéralement offerte par la France sera proclamée par ceux qui en sont les ennemis les plus acharnés qui, aujourd’hui comme demain, sont prêts à la saboter.

C’est le paradoxe de la vie. C’est la comédie humaine. Mais, quelle que soit la forme revêtue par notre accession à la souveraineté internationale, celle-ci constitue un fait positif dont nous devons nous réjouir… », affirme Nazi Boni.

Le 5 août 1960, le président Maurice Yaméogo proclame l’indépendance dans un pays où toute forme d’opposition est muselée.

« Aujourd’hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, je proclame solennellement l’indépendance de la République de Haute-Volta ».

Agence d’information du Burkina

WUROTEDA Ibrahima SANOU

Burkina : Les Tchadiens échangent sur la situation de leur pays

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Burkina : Les Tchadiens échangent sur la situation de leur pays

Ouagadougou, 7 août 2021 (AIB) – La diaspora tchadienne au Burkina Faso a échangé, samedi, sur la situation de son pays, afin d’apporter sa touche à la bonne gouvernance, l’unité et la paix avec la mort du président, le  Maréchal Idriss Déby Into, le 20 avril dernier.

«Avec la mort du président de la république, Idriss Déby Itno, le 20 avril 2021, le Tchad est plongé dans une situation de turbulences et d’instabilité socio-politique mettant en mal le vivre-ensemble de ses populations », a affirmé le président de la communauté tchadienne au Burkina Faso, Dr Djim Doumbé Damba.

Le Maréchal Idriss Déby qui a dirigé le Tchad  de 1990 à 2021 est mort à l’âge de 68 ans au front dans un combat contre les rebelles.

Le président de la communauté tchadienne au Burkina Faso, Dr Djim Doumbé Damba

Pour M. Damba, ces derniers temps, l’on assiste à de multiples manifestations et constations  ainsi que de nombreuses prises de positions sur les réseaux sociaux qui ne sont pas de nature à préserver l’unité nationale et la paix au Tchad.

Dr Djim Doumbé Damba s’exprimait, samedi, à Ouagadougou, au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux d’un forum de la communauté tchadienne vivant au Burkina Faso sur la situation politique de son pays.

Il a noté qu’il est temps pour les Tchadiens de tirer les leçons de leurs incompréhensions, divisions et querelles «stériles » qui ne font que détruire la mère patrie.

«Je suis ravi de vous voir tous, filles et fils du Tchad réunis dans cette salle pour échanger sur des grandes questions de notre pays qui nous interpellent vivement», s’est-il adressé à ses compatriotes.

Dr Damba a précisé que la rencontre, placée sous le thème : « la contribution à la bonne gouvernance, à l’unité et à la paix au Tchad », consiste à amender un document issu des échanges de la communauté tchadienne au Burkina, notamment dans les deux grandes villes que sont Ouagadougou et Bobo-Dioulasso

A l’en croire, les réflexions porteront sur  la synthèse d’une plateforme de la diaspora vivant au Burkina pour un Tchad émergent qui sont, entre autres,  la consolidation de la démocratie, l’indépendance de la justice, une éducation appropriée et de qualité pour le peuple tchadien.

Le président de la communauté tchadienne au Burkina Faso a, par ailleurs, expliqué que des propositions  pertinentes seront faites, à l’issue du forum.

Celles-ci seront transmises au dialogue national inclusif en préparation au Tchad.

Aux dires de M. Damba, la diaspora tchadienne veut apporter sa touche à l’édification de son pays et c’est ce qui justifie les rencontres en prélude au dialogue national.

«Nous sommes en train de mettre en place une organisation au niveau ouest africain que nous allons développer en synergie pour une proposition sous régionale pour la reverser au dialogue national », a-t-il  renchéri.

Depuis l’arrivée du général Mahamat Idriss Déby Itno, après la mort de son père, le 20 avril 2021, le Tchad fait face à de multiples manifestations.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Burkina/Santé: Un nouveau responsable invite ses collaborateurs à se mobiliser autour de la politique hospitalière

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Burkina/Santé: Un nouveau responsable  invite ses collaborateurs à se mobiliser autour de la politique hospitalière

Ouagadougou, 7 août 2021 (AIB) – Le nouveau Directeur général du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré, nommé le 14 juillet dernier,   a exhorté vendredi, ses collaborateurs à se mobiliser davantage autour de la politique hospitalière, afin d’offrir des soins de qualité aux populations.

«Il s’agira pour nous de nous mobiliser tous autour des objectifs du ministère de la Santé, en matière de politique hospitalière. Pour ce faire, je ne ménagerai aucun effort pour  me mettre à vos côtés afin d’atteindre les objectifs qui nous sont assignés », a déclaré le nouveau Directeur général (DG) du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), Seydou Nombré.

Pour lui, les exigences et les attentes des populations, en matière de santé se sont accrues et requièrent des adaptations toujours plus importantes qui interpellent à développer «constamment» de meilleures stratégies pour offrir des soins de qualité aux patients.

M. Nombré s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à cours d’une cérémonie de son installation.

A l’en croire, le système hospitalier, un maillon essentiel du système de soins en constante évolution,  est au cœur des  préoccupations des autorités sanitaires du pays.

Le nouveau responsable du CHU-B a signalé  que son établissement sanitaire a engrangé des résultats «satisfaisants», grâce aux efforts déployés par ses prédécesseurs.

« Je suis heureux d’avoir eu cette opportunité de me joindre à vous afin qu’ensembles, nous puissions engranger davantage de meilleurs résultats », a-t-il indiqué.

Il a expliqué que dans le souci de fournir de meilleures conditions de séjour aux malades et de répondre à la demande croissante des soins, l’Etat, sous le leadership du  président Roch Marc Christian Kaboré, a élaboré un plan d’urgence des hôpitaux dans le contexte de la Covid-19 au Burkina Faso.

D’après Seydou Nombré,  ce plan d’urgence sous la tutelle du ministère de la Santé, se sera fera «incessamment» pour améliorer l’offre des soins.

Selon lui, ses priorités seront entre autres, la gestion des ressources humaines, le renforcement de la gouvernance de concert avec les partenaires sociaux et les forces vives du CHU à travers un dialogue social.

«J’invite l’ensemble du personnel du CHU à travailler dans un esprit de compréhension mutuelle, de gestion axée sur les résultats, d’utilisation rationnelle des ressources allouées et de communication plus accrue avec les patients ainsi que tout autre utilisateur de notre hôpital », a-t-il souhaité.

La directrice des ressources humaines du CHU-B, Christiane Ouédraogo qui a assuré l’intérim pendant trois mois s’est réjouie de son bilan.

De son avis, elle a tenté de maintenir le cap avec l’équipe de direction qui était déjà tracée par l’ancienne DG  du CHU-B, Diane Kaboré.

Christiane Ouédraogo a  également signifié que sa mission consistait à garder un niveau satisfaisant de soins en attendant l’arrivée d’un  nouveau DG . «Toute l’équipe du CHU-B a travaillé à atteindre l’objectif assigné », a-t-elle confié

Nommé le 14 juillet 2021, Seydou Nombré est un administrateur des hôpitaux  et des services de santé ainsi  qu’un spécialiste en économie de la santé.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina/Gayéri : Rencontre de plaidoyer pour la vaccination contre la Covid-19

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Burkina/Gayéri : Rencontre de plaidoyer pour la vaccination contre la Covid-19

 

Gayéri, 6 août 2021 (AIB)-Une rencontre de plaidoyer pour la vaccination contre la Covid-19  s’est tenue vendredi, à Gayéri, chef-lieu de la province de la Komondjari, région de l’Est.

 

L’objectif principal de la rencontre était d’informer les participants de la nécessité et de l’importance du vaccin contre la Covid-19 et de les inviter à s’impliquer dans la mise en œuvre de cette mesure de santé publique par des sensibilisations dans leurs milieux respectifs.

 

Le médecin chef du district sanitaire de Gayéri Karim Kéré a présenté une brève communication sur la Covid-19 notamment sur l’état des lieux de la vaccination dans notre pays et surtout dans la Komondjari.

 

Il a expliqué que cette vaccination est volontaire et concerne toute personne âgée de 18 ans et plus et informé qu’à la date du 6 août, 83 personnes, tous des agents de santé de la Komondjari ont été déjà vaccinées.

 

Selon Dr Kéré, le vaccin ne présente aucun effet secondaire néfaste ni aucun danger pour la population.

 

Pour le Haut-commissaire de la province, Ibrahim Boly, président de ladite rencontre, aucun gouvernement d’un pays ne peut autoriser l’administration d’un produit dangereux pour la santé de sa population. Il s’est dit confiant sur l’efficacité du vaccin en se faisant vacciner séance tenante.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Gayéri : Les acteurs communaux échangent sur la réconciliation

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Burkina/Gayéri : Les acteurs communaux échangent sur la réconciliation

 

Gayéri, 6 août 2021 (AIB)-Une rencontre de concertation communale en vue de l’élaboration et de la validation de la stratégie communale de réconciliation et du pacte de vivre ensemble s’est tenue vendredi, à Gayéri, chef-lieu de la province de la Komondjari.

 

L’objectif principal de cette rencontre était de faire l’état des lieux de l’enquête menée au niveau communal dans le cadre de la réconciliation et du pacte de vivre ensemble.

Selon le  Haut-commissaire de la province, Ibrahim Boly, la rencontre est une occasion pour chacun des participants, de prendre part pleinement aux échanges pour une paix et une cohésion réussies.

Il a félicité les coutumiers et les religieux pour leur bonne collaboration de tous les jours et leur engagement pour la réussite de ces cadres de concertations.

Le préfet du département de Gayéri, Lallé dit Siaka Yao et le point focal de la réconciliation provinciale ont d’abord présenté aux participants, la vision de la réconciliation et du pacte du vivre ensemble du président du Faso Roch Kaboré.

Ils ont ensuite évoqué la démarche d’élaboration de la stratégie de réconciliation et du pacte du vivre ensemble.

Ils ont par la suite, livrés aux populations, le fruit de l’enquête communale sur la réconciliation et le vivre ensemble.

Le travail d’analyse des données, de validation et de priorisation a été organisé en trois séquences dont la première est l’état des lieux des besoins de réconciliation.

Les deux autres séquences sont la présentation des mécanismes endogènes de gestion de conflits ou de réconciliation et la présentation des mécanismes et usages à formaliser dans le pacte du vivre ensemble.

Au niveau de la commune de Gayéri, les principaux conflits relevés d’après l’enquête, qu’ils soient ouverts ou latents sont entre autres, le terrorisme, les conflits fonciers, la stigmatisation ethnique, les conflits politiques, les conflits de mariage, les conflits communautaires, les conflits entre éleveurs et agriculteurs.

Il y a également les conflits de famille, les conflits coutumiers, le sentiment d’être abandonné par l’Etat dans certaines localités, les conflits de frustration, les conflits de méfiance, les conflits inter-religieux et les nuisances à proximités des structures éducatives.

Pour chaque type de conflit cité, les mécanismes de résolution et les acteurs de mise en œuvre ont été identifiés et le rapport amendé par l’ensemble des participants.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Gayéri : Concertation des acteurs de l’éducation

Burkina-Fada N Gourma-Gayéri-Education-Concertation

 

Burkina/Gayéri : Concertation des acteurs de l’éducation

 

Gayéri, 6 août 2021 (AIB)-Les acteurs de l’Education de la province de la Komondjari se sont réunis, vendredi à Gayéri, pour mieux coordonner leurs interventions.

 

La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) et la Direction provinciale en charge des Enseignements post-primaire et secondaire (DPEPS) de la Komondjari ont tenu conjointement, vendredi, un cadre de concertation avec les ONG et les Associations de développement (AD) intervenant dans la province.

 

La rencontre avait pour objectif de coordonner les actions des Organisations non gouvernementales (ONG) et des AD intervenant dans le sous-secteur de l’éducation, l’alphabétisation et la formation dans la province de la Komondjari.

 

Les échanges ont porté sur trois principaux axes que sont le point sur les interventions des ONG et des AD dans la province, la situation des élèves déplacés internes (EDI) et la sécurisation des établissements scolaires dans la province.

 

Les échanges sur les différents axes ont été assortis de recommandations consignées pour être acheminées aux différents partenaires et à la hiérarchie.

 

Placée sous la présidence du Haut-Commissaire de la province de la Komondjari,  Ibrahim Boly, la rencontre a réuni, l’ensemble des différents acteurs du système éducatif de la province.

 

Agence d’information du Burkina

Burkina/Médias: «L’AIB a une force terrible !» (Ministère Communication)

Burkina/Médias: «L’AIB a une force terrible !» (Ministère Communication)

Ouagadougou, 6 août 2021 (AIB) – Le Directeur général des  technologies des médias et de la communication, Adama Ouédraogo a affirmé vendredi, que «l’Agence d’information du Burkina (AIB) a une force terrible», mais qu’elle a besoin d’être accompagnée pour mieux mener à bien ses missions.

«Je vous assure que l’AIB a une force terrible car malgré son personnel réduit, le travail qu’on y mène est énorme. Nous avons compris qu’il faudrait y mettre de l’accent afin qu’elle puisse assurer convenablement ses missions», a déclaré le Directeur général des technologies et de la communication, Adama Ouédraogo.

M. Ouédraogo accompagné de son Directeur de l’appui conseil Samuel Yaméogo et de sa Directrice du suivi-évaluation Elélé Bayala, s’exprimait vendredi sur la web télé de l’AIB, à l’issue d’une visite.

«L’AIB s’évertue jour et nuit à donner des informations fiables. Avec notre visite, j’ai vu que vous avez une équipe très réduite. Si avec cette équipe réduite, vous arrivez à faire ce travail, ça vaut le coup de vous remercier,  de vous féliciter et de vous dire de continuer à aller de l’avant», a indiqué Adama Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, l’information et la communication au Burkina Faso ne sont pas assez structurées et l’Agence d’information du Burkina pourrait être le maillon qui serait en mesure de recadrer tous cela.

En rappel, l’Agence d’information du Burkina créée le 27 mai 1964 a pour missions essentielles, de réduire le fossé informationnel entre les villes et les campagnes et de véhiculer une image objective du pays au-delà de ses frontières.

Toutefois, elle est confrontée depuis plusieurs décennies, à des problèmes de ressources humaines, administratifs et logistiques qui l’empêchent de remplir convenablement ses missions.

«Nous sommes ici pour jouer notre rôle de plaidoyer d’appui-conseil au ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement (Ousséni Tamboura). Donc rassurez-vous que le plaidoyer sera fait», a promis Adama Ouédraogo.

Notons que la Direction générale des  technologies des médias et de la communication (DGTMC) a été créée en mai 2021 au sein du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement.

Elle a pour missions, entre autres, de contribuer à la mise en œuvre d’un cadre juridique favorable au développement des technologies de l’information et de la communication et d’assurer la veille technologique en matière d’équipements.

Agence d’information du Burkina.

MSS-JS/ata/ak

 

Burkina : ‘’L’initiative au moins un repas équilibré par jour’’ concerne tous les enfants (ministre)

Burkina-Sécurité-Alimentaire-Enfants

Burkina : ‘’L’initiative au moins un repas équilibré par jour’’ concerne tous les enfants (ministre)

Ouagadougou, le 06 août 2021, (AIB)-L’initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour» (488 milliards de FCFA),  concerne tous les enfants en âge scolaire même ceux qui ne sont pas à l’école, a assuré vendredi le ministre en charge de l’Agriculture Salifou Ouédraogo.

«L’initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour»  va permettre à chaque enfant en âge scolaire de pouvoir bénéficier d’un repas équilibré. Ce n’est pas seulement les enfants qui sont à l’école mais également les enfants qui ne sont pas à l’école. C’est tout enfant qui est en âge d’aller à l’école”, a déclaré le ministre en charge de l’Agriculture Salifou Ouédraogo.

M.Ouédraogo s’exprimait au terme d’un conseil gouvernemental consacrée à l’opérationnalisation de ladite initiative.

«Cette rencontre nous a permis de pouvoir valider la feuille de route, de tirer des enseignements par rapport à la mise en œuvre des cantines scolaires, de faire le bilan de l’avancement de cette initiative et de voir comment accélérer sa mise en œuvre » a affirmé Salifou Ouédraogo.

Selon lui, cette initiative va fédérer l’ensemble des initiatives qui se trouvent au niveau des différents ministères pour aller vers des cantines scolaires qui répondent véritablement à leur rôle mais aussi faire en sorte que les familles vulnérables puissent produire plus et nourrir l’ensemble des enfants.

M. Ouédraogo a ajouté que près de 18 milliards de FCFA sont consacrés annuellement au ravitaillement des cantines scolaires.

C’est pourquoi, selon lui,  il faut faire en sorte que l’initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire, au moins un repas équilibré par jour», ait un impact dans l’utilisation des fonds alloués aux cantines scolaires.

La secrétaire permanente de l’initiative présidentielle Alice Sidibé affirme que ce conseil donne à son institution le quitus de pouvoir dérouler sa feuille de route.

Mme Sidibé a annoncé toute une batterie de mesure devant améliorer la formation des enfants et leur état nutritionnel.

L’initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour», d’un montant total de 488 milliards 297 millions 250 mille FCFA, a été lancée le 21 juin 2021 par le président Roch Kaboré.

Le  financement sera assuré à hauteur de 52% par l’Etat, 47% par les partenaires techniques et financiers, ONG et associations de développement et 1% par les bénéficiaires (communes  et commuanutés de base, avait  déclaré le ministre en charge de l’Agriculture Salifou Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

kar/mak/ata/ak

 

 

 

 

 

Sport, politique et fête de l’indépendance au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Sport, politique et fête de l’indépendance au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 06 août 2021 (AIB)-Les quotidiens burkinabè évoquent à leur Une, ce vendredi, les Jeux olympiques de Tokyo, l’attaque terroriste dans le Sahel, la fête de l’indépendance et la fusion annoncée entre l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR/PS) et le Mouvement patriotique pour le salut (MPS).

 

« Politique nationale : L’UNIR/PS et le MPS unis pour le meilleur et pour le pire », titre à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Selon le journal privé, les deux partis ont signé un protocole d’accord de fusion le 4 août 2021 à Ouagadougou.

Le Pays ajoute que la fusion  a pour objectif de fédérer les deux forces politiques pour offrir aux Burkinabè une nouvelle alternative sankariste.

Quant au doyen des quotidiens, l’Observateur Paalga, il rapporte qu’il est envisagé un congrès constitutif le 30 ou le 31 octobre prochain qui sera consacré à la fusion des deux formations politiques pour la création d’un nouveau parti.

Pour le quotidien paraissant à Bobo-Dioulasso, l’Express du Faso, une commission paritaire de fusion composée de 10 membres dont 5 provenant de chacune des deux partis a été déjà mise en place pour l’organisation du congrès.

Sous un autre registre, le quotidien public Sidwaya arbore à sa machette, « Jeux Olympiques de Tokyo : Fabrice Zango offre au Burkina sa première médaille ».

Le journal renseigne que le triple sauteur Hugues Fabrice Zango est entré dans la légende de son pays et des Jeux olympiques, en remportant la médaille de bronze  grâce à son bond de 17,47m dans la nuit du 4 au 5 août 2021.

A en croire, l’Observateur Paalga, l’athlète burkinabè, s’est dit triste parce que ses performances le laissaient espérer à de meilleurs résultats à Tokyo.

Pour Le Pays, cette médaille donne de la fierté à l’ensemble du peuple Burkinabè et met du baume au cœur en ces moments de grisailles économique, sécuritaire et sanitaire.

Le quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso L’Express du Faso rappelle qu’Hugues Fabrice Zango est le recordman d’Afrique avec un saut de 17,66 et 3e aux jeux olympiques de 2021.

Il ajoute qu’il devient le premier africain médaillé olympique en triple saut et le premier Burkinabè médaillé olympique.

Les journaux ont fait aussi écho de la fête de l’indépendance du Burkina Faso proclamée le 5 août 1960 et qui sera célébrée le 11 décembre prochain à Ziniaré dans la région du Plateau central.

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya mentionne à sa Une « Fête de l’indépendance : Je rends hommage à nos devanciers », le président du Faso Roch Kaboré.

Le journal de tous les Burkinabè précise que le président du Faso dans son message sur sa page Facebook, a rendu hommage à ses devanciers pour les sacrifices consentis pour l’indépendance de la Nation.

Il soutient que le président Roch Kaboré a renouvelé ses encouragements aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui se battent au quotidien pour lutter contre le terrorisme au Burkina.

Dans le même sens, le journal Le Pays, renchérit que le chef de l’Etat appelle les fils et filles du pays à l’union pour un Burkina Faso « indépendant », « démocratique » et « souverain ».

Quant à L’Express du Faso, il laisse voir à sa première page « Fêtes de l’indépendance : la petite histoire des quatre pays du conseil de l’Entente ».

De l’avis du confrère, l’ancien président de l’Assemblée nationale Mélégué Maurice Traoré, explique que la célébration de la fête de l’indépendance a été ramenée le 11 décembre en raison de la saison des pluies.

Sur un autre sujet, Sidwaya publie : « Attaque dans l’Oudalan : 30 personnes tombées ».

Le quotidien public à travers un communiqué de presse du ministère en charge de la Défense souligne qu’une attaque terroriste a fait au moins 30 morts le 04 août 2021 dans la province de l’Oudalan.

Il précise que les populations des villages de Dambam, Gudba et Tokabangou ont été la cible des groupes armés.

Pour l’Observateur Paalga, 15 militaires et 04 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont péri dans l’attaque avec un militaire blessé, du bétail emporté et des concessions incendiées.

Selon le même journal, les unités militaires ont repris le contrôle de la zone située à quelques kilomètres de la frontière avec le Niger.

Il signale qu’une dizaine de terroristes ont été neutralisés par les FDS qui poursuivent toujours les opérations de ratissage.

Agence d’information du Burkina

bh/wis

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